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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

Replay S03 - Cyril Attias - Episode special

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48min |11/07/2024
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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

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Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.

(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison (pas parce que c'est moi mais via vos écoutes)

Rendez-vous à la rentrée et abonnez-vous pour ne rien rater

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Épisode spécial 50ème émission.

À l’occasion du lancement de la 3ème saison de Marketing Influence , Cyril a eu l’idée d’ouvrir la saison avec le 50ème épisode avec un épisode de Cyril Attias interviewé par certains de ses invités. Et une participation exceptionelle de sa femme Céline Attias, Exécutive coach   et   animatrice du podcast Holiwork .

Cyril, répond aux questions de Nicolas Bordas, Vice President International at TBWA/Worldwide, Matthieu Stefani, animateur du p odcast Génération Do It Yourself (GDIY), Thomas Rudelle, Growth Director and retail media evangelist de Carrefour Links,  Céline Attias, Exécutive coach , Valérie Chetrit, Directeur Mar keting & Communication Groupe Rautureau Apple Shoes et des créateur de contenus, Le Paris d’Alexis  et Valery Escande (aka valhery ).

Ces invités ont pu poser leurs question via un message audio.


Cet épisode de Cyril , évoque son parcours, ses rencontres et pour qui ou comment il a eu l’idée de créer la premiere agence Social Media et de Marketing d’influence en 2010, adms.paris .


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Belle écoute,

Cyril



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Pierre Assias, fondateur d'un web digital depuis 2018 et après une carrière de 20 ans dans le social, je veux donner la parole à ceux qui veulent être efficaces du monde en analysant la stratégie marketing, marketing et influence et le podcast, où l'on sent le choc d'analyser les stratégies marketing et les occasions de rencontrer des social media et de marquer de la maintenance. Que ce soit des directeurs de marketing, directeurs marqués, directeurs généraux, créateurs de solutions ou même des followers d'influence, tout simplement curieux dans la marketing et influence, il faudra des stratégies de marketing, de marketing et d'intelligence. Oui, les nouveaux enjeux de Facebook dans vos terrains de jeu, quoi ou comment les... Alors arrêtez-vous ici et tenez grâce à découvrir comment elle a changé la vie. J'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe. ce n'est pas pour les agences de com, donc ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Ce podcast vous est présenté par agences.paris comme créateur d'expériences en social media et marketing d'influence. Aujourd'hui je reçois un invité spécial, puisque je m'auto-reçois dans mon 50e épisode, donc j'ai demandé à l'ensemble de mes invités s'ils avaient des questions éventuellement à me poser sur mon propre épisode. Alors c'est pas le côté mégalo, mais je trouve que c'était symbolique de fêter le 50e épisode avec moi-même, et pas mal d'invités m'avaient proposé de m'interviewer aussi, donc je me suis dit qu'on va faire un collectif, donc vous allez découvrir dans cet épisode une série de questions que j'ai essayé de regrouper, parce que beaucoup de questions étaient similaires. avec nos différents invités des deux saisons précédentes qui m'ont posé chacun à leur tour leurs questions. J'ai tenté d'y répondre de façon honnête. Vous allez avoir un numéro spécial 50e épisode avec comme invité Cyril Attias qui va vous parler de sa carrière, son métier et comment il voit ce marché du marketing d'influence évoluer. J'espère que vous serez gentil avec lui, que vous allez mettre des bonnes notes et vous abonner au podcast. Voilà, j'ai pris beaucoup de plaisir à m'auto-interviewer, alors ça fait très ardisson et très mégalo, mais j'ai trouvé ça très drôle. Donc j'espère que vous prendrez du plaisir à écouter cet épisode, et n'hésitez pas à le mettre en commentaire, ça me fera toujours plaisir d'avoir votre retour. Non de but négatif, il n'y a pas de problème, pour qu'on puisse rentrer en discussion. Voilà, bonne écoute, et à bientôt. Bonjour Cyril,

  • Speaker #1

    comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Écoute, je vais très très bien. Je suis ravi de fêter le 50e anniversaire du podcast. Donc ça, c'est déjà une super bataille de remporter parce qu'au début, j'ai hésité pendant deux ans à faire le podcast, donc c'était compliqué de s'y mettre. Mais une fois que j'avais décidé d'y aller et de trouver surtout l'orientation éditoriale que je voulais, effectivement, je suis très content aujourd'hui d'arriver au 50e. De mémoire, j'ai lancé il y a à peu près un an et demi. Je suis hyper enthousiaste, à chaque invité j'apprends énormément, je trouve ça un moment très intéressant de pouvoir échanger avec 45 minutes avec quelqu'un sans téléphone, sans email et d'avoir finalement une vraie discussion à ce moment-là. C'est plutôt hyper bien et sinon je vais très bien, je suis très content de redémarrer cette saison de septembre 2023 avec l'agence. Beaucoup de beaux projets aussi. Et voilà, donc je suis plutôt content. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Alors mon parcours, je vais faire assez rapide. J'ai à peu près 25 ans de... Non, j'ai 25 ans dans le digital. J'ai fait une école de commerce. J'ai très vite compris dans mon premier stage que je voulais travailler sur Internet et faire de la publicité sur Internet, qui à l'époque, je remets un peu le contexte, c'était en 1997. Donc, 1997, c'était un petit peu tôt par rapport aux agences qu'on connaît aujourd'hui et au marché. Donc, Internet commençait à arriver, mais vraiment au niveau des entreprises. On n'avait même pas de site Internet encore. Les boîtes n'avaient pas de site Internet. Donc j'ai voulu dès le départ travailler sur Internet et faire de la publicité. Les premiers réseaux qui étaient ouverts, qui commençaient en tout cas à s'ouvrir sous impulsion de certains clients, étaient notamment Grey Interactive et Ogilvy Interactive. J'ai postulé chez les deux. Difficile d'avoir un premier entretien, donc j'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe, puisque c'était l'Europe qu'ils étaient en train de développer. Au Guilvy Interactive, il y avait à l'époque une dizaine de personnes. J'ai postulé, grâce à elle j'ai pu avoir un entretien chez Ogilvy Paris, Ogilvy Interactive, ça s'appelait comme ça. J'ai pu décrocher un premier stage dans l'agence et ensuite le stage s'est converti en contrat assez rapidement. On était dans une époque où on créait des sites internet. Il fallait se mettre dans la perspective de 1998, c'était en 1998, où il fallait créer des sites internet pour les marques. Donc tout un chantier s'ouvrait à nous. des nouveaux process aussi pour les clients étaient en place. Et ensuite, j'ai fait ça pendant 10 ans quasiment, puisque j'ai fait jusqu'en 2007, je suis resté chez Ogilvy, avec une intercadre chez MRM à l'époque, pendant un an. Je suis vite revenu chez Ogilvy, j'ai fait tous les métiers d'Ogilvy, donc de stagiaire, chef de projet, consultant, directeur clientèle, tout ce qu'on pouvait faire à l'époque, en tout cas sur les projets web. En finalisant, chez Ogilvy, on créait une genre d'ambassade dans le groupe Ogilvy qui permettait justement de faire tous les projets interactifs que ne pouvait plus faire à l'époque Ogilvy One, qui était trop gros et qui prenait des gros projets, et que moi je prenais les petits moyens projets du groupe pour faire en mode fast track, en tout cas les réalisations internet ou les campagnes qui étaient des mini-sites à l'époque, ou bien des campagnes de com. Et ensuite 2007-2009, TBWA, j'ai été appelé par mon ancien président de Guild V1 qui était Laurent Lelti, qui avait pris la présidence de Tequila. Donc Tequila qui était l'entité marketing services de TBWA. Donc je suis venu avec deux missions qui étaient le fast track, donc d'optimiser les process de production à l'époque de bannières et de contenus. au sein de Tequila et de lancer le département qui s'appelait du coup Influence Digital, qui était le premier département qui faisait des relations blogueurs. Donc en 2007, j'ai commencé sur ces sujets-là de façon un peu plus professionnelle et on a fait des opérations pour la SNCF, pour la Redoute, pour pas mal de clients de l'agence et ça a commencé comme ça. Et fin 2009, j'ai compris qu'en fait l'influence ne serait pas un sujet d'agence de communication puisque c'est très petit dans l'échelle de valeur, ça ne représentait même pas 1% du chiffre d'affaires. Donc quand les agences sont quand même assez dirigées par les directeurs financiers et que tu ne représentes pas suffisamment de marge brute, forcément on ne va pas investir sur ces sujets-là, et donc je serai toujours un peu traité comme étant le truc en plus quand on a un petit peu de budget ou pas. Donc ce n'était pas assez stratégique pour moi. Donc j'ai quitté le groupe et j'ai monté mon agence. Je n'ai pas changé la recette qui marchait, que j'ai appelée Influence Digital. Je suis parti en fin 2009, que j'ai créé en 2010. Voilà, et donc depuis 2010, l'agence existe et on a donc passé l'influence digitale à agencesdesmediasociaux.com et aujourd'hui à dms.paris. Donc on a eu trois évolutions de naming en fonction du marché, en fonction aussi des attentes côté client. Voilà, donc j'ai un parcours assez agence, 100% agence, 100% digital et 100% influence et social media. Puisque quand j'ai créé l'agence en 2010, on était la première agence en France à vraiment faire que du social media et de l'influence, qui étaient des nouveaux métiers. Je crois que We Are Social nous a emboîté le pas juste après, mais quelques semaines ou quelques mois après, donc on va dire qu'on faisait partie des premiers. Mais c'était un nouveau métier, c'était une nouvelle explication aussi, une nouvelle lecture d'Internet. J'ai trouvé ça génial et aujourd'hui encore, on réinvente tous les jours notre métier. Donc c'est plutôt intéressant et en même temps innovant parce que ça change très régulièrement.

  • Speaker #1

    Quelles ont été les trois rencontres les plus décisives pour ta carrière professionnelle ?

  • Speaker #0

    Merci pour la question Nicolas. Effectivement, mes trois rencontres décisives dans ma carrière, le premier qui m'a donné envie de faire... de la publicité et d'organiser aussi ce que je vais appeler mon réseau. Donc il était un homme de réseau qui en a fait son métier aujourd'hui, qui s'appelle Hervé Baumlar. qui était donc chez qui était exactement chez Bozell Worldwide, on travaillait ensemble donc c'était mon premier stage en publicité donc j'ai fait 6 mois de stage avec lui chez Bozell Worldwide qui ensuite s'est fait racheter par FCB qui lui était un poste de directeur commercial Europe il me semble et qui s'occupait du coup de coordination et de marques européennes qui voulaient travailler avec l'agence sur la France donc il m'a appris énormément de choses l'organisation du travail le réseau, qui était très important pour lui à l'époque, et donc de faire un déj réseau régulièrement, toutes les semaines idéalement, et d'avoir une organisation de travail assez fluide et assez organisée, et donc Hervé, qui a été quelqu'un d'assez déclencheur pour moi, pour confirmer mon choix dans la publicité. Ensuite, j'ai eu une rencontre chez Ogilvy avec Laurent Lilti, qui venait d'arriver chez Ogilvy One, qui avait... Son agence venait de se faire acheter par l'agence. Donc moi j'étais déjà là et on a vécu sur les différents projets internet qu'on avait à l'époque pendant 10 ans, dans beaucoup de cas de figure différents, de projets, d'e-commerce, de sites internet. Et je me rappelle toujours, une fois il était rentré dans le bureau où on était tous, et il a dit mais qui c'est qui parle anglais ? Donc Laurent était le président de l'agence. qui parle anglais, donc moi j'ai bêtement, enfin bêtement, non, très content d'avoir levé la main, et il m'a dit, tiens, tu vas t'occuper d'American Express. Donc j'ai été Monsieur American Express France pour la partie digitale, et j'ai énormément appris avec ce client, notamment la coordination internationale, et à l'époque on était en train de faire le site internet American Express France, donc autant vous dire que c'était vers 99 ou 2000, et donc on avait des débriefs. de storyboard par fax à l'époque. On recevait des centaines de pages parce que c'était plus simple de faire les annotations que de mettre sur un PowerPoint. C'était une époque assez riche et enrichissante. Laurent a été, je pense, assez important dans ma carrière. Et notamment, il m'a présenté mon épouse, Céline. C'était aussi une rencontre des deux côtés, personnelle et professionnelle, qui a marqué ma vie. Et ensuite, je dirais que la troisième personne, c'est toi Nicolas. En fait, parce que quand j'étais à l'époque chez Tequila, tu étais président de TBWA France. Et donc, je me rappelle être venu te faire une recommandation sur, à l'époque, mettre ton blog, donc pour faire ton blog, parce que je trouvais qu'on parlait beaucoup de TBWA, mais pas assez individuellement. Donc, je t'avais demandé d'être le chanteur du groupe et de créer ton blog pour mettre toutes tes inspirations, les campagnes que tu aimais, etc. Tu as de suite adhéré à l'idée, mais bon, il fallait pas te forcer trop non plus, c'était déjà presque induit chez toi. Tu venais de lancer ton livre, L'idée qui tue, première version. Donc ça tombait aussi pile poil avec une période de promo et en tout cas d'écriture. Je dirais que quand je suis parti du groupe, on a essayé, je sais pas si tu te rappelleras, mais on a essayé de créer une entité groupe. Le nom de code, c'était Social Media Arts, puisqu'on avait le Media Arts dans le groupe, et effectivement, de faire un petit peu la tournée des agences pour essayer de convaincre l'ensemble des agences du groupe de nous rejoindre dans cet exercice, et ou de voir le potentiel qu'on pouvait avoir sur la partie Social Media et Influence. On s'est vite rendu compte que c'était un poil trop tôt pour les agences, et que ce n'était pas du tout dans leur problématique ou leur priorité du moment. Donc voilà, j'ai décidé à cette époque-là de quitter le groupe, et on avait... On a travaillé sur quelques projets communs au tout début de l'agence, en sous-traitance. Et effectivement, on ne s'est pas quitté en tout cas, puisque tu me fais intervenir tous les ans à Sciences Po. Je t'en remercie encore dans ton master exécutif pour parler d'influence, de social media, de TikTok et des plateformes aujourd'hui. Donc voilà, ça a été, je pense, une des trois rencontres les plus marquantes. Il y en a eu plein d'autres, mais on va dire qu'il faut en sélectionner quelques-unes. Mais voilà, en tout cas, c'est plutôt les trois que je retiens.

  • Speaker #1

    Cher Cyril. Quelle est la pire chose qui te soit professionnellement arrivée ? Et quelle est la meilleure chose qui te soit professionnellement arrivée ?

  • Speaker #0

    Alors, mon meilleur et mon pire souvenir, donc... Effectivement, j'ai eu des super moments, donc plutôt de très bons souvenirs. Je dirais qu'à l'époque où j'ai commencé, en 1998, tout était nouveau. Donc je me rappelle d'avoir des projets, on faisait les nuits blanches à l'agence, on travaillait dur, on apprenait un métier, on apprenait une technologie, tout était à inventer, donc il n'y avait pas de marketing digital où ça venait, mais on était dans une période très très créative, donc je dirais que ça a été peut-être mes meilleures années. et que j'ai revécu avec ADMS ici, au tout début de l'agence. Et encore aujourd'hui, il y a des projets vraiment qui sont très intéressants. Mais voilà, mes bons souvenirs, c'est plutôt ça. Les pires, je n'en ai pas beaucoup, si ce n'est des soirées à rallonge quand même pour travailler, qui ne sont pas les moments les plus agréables. Je me rappelle avoir codé l'ordonnance beauté Clarins avec mon dev à l'époque, en pleine nuit. On partait d'un tableau Excel et il fallait en faire un algorithme. Donc c'était... fastidieux, c'est pas un pire souvenir, mais fastidieux, et je n'aime pas en général, quand je perds des compétitions, parce qu'on ne sait jamais pourquoi, il y a rarement de vrais débriefs aussi, donc c'est toujours des moments que je n'apprécie pas trop, parce qu'on n'a pas de recul suffisant pour s'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu pouvais changer quelque chose dans ton histoire professionnelle passée, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, bonne question. Si j'avais le pouvoir de changer quelque chose dans ma carrière, comme je l'ai dit en préambule, j'ai fait mon premier entretien chez Ogilvy à New York. Je pense que s'il y a un passage que j'aurais pu changer ou améliorer, ce serait peut-être celui-ci, c'est-à-dire de commencer par les États-Unis, parce que je pense que c'est toujours un métier, surtout dans le digital, qui est très novateur sur le sujet et souvent en avance. Donc aujourd'hui, il y a la Chine aussi, mais c'est moins ma culture. Je me sens plus proche de la culture américaine, en tout cas. Mais effectivement, une expérience américaine m'aurait énormément appris, et aussi au point de vue personnel, je pense que j'aurais beaucoup aimé vivre à New York, notamment. Peut-être un peu moins aujourd'hui, mais à l'époque, en tout cas, c'était vraiment une ville d'attractivité. Et surtout d'avoir ce réflexe à l'anglo-saxonne. Donc j'ai quand même eu la chance de travailler avec beaucoup de clients américains, et où... étranger, notamment sur IBM, sur American Express, où j'avais quand même une culture anglo-saxonne et américaine dans le travail, puisque on faisait tout en anglais, donc c'était plutôt intéressant, mais c'est vrai qu'on n'était pas dans le pays, donc je pense que l'expérience américaine... si ça c'était à refaire je le referais volontiers peut-être pas fermé, on sait jamais demain ce qui peut venir c'est le petit sujet, le petit regret que je peux avoir en tout cas par rapport à ça Salut Cyril, alors moi je voulais savoir pourquoi et surtout comment tu avais décidé de fonder en 2009 ta propre agence d'influence digitale Pourquoi et comment j'ai fondé l'agence ? Ça aussi, c'est une bonne question. Parce qu'à l'époque, j'en ai parlé aussi un peu en préambule, mais je sentais que ce sujet de social media et d'influence était très tôt. Il faut se remettre dans le contexte. Fin 2009, les réseaux Facebook étaient en France, Twitter venait d'arriver, mais on n'avait pas Instagram, encore moins TikTok, donc on n'avait pas les vrais sujets d'influence comme on connaît aujourd'hui. Et le social media, on était sur Facebook et Twitter. Donc on avait du community management. qui était intéressant à l'époque. Et donc, je me suis quand même dit, un, ce n'est pas pour les agences de com. Donc, ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Et aussi l'impulsion d'un client à l'époque, puisque c'est vrai qu'on avait deux clients. En tout cas, je m'occupais d'Europe Assistance et de Longchamp pour les 60 ans de la marque. J'avais senti qu'ils adoraient travailler avec moi et qu'ils adoraient mes sujets. Et on faisait venir des blogueurs à l'anniversaire de Longchamp. C'était à l'Élysée Montmartre à l'époque. La famille Cassegrain avait vraiment adoré cette idée-là. Donc je me suis dit quand même, et ils m'avaient un peu... Je ne sais plus si c'est eux ou Europe Assistance, mais... J'avais compris en tout cas qu'ils adoreraient travailler avec moi et très peu avec le groupe parce qu'on avait les process d'un groupe qui faisait que c'était compliqué aussi. Donc je dirais que ça a été les déclencheurs. Et puis ensuite, comme j'avais vécu le premier chapitre qui était Internet, J'ai senti quand même que le deuxième chapitre, c'était les réseaux sociaux, puisque un peu par hasard, j'ai lancé aussi un blog en 2005, et j'ai vu l'effet d'un blog que ça pouvait avoir sur ma réputation, sur le référencement. J'étais encore chez Ogilvy à l'époque, et quand on tapait Ogilvy, je tombais en premier dans les résultats. Donc c'était aussi une nouvelle façon de faire du marketing digital. Et à cette époque-là, on faisait beaucoup de relations blogueurs. Donc je me suis dit, c'est quand même intéressant de lancer une aventure d'expertise sur ces nouveaux sujets. Donc on n'avait pas du tout, encore une fois, on n'avait pas Instagram en vue, on ne savait pas ce qu'on allait en faire. En tout cas, on était sur les blogueurs à l'époque. Et c'est ça qui m'a donné envie de déclencher. J'étais à un âge aussi où je pouvais me le permettre. J'ai quand même pris un risque parce que j'étais plutôt bien loti, entre guillemets, en agence. Je n'ai pas eu d'envie de me dire je vais être mon patron, non. Ça a été une suite logique et je n'ai pas eu du tout d'état d'âme pour être indépendant absolument, parce que ce n'était pas une fin en soi, mais c'était plutôt le contexte du moment qui m'a poussé finalement à créer l'agence et à développer, inventer cette nouvelle thématique, en tout cas développer ces nouveaux usages de campagne qu'on pouvait faire à l'époque. L'expérience digitale qui t'a marqué le plus ? Ah, bonne question aussi. Alors l'expérience digitale au sens large qui m'a vraiment... Ce qui m'a vraiment le plus marqué, en fait, c'est quand on fait des campagnes d'influence en général liées à de l'événementiel. Donc, on a eu beaucoup de clients automobiles à l'agence. Donc, on a travaillé pendant quatre ans sur l'arrivée de Kili en France de 2011 à 2014 et ensuite Mini France de 2015 à 2021. Donc, on a eu des très belles marques automobiles qu'on a accompagnées dans différents objectifs et différentes phases. Mais c'est vrai que... Un des plus beaux souvenirs, ça a été de faire de l'expérientiel avec des influenceurs, notamment autour de l'automobile. Dans Kia, on avait un programme qui s'appelait l'expérience Kia. On avait des expériences qu'on faisait tous les deux ou trois mois avec des influenceurs. La marque était partenaire de la FIFA et de l'UFA, donc on allait souvent… voir des matchs de foot, et effectivement on avait des expériences footballistiques à cette époque-là, et d'ailleurs j'embrasse Fabrice Cobic, qui était mon client à l'époque, qui maintenant est chez Google, et qui a été un moteur dans ces activations-là, parce qu'il fallait aussi avoir des gens en interne qui comprennent quand même ce sujet-là. Et je dirais ensuite sur Mini, si je dois en choisir qu'une, ça serait peut-être celle-ci. C'était Countryman Stories, c'était un road trip qu'on a fait pendant six jours avec cinq voitures, dix influenceurs, qu'on avait mis en place à l'agence à l'époque avec Mathieu Mars, que j'embrasse et qui nous a aidé à bien monter ce projet-là. Et on est parti six jours à l'aventure avec le nouveau Countryman à l'époque, qui est vraiment une expérience d'influence, de création de contenu. de diffusion sur les réseaux, notamment on faisait un Facebook Live tous les jours, on faisait des reportages en live, c'était assez intéressant, et surtout humainement c'était hyper sympa, parce qu'on partait vraiment à l'aventure, donc c'était pour moi je crois un des premiers vraiment road trip qu'on faisait à l'agence, je le faisais tout seul d'ailleurs, mais les influenceurs aussi à l'époque, et je pense que tout le monde en garde un super souvenir aujourd'hui, et la marque y compris, voilà, c'était une belle expérience digitale. Ton plus beau succès ? Alors, mon plus beau succès, j'ai une marque que j'affectionne particulièrement, qui est la marque Magnum, avec qui on travaille depuis 2017, et qui, en fait, chaque année, on a un nouveau challenge de créativité, de casting, de reach, d'expérientiel aussi. Et je dirais que vraiment, Magnum est partenaire du Festival du Film à Cannes, donc ce n'est pas tant la destination qui est importante, mais ce qui est assez intéressant avec ce client-là, c'est qu'on a en plus une équipe globale très très forte, et on n'avait plus... travailler avec eux sur d'autres sujets, mais effectivement, il y a une expérience de marque qui est très forte avec Magnum, et je pense que c'est un des... une des campagnes avec laquelle j'ai le plus de plaisir à travailler, non pas que les autres ne sont pas intéressantes, au contraire, mais en tout cas, il y a le mélange de publicité, événementiel, influence, et qui aujourd'hui, je trouve, est un triptyque qui fonctionne plutôt pas mal, sur les réseaux notamment, et qui est humainement intéressant. Ta plus grosse déception ? Ma plus grosse déception, en général, c'est quand des clients ne sont pas contents pour X raisons. qui ne nous disent pas pourquoi, qui nous remercie du jour au lendemain sans avoir ni un écrit, ni des choses comme ça. Il n'y a plus de personne qui répond. Ce genre de méthode me déçoit énormément à chaque fois. Ou bien des remises en compétition pour la forme, mais qui en même temps ne choisit pas pour x raisons aussi. Mais on n'a pas de vrai débrief, c'est ce que je disais aussi en introduction. Je suis quelqu'un d'assez passionné, d'assez humain. Et j'aime quand les choses se finissent bien. On peut arrêter une collaboration, il n'y a pas de problème. Mais je trouve que c'est peut-être un message pour les marques de toujours bien finir une relation et de ne pas laisser... de ne pas laisser un partenaire sur le bord du chemin sans donner l'explication. On peut tout comprendre, on peut se remettre en question. Alors ça nous arrive rarement quand même, je tiens à le préciser. On fait beaucoup de compétitions, mais pas des énormes compétitions sur lesquelles on sait qu'on n'aura jamais de chance de gagner, ça arrive aussi. Mais en général, c'est la petite déception, le petit goût amer que je retiens qui n'est pas très plaisant. Si tu devais te définir par cinq adjectifs ? Alors, cinq adjectifs pour me définir. Ça va faire très mégalo peut-être, j'en sais rien, on verra. Non, je dirais que je suis passionné. Je suis quelqu'un d'assez à l'écoute. geek, on ne peut pas me l'enlever, donc j'aime bien trifouiller plein d'outils qu'on peut utiliser en ce moment, on se lance sur Notion pour la gestion client, etc., donc je trouve ça hyper intéressant, assez sûr de ce qu'il veut, donc je ne sais pas si c'est une qualité ou pas, en tout cas c'est un adjectif qui peut me définir, et je suis, pour le dernier, je suis assez convaincant, je crois, parce que comme je crois en tout ce que je fais, et je ne fais pas les choses pour des raisons financières ou des raisons opportuniste, je pense que j'arrive à transmettre ma passion à des gens assez facilement, s'ils veulent l'entendre, évidemment. Ça fait partie de ma force de communication, je dirais. Si un jour, un grand groupe de communication te fait une offre incroyable pour racheter l'agence des médias sociaux, est-ce que tu accepterais ou est-ce que tu veux rester indépendant ? La question qu'on m'a posée 10 000 fois, mais je suis ravi d'y répondre officiellement. Donc si on me propose de racheter l'agence, est-ce que je reste indépendant ou est-ce que je dis oui à un rachat ? J'ai vu beaucoup d'agences qui sont venues me voir au début, qui ont essayé de comprendre ce qu'on faisait ici et voir la synergie. Donc, je suis toujours ouvert à la discussion. Ça, c'est le sujet de base aussi dans mon ouverture, je dirais. Ensuite, ce que je n'ai pas trouvé encore aujourd'hui, c'est des gens en face de moi qui voient notre métier et qui voient notre sujet comme étant un sujet stratégique. Parce qu'on a rapidement... J'ai pris des raccourcis en se disant que l'influence digitale c'est à la mode, on va en faire, on va faire des influenceurs, le marketing d'influence c'est top, mais des fois plein de clients s'en font sans savoir pourquoi. Je trouve ça toujours dommage aussi, mais surtout côté agence, côté groupe, les discussions que j'ai pu avoir. c'est que j'ai senti à chaque fois qu'il n'y avait pas de volonté stratégique de vouloir créer une vraie offre, une vraie expérience en marketing d'influence. Donc c'est toujours ce qui m'a un peu rebuté aujourd'hui pour vendre l'agence, très honnêtement, parce que je sens que le projet chez moi, en tout cas, n'est pas de vendre l'agence pour la vendre. Le projet est si un jour on a une proposition, on a une offre, pour vraiment... changer le marché ou innover sur ce marché-là et d'avoir une offre qui soit vraiment adaptée aujourd'hui au marché d'aujourd'hui, en tout cas aux problématiques que peuvent avoir les annonceurs, parce que je trouve que c'est tellement un sujet stratégique, et je le dis depuis le début, je ne l'ai pas à dire aujourd'hui parce que c'est la mode, mais j'ai toujours pensé que les réseaux sociaux allaient changer. l'ensemble du métier de la communication. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on vient nous voir, typiquement, on vient nous voir pour toucher des cibles. Avant, on passait en télé, on touchait des cibles. Aujourd'hui, on vient nous voir parce que les cibles sont sur les réseaux sociaux. Donc, chaque marque a ses problématiques de cibles, de rajeunissement, et donc on est là pour répondre à ce besoin-là. Donc je pense toujours que c'est stratégique. Et donc je ne suis pas fermé à des discussions, je ne suis pas fermé à un rachat éventuel, mais par contre il faut avoir quelqu'un en face qui croit un minimum et qui ait un projet qu'on puisse construire ensemble pour pouvoir avancer correctement. Voilà, sinon c'est pas très grave, on est très bien en indépendant aussi, ça fonctionne plutôt pas mal. On ne sera jamais un Publicis, un Nogigvi, un TBWA, ça j'en suis très conscient. Par contre, on reste toujours dans notre expertise et c'est ça que les gens veulent aujourd'hui, en tout cas les marques veulent aujourd'hui et le veulent de plus en plus. Donc, je ne suis pas fermé, mais on peut faire beaucoup d'années en indépendant jusqu'à trouver et jusqu'à ce qu'il y ait la bonne rencontre.

