- Speaker #0
Sous-titrage ST'501 Bonjour et bienvenue sur le podcast Mise en Lumière Holistique, l'émission qui éclaire votre chemin intérieur vers le bien-être et la transformation. Je suis Véronique Thorezin, mentor spirituel et thérapeute holistique. Derrière chaque épisode se cache tout peu de mon histoire, de mon parcours avec une maladie inflammatoire neurologique, une sclérose en plaques, de ma résilience, de mes découvertes et apprentissages personnels qui sont devenus aujourd'hui mon expertise en tant que thérapeute dans ce cheminement de spiritualité, de développement personnel, de guérison et surtout de connaissance de soi-même. Venez récupérer des pièces de votre puzzle au travers de l'énergie de la médecine traditionnelle chinoise, de mindset, de symbolique de maladie, évidemment d'ancrage et de lâcher prise, et bien d'autres pratiques pour vous permettre d'avancer, de comprendre et d'œuvrer sur vous-même. Chaque semaine, que ce soit seul ou avec des invités inspirants, nous explorerons divers aspects pour vous apporter des clés essentielles de compréhension dans votre épanouissement. Préparez-vous à illuminer votre chemin vers une vie consciente, ancrée et harmonieuse. Je vous souhaite la bienvenue pour ce moment d'écoute où vous découvrirez que vous êtes un corps, mais également une âme et un esprit. Préparez-vous à plonger dans une aventure transformative chaque semaine avec Mise en lumière holistique. Bonjour Camille, et je suis très heureuse de te recevoir aujourd'hui pour ce nouvel épisode du podcast Mise en lumière holistique. Camille, je vais te laisser te présenter aux auditeurs. Quel est ton métier ? Que fais-tu ? Yes.
- Speaker #1
Alors, avant, je vais d'abord te dire merci. Je ne vais pas m'inviter. Merci Véronique, parce que tu réalises mon rêve secret que j'avais formulé pour mes guides pour l'univers au début de l'année. Donc, je suis super contente d'être là, de pouvoir discuter avec toi. Donc, moi, je m'appelle Camille. Je suis une Alsacienne voyageuse qui est expatriée à Madagascar et mon métier c'est l'hypnothérapie et je suis plus précisément praticienne en hypnose énergétique. Ma spécialité c'est l'inconscient et je me suis également spécialisée dans l'accompagnement des femmes qui sont mangeuses émotionnelles.
- Speaker #0
Je ne connaissais pas ce mot, mais je le trouve tellement parlant. On va parler d'un sujet bien spécifique. Pas du surpoids, je l'avais fait l'année dernière avec Céline Faustin. Mais là, on va un peu plus rentrer dans ce qui me touche et qui est l'essence même de ce podcast, c'est-à-dire le côté émotionnel. On va vraiment approfondir cette notion de kilo émotionnel. Et de cette alimentation émotionnelle, ça consiste en quoi en fait l'alimentation émotionnelle ?
- Speaker #1
Alors l'alimentation émotionnelle, on va dire que c'est le nom un peu plus joli de hyperphagie boulimique.
- Speaker #0
Ah ouais, témoin de l'amour, effectivement.
- Speaker #1
Donc l'hyperphagie boulimique, c'est un trouble du comportement alimentaire ou ce qu'on peut appeler TCA.
- Speaker #0
On voit beaucoup cette appellation.
- Speaker #1
Donc c'est tout simplement que le rapport à la nourriture est déréglé dans notre fonctionnement. Donc pour l'anorexie par exemple, on ne mange pas du tout pour pouvoir justement contrôler son image et maigrir de plus en plus, voire même disparaître. C'est souvent ça la volonté des personnes qui sont anorexiques. Dans la boulimie, ce qu'on fait c'est qu'on mange beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup et après on se fait vomir. Dans l'hyperphagie boulimique, la différence c'est qu'il y a des séquences de suralimentation qui est liée à l'émotion. On est complètement déconnecté de la faim ou de l'état de satiété, des signaux du corps qui disent l'estomac ne veut plus, on ne veut plus rien On est déconnecté de ça et on continue à manger. on va dire, d'éléments compensatoires. On ne va pas se faire vomir. Et on est là. On reste avec toute la quantité de nourriture astronomique qu'on a emmagasinée. Forcément, une des conséquences, c'est le surpoids, vu qu'il n'y a pas de...
- Speaker #0
Oui, il n'y a pas d'évacuation.
- Speaker #1
Voilà. Et il y a toute la culpabilité, tous les remords de se dire qu'on a hyper mal au ventre, qu'il y a des remontées acides, qu'on n'en peut plus, qu'on a trop mangé. Voilà. pour définir l'alimentation émotionnelle.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui t'a intéressée sur le fait que tu te sois spécialisée vers ça en fait ? Il y a un événement particulier chez toi ?
- Speaker #1
Alors il y a deux choses. C'est que premièrement, moi j'ai vécu une relation avec un pervers narcissique qui... alors moi j'ai toujours aimé manger, j'adore manger, je suis très très gourmande, et mon ex-pervers narcissique. Il voulait toujours me faire manger, il me dit allez mange un peu plus, mange un peu plus, mange un peu plus, donc pour lui faire plaisir j'ai plus,
- Speaker #0
donc effectivement j'en
- Speaker #1
pris du poids c'était pas un scoop mais après il m'a dit maintenant de toute façon je vais te jeter comme une vieille chaussette et puis maintenant tu vas plus retrouver jamais personne parce que t'es grosse waouh la violence donc
- Speaker #0
voilà je me suis retrouvée avec ça oui ça c'est très bien c'est une bonne définition je me suis retrouvée avec cette étiquette euh
- Speaker #1
Bref, je vous passe tous les détails de reconstruction de moi-même, d'accompagnement, de prise de conscience, de développement personnel pour arriver à surmonter tout ça. Donc, j'ai passé des mois à m'intéresser au développement personnel, à comprendre toutes mes blessures, ma dépendance affective. Aussi, je me suis intéressée beaucoup à l'alimentation, à ce que j'allais remettre dans mon corps pour me guérir de l'intérieur. Donc ça, c'était mon petit chemin personnel. Et puis, en J'ai décidé, enfin mes guides ont décidé que j'allais devenir praticienne en hypnose énergétique. Et début 2022, j'ai une ancienne collègue à moi qui avait suivi la même école d'esthétique avec moi, qui me contacte et me dit Camille, j'ai vu que tu t'es formée en hypnose, ça m'intéresse à fond. Elle me dit Parce que moi j'ai un problème, c'est que je n'arrive plus à mincir alors que je mange hyper bien. que j'ai une activité physique et je sais qu'il y a un truc sur un autre plan qui me bloque. Donc elle m'explique sa situation. elle compense toutes ses émotions avec la nourriture. Et donc, je lui dis, OK, là, ça match, je sens que j'ai envie de t'aider. Et c'est un peu comme ça, en fait, que ça s'est passé. C'est que cette femme, c'était la première femme que j'ai aidée sur cette thématique. Et là, je me suis dit, yes, en fait, c'est ça que je veux. C'est les femmes que j'ai envie d'aider. C'est ça, j'ai envie d'aider les femmes à sentir bien dans leur corps, à être dans une relation apaisée avec leur image, avec leur estime et avec la nourriture. Et voilà, c'est arrivé comme ça.
- Speaker #0
et en même temps l'avantage si je peux me permettre d'utiliser ce mot là c'est que tu l'avais connu tu avais connu cette phase là où tu savais par quoi ces femmes passaient quel sentiment, quelle émotion justement ça pouvait créer et du coup toi tu avais entrepris tout ce cheminement donc pour pouvoir les aider évidemment tu étais la meilleure porte parole il me semble voilà exactement donc du coup t'en as un peu parlé enfin c'est quoi manger ses émotions ?
- Speaker #1
Alors manger ses émotions, il y a une grande différence à faire entre l'alimentation réconfortante et l'alimentation émotionnelle. C'est que par exemple, tu fais toute ta journée, tu enchaînes un peu, tu ne prends pas de pause, tu es un peu fatigué, stressé à la fin de la journée. t'es KO, tu vas dire bon maintenant pour me poser, me récompenser et me décompresser, je vais me faire plaisir, je vais me faire un bon petit goûter ou bien je vais manger un truc que je kiffe. Là en fait tu utilises l'alimentation pour accompagner en fait ce moment de détente tout simplement, c'est du plaisir.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux mettre le terme récompense un peu derrière ou pas du tout, ou tu le mettrais ailleurs ?
- Speaker #1
Alors... On peut, parce que c'est vrai qu'après, on mange aussi des fois par récompense.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
On peut manger par récompense, aussi par habitude, tout simplement.
- Speaker #0
Oui, aussi.
- Speaker #1
À midi, il faut manger. Au moins, on ne se demande plus si on a faim ou si on n'a pas faim.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est bienvenu dans le monde moderne.
