Metaclassique #340b – Surjouer cover
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METACLASSIQUE

Metaclassique #340b – Surjouer

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1h00 |06/08/2025
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Si, aujourd’hui, je parle en faisant bien attention de ne pas mettre un mot plus haut que l’autre, de maintenir ma parole dans des bornes qui la condamne à ne trouver aucun souffle expressif, c’est comme une manière en creux de venir faire la preuve que l’espace de parole qui est ici mis à ma disposition n’en est pas moins un espace borné qui serre mon expression et oblige ma parole à s’aplatir. Et voilà que j’exagère l’aplatissement pour mieux faire entendre qu’une expression fluide, naturelle, avec des reliefs conventionnels chercherait, elle, à faire diversion des bornes, à faire comme si elles n’étaient pas là. Dit comme ça, je me mets dans une forme de sous-jeu, mais surtout d’un surjeu du sous-jeu bien bourré d’apriori sur ce que le temps pris par cette prise de parole a beau prendre son temps, elle est tout de même un temps qui ne peut pas déborder et qui n’a pas beaucoup d’autre moyen pour faire entendre les contraintes de non-débordement qui pèsent sur elle que de surjouer son impossibilité à déborder. Pour ce Metaclassique « Surjouer », vous allez entendre un spectacle à rideau fermé enregistré au Théâtre Kantor de l’ENS de Lyon proposé par Amaryllis, Arthur, Charlotte, Cordelia, Emma, Jeanne et Sandra à l’issue d’une master class de création radiophonique dédié à la question du Surjeu. Un spectacle qui sera suivi d’un entretien avec le philosophe poète Filip Bernacik qui a écouté une vingtaine de fois la proposition des étudiant et étudiantes de l’ENS de Lyon et a offert à Metaclassique de redimensionner ses propres réflexions sur le surjeu à l’échelle de la création radiophonique que voici.

Une émission coordonnée et animée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Si, aujourd’hui, je parle en faisant bien attention de ne pas mettre un mot plus haut que l’autre, de maintenir ma parole dans des bornes qui la condamne à ne trouver aucun souffle expressif, c’est comme une manière en creux de venir faire la preuve que l’espace de parole qui est ici mis à ma disposition n’en est pas moins un espace borné qui serre mon expression et oblige ma parole à s’aplatir. Et voilà que j’exagère l’aplatissement pour mieux faire entendre qu’une expression fluide, naturelle, avec des reliefs conventionnels chercherait, elle, à faire diversion des bornes, à faire comme si elles n’étaient pas là. Dit comme ça, je me mets dans une forme de sous-jeu, mais surtout d’un surjeu du sous-jeu bien bourré d’apriori sur ce que le temps pris par cette prise de parole a beau prendre son temps, elle est tout de même un temps qui ne peut pas déborder et qui n’a pas beaucoup d’autre moyen pour faire entendre les contraintes de non-débordement qui pèsent sur elle que de surjouer son impossibilité à déborder. Pour ce Metaclassique « Surjouer », vous allez entendre un spectacle à rideau fermé enregistré au Théâtre Kantor de l’ENS de Lyon proposé par Amaryllis, Arthur, Charlotte, Cordelia, Emma, Jeanne et Sandra à l’issue d’une master class de création radiophonique dédié à la question du Surjeu. Un spectacle qui sera suivi d’un entretien avec le philosophe poète Filip Bernacik qui a écouté une vingtaine de fois la proposition des étudiant et étudiantes de l’ENS de Lyon et a offert à Metaclassique de redimensionner ses propres réflexions sur le surjeu à l’échelle de la création radiophonique que voici.

Une émission coordonnée et animée par David Christoffel.


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Si, aujourd’hui, je parle en faisant bien attention de ne pas mettre un mot plus haut que l’autre, de maintenir ma parole dans des bornes qui la condamne à ne trouver aucun souffle expressif, c’est comme une manière en creux de venir faire la preuve que l’espace de parole qui est ici mis à ma disposition n’en est pas moins un espace borné qui serre mon expression et oblige ma parole à s’aplatir. Et voilà que j’exagère l’aplatissement pour mieux faire entendre qu’une expression fluide, naturelle, avec des reliefs conventionnels chercherait, elle, à faire diversion des bornes, à faire comme si elles n’étaient pas là. Dit comme ça, je me mets dans une forme de sous-jeu, mais surtout d’un surjeu du sous-jeu bien bourré d’apriori sur ce que le temps pris par cette prise de parole a beau prendre son temps, elle est tout de même un temps qui ne peut pas déborder et qui n’a pas beaucoup d’autre moyen pour faire entendre les contraintes de non-débordement qui pèsent sur elle que de surjouer son impossibilité à déborder. Pour ce Metaclassique « Surjouer », vous allez entendre un spectacle à rideau fermé enregistré au Théâtre Kantor de l’ENS de Lyon proposé par Amaryllis, Arthur, Charlotte, Cordelia, Emma, Jeanne et Sandra à l’issue d’une master class de création radiophonique dédié à la question du Surjeu. Un spectacle qui sera suivi d’un entretien avec le philosophe poète Filip Bernacik qui a écouté une vingtaine de fois la proposition des étudiant et étudiantes de l’ENS de Lyon et a offert à Metaclassique de redimensionner ses propres réflexions sur le surjeu à l’échelle de la création radiophonique que voici.

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Si, aujourd’hui, je parle en faisant bien attention de ne pas mettre un mot plus haut que l’autre, de maintenir ma parole dans des bornes qui la condamne à ne trouver aucun souffle expressif, c’est comme une manière en creux de venir faire la preuve que l’espace de parole qui est ici mis à ma disposition n’en est pas moins un espace borné qui serre mon expression et oblige ma parole à s’aplatir. Et voilà que j’exagère l’aplatissement pour mieux faire entendre qu’une expression fluide, naturelle, avec des reliefs conventionnels chercherait, elle, à faire diversion des bornes, à faire comme si elles n’étaient pas là. Dit comme ça, je me mets dans une forme de sous-jeu, mais surtout d’un surjeu du sous-jeu bien bourré d’apriori sur ce que le temps pris par cette prise de parole a beau prendre son temps, elle est tout de même un temps qui ne peut pas déborder et qui n’a pas beaucoup d’autre moyen pour faire entendre les contraintes de non-débordement qui pèsent sur elle que de surjouer son impossibilité à déborder. Pour ce Metaclassique « Surjouer », vous allez entendre un spectacle à rideau fermé enregistré au Théâtre Kantor de l’ENS de Lyon proposé par Amaryllis, Arthur, Charlotte, Cordelia, Emma, Jeanne et Sandra à l’issue d’une master class de création radiophonique dédié à la question du Surjeu. Un spectacle qui sera suivi d’un entretien avec le philosophe poète Filip Bernacik qui a écouté une vingtaine de fois la proposition des étudiant et étudiantes de l’ENS de Lyon et a offert à Metaclassique de redimensionner ses propres réflexions sur le surjeu à l’échelle de la création radiophonique que voici.

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