  • Speaker #1

    Cyril, tu nous parles toujours d'influence, d'influence marketing, d'accompagner des clients. Mais est-ce que l'influence, ce n'est pas que du branding ? Est-ce qu'on peut faire de la performance marketing avec de l'influence ? Est-ce qu'on peut faire de l'influence qui a des résultats, des résultats business, c'est-à-dire, tu me connais, moi, des ventes, des ventes du chiffre d'affaires, des leads, de la performance commerciale, du business, des dollars, des euros ? Enfin, tu vois le genre. Je me suis dit que c'était une question importante de te poser. Est-ce que l'influence, c'est que à des fins de branding ou est-ce qu'avec de l'influence, on peut faire de la performance ? Merci pour ta réponse, Thierry.

  • Speaker #0

    Très bonne question, Thomas. Ça ne m'étonne pas de toi sur la performance. Donc est-ce que l'influence peut faire de la performance marketing ? Je dirais que oui, parce que ça fait pratiquement que ça. Beaucoup d'autres choses, mais notamment la performance marketing. Alors après, ça dépend de ce qu'on met derrière le mot performance, mais effectivement, quand aujourd'hui tu fais une campagne d'influenceur, le gros avantage qu'on a par rapport à des médias classiques ou à d'autres méthodes de campagne, c'est qu'on a des chiffres en temps réel et instantané. Donc oui, on peut quantifier notre campagne, on peut quantifier notre impact, et surtout... on peut quantifier notre impact et surtout, on peut tout mesurer. Donc ça, je pense que c'est le graal du marketer, vraiment de pouvoir tout mesurer et d'en faire un vrai levier marketing. Aujourd'hui, on a plusieurs types de sujets en performance, les impressions pour mesurer la notoriété et la visibilité qu'on a donné à un produit ou à une marque. Et ensuite, effectivement, de pouvoir mesurer les clics, de mesurer les ventes. Donc tout ça est intéressant aujourd'hui parce que c'est un vrai moteur. C'est un vrai levier marketing. Ben oui, l'influence peut faire vendre, alors oui, dans certains cas. C'est-à-dire qu'il faut évidemment qu'on ait des influenceurs qui font vendre, des influenceurs qui font voir. Et aujourd'hui, ils sont plus rares ceux qui font vendre, quand même, parce que le métier d'influenceur, c'est un peu démocratisé aussi. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, je vais donner un autre exemple, sur Mini, on vendait des voitures avec des influenceurs. Donc typiquement, les gens arrivaient en concession avec les stories de nos influenceurs et ils disent je veux voir cette voiture parce que l'influenceur l'a mis en scène, a vécu avec, et du coup, on oublie le catalogue voiture, on oublie le site internet, on est dans une ambiance intégrée avec le véhicule. Et ça, c'est un déclencheur émotionnel que je trouve très fort pour générer de la vente. Donc là, on est dans un système de vente de voiture indirect via les concessions, mais quand tu es sur un e-commerce et que tu as... tu as un clic d'acheter le produit et que tu as la bonne influenceur qui raconte la bonne histoire ou sa bonne expérience, tout simplement, tu rentres dans des vrais canaux de conversion et dans des vrais sujets intéressants de vente.

  • Speaker #1

    Cyril, encore une question pour toi. Est-ce qu'un jour dans ton podcast, tu auras la chance de recevoir Booba ? Tout le monde doit se marrer en se disant c'est quoi le rapport avec Booba et l'influence. Je pense que Cyril, tu vois de quoi je veux parler. Quelle question tu aurais envie de poser à Booba ?

  • Speaker #0

    Ah, la bonne question. Donc si je recevais Booba sur le podcast, déjà je le remercierais. Parce que c'est grâce à lui finalement que les autorités, notamment Bercy, s'est mis en place pour générer une loi sur l'influence commerciale. qui donc encadrent les pratiques les plus trompeuses qu'on peut avoir aujourd'hui, notamment issues de la télé-réalité. Donc merci Booba d'avoir pointé du doigt quand même ce mal fonctionnement. Je me bats depuis des années là-dessus, mais effectivement, je ne suis pas Booba, donc je ne peux pas avoir un impact très fort sur ce genre de choses. Donc Booba a eu l'écho et en tout cas l'oreille de certaines personnes qui ont enquêté sur ce phénomène d'influx voleurs, qu'on peut appeler comme ça. Je le remercierai premièrement, et ensuite je lui demanderai comment lui, il voit l'influence, est-ce que finalement les influenceurs ne sont pas les prochaines rockstars de demain, ou déjà d'aujourd'hui, mais en tout cas... Comment est-ce qu'il ferait son métier différemment aujourd'hui s'il avait commencé sur les réseaux sur lesquels il se serait développé ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que Booba a aidé le secteur de l'influence à se professionnaliser, à se rationaliser, à faire le ménage parmi ses acteurs ? Il y a eu une séquence médiatique assez dure, assez... compliqué, assez mainstream. Pour un professionnel comme toi, qu'est-ce que ça avait changé ? Qu'est-ce que ça change au marché ? Qu'est-ce que ça apporte de bon ?

  • Speaker #0

    Voilà, donc en même temps, il a changé beaucoup de choses. Il a changé ce projet de loi sur l'influence commerciale, il est un vrai sujet. Après, ses méthodes, on peut les critiquer aussi, c'est-à-dire qu'il affiche quand même pas mal les gens à juste titre, normalement, mais pas tout le temps, peut-être. Donc, ses méthodes sont un peu discutables, je dirais. Mais en tout cas, il a le mérite de faire bouger les choses. Et puis,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'es mis à écouter Booba ?

  • Speaker #0

    Et non, je n'écoute pas Booba, donc... Voilà, je suis plutôt rap américain en plus, donc en général, chanson française, je ne suis pas très pour, mais le rap français un peu moins, sauf à une certaine époque d'IAM et de NTM qui étaient les débuts. Je vais faire le vieux ou le boomer, mais voilà, en tout cas, c'est peut-être ce genre de trucs que j'écoute.

  • Speaker #2

    Que penses-tu des agences d'influence ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pense des agences d'influence ? Je trouve qu'ils ont un rôle, en tout cas intéressant aujourd'hui sur le marché, parce que devant le flux de nouveaux créateurs de contenu, influenceurs, effectivement, il faut des gens qui puissent travailler avec eux à différents niveaux, créatifs, encadrements, administratifs, qui puissent du coup vraiment être les accompagnés. Aujourd'hui, je trouve quand même que les agences d'influence se résument quand même à un devis et une facture. Je sens que des fois, les briefs qu'on peut... parce que des fois, on peut travailler avec des agences d'influenceurs, les briefs ne sont pas transmis ou ne sont pas compris. Ça crée beaucoup de tensions sur des projets inutiles, je trouve. Alors peut-être de la juniorisation des équipes aussi, parce qu'ils ont beaucoup d'équipes juniors et qui font que... Ils n'ont pas l'expérience nécessaire pour être agent, parce qu'agence c'est quand même un vrai métier différent dans le milieu artistique. Mais en tout cas, il y a pas mal de compétences à avoir. Et je ne sais pas si un jeune diplômé peut l'avoir en première année. Donc il va falloir aussi former les gens là-dessus. Mais en tout cas, aujourd'hui c'est souvent résumé à un devis de facture. On n'a pas de bilan, on n'a pas de retour de statistiques, c'est un peu compliqué. Et je pense qu'en même temps le marché va se concentrer. La nouvelle loi justement sur l'influence commerciale a fait peur à certains. Alors... qui aujourd'hui font attention, mais ils sentent qu'il y a des risques. Donc pas mal d'agences, je pense, vont fermer, d'autres vont se concentrer. Et par contre, le rêve doux de pas mal d'agences d'influence de devenir agences conseil, pour le coup, le grand écart est trop grand, je pense, pour eux, puisque ce n'est pas du tout les mêmes profils, ce n'est pas du tout la même philosophie. Et on ne peut pas être conseilleur et payeur en même temps. Donc c'est toujours un métier difficile. Et je pense qu'il va falloir à un moment donné diviser les deux entités. représentation d'agents, d'influenceurs, et une entité de conseil. On ne peut pas être le conseiller et le payeur en même temps. Pour moi, ça ne marche pas. Donc, nécessaire sur ce marché-là, besoin de se professionnaliser encore plus, d'avoir des vrais agents, de faire le choix aussi sur les talents. On ne peut pas représenter 100 personnes, ce n'est pas possible. Honnêtement, c'est de l'abattage à ce niveau-là. Mais je pense peut-être d'avoir des agences d'influence qui vont choisir un secteur. Ils vont rester sur ce secteur et avec quelques talents, mais qui vont bien représenter. Le vrai sujet pour moi, c'est de bien représenter les talents. Alors on le sait, il y a une nouvelle loi qui va réglementer et encadrer le monde de l'influence digitale. Qu'est-ce que tu penses de cette nouvelle loi ? Ah, la nouvelle loi sur l'influence commerciale, donc pour moi elle est très importante aujourd'hui. Entre nous, on a juste rappelé la loi, parce que la loi existe depuis longtemps, notamment la loi Evin, la loi sur les médecins et les métiers organisés, en tout cas sur certains métiers c'est interdit depuis le début, sur les paris en ligne pareil, sur les crypto-monnaies pareil. Donc on a rappelé un certain nombre de lois dans ce projet de loi sur l'influence commerciale. Ça a permis aussi de définir le rôle des agents, le rôle des influenceurs et des responsabilités de chacun qui n'étaient pas… forcément identifié par les deux parties et ça permet de réguler. Alors, le message pour les consommateurs, je pense que les consommateurs sont assez avertis aujourd'hui pour savoir quand une story, un réel ou un TikTok est sponsorisé par une marque, mais c'est toujours bien de le rappeler. Nous, on le fait depuis 2018, un peu même avant, je pense, d'avoir toujours cette mention de partenariat commercial. Donc là, on a figé les choses. Maintenant, il y a des termes officiels. Donc ça, c'est une bonne chose. Et dans tous les cas, je pense que c'est intéressant parce que ça va professionnaliser le marché de plus en plus. Et rien que ça, c'est une bonne chose. Après, il ne faut pas aller dans l'extrême, c'est-à-dire que de déclarer des giftings, etc. C'est là où je trouve qu'il ne faut pas aller trop loin dans la réglementation parce qu'à ce moment-là, sinon on le fait pour pas mal d'autres métiers. Si je fais un parallèle rapide avec les journalistes et la presse, quand ils reçoivent des cadeaux de la part de Marc à la rédaction. dans leur article, ils ne vont pas marquer article rédigé avec le soutien de la marque Quand ils vont visiter un nouvel hôtel à l'île Maurice, ils nous font un beau reportage et en aucun cas ils parlent de l'invitation commerciale faite par la marque. Et ou des fois, ils demandent même à la marque de faire une annonce presse. Donc je trouve que là-dessus, c'est bien de réguler, c'est bien de réglementer, de donner les règles, parce qu'il faut avoir une transparence vis-à-vis des lecteurs. Mais quand je vois que dans d'autres métiers, ce n'est pas le cas, Voilà, il ne faut pas faire de l'influence non plus, le modèle du genre, ou alors il faut le faire avec tout le monde, pour ne pas créer de distorsion entre plusieurs métiers et plusieurs corporations.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu vois des erreurs ou des confusions de la part des annonceurs ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je vois encore des erreurs et des confusions de la part d'annonceurs. Souvent, on fait de l'influence, peut-être pas pour la bonne raison. Donc des fois, on a des briefs qui arrivent entre je veux faire une campagne d'influence pour vendre X milliers de produits Ce n'est pas forcément le but premier de l'influence. Ça fait vendre, mais on ne peut pas faire vendre autant qu'une campagne de médias ou qu'une campagne d'affiliation. Donc c'est différent, c'est un autre usage. Beaucoup aussi de marques s'interdisent de travailler avec des influenceurs parce qu'ils sont très avec le concurrent. C'est dommage parce que du coup, ça veut dire peut-être qu'ils ont une expertise sur ce sujet-là et qu'on peut, si on est bon justement, les récupérer à notre marque, à notre campagne et en faire des fidèles de la marque. Donc ça aussi. Et ensuite, souvent, les budgets sont sous-évalués, je trouve, ou en tout cas pas évalués aux justes ambitions que la marque se donne. Parce qu'il faut quand même se dire les choses, c'est qu'aujourd'hui, le marketing d'influence reste quand même. Un des canals de communication les plus efficaces qu'on ait, une ancienne étude disait qu'un euro investi en médias équivaut à un euro en influence digitale, donc en marketing d'influence. Donc ça veut dire quand même qu'on est 7 fois plus héroïste que du média et surtout on est, voilà pour aujourd'hui toucher un million de personnes en télé, il faut créer un spot, acheter le média et pas se tromper et faire des vagues répétitives, donc ça coûte cher pour toucher un million de personnes sur les réseaux. ça peut aller assez vite et surtout on a des gens très très affinitaires donc Voilà, ma question là-dessus c'est des annonceurs d'être un peu plus experts, de ne pas croire non plus les jeunes talents qui arrivent chez vous, qui viennent d'alternance et de tout leur confier, parce que des fois aussi on a des interlocuteurs en face très jeunes qui ont eu trois mois de cours sur l'influence, mais qui du coup sont propulsés en interne comme les experts, ce qui n'est pas toujours le cas. Donc de bien faire attention aux objectifs, aux moyens qu'on y met, être un peu cohérent par rapport au mix marketing que les marques peuvent faire. Comment vois-tu le monde de l'influence ? Comment je vois le marché de l'influence ? Je le vois encore durer, ça c'est une bonne nouvelle aussi. Je pense que là on est en phase de croissance encore, qu'on va bientôt arriver à maturité, que le marché va se concentrer. Il y a beaucoup d'entités, d'agences notamment, mais beaucoup d'agences d'influenceurs. C'est vrai que nous on se distingue un tout petit peu par rapport au marché, c'est qu'il y a peut-être 90% d'agences d'influenceurs. 5% d'agences généralistes, digitales, et 2-3% comme nous, qui sont des agences conseils en communication, experts en social media et en marketing d'influence. Donc ça, c'est assez rare aujourd'hui sur le marché. La grosse problématique, c'est de pouvoir être visible assez pour que tout le monde nous ait en tête, mais ça se travaille, et je dirais que le marché va se concentrer. Je pense qu'on va voir arriver des agences d'influence qui vont vraiment... prendre ce rôle à cœur et vraiment de manière professionnalisée. Donc j'espère qu'ils vont former aussi leur talent en interne pour avoir le bon accompagnement nécessaire, que ça va durer quand même assez longtemps, parce que, encore une fois, c'est un des moyens les plus héroïstes qu'on puisse avoir sur le digital aujourd'hui. Et les nouvelles plateformes émergentes, alors on a eu TikTok maintenant, Twitch, je pense que ça existe depuis longtemps, il y a déjà des choses, mais je pense qu'il y en a encore pas mal sous le pied pour que ça puisse vraiment encore exploser. Et donc, on va devoir avoir un marché d'experts, un marché mature, sur lequel on va avoir encore des belles choses qui arrivent. Donc, on n'a fait que 10 ans finalement dans l'influence, ce qui n'est pas grand-chose si on regarde à l'échelle de la publicité par exemple. Entre les 10 premières années de la publicité aujourd'hui, ça fait un petit moment et en même temps, on a changé de format, on a changé de façon de faire et on sait. Donc, on a changé beaucoup, beaucoup expertisés, qui étaient le début des agences de publicité, où beaucoup d'agences étaient là, qui se sont regroupées dans des groupes. Donc peut-être aussi des concentrations et des groupes spécialisés dans le social media et l'influence qui vont naître. Mais en tout cas, le marché va bien évoluer, je trouve. Les créateurs vont se spécialiser, je pense. Ils vont innover aussi sur les formats pour se démarquer. Et peut-être que sur les 100 créateurs, je vais faire une base 100, peut-être que 20 seulement vont rester. Et je pense que les meilleurs resteront. Donc ça, c'est plutôt une bonne chose aussi pour le marché et pour les consommateurs.

  • Speaker #3

    Cher Cyril. Quelle est la question que tu aurais adoré que je te pose ?

  • Speaker #0

    Ah, Mathieu, la question que j'aurais voulu que tu me poses, ancien voisin au Returbigo, c'est quand est-ce que tu viens sur Génération Do It Yourself ? Je sais que je ne suis pas dans ta cible d'invité, mais je pense qu'on aurait pu faire un numéro spécial sur l'influence, tous les deux, qui pourrait intéresser des futurs entrepreneurs. Si le sujet te plaît, tu me l'aurais déjà proposé, je pense. Je ne sais pas, mais voilà ce que j'aurais voulu que tu me poses.

  • Speaker #3

    Ok, merci. Maintenant, je te demande d'y répondre.

  • Speaker #0

    Alors, y répondre, c'est difficile parce que je ne peux pas le faire tout seul, mais j'attends du coup que tu m'appelles pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Ok, super. Et maintenant, quelle est la question que tu aurais détestée que je te pose ? Attention, ne triche pas, je pense que tu connais la prochaine question. Bon, ben voilà, maintenant il va falloir y répondre.

  • Speaker #0

    Ah, la question que j'aurais détestée que tu me poses. Ben écoute, j'en ai pas trop, je ne sais pas. Donc j'ai pas trop de questions interdites, donc j'attends qu'on puisse échanger pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup Cyril et bravo pour la cinquantième de Marketing Influence je t'embrasse et à tous les auditeurs n'oubliez pas de vous abonner, bisous

  • Speaker #0

    Merci pour l'auto-promo, c'est gentil on voit le professionnel derrière le micro donc écoute, je n'arriverai jamais à ton niveau parce que t'es quand même aujourd'hui la référence du podcast et bravo encore parce que je me rappelle de nos discussions de Rue Turbigo à une époque où on se posait des questions sur l'influence etc et je crois pas que t'avais lancé ton podcast à l'époque Merci Mais c'était aussi tout nouveau, mais en même temps, tu y es depuis longtemps. Je ne dis pas que c'est la prime à l'ancienneté, mais en tout cas, tu as tenu le coup jusqu'à aujourd'hui. Tu en es encore sous le pied, évidemment, mais je pense que l'exercice le plus difficile dans le podcast, c'est de maintenir une régularité dans les invités et aussi de réinventer les questions et de se remettre dedans. Mais ça, c'est ce qui est passionnant dans le projet.

  • Speaker #2

    Si je te dis influence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, l'influence. Céline, merci de me poser la question. L'influence, je trouve que c'est... Il y avait une définition avant qui disait information is power en franglais. Maintenant, je trouve que influence is power C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'influence est maître dans pas mal de domaines. On l'a vu en politique, on l'a vu dans le commerce, on l'a vu dans les effets de mode, les leaders d'opinion. Je pense que l'influence est vraiment le sujet des 10, 20 dernières années. qui vont encore, à mon avis, nous rester pendant pas mal de temps.

  • Speaker #2

    Agence.

  • Speaker #0

    Agence. Qu'est-ce que je peux dire sur Agence ? Toute ma vie et notre rencontre, si je peux me permettre.

  • Speaker #2

    Dubaï.

  • Speaker #0

    Dubaï. J'y suis jamais allé. J'en ai tellement entendu parler. Et en même temps, ils ont tellement fait d'efforts pour rendre cette destination attractive. Et ils ont tellement pris avec les influx voleurs que je ne sais pas si j'irai un jour, mais je serai curieux de visiter Dubaï.

  • Speaker #2

    Publicité.

  • Speaker #0

    Publicité, c'est l'origine de tout ce qu'on fait aujourd'hui et je crois qu'il faut intégrer cet esprit créatif publicitaire dans les campagnes d'influence qu'on s'efforce de faire depuis dix ans. C'est-à-dire d'être toujours créatif et la publicité est une manière hyper intéressante de storyteller un message. Après, la forme peut évoluer évidemment, mais en tout cas, on fait de la publicité. Il faut se le dire aussi et je trouve que c'est un métier noble.

  • Speaker #2

    Quel est ton prochain challenge pour l'agence ?

  • Speaker #0

    Quel est mon prochain challenge avec l'agence ? C'est de structurer nos offres, de rester toujours sur les nouvelles tendances, de ne pas arrêter notre innovation, et de toujours surprendre nos clients. Un débrief d'une recommandation qu'on a présentée où le client nous remerciait d'avoir eu une idée. Je pense que ce n'est pas si évident que ça. Ça me paraît tellement évident, mais beaucoup d'agences ne donnent pas d'idées dans les recos. Donc, de garder notre créativité, nos idées, de structurer tout ça et d'essayer de grandir toujours comme on l'a fait, de manière progressive et continue. Mais surtout, je pense là, de pouvoir être un game changer dans le marché. Parce que c'est vrai que ce marché est souvent trop résumé aux agences d'influenceurs. Et les agences conseils en communication sociale et influence, finalement, ont très peu de parts de voix. Et donc, ce sera un de mes combats, je pense, de l'année en cours, c'est d'en faire une vraie discipline.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui veut travailler dans la communication ?

  • Speaker #0

    Alors, un conseil pour un jeune qui débute, le premier sujet, c'est d'apprendre à travailler. Je trouve que beaucoup de jeunes aujourd'hui viennent et veulent aller vite dans nos métiers ou dans d'autres métiers, mais en tout cas c'est d'apprendre à travailler. C'est-à-dire d'apprendre une rigueur, d'apprendre une organisation, d'apprendre un métier, d'apprendre aussi les chaînes de commandes qu'on peut avoir à l'intérieur d'une organisation, c'est-à-dire en agence, chez l'annonceur, d'avoir des responsables, des responsabilités, des N plus 1, des N moins 1. Donc de vraiment apprendre à travailler, d'être curieux. de ne pas avoir peur d'oser. Je pense que oser est un vrai moteur que les gens devraient intégrer directement en arrivant parce que pas mal de gens peuvent se mettre des barrières aussi, mais oser et surtout être curieux du monde qui nous entoure car la communication, en tout cas la publicité, n'est qu'un reflet de la société actuelle. Donc il faut toujours être à l'écoute du marché et des tendances de consommation.

  • Speaker #2

    Quelle série est-ce que tu emmènerais dans une île déserte ?

  • Speaker #0

    Une série que j'emmènerais sur une île déserte ? Je pense que la plus longue série que j'ai pu faire, je crois que c'était 24 heures, donc il y a quelques temps, donc il y avait énormément de saisons. Mais ce genre de série-là me plaît pas mal, parce que ça a vraiment changé la façon de voir les séries, je trouve. Ça a été une des premières séries qui a vraiment été un game changer dans le modèle, dont je partirai avec parce que j'en ai pour... des mois et des mois.

  • Speaker #2

    Une personne que tu aimerais podcaster ?

  • Speaker #0

    Une personne que j'aimerais podcaster ? Écoute, j'ai podcasté Jacques Seguela. et je rêverais de podcaster Maurice Lévy j'ai quelques pistes en cours mais pas concrètes donc Maurice si jamais vous nous écoutez, j'aimerais beaucoup vous faire venir au micro pour nous parler de votre carrière d'entrepreneur, startupeur d'aujourd'hui avec notamment Vivatech et d'autres projets et notamment vos années publicitaires notamment chez Publicis pour voir aussi quelle est votre vision à vous du marché de l'influence donc Maurice si vous m'écoutez venez me voir s'il vous plaît Merci à vous tous pour vos questions. J'ai dû trier certaines questions de mes invités qui étaient redondantes. Je vous remercie beaucoup pour vos questions et en même temps, j'espère que ça vous donnera une approche ou en tout cas une idée un peu différente de ce que je peux faire ici à l'agence et à travers le podcast. En tout cas, j'étais assez content de répondre aux questions et c'est un exercice que je trouve maintenant je me mets dans la peau de mes invités et qui est plutôt sympa. À très bientôt, au revoir. Merci à tous d'avoir regardé ce épisode. J'espère que les messages vous ont été inspirés. Si c'était bien, n'hésitez pas à partager avec vos proches votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr A bientôt !

Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.