- Speaker #1
Voilà. Donc le réconfort, c'est vraiment tout simplement accompagner ton moment, ton petit down, ton besoin de t'accorder une bulle pour toi, ce qui est complètement ok. Mais manger ses émotions, c'est que tu la fuis l'émotion en fait. Tu n'es pas ok avec elle, tu ne veux pas la voir en face, tu ne vas pas discuter, tu ne vas pas te mettre dans un discours intérieur, tu fuis. Et donc, c'est tout simplement une addiction, une façon de fuir, comme l'alcool ou comme la cigarette, par exemple.
- Speaker #0
Un mécanisme de défense.
- Speaker #1
Voilà, exactement. On peut appeler ça comme ça.
- Speaker #0
C'est-à-dire qu'effectivement, oui, comme tu disais, il y a des personnes qui vont aller boire pour oublier, des personnes qui vont se mettre à fumer ou à se droguer, ce qui n'est pas bien, évidemment. Et du coup, il y en a d'autres qui, effectivement, vont compenser par l'alimentation, peut-être parce que ce sont des schémas qu'elles ont connus depuis toutes petites, par exemple.
- Speaker #1
ça peut arriver forcément tout le temps pas forcément tout le temps ça peut arriver effectivement on voit sa maman ou son papa parce qu'il ya quand même des hommes aussi qui souffrent d'hyperphagie même s'il ya un petit peu plus de femmes parce que les femmes ont plus tendance à en parler que les hommes.
- Speaker #0
Oui, c'est ce que j'allais dire. C'est peut-être que les femmes en ont plus conscience que les hommes. Pour les hommes, c'est ça va, c'est ma bouée, c'est la petite bedaine et ça ne pose pas de problème. Alors que chez les femmes, on en parlera à la fin de cet épisode, mais tout ce qui va être justement estime de soi, image de soi. Donc, elles vont peut-être en prendre plus conscience plus rapidement.
- Speaker #1
Exactement. Voilà, c'est parce qu'on est... plus confrontée dans notre réalité de femme à son image que forcément la conséquence du fait de manger ses émotions et de prendre du poids. Alors pas toujours, il y a aussi des femmes qui sont hyperfagies et qui n'ont absolument pas de surpoids parce qu'elles ont encore en plus d'autres mécanismes de compensation à la place.
- Speaker #0
Ah ouais, ok, d'accord. Preuve que quand on veut être tordu, on peut être vraiment tordu.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Enfin nous, notre inconscient, on va rassurer.
- Speaker #1
Je n'y avais pas tordu parce que ça introduit une notion de bien ou de mal. C'est ce qu'on peut faire pour être bien. Il ne faut pas se laisser de ça.
- Speaker #0
justement on en parlera peut-être aussi de la fameuse culpabilité qui peut se créer par rapport à l'alimentation j'ai un mouvement compulsif et après de se dire ah ouais mais c'est pas bien et de rentrer dans cet auto-sabotage aussi avec justement cette fameuse blessure de l'humiliation donc du coup alimentation réconfortante et l'autre alimentation émotionnelle émotionnelle donc ça c'est vraiment dans le but de fuir l'émotion de ne pas la fronter
- Speaker #1
de la compenser, mais avec la nourriture parce que c'est une ressource assez facilement accessible. Pour se droguer, c'est quand même un peu plus difficile de trouver de la drogue alors que quand il y a un truc qui ne va pas et que tu n'as pas envie de le voir en face et que tu as envie de faire comme si tout allait bien, on va se réconforter, on va se remplir, on va faire en sorte que ça rentre. Le frigo, c'est quand même vachement plus près que...
- Speaker #0
Exactement. Ou tu ouvres le placard et puis hop, c'est bon. Comment tu... Comment tu distingues les deux ? Comment tu arrives parfois à la frontière peut être floue ou il y a des comportements vraiment significatifs d'un côté ou de l'autre ?
- Speaker #1
C'est vrai que la limite est assez ténue, on va dire, la frontière entre les deux. Je dirais que c'est aussi une question de fréquence. d'accord parce que si par exemple tu me dis oui une fois par semaine il m'arrive de me poser le soir et de manger plein de M&M's parce que je kiffe ça ou plein de frittels parce que c'est ma passion j'ai envie de te dire une fois par semaine jusque là il n'y a pas mort d'homme ok ça ne te choque pas d'accord je pense que c'est tout à fait ok après si ça arrive tous les jours il y a un effet de récurrence qui là fait que c'est devenu un mécanisme de... qui peut poser problème.
- Speaker #0
Ok. Et le corps, à un moment donné aussi, rentre dans des mécanismes, justement, d'habitude ? C'est-à-dire que, justement, au départ, c'est peut-être un côté émotionnel où tu vas le faire tous les jours, et puis à un moment donné, c'est de dépasser ce côté émotionnel où le corps, lui, il a pris ses propres automatismes. Ça peut arriver, ça, ou pas du tout ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Ça se met en place, justement, dans notre inconscient.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
qui est quand même une partie de nous qui dirige 90% de notre vie, à peu près. Donc, de tous nos comportements.
- Speaker #0
Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Notre réaction émotionnelle, notre façon de parler, notre alimentation, notre façon de conduire.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Absolument tout est régi par l'inconscient. Donc, effectivement, ces habitudes, tout simplement... elles sont incalculées, c'est inconscient, ça se fait sans qu'on y prête attention.
- Speaker #0
Justement, un terme qu'on utilise beaucoup, que j'entends parler même dans les magazines, par exemple, on parle de compulsion alimentaire, mais je sais que toi, tu n'es pas forcément fan de ce mot, parce que justement, dans les compulsions alimentaires, ce que tu dis, il y a la partie consciente et la partie inconsciente, qui représentent quand même 95% à ce que tu viens de dire. Mais du coup, qu'est-ce qui se cache derrière les compulsions alimentaires ?
- Speaker #1
Derrière le côté compulsion, il se cache qu'il y a un élément déclencheur, qui est par exemple une critique de quelqu'un d'autre, une forte tristesse qui est ressentie, ou alors un vide à l'intérieur de soi, incompréhensible. Peu importe, les sources émotionnelles sont propres à chacune, j'ai envie de dire. Et puis elles ne sont pas... unilatéral, des fois c'est un mélange d'émotions aussi tout simplement et la compulsion c'est juste que tu ta réaction automatique c'est d'aller dans la nourriture, tu le maîtrises pas tu le conscientises pas tu réfléchis pas, t'es pas connecté à ton corps, à est-ce que j'ai faim ou est-ce que je peux me prendre 5 minutes pour respirer et penser à cette émotion pourquoi c'est venu me titiller ça en fait pas de discours intérieur c'est action réaction
- Speaker #0
de commencer à t'observer en fait.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
D'accord. Ça fait que du coup, ton travail, il est basé quand même principalement sur ce qu'on appelle les blessures émotionnelles. Par exemple, tout le travail de Lise Bourbeau. Alors, il n'y a pas que Lise Bourbeau, mais ça reste quand même la plus connue et la plus célèbre, on va dire, par rapport à ces blessures émotionnelles de l'enfant intérieur. Ça fait que toi, automatiquement, quand quelqu'un vient te voir et te parle de ses troubles... trouble alimentaire, je ne sais pas, elle sait que c'est des kilos émotionnels, donc tu vas aller automatiquement fouiller sur ses blessures émotionnelles. C'est la base de ton travail.
- Speaker #1
exactement c'est de pas forcément traiter le symptôme qui est le surpoids c'est de surtout aller voir ce qu'il y a à l'origine parce que c'est ça le plus important exactement constamment dans ta vie rééquilibrer, prendre soin de ce qu'il y a dans ton assiette trouver une nouvelle activité physique qui te plaît mais si à l'intérieur de toi, le petit grain de sable qui vient à chaque fois enrayer ton mécanisme inconscient, et là, que tu n'as pas fait le ménage, ça va tout le temps, tout le temps, tout le temps se répéter.
- Speaker #0
Oui, c'est pour ça que ce que tu disais, il peut y avoir des personnes qui vont faire leur sport quotidiennement, manger sainement, avoir l'alimentation, faire attention, préparer et cuisiner à elles-mêmes, ne pas du tout aller vers cette alimentation industrielle ou dite, moi j'utilise le terme mort, c'est-à-dire ultra transformée, qui coche toutes les bonnes cases et qui finalement la balance ne bouge pas.
- Speaker #1
la balance ne bouffe pas ou alors il y en a certaines comme dit qui mettent d'autres mécanismes en place qui arrivent quand même à compenser avec beaucoup de sport mais qui souffrent quand même du fait de faire des crises tous les soirs, de rentrer chez elle et d'en goûtir des paquets et des paquets de chocolat ou de bonbons, d'ours à la guimauve malgré une organisation hyper millimétrée de sport, de machin la relation à la nourriture elle est pas du tout ok
- Speaker #0
qu'est-ce qui va justement... Bon, alors, on a vu les blessures, mais qu'est-ce qui va déclencher ? Il peut y avoir vraiment un élément déclencheur, quand même, sur justement ce côté compulsif des bonbons et des oursons à la guimauve. Comment tu sais que j'ai des oursons à la guimauve dans mon placard ? Non, je déconne. Mais qu'est-ce qui, d'un seul coup, justement, toi, avec le retour et l'expérience, c'est qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, je vais rentrer dans ce mécanisme-là.
