- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans le podcast Money Party. Vous avez peut-être déjà entendu les premiers épisodes de ce podcast. Aujourd'hui, on reprend la diffusion avec l'épisode de ma rencontre avec une banquière au grand cœur. J'ai rencontré Anne-Sophie Pierard lors d'un événement pour entrepreneurs il y a quelques semaines et immédiatement je l'ai trouvée curieuse, attentive. dynamique et orientée solution. Elle a vraiment à cœur d'aider, à grandir, aussi bien ses clients que toutes les personnes qu'elle croise. Et quand je lui ai parlé du jeu et du podcast, elle n'a pas hésité. Et vous allez entendre, elle se livre avec générosité et sans tabou. C'est exactement l'esprit du podcast. Et donc, je vous souhaite une très bonne écoute. Allez, c'est parti. Alors, bonjour Anne-Sophie.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
Écoute, merci beaucoup de me recevoir sur ton lieu de travail, on est chez KBC. Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?
- Speaker #1
Oui, avec plaisir. Je m'appelle Anne-Sophie, je suis maman de deux enfants, j'ai aussi deux chiens. Je suis une grande amoureuse de la nature et une grande amoureuse des entrepreneurs. Et ça tombe bien parce que mon métier c'est d'être bancaire pour entrepreneurs, c'est-à-dire que j'aide nos clients entrepreneurs indépendants en société. pour l'accès au financement. Et donc au quotidien, je traite des demandes de crédit tous les jours, beaucoup. Je navigue entre les différentes demandes. Et c'est vraiment la chance d'avoir un job qui est un métier patient. Donc ça fait dix ans là, plus ou moins. Et les dix dernières années, j'ai appris petit à petit mon métier. Et ça en est devenu vraiment quelque chose que je fais avec cœur et avec beaucoup de joie.
- Speaker #0
Super, merci beaucoup. Et donc toi, tu travailles avec de l'argent tout le temps. C'est vraiment le cœur de ton boulot.
- Speaker #1
Exactement. Alors, ce n'est pas le mien parce que c'est celui de la banque. Mais effectivement, ma mission au quotidien, c'est d'arriver à cerner si cet argent qui est là, est-ce qu'on a la possibilité de le prêter ? Et est-ce que les personnes qui viennent me voir rentrent dans certaines conditions, effectivement, pour pouvoir viser un accord de financement ?
- Speaker #0
D'accord. Ok. Merci beaucoup. Alors Money Party, comme je te disais, c'est un jeu qui a pour objectif de casser les tabous et aider les gens à évoluer plus sereinement en fait dans leur rapport à l'argent. Et du coup, c'est d'abord un jeu et puis un podcast. Et le jeu, c'est 52 cartes dans 6 catégories. Première catégorie, c'est souvenirs d'enfance. Donc on est dans les premiers âges, la vie de famille. Catégorie suivante, études et formations. Et puis vie professionnelle. Il y a des questions sur la vie quotidienne, l'argent dans la vie de tous les jours, des questions philo et des questions émotions. L'idée, c'est que tu choisisses les catégories où tu as envie d'avoir une question et évidemment d'utiliser tous les jokers que tu voudras en toute confidentialité, si tu le souhaites. Et voilà, il n'y a pas d'ordre, c'est vraiment ce qui te parle. Ok,
- Speaker #1
on y va.
- Speaker #0
Par quoi on commence ?
- Speaker #1
Le premier, c'était quoi ?
- Speaker #0
Souvenir d'enfant ?
- Speaker #1
Oui, souvenir d'enfant, ça me plaît bien.
- Speaker #0
Tu peux la lire.
- Speaker #1
Est-ce que tu connaissais des gens très pauvres ?
- Speaker #0
C'est incroyable. Ça fait quatre fois qu'elle sort.
- Speaker #1
Ah, c'est qui a inscrit ?