(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison (pas parce que c'est moi mais via vos écoutes)

Rendez-vous à la rentrée et abonnez-vous pour ne rien rater

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Épisode spécial 50ème émission.

À l’occasion du lancement de la 3ème saison de Marketing Influence , Cyril a eu l’idée d’ouvrir la saison avec le 50ème épisode avec un épisode de Cyril Attias interviewé par certains de ses invités. Et une participation exceptionelle de sa femme Céline Attias, Exécutive coach   et   animatrice du podcast Holiwork .

Cyril, répond aux questions de Nicolas Bordas, Vice President International at TBWA/Worldwide, Matthieu Stefani, animateur du p odcast Génération Do It Yourself (GDIY), Thomas Rudelle, Growth Director and retail media evangelist de Carrefour Links,  Céline Attias, Exécutive coach , Valérie Chetrit, Directeur Mar keting & Communication Groupe Rautureau Apple Shoes et des créateur de contenus, Le Paris d’Alexis  et Valery Escande (aka valhery ).

Ces invités ont pu poser leurs question via un message audio.


Cet épisode de Cyril , évoque son parcours, ses rencontres et pour qui ou comment il a eu l’idée de créer la premiere agence Social Media et de Marketing d’influence en 2010, adms.paris .


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Belle écoute,

Cyril



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Pierre Assias, fondateur d'un web digital depuis 2018 et après une carrière de 20 ans dans le social, je veux donner la parole à ceux qui veulent être efficaces du monde en analysant la stratégie marketing, marketing et influence et le podcast, où l'on sent le choc d'analyser les stratégies marketing et les occasions de rencontrer des social media et de marquer de la maintenance. Que ce soit des directeurs de marketing, directeurs marqués, directeurs généraux, créateurs de solutions ou même des followers d'influence, tout simplement curieux dans la marketing et influence, il faudra des stratégies de marketing, de marketing et d'intelligence. Oui, les nouveaux enjeux de Facebook dans vos terrains de jeu, quoi ou comment les... Alors arrêtez-vous ici et tenez grâce à découvrir comment elle a changé la vie. J'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe. ce n'est pas pour les agences de com, donc ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Ce podcast vous est présenté par agences.paris comme créateur d'expériences en social media et marketing d'influence. Aujourd'hui je reçois un invité spécial, puisque je m'auto-reçois dans mon 50e épisode, donc j'ai demandé à l'ensemble de mes invités s'ils avaient des questions éventuellement à me poser sur mon propre épisode. Alors c'est pas le côté mégalo, mais je trouve que c'était symbolique de fêter le 50e épisode avec moi-même, et pas mal d'invités m'avaient proposé de m'interviewer aussi, donc je me suis dit qu'on va faire un collectif, donc vous allez découvrir dans cet épisode une série de questions que j'ai essayé de regrouper, parce que beaucoup de questions étaient similaires. avec nos différents invités des deux saisons précédentes qui m'ont posé chacun à leur tour leurs questions. J'ai tenté d'y répondre de façon honnête. Vous allez avoir un numéro spécial 50e épisode avec comme invité Cyril Attias qui va vous parler de sa carrière, son métier et comment il voit ce marché du marketing d'influence évoluer. J'espère que vous serez gentil avec lui, que vous allez mettre des bonnes notes et vous abonner au podcast. Voilà, j'ai pris beaucoup de plaisir à m'auto-interviewer, alors ça fait très ardisson et très mégalo, mais j'ai trouvé ça très drôle. Donc j'espère que vous prendrez du plaisir à écouter cet épisode, et n'hésitez pas à le mettre en commentaire, ça me fera toujours plaisir d'avoir votre retour. Non de but négatif, il n'y a pas de problème, pour qu'on puisse rentrer en discussion. Voilà, bonne écoute, et à bientôt. Bonjour Cyril,

  • Speaker #1

    comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Écoute, je vais très très bien. Je suis ravi de fêter le 50e anniversaire du podcast. Donc ça, c'est déjà une super bataille de remporter parce qu'au début, j'ai hésité pendant deux ans à faire le podcast, donc c'était compliqué de s'y mettre. Mais une fois que j'avais décidé d'y aller et de trouver surtout l'orientation éditoriale que je voulais, effectivement, je suis très content aujourd'hui d'arriver au 50e. De mémoire, j'ai lancé il y a à peu près un an et demi. Je suis hyper enthousiaste, à chaque invité j'apprends énormément, je trouve ça un moment très intéressant de pouvoir échanger avec 45 minutes avec quelqu'un sans téléphone, sans email et d'avoir finalement une vraie discussion à ce moment-là. C'est plutôt hyper bien et sinon je vais très bien, je suis très content de redémarrer cette saison de septembre 2023 avec l'agence. Beaucoup de beaux projets aussi. Et voilà, donc je suis plutôt content. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Alors mon parcours, je vais faire assez rapide. J'ai à peu près 25 ans de... Non, j'ai 25 ans dans le digital. J'ai fait une école de commerce. J'ai très vite compris dans mon premier stage que je voulais travailler sur Internet et faire de la publicité sur Internet, qui à l'époque, je remets un peu le contexte, c'était en 1997. Donc, 1997, c'était un petit peu tôt par rapport aux agences qu'on connaît aujourd'hui et au marché. Donc, Internet commençait à arriver, mais vraiment au niveau des entreprises. On n'avait même pas de site Internet encore. Les boîtes n'avaient pas de site Internet. Donc j'ai voulu dès le départ travailler sur Internet et faire de la publicité. Les premiers réseaux qui étaient ouverts, qui commençaient en tout cas à s'ouvrir sous impulsion de certains clients, étaient notamment Grey Interactive et Ogilvy Interactive. J'ai postulé chez les deux. Difficile d'avoir un premier entretien, donc j'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe, puisque c'était l'Europe qu'ils étaient en train de développer. Au Guilvy Interactive, il y avait à l'époque une dizaine de personnes. J'ai postulé, grâce à elle j'ai pu avoir un entretien chez Ogilvy Paris, Ogilvy Interactive, ça s'appelait comme ça. J'ai pu décrocher un premier stage dans l'agence et ensuite le stage s'est converti en contrat assez rapidement. On était dans une époque où on créait des sites internet. Il fallait se mettre dans la perspective de 1998, c'était en 1998, où il fallait créer des sites internet pour les marques. Donc tout un chantier s'ouvrait à nous. des nouveaux process aussi pour les clients étaient en place. Et ensuite, j'ai fait ça pendant 10 ans quasiment, puisque j'ai fait jusqu'en 2007, je suis resté chez Ogilvy, avec une intercadre chez MRM à l'époque, pendant un an. Je suis vite revenu chez Ogilvy, j'ai fait tous les métiers d'Ogilvy, donc de stagiaire, chef de projet, consultant, directeur clientèle, tout ce qu'on pouvait faire à l'époque, en tout cas sur les projets web. En finalisant, chez Ogilvy, on créait une genre d'ambassade dans le groupe Ogilvy qui permettait justement de faire tous les projets interactifs que ne pouvait plus faire à l'époque Ogilvy One, qui était trop gros et qui prenait des gros projets, et que moi je prenais les petits moyens projets du groupe pour faire en mode fast track, en tout cas les réalisations internet ou les campagnes qui étaient des mini-sites à l'époque, ou bien des campagnes de com. Et ensuite 2007-2009, TBWA, j'ai été appelé par mon ancien président de Guild V1 qui était Laurent Lelti, qui avait pris la présidence de Tequila. Donc Tequila qui était l'entité marketing services de TBWA. Donc je suis venu avec deux missions qui étaient le fast track, donc d'optimiser les process de production à l'époque de bannières et de contenus. au sein de Tequila et de lancer le département qui s'appelait du coup Influence Digital, qui était le premier département qui faisait des relations blogueurs. Donc en 2007, j'ai commencé sur ces sujets-là de façon un peu plus professionnelle et on a fait des opérations pour la SNCF, pour la Redoute, pour pas mal de clients de l'agence et ça a commencé comme ça. Et fin 2009, j'ai compris qu'en fait l'influence ne serait pas un sujet d'agence de communication puisque c'est très petit dans l'échelle de valeur, ça ne représentait même pas 1% du chiffre d'affaires. Donc quand les agences sont quand même assez dirigées par les directeurs financiers et que tu ne représentes pas suffisamment de marge brute, forcément on ne va pas investir sur ces sujets-là, et donc je serai toujours un peu traité comme étant le truc en plus quand on a un petit peu de budget ou pas. Donc ce n'était pas assez stratégique pour moi. Donc j'ai quitté le groupe et j'ai monté mon agence. Je n'ai pas changé la recette qui marchait, que j'ai appelée Influence Digital. Je suis parti en fin 2009, que j'ai créé en 2010. Voilà, et donc depuis 2010, l'agence existe et on a donc passé l'influence digitale à agencesdesmediasociaux.com et aujourd'hui à dms.paris. Donc on a eu trois évolutions de naming en fonction du marché, en fonction aussi des attentes côté client. Voilà, donc j'ai un parcours assez agence, 100% agence, 100% digital et 100% influence et social media. Puisque quand j'ai créé l'agence en 2010, on était la première agence en France à vraiment faire que du social media et de l'influence, qui étaient des nouveaux métiers. Je crois que We Are Social nous a emboîté le pas juste après, mais quelques semaines ou quelques mois après, donc on va dire qu'on faisait partie des premiers. Mais c'était un nouveau métier, c'était une nouvelle explication aussi, une nouvelle lecture d'Internet. J'ai trouvé ça génial et aujourd'hui encore, on réinvente tous les jours notre métier. Donc c'est plutôt intéressant et en même temps innovant parce que ça change très régulièrement.

  • Speaker #1

    Quelles ont été les trois rencontres les plus décisives pour ta carrière professionnelle ?

  • Speaker #0

    Merci pour la question Nicolas. Effectivement, mes trois rencontres décisives dans ma carrière, le premier qui m'a donné envie de faire... de la publicité et d'organiser aussi ce que je vais appeler mon réseau. Donc il était un homme de réseau qui en a fait son métier aujourd'hui, qui s'appelle Hervé Baumlar. qui était donc chez qui était exactement chez Bozell Worldwide, on travaillait ensemble donc c'était mon premier stage en publicité donc j'ai fait 6 mois de stage avec lui chez Bozell Worldwide qui ensuite s'est fait racheter par FCB qui lui était un poste de directeur commercial Europe il me semble et qui s'occupait du coup de coordination et de marques européennes qui voulaient travailler avec l'agence sur la France donc il m'a appris énormément de choses l'organisation du travail le réseau, qui était très important pour lui à l'époque, et donc de faire un déj réseau régulièrement, toutes les semaines idéalement, et d'avoir une organisation de travail assez fluide et assez organisée, et donc Hervé, qui a été quelqu'un d'assez déclencheur pour moi, pour confirmer mon choix dans la publicité. Ensuite, j'ai eu une rencontre chez Ogilvy avec Laurent Lilti, qui venait d'arriver chez Ogilvy One, qui avait... Son agence venait de se faire acheter par l'agence. Donc moi j'étais déjà là et on a vécu sur les différents projets internet qu'on avait à l'époque pendant 10 ans, dans beaucoup de cas de figure différents, de projets, d'e-commerce, de sites internet. Et je me rappelle toujours, une fois il était rentré dans le bureau où on était tous, et il a dit mais qui c'est qui parle anglais ? Donc Laurent était le président de l'agence. qui parle anglais, donc moi j'ai bêtement, enfin bêtement, non, très content d'avoir levé la main, et il m'a dit, tiens, tu vas t'occuper d'American Express. Donc j'ai été Monsieur American Express France pour la partie digitale, et j'ai énormément appris avec ce client, notamment la coordination internationale, et à l'époque on était en train de faire le site internet American Express France, donc autant vous dire que c'était vers 99 ou 2000, et donc on avait des débriefs. de storyboard par fax à l'époque. On recevait des centaines de pages parce que c'était plus simple de faire les annotations que de mettre sur un PowerPoint. C'était une époque assez riche et enrichissante. Laurent a été, je pense, assez important dans ma carrière. Et notamment, il m'a présenté mon épouse, Céline. C'était aussi une rencontre des deux côtés, personnelle et professionnelle, qui a marqué ma vie. Et ensuite, je dirais que la troisième personne, c'est toi Nicolas. En fait, parce que quand j'étais à l'époque chez Tequila, tu étais président de TBWA France. Et donc, je me rappelle être venu te faire une recommandation sur, à l'époque, mettre ton blog, donc pour faire ton blog, parce que je trouvais qu'on parlait beaucoup de TBWA, mais pas assez individuellement. Donc, je t'avais demandé d'être le chanteur du groupe et de créer ton blog pour mettre toutes tes inspirations, les campagnes que tu aimais, etc. Tu as de suite adhéré à l'idée, mais bon, il fallait pas te forcer trop non plus, c'était déjà presque induit chez toi. Tu venais de lancer ton livre, L'idée qui tue, première version. Donc ça tombait aussi pile poil avec une période de promo et en tout cas d'écriture. Je dirais que quand je suis parti du groupe, on a essayé, je sais pas si tu te rappelleras, mais on a essayé de créer une entité groupe. Le nom de code, c'était Social Media Arts, puisqu'on avait le Media Arts dans le groupe, et effectivement, de faire un petit peu la tournée des agences pour essayer de convaincre l'ensemble des agences du groupe de nous rejoindre dans cet exercice, et ou de voir le potentiel qu'on pouvait avoir sur la partie Social Media et Influence. On s'est vite rendu compte que c'était un poil trop tôt pour les agences, et que ce n'était pas du tout dans leur problématique ou leur priorité du moment. Donc voilà, j'ai décidé à cette époque-là de quitter le groupe, et on avait... On a travaillé sur quelques projets communs au tout début de l'agence, en sous-traitance. Et effectivement, on ne s'est pas quitté en tout cas, puisque tu me fais intervenir tous les ans à Sciences Po. Je t'en remercie encore dans ton master exécutif pour parler d'influence, de social media, de TikTok et des plateformes aujourd'hui. Donc voilà, ça a été, je pense, une des trois rencontres les plus marquantes. Il y en a eu plein d'autres, mais on va dire qu'il faut en sélectionner quelques-unes. Mais voilà, en tout cas, c'est plutôt les trois que je retiens.

  • Speaker #1

    Cher Cyril. Quelle est la pire chose qui te soit professionnellement arrivée ? Et quelle est la meilleure chose qui te soit professionnellement arrivée ?

  • Speaker #0

    Alors, mon meilleur et mon pire souvenir, donc... Effectivement, j'ai eu des super moments, donc plutôt de très bons souvenirs. Je dirais qu'à l'époque où j'ai commencé, en 1998, tout était nouveau. Donc je me rappelle d'avoir des projets, on faisait les nuits blanches à l'agence, on travaillait dur, on apprenait un métier, on apprenait une technologie, tout était à inventer, donc il n'y avait pas de marketing digital où ça venait, mais on était dans une période très très créative, donc je dirais que ça a été peut-être mes meilleures années. et que j'ai revécu avec ADMS ici, au tout début de l'agence. Et encore aujourd'hui, il y a des projets vraiment qui sont très intéressants. Mais voilà, mes bons souvenirs, c'est plutôt ça. Les pires, je n'en ai pas beaucoup, si ce n'est des soirées à rallonge quand même pour travailler, qui ne sont pas les moments les plus agréables. Je me rappelle avoir codé l'ordonnance beauté Clarins avec mon dev à l'époque, en pleine nuit. On partait d'un tableau Excel et il fallait en faire un algorithme. Donc c'était... fastidieux, c'est pas un pire souvenir, mais fastidieux, et je n'aime pas en général, quand je perds des compétitions, parce qu'on ne sait jamais pourquoi, il y a rarement de vrais débriefs aussi, donc c'est toujours des moments que je n'apprécie pas trop, parce qu'on n'a pas de recul suffisant pour s'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu pouvais changer quelque chose dans ton histoire professionnelle passée, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, bonne question. Si j'avais le pouvoir de changer quelque chose dans ma carrière, comme je l'ai dit en préambule, j'ai fait mon premier entretien chez Ogilvy à New York. Je pense que s'il y a un passage que j'aurais pu changer ou améliorer, ce serait peut-être celui-ci, c'est-à-dire de commencer par les États-Unis, parce que je pense que c'est toujours un métier, surtout dans le digital, qui est très novateur sur le sujet et souvent en avance. Donc aujourd'hui, il y a la Chine aussi, mais c'est moins ma culture. Je me sens plus proche de la culture américaine, en tout cas. Mais effectivement, une expérience américaine m'aurait énormément appris, et aussi au point de vue personnel, je pense que j'aurais beaucoup aimé vivre à New York, notamment. Peut-être un peu moins aujourd'hui, mais à l'époque, en tout cas, c'était vraiment une ville d'attractivité. Et surtout d'avoir ce réflexe à l'anglo-saxonne. Donc j'ai quand même eu la chance de travailler avec beaucoup de clients américains, et où... étranger, notamment sur IBM, sur American Express, où j'avais quand même une culture anglo-saxonne et américaine dans le travail, puisque on faisait tout en anglais, donc c'était plutôt intéressant, mais c'est vrai qu'on n'était pas dans le pays, donc je pense que l'expérience américaine... si ça c'était à refaire je le referais volontiers peut-être pas fermé, on sait jamais demain ce qui peut venir c'est le petit sujet, le petit regret que je peux avoir en tout cas par rapport à ça Salut Cyril, alors moi je voulais savoir pourquoi et surtout comment tu avais décidé de fonder en 2009 ta propre agence d'influence digitale Pourquoi et comment j'ai fondé l'agence ? Ça aussi, c'est une bonne question. Parce qu'à l'époque, j'en ai parlé aussi un peu en préambule, mais je sentais que ce sujet de social media et d'influence était très tôt. Il faut se remettre dans le contexte. Fin 2009, les réseaux Facebook étaient en France, Twitter venait d'arriver, mais on n'avait pas Instagram, encore moins TikTok, donc on n'avait pas les vrais sujets d'influence comme on connaît aujourd'hui. Et le social media, on était sur Facebook et Twitter. Donc on avait du community management. qui était intéressant à l'époque. Et donc, je me suis quand même dit, un, ce n'est pas pour les agences de com. Donc, ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Et aussi l'impulsion d'un client à l'époque, puisque c'est vrai qu'on avait deux clients. En tout cas, je m'occupais d'Europe Assistance et de Longchamp pour les 60 ans de la marque. J'avais senti qu'ils adoraient travailler avec moi et qu'ils adoraient mes sujets. Et on faisait venir des blogueurs à l'anniversaire de Longchamp. C'était à l'Élysée Montmartre à l'époque. La famille Cassegrain avait vraiment adoré cette idée-là. Donc je me suis dit quand même, et ils m'avaient un peu... Je ne sais plus si c'est eux ou Europe Assistance, mais... J'avais compris en tout cas qu'ils adoreraient travailler avec moi et très peu avec le groupe parce qu'on avait les process d'un groupe qui faisait que c'était compliqué aussi. Donc je dirais que ça a été les déclencheurs. Et puis ensuite, comme j'avais vécu le premier chapitre qui était Internet, J'ai senti quand même que le deuxième chapitre, c'était les réseaux sociaux, puisque un peu par hasard, j'ai lancé aussi un blog en 2005, et j'ai vu l'effet d'un blog que ça pouvait avoir sur ma réputation, sur le référencement. J'étais encore chez Ogilvy à l'époque, et quand on tapait Ogilvy, je tombais en premier dans les résultats. Donc c'était aussi une nouvelle façon de faire du marketing digital. Et à cette époque-là, on faisait beaucoup de relations blogueurs. Donc je me suis dit, c'est quand même intéressant de lancer une aventure d'expertise sur ces nouveaux sujets. Donc on n'avait pas du tout, encore une fois, on n'avait pas Instagram en vue, on ne savait pas ce qu'on allait en faire. En tout cas, on était sur les blogueurs à l'époque. Et c'est ça qui m'a donné envie de déclencher. J'étais à un âge aussi où je pouvais me le permettre. J'ai quand même pris un risque parce que j'étais plutôt bien loti, entre guillemets, en agence. Je n'ai pas eu d'envie de me dire je vais être mon patron, non. Ça a été une suite logique et je n'ai pas eu du tout d'état d'âme pour être indépendant absolument, parce que ce n'était pas une fin en soi, mais c'était plutôt le contexte du moment qui m'a poussé finalement à créer l'agence et à développer, inventer cette nouvelle thématique, en tout cas développer ces nouveaux usages de campagne qu'on pouvait faire à l'époque. L'expérience digitale qui t'a marqué le plus ? Ah, bonne question aussi. Alors l'expérience digitale au sens large qui m'a vraiment... Ce qui m'a vraiment le plus marqué, en fait, c'est quand on fait des campagnes d'influence en général liées à de l'événementiel. Donc, on a eu beaucoup de clients automobiles à l'agence. Donc, on a travaillé pendant quatre ans sur l'arrivée de Kili en France de 2011 à 2014 et ensuite Mini France de 2015 à 2021. Donc, on a eu des très belles marques automobiles qu'on a accompagnées dans différents objectifs et différentes phases. Mais c'est vrai que... Un des plus beaux souvenirs, ça a été de faire de l'expérientiel avec des influenceurs, notamment autour de l'automobile. Dans Kia, on avait un programme qui s'appelait l'expérience Kia. On avait des expériences qu'on faisait tous les deux ou trois mois avec des influenceurs. La marque était partenaire de la FIFA et de l'UFA, donc on allait souvent… voir des matchs de foot, et effectivement on avait des expériences footballistiques à cette époque-là, et d'ailleurs j'embrasse Fabrice Cobic, qui était mon client à l'époque, qui maintenant est chez Google, et qui a été un moteur dans ces activations-là, parce qu'il fallait aussi avoir des gens en interne qui comprennent quand même ce sujet-là. Et je dirais ensuite sur Mini, si je dois en choisir qu'une, ça serait peut-être celle-ci. C'était Countryman Stories, c'était un road trip qu'on a fait pendant six jours avec cinq voitures, dix influenceurs, qu'on avait mis en place à l'agence à l'époque avec Mathieu Mars, que j'embrasse et qui nous a aidé à bien monter ce projet-là. Et on est parti six jours à l'aventure avec le nouveau Countryman à l'époque, qui est vraiment une expérience d'influence, de création de contenu. de diffusion sur les réseaux, notamment on faisait un Facebook Live tous les jours, on faisait des reportages en live, c'était assez intéressant, et surtout humainement c'était hyper sympa, parce qu'on partait vraiment à l'aventure, donc c'était pour moi je crois un des premiers vraiment road trip qu'on faisait à l'agence, je le faisais tout seul d'ailleurs, mais les influenceurs aussi à l'époque, et je pense que tout le monde en garde un super souvenir aujourd'hui, et la marque y compris, voilà, c'était une belle expérience digitale. Ton plus beau succès ? Alors, mon plus beau succès, j'ai une marque que j'affectionne particulièrement, qui est la marque Magnum, avec qui on travaille depuis 2017, et qui, en fait, chaque année, on a un nouveau challenge de créativité, de casting, de reach, d'expérientiel aussi. Et je dirais que vraiment, Magnum est partenaire du Festival du Film à Cannes, donc ce n'est pas tant la destination qui est importante, mais ce qui est assez intéressant avec ce client-là, c'est qu'on a en plus une équipe globale très très forte, et on n'avait plus... travailler avec eux sur d'autres sujets, mais effectivement, il y a une expérience de marque qui est très forte avec Magnum, et je pense que c'est un des... une des campagnes avec laquelle j'ai le plus de plaisir à travailler, non pas que les autres ne sont pas intéressantes, au contraire, mais en tout cas, il y a le mélange de publicité, événementiel, influence, et qui aujourd'hui, je trouve, est un triptyque qui fonctionne plutôt pas mal, sur les réseaux notamment, et qui est humainement intéressant. Ta plus grosse déception ? Ma plus grosse déception, en général, c'est quand des clients ne sont pas contents pour X raisons. qui ne nous disent pas pourquoi, qui nous remercie du jour au lendemain sans avoir ni un écrit, ni des choses comme ça. Il n'y a plus de personne qui répond. Ce genre de méthode me déçoit énormément à chaque fois. Ou bien des remises en compétition pour la forme, mais qui en même temps ne choisit pas pour x raisons aussi. Mais on n'a pas de vrai débrief, c'est ce que je disais aussi en introduction. Je suis quelqu'un d'assez passionné, d'assez humain. Et j'aime quand les choses se finissent bien. On peut arrêter une collaboration, il n'y a pas de problème. Mais je trouve que c'est peut-être un message pour les marques de toujours bien finir une relation et de ne pas laisser... de ne pas laisser un partenaire sur le bord du chemin sans donner l'explication. On peut tout comprendre, on peut se remettre en question. Alors ça nous arrive rarement quand même, je tiens à le préciser. On fait beaucoup de compétitions, mais pas des énormes compétitions sur lesquelles on sait qu'on n'aura jamais de chance de gagner, ça arrive aussi. Mais en général, c'est la petite déception, le petit goût amer que je retiens qui n'est pas très plaisant. Si tu devais te définir par cinq adjectifs ? Alors, cinq adjectifs pour me définir. Ça va faire très mégalo peut-être, j'en sais rien, on verra. Non, je dirais que je suis passionné. Je suis quelqu'un d'assez à l'écoute. geek, on ne peut pas me l'enlever, donc j'aime bien trifouiller plein d'outils qu'on peut utiliser en ce moment, on se lance sur Notion pour la gestion client, etc., donc je trouve ça hyper intéressant, assez sûr de ce qu'il veut, donc je ne sais pas si c'est une qualité ou pas, en tout cas c'est un adjectif qui peut me définir, et je suis, pour le dernier, je suis assez convaincant, je crois, parce que comme je crois en tout ce que je fais, et je ne fais pas les choses pour des raisons financières ou des raisons opportuniste, je pense que j'arrive à transmettre ma passion à des gens assez facilement, s'ils veulent l'entendre, évidemment. Ça fait partie de ma force de communication, je dirais. Si un jour, un grand groupe de communication te fait une offre incroyable pour racheter l'agence des médias sociaux, est-ce que tu accepterais ou est-ce que tu veux rester indépendant ? La question qu'on m'a posée 10 000 fois, mais je suis ravi d'y répondre officiellement. Donc si on me propose de racheter l'agence, est-ce que je reste indépendant ou est-ce que je dis oui à un rachat ? J'ai vu beaucoup d'agences qui sont venues me voir au début, qui ont essayé de comprendre ce qu'on faisait ici et voir la synergie. Donc, je suis toujours ouvert à la discussion. Ça, c'est le sujet de base aussi dans mon ouverture, je dirais. Ensuite, ce que je n'ai pas trouvé encore aujourd'hui, c'est des gens en face de moi qui voient notre métier et qui voient notre sujet comme étant un sujet stratégique. Parce qu'on a rapidement... J'ai pris des raccourcis en se disant que l'influence digitale c'est à la mode, on va en faire, on va faire des influenceurs, le marketing d'influence c'est top, mais des fois plein de clients s'en font sans savoir pourquoi. Je trouve ça toujours dommage aussi, mais surtout côté agence, côté groupe, les discussions que j'ai pu avoir. c'est que j'ai senti à chaque fois qu'il n'y avait pas de volonté stratégique de vouloir créer une vraie offre, une vraie expérience en marketing d'influence. Donc c'est toujours ce qui m'a un peu rebuté aujourd'hui pour vendre l'agence, très honnêtement, parce que je sens que le projet chez moi, en tout cas, n'est pas de vendre l'agence pour la vendre. Le projet est si un jour on a une proposition, on a une offre, pour vraiment... changer le marché ou innover sur ce marché-là et d'avoir une offre qui soit vraiment adaptée aujourd'hui au marché d'aujourd'hui, en tout cas aux problématiques que peuvent avoir les annonceurs, parce que je trouve que c'est tellement un sujet stratégique, et je le dis depuis le début, je ne l'ai pas à dire aujourd'hui parce que c'est la mode, mais j'ai toujours pensé que les réseaux sociaux allaient changer. l'ensemble du métier de la communication. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on vient nous voir, typiquement, on vient nous voir pour toucher des cibles. Avant, on passait en télé, on touchait des cibles. Aujourd'hui, on vient nous voir parce que les cibles sont sur les réseaux sociaux. Donc, chaque marque a ses problématiques de cibles, de rajeunissement, et donc on est là pour répondre à ce besoin-là. Donc je pense toujours que c'est stratégique. Et donc je ne suis pas fermé à des discussions, je ne suis pas fermé à un rachat éventuel, mais par contre il faut avoir quelqu'un en face qui croit un minimum et qui ait un projet qu'on puisse construire ensemble pour pouvoir avancer correctement. Voilà, sinon c'est pas très grave, on est très bien en indépendant aussi, ça fonctionne plutôt pas mal. On ne sera jamais un Publicis, un Nogigvi, un TBWA, ça j'en suis très conscient. Par contre, on reste toujours dans notre expertise et c'est ça que les gens veulent aujourd'hui, en tout cas les marques veulent aujourd'hui et le veulent de plus en plus. Donc, je ne suis pas fermé, mais on peut faire beaucoup d'années en indépendant jusqu'à trouver et jusqu'à ce qu'il y ait la bonne rencontre.

