71- LE NON VERBAL, ON EN PARLE ? cover
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MOMENT DE VÉRITÉ - Le Podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées !

71- LE NON VERBAL, ON EN PARLE ?

71- LE NON VERBAL, ON EN PARLE ?

08min |19/03/2024
Play
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08min |19/03/2024
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Description

Dans ce 71ème épisode de Moment de Vérité, j'aborde un sujet qui préoccupe de nombreux orateurs et oratrices : "Qu'est-ce que ce que je fais de mes mains ?"... On va parler du Non Verbal !


Bonne écoute 🕺🏻✨🎧🎙 !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le 71e épisode de Moment de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées. Aujourd'hui, je vous propose d'aborder un sujet qui m'a été demandé par de nombreux auditeurs et auditrices. On va parler du non-verbal. Mon nom est Bruno Clément, je suis le cofondateur de Zepresenters, un cabinet de conseil en stratégie narrative. Et mon métier, c'est d'aider les gens à exprimer clairement leurs idées et les présenter efficacement en toutes circonstances, de la machine à café au palais des congrès. Bruno, j'ai une question. Dis-moi, qu'est-ce que je fais de mes mains ? Alors cette question, c'est sans doute celle qui revient le plus souvent lorsque nous sommes en format de coaching des derniers maîtres avec un orateur ou une oratrice. Et c'est vrai que bizarrement, alors même que l'on ne se pose jamais ce genre de questions dans notre quotidien, lorsque l'on se retrouve à devoir répéter une prise de parole, on prend conscience tout à coup qu'on a des mains et on ne sait pas quoi en faire. Et à cette question, la réponse qu'on aime bien donner chez Zepresenters, c'est celle-ci. La meilleure place pour tes mains, c'est au bout de tes bras. C'est vrai que la réponse peut surprendre, mais pourquoi on dit ça ? Tout simplement parce qu'à partir du moment où vous commencez à vous poser des questions de ce genre, où je mets mes mains, comment je place mon corps, comment je regarde le public, etc. Vous n'êtes plus concentré sur votre bon objectif de présence, à savoir partager avec sincérité et conviction une idée ou un projet qui vous tient à cœur. Mais alors, pourquoi cette question revient-elle si souvent ? Tout simplement parce que dans toute prise de parole, il y a un enjeu d'image sociale. Vous savez, c'est cette petite voix qui vous dit qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qu'ils vont penser de toi ? T'as intérêt à assurer parce que sinon… Et c'est ça qui génère une grande partie du trac que nous ressentons avant de prendre la parole en public. Et il se trouve qu'on a tous plus ou moins entendu, lu ou appris que le non-verbal trahirait nos pensées et nos émotions intérieures. Ainsi, le public pourrait déceler au travers de notre corps qu'on a le trac, qu'on manque de confiance en soi, qu'on n'est pas sincère, etc. Je ne dis pas que c'est faux, mais je ne dis pas que c'est vrai non plus. Il y a des grands fans de PNL, alors je ne parle pas du groupe, je précise, je parle de programmation neurolinguistique ou de synergologie, Et il y a ceux qui considèrent que c'est une pseudo-science, tout comme l'astrologie ou l'homéopathie. Je n'ai pas d'avis tranché sur le sujet. La seule chose que je sais, c'est que dans un monde digital d'hyper-contrôle de son image sociale à coup de filtres TikTok et Instagram, forcément, ce sujet est de plus en plus présent dans notre quotidien. Alors concrètement, comment faire pour gérer son non-verbal ? Globalement, il y a trois voies possibles. Et sans vous spoiler, la troisième va vous surprendre. La première voie, c'est celle d'éliminer au maximum toute expression du non-verbal. C'est la voie préférée des personnalités politiques, car par nature, ce sont des personnes très exposées médiatiquement et pour qui le moindre soulèvement de paupières est analysé, traqué, voire transformé en même pour faire du bad buzz. Le problème avec cette technique, c'est qu'elle désincarne complètement la prise de parole. Or, l'engagement corporel est essentiel pour exprimer pleinement ses intentions émotionnelles. Et au vu de la cote de popularité de nos chères personnalités politiques, on voit bien que ce n'est pas forcément l'idéal pour exprimer une parole sincère et engagée. La deuxième voie, c'est celle de l'ultra-contrôle des gestes. Ah, la foire fouille des trucs et astuces plus ou moins en carton. Bon, pour ça, vous n'avez pas besoin de moi. Il vous suffit de taper non-verbal dans Google et vous tomberez forcément sur quelqu'un qui vous expliquera très précisément comment placer vos mains, vos bras, vos jambes, votre regard pour renforcer votre autorité, votre