- Speaker #0
Vraiment, c'est des jeux différents à chaque fois. Je ne vois pas un nouveau jeu.
- Speaker #1
Et elle est là. Ah, c'est dingue. Alors, est-ce que je connaissais des gens très pauvres ? Alors, moi, je viens d'une famille classe moyenne. Je suis plutôt de la région de Bruxelles. mais Molenbeek, Berkheim-Saint-Agathe. Dans mon entourage familial, non, il n'y avait pas de personnes très pauvres. Toute ma famille, tante, oncle, grands-parents, viennent aussi de la classe moyenne, on va dire. Au niveau amical, non plus. J'étais au Sacré-Cœur de Jette, qui est quand même une école réputée pour être assez mixte. Mais par contre, cette question me vient à une anecdote. C'est qu'en enfance, j'ai eu conscience de la pauvreté à travers un événement spécifique. Je pense que je devais avoir 12 ou 13 ans, j'étais en première humanité ou en deuxième. Et au début de ma rue, il y avait une dame assise sur un rebord de fenêtre qui semblait ne pas avoir toute sa forme, ou en tout cas montrer des signes de pauvreté au niveau de ses vêtements, de la façon dont elle se tenait. Et je suis passée à côté d'elle et je ne sais pas pourquoi à cet âge-là, c'était la première fois que je lui ai dit « Bonjour, est-ce que vous avez besoin de quelque chose ? » Et elle me dit « J'ai faim » . Et ma première réaction, ça a été de dire « Ok, qu'est-ce que vous voulez ? Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? » Et je me rappelle être rentrée chez moi à quelques mètres de là et de lui avoir préparé des tartines, de lui avoir préparé une boisson, une collation. et de lui avoir apporté joliment emballé avec une serviette etc. et qu'elle m'avait regardé avec un sourire tellement bienveillant, des paillettes dans les yeux et que quand je suis rentrée chez moi et que je n'avais pas concerté mes parents, je leur ai dit « Ah ben vous savez quoi, il y a quelqu'un qui avait faim dans la rue, je lui ai donné un pique-nique et la pauvre, j'espère que ça lui a fait plaisir. » Et je ne sais pas pourquoi, ça c'est mon premier souvenir d'enfance où j'ai peut-être été confrontée à la pauvreté de façon consciente.
- Speaker #0
Mais c'est super chou d'avoir eu ce réflexe-là, enfant, de lui faire son petit pique-nique spontanément.
- Speaker #1
Je ne sais pas ce qu'il y a eu ce jour-là, et puis bon, c'était il y a longtemps, mais c'est une des premières fois où j'ai ressenti le besoin d'aider. Et je me souviens parfaitement de cet exemple-là. Et puis, on suivit. Tu sais, quand nos parents nous donnent un peu d'argent de poche, on a quand même une carte de banque avec peut-être 50 balles dessus. Quand je voyais quelqu'un, je donnais... au moins quelque chose. Et je demandais toujours vous avez besoin de quoi en fait ? Et ça m'est déjà arrivé et aujourd'hui ça m'arrive encore de prendre la personne avec. On va dans le Carrefour Express qui est juste à côté. Et je dis, prenez votre boisson, prenez votre sandwich et je paye. Et ce jour-là, je me souviens, parce que c'est une question de souvenirs d'enfance. C'est le premier souvenir qui me vient où j'ai commencé ce type de petites actions qui pour moi sont des micro-contributions au monde. mais qui aide forcément la personne que tu aides.
- Speaker #0
Et ça devait venir de ton éducation pour réagir comme ça ? J'imagine que c'était ce dans quoi tu as grandi, d'aider, de venir en aide ?