  • Speaker #1

    Cyril, tu nous parles toujours d'influence, d'influence marketing, d'accompagner des clients. Mais est-ce que l'influence, ce n'est pas que du branding ? Est-ce qu'on peut faire de la performance marketing avec de l'influence ? Est-ce qu'on peut faire de l'influence qui a des résultats, des résultats business, c'est-à-dire, tu me connais, moi, des ventes, des ventes du chiffre d'affaires, des leads, de la performance commerciale, du business, des dollars, des euros ? Enfin, tu vois le genre. Je me suis dit que c'était une question importante de te poser. Est-ce que l'influence, c'est que à des fins de branding ou est-ce qu'avec de l'influence, on peut faire de la performance ? Merci pour ta réponse, Thierry.

  • Speaker #0

    Très bonne question, Thomas. Ça ne m'étonne pas de toi sur la performance. Donc est-ce que l'influence peut faire de la performance marketing ? Je dirais que oui, parce que ça fait pratiquement que ça. Beaucoup d'autres choses, mais notamment la performance marketing. Alors après, ça dépend de ce qu'on met derrière le mot performance, mais effectivement, quand aujourd'hui tu fais une campagne d'influenceur, le gros avantage qu'on a par rapport à des médias classiques ou à d'autres méthodes de campagne, c'est qu'on a des chiffres en temps réel et instantané. Donc oui, on peut quantifier notre campagne, on peut quantifier notre impact, et surtout... on peut quantifier notre impact et surtout, on peut tout mesurer. Donc ça, je pense que c'est le graal du marketer, vraiment de pouvoir tout mesurer et d'en faire un vrai levier marketing. Aujourd'hui, on a plusieurs types de sujets en performance, les impressions pour mesurer la notoriété et la visibilité qu'on a donné à un produit ou à une marque. Et ensuite, effectivement, de pouvoir mesurer les clics, de mesurer les ventes. Donc tout ça est intéressant aujourd'hui parce que c'est un vrai moteur. C'est un vrai levier marketing. Ben oui, l'influence peut faire vendre, alors oui, dans certains cas. C'est-à-dire qu'il faut évidemment qu'on ait des influenceurs qui font vendre, des influenceurs qui font voir. Et aujourd'hui, ils sont plus rares ceux qui font vendre, quand même, parce que le métier d'influenceur, c'est un peu démocratisé aussi. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, je vais donner un autre exemple, sur Mini, on vendait des voitures avec des influenceurs. Donc typiquement, les gens arrivaient en concession avec les stories de nos influenceurs et ils disent je veux voir cette voiture parce que l'influenceur l'a mis en scène, a vécu avec, et du coup, on oublie le catalogue voiture, on oublie le site internet, on est dans une ambiance intégrée avec le véhicule. Et ça, c'est un déclencheur émotionnel que je trouve très fort pour générer de la vente. Donc là, on est dans un système de vente de voiture indirect via les concessions, mais quand tu es sur un e-commerce et que tu as... tu as un clic d'acheter le produit et que tu as la bonne influenceur qui raconte la bonne histoire ou sa bonne expérience, tout simplement, tu rentres dans des vrais canaux de conversion et dans des vrais sujets intéressants de vente.

  • Speaker #1

    Cyril, encore une question pour toi. Est-ce qu'un jour dans ton podcast, tu auras la chance de recevoir Booba ? Tout le monde doit se marrer en se disant c'est quoi le rapport avec Booba et l'influence. Je pense que Cyril, tu vois de quoi je veux parler. Quelle question tu aurais envie de poser à Booba ?

  • Speaker #0

    Ah, la bonne question. Donc si je recevais Booba sur le podcast, déjà je le remercierais. Parce que c'est grâce à lui finalement que les autorités, notamment Bercy, s'est mis en place pour générer une loi sur l'influence commerciale. qui donc encadrent les pratiques les plus trompeuses qu'on peut avoir aujourd'hui, notamment issues de la télé-réalité. Donc merci Booba d'avoir pointé du doigt quand même ce mal fonctionnement. Je me bats depuis des années là-dessus, mais effectivement, je ne suis pas Booba, donc je ne peux pas avoir un impact très fort sur ce genre de choses. Donc Booba a eu l'écho et en tout cas l'oreille de certaines personnes qui ont enquêté sur ce phénomène d'influx voleurs, qu'on peut appeler comme ça. Je le remercierai premièrement, et ensuite je lui demanderai comment lui, il voit l'influence, est-ce que finalement les influenceurs ne sont pas les prochaines rockstars de demain, ou déjà d'aujourd'hui, mais en tout cas... Comment est-ce qu'il ferait son métier différemment aujourd'hui s'il avait commencé sur les réseaux sur lesquels il se serait développé ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que Booba a aidé le secteur de l'influence à se professionnaliser, à se rationaliser, à faire le ménage parmi ses acteurs ? Il y a eu une séquence médiatique assez dure, assez... compliqué, assez mainstream. Pour un professionnel comme toi, qu'est-ce que ça avait changé ? Qu'est-ce que ça change au marché ? Qu'est-ce que ça apporte de bon ?

  • Speaker #0

    Voilà, donc en même temps, il a changé beaucoup de choses. Il a changé ce projet de loi sur l'influence commerciale, il est un vrai sujet. Après, ses méthodes, on peut les critiquer aussi, c'est-à-dire qu'il affiche quand même pas mal les gens à juste titre, normalement, mais pas tout le temps, peut-être. Donc, ses méthodes sont un peu discutables, je dirais. Mais en tout cas, il a le mérite de faire bouger les choses. Et puis,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'es mis à écouter Booba ?

  • Speaker #0

    Et non, je n'écoute pas Booba, donc... Voilà, je suis plutôt rap américain en plus, donc en général, chanson française, je ne suis pas très pour, mais le rap français un peu moins, sauf à une certaine époque d'IAM et de NTM qui étaient les débuts. Je vais faire le vieux ou le boomer, mais voilà, en tout cas, c'est peut-être ce genre de trucs que j'écoute.

  • Speaker #2

    Que penses-tu des agences d'influence ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pense des agences d'influence ? Je trouve qu'ils ont un rôle, en tout cas intéressant aujourd'hui sur le marché, parce que devant le flux de nouveaux créateurs de contenu, influenceurs, effectivement, il faut des gens qui puissent travailler avec eux à différents niveaux, créatifs, encadrements, administratifs, qui puissent du coup vraiment être les accompagnés. Aujourd'hui, je trouve quand même que les agences d'influence se résument quand même à un devis et une facture. Je sens que des fois, les briefs qu'on peut... parce que des fois, on peut travailler avec des agences d'influenceurs, les briefs ne sont pas transmis ou ne sont pas compris. Ça crée beaucoup de tensions sur des projets inutiles, je trouve. Alors peut-être de la juniorisation des équipes aussi, parce qu'ils ont beaucoup d'équipes juniors et qui font que... Ils n'ont pas l'expérience nécessaire pour être agent, parce qu'agence c'est quand même un vrai métier différent dans le milieu artistique. Mais en tout cas, il y a pas mal de compétences à avoir. Et je ne sais pas si un jeune diplômé peut l'avoir en première année. Donc il va falloir aussi former les gens là-dessus. Mais en tout cas, aujourd'hui c'est souvent résumé à un devis de facture. On n'a pas de bilan, on n'a pas de retour de statistiques, c'est un peu compliqué. Et je pense qu'en même temps le marché va se concentrer. La nouvelle loi justement sur l'influence commerciale a fait peur à certains. Alors... qui aujourd'hui font attention, mais ils sentent qu'il y a des risques. Donc pas mal d'agences, je pense, vont fermer, d'autres vont se concentrer. Et par contre, le rêve doux de pas mal d'agences d'influence de devenir agences conseil, pour le coup, le grand écart est trop grand, je pense, pour eux, puisque ce n'est pas du tout les mêmes profils, ce n'est pas du tout la même philosophie. Et on ne peut pas être conseilleur et payeur en même temps. Donc c'est toujours un métier difficile. Et je pense qu'il va falloir à un moment donné diviser les deux entités. représentation d'agents, d'influenceurs, et une entité de conseil. On ne peut pas être le conseiller et le payeur en même temps. Pour moi, ça ne marche pas. Donc, nécessaire sur ce marché-là, besoin de se professionnaliser encore plus, d'avoir des vrais agents, de faire le choix aussi sur les talents. On ne peut pas représenter 100 personnes, ce n'est pas possible. Honnêtement, c'est de l'abattage à ce niveau-là. Mais je pense peut-être d'avoir des agences d'influence qui vont choisir un secteur. Ils vont rester sur ce secteur et avec quelques talents, mais qui vont bien représenter. Le vrai sujet pour moi, c'est de bien représenter les talents. Alors on le sait, il y a une nouvelle loi qui va réglementer et encadrer le monde de l'influence digitale. Qu'est-ce que tu penses de cette nouvelle loi ? Ah, la nouvelle loi sur l'influence commerciale, donc pour moi elle est très importante aujourd'hui. Entre nous, on a juste rappelé la loi, parce que la loi existe depuis longtemps, notamment la loi Evin, la loi sur les médecins et les métiers organisés, en tout cas sur certains métiers c'est interdit depuis le début, sur les paris en ligne pareil, sur les crypto-monnaies pareil. Donc on a rappelé un certain nombre de lois dans ce projet de loi sur l'influence commerciale. Ça a permis aussi de définir le rôle des agents, le rôle des influenceurs et des responsabilités de chacun qui n'étaient pas… forcément identifié par les deux parties et ça permet de réguler. Alors, le message pour les consommateurs, je pense que les consommateurs sont assez avertis aujourd'hui pour savoir quand une story, un réel ou un TikTok est sponsorisé par une marque, mais c'est toujours bien de le rappeler. Nous, on le fait depuis 2018, un peu même avant, je pense, d'avoir toujours cette mention de partenariat commercial. Donc là, on a figé les choses. Maintenant, il y a des termes officiels. Donc ça, c'est une bonne chose. Et dans tous les cas, je pense que c'est intéressant parce que ça va professionnaliser le marché de plus en plus. Et rien que ça, c'est une bonne chose. Après, il ne faut pas aller dans l'extrême, c'est-à-dire que de déclarer des giftings, etc. C'est là où je trouve qu'il ne faut pas aller trop loin dans la réglementation parce qu'à ce moment-là, sinon on le fait pour pas mal d'autres métiers. Si je fais un parallèle rapide avec les journalistes et la presse, quand ils reçoivent des cadeaux de la part de Marc à la rédaction. dans leur article, ils ne vont pas marquer article rédigé avec le soutien de la marque Quand ils vont visiter un nouvel hôtel à l'île Maurice, ils nous font un beau reportage et en aucun cas ils parlent de l'invitation commerciale faite par la marque. Et ou des fois, ils demandent même à la marque de faire une annonce presse. Donc je trouve que là-dessus, c'est bien de réguler, c'est bien de réglementer, de donner les règles, parce qu'il faut avoir une transparence vis-à-vis des lecteurs. Mais quand je vois que dans d'autres métiers, ce n'est pas le cas, Voilà, il ne faut pas faire de l'influence non plus, le modèle du genre, ou alors il faut le faire avec tout le monde, pour ne pas créer de distorsion entre plusieurs métiers et plusieurs corporations.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu vois des erreurs ou des confusions de la part des annonceurs ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je vois encore des erreurs et des confusions de la part d'annonceurs. Souvent, on fait de l'influence, peut-être pas pour la bonne raison. Donc des fois, on a des briefs qui arrivent entre je veux faire une campagne d'influence pour vendre X milliers de produits Ce n'est pas forcément le but premier de l'influence. Ça fait vendre, mais on ne peut pas faire vendre autant qu'une campagne de médias ou qu'une campagne d'affiliation. Donc c'est différent, c'est un autre usage. Beaucoup aussi de marques s'interdisent de travailler avec des influenceurs parce qu'ils sont très avec le concurrent. C'est dommage parce que du coup, ça veut dire peut-être qu'ils ont une expertise sur ce sujet-là et qu'on peut, si on est bon justement, les récupérer à notre marque, à notre campagne et en faire des fidèles de la marque. Donc ça aussi. Et ensuite, souvent, les budgets sont sous-évalués, je trouve, ou en tout cas pas évalués aux justes ambitions que la marque se donne. Parce qu'il faut quand même se dire les choses, c'est qu'aujourd'hui, le marketing d'influence reste quand même. Un des canals de communication les plus efficaces qu'on ait, une ancienne étude disait qu'un euro investi en médias équivaut à un euro en influence digitale, donc en marketing d'influence. Donc ça veut dire quand même qu'on est 7 fois plus héroïste que du média et surtout on est, voilà pour aujourd'hui toucher un million de personnes en télé, il faut créer un spot, acheter le média et pas se tromper et faire des vagues répétitives, donc ça coûte cher pour toucher un million de personnes sur les réseaux. ça peut aller assez vite et surtout on a des gens très très affinitaires donc Voilà, ma question là-dessus c'est des annonceurs d'être un peu plus experts, de ne pas croire non plus les jeunes talents qui arrivent chez vous, qui viennent d'alternance et de tout leur confier, parce que des fois aussi on a des interlocuteurs en face très jeunes qui ont eu trois mois de cours sur l'influence, mais qui du coup sont propulsés en interne comme les experts, ce qui n'est pas toujours le cas. Donc de bien faire attention aux objectifs, aux moyens qu'on y met, être un peu cohérent par rapport au mix marketing que les marques peuvent faire. Comment vois-tu le monde de l'influence ? Comment je vois le marché de l'influence ? Je le vois encore durer, ça c'est une bonne nouvelle aussi. Je pense que là on est en phase de croissance encore, qu'on va bientôt arriver à maturité, que le marché va se concentrer. Il y a beaucoup d'entités, d'agences notamment, mais beaucoup d'agences d'influenceurs. C'est vrai que nous on se distingue un tout petit peu par rapport au marché, c'est qu'il y a peut-être 90% d'agences d'influenceurs. 5% d'agences généralistes, digitales, et 2-3% comme nous, qui sont des agences conseils en communication, experts en social media et en marketing d'influence. Donc ça, c'est assez rare aujourd'hui sur le marché. La grosse problématique, c'est de pouvoir être visible assez pour que tout le monde nous ait en tête, mais ça se travaille, et je dirais que le marché va se concentrer. Je pense qu'on va voir arriver des agences d'influence qui vont vraiment... prendre ce rôle à cœur et vraiment de manière professionnalisée. Donc j'espère qu'ils vont former aussi leur talent en interne pour avoir le bon accompagnement nécessaire, que ça va durer quand même assez longtemps, parce que, encore une fois, c'est un des moyens les plus héroïstes qu'on puisse avoir sur le digital aujourd'hui. Et les nouvelles plateformes émergentes, alors on a eu TikTok maintenant, Twitch, je pense que ça existe depuis longtemps, il y a déjà des choses, mais je pense qu'il y en a encore pas mal sous le pied pour que ça puisse vraiment encore exploser. Et donc, on va devoir avoir un marché d'experts, un marché mature, sur lequel on va avoir encore des belles choses qui arrivent. Donc, on n'a fait que 10 ans finalement dans l'influence, ce qui n'est pas grand-chose si on regarde à l'échelle de la publicité par exemple. Entre les 10 premières années de la publicité aujourd'hui, ça fait un petit moment et en même temps, on a changé de format, on a changé de façon de faire et on sait. Donc, on a changé beaucoup, beaucoup expertisés, qui étaient le début des agences de publicité, où beaucoup d'agences étaient là, qui se sont regroupées dans des groupes. Donc peut-être aussi des concentrations et des groupes spécialisés dans le social media et l'influence qui vont naître. Mais en tout cas, le marché va bien évoluer, je trouve. Les créateurs vont se spécialiser, je pense. Ils vont innover aussi sur les formats pour se démarquer. Et peut-être que sur les 100 créateurs, je vais faire une base 100, peut-être que 20 seulement vont rester. Et je pense que les meilleurs resteront. Donc ça, c'est plutôt une bonne chose aussi pour le marché et pour les consommateurs.

  • Speaker #3

    Cher Cyril. Quelle est la question que tu aurais adoré que je te pose ?

  • Speaker #0

    Ah, Mathieu, la question que j'aurais voulu que tu me poses, ancien voisin au Returbigo, c'est quand est-ce que tu viens sur Génération Do It Yourself ? Je sais que je ne suis pas dans ta cible d'invité, mais je pense qu'on aurait pu faire un numéro spécial sur l'influence, tous les deux, qui pourrait intéresser des futurs entrepreneurs. Si le sujet te plaît, tu me l'aurais déjà proposé, je pense. Je ne sais pas, mais voilà ce que j'aurais voulu que tu me poses.

  • Speaker #3

    Ok, merci. Maintenant, je te demande d'y répondre.

  • Speaker #0

    Alors, y répondre, c'est difficile parce que je ne peux pas le faire tout seul, mais j'attends du coup que tu m'appelles pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Ok, super. Et maintenant, quelle est la question que tu aurais détestée que je te pose ? Attention, ne triche pas, je pense que tu connais la prochaine question. Bon, ben voilà, maintenant il va falloir y répondre.

  • Speaker #0

    Ah, la question que j'aurais détestée que tu me poses. Ben écoute, j'en ai pas trop, je ne sais pas. Donc j'ai pas trop de questions interdites, donc j'attends qu'on puisse échanger pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup Cyril et bravo pour la cinquantième de Marketing Influence je t'embrasse et à tous les auditeurs n'oubliez pas de vous abonner, bisous

  • Speaker #0

    Merci pour l'auto-promo, c'est gentil on voit le professionnel derrière le micro donc écoute, je n'arriverai jamais à ton niveau parce que t'es quand même aujourd'hui la référence du podcast et bravo encore parce que je me rappelle de nos discussions de Rue Turbigo à une époque où on se posait des questions sur l'influence etc et je crois pas que t'avais lancé ton podcast à l'époque Merci Mais c'était aussi tout nouveau, mais en même temps, tu y es depuis longtemps. Je ne dis pas que c'est la prime à l'ancienneté, mais en tout cas, tu as tenu le coup jusqu'à aujourd'hui. Tu en es encore sous le pied, évidemment, mais je pense que l'exercice le plus difficile dans le podcast, c'est de maintenir une régularité dans les invités et aussi de réinventer les questions et de se remettre dedans. Mais ça, c'est ce qui est passionnant dans le projet.

  • Speaker #2

    Si je te dis influence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, l'influence. Céline, merci de me poser la question. L'influence, je trouve que c'est... Il y avait une définition avant qui disait information is power en franglais. Maintenant, je trouve que influence is power C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'influence est maître dans pas mal de domaines. On l'a vu en politique, on l'a vu dans le commerce, on l'a vu dans les effets de mode, les leaders d'opinion. Je pense que l'influence est vraiment le sujet des 10, 20 dernières années. qui vont encore, à mon avis, nous rester pendant pas mal de temps.

  • Speaker #2

    Agence.

  • Speaker #0

    Agence. Qu'est-ce que je peux dire sur Agence ? Toute ma vie et notre rencontre, si je peux me permettre.

  • Speaker #2

    Dubaï.

  • Speaker #0

    Dubaï. J'y suis jamais allé. J'en ai tellement entendu parler. Et en même temps, ils ont tellement fait d'efforts pour rendre cette destination attractive. Et ils ont tellement pris avec les influx voleurs que je ne sais pas si j'irai un jour, mais je serai curieux de visiter Dubaï.

  • Speaker #2

    Publicité.

  • Speaker #0

    Publicité, c'est l'origine de tout ce qu'on fait aujourd'hui et je crois qu'il faut intégrer cet esprit créatif publicitaire dans les campagnes d'influence qu'on s'efforce de faire depuis dix ans. C'est-à-dire d'être toujours créatif et la publicité est une manière hyper intéressante de storyteller un message. Après, la forme peut évoluer évidemment, mais en tout cas, on fait de la publicité. Il faut se le dire aussi et je trouve que c'est un métier noble.

  • Speaker #2

    Quel est ton prochain challenge pour l'agence ?

  • Speaker #0

    Quel est mon prochain challenge avec l'agence ? C'est de structurer nos offres, de rester toujours sur les nouvelles tendances, de ne pas arrêter notre innovation, et de toujours surprendre nos clients. Un débrief d'une recommandation qu'on a présentée où le client nous remerciait d'avoir eu une idée. Je pense que ce n'est pas si évident que ça. Ça me paraît tellement évident, mais beaucoup d'agences ne donnent pas d'idées dans les recos. Donc, de garder notre créativité, nos idées, de structurer tout ça et d'essayer de grandir toujours comme on l'a fait, de manière progressive et continue. Mais surtout, je pense là, de pouvoir être un game changer dans le marché. Parce que c'est vrai que ce marché est souvent trop résumé aux agences d'influenceurs. Et les agences conseils en communication sociale et influence, finalement, ont très peu de parts de voix. Et donc, ce sera un de mes combats, je pense, de l'année en cours, c'est d'en faire une vraie discipline.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui veut travailler dans la communication ?

  • Speaker #0

    Alors, un conseil pour un jeune qui débute, le premier sujet, c'est d'apprendre à travailler. Je trouve que beaucoup de jeunes aujourd'hui viennent et veulent aller vite dans nos métiers ou dans d'autres métiers, mais en tout cas c'est d'apprendre à travailler. C'est-à-dire d'apprendre une rigueur, d'apprendre une organisation, d'apprendre un métier, d'apprendre aussi les chaînes de commandes qu'on peut avoir à l'intérieur d'une organisation, c'est-à-dire en agence, chez l'annonceur, d'avoir des responsables, des responsabilités, des N plus 1, des N moins 1. Donc de vraiment apprendre à travailler, d'être curieux. de ne pas avoir peur d'oser. Je pense que oser est un vrai moteur que les gens devraient intégrer directement en arrivant parce que pas mal de gens peuvent se mettre des barrières aussi, mais oser et surtout être curieux du monde qui nous entoure car la communication, en tout cas la publicité, n'est qu'un reflet de la société actuelle. Donc il faut toujours être à l'écoute du marché et des tendances de consommation.

  • Speaker #2

    Quelle série est-ce que tu emmènerais dans une île déserte ?

  • Speaker #0

    Une série que j'emmènerais sur une île déserte ? Je pense que la plus longue série que j'ai pu faire, je crois que c'était 24 heures, donc il y a quelques temps, donc il y avait énormément de saisons. Mais ce genre de série-là me plaît pas mal, parce que ça a vraiment changé la façon de voir les séries, je trouve. Ça a été une des premières séries qui a vraiment été un game changer dans le modèle, dont je partirai avec parce que j'en ai pour... des mois et des mois.

  • Speaker #2

    Une personne que tu aimerais podcaster ?

  • Speaker #0

    Une personne que j'aimerais podcaster ? Écoute, j'ai podcasté Jacques Seguela. et je rêverais de podcaster Maurice Lévy j'ai quelques pistes en cours mais pas concrètes donc Maurice si jamais vous nous écoutez, j'aimerais beaucoup vous faire venir au micro pour nous parler de votre carrière d'entrepreneur, startupeur d'aujourd'hui avec notamment Vivatech et d'autres projets et notamment vos années publicitaires notamment chez Publicis pour voir aussi quelle est votre vision à vous du marché de l'influence donc Maurice si vous m'écoutez venez me voir s'il vous plaît Merci à vous tous pour vos questions. J'ai dû trier certaines questions de mes invités qui étaient redondantes. Je vous remercie beaucoup pour vos questions et en même temps, j'espère que ça vous donnera une approche ou en tout cas une idée un peu différente de ce que je peux faire ici à l'agence et à travers le podcast. En tout cas, j'étais assez content de répondre aux questions et c'est un exercice que je trouve maintenant je me mets dans la peau de mes invités et qui est plutôt sympa. À très bientôt, au revoir. Merci à tous d'avoir regardé ce épisode. J'espère que les messages vous ont été inspirés. Si c'était bien, n'hésitez pas à partager avec vos proches votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr A bientôt !

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Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.

(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison (pas parce que c'est moi mais via vos écoutes)

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Épisode spécial 50ème émission.

