Metaclassique #353 – Extraire cover
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METACLASSIQUE

Metaclassique #353 – Extraire

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1h00 |05/11/2025
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Description

Audionaturalisme, field recording, acoustémologie, écologie sonore…  l’ouïe s’entend comme un sens privilégié pour aborder le visage. Mais toutes les démarches qui entendent justement privilégier l’écoute de la nature sont-elles aussi écologiques les unes que les autres ? Les chasseurs de son ne seraient-ils, comme tout chasseur, protecteur que de certaines espèces de vivants ? Sans doute y a-t-il l’indice de quelque chose dans le fait que le premier humain à avoir enregistré un oiseau, en 1889, Ludwig Koch a passé une grande partie de sa vie à enregistrer les animaux en se taisant, pour ne laisser aucune trace de sa présence sur ses enregistrements. En héritier de Koch, bien des audionaturalistes font encore attention à s’autoeffacer : est-ce à dire que leurs captations n’en sont que mieux de captures ? Quelles logiques extractivistes peuvent bien traverser les enregistrements de terrain ? Et leurs prétentions écologiques sont-elles si justifiées que ça ? Pour en parler, c’est à la Bibliothèque publique d’information que nous recevons Roberto Barbanti qui publie Les sonorités du monde aux Presses du réel et Pauline Nadrigny qui signe Sonder le monde aux éditions MF.

Une émission réfléchie et aménagée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Audionaturalisme, field recording, acoustémologie, écologie sonore…  l’ouïe s’entend comme un sens privilégié pour aborder le visage. Mais toutes les démarches qui entendent justement privilégier l’écoute de la nature sont-elles aussi écologiques les unes que les autres ? Les chasseurs de son ne seraient-ils, comme tout chasseur, protecteur que de certaines espèces de vivants ? Sans doute y a-t-il l’indice de quelque chose dans le fait que le premier humain à avoir enregistré un oiseau, en 1889, Ludwig Koch a passé une grande partie de sa vie à enregistrer les animaux en se taisant, pour ne laisser aucune trace de sa présence sur ses enregistrements. En héritier de Koch, bien des audionaturalistes font encore attention à s’autoeffacer : est-ce à dire que leurs captations n’en sont que mieux de captures ? Quelles logiques extractivistes peuvent bien traverser les enregistrements de terrain ? Et leurs prétentions écologiques sont-elles si justifiées que ça ? Pour en parler, c’est à la Bibliothèque publique d’information que nous recevons Roberto Barbanti qui publie Les sonorités du monde aux Presses du réel et Pauline Nadrigny qui signe Sonder le monde aux éditions MF.

Une émission réfléchie et aménagée par David Christoffel.


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Audionaturalisme, field recording, acoustémologie, écologie sonore…  l’ouïe s’entend comme un sens privilégié pour aborder le visage. Mais toutes les démarches qui entendent justement privilégier l’écoute de la nature sont-elles aussi écologiques les unes que les autres ? Les chasseurs de son ne seraient-ils, comme tout chasseur, protecteur que de certaines espèces de vivants ? Sans doute y a-t-il l’indice de quelque chose dans le fait que le premier humain à avoir enregistré un oiseau, en 1889, Ludwig Koch a passé une grande partie de sa vie à enregistrer les animaux en se taisant, pour ne laisser aucune trace de sa présence sur ses enregistrements. En héritier de Koch, bien des audionaturalistes font encore attention à s’autoeffacer : est-ce à dire que leurs captations n’en sont que mieux de captures ? Quelles logiques extractivistes peuvent bien traverser les enregistrements de terrain ? Et leurs prétentions écologiques sont-elles si justifiées que ça ? Pour en parler, c’est à la Bibliothèque publique d’information que nous recevons Roberto Barbanti qui publie Les sonorités du monde aux Presses du réel et Pauline Nadrigny qui signe Sonder le monde aux éditions MF.

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