- Speaker #1
Alors, peut-être probablement des scouts, parce que j'étais au scout, baladin, louveteau, etc., scout jusqu'à 15-16 ans. Et c'est vrai que dans le cadre des animations scout, il y a la journée arc-en-ciel où on récolte des vivres. Il y a, quand on est en camp, il y a aussi la journée, la BA, bonne action, où on va sonner chez les habitants du village où on loge pour dire est-ce qu'on peut faire une bonne action, est-ce qu'on peut vous aider ? Et c'est vrai que je pense que c'est des petites choses. Aujourd'hui, j'en prends conscience parce que je t'en parle, mais c'est des petites graines qui ont dû être semées, à mon avis, pendant l'enfance, même de façon complètement inconsciente. Ok,
- Speaker #0
merci, c'est hyper touchant. Alors, une autre carte. est-ce que tu veux rester dans cette catégorie là est ce que tu veux changer de catégorie On peut changer oui ouais ok rappelle moi donc j'ai études et formations vie professionnelle quotidien émotions et philo et bien études et formations comme ça on suit un peu la progression de vie on va voir as-tu
- Speaker #1
un cours As-tu eu un cours relatif à l'argent ?
- Speaker #0
Tu as fait quoi comme études ?
- Speaker #1
Moi j'ai étudié à l'ICHEC en gestion d'entreprise, c'était bac 3 ans, bachelier, puis 2 ans de master. Alors oui, j'ai eu plein de cours relatifs à l'argent, mais c'est vrai qu'en arrivant à l'ICHEC à 18-19 ans, je n'avais avant ça jamais eu vraiment de cours relatifs à l'argent, à part peut-être un petit cours de sciences économie, un truc comme ça. Et donc oui, j'ai eu plein de cours relatifs à l'argent. J'ai découvert la comptabilité, je me suis découvert une passion pour la compta. D'accord. Donc, je n'ai jamais fait de comptabilité et pourtant c'était mon cours que je préférais. Ok. Je me souviens les petits abacs avec le T où il fallait mettre en débit, en crédit. Tout de suite, je comprenais où il fallait mettre. Donc oui, il y a eu analyse financière, analyse de bilan, de plan financier, peut-être pas de plan financier mais de bilan et de compte de résultat. Mais je n'ai jamais eu de cours relatifs à la gestion de l'argent. Qu'est-ce qu'on fait de son argent ? Comment est-ce qu'on le gère ? Comment est-ce qu'on gère un patrimoine ? Ça, ce sont vraiment des sujets qui sont arrivés bien plus tard, à partir du moment où je suis arrivée en banque, dans la vie professionnelle, et que du coup, j'ai été confrontée à ça, même vis-à-vis de nos clients, etc. Ok. Voilà.
- Speaker #0
Et c'était... Est-ce que tu avais l'impression que c'était un sujet tabou ou facile d'accès pour toi ?
- Speaker #1
L'argent n'a jamais été trop un sujet tabou. Encore aujourd'hui, pour moi, ce n'est pas du tout un sujet tabou. Par contre, c'est vrai que dans l'éducation, je n'ai pas le sentiment que l'argent avait une place si importante que ça. Quand bien même, je dois quand même dire que mes parents ont créé un compte qui était destiné aux dépenses plutôt à 18 ans, 20 ans, etc. J'ai eu un compte pour pouvoir payer les petits sandwiches, les lunchs de midi, etc. ... Mais c'est vrai que ce n'est pas un sujet qu'on aborde tous les jours avec grande fluidité jusqu'au moment où on est étudiante à l'ICHEC en gestion et puis qu'arrive le premier salaire. Premier achat immobilier, les enfants, etc. Ok,
- Speaker #0
ok, merci. C'est marrant, j'ai eu un invité qui était assistant social de formation et qui disait que dans finalement un côté plus social, ils n'avaient pas non plus concrètement appris à gérer l'argent au quotidien dans les études, tu vois. Ah oui. C'est finalement dans la vie professionnelle que ça se concrétise.