À l’occasion du lancement de la 3ème saison de Marketing Influence , Cyril a eu l’idée d’ouvrir la saison avec le 50ème épisode avec un épisode de Cyril Attias interviewé par certains de ses invités. Et une participation exceptionelle de sa femme Céline Attias, Exécutive coach   et   animatrice du podcast Holiwork .

Cyril, répond aux questions de Nicolas Bordas, Vice President International at TBWA/Worldwide, Matthieu Stefani, animateur du p odcast Génération Do It Yourself (GDIY), Thomas Rudelle, Growth Director and retail media evangelist de Carrefour Links,  Céline Attias, Exécutive coach , Valérie Chetrit, Directeur Mar keting & Communication Groupe Rautureau Apple Shoes et des créateur de contenus, Le Paris d’Alexis  et Valery Escande (aka valhery ).

Ces invités ont pu poser leurs question via un message audio.


Cet épisode de Cyril , évoque son parcours, ses rencontres et pour qui ou comment il a eu l’idée de créer la premiere agence Social Media et de Marketing d’influence en 2010, adms.paris .


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🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Pierre Assias, fondateur d'un web digital depuis 2018 et après une carrière de 20 ans dans le social, je veux donner la parole à ceux qui veulent être efficaces du monde en analysant la stratégie marketing, marketing et influence et le podcast, où l'on sent le choc d'analyser les stratégies marketing et les occasions de rencontrer des social media et de marquer de la maintenance. Que ce soit des directeurs de marketing, directeurs marqués, directeurs généraux, créateurs de solutions ou même des followers d'influence, tout simplement curieux dans la marketing et influence, il faudra des stratégies de marketing, de marketing et d'intelligence. Oui, les nouveaux enjeux de Facebook dans vos terrains de jeu, quoi ou comment les... Alors arrêtez-vous ici et tenez grâce à découvrir comment elle a changé la vie. J'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe. ce n'est pas pour les agences de com, donc ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Ce podcast vous est présenté par agences.paris comme créateur d'expériences en social media et marketing d'influence. Aujourd'hui je reçois un invité spécial, puisque je m'auto-reçois dans mon 50e épisode, donc j'ai demandé à l'ensemble de mes invités s'ils avaient des questions éventuellement à me poser sur mon propre épisode. Alors c'est pas le côté mégalo, mais je trouve que c'était symbolique de fêter le 50e épisode avec moi-même, et pas mal d'invités m'avaient proposé de m'interviewer aussi, donc je me suis dit qu'on va faire un collectif, donc vous allez découvrir dans cet épisode une série de questions que j'ai essayé de regrouper, parce que beaucoup de questions étaient similaires. avec nos différents invités des deux saisons précédentes qui m'ont posé chacun à leur tour leurs questions. J'ai tenté d'y répondre de façon honnête. Vous allez avoir un numéro spécial 50e épisode avec comme invité Cyril Attias qui va vous parler de sa carrière, son métier et comment il voit ce marché du marketing d'influence évoluer. J'espère que vous serez gentil avec lui, que vous allez mettre des bonnes notes et vous abonner au podcast. Voilà, j'ai pris beaucoup de plaisir à m'auto-interviewer, alors ça fait très ardisson et très mégalo, mais j'ai trouvé ça très drôle. Donc j'espère que vous prendrez du plaisir à écouter cet épisode, et n'hésitez pas à le mettre en commentaire, ça me fera toujours plaisir d'avoir votre retour. Non de but négatif, il n'y a pas de problème, pour qu'on puisse rentrer en discussion. Voilà, bonne écoute, et à bientôt. Bonjour Cyril,

  • Speaker #1

    comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Écoute, je vais très très bien. Je suis ravi de fêter le 50e anniversaire du podcast. Donc ça, c'est déjà une super bataille de remporter parce qu'au début, j'ai hésité pendant deux ans à faire le podcast, donc c'était compliqué de s'y mettre. Mais une fois que j'avais décidé d'y aller et de trouver surtout l'orientation éditoriale que je voulais, effectivement, je suis très content aujourd'hui d'arriver au 50e. De mémoire, j'ai lancé il y a à peu près un an et demi. Je suis hyper enthousiaste, à chaque invité j'apprends énormément, je trouve ça un moment très intéressant de pouvoir échanger avec 45 minutes avec quelqu'un sans téléphone, sans email et d'avoir finalement une vraie discussion à ce moment-là. C'est plutôt hyper bien et sinon je vais très bien, je suis très content de redémarrer cette saison de septembre 2023 avec l'agence. Beaucoup de beaux projets aussi. Et voilà, donc je suis plutôt content. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Alors mon parcours, je vais faire assez rapide. J'ai à peu près 25 ans de... Non, j'ai 25 ans dans le digital. J'ai fait une école de commerce. J'ai très vite compris dans mon premier stage que je voulais travailler sur Internet et faire de la publicité sur Internet, qui à l'époque, je remets un peu le contexte, c'était en 1997. Donc, 1997, c'était un petit peu tôt par rapport aux agences qu'on connaît aujourd'hui et au marché. Donc, Internet commençait à arriver, mais vraiment au niveau des entreprises. On n'avait même pas de site Internet encore. Les boîtes n'avaient pas de site Internet. Donc j'ai voulu dès le départ travailler sur Internet et faire de la publicité. Les premiers réseaux qui étaient ouverts, qui commençaient en tout cas à s'ouvrir sous impulsion de certains clients, étaient notamment Grey Interactive et Ogilvy Interactive. J'ai postulé chez les deux. Difficile d'avoir un premier entretien, donc j'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe, puisque c'était l'Europe qu'ils étaient en train de développer. Au Guilvy Interactive, il y avait à l'époque une dizaine de personnes. J'ai postulé, grâce à elle j'ai pu avoir un entretien chez Ogilvy Paris, Ogilvy Interactive, ça s'appelait comme ça. J'ai pu décrocher un premier stage dans l'agence et ensuite le stage s'est converti en contrat assez rapidement. On était dans une époque où on créait des sites internet. Il fallait se mettre dans la perspective de 1998, c'était en 1998, où il fallait créer des sites internet pour les marques. Donc tout un chantier s'ouvrait à nous. des nouveaux process aussi pour les clients étaient en place. Et ensuite, j'ai fait ça pendant 10 ans quasiment, puisque j'ai fait jusqu'en 2007, je suis resté chez Ogilvy, avec une intercadre chez MRM à l'époque, pendant un an. Je suis vite revenu chez Ogilvy, j'ai fait tous les métiers d'Ogilvy, donc de stagiaire, chef de projet, consultant, directeur clientèle, tout ce qu'on pouvait faire à l'époque, en tout cas sur les projets web. En finalisant, chez Ogilvy, on créait une genre d'ambassade dans le groupe Ogilvy qui permettait justement de faire tous les projets interactifs que ne pouvait plus faire à l'époque Ogilvy One, qui était trop gros et qui prenait des gros projets, et que moi je prenais les petits moyens projets du groupe pour faire en mode fast track, en tout cas les réalisations internet ou les campagnes qui étaient des mini-sites à l'époque, ou bien des campagnes de com. Et ensuite 2007-2009, TBWA, j'ai été appelé par mon ancien président de Guild V1 qui était Laurent Lelti, qui avait pris la présidence de Tequila. Donc Tequila qui était l'entité marketing services de TBWA. Donc je suis venu avec deux missions qui étaient le fast track, donc d'optimiser les process de production à l'époque de bannières et de contenus. au sein de Tequila et de lancer le département qui s'appelait du coup Influence Digital, qui était le premier département qui faisait des relations blogueurs. Donc en 2007, j'ai commencé sur ces sujets-là de façon un peu plus professionnelle et on a fait des opérations pour la SNCF, pour la Redoute, pour pas mal de clients de l'agence et ça a commencé comme ça. Et fin 2009, j'ai compris qu'en fait l'influence ne serait pas un sujet d'agence de communication puisque c'est très petit dans l'échelle de valeur, ça ne représentait même pas 1% du chiffre d'affaires. Donc quand les agences sont quand même assez dirigées par les directeurs financiers et que tu ne représentes pas suffisamment de marge brute, forcément on ne va pas investir sur ces sujets-là, et donc je serai toujours un peu traité comme étant le truc en plus quand on a un petit peu de budget ou pas. Donc ce n'était pas assez stratégique pour moi. Donc j'ai quitté le groupe et j'ai monté mon agence. Je n'ai pas changé la recette qui marchait, que j'ai appelée Influence Digital. Je suis parti en fin 2009, que j'ai créé en 2010. Voilà, et donc depuis 2010, l'agence existe et on a donc passé l'influence digitale à agencesdesmediasociaux.com et aujourd'hui à dms.paris. Donc on a eu trois évolutions de naming en fonction du marché, en fonction aussi des attentes côté client. Voilà, donc j'ai un parcours assez agence, 100% agence, 100% digital et 100% influence et social media. Puisque quand j'ai créé l'agence en 2010, on était la première agence en France à vraiment faire que du social media et de l'influence, qui étaient des nouveaux métiers. Je crois que We Are Social nous a emboîté le pas juste après, mais quelques semaines ou quelques mois après, donc on va dire qu'on faisait partie des premiers. Mais c'était un nouveau métier, c'était une nouvelle explication aussi, une nouvelle lecture d'Internet. J'ai trouvé ça génial et aujourd'hui encore, on réinvente tous les jours notre métier. Donc c'est plutôt intéressant et en même temps innovant parce que ça change très régulièrement.

  • Speaker #1

    Quelles ont été les trois rencontres les plus décisives pour ta carrière professionnelle ?

  • Speaker #0

    Merci pour la question Nicolas. Effectivement, mes trois rencontres décisives dans ma carrière, le premier qui m'a donné envie de faire... de la publicité et d'organiser aussi ce que je vais appeler mon réseau. Donc il était un homme de réseau qui en a fait son métier aujourd'hui, qui s'appelle Hervé Baumlar. qui était donc chez qui était exactement chez Bozell Worldwide, on travaillait ensemble donc c'était mon premier stage en publicité donc j'ai fait 6 mois de stage avec lui chez Bozell Worldwide qui ensuite s'est fait racheter par FCB qui lui était un poste de directeur commercial Europe il me semble et qui s'occupait du coup de coordination et de marques européennes qui voulaient travailler avec l'agence sur la France donc il m'a appris énormément de choses l'organisation du travail le réseau, qui était très important pour lui à l'époque, et donc de faire un déj réseau régulièrement, toutes les semaines idéalement, et d'avoir une organisation de travail assez fluide et assez organisée, et donc Hervé, qui a été quelqu'un d'assez déclencheur pour moi, pour confirmer mon choix dans la publicité. Ensuite, j'ai eu une rencontre chez Ogilvy avec Laurent Lilti, qui venait d'arriver chez Ogilvy One, qui avait... Son agence venait de se faire acheter par l'agence. Donc moi j'étais déjà là et on a vécu sur les différents projets internet qu'on avait à l'époque pendant 10 ans, dans beaucoup de cas de figure différents, de projets, d'e-commerce, de sites internet. Et je me rappelle toujours, une fois il était rentré dans le bureau où on était tous, et il a dit mais qui c'est qui parle anglais ? Donc Laurent était le président de l'agence. qui parle anglais, donc moi j'ai bêtement, enfin bêtement, non, très content d'avoir levé la main, et il m'a dit, tiens, tu vas t'occuper d'American Express. Donc j'ai été Monsieur American Express France pour la partie digitale, et j'ai énormément appris avec ce client, notamment la coordination internationale, et à l'époque on était en train de faire le site internet American Express France, donc autant vous dire que c'était vers 99 ou 2000, et donc on avait des débriefs. de storyboard par fax à l'époque. On recevait des centaines de pages parce que c'était plus simple de faire les annotations que de mettre sur un PowerPoint. C'était une époque assez riche et enrichissante. Laurent a été, je pense, assez important dans ma carrière. Et notamment, il m'a présenté mon épouse, Céline. C'était aussi une rencontre des deux côtés, personnelle et professionnelle, qui a marqué ma vie. Et ensuite, je dirais que la troisième personne, c'est toi Nicolas. En fait, parce que quand j'étais à l'époque chez Tequila, tu étais président de TBWA France. Et donc, je me rappelle être venu te faire une recommandation sur, à l'époque, mettre ton blog, donc pour faire ton blog, parce que je trouvais qu'on parlait beaucoup de TBWA, mais pas assez individuellement. Donc, je t'avais demandé d'être le chanteur du groupe et de créer ton blog pour mettre toutes tes inspirations, les campagnes que tu aimais, etc. Tu as de suite adhéré à l'idée, mais bon, il fallait pas te forcer trop non plus, c'était déjà presque induit chez toi. Tu venais de lancer ton livre, L'idée qui tue, première version. Donc ça tombait aussi pile poil avec une période de promo et en tout cas d'écriture. Je dirais que quand je suis parti du groupe, on a essayé, je sais pas si tu te rappelleras, mais on a essayé de créer une entité groupe. Le nom de code, c'était Social Media Arts, puisqu'on avait le Media Arts dans le groupe, et effectivement, de faire un petit peu la tournée des agences pour essayer de convaincre l'ensemble des agences du groupe de nous rejoindre dans cet exercice, et ou de voir le potentiel qu'on pouvait avoir sur la partie Social Media et Influence. On s'est vite rendu compte que c'était un poil trop tôt pour les agences, et que ce n'était pas du tout dans leur problématique ou leur priorité du moment. Donc voilà, j'ai décidé à cette époque-là de quitter le groupe, et on avait... On a travaillé sur quelques projets communs au tout début de l'agence, en sous-traitance. Et effectivement, on ne s'est pas quitté en tout cas, puisque tu me fais intervenir tous les ans à Sciences Po. Je t'en remercie encore dans ton master exécutif pour parler d'influence, de social media, de TikTok et des plateformes aujourd'hui. Donc voilà, ça a été, je pense, une des trois rencontres les plus marquantes. Il y en a eu plein d'autres, mais on va dire qu'il faut en sélectionner quelques-unes. Mais voilà, en tout cas, c'est plutôt les trois que je retiens.

  • Speaker #1

    Cher Cyril. Quelle est la pire chose qui te soit professionnellement arrivée ? Et quelle est la meilleure chose qui te soit professionnellement arrivée ?

  • Speaker #0

    Alors, mon meilleur et mon pire souvenir, donc... Effectivement, j'ai eu des super moments, donc plutôt de très bons souvenirs. Je dirais qu'à l'époque où j'ai commencé, en 1998, tout était nouveau. Donc je me rappelle d'avoir des projets, on faisait les nuits blanches à l'agence, on travaillait dur, on apprenait un métier, on apprenait une technologie, tout était à inventer, donc il n'y avait pas de marketing digital où ça venait, mais on était dans une période très très créative, donc je dirais que ça a été peut-être mes meilleures années. et que j'ai revécu avec ADMS ici, au tout début de l'agence. Et encore aujourd'hui, il y a des projets vraiment qui sont très intéressants. Mais voilà, mes bons souvenirs, c'est plutôt ça. Les pires, je n'en ai pas beaucoup, si ce n'est des soirées à rallonge quand même pour travailler, qui ne sont pas les moments les plus agréables. Je me rappelle avoir codé l'ordonnance beauté Clarins avec mon dev à l'époque, en pleine nuit. On partait d'un tableau Excel et il fallait en faire un algorithme. Donc c'était... fastidieux, c'est pas un pire souvenir, mais fastidieux, et je n'aime pas en général, quand je perds des compétitions, parce qu'on ne sait jamais pourquoi, il y a rarement de vrais débriefs aussi, donc c'est toujours des moments que je n'apprécie pas trop, parce qu'on n'a pas de recul suffisant pour s'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu pouvais changer quelque chose dans ton histoire professionnelle passée, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, bonne question. Si j'avais le pouvoir de changer quelque chose dans ma carrière, comme je l'ai dit en préambule, j'ai fait mon premier entretien chez Ogilvy à New York. Je pense que s'il y a un passage que j'aurais pu changer ou améliorer, ce serait peut-être celui-ci, c'est-à-dire de commencer par les États-Unis, parce que je pense que c'est toujours un métier, surtout dans le digital, qui est très novateur sur le sujet et souvent en avance. Donc aujourd'hui, il y a la Chine aussi, mais c'est moins ma culture. Je me sens plus proche de la culture américaine, en tout cas. Mais effectivement, une expérience américaine m'aurait énormément appris, et aussi au point de vue personnel, je pense que j'aurais beaucoup aimé vivre à New York, notamment. Peut-être un peu moins aujourd'hui, mais à l'époque, en tout cas, c'était vraiment une ville d'attractivité. Et surtout d'avoir ce réflexe à l'anglo-saxonne. Donc j'ai quand même eu la chance de travailler avec beaucoup de clients américains, et où... étranger, notamment sur IBM, sur American Express, où j'avais quand même une culture anglo-saxonne et américaine dans le travail, puisque on faisait tout en anglais, donc c'était plutôt intéressant, mais c'est vrai qu'on n'était pas dans le pays, donc je pense que l'expérience américaine... si ça c'était à refaire je le referais volontiers peut-être pas fermé, on sait jamais demain ce qui peut venir c'est le petit sujet, le petit regret que je peux avoir en tout cas par rapport à ça Salut Cyril, alors moi je voulais savoir pourquoi et surtout comment tu avais décidé de fonder en 2009 ta propre agence d'influence digitale Pourquoi et comment j'ai fondé l'agence ? Ça aussi, c'est une bonne question. Parce qu'à l'époque, j'en ai parlé aussi un peu en préambule, mais je sentais que ce sujet de social media et d'influence était très tôt. Il faut se remettre dans le contexte. Fin 2009, les réseaux Facebook étaient en France, Twitter venait d'arriver, mais on n'avait pas Instagram, encore moins TikTok, donc on n'avait pas les vrais sujets d'influence comme on connaît aujourd'hui. Et le social media, on était sur Facebook et Twitter. Donc on avait du community management. qui était intéressant à l'époque. Et donc, je me suis quand même dit, un, ce n'est pas pour les agences de com. Donc, ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Et aussi l'impulsion d'un client à l'époque, puisque c'est vrai qu'on avait deux clients. En tout cas, je m'occupais d'Europe Assistance et de Longchamp pour les 60 ans de la marque. J'avais senti qu'ils adoraient travailler avec moi et qu'ils adoraient mes sujets. Et on faisait venir des blogueurs à l'anniversaire de Longchamp. C'était à l'Élysée Montmartre à l'époque. La famille Cassegrain avait vraiment adoré cette idée-là. Donc je me suis dit quand même, et ils m'avaient un peu... Je ne sais plus si c'est eux ou Europe Assistance, mais... J'avais compris en tout cas qu'ils adoreraient travailler avec moi et très peu avec le groupe parce qu'on avait les process d'un groupe qui faisait que c'était compliqué aussi. Donc je dirais que ça a été les déclencheurs. Et puis ensuite, comme j'avais vécu le premier chapitre qui était Internet, J'ai senti quand même que le deuxième chapitre, c'était les réseaux sociaux, puisque un peu par hasard, j'ai lancé aussi un blog en 2005, et j'ai vu l'effet d'un blog que ça pouvait avoir sur ma réputation, sur le référencement. J'étais encore chez Ogilvy à l'époque, et quand on tapait Ogilvy, je tombais en premier dans les résultats. Donc c'était aussi une nouvelle façon de faire du marketing digital. Et à cette époque-là, on faisait beaucoup de relations blogueurs. Donc je me suis dit, c'est quand même intéressant de lancer une aventure d'expertise sur ces nouveaux sujets. Donc on n'avait pas du tout, encore une fois, on n'avait pas Instagram en vue, on ne savait pas ce qu'on allait en faire. En tout cas, on était sur les blogueurs à l'époque. Et c'est ça qui m'a donné envie de déclencher. J'étais à un âge aussi où je pouvais me le permettre. J'ai quand même pris un risque parce que j'étais plutôt bien loti, entre guillemets, en agence. Je n'ai pas eu d'envie de me dire je vais être mon patron, non. Ça a été une suite logique et je n'ai pas eu du tout d'état d'âme pour être indépendant absolument, parce que ce n'était pas une fin en soi, mais c'était plutôt le contexte du moment qui m'a poussé finalement à créer l'agence et à développer, inventer cette nouvelle thématique, en tout cas développer ces nouveaux usages de campagne qu'on pouvait faire à l'époque. L'expérience digitale qui t'a marqué le plus ? Ah, bonne question aussi. Alors l'expérience digitale au sens large qui m'a vraiment... Ce qui m'a vraiment le plus marqué, en fait, c'est quand on fait des campagnes d'influence en général liées à de l'événementiel. Donc, on a eu beaucoup de clients automobiles à l'agence. Donc, on a travaillé pendant quatre ans sur l'arrivée de Kili en France de 2011 à 2014 et ensuite Mini France de 2015 à 2021. Donc, on a eu des très belles marques automobiles qu'on a accompagnées dans différents objectifs et différentes phases. Mais c'est vrai que... Un des plus beaux souvenirs, ça a été de faire de l'expérientiel avec des influenceurs, notamment autour de l'automobile. Dans Kia, on avait un programme qui s'appelait l'expérience Kia. On avait des expériences qu'on faisait tous les deux ou trois mois avec des influenceurs. La marque était partenaire de la FIFA et de l'UFA, donc on allait souvent… voir des matchs de foot, et effectivement on avait des expériences footballistiques à cette époque-là, et d'ailleurs j'embrasse Fabrice Cobic, qui était mon client à l'époque, qui maintenant est chez Google, et qui a été un moteur dans ces activations-là, parce qu'il fallait aussi avoir des gens en interne qui comprennent quand même ce sujet-là. Et je dirais ensuite sur Mini, si je dois en choisir qu'une, ça serait peut-être celle-ci. C'était Countryman Stories, c'était un road trip qu'on a fait pendant six jours avec cinq voitures, dix influenceurs, qu'on avait mis en place à l'agence à l'époque avec Mathieu Mars, que j'embrasse et qui nous a aidé à bien monter ce projet-là. Et on est parti six jours à l'aventure avec le nouveau Countryman à l'époque, qui est vraiment une expérience d'influence, de création de contenu. de diffusion sur les réseaux, notamment on faisait un Facebook Live tous les jours, on faisait des reportages en live, c'était assez intéressant, et surtout humainement c'était hyper sympa, parce qu'on partait vraiment à l'aventure, donc c'était pour moi je crois un des premiers vraiment road trip qu'on faisait à l'agence, je le faisais tout seul d'ailleurs, mais les influenceurs aussi à l'époque, et je pense que tout le monde en garde un super souvenir aujourd'hui, et la marque y compris, voilà, c'était une belle expérience digitale. Ton plus beau succès ? Alors, mon plus beau succès, j'ai une marque que j'affectionne particulièrement, qui est la marque Magnum, avec qui on travaille depuis 2017, et qui, en fait, chaque année, on a un nouveau challenge de créativité, de casting, de reach, d'expérientiel aussi. Et je dirais que vraiment, Magnum est partenaire du Festival du Film à Cannes, donc ce n'est pas tant la destination qui est importante, mais ce qui est assez intéressant avec ce client-là, c'est qu'on a en plus une équipe globale très très forte, et on n'avait plus... travailler avec eux sur d'autres sujets, mais effectivement, il y a une expérience de marque qui est très forte avec Magnum, et je pense que c'est un des... une des campagnes avec laquelle j'ai le plus de plaisir à travailler, non pas que les autres ne sont pas intéressantes, au contraire, mais en tout cas, il y a le mélange de publicité, événementiel, influence, et qui aujourd'hui, je trouve, est un triptyque qui fonctionne plutôt pas mal, sur les réseaux notamment, et qui est humainement intéressant. Ta plus grosse déception ? Ma plus grosse déception, en général, c'est quand des clients ne sont pas contents pour X raisons. qui ne nous disent pas pourquoi, qui nous remercie du jour au lendemain sans avoir ni un écrit, ni des choses comme ça. Il n'y a plus de personne qui répond. Ce genre de méthode me déçoit énormément à chaque fois. Ou bien des remises en compétition pour la forme, mais qui en même temps ne choisit pas pour x raisons aussi. Mais on n'a pas de vrai débrief, c'est ce que je disais aussi en introduction. Je suis quelqu'un d'assez passionné, d'assez humain. Et j'aime quand les choses se finissent bien. On peut arrêter une collaboration, il n'y a pas de problème. Mais je trouve que c'est peut-être un message pour les marques de toujours bien finir une relation et de ne pas laisser... de ne pas laisser un partenaire sur le bord du chemin sans donner l'explication. On peut tout comprendre, on peut se remettre en question. Alors ça nous arrive rarement quand même, je tiens à le préciser. On fait beaucoup de compétitions, mais pas des énormes compétitions sur lesquelles on sait qu'on n'aura jamais de chance de gagner, ça arrive aussi. Mais en général, c'est la petite déception, le petit goût amer que je retiens qui n'est pas très plaisant. Si tu devais te définir par cinq adjectifs ? Alors, cinq adjectifs pour me définir. Ça va faire très mégalo peut-être, j'en sais rien, on verra. Non, je dirais que je suis passionné. Je suis quelqu'un d'assez à l'écoute. geek, on ne peut pas me l'enlever, donc j'aime bien trifouiller plein d'outils qu'on peut utiliser en ce moment, on se lance sur Notion pour la gestion client, etc., donc je trouve ça hyper intéressant, assez sûr de ce qu'il veut, donc je ne sais pas si c'est une qualité ou pas, en tout cas c'est un adjectif qui peut me définir, et je suis, pour le dernier, je suis assez convaincant, je crois, parce que comme je crois en tout ce que je fais, et je ne fais pas les choses pour des raisons financières ou des raisons opportuniste, je pense que j'arrive à transmettre ma passion à des gens assez facilement, s'ils veulent l'entendre, évidemment. Ça fait partie de ma force de communication, je dirais. Si un jour, un grand groupe de communication te fait une offre incroyable pour racheter l'agence des médias sociaux, est-ce que tu accepterais ou est-ce que tu veux rester indépendant ? La question qu'on m'a posée 10 000 fois, mais je suis ravi d'y répondre officiellement. Donc si on me propose de racheter l'agence, est-ce que je reste indépendant ou est-ce que je dis oui à un rachat ? J'ai vu beaucoup d'agences qui sont venues me voir au début, qui ont essayé de comprendre ce qu'on faisait ici et voir la synergie. Donc, je suis toujours ouvert à la discussion. Ça, c'est le sujet de base aussi dans mon ouverture, je dirais. Ensuite, ce que je n'ai pas trouvé encore aujourd'hui, c'est des gens en face de moi qui voient notre métier et qui voient notre sujet comme étant un sujet stratégique. Parce qu'on a rapidement... J'ai pris des raccourcis en se disant que l'influence digitale c'est à la mode, on va en faire, on va faire des influenceurs, le marketing d'influence c'est top, mais des fois plein de clients s'en font sans savoir pourquoi. Je trouve ça toujours dommage aussi, mais surtout côté agence, côté groupe, les discussions que j'ai pu avoir. c'est que j'ai senti à chaque fois qu'il n'y avait pas de volonté stratégique de vouloir créer une vraie offre, une vraie expérience en marketing d'influence. Donc c'est toujours ce qui m'a un peu rebuté aujourd'hui pour vendre l'agence, très honnêtement, parce que je sens que le projet chez moi, en tout cas, n'est pas de vendre l'agence pour la vendre. Le projet est si un jour on a une proposition, on a une offre, pour vraiment... changer le marché ou innover sur ce marché-là et d'avoir une offre qui soit vraiment adaptée aujourd'hui au marché d'aujourd'hui, en tout cas aux problématiques que peuvent avoir les annonceurs, parce que je trouve que c'est tellement un sujet stratégique, et je le dis depuis le début, je ne l'ai pas à dire aujourd'hui parce que c'est la mode, mais j'ai toujours pensé que les réseaux sociaux allaient changer. l'ensemble du métier de la communication. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on vient nous voir, typiquement, on vient nous voir pour toucher des cibles. Avant, on passait en télé, on touchait des cibles. Aujourd'hui, on vient nous voir parce que les cibles sont sur les réseaux sociaux. Donc, chaque marque a ses problématiques de cibles, de rajeunissement, et donc on est là pour répondre à ce besoin-là. Donc je pense toujours que c'est stratégique. Et donc je ne suis pas fermé à des discussions, je ne suis pas fermé à un rachat éventuel, mais par contre il faut avoir quelqu'un en face qui croit un minimum et qui ait un projet qu'on puisse construire ensemble pour pouvoir avancer correctement. Voilà, sinon c'est pas très grave, on est très bien en indépendant aussi, ça fonctionne plutôt pas mal. On ne sera jamais un Publicis, un Nogigvi, un TBWA, ça j'en suis très conscient. Par contre, on reste toujours dans notre expertise et c'est ça que les gens veulent aujourd'hui, en tout cas les marques veulent aujourd'hui et le veulent de plus en plus. Donc, je ne suis pas fermé, mais on peut faire beaucoup d'années en indépendant jusqu'à trouver et jusqu'à ce qu'il y ait la bonne rencontre.