- Speaker #1
ça c'est justement tout le travail de décortication ou décortiquement je ne sais pas non plus,
- Speaker #0
de débroussaillage ?
- Speaker #1
le travail de débroussaillage justement que je fais avec les femmes que j'accompagne, c'est à dire que c'est propre à chacune et c'est d'aller identifier, de leur permettre justement de prendre un petit peu de recul par rapport à ce qui leur arrive ou d'utiliser la puissance de l'inconscient parce que tout est enregistré dans l'inconscient tu vois par exemple rien qu'aujourd'hui ce matin donc j'étais en séance avec plusieurs femmes que j'accompagne et puis donc on a fait cet exercice de remonter à la source, c'était quand la première fois que tu as mis en place ce mécanisme de compenser avec le sucre par exemple et c'était hyper intéressant, une des femmes elle me dit ah bah voilà moi je suis remontée je devais avoir 8 ans Et c'était sa tante qui s'occupait d'elle, je ne sais pas pourquoi sa maman avait dû partir. Et il y avait un rituel qui avait été mis en place, c'est que tous les vendredis et samedis, elle et ses cousins ou cousines avaient le droit à du chocolat et à une boisson gazeuse. Et en fait à un moment elle avait de l'argent de poche, elle a eu envie de se l'acheter elle-même. Et elle disait que son plaisir c'était sa bouteille de coca et son crunch. mais c'est du sucre, on est d'accord un tout petit peu beaucoup le sucre tout simplement c'est le retour j'ai envie de dire à l'origine parce que dans le ventre de la maman qui est amniotique tout ça c'est du sucre on baigne dans le sucre, on est dans le chaud on est en sécurité surtout c'est la sécurité donc tout simplement elle, elle a eu envie de retourner à sa sécurité, sa maman elle lui manquait elle n'était plus avec sa maman donc elle a juste eu envie de s'apporter ça, voilà, c'est un simple mécanisme de sécurité. Et ensuite, après, il y a eu le fait que sa tante la culpabilise parce qu'elle n'avait pas le droit finalement de s'acheter elle-même ce crunch.
- Speaker #0
Ah,
- Speaker #1
super ! Donc voilà, là est née la culpabilité et le fait de se dire que bon voilà, elle ne méritait pas d'avoir cette sécurité, elle ne méritait pas de se faire ce plaisir et à ce moment-là bon ben voilà, là ça a été compliqué parce que plus on se prive de quelque chose et plus on en a envie et plus on craque et plus le craquage est fort. Alors que si on s'autorise une chose, notre attention n'est plus du tout focus là-dessus et en fait bon ben voilà, on va se l'autoriser. quand on a envie, point. Et on ne va pas chercher plus loin.
- Speaker #0
Et c'est là où justement se crée cette notion de culpabilité ?
- Speaker #1
Dans le cas de figure de cette femme, oui.
- Speaker #0
Et comment se crée la culpabilité ? Enfin, je ne sais pas s'il y a une manière ou une autre, mais comment peut se créer facilement la culpabilité, justement, vis-à-vis de notre relation et par rapport à l'alimentation ?
- Speaker #1
La culpabilité ça vient de beaucoup de choses ça vient de l'éducation souvent tu vois ce que tes parents t'ont dit dans ton enfance c'est hyper bien de manger des épinards et des brocolis c'est pas bien de manger des gâteaux il y a cette notion de bien et de mal toi tu ne peux rien en fait avant tes 7 ans tu es une éponge donc ce qu'on te dit tu le tiens pour acquis donc tu te dis oui c'est vrai les pépitos c'est pas bien les brocolis c'est bien merci
- Speaker #0
Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Et donc, dès qu'il va y avoir Pépito ou ce qui est associé à Pépito, gâteau, pour toi, tu te dis que c'est mal.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et plus tout ce qui a été, on va dire, insinué dans ton éducation. Moi, j'ai entendu des patients qui me disaient que leur mère, elle leur disait, ouais, une fille n'a pas le droit d'être grosse. Une fille, attention, si t'es grosse, tu trouveras jamais de mari. Il y a aussi toutes les croyances qui se construisent autour de l'image, du poids, de la relation à la nourriture. Donc forcément,
- Speaker #0
pépito,
- Speaker #1
sucre, machin, ça veut dire mal.
- Speaker #0
la croyance que j'avais observée une des croyances que j'avais observée en écoutant les autres parler justement c'était la personne finissait tous les plats on était plusieurs autour de la table et au cas où moi j'avais pas fini par exemple mon sandwich, elle me dit il est payé donc on le finit et en fait quand j'ai eu la réflexion je me suis dit c'est violent c'est pas parce que je l'ai payé que je dois impérativement finir si j'ai plus faim c'est que j'ai plus faim Au pire des cas, je le donne à quelqu'un qui, s'il a encore faim, mais vraiment faim, ou au cas où je demande ou je récupère et comme ça je le mange demain, j'en sais rien, ou plus tard. Mais de dire, ah bah non, je l'ai payé, donc il faut que je le mange, c'est violent en fait comme réflexion. Et du coup, effectivement, ça va faire partie des croyances qui se forment au fur et à mesure. Ou alors avec la fameuse injonction que je pense qu'on a tous connue, non mais tu finis ton assiette et tu sors pas de table tant que t'as pas fini ton assiette.
- Speaker #1
J'allais exactement te dire ça, c'est qu'un adulte qui ne sait plus quand il a faim, quand il n'a pas faim, quand il doit manger, quand il ne doit pas manger, c'est quasiment toujours un enfant à qui on a dit, je m'en fous que tu aies plus faim, tu vides ton assiette.
- Speaker #0
Comment, justement tiens, comment on sait quand on a fini de manger, quand on a plus faim ?
- Speaker #1
Tu le sens dans ton estomac, c'est lourd, c'est plein, c'est fini, c'est...
- Speaker #0
c'est la satiété d'accord donc après quand tu passes le cap tu sais que c'est plus de la gourmandise enfin quand tu le réalises si tu continues ou pas oui d'accord alors ça peut être bien chose de la gourmandise parce que c'est trop trop bon nous défendant on est quand même un peu plus quoi peut-être pas non mais tu comprends c'est un bruni quand même donc je peux pas passer à côté voilà il y a ça effectivement
- Speaker #1
Et j'ai vu aussi quelquefois des personnes qui avaient peur de décevoir l'autre qui avait fait à manger.
- Speaker #0
Ah ouais ?
- Speaker #1
tu vois c'est aussi une croyance que si tu ne fais pas honneur que tu ne manges pas tout ce que la personne t'a servi et bien tu vas la décevoir parce qu'elle va se dire elle ne fait pas honneur à mon plat elle n'a même pas vidé l'assiette donc elle se fait pas à manger et là c'était plus pour être appréciée pour être aimée et validée par l'autre en montrant que voilà elle lui avait fait honneur, elle avait mangé tout ce qu'elle lui avait préparé même si elle n'aimait pas le dessert c'était une femme qui n'aimait pas le dessert Je lui dis mais pourquoi tu manges le dessert ? Oui mais tu te comprends c'est mon amie si je mange pas son dessert elle va être vexée
- Speaker #0
Ouais donc on est sur cette notion de faire plaisir quoi
- Speaker #1
Voilà, et ça, typiquement, ça remontait en fait à ce besoin d'être aimé par sa maman. Donc, tout ce que sa maman lui disait, elle le faisait pour lui faire plaisir. Parce que si tu vis de ton assiette, tu es une gentille fille, donc tu es aimé forcément par ta maman. Puis si tu manges trop, tu n'es pas une gentille fille. Puis si tu manges trop de desserts, ça ne va pas être bien non plus. Donc voilà, l'enfant, pour pouvoir être aimé par ses parents, tout simplement. pour coller à ce que le parent attend, il va ou vider son assiette ou ne pas manger trop de gâteaux. Enfin, voilà. Ils correspondent. Et c'est ce qui fait que l'enfant, il est naturellement toujours connecté à son corps.
- Speaker #0
Oui, ce qu'on oublie en fait en grande distance. Oui, c'est ça. Et ça,
- Speaker #1
c'est intéressant. C'est par l'éducation, par les croyances, par plein de choses qu'on se déconnecte petit à petit de son corps, alors qu'un enfant, il sait, il a faim, il n'a pas faim.
- Speaker #0
T'en parlais tout à l'heure, déjà, je trouve qu'un mécanisme pour nous déconnecter totalement du corps, c'est les horaires. C'est un truc tout bête, mais il est midi, on mange. Ouais, mais en fait, j'ai pas faim. Ah bah non mais là c'est ton crène horaire pour manger quoi, c'est ta pause, midi, 13h. Oui mais moi j'ai faim à 13h, je fais comment ? Ah bah oui mais ta pause elle est finie. Donc du coup on va s'obliger à manger à midi alors que finalement on n'a pas faim à midi quoi. Et c'est le rythme de vie d'aujourd'hui qui est effectivement où aussi on se déconnecte de plus en plus par rapport à ça. Et que du coup on est déconnecté, bah tiens on va parler, il y a l'horloge biologique, c'est-à-dire du corps. et l'horloge temporelle, c'est-à-dire avec un horaire, finalement, vraiment, de il est midi, on est censé manger et que, automatiquement, quand tu vas décaler en disant non, mais bon, je mange à 13h30 ah bah oui, mais c'est à cette heure-là que tu vas manger oui, mais en fait, c'est peut-être à cette heure-là que mon corps a faim, finalement.
