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Mes Sorties Culture

Halsman, Dali, et la jubilation photograpique

Halsman, Dali, et la jubilation photograpique

04min |19/11/2022
Play
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Description

Aujourd’hui, je vais vous parler de Philippe Halsman, Dali et la jubilation photographique. 


Credits image : Halsman, Philippe, photographer © public domain 

Texte : Sonia Zannad

Voix : Odile Dussaucy

Production, réalisation : MesSortiesCulture

Le texte de cet épisode, avec son visuel est sur TartinesDeCulture, ici.

Abonnez-vous à nos podcasts, ici.


A bientôt pour un nouvel épisode!


Retrouvez nos #mardidevinette et #enigmeduvendredi sur Facebook et Instagram.

Trouvez vos visites guidées sur MesSortiesCulture.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue sur le podcast Mes sorties culture. Connaissez-vous le surnom de Salvador Dali ? Il est très étonnant. Écoutez jusqu'à la fin pour découvrir ce fameux surnom. Aujourd'hui, je vais vous parler de Philippe Halsman, Dali et la jubilation photographique. Vous pouvez retrouver le visuel sur internet, entre autres sur nos tartines de culture. Le lien vers l'article est dans la description. Philippe Halsman est un photographe né à Riga en 1906. Il vécut à Paris puis à New York. Il fut naturalisé américain en 1949. Il a eu une carrière émaillée de plus de 100 couvertures du magazine Life et de mille et une rencontres avec les stars de son temps. Le photographe avait d'ailleurs noué une amitié particulière avec Salvador Dali dont il réalisa de nombreux portraits, parmi lesquels le très célèbre Dali Atomicus en 1948. Dans cette composition loufoque, tous les objets sont en suspension, un peu comme dans une toile de Dali, et les éléments se mélangent dans un même mouvement explosif. Chaises, chevalets, personnages, chats et eau. La légende raconte qu'il fallut 28 prises et une séance de 6 heures pour arriver à ce cliché célèbre et qu'au lieu d'utiliser du lait, le photographe opta finalement pour de l'eau. Au sortir de la guerre, il aurait été provoquant de gaspiller du lait pour une prise de vue. Le tout était chorégraphié mais assez artisanal. Les meubles étaient suspendus par des filins invisibles. À trois, les assistants lançaient les chats et le seau d'eau. À quatre, Dali sautait en l'air et Halsman capturait l'instantané. Plus tard, Halsman fera de la lévitation sa marque de fabrique en immortalisant vedette et grands de ce monde entrain de sauter. Il baptisera ces séances du nom de "Jumpology" Yékrik! Yékrak! Yémistikrik! Yémistikrak! Tout aussi facétieux l'un que l'autre, Halsman et Dali ont sans cesse enrichi leur univers mutuel de leur indéfectible amitié. Une admiration réciproque qui donna lieu à un livre humoristique "La moustache de Dali" paru en 1954, mettant en scène le peintre narcissique et surtout sa moustache. D'ailleurs, ces pages n'ont rien perdu de leur provocation ni de leur fraicheur. Dali disait en parlant de sa moustache : "Vu que je ne fume pas, j'ai décidé de me laisser pousser la moustache. C'est meilleur pour la santé. J'en ai toujours quelques-unes dans mon porte-cigarette. Je les propose poliment à mes amis : "Moustache, Moustache, Moustache ?" Et comme personne n'y a jamais touché, j'en conclus que les moustaches sont sacrées.". Emboîtant le pas à Marcel Duchamp, un autre artiste extravagant et plein d'humour, Halsman détourna même la Joconde dans l'un de ses photomontages, affublant la belle italienne du regard halluciné de Dali, de ses mythiques moustaches, mais aussi de ses grandes mains pleines de pièces de monnaie. Une façon de brocarder gentiment l'artiste, connu pour son amour immodéré de l'argent et son sens des affaires. Rappelons qu'il était tout de même surnommé "Avida Dollars" par André Breton. D'ici là, vous pouvez aller sur le site web mesortieculture.com pour trouver des visites guidées pour découvrir notre patrimoine culturel et aussi répondre à nos #mardidevinette et à nos #enigmeduvendredi toutes les semaines sur Instagram et Facebook. Tous les liens sont dans la description. A bientôt !