  • Speaker #1

    Cyril, tu nous parles toujours d'influence, d'influence marketing, d'accompagner des clients. Mais est-ce que l'influence, ce n'est pas que du branding ? Est-ce qu'on peut faire de la performance marketing avec de l'influence ? Est-ce qu'on peut faire de l'influence qui a des résultats, des résultats business, c'est-à-dire, tu me connais, moi, des ventes, des ventes du chiffre d'affaires, des leads, de la performance commerciale, du business, des dollars, des euros ? Enfin, tu vois le genre. Je me suis dit que c'était une question importante de te poser. Est-ce que l'influence, c'est que à des fins de branding ou est-ce qu'avec de l'influence, on peut faire de la performance ? Merci pour ta réponse, Thierry.

  • Speaker #0

    Très bonne question, Thomas. Ça ne m'étonne pas de toi sur la performance. Donc est-ce que l'influence peut faire de la performance marketing ? Je dirais que oui, parce que ça fait pratiquement que ça. Beaucoup d'autres choses, mais notamment la performance marketing. Alors après, ça dépend de ce qu'on met derrière le mot performance, mais effectivement, quand aujourd'hui tu fais une campagne d'influenceur, le gros avantage qu'on a par rapport à des médias classiques ou à d'autres méthodes de campagne, c'est qu'on a des chiffres en temps réel et instantané. Donc oui, on peut quantifier notre campagne, on peut quantifier notre impact, et surtout... on peut quantifier notre impact et surtout, on peut tout mesurer. Donc ça, je pense que c'est le graal du marketer, vraiment de pouvoir tout mesurer et d'en faire un vrai levier marketing. Aujourd'hui, on a plusieurs types de sujets en performance, les impressions pour mesurer la notoriété et la visibilité qu'on a donné à un produit ou à une marque. Et ensuite, effectivement, de pouvoir mesurer les clics, de mesurer les ventes. Donc tout ça est intéressant aujourd'hui parce que c'est un vrai moteur. C'est un vrai levier marketing. Ben oui, l'influence peut faire vendre, alors oui, dans certains cas. C'est-à-dire qu'il faut évidemment qu'on ait des influenceurs qui font vendre, des influenceurs qui font voir. Et aujourd'hui, ils sont plus rares ceux qui font vendre, quand même, parce que le métier d'influenceur, c'est un peu démocratisé aussi. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, je vais donner un autre exemple, sur Mini, on vendait des voitures avec des influenceurs. Donc typiquement, les gens arrivaient en concession avec les stories de nos influenceurs et ils disent je veux voir cette voiture parce que l'influenceur l'a mis en scène, a vécu avec, et du coup, on oublie le catalogue voiture, on oublie le site internet, on est dans une ambiance intégrée avec le véhicule. Et ça, c'est un déclencheur émotionnel que je trouve très fort pour générer de la vente. Donc là, on est dans un système de vente de voiture indirect via les concessions, mais quand tu es sur un e-commerce et que tu as... tu as un clic d'acheter le produit et que tu as la bonne influenceur qui raconte la bonne histoire ou sa bonne expérience, tout simplement, tu rentres dans des vrais canaux de conversion et dans des vrais sujets intéressants de vente.

  • Speaker #1

    Cyril, encore une question pour toi. Est-ce qu'un jour dans ton podcast, tu auras la chance de recevoir Booba ? Tout le monde doit se marrer en se disant c'est quoi le rapport avec Booba et l'influence. Je pense que Cyril, tu vois de quoi je veux parler. Quelle question tu aurais envie de poser à Booba ?

  • Speaker #0

    Ah, la bonne question. Donc si je recevais Booba sur le podcast, déjà je le remercierais. Parce que c'est grâce à lui finalement que les autorités, notamment Bercy, s'est mis en place pour générer une loi sur l'influence commerciale. qui donc encadrent les pratiques les plus trompeuses qu'on peut avoir aujourd'hui, notamment issues de la télé-réalité. Donc merci Booba d'avoir pointé du doigt quand même ce mal fonctionnement. Je me bats depuis des années là-dessus, mais effectivement, je ne suis pas Booba, donc je ne peux pas avoir un impact très fort sur ce genre de choses. Donc Booba a eu l'écho et en tout cas l'oreille de certaines personnes qui ont enquêté sur ce phénomène d'influx voleurs, qu'on peut appeler comme ça. Je le remercierai premièrement, et ensuite je lui demanderai comment lui, il voit l'influence, est-ce que finalement les influenceurs ne sont pas les prochaines rockstars de demain, ou déjà d'aujourd'hui, mais en tout cas... Comment est-ce qu'il ferait son métier différemment aujourd'hui s'il avait commencé sur les réseaux sur lesquels il se serait développé ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que Booba a aidé le secteur de l'influence à se professionnaliser, à se rationaliser, à faire le ménage parmi ses acteurs ? Il y a eu une séquence médiatique assez dure, assez... compliqué, assez mainstream. Pour un professionnel comme toi, qu'est-ce que ça avait changé ? Qu'est-ce que ça change au marché ? Qu'est-ce que ça apporte de bon ?

  • Speaker #0

    Voilà, donc en même temps, il a changé beaucoup de choses. Il a changé ce projet de loi sur l'influence commerciale, il est un vrai sujet. Après, ses méthodes, on peut les critiquer aussi, c'est-à-dire qu'il affiche quand même pas mal les gens à juste titre, normalement, mais pas tout le temps, peut-être. Donc, ses méthodes sont un peu discutables, je dirais. Mais en tout cas, il a le mérite de faire bouger les choses. Et puis,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'es mis à écouter Booba ?

  • Speaker #0

    Et non, je n'écoute pas Booba, donc... Voilà, je suis plutôt rap américain en plus, donc en général, chanson française, je ne suis pas très pour, mais le rap français un peu moins, sauf à une certaine époque d'IAM et de NTM qui étaient les débuts. Je vais faire le vieux ou le boomer, mais voilà, en tout cas, c'est peut-être ce genre de trucs que j'écoute.

  • Speaker #2

    Que penses-tu des agences d'influence ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pense des agences d'influence ? Je trouve qu'ils ont un rôle, en tout cas intéressant aujourd'hui sur le marché, parce que devant le flux de nouveaux créateurs de contenu, influenceurs, effectivement, il faut des gens qui puissent travailler avec eux à différents niveaux, créatifs, encadrements, administratifs, qui puissent du coup vraiment être les accompagnés. Aujourd'hui, je trouve quand même que les agences d'influence se résument quand même à un devis et une facture. Je sens que des fois, les briefs qu'on peut... parce que des fois, on peut travailler avec des agences d'influenceurs, les briefs ne sont pas transmis ou ne sont pas compris. Ça crée beaucoup de tensions sur des projets inutiles, je trouve. Alors peut-être de la juniorisation des équipes aussi, parce qu'ils ont beaucoup d'équipes juniors et qui font que... Ils n'ont pas l'expérience nécessaire pour être agent, parce qu'agence c'est quand même un vrai métier différent dans le milieu artistique. Mais en tout cas, il y a pas mal de compétences à avoir. Et je ne sais pas si un jeune diplômé peut l'avoir en première année. Donc il va falloir aussi former les gens là-dessus. Mais en tout cas, aujourd'hui c'est souvent résumé à un devis de facture. On n'a pas de bilan, on n'a pas de retour de statistiques, c'est un peu compliqué. Et je pense qu'en même temps le marché va se concentrer. La nouvelle loi justement sur l'influence commerciale a fait peur à certains. Alors... qui aujourd'hui font attention, mais ils sentent qu'il y a des risques. Donc pas mal d'agences, je pense, vont fermer, d'autres vont se concentrer. Et par contre, le rêve doux de pas mal d'agences d'influence de devenir agences conseil, pour le coup, le grand écart est trop grand, je pense, pour eux, puisque ce n'est pas du tout les mêmes profils, ce n'est pas du tout la même philosophie. Et on ne peut pas être conseilleur et payeur en même temps. Donc c'est toujours un métier difficile. Et je pense qu'il va falloir à un moment donné diviser les deux entités. représentation d'agents, d'influenceurs, et une entité de conseil. On ne peut pas être le conseiller et le payeur en même temps. Pour moi, ça ne marche pas. Donc, nécessaire sur ce marché-là, besoin de se professionnaliser encore plus, d'avoir des vrais agents, de faire le choix aussi sur les talents. On ne peut pas représenter 100 personnes, ce n'est pas possible. Honnêtement, c'est de l'abattage à ce niveau-là. Mais je pense peut-être d'avoir des agences d'influence qui vont choisir un secteur. Ils vont rester sur ce secteur et avec quelques talents, mais qui vont bien représenter. Le vrai sujet pour moi, c'est de bien représenter les talents. Alors on le sait, il y a une nouvelle loi qui va réglementer et encadrer le monde de l'influence digitale. Qu'est-ce que tu penses de cette nouvelle loi ? Ah, la nouvelle loi sur l'influence commerciale, donc pour moi elle est très importante aujourd'hui. Entre nous, on a juste rappelé la loi, parce que la loi existe depuis longtemps, notamment la loi Evin, la loi sur les médecins et les métiers organisés, en tout cas sur certains métiers c'est interdit depuis le début, sur les paris en ligne pareil, sur les crypto-monnaies pareil. Donc on a rappelé un certain nombre de lois dans ce projet de loi sur l'influence commerciale. Ça a permis aussi de définir le rôle des agents, le rôle des influenceurs et des responsabilités de chacun qui n'étaient pas… forcément identifié par les deux parties et ça permet de réguler. Alors, le message pour les consommateurs, je pense que les consommateurs sont assez avertis aujourd'hui pour savoir quand une story, un réel ou un TikTok est sponsorisé par une marque, mais c'est toujours bien de le rappeler. Nous, on le fait depuis 2018, un peu même avant, je pense, d'avoir toujours cette mention de partenariat commercial. Donc là, on a figé les choses. Maintenant, il y a des termes officiels. Donc ça, c'est une bonne chose. Et dans tous les cas, je pense que c'est intéressant parce que ça va professionnaliser le marché de plus en plus. Et rien que ça, c'est une bonne chose. Après, il ne faut pas aller dans l'extrême, c'est-à-dire que de déclarer des giftings, etc. C'est là où je trouve qu'il ne faut pas aller trop loin dans la réglementation parce qu'à ce moment-là, sinon on le fait pour pas mal d'autres métiers. Si je fais un parallèle rapide avec les journalistes et la presse, quand ils reçoivent des cadeaux de la part de Marc à la rédaction. dans leur article, ils ne vont pas marquer article rédigé avec le soutien de la marque Quand ils vont visiter un nouvel hôtel à l'île Maurice, ils nous font un beau reportage et en aucun cas ils parlent de l'invitation commerciale faite par la marque. Et ou des fois, ils demandent même à la marque de faire une annonce presse. Donc je trouve que là-dessus, c'est bien de réguler, c'est bien de réglementer, de donner les règles, parce qu'il faut avoir une transparence vis-à-vis des lecteurs. Mais quand je vois que dans d'autres métiers, ce n'est pas le cas, Voilà, il ne faut pas faire de l'influence non plus, le modèle du genre, ou alors il faut le faire avec tout le monde, pour ne pas créer de distorsion entre plusieurs métiers et plusieurs corporations.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu vois des erreurs ou des confusions de la part des annonceurs ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je vois encore des erreurs et des confusions de la part d'annonceurs. Souvent, on fait de l'influence, peut-être pas pour la bonne raison. Donc des fois, on a des briefs qui arrivent entre je veux faire une campagne d'influence pour vendre X milliers de produits Ce n'est pas forcément le but premier de l'influence. Ça fait vendre, mais on ne peut pas faire vendre autant qu'une campagne de médias ou qu'une campagne d'affiliation. Donc c'est différent, c'est un autre usage. Beaucoup aussi de marques s'interdisent de travailler avec des influenceurs parce qu'ils sont très avec le concurrent. C'est dommage parce que du coup, ça veut dire peut-être qu'ils ont une expertise sur ce sujet-là et qu'on peut, si on est bon justement, les récupérer à notre marque, à notre campagne et en faire des fidèles de la marque. Donc ça aussi. Et ensuite, souvent, les budgets sont sous-évalués, je trouve, ou en tout cas pas évalués aux justes ambitions que la marque se donne. Parce qu'il faut quand même se dire les choses, c'est qu'aujourd'hui, le marketing d'influence reste quand même. Un des canals de communication les plus efficaces qu'on ait, une ancienne étude disait qu'un euro investi en médias équivaut à un euro en influence digitale, donc en marketing d'influence. Donc ça veut dire quand même qu'on est 7 fois plus héroïste que du média et surtout on est, voilà pour aujourd'hui toucher un million de personnes en télé, il faut créer un spot, acheter le média et pas se tromper et faire des vagues répétitives, donc ça coûte cher pour toucher un million de personnes sur les réseaux. ça peut aller assez vite et surtout on a des gens très très affinitaires donc Voilà, ma question là-dessus c'est des annonceurs d'être un peu plus experts, de ne pas croire non plus les jeunes talents qui arrivent chez vous, qui viennent d'alternance et de tout leur confier, parce que des fois aussi on a des interlocuteurs en face très jeunes qui ont eu trois mois de cours sur l'influence, mais qui du coup sont propulsés en interne comme les experts, ce qui n'est pas toujours le cas. Donc de bien faire attention aux objectifs, aux moyens qu'on y met, être un peu cohérent par rapport au mix marketing que les marques peuvent faire. Comment vois-tu le monde de l'influence ? Comment je vois le marché de l'influence ? Je le vois encore durer, ça c'est une bonne nouvelle aussi. Je pense que là on est en phase de croissance encore, qu'on va bientôt arriver à maturité, que le marché va se concentrer. Il y a beaucoup d'entités, d'agences notamment, mais beaucoup d'agences d'influenceurs. C'est vrai que nous on se distingue un tout petit peu par rapport au marché, c'est qu'il y a peut-être 90% d'agences d'influenceurs. 5% d'agences généralistes, digitales, et 2-3% comme nous, qui sont des agences conseils en communication, experts en social media et en marketing d'influence. Donc ça, c'est assez rare aujourd'hui sur le marché. La grosse problématique, c'est de pouvoir être visible assez pour que tout le monde nous ait en tête, mais ça se travaille, et je dirais que le marché va se concentrer. Je pense qu'on va voir arriver des agences d'influence qui vont vraiment... prendre ce rôle à cœur et vraiment de manière professionnalisée. Donc j'espère qu'ils vont former aussi leur talent en interne pour avoir le bon accompagnement nécessaire, que ça va durer quand même assez longtemps, parce que, encore une fois, c'est un des moyens les plus héroïstes qu'on puisse avoir sur le digital aujourd'hui. Et les nouvelles plateformes émergentes, alors on a eu TikTok maintenant, Twitch, je pense que ça existe depuis longtemps, il y a déjà des choses, mais je pense qu'il y en a encore pas mal sous le pied pour que ça puisse vraiment encore exploser. Et donc, on va devoir avoir un marché d'experts, un marché mature, sur lequel on va avoir encore des belles choses qui arrivent. Donc, on n'a fait que 10 ans finalement dans l'influence, ce qui n'est pas grand-chose si on regarde à l'échelle de la publicité par exemple. Entre les 10 premières années de la publicité aujourd'hui, ça fait un petit moment et en même temps, on a changé de format, on a changé de façon de faire et on sait. Donc, on a changé beaucoup, beaucoup expertisés, qui étaient le début des agences de publicité, où beaucoup d'agences étaient là, qui se sont regroupées dans des groupes. Donc peut-être aussi des concentrations et des groupes spécialisés dans le social media et l'influence qui vont naître. Mais en tout cas, le marché va bien évoluer, je trouve. Les créateurs vont se spécialiser, je pense. Ils vont innover aussi sur les formats pour se démarquer. Et peut-être que sur les 100 créateurs, je vais faire une base 100, peut-être que 20 seulement vont rester. Et je pense que les meilleurs resteront. Donc ça, c'est plutôt une bonne chose aussi pour le marché et pour les consommateurs.

  • Speaker #3

    Cher Cyril. Quelle est la question que tu aurais adoré que je te pose ?

  • Speaker #0

    Ah, Mathieu, la question que j'aurais voulu que tu me poses, ancien voisin au Returbigo, c'est quand est-ce que tu viens sur Génération Do It Yourself ? Je sais que je ne suis pas dans ta cible d'invité, mais je pense qu'on aurait pu faire un numéro spécial sur l'influence, tous les deux, qui pourrait intéresser des futurs entrepreneurs. Si le sujet te plaît, tu me l'aurais déjà proposé, je pense. Je ne sais pas, mais voilà ce que j'aurais voulu que tu me poses.

  • Speaker #3

    Ok, merci. Maintenant, je te demande d'y répondre.

  • Speaker #0

    Alors, y répondre, c'est difficile parce que je ne peux pas le faire tout seul, mais j'attends du coup que tu m'appelles pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Ok, super. Et maintenant, quelle est la question que tu aurais détestée que je te pose ? Attention, ne triche pas, je pense que tu connais la prochaine question. Bon, ben voilà, maintenant il va falloir y répondre.

  • Speaker #0

    Ah, la question que j'aurais détestée que tu me poses. Ben écoute, j'en ai pas trop, je ne sais pas. Donc j'ai pas trop de questions interdites, donc j'attends qu'on puisse échanger pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup Cyril et bravo pour la cinquantième de Marketing Influence je t'embrasse et à tous les auditeurs n'oubliez pas de vous abonner, bisous

  • Speaker #0

    Merci pour l'auto-promo, c'est gentil on voit le professionnel derrière le micro donc écoute, je n'arriverai jamais à ton niveau parce que t'es quand même aujourd'hui la référence du podcast et bravo encore parce que je me rappelle de nos discussions de Rue Turbigo à une époque où on se posait des questions sur l'influence etc et je crois pas que t'avais lancé ton podcast à l'époque Merci Mais c'était aussi tout nouveau, mais en même temps, tu y es depuis longtemps. Je ne dis pas que c'est la prime à l'ancienneté, mais en tout cas, tu as tenu le coup jusqu'à aujourd'hui. Tu en es encore sous le pied, évidemment, mais je pense que l'exercice le plus difficile dans le podcast, c'est de maintenir une régularité dans les invités et aussi de réinventer les questions et de se remettre dedans. Mais ça, c'est ce qui est passionnant dans le projet.

  • Speaker #2

    Si je te dis influence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, l'influence. Céline, merci de me poser la question. L'influence, je trouve que c'est... Il y avait une définition avant qui disait information is power en franglais. Maintenant, je trouve que influence is power C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'influence est maître dans pas mal de domaines. On l'a vu en politique, on l'a vu dans le commerce, on l'a vu dans les effets de mode, les leaders d'opinion. Je pense que l'influence est vraiment le sujet des 10, 20 dernières années. qui vont encore, à mon avis, nous rester pendant pas mal de temps.

  • Speaker #2

    Agence.

  • Speaker #0

    Agence. Qu'est-ce que je peux dire sur Agence ? Toute ma vie et notre rencontre, si je peux me permettre.

  • Speaker #2

    Dubaï.

  • Speaker #0

    Dubaï. J'y suis jamais allé. J'en ai tellement entendu parler. Et en même temps, ils ont tellement fait d'efforts pour rendre cette destination attractive. Et ils ont tellement pris avec les influx voleurs que je ne sais pas si j'irai un jour, mais je serai curieux de visiter Dubaï.

  • Speaker #2

    Publicité.

  • Speaker #0

    Publicité, c'est l'origine de tout ce qu'on fait aujourd'hui et je crois qu'il faut intégrer cet esprit créatif publicitaire dans les campagnes d'influence qu'on s'efforce de faire depuis dix ans. C'est-à-dire d'être toujours créatif et la publicité est une manière hyper intéressante de storyteller un message. Après, la forme peut évoluer évidemment, mais en tout cas, on fait de la publicité. Il faut se le dire aussi et je trouve que c'est un métier noble.

  • Speaker #2

    Quel est ton prochain challenge pour l'agence ?

  • Speaker #0

    Quel est mon prochain challenge avec l'agence ? C'est de structurer nos offres, de rester toujours sur les nouvelles tendances, de ne pas arrêter notre innovation, et de toujours surprendre nos clients. Un débrief d'une recommandation qu'on a présentée où le client nous remerciait d'avoir eu une idée. Je pense que ce n'est pas si évident que ça. Ça me paraît tellement évident, mais beaucoup d'agences ne donnent pas d'idées dans les recos. Donc, de garder notre créativité, nos idées, de structurer tout ça et d'essayer de grandir toujours comme on l'a fait, de manière progressive et continue. Mais surtout, je pense là, de pouvoir être un game changer dans le marché. Parce que c'est vrai que ce marché est souvent trop résumé aux agences d'influenceurs. Et les agences conseils en communication sociale et influence, finalement, ont très peu de parts de voix. Et donc, ce sera un de mes combats, je pense, de l'année en cours, c'est d'en faire une vraie discipline.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui veut travailler dans la communication ?

  • Speaker #0

    Alors, un conseil pour un jeune qui débute, le premier sujet, c'est d'apprendre à travailler. Je trouve que beaucoup de jeunes aujourd'hui viennent et veulent aller vite dans nos métiers ou dans d'autres métiers, mais en tout cas c'est d'apprendre à travailler. C'est-à-dire d'apprendre une rigueur, d'apprendre une organisation, d'apprendre un métier, d'apprendre aussi les chaînes de commandes qu'on peut avoir à l'intérieur d'une organisation, c'est-à-dire en agence, chez l'annonceur, d'avoir des responsables, des responsabilités, des N plus 1, des N moins 1. Donc de vraiment apprendre à travailler, d'être curieux. de ne pas avoir peur d'oser. Je pense que oser est un vrai moteur que les gens devraient intégrer directement en arrivant parce que pas mal de gens peuvent se mettre des barrières aussi, mais oser et surtout être curieux du monde qui nous entoure car la communication, en tout cas la publicité, n'est qu'un reflet de la société actuelle. Donc il faut toujours être à l'écoute du marché et des tendances de consommation.

  • Speaker #2

    Quelle série est-ce que tu emmènerais dans une île déserte ?

  • Speaker #0

    Une série que j'emmènerais sur une île déserte ? Je pense que la plus longue série que j'ai pu faire, je crois que c'était 24 heures, donc il y a quelques temps, donc il y avait énormément de saisons. Mais ce genre de série-là me plaît pas mal, parce que ça a vraiment changé la façon de voir les séries, je trouve. Ça a été une des premières séries qui a vraiment été un game changer dans le modèle, dont je partirai avec parce que j'en ai pour... des mois et des mois.

  • Speaker #2

    Une personne que tu aimerais podcaster ?

  • Speaker #0

    Une personne que j'aimerais podcaster ? Écoute, j'ai podcasté Jacques Seguela. et je rêverais de podcaster Maurice Lévy j'ai quelques pistes en cours mais pas concrètes donc Maurice si jamais vous nous écoutez, j'aimerais beaucoup vous faire venir au micro pour nous parler de votre carrière d'entrepreneur, startupeur d'aujourd'hui avec notamment Vivatech et d'autres projets et notamment vos années publicitaires notamment chez Publicis pour voir aussi quelle est votre vision à vous du marché de l'influence donc Maurice si vous m'écoutez venez me voir s'il vous plaît Merci à vous tous pour vos questions. J'ai dû trier certaines questions de mes invités qui étaient redondantes. Je vous remercie beaucoup pour vos questions et en même temps, j'espère que ça vous donnera une approche ou en tout cas une idée un peu différente de ce que je peux faire ici à l'agence et à travers le podcast. En tout cas, j'étais assez content de répondre aux questions et c'est un exercice que je trouve maintenant je me mets dans la peau de mes invités et qui est plutôt sympa. À très bientôt, au revoir. Merci à tous d'avoir regardé ce épisode. J'espère que les messages vous ont été inspirés. Si c'était bien, n'hésitez pas à partager avec vos proches votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr A bientôt !

Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.

(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison (pas parce que c'est moi mais via vos écoutes)

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Épisode spécial 50ème émission.

À l’occasion du lancement de la 3ème saison de Marketing Influence , Cyril a eu l’idée d’ouvrir la saison avec le 50ème épisode avec un épisode de Cyril Attias interviewé par certains de ses invités. Et une participation exceptionelle de sa femme Céline Attias, Exécutive coach   et   animatrice du podcast Holiwork .