- Speaker #1
J'ai l'impression que ça peut dépendre un petit peu de ton profil ou de ton parcours. Parce que c'est vrai qu'on en parlait tout à l'heure, les voyages. Moi, j'ai fait un premier grand voyage, je devais avoir 19-20 ans. Et du coup, j'avais dit à mes parents, je veux que ce soit moi qui le paye. Et notamment, je faisais des jobs étudiants l'été, j'étais prof de natation le week-end, j'étais baby-sitter aussi. Et donc, dans cette gestion de mon propre argent, même en tant que jeune étudiante à 16 ans, 17 ans, je voulais payer.
- Speaker #0
Tu gagnais de l'argent et tu voulais payer.
- Speaker #1
Je voulais payer pour être autonome. Et pour pouvoir dire à mes parents, ce voyage, je me le suis offert. C'est moi qui l'ai payé. Et du coup, la gestion, elle est venue un peu toute seule aussi. Parce que si tu sais que tu as un projet de voyage, tu sais que tu dois gagner, tu sais que tu dois épargner, tu ne dépenses pas pour tout et n'importe quoi. Et donc, j'ai quand même le sentiment que la gestion de l'argent peut quand même être introduite à ces jeunes dans l'éducation. Avant même l'entrée en vie professionnelle.
- Speaker #0
Oui, oui, tout à fait. Merci beaucoup. Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On retrouve une autre catégorie ? Eh bien,
- Speaker #1
je dis, la voie à la suite,
- Speaker #0
là, ici. La vie professionnelle ? Oui.
- Speaker #1
Allez, je prends au hasard. Merci. Quelle a été ta première grosse épense ? Alors ça, c'est vraiment drôle parce qu'il y en a vraiment eu une. Oui. Il faut savoir que j'ai commencé ma carrière dans une institution de microfinance. D'accord. J'ai travaillé là deux ans et je ne gagnais pas bien ma vie. C'était vraiment le premier job plus social, c'était chez Microstart. D'accord. Et c'était il y a dix ans, donc les barèmes étaient différents. Mais voilà, premier salaire, on est content déjà d'avoir un job. Par contre, quand j'ai changé de travail et que je suis arrivée dans une institution plus commerciale, comme une banque, là je me suis dit « Ah, je gagne bien ma vie maintenant » . Et donc, ma première dépense, ça a été un abonnement d'un an à l'Aspria dans un club de sport. Mais ouais, voilà. Je rigole, mais parce qu'en fait, je m'en souviens parfaitement.
- Speaker #0
Présenter quelque chose, quoi.
- Speaker #1
Oui, c'était une énorme dépense. Encore même aujourd'hui, je ne dépenserais pas pour un abonnement là d'un an. Et ce club de sport-là, c'est vrai qu'il est assez premium. Je ne sais plus de combien on parlait, mais de plusieurs milliers. Je crois que c'était plus de 2000 euros. Plus de 2000 euros l'année pour être membre. Et pour être membre d'un club de sport, je ne faisais rien d'autre que ça. Mais je m'en souviens parce que c'était... un mois après avoir touché ma paye, j'y allais et je me suis inscrite et j'ai saigné mon premier salaire dans ce truc-là. D'accord. Mais ça a été la seule et unique fois. Il n'y a pas eu d'énormes craquages ensuite. Comme si c'était un besoin de se dire « Ah ben j'ai, donc je peux. » Et puis, il y a eu le fil, le cours de la vie avec les autres dépenses. Mais celle-là, je m'en souviens parfaitement.
- Speaker #0
C'était un peu symboliquement marqué le coup aussi.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu pouvais te l'offrir.