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Aujourd’hui, je vais vous parler de Philippe Halsman, Dali et la jubilation photographique. 


Credits image : Halsman, Philippe, photographer © public domain 

Texte : Sonia Zannad

Voix : Odile Dussaucy

Production, réalisation : MesSortiesCulture

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue sur le podcast Mes sorties culture. Connaissez-vous le surnom de Salvador Dali ? Il est très étonnant. Écoutez jusqu'à la fin pour découvrir ce fameux surnom. Aujourd'hui, je vais vous parler de Philippe Halsman, Dali et la jubilation photographique. Vous pouvez retrouver le visuel sur internet, entre autres sur nos tartines de culture. Le lien vers l'article est dans la description. Philippe Halsman est un photographe né à Riga en 1906. Il vécut à Paris puis à New York. Il fut naturalisé américain en 1949. Il a eu une carrière émaillée de plus de 100 couvertures du magazine Life et de mille et une rencontres avec les stars de son temps. Le photographe avait d'ailleurs noué une amitié particulière avec Salvador Dali dont il réalisa de nombreux portraits, parmi lesquels le très célèbre Dali Atomicus en 1948. Dans cette composition loufoque, tous les objets sont en suspension, un peu comme dans une toile de Dali, et les éléments se mélangent dans un même mouvement explosif. Chaises, chevalets, personnages, chats et eau. La légende raconte qu'il fallut 28 prises et une séance de 6 heures pour arriver à ce cliché célèbre et qu'au lieu d'utiliser du lait, le photographe opta finalement pour de l'eau. Au sortir de la guerre, il aurait été provoquant de gaspiller du lait pour une prise de vue. Le tout était chorégraphié mais assez artisanal. Les meubles étaient suspendus par des filins invisibles. À trois, les assistants lançaient les chats et le seau d'eau. À quatre, Dali sautait en l'air et Halsman capturait l'instantané. Plus tard, Halsman fera de la lévitation sa marque de fabrique en immortalisant vedette et grands de ce monde entrain de sauter. Il baptisera ces séances du nom de "Jumpology" Yékrik! Yékrak! Yémistikrik! Yémistikrak! Tout aussi facétieux l'un que l'autre, Halsman et Dali ont sans cesse enrichi leur univers mutuel de leur indéfectible amitié. Une admiration réciproque qui donna lieu à un livre humoristique "La moustache de Dali" paru en 1954, mettant en scène le peintre narcissique et surtout sa moustache. D'ailleurs, ces pages n'ont rien perdu de leur provocation ni de leur fraicheur. Dali disait en parlant de sa moustache : "Vu que je ne fume pas, j'ai décidé de me laisser pousser la moustache. C'est meilleur pour la santé. J'en ai toujours quelques-unes dans mon porte-cigarette. Je les propose poliment à mes amis : "Moustache, Moustache, Moustache ?" Et comme personne n'y a jamais touché, j'en conclus que les moustaches sont sacrées.". Emboîtant le pas à Marcel Duchamp, un autre artiste extravagant et plein d'humour, Halsman détourna même la Joconde dans l'un de ses photomontages, affublant la belle italienne du regard halluciné de Dali, de ses mythiques moustaches, mais aussi de ses grandes mains pleines de pièces de monnaie. Une façon de brocarder gentiment l'artiste, connu pour son amour immodéré de l'argent et son sens des affaires. Rappelons qu'il était tout de même surnommé "Avida Dollars" par André Breton. D'ici là, vous pouvez aller sur le site web mesortieculture.com pour trouver des visites guidées pour découvrir notre patrimoine culturel et aussi répondre à nos #mardidevinette et à nos #enigmeduvendredi toutes les semaines sur Instagram et Facebook. Tous les liens sont dans la description. A bientôt !

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Aujourd’hui, je vais vous parler de Philippe Halsman, Dali et la jubilation photographique. 


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Texte : Sonia Zannad

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