Cyril, répond aux questions de Nicolas Bordas, Vice President International at TBWA/Worldwide, Matthieu Stefani, animateur du p odcast Génération Do It Yourself (GDIY), Thomas Rudelle, Growth Director and retail media evangelist de Carrefour Links,  Céline Attias, Exécutive coach , Valérie Chetrit, Directeur Mar keting & Communication Groupe Rautureau Apple Shoes et des créateur de contenus, Le Paris d’Alexis  et Valery Escande (aka valhery ).

Ces invités ont pu poser leurs question via un message audio.


Cet épisode de Cyril , évoque son parcours, ses rencontres et pour qui ou comment il a eu l’idée de créer la premiere agence Social Media et de Marketing d’influence en 2010, adms.paris .


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Belle écoute,

Cyril



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Pierre Assias, fondateur d'un web digital depuis 2018 et après une carrière de 20 ans dans le social, je veux donner la parole à ceux qui veulent être efficaces du monde en analysant la stratégie marketing, marketing et influence et le podcast, où l'on sent le choc d'analyser les stratégies marketing et les occasions de rencontrer des social media et de marquer de la maintenance. Que ce soit des directeurs de marketing, directeurs marqués, directeurs généraux, créateurs de solutions ou même des followers d'influence, tout simplement curieux dans la marketing et influence, il faudra des stratégies de marketing, de marketing et d'intelligence. Oui, les nouveaux enjeux de Facebook dans vos terrains de jeu, quoi ou comment les... Alors arrêtez-vous ici et tenez grâce à découvrir comment elle a changé la vie. J'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe. ce n'est pas pour les agences de com, donc ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Ce podcast vous est présenté par agences.paris comme créateur d'expériences en social media et marketing d'influence. Aujourd'hui je reçois un invité spécial, puisque je m'auto-reçois dans mon 50e épisode, donc j'ai demandé à l'ensemble de mes invités s'ils avaient des questions éventuellement à me poser sur mon propre épisode. Alors c'est pas le côté mégalo, mais je trouve que c'était symbolique de fêter le 50e épisode avec moi-même, et pas mal d'invités m'avaient proposé de m'interviewer aussi, donc je me suis dit qu'on va faire un collectif, donc vous allez découvrir dans cet épisode une série de questions que j'ai essayé de regrouper, parce que beaucoup de questions étaient similaires. avec nos différents invités des deux saisons précédentes qui m'ont posé chacun à leur tour leurs questions. J'ai tenté d'y répondre de façon honnête. Vous allez avoir un numéro spécial 50e épisode avec comme invité Cyril Attias qui va vous parler de sa carrière, son métier et comment il voit ce marché du marketing d'influence évoluer. J'espère que vous serez gentil avec lui, que vous allez mettre des bonnes notes et vous abonner au podcast. Voilà, j'ai pris beaucoup de plaisir à m'auto-interviewer, alors ça fait très ardisson et très mégalo, mais j'ai trouvé ça très drôle. Donc j'espère que vous prendrez du plaisir à écouter cet épisode, et n'hésitez pas à le mettre en commentaire, ça me fera toujours plaisir d'avoir votre retour. Non de but négatif, il n'y a pas de problème, pour qu'on puisse rentrer en discussion. Voilà, bonne écoute, et à bientôt. Bonjour Cyril,

  • Speaker #1

    comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    Écoute, je vais très très bien. Je suis ravi de fêter le 50e anniversaire du podcast. Donc ça, c'est déjà une super bataille de remporter parce qu'au début, j'ai hésité pendant deux ans à faire le podcast, donc c'était compliqué de s'y mettre. Mais une fois que j'avais décidé d'y aller et de trouver surtout l'orientation éditoriale que je voulais, effectivement, je suis très content aujourd'hui d'arriver au 50e. De mémoire, j'ai lancé il y a à peu près un an et demi. Je suis hyper enthousiaste, à chaque invité j'apprends énormément, je trouve ça un moment très intéressant de pouvoir échanger avec 45 minutes avec quelqu'un sans téléphone, sans email et d'avoir finalement une vraie discussion à ce moment-là. C'est plutôt hyper bien et sinon je vais très bien, je suis très content de redémarrer cette saison de septembre 2023 avec l'agence. Beaucoup de beaux projets aussi. Et voilà, donc je suis plutôt content. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Alors mon parcours, je vais faire assez rapide. J'ai à peu près 25 ans de... Non, j'ai 25 ans dans le digital. J'ai fait une école de commerce. J'ai très vite compris dans mon premier stage que je voulais travailler sur Internet et faire de la publicité sur Internet, qui à l'époque, je remets un peu le contexte, c'était en 1997. Donc, 1997, c'était un petit peu tôt par rapport aux agences qu'on connaît aujourd'hui et au marché. Donc, Internet commençait à arriver, mais vraiment au niveau des entreprises. On n'avait même pas de site Internet encore. Les boîtes n'avaient pas de site Internet. Donc j'ai voulu dès le départ travailler sur Internet et faire de la publicité. Les premiers réseaux qui étaient ouverts, qui commençaient en tout cas à s'ouvrir sous impulsion de certains clients, étaient notamment Grey Interactive et Ogilvy Interactive. J'ai postulé chez les deux. Difficile d'avoir un premier entretien, donc j'ai profité de vacances à New York pour aller faire un recrutement chez Ogilvy New York. Et donc la responsable des ressources humaines m'a reçu et m'a conseillé à l'époque de plutôt postuler en Europe, puisque c'était l'Europe qu'ils étaient en train de développer. Au Guilvy Interactive, il y avait à l'époque une dizaine de personnes. J'ai postulé, grâce à elle j'ai pu avoir un entretien chez Ogilvy Paris, Ogilvy Interactive, ça s'appelait comme ça. J'ai pu décrocher un premier stage dans l'agence et ensuite le stage s'est converti en contrat assez rapidement. On était dans une époque où on créait des sites internet. Il fallait se mettre dans la perspective de 1998, c'était en 1998, où il fallait créer des sites internet pour les marques. Donc tout un chantier s'ouvrait à nous. des nouveaux process aussi pour les clients étaient en place. Et ensuite, j'ai fait ça pendant 10 ans quasiment, puisque j'ai fait jusqu'en 2007, je suis resté chez Ogilvy, avec une intercadre chez MRM à l'époque, pendant un an. Je suis vite revenu chez Ogilvy, j'ai fait tous les métiers d'Ogilvy, donc de stagiaire, chef de projet, consultant, directeur clientèle, tout ce qu'on pouvait faire à l'époque, en tout cas sur les projets web. En finalisant, chez Ogilvy, on créait une genre d'ambassade dans le groupe Ogilvy qui permettait justement de faire tous les projets interactifs que ne pouvait plus faire à l'époque Ogilvy One, qui était trop gros et qui prenait des gros projets, et que moi je prenais les petits moyens projets du groupe pour faire en mode fast track, en tout cas les réalisations internet ou les campagnes qui étaient des mini-sites à l'époque, ou bien des campagnes de com. Et ensuite 2007-2009, TBWA, j'ai été appelé par mon ancien président de Guild V1 qui était Laurent Lelti, qui avait pris la présidence de Tequila. Donc Tequila qui était l'entité marketing services de TBWA. Donc je suis venu avec deux missions qui étaient le fast track, donc d'optimiser les process de production à l'époque de bannières et de contenus. au sein de Tequila et de lancer le département qui s'appelait du coup Influence Digital, qui était le premier département qui faisait des relations blogueurs. Donc en 2007, j'ai commencé sur ces sujets-là de façon un peu plus professionnelle et on a fait des opérations pour la SNCF, pour la Redoute, pour pas mal de clients de l'agence et ça a commencé comme ça. Et fin 2009, j'ai compris qu'en fait l'influence ne serait pas un sujet d'agence de communication puisque c'est très petit dans l'échelle de valeur, ça ne représentait même pas 1% du chiffre d'affaires. Donc quand les agences sont quand même assez dirigées par les directeurs financiers et que tu ne représentes pas suffisamment de marge brute, forcément on ne va pas investir sur ces sujets-là, et donc je serai toujours un peu traité comme étant le truc en plus quand on a un petit peu de budget ou pas. Donc ce n'était pas assez stratégique pour moi. Donc j'ai quitté le groupe et j'ai monté mon agence. Je n'ai pas changé la recette qui marchait, que j'ai appelée Influence Digital. Je suis parti en fin 2009, que j'ai créé en 2010. Voilà, et donc depuis 2010, l'agence existe et on a donc passé l'influence digitale à agencesdesmediasociaux.com et aujourd'hui à dms.paris. Donc on a eu trois évolutions de naming en fonction du marché, en fonction aussi des attentes côté client. Voilà, donc j'ai un parcours assez agence, 100% agence, 100% digital et 100% influence et social media. Puisque quand j'ai créé l'agence en 2010, on était la première agence en France à vraiment faire que du social media et de l'influence, qui étaient des nouveaux métiers. Je crois que We Are Social nous a emboîté le pas juste après, mais quelques semaines ou quelques mois après, donc on va dire qu'on faisait partie des premiers. Mais c'était un nouveau métier, c'était une nouvelle explication aussi, une nouvelle lecture d'Internet. J'ai trouvé ça génial et aujourd'hui encore, on réinvente tous les jours notre métier. Donc c'est plutôt intéressant et en même temps innovant parce que ça change très régulièrement.

  • Speaker #1

    Quelles ont été les trois rencontres les plus décisives pour ta carrière professionnelle ?

  • Speaker #0

    Merci pour la question Nicolas. Effectivement, mes trois rencontres décisives dans ma carrière, le premier qui m'a donné envie de faire... de la publicité et d'organiser aussi ce que je vais appeler mon réseau. Donc il était un homme de réseau qui en a fait son métier aujourd'hui, qui s'appelle Hervé Baumlar. qui était donc chez qui était exactement chez Bozell Worldwide, on travaillait ensemble donc c'était mon premier stage en publicité donc j'ai fait 6 mois de stage avec lui chez Bozell Worldwide qui ensuite s'est fait racheter par FCB qui lui était un poste de directeur commercial Europe il me semble et qui s'occupait du coup de coordination et de marques européennes qui voulaient travailler avec l'agence sur la France donc il m'a appris énormément de choses l'organisation du travail le réseau, qui était très important pour lui à l'époque, et donc de faire un déj réseau régulièrement, toutes les semaines idéalement, et d'avoir une organisation de travail assez fluide et assez organisée, et donc Hervé, qui a été quelqu'un d'assez déclencheur pour moi, pour confirmer mon choix dans la publicité. Ensuite, j'ai eu une rencontre chez Ogilvy avec Laurent Lilti, qui venait d'arriver chez Ogilvy One, qui avait... Son agence venait de se faire acheter par l'agence. Donc moi j'étais déjà là et on a vécu sur les différents projets internet qu'on avait à l'époque pendant 10 ans, dans beaucoup de cas de figure différents, de projets, d'e-commerce, de sites internet. Et je me rappelle toujours, une fois il était rentré dans le bureau où on était tous, et il a dit mais qui c'est qui parle anglais ? Donc Laurent était le président de l'agence. qui parle anglais, donc moi j'ai bêtement, enfin bêtement, non, très content d'avoir levé la main, et il m'a dit, tiens, tu vas t'occuper d'American Express. Donc j'ai été Monsieur American Express France pour la partie digitale, et j'ai énormément appris avec ce client, notamment la coordination internationale, et à l'époque on était en train de faire le site internet American Express France, donc autant vous dire que c'était vers 99 ou 2000, et donc on avait des débriefs. de storyboard par fax à l'époque. On recevait des centaines de pages parce que c'était plus simple de faire les annotations que de mettre sur un PowerPoint. C'était une époque assez riche et enrichissante. Laurent a été, je pense, assez important dans ma carrière. Et notamment, il m'a présenté mon épouse, Céline. C'était aussi une rencontre des deux côtés, personnelle et professionnelle, qui a marqué ma vie. Et ensuite, je dirais que la troisième personne, c'est toi Nicolas. En fait, parce que quand j'étais à l'époque chez Tequila, tu étais président de TBWA France. Et donc, je me rappelle être venu te faire une recommandation sur, à l'époque, mettre ton blog, donc pour faire ton blog, parce que je trouvais qu'on parlait beaucoup de TBWA, mais pas assez individuellement. Donc, je t'avais demandé d'être le chanteur du groupe et de créer ton blog pour mettre toutes tes inspirations, les campagnes que tu aimais, etc. Tu as de suite adhéré à l'idée, mais bon, il fallait pas te forcer trop non plus, c'était déjà presque induit chez toi. Tu venais de lancer ton livre, L'idée qui tue, première version. Donc ça tombait aussi pile poil avec une période de promo et en tout cas d'écriture. Je dirais que quand je suis parti du groupe, on a essayé, je sais pas si tu te rappelleras, mais on a essayé de créer une entité groupe. Le nom de code, c'était Social Media Arts, puisqu'on avait le Media Arts dans le groupe, et effectivement, de faire un petit peu la tournée des agences pour essayer de convaincre l'ensemble des agences du groupe de nous rejoindre dans cet exercice, et ou de voir le potentiel qu'on pouvait avoir sur la partie Social Media et Influence. On s'est vite rendu compte que c'était un poil trop tôt pour les agences, et que ce n'était pas du tout dans leur problématique ou leur priorité du moment. Donc voilà, j'ai décidé à cette époque-là de quitter le groupe, et on avait... On a travaillé sur quelques projets communs au tout début de l'agence, en sous-traitance. Et effectivement, on ne s'est pas quitté en tout cas, puisque tu me fais intervenir tous les ans à Sciences Po. Je t'en remercie encore dans ton master exécutif pour parler d'influence, de social media, de TikTok et des plateformes aujourd'hui. Donc voilà, ça a été, je pense, une des trois rencontres les plus marquantes. Il y en a eu plein d'autres, mais on va dire qu'il faut en sélectionner quelques-unes. Mais voilà, en tout cas, c'est plutôt les trois que je retiens.

  • Speaker #1

    Cher Cyril. Quelle est la pire chose qui te soit professionnellement arrivée ? Et quelle est la meilleure chose qui te soit professionnellement arrivée ?

  • Speaker #0

    Alors, mon meilleur et mon pire souvenir, donc... Effectivement, j'ai eu des super moments, donc plutôt de très bons souvenirs. Je dirais qu'à l'époque où j'ai commencé, en 1998, tout était nouveau. Donc je me rappelle d'avoir des projets, on faisait les nuits blanches à l'agence, on travaillait dur, on apprenait un métier, on apprenait une technologie, tout était à inventer, donc il n'y avait pas de marketing digital où ça venait, mais on était dans une période très très créative, donc je dirais que ça a été peut-être mes meilleures années. et que j'ai revécu avec ADMS ici, au tout début de l'agence. Et encore aujourd'hui, il y a des projets vraiment qui sont très intéressants. Mais voilà, mes bons souvenirs, c'est plutôt ça. Les pires, je n'en ai pas beaucoup, si ce n'est des soirées à rallonge quand même pour travailler, qui ne sont pas les moments les plus agréables. Je me rappelle avoir codé l'ordonnance beauté Clarins avec mon dev à l'époque, en pleine nuit. On partait d'un tableau Excel et il fallait en faire un algorithme. Donc c'était... fastidieux, c'est pas un pire souvenir, mais fastidieux, et je n'aime pas en général, quand je perds des compétitions, parce qu'on ne sait jamais pourquoi, il y a rarement de vrais débriefs aussi, donc c'est toujours des moments que je n'apprécie pas trop, parce qu'on n'a pas de recul suffisant pour s'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu pouvais changer quelque chose dans ton histoire professionnelle passée, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, bonne question. Si j'avais le pouvoir de changer quelque chose dans ma carrière, comme je l'ai dit en préambule, j'ai fait mon premier entretien chez Ogilvy à New York. Je pense que s'il y a un passage que j'aurais pu changer ou améliorer, ce serait peut-être celui-ci, c'est-à-dire de commencer par les États-Unis, parce que je pense que c'est toujours un métier, surtout dans le digital, qui est très novateur sur le sujet et souvent en avance. Donc aujourd'hui, il y a la Chine aussi, mais c'est moins ma culture. Je me sens plus proche de la culture américaine, en tout cas. Mais effectivement, une expérience américaine m'aurait énormément appris, et aussi au point de vue personnel, je pense que j'aurais beaucoup aimé vivre à New York, notamment. Peut-être un peu moins aujourd'hui, mais à l'époque, en tout cas, c'était vraiment une ville d'attractivité. Et surtout d'avoir ce réflexe à l'anglo-saxonne. Donc j'ai quand même eu la chance de travailler avec beaucoup de clients américains, et où... étranger, notamment sur IBM, sur American Express, où j'avais quand même une culture anglo-saxonne et américaine dans le travail, puisque on faisait tout en anglais, donc c'était plutôt intéressant, mais c'est vrai qu'on n'était pas dans le pays, donc je pense que l'expérience américaine... si ça c'était à refaire je le referais volontiers peut-être pas fermé, on sait jamais demain ce qui peut venir c'est le petit sujet, le petit regret que je peux avoir en tout cas par rapport à ça Salut Cyril, alors moi je voulais savoir pourquoi et surtout comment tu avais décidé de fonder en 2009 ta propre agence d'influence digitale Pourquoi et comment j'ai fondé l'agence ? Ça aussi, c'est une bonne question. Parce qu'à l'époque, j'en ai parlé aussi un peu en préambule, mais je sentais que ce sujet de social media et d'influence était très tôt. Il faut se remettre dans le contexte. Fin 2009, les réseaux Facebook étaient en France, Twitter venait d'arriver, mais on n'avait pas Instagram, encore moins TikTok, donc on n'avait pas les vrais sujets d'influence comme on connaît aujourd'hui. Et le social media, on était sur Facebook et Twitter. Donc on avait du community management. qui était intéressant à l'époque. Et donc, je me suis quand même dit, un, ce n'est pas pour les agences de com. Donc, ça va être compliqué d'essayer de créer une expertise dans les agences. Donc, le seul moyen que j'ai identifié, c'est de monter mon agence. Et aussi l'impulsion d'un client à l'époque, puisque c'est vrai qu'on avait deux clients. En tout cas, je m'occupais d'Europe Assistance et de Longchamp pour les 60 ans de la marque. J'avais senti qu'ils adoraient travailler avec moi et qu'ils adoraient mes sujets. Et on faisait venir des blogueurs à l'anniversaire de Longchamp. C'était à l'Élysée Montmartre à l'époque. La famille Cassegrain avait vraiment adoré cette idée-là. Donc je me suis dit quand même, et ils m'avaient un peu... Je ne sais plus si c'est eux ou Europe Assistance, mais... J'avais compris en tout cas qu'ils adoreraient travailler avec moi et très peu avec le groupe parce qu'on avait les process d'un groupe qui faisait que c'était compliqué aussi. Donc je dirais que ça a été les déclencheurs. Et puis ensuite, comme j'avais vécu le premier chapitre qui était Internet, J'ai senti quand même que le deuxième chapitre, c'était les réseaux sociaux, puisque un peu par hasard, j'ai lancé aussi un blog en 2005, et j'ai vu l'effet d'un blog que ça pouvait avoir sur ma réputation, sur le référencement. J'étais encore chez Ogilvy à l'époque, et quand on tapait Ogilvy, je tombais en premier dans les résultats. Donc c'était aussi une nouvelle façon de faire du marketing digital. Et à cette époque-là, on faisait beaucoup de relations blogueurs. Donc je me suis dit, c'est quand même intéressant de lancer une aventure d'expertise sur ces nouveaux sujets. Donc on n'avait pas du tout, encore une fois, on n'avait pas Instagram en vue, on ne savait pas ce qu'on allait en faire. En tout cas, on était sur les blogueurs à l'époque. Et c'est ça qui m'a donné envie de déclencher. J'étais à un âge aussi où je pouvais me le permettre. J'ai quand même pris un risque parce que j'étais plutôt bien loti, entre guillemets, en agence. Je n'ai pas eu d'envie de me dire je vais être mon patron, non. Ça a été une suite logique et je n'ai pas eu du tout d'état d'âme pour être indépendant absolument, parce que ce n'était pas une fin en soi, mais c'était plutôt le contexte du moment qui m'a poussé finalement à créer l'agence et à développer, inventer cette nouvelle thématique, en tout cas développer ces nouveaux usages de campagne qu'on pouvait faire à l'époque. L'expérience digitale qui t'a marqué le plus ? Ah, bonne question aussi. Alors l'expérience digitale au sens large qui m'a vraiment... Ce qui m'a vraiment le plus marqué, en fait, c'est quand on fait des campagnes d'influence en général liées à de l'événementiel. Donc, on a eu beaucoup de clients automobiles à l'agence. Donc, on a travaillé pendant quatre ans sur l'arrivée de Kili en France de 2011 à 2014 et ensuite Mini France de 2015 à 2021. Donc, on a eu des très belles marques automobiles qu'on a accompagnées dans différents objectifs et différentes phases. Mais c'est vrai que... Un des plus beaux souvenirs, ça a été de faire de l'expérientiel avec des influenceurs, notamment autour de l'automobile. Dans Kia, on avait un programme qui s'appelait l'expérience Kia. On avait des expériences qu'on faisait tous les deux ou trois mois avec des influenceurs. La marque était partenaire de la FIFA et de l'UFA, donc on allait souvent… voir des matchs de foot, et effectivement on avait des expériences footballistiques à cette époque-là, et d'ailleurs j'embrasse Fabrice Cobic, qui était mon client à l'époque, qui maintenant est chez Google, et qui a été un moteur dans ces activations-là, parce qu'il fallait aussi avoir des gens en interne qui comprennent quand même ce sujet-là. Et je dirais ensuite sur Mini, si je dois en choisir qu'une, ça serait peut-être celle-ci. C'était Countryman Stories, c'était un road trip qu'on a fait pendant six jours avec cinq voitures, dix influenceurs, qu'on avait mis en place à l'agence à l'époque avec Mathieu Mars, que j'embrasse et qui nous a aidé à bien monter ce projet-là. Et on est parti six jours à l'aventure avec le nouveau Countryman à l'époque, qui est vraiment une expérience d'influence, de création de contenu. de diffusion sur les réseaux, notamment on faisait un Facebook Live tous les jours, on faisait des reportages en live, c'était assez intéressant, et surtout humainement c'était hyper sympa, parce qu'on partait vraiment à l'aventure, donc c'était pour moi je crois un des premiers vraiment road trip qu'on faisait à l'agence, je le faisais tout seul d'ailleurs, mais les influenceurs aussi à l'époque, et je pense que tout le monde en garde un super souvenir aujourd'hui, et la marque y compris, voilà, c'était une belle expérience digitale. Ton plus beau succès ? Alors, mon plus beau succès, j'ai une marque que j'affectionne particulièrement, qui est la marque Magnum, avec qui on travaille depuis 2017, et qui, en fait, chaque année, on a un nouveau challenge de créativité, de casting, de reach, d'expérientiel aussi. Et je dirais que vraiment, Magnum est partenaire du Festival du Film à Cannes, donc ce n'est pas tant la destination qui est importante, mais ce qui est assez intéressant avec ce client-là, c'est qu'on a en plus une équipe globale très très forte, et on n'avait plus... travailler avec eux sur d'autres sujets, mais effectivement, il y a une expérience de marque qui est très forte avec Magnum, et je pense que c'est un des... une des campagnes avec laquelle j'ai le plus de plaisir à travailler, non pas que les autres ne sont pas intéressantes, au contraire, mais en tout cas, il y a le mélange de publicité, événementiel, influence, et qui aujourd'hui, je trouve, est un triptyque qui fonctionne plutôt pas mal, sur les réseaux notamment, et qui est humainement intéressant. Ta plus grosse déception ? Ma plus grosse déception, en général, c'est quand des clients ne sont pas contents pour X raisons. qui ne nous disent pas pourquoi, qui nous remercie du jour au lendemain sans avoir ni un écrit, ni des choses comme ça. Il n'y a plus de personne qui répond. Ce genre de méthode me déçoit énormément à chaque fois. Ou bien des remises en compétition pour la forme, mais qui en même temps ne choisit pas pour x raisons aussi. Mais on n'a pas de vrai débrief, c'est ce que je disais aussi en introduction. Je suis quelqu'un d'assez passionné, d'assez humain. Et j'aime quand les choses se finissent bien. On peut arrêter une collaboration, il n'y a pas de problème. Mais je trouve que c'est peut-être un message pour les marques de toujours bien finir une relation et de ne pas laisser... de ne pas laisser un partenaire sur le bord du chemin sans donner l'explication. On peut tout comprendre, on peut se remettre en question. Alors ça nous arrive rarement quand même, je tiens à le préciser. On fait beaucoup de compétitions, mais pas des énormes compétitions sur lesquelles on sait qu'on n'aura jamais de chance de gagner, ça arrive aussi. Mais en général, c'est la petite déception, le petit goût amer que je retiens qui n'est pas très plaisant. Si tu devais te définir par cinq adjectifs ? Alors, cinq adjectifs pour me définir. Ça va faire très mégalo peut-être, j'en sais rien, on verra. Non, je dirais que je suis passionné. Je suis quelqu'un d'assez à l'écoute. geek, on ne peut pas me l'enlever, donc j'aime bien trifouiller plein d'outils qu'on peut utiliser en ce moment, on se lance sur Notion pour la gestion client, etc., donc je trouve ça hyper intéressant, assez sûr de ce qu'il veut, donc je ne sais pas si c'est une qualité ou pas, en tout cas c'est un adjectif qui peut me définir, et je suis, pour le dernier, je suis assez convaincant, je crois, parce que comme je crois en tout ce que je fais, et je ne fais pas les choses pour des raisons financières ou des raisons opportuniste, je pense que j'arrive à transmettre ma passion à des gens assez facilement, s'ils veulent l'entendre, évidemment. Ça fait partie de ma force de communication, je dirais. Si un jour, un grand groupe de communication te fait une offre incroyable pour racheter l'agence des médias sociaux, est-ce que tu accepterais ou est-ce que tu veux rester indépendant ? La question qu'on m'a posée 10 000 fois, mais je suis ravi d'y répondre officiellement. Donc si on me propose de racheter l'agence, est-ce que je reste indépendant ou est-ce que je dis oui à un rachat ? J'ai vu beaucoup d'agences qui sont venues me voir au début, qui ont essayé de comprendre ce qu'on faisait ici et voir la synergie. Donc, je suis toujours ouvert à la discussion. Ça, c'est le sujet de base aussi dans mon ouverture, je dirais. Ensuite, ce que je n'ai pas trouvé encore aujourd'hui, c'est des gens en face de moi qui voient notre métier et qui voient notre sujet comme étant un sujet stratégique. Parce qu'on a rapidement... J'ai pris des raccourcis en se disant que l'influence digitale c'est à la mode, on va en faire, on va faire des influenceurs, le marketing d'influence c'est top, mais des fois plein de clients s'en font sans savoir pourquoi. Je trouve ça toujours dommage aussi, mais surtout côté agence, côté groupe, les discussions que j'ai pu avoir. c'est que j'ai senti à chaque fois qu'il n'y avait pas de volonté stratégique de vouloir créer une vraie offre, une vraie expérience en marketing d'influence. Donc c'est toujours ce qui m'a un peu rebuté aujourd'hui pour vendre l'agence, très honnêtement, parce que je sens que le projet chez moi, en tout cas, n'est pas de vendre l'agence pour la vendre. Le projet est si un jour on a une proposition, on a une offre, pour vraiment... changer le marché ou innover sur ce marché-là et d'avoir une offre qui soit vraiment adaptée aujourd'hui au marché d'aujourd'hui, en tout cas aux problématiques que peuvent avoir les annonceurs, parce que je trouve que c'est tellement un sujet stratégique, et je le dis depuis le début, je ne l'ai pas à dire aujourd'hui parce que c'est la mode, mais j'ai toujours pensé que les réseaux sociaux allaient changer. l'ensemble du métier de la communication. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on vient nous voir, typiquement, on vient nous voir pour toucher des cibles. Avant, on passait en télé, on touchait des cibles. Aujourd'hui, on vient nous voir parce que les cibles sont sur les réseaux sociaux. Donc, chaque marque a ses problématiques de cibles, de rajeunissement, et donc on est là pour répondre à ce besoin-là. Donc je pense toujours que c'est stratégique. Et donc je ne suis pas fermé à des discussions, je ne suis pas fermé à un rachat éventuel, mais par contre il faut avoir quelqu'un en face qui croit un minimum et qui ait un projet qu'on puisse construire ensemble pour pouvoir avancer correctement. Voilà, sinon c'est pas très grave, on est très bien en indépendant aussi, ça fonctionne plutôt pas mal. On ne sera jamais un Publicis, un Nogigvi, un TBWA, ça j'en suis très conscient. Par contre, on reste toujours dans notre expertise et c'est ça que les gens veulent aujourd'hui, en tout cas les marques veulent aujourd'hui et le veulent de plus en plus. Donc, je ne suis pas fermé, mais on peut faire beaucoup d'années en indépendant jusqu'à trouver et jusqu'à ce qu'il y ait la bonne rencontre.