présence, votre empathie, votre engagement, voire même pour trouver l'amour de votre vie. Bon, je ne dis pas que ces astuces sont totalement inintéressantes. Elles ont un minimal à vertu de vous rassurer, et ça, c'est déjà bien. Mais de mon point de vue, ce n'est pas prendre le sujet du bon côté. Pour faire un parallèle, imaginons que c'est la première fois que vous faites du vélo. Et que pour vous apprendre à pédaler, je vous oblige à vous concentrer en priorité sur la position précise de vos pieds sur les pédales et le mouvement de moulinet de vos cuisses pour faire tourner le pédalier. Si vous faites ça, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans le fossé, n'est-ce pas ? Et j'en viens donc à la troisième voie, celle que nous privilégions chez Zepresenters. Elle consiste en un conseil très simple et accessible à tout type d'orateur débutant ou expérimenté. Foutez la paix à votre non-verbal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire tout simplement que le meilleur moyen de contrôler votre non-verbal, c'est de l'oublier. Le non-verbal... C'est la manière dont votre corps va se positionner naturellement pour renforcer l'impact de votre parole. C'est donc l'expression physique de votre intention. Plus vous serez concentré sur votre propos et votre public, moins vous vous poserez la question d'où vous mettez les mains. Pour reprendre l'exemple du vélo, ce n'est pas en regardant vos pieds que vous allez progresser, mais en vous concentrant sur la route et en regardant droit devant vous. Et votre corps se mettra naturellement en mouvement pour vous faire avancer. En revanche, une fois que vous aurez appris à bien pédaler sans y penser, vous pourrez commencer à réfléchir à la meilleure position pour vos pieds afin d'optimiser votre manière de pédaler. Alors comment faire concrètement pour foutre la paix à son non-verbal ? Je vous donne trois conseils simples. Premier conseil, ne prenez jamais la parole sans être au clair sur votre objectif de présence. Quand vous prenez la parole, vous avez toujours un objectif. Mobiliser sur un nouveau projet, faire la pédagogie d'un nouveau process, alerter sur un problème majeur, obtenir la validation d'un plan stratégique. Plus vous serez clair sur votre objectif, plus vous donnerez du sens à votre présence et plus vous exprimerez vos idées avec la bonne intention émotionnelle. Et votre corps vous suivra naturellement. Deuxième conseil, concentrez-vous sur le fil narratif de votre présentation. Pour être à l'aise à l'oral, il n'est pas nécessaire d'apprendre votre texte par cœur, mais il est essentiel de parfaitement connaître le chemin de vos idées et les grandes étapes par lesquelles vous allez passer. Et quand vous prenez la parole, plus vous serez concentré sur ce chemin, moins vous serez pollué par des pensées parasites au sujet de votre corps. Troisième et dernier conseil, répétez, répétez et répétez encore. Ce conseil est bien évidemment universel, mais il est surtout essentiel. Le seul et unique secret pour présenter vos idées en pleine confiance le jour J, c'est de répéter autant de fois que nécessaire votre intervention pour vous sentir à l'aise dans votre propos, mais aussi dans votre corps. Plus vous répéterez, plus vous ancrerez des automatismes et plus vous foutrez la paix à votre non-verbal. Pour conclure, je voulais vous partager une conviction profonde que nous avons chez Zeresenters. L'enjeu d'une prise de parole, ce n'est pas la performance, mais la sincérité. Et le public préférera toujours une parole sincère et imparfaite à une parole lisse et parfaitement contrôlée. Comme l'a si bien dit Michel Audiard, j'aime les gens fêlés parce qu'ils laissent passer la lumière. Alors pour laisser passer la lumière dans votre prochaine prise de parole, concentrez-vous sur ce qui compte vraiment. Votre idée, votre projet, votre histoire, votre public, et foutez la paix à votre non-verbal. Merci d'avoir écouté ce 71e épisode de Moments de Vérité. Dans le prochain épisode, je vais répondre à une question qui m'a été posée par un auditeur. Comment gérer les transitions dans une présentation ? Si vous aimez ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de partager votre enthousiasme en laissant un avis positif accompagné de 5 étoiles sur la page Google de Zeresenters ou directement sur la plateforme de votre choix, Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Enfin, si vous avez envie d'en savoir plus sur Zepresenters, notre méthodologie, notre offre de conseils, de formations, de coaching ou de conférences, rendez-vous sur thepresenters.com. Encore merci pour votre écoute et votre fidélité. Je vous dis à très bientôt sur Moments de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées.