- Speaker #1
Oui, ça, c'est une chose très, très importante. que j'invite un maximum de gens à faire, même des personnes qui peut-être n'auraient pas de problème d'alimentation émotionnelle, c'est d'aller justement se reconnecter à ces vraies sensations. Et quand tu as faim, tu manges. Et quand tu n'as pas faim, tu ne manges pas. Point. Ça s'arrête là. C'est vrai que quand on est construit et éduqué sur ce schéma, c'est difficile d'en sortir. C'est difficile, bon déjà d'en prendre conscience, c'est cool, c'est un premier pas. Mais après, c'est difficile de s'en sortir parce qu'on peut aussi manger par habitude.
- Speaker #0
Oui. Oui, non mais pardon, c'était un grand oui parce que là, d'un seul coup, j'ai... Non, un retour d'expérience. Oui, c'est ça, un retour d'expérience. Alors pas sur les bonbons qui mauvent, mais sur les chocolats de Noël. Parce que là, je me suis aperçue typiquement, j'étais dans une habitude en fait. C'est-à-dire que ça faisait un an où effectivement, j'avais quasiment arrêté tout ce qui est bonbons, sucreries. Ça vaut le coup de faire des épisodes de podcast avec Céline Faustin où on parle de sucre et de surpoids. Donc du coup, effectivement, j'avais bossé sur ça. Et du coup, j'étais absolument plus attirée par le sucre, du moins ce sucre-là. Et en fait, je me suis aperçue de mon mécanisme pendant les vacances de Noël. Parce qu'à la maison, on ne va pas se mentir, on est des très, très gros gourmands. Donc, en plus, effectivement, d'un repas un peu plus riche, oui, mais bon, sans plus. Mais c'est surtout qu'il y avait le côté vraiment bonbon. Donc, marrons glacés, bonbons, même les fruits confits. Tu vois, c'est quelque chose qui est culturel chez nous. Et donc, j'ai grandi avec ça et j'ai toujours vécu avec ça. Et en fait, je me suis surprise. moi-même, en fait, à manger ces bonbons-là, alors que je m'y étais déshabituée depuis un an. Et c'était limite, ils sont sur la table, ouais, c'est Noël, tu manges en fait. Tu vois, inconsciemment, c'était ça. Alors qu'il n'y avait aucune envie, j'avais vraiment pas... Ça me faisait bizarre, même dans Romand Jeunes, la vache, c'est sucré. Bah oui, évidemment que c'est du sucré, c'est des bonbons, donc ça peut être que sucré, quoi. Et je m'étais justement déshabituée de ce goût sucré, et en fait, non, je me suis aperçue que c'était vraiment... Là, j'étais dans un mécanisme d'habitude. Tu vois, du style, Noël, c'est bonbon, en fait. C'est bonbon, c'est marron glacé, c'est fruits confits. Parce que, par exemple, je te prends l'exemple des fruits confits, je n'en mange et je n'en achète qu'à Noël. Je n'en mange jamais sur l'année. Et là, je me suis observée, j'ai vu mon mécanisme en me disant que c'est vraiment le corps à cette habitude-là.
- Speaker #1
Oui, c'est aussi des choses cycliques. Des fois, c'est encore... Il se rappelle qu'une fois par an, il y a ça. Puis il y a peut-être aussi le côté entraînant, festif,
- Speaker #0
joyeux. Oui, tout à fait aussi.
- Speaker #1
Et puis aussi, peut-être que tes propres habitudes, je ne sais pas comment tu as l'habitude de manger. En général, dans ta semaine, tu manges plutôt toute seule, dans le silence. Enfin, voilà. Et là aussi, tout ton environnement, il est changé, il est perturbé.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
et ce qui peut aussi amener inconsciemment à ce que tes habitudes soient chamboulées et que tu puisses les changer de d'habitude.
- Speaker #0
Donc, il peut y avoir des changements et un changement de comportement, effectivement, justement, ah tiens, chose intéressante. Du coup, quand tu manges effectivement en communauté, quand tu manges à la maison, quand tu manges au boulot, quand tu manges en communauté ou au repas de famille, ou quand tu manges en vacances, où tu vas avoir vraiment un changement de comportement ?
- Speaker #1
Clairement, oui.
- Speaker #0
on s'adapte ?
- Speaker #1
Soit parce que, peut-être, dans ton inconscient, Noël, c'est la boîte de Pandore. Tu vois, peut-être qu'il y a quelque chose... Tu sens une petite odeur de cannelle, tu vois les branches de sapin et les boules et les machins. Il y a un truc qui s'active peut-être en toi, la magie Noël, tu retrouves... Tu le sais pas, mais en fait, ce sont des petits stimuli qui font que tu te retrouves direct dans cette ambiance. C'est pas forcément grave. Oui, oui. si toi tu ne culpabilises pas après d'avoir mangé tes chocolats non ça va,
- Speaker #0
j'ai aucun problème avec la culpabilité, tout va bien j'ai aucun souci par rapport à ça mais du coup c'est peut-être pour ça que justement style en vacances, il y en a beaucoup qui se lâchent et qui prennent 3-4 kilos ou qui vont arrêter de manger pendant les vacances parce que justement ils sortent de leur cadre ça serait ça l'idée ?
- Speaker #1
ouais aussi Par exemple, tu vois, la sortie de cadre, moi, je l'utilise souvent aussi pour changer des habitudes volontairement.
- Speaker #0
Développe, explique, je suis curieuse.
- Speaker #1
Par exemple, si tous les soirs, après manger, tu es assise à ta place et puis tu as forcément envie de manger ton chocolat et puis tu n'as pas à t'arrêter, donc tu es toujours dans le canapé à la même place, je suggère toujours aux personnes de changer l'habitude, de changer les plaintes à table. en plus pour eux quand on est des enfants c'est hyper drôle parce que les gosses ils sont trop en mode mort de rire ouais moi je suis maman et toi t'es papa quoi mais visuellement ça change ça casse l'automatique Donc ça peut être une bonne chose de casser les routines. Et effectivement, après, quand on change de décor, il peut y avoir différentes choses. Il y a des gens, quand ils vont manger au restaurant avec des amis, pour paraître bien, ils ne vont pas manger ce qu'ils ont vraiment envie. Tu vois, non, je prends une salade parce que je fais attention. Alors qu'en réalité, tu meurs d'envie de te dégommer une calzone. Ou un burger triple cheese et tout. Ça arrive et ça veut dire que tu n'es pas du tout OK avec ton image, avec ce que pensent les autres et avec l'alimentation.
- Speaker #0
Évidemment, oui. Effectivement, d'accord. Et justement, pour revenir sur les blessures, est-ce qu'il y a des schémas typiques selon chaque blessure ?
- Speaker #1
Oui, il y en a.
- Speaker #0
Par exemple, la blessure d'humiliation, je ne sais pas sur laquelle tu veux commencer, mais si j'ai cette blessure-là, je vais avoir un schéma émotionnel, alimentaire typique ou pas du tout ?
- Speaker #1
Oui, alors c'est toujours à prendre avec des pincettes.
- Speaker #0
On est d'accord. Ce sont, alors je vais répéter ce que je répète toujours dans mes enluméries politiques. Évidemment, ceci sont des généralités qui, en fait, nous sommes tous uniques et que là, à chaque fois, ce sont vraiment des idées généralistes et que ça ne correspond pas forcément à vous, à votre vie, à votre vécu et à vos blessures. beaucoup d'éléments qui peuvent interférer et se rajouter également à votre vie par rapport à ce qu'on va dire. Là, ce sont des pièces du puzzle, des éléments, des clés qu'on vous apporte, qu'on vous amène à vous, ensuite de vous les approprier par rapport à votre vie. Et je répète aussi, c'est pour ça qu'il y a des thérapeutes qui vous permettent justement de vous accompagner sur ce cheminement qui est unique et spécifique à vous. Donc là, on reste sur des généralités.
- Speaker #1
En termes de généralité, il y a certaines catégories d'aliments. Je ne les connais plus du tout tous par cœur parce que je ne suis pas trop du genre à mettre des étiquettes sur les personnes que j'accompagne parce que je trouve qu'on est toujours une multitude de choses en même temps. Si on a une blessure qui est souvent un peu plus prononcée que les autres.
- Speaker #0
Petit rappel, on les a toutes les blessures. Donc au moins comme ça. Voilà,
- Speaker #1
en plus. Mais par exemple, tu vois l'aliment croquant, quand tu ressens de la colère, souvent tu as envie d'un truc, tu vois des chips, du pain, de croquer un truc pour défoncer justement ta colère. Ça peut être un exemple. Et celui qui me vient à l'esprit, parce que j'en ai parlé il n'y a pas longtemps, c'était sur la blessure d'humiliation. Alors souvent, c'est des personnes qui vont avoir tendance à manger beaucoup parce qu'elles entretiennent le fait que de toute façon, elles se trouvent déjà moches et puis elles sont nulles. Donc autant se rajouter encore un petit peu, autant manger, tu vois, et autant, perdu pour perdu, je vais manger encore un petit peu plus. Comme ça, ça m'entretient vraiment dans le fait que j'ai un peu honte, quoi. Mais ce n'est pas grave, j'entretiens mon propre soin.
