Metaclassique #283 – Pactiser cover
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METACLASSIQUE

Metaclassique #283 – Pactiser

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1h00 |03/07/2024
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« La musique, loin de nous consoler [pour autant – n’est-elle pas, n’en porte-t-elle pas toutes les marques, l’inconsolable même –] forme l’épaisseur, tendue entre instincts, désirs, douleurs, joies, pensées, oubli de toute pensée, de ce qu’on peut appeler notre ‘’humanité‘’[1]. » Cette phrase du philosophe André Hirt semble dire du lien entre la musique et l’humanité qu’il est à la fois indélébile et toujours menacé d’érosion. Et pour mieux dire ce qui se noue et se dénoue entre la musique et l’humanité, un roman se présente nodal. En 1947, le romancier Thomas Mann fait paraître Le Docteur Faustus comme la biographie imaginaire du compositeur Adrian Leverkühn. Thomas Mann met en scène un Pacte entre le compositeur fictif et le diable. Pour le philosophe André Hirt, ce Pacte fait entendre une rupture dans le lien qui unissait la musique et l’humanité. Et alors que la musique ne serait plus en mesure de nous mettre en prise avec l’unité du monde, elle resterait en creux, le témoin paradoxal qu’une pensée de l’humanité se désagrège. De La condition musicale jusqu’à Promesse de Beethoven en passant par La dernière sonate, les livres d’André Hirt nouent autour de la figure du compositeur Adrian Leverkühn une réflexion volontiers rhapsodique sur le devenir de la musique depuis les tremblements qui affectent les fondements de l’humanisme. Il est l’invité unique de ce numéro « Pactiser » de Metaclassique.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

[1] André Hirt, La condition musicale, Éditions Les Belles Lettres, collection « encre marine », 2018, p. 61.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

« La musique, loin de nous consoler [pour autant – n’est-elle pas, n’en porte-t-elle pas toutes les marques, l’inconsolable même –] forme l’épaisseur, tendue entre instincts, désirs, douleurs, joies, pensées, oubli de toute pensée, de ce qu’on peut appeler notre ‘’humanité‘’[1]. » Cette phrase du philosophe André Hirt semble dire du lien entre la musique et l’humanité qu’il est à la fois indélébile et toujours menacé d’érosion. Et pour mieux dire ce qui se noue et se dénoue entre la musique et l’humanité, un roman se présente nodal. En 1947, le romancier Thomas Mann fait paraître Le Docteur Faustus comme la biographie imaginaire du compositeur Adrian Leverkühn. Thomas Mann met en scène un Pacte entre le compositeur fictif et le diable. Pour le philosophe André Hirt, ce Pacte fait entendre une rupture dans le lien qui unissait la musique et l’humanité. Et alors que la musique ne serait plus en mesure de nous mettre en prise avec l’unité du monde, elle resterait en creux, le témoin paradoxal qu’une pensée de l’humanité se désagrège. De La condition musicale jusqu’à Promesse de Beethoven en passant par La dernière sonate, les livres d’André Hirt nouent autour de la figure du compositeur Adrian Leverkühn une réflexion volontiers rhapsodique sur le devenir de la musique depuis les tremblements qui affectent les fondements de l’humanisme. Il est l’invité unique de ce numéro « Pactiser » de Metaclassique.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.

[1] André Hirt, La condition musicale, Éditions Les Belles Lettres, collection « encre marine », 2018, p. 61.


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[1] André Hirt, La condition musicale, Éditions Les Belles Lettres, collection « encre marine », 2018, p. 61.


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« La musique, loin de nous consoler [pour autant – n’est-elle pas, n’en porte-t-elle pas toutes les marques, l’inconsolable même –] forme l’épaisseur, tendue entre instincts, désirs, douleurs, joies, pensées, oubli de toute pensée, de ce qu’on peut appeler notre ‘’humanité‘’[1]. » Cette phrase du philosophe André Hirt semble dire du lien entre la musique et l’humanité qu’il est à la fois indélébile et toujours menacé d’érosion. Et pour mieux dire ce qui se noue et se dénoue entre la musique et l’humanité, un roman se présente nodal. En 1947, le romancier Thomas Mann fait paraître Le Docteur Faustus comme la biographie imaginaire du compositeur Adrian Leverkühn. Thomas Mann met en scène un Pacte entre le compositeur fictif et le diable. Pour le philosophe André Hirt, ce Pacte fait entendre une rupture dans le lien qui unissait la musique et l’humanité. Et alors que la musique ne serait plus en mesure de nous mettre en prise avec l’unité du monde, elle resterait en creux, le témoin paradoxal qu’une pensée de l’humanité se désagrège. De La condition musicale jusqu’à Promesse de Beethoven en passant par La dernière sonate, les livres d’André Hirt nouent autour de la figure du compositeur Adrian Leverkühn une réflexion volontiers rhapsodique sur le devenir de la musique depuis les tremblements qui affectent les fondements de l’humanisme. Il est l’invité unique de ce numéro « Pactiser » de Metaclassique.

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[1] André Hirt, La condition musicale, Éditions Les Belles Lettres, collection « encre marine », 2018, p. 61.


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