Description

Dans ce 71ème épisode de Moment de Vérité, j'aborde un sujet qui préoccupe de nombreux orateurs et oratrices : "Qu'est-ce que ce que je fais de mes mains ?"... On va parler du Non Verbal !


Bonne écoute 🕺🏻✨🎧🎙 !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le 71e épisode de Moment de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées. Aujourd'hui, je vous propose d'aborder un sujet qui m'a été demandé par de nombreux auditeurs et auditrices. On va parler du non-verbal. Mon nom est Bruno Clément, je suis le cofondateur de Zepresenters, un cabinet de conseil en stratégie narrative. Et mon métier, c'est d'aider les gens à exprimer clairement leurs idées et les présenter efficacement en toutes circonstances, de la machine à café au palais des congrès. Bruno, j'ai une question. Dis-moi, qu'est-ce que je fais de mes mains ? Alors cette question, c'est sans doute celle qui revient le plus souvent lorsque nous sommes en format de coaching des derniers maîtres avec un orateur ou une oratrice. Et c'est vrai que bizarrement, alors même que l'on ne se pose jamais ce genre de questions dans notre quotidien, lorsque l'on se retrouve à devoir répéter une prise de parole, on prend conscience tout à coup qu'on a des mains et on ne sait pas quoi en faire. Et à cette question, la réponse qu'on aime bien donner chez Zepresenters, c'est celle-ci. La meilleure place pour tes mains, c'est au bout de tes bras. C'est vrai que la réponse peut surprendre, mais pourquoi on dit ça ? Tout simplement parce qu'à partir du moment où vous commencez à vous poser des questions de ce genre, où je mets mes mains, comment je place mon corps, comment je regarde le public, etc. Vous n'êtes plus concentré sur votre bon objectif de présence, à savoir partager avec sincérité et conviction une idée ou un projet qui vous tient à cœur. Mais alors, pourquoi cette question revient-elle si souvent ? Tout simplement parce que dans toute prise de parole, il y a un enjeu d'image sociale. Vous savez, c'est cette petite voix qui vous dit qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qu'ils vont penser de toi ? T'as intérêt à assurer parce que sinon… Et c'est ça qui génère une grande partie du trac que nous ressentons avant de prendre la parole en public. Et il se trouve qu'on a tous plus ou moins entendu, lu ou appris que le non-verbal trahirait nos pensées et nos émotions intérieures. Ainsi, le public pourrait déceler au travers de notre corps qu'on a le trac, qu'on manque de confiance en soi, qu'on n'est pas sincère, etc. Je ne dis pas que c'est faux, mais je ne dis pas que c'est vrai non plus. Il y a des grands fans de PNL, alors je ne parle pas du groupe, je précise, je parle de programmation neurolinguistique ou de synergologie, Et il y a ceux qui considèrent que c'est une pseudo-science, tout comme l'astrologie ou l'homéopathie. Je n'ai pas d'avis tranché sur le sujet. La seule chose que je sais, c'est que dans un monde digital d'hyper-contrôle de son image sociale à coup de filtres TikTok et Instagram, forcément, ce sujet est de plus en plus présent dans notre quotidien. Alors concrètement, comment faire pour gérer son non-verbal ? Globalement, il y a trois voies possibles. Et sans vous spoiler, la troisième va vous surprendre. La première voie, c'est celle d'éliminer au maximum toute expression du non-verbal. C'est la voie préférée des personnalités politiques, car par nature, ce sont des personnes très exposées médiatiquement et pour qui le moindre soulèvement de paupières est analysé, traqué, voire transformé en même pour faire du bad buzz. Le problème avec cette technique, c'est qu'elle désincarne complètement la prise de parole. Or, l'engagement corporel est essentiel pour exprimer pleinement ses intentions émotionnelles. Et au vu de la cote de popularité de nos chères personnalités politiques, on voit bien que ce n'est pas forcément l'idéal pour exprimer une parole sincère et engagée. La deuxième voie, c'est celle de l'ultra-contrôle des gestes. Ah, la foire fouille des trucs et astuces plus ou moins en carton. Bon, pour ça, vous n'avez pas besoin de moi. Il vous suffit de taper non-verbal dans Google et vous tomberez forcément sur quelqu'un qui vous expliquera très précisément comment placer vos mains, vos bras, vos jambes, votre regard pour renforcer votre autorité, votre présence, votre empathie, votre engagement, voire même pour trouver l'amour de votre vie. Bon, je ne dis pas que ces astuces sont totalement inintéressantes. Elles ont un minimal à vertu de vous rassurer, et