Métaclassique #94 – Eloigner cover
Métaclassique #94 – Eloigner cover
METACLASSIQUE

Métaclassique #94 – Eloigner

Métaclassique #94 – Eloigner

1h00 |18/11/2020
Play
Métaclassique #94 – Eloigner cover
Métaclassique #94 – Eloigner cover
METACLASSIQUE

Métaclassique #94 – Eloigner

Métaclassique #94 – Eloigner

1h00 |18/11/2020
Play

Description

Sur la partition, la plupart du temps, les compositeurs précisent quels instruments doivent jouer tel ou tel partie. Ce faisant, ils règlent le paramètre du timbre. Ils indiquent aussi la hauteur et la durée que chaque son devra avoir. Et puis, ils donnent des indications de nuance, pour affecter à chaque note ou à chaque phrase, un volume qui peut aller de pianissimo à fortissimo en passant par toutes sortes de paliers. Timbre, hauteur, durée et volume sont les quatre paramètres du son couramment cités. Mais il y a un cinquième paramètre, moins systématiquement relevé : l’espace ou, pour le dire dynamiquement, la direction du son. Au fil des précédents numéros de Métaclassique, on a souvent eu l’occasion de faire entendre comme les paramètres peuvent se renforcer les uns les autres : on va pouvoir chercher aujourd’hui comment les effets d’éloignement peuvent être installés par l’espacement des musiciens, mais aussi nourris par des contrastes de nuance ou même des jeux harmoniques. Pour commenter l’éloignement musical, nous recevons deux invités : Muriel Joubert qui est professeur agrégé au département Musique et Musicologie de l’Université Lumière Lyon 2 et François-Xavier Féron, chargé de recherche au CNRS travaille au sein du laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) de l’Ircam. Il a consacré sa thèse de doctorat aux illusions auditives et s’intéresse plu généralement à l’impact de l’acoustique et de la psychoacoustique sur les pratiques musicales contemporaines. Pour commencer, voici un extrait d’une pièce composée en 1908 par Charles Ives : 4 flûtistes jouent sur scène, mais les réponses de la trompette solo et d’un ensemble à cordes viennent d’un dehors de la scène.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Sur la partition, la plupart du temps, les compositeurs précisent quels instruments doivent jouer tel ou tel partie. Ce faisant, ils règlent le paramètre du timbre. Ils indiquent aussi la hauteur et la durée que chaque son devra avoir. Et puis, ils donnent des indications de nuance, pour affecter à chaque note ou à chaque phrase, un volume qui peut aller de pianissimo à fortissimo en passant par toutes sortes de paliers. Timbre, hauteur, durée et volume sont les quatre paramètres du son couramment cités. Mais il y a un cinquième paramètre, moins systématiquement relevé : l’espace ou, pour le dire dynamiquement, la direction du son. Au fil des précédents numéros de Métaclassique, on a souvent eu l’occasion de faire entendre comme les paramètres peuvent se renforcer les uns les autres : on va pouvoir chercher aujourd’hui comment les effets d’éloignement peuvent être installés par l’espacement des musiciens, mais aussi nourris par des contrastes de nuance ou même des jeux harmoniques. Pour commenter l’éloignement musical, nous recevons deux invités : Muriel Joubert qui est professeur agrégé au département Musique et Musicologie de l’Université Lumière Lyon 2 et François-Xavier Féron, chargé de recherche au CNRS travaille au sein du laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) de l’Ircam. Il a consacré sa thèse de doctorat aux illusions auditives et s’intéresse plu généralement à l’impact de l’acoustique et de la psychoacoustique sur les pratiques musicales contemporaines. Pour commencer, voici un extrait d’une pièce composée en 1908 par Charles Ives : 4 flûtistes jouent sur scène, mais les réponses de la trompette solo et d’un ensemble à cordes viennent d’un dehors de la scène.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

Sur la partition, la plupart du temps, les compositeurs précisent quels instruments doivent jouer tel ou tel partie. Ce faisant, ils règlent le paramètre du timbre. Ils indiquent aussi la hauteur et la durée que chaque son devra avoir. Et puis, ils donnent des indications de nuance, pour affecter à chaque note ou à chaque phrase, un volume qui peut aller de pianissimo à fortissimo en passant par toutes sortes de paliers. Timbre, hauteur, durée et volume sont les quatre paramètres du son couramment cités. Mais il y a un cinquième paramètre, moins systématiquement relevé : l’espace ou, pour le dire dynamiquement, la direction du son. Au fil des précédents numéros de Métaclassique, on a souvent eu l’occasion de faire entendre comme les paramètres peuvent se renforcer les uns les autres : on va pouvoir chercher aujourd’hui comment les effets d’éloignement peuvent être installés par l’espacement des musiciens, mais aussi nourris par des contrastes de nuance ou même des jeux harmoniques. Pour commenter l’éloignement musical, nous recevons deux invités : Muriel Joubert qui est professeur agrégé au département Musique et Musicologie de l’Université Lumière Lyon 2 et François-Xavier Féron, chargé de recherche au CNRS travaille au sein du laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) de l’Ircam. Il a consacré sa thèse de doctorat aux illusions auditives et s’intéresse plu généralement à l’impact de l’acoustique et de la psychoacoustique sur les pratiques musicales contemporaines. Pour commencer, voici un extrait d’une pièce composée en 1908 par Charles Ives : 4 flûtistes jouent sur scène, mais les réponses de la trompette solo et d’un ensemble à cordes viennent d’un dehors de la scène.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Sur la partition, la plupart du temps, les compositeurs précisent quels instruments doivent jouer tel ou tel partie. Ce faisant, ils règlent le paramètre du timbre. Ils indiquent aussi la hauteur et la durée que chaque son devra avoir. Et puis, ils donnent des indications de nuance, pour affecter à chaque note ou à chaque phrase, un volume qui peut aller de pianissimo à fortissimo en passant par toutes sortes de paliers. Timbre, hauteur, durée et volume sont les quatre paramètres du son couramment cités. Mais il y a un cinquième paramètre, moins systématiquement relevé : l’espace ou, pour le dire dynamiquement, la direction du son. Au fil des précédents numéros de Métaclassique, on a souvent eu l’occasion de faire entendre comme les paramètres peuvent se renforcer les uns les autres : on va pouvoir chercher aujourd’hui comment les effets d’éloignement peuvent être installés par l’espacement des musiciens, mais aussi nourris par des contrastes de nuance ou même des jeux harmoniques. Pour commenter l’éloignement musical, nous recevons deux invités : Muriel Joubert qui est professeur agrégé au département Musique et Musicologie de l’Université Lumière Lyon 2 et François-Xavier Féron, chargé de recherche au CNRS travaille au sein du laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) de l’Ircam. Il a consacré sa thèse de doctorat aux illusions auditives et s’intéresse plu généralement à l’impact de l’acoustique et de la psychoacoustique sur les pratiques musicales contemporaines. Pour commencer, voici un extrait d’une pièce composée en 1908 par Charles Ives : 4 flûtistes jouent sur scène, mais les réponses de la trompette solo et d’un ensemble à cordes viennent d’un dehors de la scène.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like