- Speaker #0
blessure d'humiliation qui est en mode auto-sabotage de toute façon voilà et c'est d'ailleurs très souvent j'avais fait un épisode justement sur la symbolique émotionnelle du surpoids et effectivement la blessure d'humiliation est quand même celle qui va être généralement la plus présente où justement avec ce côté non mais je me dégoûte donc du coup je mange et plus je mange plus je vais grossir et plus je me dégoûte enfin c'est un peu le serpent qui se mord la queue quoi
- Speaker #1
Voilà, exactement. Contrairement à... Alors, quand tu mets le masque du fuyant, c'est ?
- Speaker #0
C'est le rejet.
- Speaker #1
Je ne veux pas dire des bêtises. Oui, je crois. Mais dans la réaction de fuite, ce sont des personnes qui, au contraire, souvent n'ont plus d'envie. Elles ne ressentent plus rien. Elles n'ont plus envie de manger.
- Speaker #0
Vis-à-vis de l'alimentation. D'accord.
- Speaker #1
En fait, elles fuient même leur corps. Elles ne sont plus connectées à leurs sensations, à leurs besoins. Donc, voilà, elles fuient totalement tous les signaux que peuvent envoyer le corps, dont la faim ou la fatigue, ou quoi que ce soit, la soif.
- Speaker #0
et en même temps on est sur un manque d'ancrage et un déséquilibre du chakra sacré sur lequel repose absolument toute notre alimentation et justement ce plaisir de vivre mais aussi ce plaisir de se nourrir et de s'alimenter Donc, il y a un rejet total et un rejet du corps. Je rejette mon corps, inconsciemment évidemment, mais je rejette mon corps, donc du coup, je n'ai même pas besoin de l'alimenter. Et juste pour faire l'allusion et la comparaison avec la médecine chinoise, justement, quand on a un manque d'appétit, c'est un déséquilibre de l'organe de la rate. qui appartient à l'intersaison de la terre. Et l'organe de la rate, en médecine chinoise, c'est l'élément vraiment central du corps. Justement, il est lié à la terre. Et on parle de la terre nourricière, de la terre mère. Et tu en as parlé encore tout à l'heure. C'est qu'effectivement, nous naissons dans le sucre. C'est grâce un peu au sucre. Enfin, c'est pas un peu. C'est nous prenons vie grâce au sucre. Et là, justement, nous naissons dans la terre. Donc la rate, c'est vraiment cette symbolique-là. Et la saveur justement qui est liée à l'alimentation par rapport à la rate et l'intersaison, c'est la saveur douce, légèrement sucrée. Donc je trouve toujours super intéressant de faire les liens entre tout ce qui va être émotionnel, bon, médecine chinoise aussi, et vraiment le côté chakra, comme je parlais tout à l'heure du chakra sacré, et de vraiment voir tous les liens en disant, mais en fait, tout est absolument logique, tout est lié. complètement ouais donc quand effectivement on a cette blessure de rejet c'est que oui on se rejette on rejette aussi le fait de vouloir s'incarner d'avoir un corps donc automatiquement pourquoi venir le nourrir puisqu'en même temps ce corps peut dans certains cas me dégoûter mais en même temps c'est non mais j'ai rien à faire là aussi et puis enfin on peut remonter encore plus loin sur la blessure du rejet qui est une blessure typique par exemple d'un manque d'ancrage humiliation, rejet il y a des choses vraiment spécifiques quand la personne te dit quelque chose sur son alimentation tu as des loupiotes qui s'allument en disant ok on est sur telle ou telle blessure oui ou alors plutôt je
- Speaker #1
ne mets pas forcément d'étiquette ah tiens elle souffre de telle blessure oui mais ça t'amène Voilà, de la faire réfléchir, en fait, finalement, qu'est-ce que c'est, cette émotion ? Je lui demande, observe-toi, en fait. Une des clés, pour moi, c'est de s'analyser. C'est déjà de prendre du recul, parce que quand on est dans la compulsion, on subit, en fait, on est dans le feu de l'action. Donc, une des clés, c'est toujours de prendre déjà un peu de recul. Moi, je conseille toujours un journal alimentaire, mais alors, attention... le journal alimentaire où on compte pas les calories et on dit pas j'ai mangé 3 petits suisses et machin c'est pas ça l'objectif c'est plus de d'essayer de mettre en relation ce qui a été mangé enfin la situation plutôt l'environnement, l'émotion c'était quoi la situation est-ce que t'étais pressé est-ce que t'avais pas le temps est-ce que juste avant tu t'es pris la tête avec ton fils ou ton mari voilà il y a toujours un contexte sur le comment en fait tu as mangé finalement tout autour de ça ce qui est dans l'assiette c'est important, mais la façon dont on mange c'est encore plus important. Donc c'est de prendre du recul pour souvent s'apercevoir que c'est moins grave que ce qu'on pense. Parce que souvent on me dit non mais c'est une catastrophe, je suis prisonnière de ça parce que c'est la sensation qu'on a, mais au final quand on prend du recul, des fois on s'aperçoit que ça n'arrive que trois ou quatre fois dans la semaine, pas tous les jours. Et après ça permet de mettre un nom sur le dénominateur commun, qu'est-ce qui s'est passé en fait cette fois-ci ? Et qu'est-ce que tu as ressenti ? Et donc, plus on prend du recul aussi, plus on arrive à gérer mieux le flot d'émotions qui conduit à la compulsion, parce qu'on analyse, on se met un peu en spectatrice de la situation. Même à postériori, une fois que c'est passé, qu'est-ce qui est arrivé ?
- Speaker #0
Est-ce que, alors, chose qu'on peut observer peut-être aussi dans certains cas, c'est est-ce que, par exemple, les repas peuvent être source de conflits ? Vis-à-vis de la famille, style il y en a un qui n'aime pas, l'autre qui n'a pas envie de cuisiner, où il faut, on est cinq et puis il faut faire cinq repas différents et du coup, j'ai envie de te dire, ça nous gonfle. En plus d'utiliser ce type de vocabulaire, de m'emmerder, il faut préparer cinq assiettes différentes. Ouais, non mais tu as préparé des pâtes, mais je n'aime pas les pâtes, moi je préférais avoir six. Donc ça peut être ce moment-là aussi, du coup, qui est quand même un moment crucial et qui est censé être justement lié au plaisir, d'un seul coup, te déconnecte totalement de ça et de le vivre sous contrainte, c'est quelque chose, c'est possible.
- Speaker #1
C'est une bonne question. Effectivement, je pense que oui. Parce qu'au-delà du simple fait de nourrir son corps, le repas, c'est quelque chose de culturellement, c'est un échange, c'est un moment de partage. Et ça peut devenir difficile, effectivement, en fonction de ce que ça vient réactiver en toi. Parce que si le fait que les cinq personnes ne soient pas contentes, ça te fout une pression de dingue, que tu culpabilises, En fait, toi, tu vas venir vivre des choses. C'est venu pour pointer justement du doigt ces choses-là. Et là, ça peut être un bon exercice pour lâcher prise et être OK à plus près que ce n'est pas ta responsabilité. Ça ne pourra jamais plaire à tout le monde et c'est OK.
- Speaker #0
Donc c'est plutôt dans ces cas-là d'entretenir de bonnes relations, enfin pas de bonnes relations, mais justement d'ouvrir les conversations en disant ok, dis-moi ce que toi tu préfères, comment le faire ? Et puis à un moment donné, je sais pas ce qu'on va dire, fais-le toi, comme ça au moins, moi ça m'enlève cette responsabilité aussi et tout ce qui peut se créer derrière. Justement... On parle d'émotions, mais quelles sont les émotions qu'on peut retrouver par rapport à ces fameux kilos émotionnels qu'on va manger ? On va parler de peur, on va parler d'insécurité. Qu'est-ce qui peut se cacher derrière ces émotions ? Quelles émotions on peut mettre, utiliser ? Quels sont les mots émotionnels qu'on peut mettre derrière et qu'est-ce que ça cache derrière ?
- Speaker #1
Alors, il y a beaucoup, beaucoup de choses. Ça peut être hyper vaste, encore une fois, en fonction des personnes. Ça peut être effectivement un des plus gros... C'est pas un moteur, un des plus gros bloquants, c'est la peur.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Alors, il y a beaucoup de peurs. La peur de décevoir, la peur du regard des autres, la peur d'être abandonnée, la peur de ne pas être aimée. Enfin, les peurs sont... Voilà, il y en a des milliers. Après, il y a aussi souvent le stress.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Voilà, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de ne pas y arriver, la peur de ne pas pouvoir tout contrôler, la peur de ne pas être faite. Mais souvent, l'origine, c'est des peurs. Après, il y a aussi d'autres choses. Il y a aussi des fois des profondes tristesses qui sont compensées. Il y a des fois aussi une certaine culpabilité qui est compensée avec la nourriture. Voilà, on dirait que c'est souvent stress, peur. Stress, peur, tristesse, ce sont des émotions qui ressortent beaucoup.
