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Mes Sorties Culture

La peinture métaphysique

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04min |06/09/2025
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Description

Aujourd’hui, je vais vous parler de la peinture métaphysique

  

Crédit image : Domaine public

Texte : Sonia Zannad. 

Voix : Odile Dussaucy 

Production, réalisation : MesSortiesCulture  

Le texte de cet épisode, avec son visuel est sur TartinesDeCulture, ici.

Abonnez-vous à nos podcasts, ici

  

A bientôt pour un nouvel épisode! 

  

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tim Tim, bois sec, yé cric, yé crac, est-ce que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas. Yé, Misty Cric, yé, Misty Crac. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Mes Sorties Culture. Savez-vous quels peintres ont été influencés par Giorgio de Chirico ? Écoutez jusqu'à la fin pour le découvrir. Aujourd'hui, je vais vous parler de la peinture métaphysique. Vous pouvez retrouver le visuel sur internet, entre autres sur nos tartines de culture. Le lien vers l'article est dans la description. La grande place d'une ville déserte au ton ocre, peut-être en Italie. Quelques arcades qui offrent profondeur et perspective à l'image. Une statue de marbre dont l'ombre s'étire de façon étrange. Et, au loin... la fumée d'une locomotive. Voilà certains des éléments du vocabulaire pictural que l'on retrouve presque systématiquement dans les peintures de Giorgio de Chirico, qui est né en 1888 et est mort en 1978. Ce peintre, né en Grèce dans une famille italienne qui vécut à Florence, à Milan et à Paris, est connu pour ses compositions qui ressemblent à des décors de théâtre un peu froids : Les figures humaines y sont rares ou bien sont présentes sous la forme d'un mannequin, d'un buste ou d'une statue. Les citations empruntées à la mythologie et à l'architecture antique ou classique viennent de ses origines grecques. Quant au train que l'on retrouve si souvent, il s'agit sûrement d'un clin d'œil à son père qui travaillait dans les chemins de fer. Les différents objets que l'artiste nous présente sont tous identifiables, représentés de façon plutôt réaliste. Mais il est difficile de dégager un sens immédiat de l'ensemble, comme s'il s'agissait d'un rebus, d'une énigme ou d'une façade qui nous cache une vérité plus profonde, dissimulée au-delà de la surface des choses. Il n'est pas tellement question ici d'émouvoir, mais plutôt de questionner. Car l'ambition du peintre se nourrit d'une autre manière que les images elles-mêmes, ou que les impressions sensorielles provoquées par les images : ses visions, il les tire de la philosophie et du rêve. À propos de l'une de ses peintures dites "métaphysiques", il déclare « J'ai eu l'impression de voir ces choses pour la première fois et la composition de la peinture s'est révélée à l'œil dans mon esprit. » « Yé, cric ! Yé, crac ! Yé, misty, cric ! Yé, misty, crac ! » Pour lui, la peinture est avant tout "cosa à mentale", comme le préconisait déjà Léonard de Vinci : Ce qui importe, c'est ce qui se passe dans la pensée, avant l'exécution de l'œuvre elle-même. On le sent bien en contemplant ces tableaux : Ils nous renvoient justement à notre capacité de réflexion, notre intériorité, mais aussi à notre solitude intrinsèque, à notre besoin de trouver du sens, et aux associations d'idées qui peuvent émerger de la juxtaposition d'éléments qui a priori n'ont rien à faire ensemble : Un gant géant, un damier et une cheminée d'usine dans "Triangle métaphysique (avec un gant)"; un buste féminin et un régime de banane dans "L'incertitude du poète". Regarder ces tableaux, c'est accepter une part de mystère, d'incompréhension, voire de déstabilisation. Pas étonnant que Chirico ait été une grande référence pour ses successeurs surréalistes, Magritte et Dali en tête, avec qui la familiarité semble évidente si l'on pense à ces jeux d'échelles renversées (des objets disproportionnés), à ces paysages oniriques, à ces perspectives fantaisistes ou à ses irruptions inattendues : Rien n'est vraiment là où cela devrait être, bien que tout semble à sa place. Une "inquiétante étrangeté" qui n'a pas fini de nous intriguer. Je vous remercie pour votre écoute. J'espère que cette découverte culturelle vous a plu. Je vous invite à aller sur la plateforme d'écoute de votre choix pour nous laisser 5 étoiles ou un avis. Nous nous retrouverons dans deux semaines pour un nouvel épisode. Abonnez-vous à notre podcast « Mes sorties culture » pour ne rater aucun épisode. D'ici là, vous pouvez aller sur le site web messortiesculture.com pour trouver des visites guidées pour découvrir notre patrimoine culturel et aussi répondre à nos #mardidevinette et à nos #énigmeduvendredi toutes les semaines sur Instagram et Facebook. Tous les liens sont dans la description. A bientôt !

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Aujourd’hui, je vais vous parler de la peinture métaphysique

  

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Texte : Sonia Zannad. 

Voix : Odile Dussaucy 

Production, réalisation : MesSortiesCulture  

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