ça, c'est déjà bien. Mais de mon point de vue, ce n'est pas prendre le sujet du bon côté. Pour faire un parallèle, imaginons que c'est la première fois que vous faites du vélo. Et que pour vous apprendre à pédaler, je vous oblige à vous concentrer en priorité sur la position précise de vos pieds sur les pédales et le mouvement de moulinet de vos cuisses pour faire tourner le pédalier. Si vous faites ça, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans le fossé, n'est-ce pas ? Et j'en viens donc à la troisième voie, celle que nous privilégions chez Zepresenters. Elle consiste en un conseil très simple et accessible à tout type d'orateur débutant ou expérimenté. Foutez la paix à votre non-verbal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire tout simplement que le meilleur moyen de contrôler votre non-verbal, c'est de l'oublier. Le non-verbal... C'est la manière dont votre corps va se positionner naturellement pour renforcer l'impact de votre parole. C'est donc l'expression physique de votre intention. Plus vous serez concentré sur votre propos et votre public, moins vous vous poserez la question d'où vous mettez les mains. Pour reprendre l'exemple du vélo, ce n'est pas en regardant vos pieds que vous allez progresser, mais en vous concentrant sur la route et en regardant droit devant vous. Et votre corps se mettra naturellement en mouvement pour vous faire avancer. En revanche, une fois que vous aurez appris à bien pédaler sans y penser, vous pourrez commencer à réfléchir à la meilleure position pour vos pieds afin d'optimiser votre manière de pédaler. Alors comment faire concrètement pour foutre la paix à son non-verbal ? Je vous donne trois conseils simples. Premier conseil, ne prenez jamais la parole sans être au clair sur votre objectif de présence. Quand vous prenez la parole, vous avez toujours un objectif. Mobiliser sur un nouveau projet, faire la pédagogie d'un nouveau process, alerter sur un problème majeur, obtenir la validation d'un plan stratégique. Plus vous serez clair sur votre objectif, plus vous donnerez du sens à votre présence et plus vous exprimerez vos idées avec la bonne intention émotionnelle. Et votre corps vous suivra naturellement. Deuxième conseil, concentrez-vous sur le fil narratif de votre présentation. Pour être à l'aise à l'oral, il n'est pas nécessaire d'apprendre votre texte par cœur, mais il est essentiel de parfaitement connaître le chemin de vos idées et les grandes étapes par lesquelles vous allez passer. Et quand vous prenez la parole, plus vous serez concentré sur ce chemin, moins vous serez pollué par des pensées parasites au sujet de votre corps. Troisième et dernier conseil, répétez, répétez et répétez encore. Ce conseil est bien évidemment universel, mais il est surtout essentiel. Le seul et unique secret pour présenter vos idées en pleine confiance le jour J, c'est de répéter autant de fois que nécessaire votre intervention pour vous sentir à l'aise dans votre propos, mais aussi dans votre corps. Plus vous répéterez, plus vous ancrerez des automatismes et plus vous foutrez la paix à votre non-verbal. Pour conclure, je voulais vous partager une conviction profonde que nous avons chez Zeresenters. L'enjeu d'une prise de parole, ce n'est pas la performance, mais la sincérité. Et le public préférera toujours une parole sincère et imparfaite à une parole lisse et parfaitement contrôlée. Comme l'a si bien dit Michel Audiard, j'aime les gens fêlés parce qu'ils laissent passer la lumière. Alors pour laisser passer la lumière dans votre prochaine prise de parole, concentrez-vous sur ce qui compte vraiment. Votre idée, votre projet, votre histoire, votre public, et foutez la paix à votre non-verbal. Merci d'avoir écouté ce 71e épisode de Moments de Vérité. Dans le prochain épisode, je vais répondre à une question qui m'a été posée par un auditeur. Comment gérer les transitions dans une présentation ? Si vous aimez ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de partager votre enthousiasme en laissant un avis positif accompagné de 5 étoiles sur la page Google de Zeresenters ou directement sur la plateforme de votre choix, Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Enfin, si vous avez envie d'en savoir plus sur Zepresenters, notre méthodologie, notre offre de conseils, de formations, de coaching ou de conférences, rendez-vous sur thepresenters.com. Encore merci pour votre écoute et votre fidélité. Je vous dis à très bientôt sur Moments de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées.