- Speaker #0
La tristesse, c'est parce que tu es en train de vivre un événement douloureux et du coup, tu vas aller te cacher dans la nourriture par rapport à la tristesse ?
- Speaker #1
Oui, voilà. Il y a une bastion qui me dit, tu vois encore ce matin, qu'elle ressent une profonde peine. Ce qui était commun, c'était qu'elle ressentait vraiment une profonde peine. Après, en creusant bien, la peine, c'était la vie extérieure des autres sur elle-même.
- Speaker #0
Ah ok, donc là on est sur de l'empathie.
- Speaker #1
Voilà, et là on est aussi, ce qui vient toucher, c'est elle, sa valeur. Ce qu'elle est, finalement, quand les autres la critiquent, elle a l'impression d'être plus personne.
- Speaker #0
Ok, d'accord. Et donc, elle a mis tout ce schéma...
- Speaker #1
Voilà, et de ne pas mériter, en fait, l'amour des autres, parce que si elle a critiqué, ça veut dire qu'elle ne l'aime pas.
- Speaker #0
Oui, et donc, elle a mis ce mécanisme, et automatiquement, va aller... En fait, elle va chercher dans la nourriture, finalement, le fameux réconfort, et combler ce vide qu'elle peut sentir comme un vide existentiel, en fait.
- Speaker #1
c'est vrai que le terme de combler un vide intérieur c'est quelque chose qui revient vraiment souvent il y a un manque quelque chose est vide et la nourriture le remplit ou on a la sensation de le remplir voilà
- Speaker #0
c'est un vocabulaire qui revient régulièrement dans les personnes que tu suis je me sens vide intérieurement oui et souvent j'ai besoin de me remplir oui j'ai besoin de me remplir d'accord et toi du coup en tant que praticienne tu le traduis comment ce justement j'ai besoin de me remplir quel conseil si là quelqu'un qui nous écoute te dit ah oui mais c'est vrai que ça fait partie de mon vocabulaire là grosso modo de manière généraliste qu'est-ce que tu conseillerais par exemple pour une personne qui vient de te dire ça elle ressent le vide ouais
- Speaker #1
alors ce conseil est très simple et très difficile à la fois c'est que je dis toujours que tu es la seule personne la seule et unique sur cette planète qui peut prendre soin de toi on est bien d'accord
- Speaker #0
voilà c'est facile en même temps c'est hyper dur ça on est d'accord c'est facile à dire mais c'est le travail de toute votre vie après démerdez vous avec mais souvent ça part de sécurité intérieure c'est à dire que
- Speaker #1
si tu pars du principe que seul toi va construire ton bonheur et te nourrir de l'intérieur, tu ne vas plus jamais ressentir de vide. Parce que ça ne dépendra jamais de l'extérieur. C'est beaucoup une question de discours intérieur et surtout d'amour, je pense, envers soi-même. Parce que ce vide, c'est un vide d'amour. C'est le cœur qui est vide, ce n'est pas l'estomac.
- Speaker #0
Tout à fait. et c'est ça qui est intéressant et tu l'as dit tout à l'heure justement pour faire la différence entre quand je vais manger est-ce que c'est finalement un signal de mon corps ou est-ce que c'est un signal de mon émotion et je l'ai vraiment ressenti l'année dernière quand justement j'ai commencé à m'observer par rapport à l'alimentation en fait c'est quand j'avais faim ou qu'il me semblait avoir faim c'est d'aller effectivement t'as le réflexe tu vas à la cuisine et là de me poser et de me dire ok mais en fait qu'est-ce que c'est pas même pas qu'est-ce que t'as envie de manger c'est qu'est-ce que ça vient nourrir est-ce que ça vient vraiment nourrir ton corps et là d'un seul coup style t'entends ton estomac ouais ouais ok c'est bon c'est bien l'estomac qui a faim ou alors est-ce que ça vient nourrir autre chose et du coup de nourrir autre chose c'est à dire ok c'est parce qu'on en a parlé tout à l'heure et ça m'a fait penser à ça où un jour je me suis observée et de me dire j'ai mangé ça alors que j'avais pas faim je me suis fait ouais mais en fait je viens de me récompenser et je me c'est-à-dire que j'avais fait un effort de bosser pendant 3-4 heures sur un truc où peut-être que ça m'a pris beaucoup d'énergie aussi, dans tous les sens du terme, et qu'il y avait peut-être aussi un côté un peu fier de Hey, c'est bon, ça, je l'ai fait, passe à autre chose. Et du coup, je me suis observée en me disant Ok, ça, ça m'a attiré, alors que je n'avais pas forcément faim à ce moment-là, mais un peu de Hey, sois fière de toi, quoi, tu vois. Et c'est vrai que c'est l'énorme différence que j'ai entrepris, moi, à titre personnel, du coup, depuis l'année dernière, c'est de Quand je vais manger, ou quand je me pose des questions style hors repas par exemple quand c'est le repas moi je me pose pas de questions c'est l'heure du repas quand j'ai faim c'est l'heure du repas c'est pas l'horloge mais du coup c'est quand c'est en dehors où t'as presque limite l'impression que c'est un extra de me dire ok mais en fait qu'est-ce que ça vient nourrir est-ce que ça vient vraiment nourrir le corps parce qu'il en a vraiment besoin ou alors est-ce que ça vient nourrir quelque chose une émotion qui se cache derrière mais est-ce que finalement tu regardes l'aliment et tu te dis est-ce que j'en ai réellement besoin Et c'est vrai que c'est l'énorme différence que le reset que j'ai fait moi l'année dernière et la prise de conscience que j'ai fait l'année dernière par rapport à ça. Est-ce que j'en ai réellement besoin ? Ou alors, pardon, mais est-ce que mon corps en a réellement besoin ? D'accord ? Même si c'est un bon mot à la guimauve. Ou alors, est-ce que c'est au contraire et ça vient compenser quelque chose ? Et c'est justement ce que tu disais. Ce qui est intéressant, c'est de commencer à s'observer dans ces schémas-là.
- Speaker #1
Oui. mais après c'est tout à fait ok de se récompenser avec la nourriture même s'il y a d'autres peut-être d'autres sources aussi de récompenses on l'oublie souvent mais je ne sais pas juste de faire un bain se faire un petit massage se mettre un beau pour le corps il y a tellement d'autres façons de nous chouchouter de
- Speaker #0
se célébrer soi-même même s'offrir des fleurs tout à fait on est bien d'accord mais c'est quelque chose justement on ne va pas se mentir on est peu habitué aussi par rapport à l'éducation ou par rapport à justement à toutes ces réflexions qu'on peut avoir automatiquement, c'est vrai que l'être humain, dans certains cas, est déconnecté aussi de ce côté-là. Avec le côté, non, mais je ne le mérite pas, tu ne vas pas non plus t'offrir des fleurs ou tu ne vas pas t'offrir ce massage. Donc, automatiquement, et tout ce qui va, on en a parlé un peu tout à l'heure par rapport aux réflexions qui sont liées justement à l'alimentation aussi et qu'on a pu entendre depuis tout petit. Un point qu'on n'a pas abordé et que je trouve intéressant, c'est tout ce qui va être chelomotionnel lié par exemple à la maman, à la mère, à notre mère. On en parlait tout à l'heure. Moi, je connais la symbolique par rapport à ce chakra sacré, puisque c'est quand même l'endroit où nous avons passé neuf mois dans le ventre de notre mère. Et que justement, tout ce qui est alimentation est lié énergétiquement à ce chakra sacré. et que justement toute la partie basse du corps, c'est le côté féminin, et que moi c'est la notion de base que je donne par rapport à l'ancrage, déjà il faut commencer aussi de tout se faire, quand on commence ce travail de cheminement personnel, c'est effectivement à un moment donné, oui, il y aura un travail à faire sur le côté féminin, et du coup la figure maternelle que vous avez, et c'est quoi du coup les liens que toi tu as fait, ou que tu vois régulièrement entre justement l'alimentation émotionnelle et maman ? grosso modo, la mer en général ?
- Speaker #1
Alors déjà, il faut savoir que l'inconscient, comment il fonctionne, j'aime bien utiliser cette image, c'est que c'est un peu comme la boîte noire d'un avion.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Toi, tu es le pilote forcément de ta vie dans ton cockpit, avec comme copilote ton mental ou ton égo, tu l'appelles comme tu veux, celui qui pense toujours à tous les risques et qui calcule tout ce qui pourrait mal se passer, il est hyper utile à ce poste-là. Et pendant que tu pilotes ta vie, l'inconscient, comme une boîte noire, enregistre tout pour toi. Et ce, depuis le jour de ta conception. Donc dans le ventre de la maman, tout a déjà commencé à être enregistré. Il faut savoir que l'inconscient enregistre tout par les cinq sens. Donc tout ce qui est touché, bu, mangé, senti, vu, entendu, et bien sûr les émotions qui y sont associées, tout ça c'est précieusement enregistré dans la boîte noire. Et c'est bien pour ça que ça reste au niveau de l'inconscient, parce que ça fait quand même une tonne d'informations incalculables, qu'on ne pourrait pas se souvenir en conscience. Donc il faut savoir que l'inconscient déjà quand on est dans le ventre de la maman, il enregistre tout dans notre système. Donc tout ce que la maman a mangé, aussi si la maman a eu certaines émotions, beaucoup de colère, beaucoup de fatigue, ou qu'elle s'est privée, peut-être qu'elle s'est restreinte pour ne pas trop grossir pendant la grossesse, ça arrive aussi. Tout ça. c'est enregistré dans notre système. Donc, comment dire que la connexion, elle commence tout de suite. Les premières infos qu'on enregistre, elles sont liées à la maman.