  • Speaker #1

    Cyril, tu nous parles toujours d'influence, d'influence marketing, d'accompagner des clients. Mais est-ce que l'influence, ce n'est pas que du branding ? Est-ce qu'on peut faire de la performance marketing avec de l'influence ? Est-ce qu'on peut faire de l'influence qui a des résultats, des résultats business, c'est-à-dire, tu me connais, moi, des ventes, des ventes du chiffre d'affaires, des leads, de la performance commerciale, du business, des dollars, des euros ? Enfin, tu vois le genre. Je me suis dit que c'était une question importante de te poser. Est-ce que l'influence, c'est que à des fins de branding ou est-ce qu'avec de l'influence, on peut faire de la performance ? Merci pour ta réponse, Thierry.

  • Speaker #0

    Très bonne question, Thomas. Ça ne m'étonne pas de toi sur la performance. Donc est-ce que l'influence peut faire de la performance marketing ? Je dirais que oui, parce que ça fait pratiquement que ça. Beaucoup d'autres choses, mais notamment la performance marketing. Alors après, ça dépend de ce qu'on met derrière le mot performance, mais effectivement, quand aujourd'hui tu fais une campagne d'influenceur, le gros avantage qu'on a par rapport à des médias classiques ou à d'autres méthodes de campagne, c'est qu'on a des chiffres en temps réel et instantané. Donc oui, on peut quantifier notre campagne, on peut quantifier notre impact, et surtout... on peut quantifier notre impact et surtout, on peut tout mesurer. Donc ça, je pense que c'est le graal du marketer, vraiment de pouvoir tout mesurer et d'en faire un vrai levier marketing. Aujourd'hui, on a plusieurs types de sujets en performance, les impressions pour mesurer la notoriété et la visibilité qu'on a donné à un produit ou à une marque. Et ensuite, effectivement, de pouvoir mesurer les clics, de mesurer les ventes. Donc tout ça est intéressant aujourd'hui parce que c'est un vrai moteur. C'est un vrai levier marketing. Ben oui, l'influence peut faire vendre, alors oui, dans certains cas. C'est-à-dire qu'il faut évidemment qu'on ait des influenceurs qui font vendre, des influenceurs qui font voir. Et aujourd'hui, ils sont plus rares ceux qui font vendre, quand même, parce que le métier d'influenceur, c'est un peu démocratisé aussi. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, je vais donner un autre exemple, sur Mini, on vendait des voitures avec des influenceurs. Donc typiquement, les gens arrivaient en concession avec les stories de nos influenceurs et ils disent je veux voir cette voiture parce que l'influenceur l'a mis en scène, a vécu avec, et du coup, on oublie le catalogue voiture, on oublie le site internet, on est dans une ambiance intégrée avec le véhicule. Et ça, c'est un déclencheur émotionnel que je trouve très fort pour générer de la vente. Donc là, on est dans un système de vente de voiture indirect via les concessions, mais quand tu es sur un e-commerce et que tu as... tu as un clic d'acheter le produit et que tu as la bonne influenceur qui raconte la bonne histoire ou sa bonne expérience, tout simplement, tu rentres dans des vrais canaux de conversion et dans des vrais sujets intéressants de vente.

  • Speaker #1

    Cyril, encore une question pour toi. Est-ce qu'un jour dans ton podcast, tu auras la chance de recevoir Booba ? Tout le monde doit se marrer en se disant c'est quoi le rapport avec Booba et l'influence. Je pense que Cyril, tu vois de quoi je veux parler. Quelle question tu aurais envie de poser à Booba ?

  • Speaker #0

    Ah, la bonne question. Donc si je recevais Booba sur le podcast, déjà je le remercierais. Parce que c'est grâce à lui finalement que les autorités, notamment Bercy, s'est mis en place pour générer une loi sur l'influence commerciale. qui donc encadrent les pratiques les plus trompeuses qu'on peut avoir aujourd'hui, notamment issues de la télé-réalité. Donc merci Booba d'avoir pointé du doigt quand même ce mal fonctionnement. Je me bats depuis des années là-dessus, mais effectivement, je ne suis pas Booba, donc je ne peux pas avoir un impact très fort sur ce genre de choses. Donc Booba a eu l'écho et en tout cas l'oreille de certaines personnes qui ont enquêté sur ce phénomène d'influx voleurs, qu'on peut appeler comme ça. Je le remercierai premièrement, et ensuite je lui demanderai comment lui, il voit l'influence, est-ce que finalement les influenceurs ne sont pas les prochaines rockstars de demain, ou déjà d'aujourd'hui, mais en tout cas... Comment est-ce qu'il ferait son métier différemment aujourd'hui s'il avait commencé sur les réseaux sur lesquels il se serait développé ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que Booba a aidé le secteur de l'influence à se professionnaliser, à se rationaliser, à faire le ménage parmi ses acteurs ? Il y a eu une séquence médiatique assez dure, assez... compliqué, assez mainstream. Pour un professionnel comme toi, qu'est-ce que ça avait changé ? Qu'est-ce que ça change au marché ? Qu'est-ce que ça apporte de bon ?

  • Speaker #0

    Voilà, donc en même temps, il a changé beaucoup de choses. Il a changé ce projet de loi sur l'influence commerciale, il est un vrai sujet. Après, ses méthodes, on peut les critiquer aussi, c'est-à-dire qu'il affiche quand même pas mal les gens à juste titre, normalement, mais pas tout le temps, peut-être. Donc, ses méthodes sont un peu discutables, je dirais. Mais en tout cas, il a le mérite de faire bouger les choses. Et puis,

  • Speaker #1

    est-ce que tu t'es mis à écouter Booba ?

  • Speaker #0

    Et non, je n'écoute pas Booba, donc... Voilà, je suis plutôt rap américain en plus, donc en général, chanson française, je ne suis pas très pour, mais le rap français un peu moins, sauf à une certaine époque d'IAM et de NTM qui étaient les débuts. Je vais faire le vieux ou le boomer, mais voilà, en tout cas, c'est peut-être ce genre de trucs que j'écoute.

  • Speaker #2

    Que penses-tu des agences d'influence ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pense des agences d'influence ? Je trouve qu'ils ont un rôle, en tout cas intéressant aujourd'hui sur le marché, parce que devant le flux de nouveaux créateurs de contenu, influenceurs, effectivement, il faut des gens qui puissent travailler avec eux à différents niveaux, créatifs, encadrements, administratifs, qui puissent du coup vraiment être les accompagnés. Aujourd'hui, je trouve quand même que les agences d'influence se résument quand même à un devis et une facture. Je sens que des fois, les briefs qu'on peut... parce que des fois, on peut travailler avec des agences d'influenceurs, les briefs ne sont pas transmis ou ne sont pas compris. Ça crée beaucoup de tensions sur des projets inutiles, je trouve. Alors peut-être de la juniorisation des équipes aussi, parce qu'ils ont beaucoup d'équipes juniors et qui font que... Ils n'ont pas l'expérience nécessaire pour être agent, parce qu'agence c'est quand même un vrai métier différent dans le milieu artistique. Mais en tout cas, il y a pas mal de compétences à avoir. Et je ne sais pas si un jeune diplômé peut l'avoir en première année. Donc il va falloir aussi former les gens là-dessus. Mais en tout cas, aujourd'hui c'est souvent résumé à un devis de facture. On n'a pas de bilan, on n'a pas de retour de statistiques, c'est un peu compliqué. Et je pense qu'en même temps le marché va se concentrer. La nouvelle loi justement sur l'influence commerciale a fait peur à certains. Alors... qui aujourd'hui font attention, mais ils sentent qu'il y a des risques. Donc pas mal d'agences, je pense, vont fermer, d'autres vont se concentrer. Et par contre, le rêve doux de pas mal d'agences d'influence de devenir agences conseil, pour le coup, le grand écart est trop grand, je pense, pour eux, puisque ce n'est pas du tout les mêmes profils, ce n'est pas du tout la même philosophie. Et on ne peut pas être conseilleur et payeur en même temps. Donc c'est toujours un métier difficile. Et je pense qu'il va falloir à un moment donné diviser les deux entités. représentation d'agents, d'influenceurs, et une entité de conseil. On ne peut pas être le conseiller et le payeur en même temps. Pour moi, ça ne marche pas. Donc, nécessaire sur ce marché-là, besoin de se professionnaliser encore plus, d'avoir des vrais agents, de faire le choix aussi sur les talents. On ne peut pas représenter 100 personnes, ce n'est pas possible. Honnêtement, c'est de l'abattage à ce niveau-là. Mais je pense peut-être d'avoir des agences d'influence qui vont choisir un secteur. Ils vont rester sur ce secteur et avec quelques talents, mais qui vont bien représenter. Le vrai sujet pour moi, c'est de bien représenter les talents. Alors on le sait, il y a une nouvelle loi qui va réglementer et encadrer le monde de l'influence digitale. Qu'est-ce que tu penses de cette nouvelle loi ? Ah, la nouvelle loi sur l'influence commerciale, donc pour moi elle est très importante aujourd'hui. Entre nous, on a juste rappelé la loi, parce que la loi existe depuis longtemps, notamment la loi Evin, la loi sur les médecins et les métiers organisés, en tout cas sur certains métiers c'est interdit depuis le début, sur les paris en ligne pareil, sur les crypto-monnaies pareil. Donc on a rappelé un certain nombre de lois dans ce projet de loi sur l'influence commerciale. Ça a permis aussi de définir le rôle des agents, le rôle des influenceurs et des responsabilités de chacun qui n'étaient pas… forcément identifié par les deux parties et ça permet de réguler. Alors, le message pour les consommateurs, je pense que les consommateurs sont assez avertis aujourd'hui pour savoir quand une story, un réel ou un TikTok est sponsorisé par une marque, mais c'est toujours bien de le rappeler. Nous, on le fait depuis 2018, un peu même avant, je pense, d'avoir toujours cette mention de partenariat commercial. Donc là, on a figé les choses. Maintenant, il y a des termes officiels. Donc ça, c'est une bonne chose. Et dans tous les cas, je pense que c'est intéressant parce que ça va professionnaliser le marché de plus en plus. Et rien que ça, c'est une bonne chose. Après, il ne faut pas aller dans l'extrême, c'est-à-dire que de déclarer des giftings, etc. C'est là où je trouve qu'il ne faut pas aller trop loin dans la réglementation parce qu'à ce moment-là, sinon on le fait pour pas mal d'autres métiers. Si je fais un parallèle rapide avec les journalistes et la presse, quand ils reçoivent des cadeaux de la part de Marc à la rédaction. dans leur article, ils ne vont pas marquer article rédigé avec le soutien de la marque Quand ils vont visiter un nouvel hôtel à l'île Maurice, ils nous font un beau reportage et en aucun cas ils parlent de l'invitation commerciale faite par la marque. Et ou des fois, ils demandent même à la marque de faire une annonce presse. Donc je trouve que là-dessus, c'est bien de réguler, c'est bien de réglementer, de donner les règles, parce qu'il faut avoir une transparence vis-à-vis des lecteurs. Mais quand je vois que dans d'autres métiers, ce n'est pas le cas, Voilà, il ne faut pas faire de l'influence non plus, le modèle du genre, ou alors il faut le faire avec tout le monde, pour ne pas créer de distorsion entre plusieurs métiers et plusieurs corporations.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu vois des erreurs ou des confusions de la part des annonceurs ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je vois encore des erreurs et des confusions de la part d'annonceurs. Souvent, on fait de l'influence, peut-être pas pour la bonne raison. Donc des fois, on a des briefs qui arrivent entre je veux faire une campagne d'influence pour vendre X milliers de produits Ce n'est pas forcément le but premier de l'influence. Ça fait vendre, mais on ne peut pas faire vendre autant qu'une campagne de médias ou qu'une campagne d'affiliation. Donc c'est différent, c'est un autre usage. Beaucoup aussi de marques s'interdisent de travailler avec des influenceurs parce qu'ils sont très avec le concurrent. C'est dommage parce que du coup, ça veut dire peut-être qu'ils ont une expertise sur ce sujet-là et qu'on peut, si on est bon justement, les récupérer à notre marque, à notre campagne et en faire des fidèles de la marque. Donc ça aussi. Et ensuite, souvent, les budgets sont sous-évalués, je trouve, ou en tout cas pas évalués aux justes ambitions que la marque se donne. Parce qu'il faut quand même se dire les choses, c'est qu'aujourd'hui, le marketing d'influence reste quand même. Un des canals de communication les plus efficaces qu'on ait, une ancienne étude disait qu'un euro investi en médias équivaut à un euro en influence digitale, donc en marketing d'influence. Donc ça veut dire quand même qu'on est 7 fois plus héroïste que du média et surtout on est, voilà pour aujourd'hui toucher un million de personnes en télé, il faut créer un spot, acheter le média et pas se tromper et faire des vagues répétitives, donc ça coûte cher pour toucher un million de personnes sur les réseaux. ça peut aller assez vite et surtout on a des gens très très affinitaires donc Voilà, ma question là-dessus c'est des annonceurs d'être un peu plus experts, de ne pas croire non plus les jeunes talents qui arrivent chez vous, qui viennent d'alternance et de tout leur confier, parce que des fois aussi on a des interlocuteurs en face très jeunes qui ont eu trois mois de cours sur l'influence, mais qui du coup sont propulsés en interne comme les experts, ce qui n'est pas toujours le cas. Donc de bien faire attention aux objectifs, aux moyens qu'on y met, être un peu cohérent par rapport au mix marketing que les marques peuvent faire. Comment vois-tu le monde de l'influence ? Comment je vois le marché de l'influence ? Je le vois encore durer, ça c'est une bonne nouvelle aussi. Je pense que là on est en phase de croissance encore, qu'on va bientôt arriver à maturité, que le marché va se concentrer. Il y a beaucoup d'entités, d'agences notamment, mais beaucoup d'agences d'influenceurs. C'est vrai que nous on se distingue un tout petit peu par rapport au marché, c'est qu'il y a peut-être 90% d'agences d'influenceurs. 5% d'agences généralistes, digitales, et 2-3% comme nous, qui sont des agences conseils en communication, experts en social media et en marketing d'influence. Donc ça, c'est assez rare aujourd'hui sur le marché. La grosse problématique, c'est de pouvoir être visible assez pour que tout le monde nous ait en tête, mais ça se travaille, et je dirais que le marché va se concentrer. Je pense qu'on va voir arriver des agences d'influence qui vont vraiment... prendre ce rôle à cœur et vraiment de manière professionnalisée. Donc j'espère qu'ils vont former aussi leur talent en interne pour avoir le bon accompagnement nécessaire, que ça va durer quand même assez longtemps, parce que, encore une fois, c'est un des moyens les plus héroïstes qu'on puisse avoir sur le digital aujourd'hui. Et les nouvelles plateformes émergentes, alors on a eu TikTok maintenant, Twitch, je pense que ça existe depuis longtemps, il y a déjà des choses, mais je pense qu'il y en a encore pas mal sous le pied pour que ça puisse vraiment encore exploser. Et donc, on va devoir avoir un marché d'experts, un marché mature, sur lequel on va avoir encore des belles choses qui arrivent. Donc, on n'a fait que 10 ans finalement dans l'influence, ce qui n'est pas grand-chose si on regarde à l'échelle de la publicité par exemple. Entre les 10 premières années de la publicité aujourd'hui, ça fait un petit moment et en même temps, on a changé de format, on a changé de façon de faire et on sait. Donc, on a changé beaucoup, beaucoup expertisés, qui étaient le début des agences de publicité, où beaucoup d'agences étaient là, qui se sont regroupées dans des groupes. Donc peut-être aussi des concentrations et des groupes spécialisés dans le social media et l'influence qui vont naître. Mais en tout cas, le marché va bien évoluer, je trouve. Les créateurs vont se spécialiser, je pense. Ils vont innover aussi sur les formats pour se démarquer. Et peut-être que sur les 100 créateurs, je vais faire une base 100, peut-être que 20 seulement vont rester. Et je pense que les meilleurs resteront. Donc ça, c'est plutôt une bonne chose aussi pour le marché et pour les consommateurs.

  • Speaker #3

    Cher Cyril. Quelle est la question que tu aurais adoré que je te pose ?

  • Speaker #0

    Ah, Mathieu, la question que j'aurais voulu que tu me poses, ancien voisin au Returbigo, c'est quand est-ce que tu viens sur Génération Do It Yourself ? Je sais que je ne suis pas dans ta cible d'invité, mais je pense qu'on aurait pu faire un numéro spécial sur l'influence, tous les deux, qui pourrait intéresser des futurs entrepreneurs. Si le sujet te plaît, tu me l'aurais déjà proposé, je pense. Je ne sais pas, mais voilà ce que j'aurais voulu que tu me poses.

  • Speaker #3

    Ok, merci. Maintenant, je te demande d'y répondre.

  • Speaker #0

    Alors, y répondre, c'est difficile parce que je ne peux pas le faire tout seul, mais j'attends du coup que tu m'appelles pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Ok, super. Et maintenant, quelle est la question que tu aurais détestée que je te pose ? Attention, ne triche pas, je pense que tu connais la prochaine question. Bon, ben voilà, maintenant il va falloir y répondre.

  • Speaker #0

    Ah, la question que j'aurais détestée que tu me poses. Ben écoute, j'en ai pas trop, je ne sais pas. Donc j'ai pas trop de questions interdites, donc j'attends qu'on puisse échanger pour qu'on puisse en parler.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup Cyril et bravo pour la cinquantième de Marketing Influence je t'embrasse et à tous les auditeurs n'oubliez pas de vous abonner, bisous

  • Speaker #0

    Merci pour l'auto-promo, c'est gentil on voit le professionnel derrière le micro donc écoute, je n'arriverai jamais à ton niveau parce que t'es quand même aujourd'hui la référence du podcast et bravo encore parce que je me rappelle de nos discussions de Rue Turbigo à une époque où on se posait des questions sur l'influence etc et je crois pas que t'avais lancé ton podcast à l'époque Merci Mais c'était aussi tout nouveau, mais en même temps, tu y es depuis longtemps. Je ne dis pas que c'est la prime à l'ancienneté, mais en tout cas, tu as tenu le coup jusqu'à aujourd'hui. Tu en es encore sous le pied, évidemment, mais je pense que l'exercice le plus difficile dans le podcast, c'est de maintenir une régularité dans les invités et aussi de réinventer les questions et de se remettre dedans. Mais ça, c'est ce qui est passionnant dans le projet.

  • Speaker #2

    Si je te dis influence, tu penses à quoi ?

  • Speaker #0

    Ah, l'influence. Céline, merci de me poser la question. L'influence, je trouve que c'est... Il y avait une définition avant qui disait information is power en franglais. Maintenant, je trouve que influence is power C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'influence est maître dans pas mal de domaines. On l'a vu en politique, on l'a vu dans le commerce, on l'a vu dans les effets de mode, les leaders d'opinion. Je pense que l'influence est vraiment le sujet des 10, 20 dernières années. qui vont encore, à mon avis, nous rester pendant pas mal de temps.

  • Speaker #2

    Agence.

  • Speaker #0

    Agence. Qu'est-ce que je peux dire sur Agence ? Toute ma vie et notre rencontre, si je peux me permettre.

  • Speaker #2

    Dubaï.

  • Speaker #0

    Dubaï. J'y suis jamais allé. J'en ai tellement entendu parler. Et en même temps, ils ont tellement fait d'efforts pour rendre cette destination attractive. Et ils ont tellement pris avec les influx voleurs que je ne sais pas si j'irai un jour, mais je serai curieux de visiter Dubaï.

  • Speaker #2

    Publicité.

  • Speaker #0

    Publicité, c'est l'origine de tout ce qu'on fait aujourd'hui et je crois qu'il faut intégrer cet esprit créatif publicitaire dans les campagnes d'influence qu'on s'efforce de faire depuis dix ans. C'est-à-dire d'être toujours créatif et la publicité est une manière hyper intéressante de storyteller un message. Après, la forme peut évoluer évidemment, mais en tout cas, on fait de la publicité. Il faut se le dire aussi et je trouve que c'est un métier noble.

  • Speaker #2

    Quel est ton prochain challenge pour l'agence ?

  • Speaker #0

    Quel est mon prochain challenge avec l'agence ? C'est de structurer nos offres, de rester toujours sur les nouvelles tendances, de ne pas arrêter notre innovation, et de toujours surprendre nos clients. Un débrief d'une recommandation qu'on a présentée où le client nous remerciait d'avoir eu une idée. Je pense que ce n'est pas si évident que ça. Ça me paraît tellement évident, mais beaucoup d'agences ne donnent pas d'idées dans les recos. Donc, de garder notre créativité, nos idées, de structurer tout ça et d'essayer de grandir toujours comme on l'a fait, de manière progressive et continue. Mais surtout, je pense là, de pouvoir être un game changer dans le marché. Parce que c'est vrai que ce marché est souvent trop résumé aux agences d'influenceurs. Et les agences conseils en communication sociale et influence, finalement, ont très peu de parts de voix. Et donc, ce sera un de mes combats, je pense, de l'année en cours, c'est d'en faire une vraie discipline.

  • Speaker #2

    Quel conseil donnerais-tu à un jeune qui veut travailler dans la communication ?

  • Speaker #0

    Alors, un conseil pour un jeune qui débute, le premier sujet, c'est d'apprendre à travailler. Je trouve que beaucoup de jeunes aujourd'hui viennent et veulent aller vite dans nos métiers ou dans d'autres métiers, mais en tout cas c'est d'apprendre à travailler. C'est-à-dire d'apprendre une rigueur, d'apprendre une organisation, d'apprendre un métier, d'apprendre aussi les chaînes de commandes qu'on peut avoir à l'intérieur d'une organisation, c'est-à-dire en agence, chez l'annonceur, d'avoir des responsables, des responsabilités, des N plus 1, des N moins 1. Donc de vraiment apprendre à travailler, d'être curieux. de ne pas avoir peur d'oser. Je pense que oser est un vrai moteur que les gens devraient intégrer directement en arrivant parce que pas mal de gens peuvent se mettre des barrières aussi, mais oser et surtout être curieux du monde qui nous entoure car la communication, en tout cas la publicité, n'est qu'un reflet de la société actuelle. Donc il faut toujours être à l'écoute du marché et des tendances de consommation.

  • Speaker #2

    Quelle série est-ce que tu emmènerais dans une île déserte ?

  • Speaker #0

    Une série que j'emmènerais sur une île déserte ? Je pense que la plus longue série que j'ai pu faire, je crois que c'était 24 heures, donc il y a quelques temps, donc il y avait énormément de saisons. Mais ce genre de série-là me plaît pas mal, parce que ça a vraiment changé la façon de voir les séries, je trouve. Ça a été une des premières séries qui a vraiment été un game changer dans le modèle, dont je partirai avec parce que j'en ai pour... des mois et des mois.

  • Speaker #2

    Une personne que tu aimerais podcaster ?

  • Speaker #0

    Une personne que j'aimerais podcaster ? Écoute, j'ai podcasté Jacques Seguela. et je rêverais de podcaster Maurice Lévy j'ai quelques pistes en cours mais pas concrètes donc Maurice si jamais vous nous écoutez, j'aimerais beaucoup vous faire venir au micro pour nous parler de votre carrière d'entrepreneur, startupeur d'aujourd'hui avec notamment Vivatech et d'autres projets et notamment vos années publicitaires notamment chez Publicis pour voir aussi quelle est votre vision à vous du marché de l'influence donc Maurice si vous m'écoutez venez me voir s'il vous plaît Merci à vous tous pour vos questions. J'ai dû trier certaines questions de mes invités qui étaient redondantes. Je vous remercie beaucoup pour vos questions et en même temps, j'espère que ça vous donnera une approche ou en tout cas une idée un peu différente de ce que je peux faire ici à l'agence et à travers le podcast. En tout cas, j'étais assez content de répondre aux questions et c'est un exercice que je trouve maintenant je me mets dans la peau de mes invités et qui est plutôt sympa. À très bientôt, au revoir. Merci à tous d'avoir regardé ce épisode. J'espère que les messages vous ont été inspirés. Si c'était bien, n'hésitez pas à partager avec vos proches votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr A bientôt !

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