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Dans ce 71ème épisode de Moment de Vérité, j'aborde un sujet qui préoccupe de nombreux orateurs et oratrices : "Qu'est-ce que ce que je fais de mes mains ?"... On va parler du Non Verbal !


Bonne écoute 🕺🏻✨🎧🎙 !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le 71e épisode de Moment de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées. Aujourd'hui, je vous propose d'aborder un sujet qui m'a été demandé par de nombreux auditeurs et auditrices. On va parler du non-verbal. Mon nom est Bruno Clément, je suis le cofondateur de Zepresenters, un cabinet de conseil en stratégie narrative. Et mon métier, c'est d'aider les gens à exprimer clairement leurs idées et les présenter efficacement en toutes circonstances, de la machine à café au palais des congrès. Bruno, j'ai une question. Dis-moi, qu'est-ce que je fais de mes mains ? Alors cette question, c'est sans doute celle qui revient le plus souvent lorsque nous sommes en format de coaching des derniers maîtres avec un orateur ou une oratrice. Et c'est vrai que bizarrement, alors même que l'on ne se pose jamais ce genre de questions dans notre quotidien, lorsque l'on se retrouve à devoir répéter une prise de parole, on prend conscience tout à coup qu'on a des mains et on ne sait pas quoi en faire. Et à cette question, la réponse qu'on aime bien donner chez Zepresenters, c'est celle-ci. La meilleure place pour tes mains, c'est au bout de tes bras. C'est vrai que la réponse peut surprendre, mais pourquoi on dit ça ? Tout simplement parce qu'à partir du moment où vous commencez à vous poser des questions de ce genre, où je mets mes mains, comment je place mon corps, comment je regarde le public, etc. Vous n'êtes plus concentré sur votre bon objectif de présence, à savoir partager avec sincérité et conviction une idée ou un projet qui vous tient à cœur. Mais alors, pourquoi cette question revient-elle si souvent ? Tout simplement parce que dans toute prise de parole, il y a un enjeu d'image sociale. Vous savez, c'est cette petite voix qui vous dit qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qu'ils vont penser de toi ? T'as intérêt à assurer parce que sinon… Et c'est ça qui génère une grande partie du trac que nous ressentons avant de prendre la parole en public. Et il se trouve qu'on a tous plus ou moins entendu, lu ou appris que le non-verbal trahirait nos pensées et nos émotions intérieures. Ainsi, le public pourrait déceler au travers de notre corps qu'on a le trac, qu'on manque de confiance en soi, qu'on n'est pas sincère, etc. Je ne dis pas que c'est faux, mais je ne dis pas que c'est vrai non plus. Il y a des grands fans de PNL, alors je ne parle pas du groupe, je précise, je parle de programmation neurolinguistique ou de synergologie, Et il y a ceux qui considèrent que c'est une pseudo-science, tout comme l'astrologie ou l'homéopathie. Je n'ai pas d'avis tranché sur le sujet. La seule chose que je sais, c'est que dans un monde digital d'hyper-contrôle de son image sociale à coup de filtres TikTok et Instagram, forcément, ce sujet est de plus en plus présent dans notre quotidien. Alors concrètement, comment faire pour gérer son non-verbal ? Globalement, il y a trois voies possibles. Et sans vous spoiler, la troisième va vous surprendre. La première voie, c'est celle d'éliminer au maximum toute expression du non-verbal. C'est la voie préférée des personnalités politiques, car par nature, ce sont des personnes très exposées médiatiquement et pour qui le moindre soulèvement de paupières est analysé, traqué, voire transformé en même pour faire du bad buzz. Le problème avec cette technique, c'est qu'elle désincarne complètement la prise de parole. Or, l'engagement corporel est essentiel pour exprimer pleinement ses intentions émotionnelles. Et au vu de la cote de popularité de nos chères personnalités politiques, on voit bien que ce n'est pas forcément l'idéal pour exprimer une parole sincère et engagée. La deuxième voie, c'est celle de l'ultra-contrôle des gestes. Ah, la foire fouille des trucs et astuces plus ou moins en carton. Bon, pour ça, vous n'avez pas besoin de moi. Il vous suffit de taper non-verbal dans Google et vous tomberez forcément sur quelqu'un qui vous expliquera très précisément comment placer vos mains, vos bras, vos jambes, votre regard pour renforcer votre autorité, votre présence, votre empathie, votre engagement, voire même pour trouver l'amour de votre vie. Bon, je ne dis pas que ces astuces sont totalement inintéressantes. Elles ont un minimal à