- Speaker #0
Et j'ai vu, on m'a transmis une vidéo il n'y a pas longtemps, alors je n'ai pas approfondi, où il a été prouvé scientifiquement, donc ça, je trouve toujours intéressant quand on arrive à le prouver scientifiquement, qu'on portait toujours les cellules de notre mère.
- Speaker #1
Oui, j'ai vu cette étude aussi. Tu vois ?
- Speaker #0
Et c'est pour ça que...
- Speaker #1
Dans le sens inverse aussi, la maman,
- Speaker #0
elle fait toute sa vie. Elle conserve nos données, en fait, elle conserve nos cellules. Et je trouve toujours intéressant, parce que, alors peut-être que toi, tu le dis aussi, mais moi, je dis toujours qu'à partir du moment qu'on commence ce travail personnel sur nous-mêmes, on travaille sur toute notre lignée féminine, en fait, familiale. Donc, on nettoie grosso modo cinq générations avant nous, donc maman, la grand-mère, l'arrière-grand-mère, tout ça, et notre fille, la petite-fille, et tout ça. Et là du coup je trouvais ça super intéressant de me dire, ouais, ben en fait nous ce qu'on sait depuis pas mal de temps en énergétique, enfin on est en train de le démontrer scientifiquement quoi. Et donc voilà d'où l'importance de faire ce travail justement de mémoire cellulaire et vraiment d'approfondissement et de travail sur soi vis-à-vis de notre mère. pour justement couper les liens, on va dire nocifs, qui a pu se créer. Parce que tu vois, tu as fait le lien, tu en as parlé, moi je n'avais jamais fait le lien, effectivement. Quand tu as des femmes qui doivent faire attention à leur poids, par exemple, il ne faut pas prendre trop de poids, attention, ou il y a même, je ne sais plus, vraiment des régimes spécifiques par rapport à certaines maladies liées à la grossesse. Donc du coup, effectivement, l'enfant va l'enregistrer. Donc plus tard, effectivement, il va être lié à ça et en disant, bon, je dois faire toujours attention à mon poids. Alors qu'en fait, grosso modo, ce n'est même pas lié à lui, c'est lié à la grossesse de sa mère.
- Speaker #1
Voilà, c'est un héritage, en fait, et tout ce qui s'enregistre dans l'inconscient, surtout de nos zéros à nos sept ans, on n'est pas en indépendance affective. Tout ce qu'on perçoit, tout ce qu'on reçoit par les figures qui sont nos parents ou les personnes qui représentent nos parents. c'est ancré et ça fait partie de notre système et si tu veux, une fois qu'il a enregistré un truc il reproduit tout le temps, il va pas te dire bah tiens, si aujourd'hui je changeais de système non, le système le message a été enregistré,
- Speaker #0
si tu veux c'est comme une cassette c'est un peu vieux la cassette mais bon on vient de dire notre âge, dommage alors c'est comme une appli
- Speaker #1
et ça tourne en boucle tant que toi tu décides pas de changer le programme ou de sortir la cassette ça va jamais chercher à aller plus loin c'est à dire que ce qui a été inculqué les croyances les valeurs, tout ça c'est dans ton système et continuellement tu le reproduis sans chercher à comprendre,
- Speaker #0
c'est pour la sécurité en même temps d'agir toujours de la même manière avec la fameuse phrase ah ouais non mais ça a toujours été comme ça, ça peut pas être autrement la phrase qui me tue à chaque fois voilà,
- Speaker #1
exactement
- Speaker #0
Donc du coup, en lien avec la maman, automatiquement, tu vas faire le lien de revenir au cas où, par exemple, quand tu utilises l'hypnose, de faire revenir de manière agressive dans le ventre de la mère, de la personne, enfin de la mère, de revenir dans cette enfance, de tout ce côté relationnel qu'elle a eu avec sa mère.
- Speaker #1
ça m'est rarement arrivé de devoir remonter jusqu'au jour de la conception en général on remonte dans l'enfance ok c'est pas moi qui décide c'est toujours l'inconscient de la personne qui choisit le meilleur moment mais tu
- Speaker #0
sais qu'il y aura ce travail là à faire de toute façon de sa relation vis-à-vis de sa mère dans beaucoup de cas oui la mère parce que c'est celle qui nourrit donc c'est lui
- Speaker #1
à l'alimentation, c'est hyper rare qu'il y ait le père qui intervienne. Alors des fois, il intervient sur d'autres sujets, mais très souvent, c'est la maman, c'est elle qui nourrit et c'est elle qui nous apprend aussi à nourrir souvent.
- Speaker #0
Pour arriver vers la fin de cet épisode, je trouvais intéressant de finir sur cette estime de soi. Tu en as un peu parlé, ce qui fait partie d'ailleurs de ton histoire, de ce qui t'a amené vers ce métier-là, par ta propre expérience. Quelle est notre relation en tant que femme vis-à-vis de notre estime de soi ? Alors moi, je t'en ai parlé à titre privé, je dis moi, c'est pas forcément l'estime de soi, c'est plutôt l'image de soi. Mais bon, par rapport à ton histoire et par rapport aux femmes que tu accompagnes, c'est beaucoup plus apparemment régulièrement l'estime de soi. Donc je voulais qu'on finisse sur ce sujet-là, parce qu'effectivement, les... Je pense que les femmes, quand elles viennent vers toi, c'est qu'à un moment donné, ce n'est pas qu'elles sauront arriver au bout du bout, ce n'est pas ce que je veux dire, mais à un moment donné, c'est effectivement une reprise en main et qu'elles voient qu'elles ont une image d'elles-mêmes déformée par rapport à certaines choses, par rapport à la société, on ne va pas se mentir déjà, par rapport à leur entourage et surtout par rapport à la société. Donc, en quoi faire ce travail-là, justement, approfondit et permet d'améliorer l'estime de soi ?
- Speaker #1
Eh bien, déjà, parce que selon moi, la différence entre la confiance et l'estime, parce que souvent, elles viennent me voir en me disant ouais, j'ai plus du tout confiance en moi Et c'est un peu différent, à mon sens. La confiance, c'est plus lié à des compétences. Par exemple, j'ai hyper confiance en moi parce que je sais que je parle de façon posée, que je vais réussir cet entretien ou ce… cette réunion, c'est plus lié à des compétences extérieures que les autres peuvent reconnaître. Et l'estime, c'est vraiment lié à qui tu es profondément, ta valeur. Et ça, il n'y a rien ni personne qui peut le changer. C'est comme ton adieu.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Et les gens, ils oublient ça. ils n'ont pas conscience du trésor qu'ils sont et qu'ils ont à l'intérieur d'eux. Et les femmes, elles l'oublient. Pourquoi ? Parce qu'on doit, surtout en tant que femme, l'image qu'on a de soi, son estime, sa valeur, est beaucoup liée à l'apparence physique. En tant que femme, on est hyper plus challengé, comme tu le disais, qu'un homme, parce qu'on doit être toujours bien coiffé, bien maquillé, gagne-gagne.
- Speaker #0
voilà donc on se questionne beaucoup plus on est tout le temps remise en question on doute j'ai vu encore une polémique la dernière fois sur Instagram d'une nana qui avait fait une vidéo et évidemment on voyait une de ses jambes et elle avait les poils sur la jambe et elle s'est pris que des commentaires en disant sinon t'as prévu de te raser quand ? et j'ai dit mais mon dieu on est en 2024 on est en 2024 et il y a encore ce type de réflexion je trouvais ça aberrant donc automatiquement oui l'image ou l'estime de soi là c'est violent d'un seul coup je pense que c'était une gamine de se dire mais waouh c'est violent automatiquement en tant que femme de se prendre ça comme réflexion c'est
- Speaker #1
vrai que c'est hyper violent c'est comme la cellulite on fait tout un pataquès sur la cellulite mais la cellulite c'est pas un signe de mauvaise santé les bébés ils naissent avec de la cellulite donc je veux dire
- Speaker #0
Oui, puis elle a son rôle aussi, cette cellulite. Elle est en mode protection également.
- Speaker #1
Donc voilà, on fait tout un pataquès sur la cellulite. En fait, on peut laisser tranquille la cellulite de ce compte-là.
