Marché de niche, climat, patrimoine : les châteaux résistent mieux que l’immobilier classique. Olivier de Chabot décrypte les tendances du marché immobilier en France, au micro de Baptiste Julien Blandet.

Olivier de Chabot est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro de Baptiste Julien Blandet, le directeur général de Junot Châteaux & Patrimoine décrypte un segment à part du marché immobilier en France : celui des châteaux et grandes demeures.

Marché de niche, peu volatil, l’immobilier de prestige rural affiche une stabilité rare. En France, on compte entre 1 200 et 1 400 châteaux à la vente, pour environ 850 transactions par an. Après une hausse d’environ 10 % entre 2020 et 2023, le marché marque le pas. « Il n’y a pas d’emballement, ni de décote brutale », explique-t-il.

La valeur d’un château dépend avant tout de son environnement. Proximité des métropoles, attractivité des territoires, climat, coûts de chauffage ou risques naturels influencent fortement les prix. « Gagner deux degrés et réduire l’humidité change tout pour l’entretien et la valeur du bien », souligne Olivier de Chabot.

Acheter un château, ce n’est pas seulement acquérir une demeure. C’est aussi gérer un patrimoine complexe mêlant immobilier et foncier : forêts, terres agricoles, exploitation touristique ou viticole. Cela suppose un accompagnement global, du droit rural à la gestion forestière, avec des partenaires spécialisés. « Ce sont des actifs de temps long, qui n’engagent pas toujours les générations suivantes ».

L’intelligence artificielle s’invite aussi dans ce marché, comme outil d’expertise et d’aide à la décision, à condition de rester un support au service des professionnels.

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