vertu de vous rassurer, et ça, c'est déjà bien. Mais de mon point de vue, ce n'est pas prendre le sujet du bon côté. Pour faire un parallèle, imaginons que c'est la première fois que vous faites du vélo. Et que pour vous apprendre à pédaler, je vous oblige à vous concentrer en priorité sur la position précise de vos pieds sur les pédales et le mouvement de moulinet de vos cuisses pour faire tourner le pédalier. Si vous faites ça, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans le fossé, n'est-ce pas ? Et j'en viens donc à la troisième voie, celle que nous privilégions chez Zepresenters. Elle consiste en un conseil très simple et accessible à tout type d'orateur débutant ou expérimenté. Foutez la paix à votre non-verbal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire tout simplement que le meilleur moyen de contrôler votre non-verbal, c'est de l'oublier. Le non-verbal... C'est la manière dont votre corps va se positionner naturellement pour renforcer l'impact de votre parole. C'est donc l'expression physique de votre intention. Plus vous serez concentré sur votre propos et votre public, moins vous vous poserez la question d'où vous mettez les mains. Pour reprendre l'exemple du vélo, ce n'est pas en regardant vos pieds que vous allez progresser, mais en vous concentrant sur la route et en regardant droit devant vous. Et votre corps se mettra naturellement en mouvement pour vous faire avancer. En revanche, une fois que vous aurez appris à bien pédaler sans y penser, vous pourrez commencer à réfléchir à la meilleure position pour vos pieds afin d'optimiser votre manière de pédaler. Alors comment faire concrètement pour foutre la paix à son non-verbal ? Je vous donne trois conseils simples. Premier conseil, ne prenez jamais la parole sans être au clair sur votre objectif de présence. Quand vous prenez la parole, vous avez toujours un objectif. Mobiliser sur un nouveau projet, faire la pédagogie d'un nouveau process, alerter sur un problème majeur, obtenir la validation d'un plan stratégique. Plus vous serez clair sur votre objectif, plus vous donnerez du sens à votre présence et plus vous exprimerez vos idées avec la bonne intention émotionnelle. Et votre corps vous suivra naturellement. Deuxième conseil, concentrez-vous sur le fil narratif de votre présentation. Pour être à l'aise à l'oral, il n'est pas nécessaire d'apprendre votre texte par cœur, mais il est essentiel de parfaitement connaître le chemin de vos idées et les grandes étapes par lesquelles vous allez passer. Et quand vous prenez la parole, plus vous serez concentré sur ce chemin, moins vous serez pollué par des pensées parasites au sujet de votre corps. Troisième et dernier conseil, répétez, répétez et répétez encore. Ce conseil est bien évidemment universel, mais il est surtout essentiel. Le seul et unique secret pour présenter vos idées en pleine confiance le jour J, c'est de répéter autant de fois que nécessaire votre intervention pour vous sentir à l'aise dans votre propos, mais aussi dans votre corps. Plus vous répéterez, plus vous ancrerez des automatismes et plus vous foutrez la paix à votre non-verbal. Pour conclure, je voulais vous partager une conviction profonde que nous avons chez Zeresenters. L'enjeu d'une prise de parole, ce n'est pas la performance, mais la sincérité. Et le public préférera toujours une parole sincère et imparfaite à une parole lisse et parfaitement contrôlée. Comme l'a si bien dit Michel Audiard, j'aime les gens fêlés parce qu'ils laissent passer la lumière. Alors pour laisser passer la lumière dans votre prochaine prise de parole, concentrez-vous sur ce qui compte vraiment. Votre idée, votre projet, votre histoire, votre public, et foutez la paix à votre non-verbal. Merci d'avoir écouté ce 71e épisode de Moments de Vérité. Dans le prochain épisode, je vais répondre à une question qui m'a été posée par un auditeur. Comment gérer les transitions dans une présentation ? Si vous aimez ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de partager votre enthousiasme en laissant un avis positif accompagné de 5 étoiles sur la page Google de Zeresenters ou directement sur la plateforme de votre choix, Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Enfin, si vous avez envie d'en savoir plus sur Zepresenters, notre méthodologie, notre offre de conseils, de formations, de coaching ou de conférences, rendez-vous sur thepresenters.com. Encore merci pour votre écoute et votre fidélité. Je vous dis à très bientôt sur Moments de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées.

