Une victoire des ONG contre l'exploitation minière des fonds marins cover
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Radio Monaco - Le Club

Une victoire des ONG contre l'exploitation minière des fonds marins

Une victoire des ONG contre l'exploitation minière des fonds marins

06min |16/02/2024|

53

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Le 7 février, le parlement européen a adopté une résolution condamnant le projet de la Norvège d'ouvrir la voie à l'exploitation minière des fonds marins en Arctique. 523 députés ont voté ce texte tandis que seulement 34 autres ont voté contre. Après plusieurs semaines d'intenses tractations à Bruxelles et Strasbourg, les élus de tous bords ont donc fini par entendre la voix des scientifiques et des ONG.


Le parlement européen demande ainsi à un maximum de pays de rejoindre le moratoire international sur l'exploitation minière des fonds marins. Aujourd'hui, 24 Etats ont apposé leur signature à cet appel, dont Monaco et la France. La liste comprend aussi l'Allemagne, le Canada, le Chili ou encore a Nouvelle-Zélande. À l'inverse, la Norvège et le petit Etat insulaire de Nauru veulent à tout prix aller creuser dans le plancher océanique à la recherche de métaux.


Or, de telles activités pourraient avoir des conséquences irréversibles sur les écosystèmes marins et sur l'équilibre climatique de la planète. "Les abysses sont notre coffre fort à carbone (...) L'action des machines pour remuer les sédiments risquerait de perturber cette fonction de puits de carbone", nous explique Anne Sophie Roux.


Membre du programme Re.Generation Future Leaders de la Fondation Prince Albert II de Monaco, cette activiste fait partie des militants qui bataillent sans relâche pour convaincre les décideurs de ne pas franchir le rubicon. Chargée de campagne contre l’exploitation des fonds marins en Europe pour l’ONG Sustainable Ocean Alliance, Anne-Sophie Roux considère le vote du parlement européen comme une très grande victoire. Elle est l'invitée de Nathalie Michet dans le Club Radio Monaco.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Le 7 février, le parlement européen a adopté une résolution condamnant le projet de la Norvège d'ouvrir la voie à l'exploitation minière des fonds marins en Arctique. 523 députés ont voté ce texte tandis que seulement 34 autres ont voté contre. Après plusieurs semaines d'intenses tractations à Bruxelles et Strasbourg, les élus de tous bords ont donc fini par entendre la voix des scientifiques et des ONG.


Le parlement européen demande ainsi à un maximum de pays de rejoindre le moratoire international sur l'exploitation minière des fonds marins. Aujourd'hui, 24 Etats ont apposé leur signature à cet appel, dont Monaco et la France. La liste comprend aussi l'Allemagne, le Canada, le Chili ou encore a Nouvelle-Zélande. À l'inverse, la Norvège et le petit Etat insulaire de Nauru veulent à tout prix aller creuser dans le plancher océanique à la recherche de métaux.


Or, de telles activités pourraient avoir des conséquences irréversibles sur les écosystèmes marins et sur l'équilibre climatique de la planète. "Les abysses sont notre coffre fort à carbone (...) L'action des machines pour remuer les sédiments risquerait de perturber cette fonction de puits de carbone", nous explique Anne Sophie Roux.


Membre du programme Re.Generation Future Leaders de la Fondation Prince Albert II de Monaco, cette activiste fait partie des militants qui bataillent sans relâche pour convaincre les décideurs de ne pas franchir le rubicon. Chargée de campagne contre l’exploitation des fonds marins en Europe pour l’ONG Sustainable Ocean Alliance, Anne-Sophie Roux considère le vote du parlement européen comme une très grande victoire. Elle est l'invitée de Nathalie Michet dans le Club Radio Monaco.



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Le parlement européen demande ainsi à un maximum de pays de rejoindre le moratoire international sur l'exploitation minière des fonds marins. Aujourd'hui, 24 Etats ont apposé leur signature à cet appel, dont Monaco et la France. La liste comprend aussi l'Allemagne, le Canada, le Chili ou encore a Nouvelle-Zélande. À l'inverse, la Norvège et le petit Etat insulaire de Nauru veulent à tout prix aller creuser dans le plancher océanique à la recherche de métaux.


Or, de telles activités pourraient avoir des conséquences irréversibles sur les écosystèmes marins et sur l'équilibre climatique de la planète. "Les abysses sont notre coffre fort à carbone (...) L'action des machines pour remuer les sédiments risquerait de perturber cette fonction de puits de carbone", nous explique Anne Sophie Roux.


Membre du programme Re.Generation Future Leaders de la Fondation Prince Albert II de Monaco, cette activiste fait partie des militants qui bataillent sans relâche pour convaincre les décideurs de ne pas franchir le rubicon. Chargée de campagne contre l’exploitation des fonds marins en Europe pour l’ONG Sustainable Ocean Alliance, Anne-Sophie Roux considère le vote du parlement européen comme une très grande victoire. Elle est l'invitée de Nathalie Michet dans le Club Radio Monaco.



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Le 7 février, le parlement européen a adopté une résolution condamnant le projet de la Norvège d'ouvrir la voie à l'exploitation minière des fonds marins en Arctique. 523 députés ont voté ce texte tandis que seulement 34 autres ont voté contre. Après plusieurs semaines d'intenses tractations à Bruxelles et Strasbourg, les élus de tous bords ont donc fini par entendre la voix des scientifiques et des ONG.


Le parlement européen demande ainsi à un maximum de pays de rejoindre le moratoire international sur l'exploitation minière des fonds marins. Aujourd'hui, 24 Etats ont apposé leur signature à cet appel, dont Monaco et la France. La liste comprend aussi l'Allemagne, le Canada, le Chili ou encore a Nouvelle-Zélande. À l'inverse, la Norvège et le petit Etat insulaire de Nauru veulent à tout prix aller creuser dans le plancher océanique à la recherche de métaux.


Or, de telles activités pourraient avoir des conséquences irréversibles sur les écosystèmes marins et sur l'équilibre climatique de la planète. "Les abysses sont notre coffre fort à carbone (...) L'action des machines pour remuer les sédiments risquerait de perturber cette fonction de puits de carbone", nous explique Anne Sophie Roux.


Membre du programme Re.Generation Future Leaders de la Fondation Prince Albert II de Monaco, cette activiste fait partie des militants qui bataillent sans relâche pour convaincre les décideurs de ne pas franchir le rubicon. Chargée de campagne contre l’exploitation des fonds marins en Europe pour l’ONG Sustainable Ocean Alliance, Anne-Sophie Roux considère le vote du parlement européen comme une très grande victoire. Elle est l'invitée de Nathalie Michet dans le Club Radio Monaco.



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