- Speaker #0
Oui, mais là, d'un seul coup, tu viens de foutre en l'air tout le côté marketing de grands labos pharmaceutiques qui te vendent des crèmes, qui te vendent des produits, des appareils. Il y a ça aussi. on est d'accord moi-même je peux être coupable j'ai déjà acheté des chiens d'anticellulite pour ma percevance ils ne servent à rien mais je l'ai fait il fallait passer par là il fallait que tu l'achètes tu essayes pour dire ça ne marche pas voilà tout à fait cite-moi
- Speaker #1
une femme qui n'a jamais fait de régime on ne connait pas on est bien d'accord
- Speaker #0
je pense que même toutes les personnes qui vont nous écouter ont toutes déjà acheté une crème anti-cellulite et c'est ok,
- Speaker #1
il n'y a aucune raison de culpabiliser avec le roll-on et tout ouais on connait dans la messie chinoise c'est mieux t'as les ventouses directement au moins comme ça alors à la base ça sert pas à ça je tiens quand même à le remettre mais du coup ouais à partir du moment que tu reconnectes les femmes à l'estime de soi tu vois une évolution évidemment dans leur comportement et du coup ça a des répercussions automatiquement sur leur kilo mais oui parce qu'en fait il n'y a plus de vide à l'intérieur on revient sur cette notion de vide ouais
- Speaker #0
en fait c'est plus vide ah bah ouais en fait il y a tout ça à l'intérieur de moi je peux déjà moi-même m'aimer être bienveillante, m'apporter de la sécurité ah ouais
- Speaker #1
Oui, mais ça fait toute la différence. C'est-à-dire qu'au lieu de rechercher à l'extérieur ce qui nous manque, et l'alimentation en fait partie, on va aller le chercher à l'intérieur et de s'apercevoir qu'il était déjà présent, mais accessoirement un peu caché, inconsciemment dans la fameuse boîte noire.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
C'est-à-dire qu'il faut garder en tête que l'alimentation, évidemment, est nécessaire, puisque, accessoirement, c'est quand même l'alimentation qui nous amène notre carburant, notre énergie dans notre quotidien. On a notre réserve naturelle depuis notre naissance, mais en attendant, dans notre quotidien aujourd'hui, c'est l'alimentation, la nourriture transformée, que notre corps va transformer en énergie. Celle-là est nécessaire, cette alimentation est nécessaire. Mais du coup, c'est justement cette alimentation. émotionnelle, c'est pour ça que je trouve intéressant la manière dont tu l'amènes, qui, elle, n'est pas ou n'est plus nécessaire pour venir combler justement ce vide-là.
- Speaker #0
Voilà, c'est juste que petit à petit, le mécanisme, la dépendance est gommé, est effacé, petit à petit, et puis il va encore y avoir des moments, parce qu'attention, manger ses émotions, c'est humain, quand même, et ça, il faut le rappeler. C'est pas grave, mais c'est pas mon dieu, à la fin du monde, on va tous, à un moment donné, manger nos émotions.
- Speaker #1
Tu mets une définition derrière manger ses émotions ?
- Speaker #0
Par exemple, je suis hyper contrariée, je suis frustrée, ça m'a énervée. Je me dis, bon, soit je vais lui péter la gueule, soit je vais manger un morceau de chocolat.
- Speaker #1
Ça va aller mieux. Donc, tu es contre la violence. OK.
- Speaker #0
C'est une façon pour moi un peu de fuir la colère, de me dire ok, je prends du recul, mais là tout de suite, je n'ai rien d'autre sous la main, donc ça va être le chocolat, parce que ça va me calmer, ça va me remettre un peu dans une zone de sécurité, de douceur, pour redescendre en pression. Et par la suite, je peux prendre du recul par rapport à cette émotion et arriver à la verbaliser sans forcément arracher la tête à la personne en face de moi.
- Speaker #1
Un détail. Ce que je trouve intéressant, c'est dans ton discours, tu dis aussi... tu dis manger les émotions mais en fait c'est même pas manger les émotions c'est aimer en fait ces émotions c'est le but c'est d'aimer les émotions le démanger toi c'est le passage j'allais dire obligatoire mais c'est vraiment la transition c'est à dire que avant vous mangez vos émotions et en fait après vous allez aimer vos émotions et du coup les kilos qui sont au milieu disparaissent entre guillemets
- Speaker #0
Oui, parce que tout retourne à la normale en fait.
- Speaker #1
Il y a une...
- Speaker #0
Elles sont utiles et souvent, il y a des femmes qui me disent Mais moi, j'aimerais ne plus ressentir ces émotions.
- Speaker #1
Alors, non. On n'a pas de problème. Oui, on est bien d'accord.
- Speaker #0
Et apprendre à les aimer, ça veut dire déjà savoir les identifier. Des fois, on peut aussi faire le jeu de savoir leur donner une couleur, une forme, les placer dans son corps. Parce que des fois, elles sont ressenties à des endroits spécifiques. Et les aimer dans le sens où chaque émotion, elle va venir t'apporter quelque chose sur toi. La colère, en fait, c'est juste un signal qui te dit, attention, tes limites ont été franchies.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
la colère elle t'apprend à poser tes limites à savoir dire non et c'est un outil donc kiffe-la ta colère parce qu'elle est juste là pour te signifier qu'on a marché sur tes plates-bandes ah ouais et puis chose que je rappelle régulièrement surtout sur mise en lumière holistique c'est les émotions elles se vivent en fait
- Speaker #1
elles ne se contrôlent pas, elles n'ont même pas à se gérer, elles n'ont même pas à se maîtriser, et juste uniquement à se vivre. Après, oui, comme tu dis, évidemment, c'est de les comprendre. Mais dans ces cas-là, c'est après. On vient à s'observer. Ok, pourquoi j'ai vécu ça ? Pourquoi je l'ai vécu de cette manière-là ? Pourquoi j'ai eu ces ressentiments-là ? Pourquoi vraiment je... Mais c'est après, en fait. Mais en attendant, on ne se prive pas, évidemment, de les vivre, on ne se cache pas non plus. Parce que ça, je le vois de plus en plus, mais vraiment, c'est non, on les vit. On doit se mettre en colère, on se met en colère. On doit être triste, on doit pleurer. On est triste et on va pleurer. Mais comme je dis toujours, une émotion, elle a un début et elle a une fin. Voilà, elle a une DLC, une émotion. Si elle n'a pas de DLC, c'est que ce n'est plus une émotion. Donc, tu vois, l'allusion à l'alimentation. Elle a une DLC, cette émotion a une DLC. Donc du coup, effectivement, oui, à un moment donné, elle va être périmée, cette émotion-là. Mais en attendant, on la vit. Et une fois qu'on l'a vécue, oui, on va aller chercher à la comprendre et qu'est-ce qu'elle vient dire. Comme tout à l'heure, quand je faisais l'allusion, quand je prends un aliment, on me dit, OK, mais en fait, pourquoi je prends cet aliment-là et qu'est-ce qu'il vient dire ? Qu'est-ce qu'il vient combler ? Qu'est-ce qu'il vient nourrir à ce moment-là ? est-ce qu'il vient véritablement nourrir mon corps ou est-ce qu'il vient nourrir une émotion qui se cache derrière et finalement quand je prends cet aliment et s'il vient nourrir une émotion, est-ce que finalement j'ai besoin de lui pour aller alimenter cette émotion là ou est-ce que je ne peux pas non plus commencer à voir, comprendre déformater cette émotion totalement différemment et c'est quand on commence ce cheminement là où c'est relativement intéressant et que du coup effectivement notre corps nous remercie nous arrivons à la fin de cet épisode de podcast donc déjà merci infiniment Camille pour cet échange qui nous a permis moi aussi encore de certaines prises de conscience mais de voir j'espère que les personnes vraiment ont une vision vraiment... et rentrer dans cette compréhension de qu'est-ce que les kilos émotionnels et vraiment de voir du coup peut-être leur alimentation et de voir leur comportement totalement différemment justement par rapport à tous les exemples qu'on a pu dire. Je vais te laisser le mot de la fin. Quelle conclusion tu aimerais apporter justement à ces femmes qui ont l'impression de manger leurs émotions et de comment... Comment le vivre le plus sereinement possible et sans culpabilité ?
- Speaker #0
Mon mot de la fin, ce serait de dire que chaque femme est capable d'apprendre à aimer ses émotions au lieu de les manger. Tout est déjà en nous, on a toutes les ressources de s'en sortir et rien n'est insurmontable. Souvent ça paraît insurmontable et il y a des personnes qui sont très résignées à se dire qu'elles vont rester comme ça toute leur vie, mais c'est possible vraiment de s'en sortir.
- Speaker #1
très beau message message d'espoir on te retrouve sur les réseaux sociaux tu es sur Instagram oui tout à fait tu as un site internet également je ne sais pas alors non non ok d'accord donc tu es principalement sur Instagram donc de toute façon le lien sera mis dans le descriptif de cet épisode, il n'y a aucun problème si justement les personnes souhaitent te contacter et travailler pourquoi pas avec toi justement pour aller dégommer toutes ces croyances qui se sont créées afin de commencer à aimer leurs émotions Merci encore infiniment Camille pour cet échange très intéressant évidemment comme à chaque fois, merci encore
- Speaker #0
Merci Véronique
- Speaker #1
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