Description

Dans ce 71ème épisode de Moment de Vérité, j'aborde un sujet qui préoccupe de nombreux orateurs et oratrices : "Qu'est-ce que ce que je fais de mes mains ?"... On va parler du Non Verbal !


Bonne écoute 🕺🏻✨🎧🎙 !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le 71e épisode de Moment de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées. Aujourd'hui, je vous propose d'aborder un sujet qui m'a été demandé par de nombreux auditeurs et auditrices. On va parler du non-verbal. Mon nom est Bruno Clément, je suis le cofondateur de Zepresenters, un cabinet de conseil en stratégie narrative. Et mon métier, c'est d'aider les gens à exprimer clairement leurs idées et les présenter efficacement en toutes circonstances, de la machine à café au palais des congrès. Bruno, j'ai une question. Dis-moi, qu'est-ce que je fais de mes mains ? Alors cette question, c'est sans doute celle qui revient le plus souvent lorsque nous sommes en format de coaching des derniers maîtres avec un orateur ou une oratrice. Et c'est vrai que bizarrement, alors même que l'on ne se pose jamais ce genre de questions dans notre quotidien, lorsque l'on se retrouve à devoir répéter une prise de parole, on prend conscience tout à coup qu'on a des mains et on ne sait pas quoi en faire. Et à cette question, la réponse qu'on aime bien donner chez Zepresenters, c'est celle-ci. La meilleure place pour tes mains, c'est au bout de tes bras. C'est vrai que la réponse peut surprendre, mais pourquoi on dit ça ? Tout simplement parce qu'à partir du moment où vous commencez à vous poser des questions de ce genre, où je mets mes mains, comment je place mon corps, comment je regarde le public, etc. Vous n'êtes plus concentré sur votre bon objectif de présence, à savoir partager avec sincérité et conviction une idée ou un projet qui vous tient à cœur. Mais alors, pourquoi cette question revient-elle si souvent ? Tout simplement parce que dans toute prise de parole, il y a un enjeu d'image sociale. Vous savez, c'est cette petite voix qui vous dit qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qu'ils vont penser de toi ? T'as intérêt à assurer parce que sinon… Et c'est ça qui génère une grande partie du trac que nous ressentons avant de prendre la parole en public. Et il se trouve qu'on a tous plus ou moins entendu, lu ou appris que le non-verbal trahirait nos pensées et nos émotions intérieures. Ainsi, le public pourrait déceler au travers de notre corps qu'on a le trac, qu'on manque de confiance en soi, qu'on n'est pas sincère, etc. Je ne dis pas que c'est faux, mais je ne dis pas que c'est vrai non plus. Il y a des grands fans de PNL, alors je ne parle pas du groupe, je précise, je parle de programmation neurolinguistique ou de synergologie, Et il y a ceux qui considèrent que c'est une pseudo-science, tout comme l'astrologie ou l'homéopathie. Je n'ai pas d'avis tranché sur le sujet. La seule chose que je sais, c'est que dans un monde digital d'hyper-contrôle de son image sociale à coup de filtres TikTok et Instagram, forcément, ce sujet est de plus en plus présent dans notre quotidien. Alors concrètement, comment faire pour gérer son non-verbal ? Globalement, il y a trois voies possibles. Et sans vous spoiler, la troisième va vous surprendre. La première voie, c'est celle d'éliminer au maximum toute expression du non-verbal. C'est la voie préférée des personnalités politiques, car par nature, ce sont des personnes très exposées médiatiquement et pour qui le moindre soulèvement de paupières est analysé, traqué, voire transformé en même pour faire du bad buzz. Le problème avec cette technique, c'est qu'elle désincarne complètement la prise de parole. Or, l'engagement corporel est essentiel pour exprimer pleinement ses intentions émotionnelles. Et au vu de la cote de popularité de nos chères personnalités politiques, on voit bien que ce n'est pas forcément l'idéal pour exprimer une parole sincère et engagée. La deuxième voie, c'est celle de l'ultra-contrôle des gestes. Ah, la foire fouille des trucs et astuces plus ou moins en carton. Bon, pour ça, vous n'avez pas besoin de moi. Il vous suffit de taper non-verbal dans Google et vous tomberez forcément sur quelqu'un qui vous expliquera très précisément comment placer vos mains, vos bras, vos jambes, votre regard pour renforcer votre autorité, votre présence, votre empathie, votre engagement, voire même pour trouver l'amour de votre vie. Bon, je ne dis pas que ces astuces sont totalement inintéressantes. Elles ont un minimal à vertu de vous rassurer, et ça, c'est déjà bien. Mais