- Speaker #1
Voilà, maintenant j'avais un beau salaire et je pouvais me l'offrir. Pas de dépenses parce que pas encore de prêt hypothécaire, pas d'enfant. C'est les années où on est encore célibataire ou parfois quand on s'amuse bien à une soirée, on claque comme ça, 100, 200 euros sans compter. Puis on se dit le lendemain, mince, j'ai dépensé trop. Et je pense aussi le besoin de célébrer. Oui. Tu vois, quand il y a un événement marquant comme, ben voilà, j'ai été prise. Parce qu'il y a eu des entretiens, il y a eu des tests, des tests de logique. Et c'est moi qu'ils ont choisi. Oui,
- Speaker #0
donc tu t'es fait un cadeau. Voilà,
- Speaker #1
c'était un cadeau de félicitations. Tu as réussi, quoi. Super,
- Speaker #0
bravo. Et dix ans plus tard, c'est toujours un plaisir. Donc, c'est chouette à voir.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Alors, on arrive au bout. Et pour terminer, justement, dans l'esprit de générosité, je voudrais savoir ce que tu auras envie de partager aux gens qui vont... écouter aux nombreuses personnes qui vont écouter ce podcast. Par rapport à la relation à l'argent, par rapport à ces entrepreneurs que tu rencontres, qu'est-ce que tu aurais alors conseillé, recommandé ou un point d'attention que tu voudrais partager ?
- Speaker #1
C'est un point d'attention que je recommande presque tous les jours aux clients que je rencontre. C'est que quand on a un projet entrepreneurial, c'est important de comprendre que ce projet, c'est un petit peu comme votre bébé parce que vous avez envie de... Déjà, vous l'avez préparé, vous l'avez confectionné, et puis il est là et vous avez envie qu'il se concrétise et qu'il grandisse ce projet. Et donc, c'est essentiel dans un projet entrepreneurial d'épargner pour pouvoir concrétiser ce projet. Et donc, d'arriver à se constituer une petite base qui permet... de pouvoir le concrétiser. Et que si cette base n'est pas assez, il y a des institutions qui sont là pour compléter cette base. Et je dis bien compléter, parce qu'une banque n'est pas là pour tout financer, elle est là pour co-financer. Et donc, financer un peu soi-même, financer un petit peu via la banque, et tout est possible. À Bruxelles, il y a énormément d'institutions qui accompagnent financièrement les entrepreneurs, néo-entrepreneurs et même les entrepreneurs confirmés. Et de jamais oublier qu'en plus de la banque, justement ces autres institutions existent, en région bruxelloise notamment, mais aussi en Wallonie, pour venir encore compléter. Et que parfois, dans un projet professionnel, il y a des relations d'argent tripartites, entre vous-même, entre une banque et encore entre un troisième, notamment les institutions publiques, et qu'on est créatif. et que donc rien n'est figé. mais que la base, c'est quand même d'avoir un petit peu constitué son petit patrimoine pour pouvoir l'injecter dans son projet à soi.
- Speaker #0
Ok, merci beaucoup.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Alors, pour terminer ce petit jeu, parce que c'est un peu frustrant si on ne fait que trois questions, et donc je te l'offre.
- Speaker #1
Ah, c'est vrai ?
- Speaker #0
Tu vas pouvoir découvrir les autres questions.
- Speaker #1
C'est l'heure du...
- Speaker #0
T'amuser et voilà, pourquoi pas, s'il y a justement dans les rendez-vous que tu as avec des clients, des personnes qui ont à creuser ou à fluidifier leur relation à l'argent, tu peux t'en servir. Je referme la porte.
- Speaker #1
Merci. Excellent. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Merci beaucoup Anne-Sophie. À bientôt.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
Anne-Sophie se montre généreuse envers les autres et elle sait aussi se faire plaisir. J'ai envie de vous demander, quel serait le cadeau qui marquerait pour vous un cap important ? Comment est-ce que vous célébrez vos succès ? La motivation n'est évidemment pas que financière. Alors listez vos succès et surtout listez vos récompenses. Et pourquoi pas, célébrez avec votre entourage professionnel. En tout cas, je connais une banquière qui serait prête à célébrer avec vous vos réussites professionnelles. Si vous voulez nous en parler lors d'un prochain épisode, n'hésitez pas et venez vous aussi jouer à Money Party. À bientôt !