de mon point de vue, ce n'est pas prendre le sujet du bon côté. Pour faire un parallèle, imaginons que c'est la première fois que vous faites du vélo. Et que pour vous apprendre à pédaler, je vous oblige à vous concentrer en priorité sur la position précise de vos pieds sur les pédales et le mouvement de moulinet de vos cuisses pour faire tourner le pédalier. Si vous faites ça, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans le fossé, n'est-ce pas ? Et j'en viens donc à la troisième voie, celle que nous privilégions chez Zepresenters. Elle consiste en un conseil très simple et accessible à tout type d'orateur débutant ou expérimenté. Foutez la paix à votre non-verbal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire tout simplement que le meilleur moyen de contrôler votre non-verbal, c'est de l'oublier. Le non-verbal... C'est la manière dont votre corps va se positionner naturellement pour renforcer l'impact de votre parole. C'est donc l'expression physique de votre intention. Plus vous serez concentré sur votre propos et votre public, moins vous vous poserez la question d'où vous mettez les mains. Pour reprendre l'exemple du vélo, ce n'est pas en regardant vos pieds que vous allez progresser, mais en vous concentrant sur la route et en regardant droit devant vous. Et votre corps se mettra naturellement en mouvement pour vous faire avancer. En revanche, une fois que vous aurez appris à bien pédaler sans y penser, vous pourrez commencer à réfléchir à la meilleure position pour vos pieds afin d'optimiser votre manière de pédaler. Alors comment faire concrètement pour foutre la paix à son non-verbal ? Je vous donne trois conseils simples. Premier conseil, ne prenez jamais la parole sans être au clair sur votre objectif de présence. Quand vous prenez la parole, vous avez toujours un objectif. Mobiliser sur un nouveau projet, faire la pédagogie d'un nouveau process, alerter sur un problème majeur, obtenir la validation d'un plan stratégique. Plus vous serez clair sur votre objectif, plus vous donnerez du sens à votre présence et plus vous exprimerez vos idées avec la bonne intention émotionnelle. Et votre corps vous suivra naturellement. Deuxième conseil, concentrez-vous sur le fil narratif de votre présentation. Pour être à l'aise à l'oral, il n'est pas nécessaire d'apprendre votre texte par cœur, mais il est essentiel de parfaitement connaître le chemin de vos idées et les grandes étapes par lesquelles vous allez passer. Et quand vous prenez la parole, plus vous serez concentré sur ce chemin, moins vous serez pollué par des pensées parasites au sujet de votre corps. Troisième et dernier conseil, répétez, répétez et répétez encore. Ce conseil est bien évidemment universel, mais il est surtout essentiel. Le seul et unique secret pour présenter vos idées en pleine confiance le jour J, c'est de répéter autant de fois que nécessaire votre intervention pour vous sentir à l'aise dans votre propos, mais aussi dans votre corps. Plus vous répéterez, plus vous ancrerez des automatismes et plus vous foutrez la paix à votre non-verbal. Pour conclure, je voulais vous partager une conviction profonde que nous avons chez Zeresenters. L'enjeu d'une prise de parole, ce n'est pas la performance, mais la sincérité. Et le public préférera toujours une parole sincère et imparfaite à une parole lisse et parfaitement contrôlée. Comme l'a si bien dit Michel Audiard, j'aime les gens fêlés parce qu'ils laissent passer la lumière. Alors pour laisser passer la lumière dans votre prochaine prise de parole, concentrez-vous sur ce qui compte vraiment. Votre idée, votre projet, votre histoire, votre public, et foutez la paix à votre non-verbal. Merci d'avoir écouté ce 71e épisode de Moments de Vérité. Dans le prochain épisode, je vais répondre à une question qui m'a été posée par un auditeur. Comment gérer les transitions dans une présentation ? Si vous aimez ce podcast, le meilleur moyen de le soutenir est de partager votre enthousiasme en laissant un avis positif accompagné de 5 étoiles sur la page Google de Zeresenters ou directement sur la plateforme de votre choix, Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Enfin, si vous avez envie d'en savoir plus sur Zepresenters, notre méthodologie, notre offre de conseils, de formations, de coaching ou de conférences, rendez-vous sur thepresenters.com. Encore merci pour votre écoute et votre fidélité. Je vous dis à très bientôt sur Moments de Vérité, le podcast qui vous aide à mieux présenter vos idées.

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