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MOOVIZZ L'INSTANT CINÉMA

Civil war

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05min |26/04/2024
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Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si tu nous parlais, alors je ne sais vraiment pas du tout de quoi ça retourne, cette guerre civile, cette civil war, tu vas nous en dire un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, civil war, scénario qui imagine, dans un avenir proche sonnant très contemporain quand même, une Amérique à feu et à sang déchirée par une guerre civile. Californie et Texas font ces sessions, on suppose avec des agendas politiques différents. et sont en lutte armée contre les forces fédérales officielles avec au travers de tout ça des milices rebelles pas forcément bien identifiées. Alors embarqués à bord d'un véhicule blindé, un homme et une femme reporters de guerre se dirigent de New York vers Washington où les forces militaires des différents camps convergent avec en plus à bord une toute jeune photographe et un vieux briscard en fin de carrière. Donc on a encore une fois un road trip d'environ 800 km au cours duquel on traverse des paysages post-apocalyptiques assez sidérants, filmés de l'habitacle du véhicule ou par des drôles et évidemment il va arriver des aventures corsées à cet équipage. C'est vraiment spectaculaire par le fait que le film... plaque sur des paysages des Etats-Unis des images de guerre qu'on a l'habitude de voir ailleurs sur la planète. Les Américains ont cette capacité incroyable à mettre en scène leur histoire et leur peur dans des fictions, cinématographiques en particulier, comme pour les exorciser. Et ce film est évidemment une métaphore de l'état de l'Amérique actuelle, avec le bouchon poussé très loin sur les fractures idéologiques qui la déchirent. entre pro-Trump et anti-Trump par exemple. Alors, on ne peut pas s'empêcher de penser, c'est vrai, à l'attaque armée du Capitole, il y a trois ou quatre ans, et on peut voir ça comme une sorte d'avertissement, finalement, qui fait assez froid dans le dos. D'un point de vue formel, c'est vraiment haletant, avec une alternance de moments calmes, parfois même filmés au ralenti, où on traverse des paysages dévastés, et des fulgurances de violence qui clouent vraiment au fauteuil, et à l'intérieur même des multiples scènes de guérilla, capté par les objectifs des reporters qui mitraillent sans arrêt, l'action est systématiquement interrompue, une fraction de seconde, par les clichés qui immortalisent en noir et blanc et en silence ce qu'on est en train de vivre. Donc c'est un dispositif filmique systématique qui est vraiment efficace. On a un yo-yo émotionnel permanent, complètement étudié, qui fait son effet sur le spectateur. Attention âme sensible, On y voit beaucoup de cadavres filmés crûment. On pourrait même reprocher une certaine complaisance avec ces images devant lesquelles on a envie de détourner le regard. Souvent dans les films d'action américains, la violence est déréalisée. Les victimes sont des figurines sur lesquelles la caméra ne s'attarde pas. Pas ici. On voit très graphiquement le résultat des conflits. armée. À vrai dire, moi, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais aller voir un blockbuster guerrier avec Héros sauveurs de l'Amérique et donc du monde comme on en a eu beaucoup. Je pense au hasard à Independence Day de Roland Emmerich, par exemple. Alors, c'est un peu ce que laissait présager la bande-annonce, mais en fait, on est loin de ça. Même si c'est choc et violent, le propos est nettement plus intéressant et politique. J'y suis allé pour au moins deux raisons. D'abord le sujet qui m'intriguait, et c'est toujours intéressant de voir comment le cinéma d'action s'empare de l'actualité pour faire de la politique fiction. Et puis aussi pour l'actrice principale envers qui j'ai un faible, c'est Kristen Dunst qui interprète la journaliste de terrain embedded comme on dit. Vous l'avez un peu perdue de vue, elle est vraiment très juste dans ce rôle de journaliste. qui va se trouver perturbé par son travail de documenter l'horreur. Le film est aussi d'ailleurs une réflexion sur le métier hautement risqué de reporter de guerre, avec tiraillement entre adrénaline, fascination et dégoût qui sont très bien illustrés ici. Civil Wars est signé de Alex Gerland, qui vient après deux longs métrages de science-fiction remarqués par ce réalisateur et scénariste qui est d'ailleurs britannique, pas anglais. Moi j'avais vu Ex Machina en 2015. qui parlait robots, humanoïdes et intelligence artificielle, et Annihilation en 2018 sur des phénomènes paranormaux pas très sympas. Et un film d'horreur psychologique dont on a parlé ici, Patrick, ça s'appelait Men en 2022, a signalé, et c'est encore un film à... 24. Nom d'une société de production américaine indépendante qui fait de plus en plus parler d'elle et dont on a déjà causé dans un épisode précédent. A noter aussi, très belle bande musicale avec une ribambelle de morceaux d'artistes américains peu connus qui font mouche. C'est Civil War et ça vaut le coup.

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Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.


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  • Speaker #0

    Si tu nous parlais, alors je ne sais vraiment pas du tout de quoi ça retourne, cette guerre civile, cette civil war, tu vas nous en dire un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, civil war, scénario qui imagine, dans un avenir proche sonnant très contemporain quand même, une Amérique à feu et à sang déchirée par une guerre civile. Californie et Texas font ces sessions, on suppose avec des agendas politiques différents. et sont en lutte armée contre les forces fédérales officielles avec au travers de tout ça des milices rebelles pas forcément bien identifiées. Alors embarqués à bord d'un véhicule blindé, un homme et une femme reporters de guerre se dirigent de New York vers Washington où les forces militaires des différents camps convergent avec en plus à bord une toute jeune photographe et un vieux briscard en fin de carrière. Donc on a encore une fois un road trip d'environ 800 km au cours duquel on traverse des paysages post-apocalyptiques assez sidérants, filmés de l'habitacle du véhicule ou par des drôles et évidemment il va arriver des aventures corsées à cet équipage. C'est vraiment spectaculaire par le fait que le film... plaque sur des paysages des Etats-Unis des images de guerre qu'on a l'habitude de voir ailleurs sur la planète. Les Américains ont cette capacité incroyable à mettre en scène leur histoire et leur peur dans des fictions, cinématographiques en particulier, comme pour les exorciser. Et ce film est évidemment une métaphore de l'état de l'Amérique actuelle, avec le bouchon poussé très loin sur les fractures idéologiques qui la déchirent. entre pro-Trump et anti-Trump par exemple. Alors, on ne peut pas s'empêcher de penser, c'est vrai, à l'attaque armée du Capitole, il y a trois ou quatre ans, et on peut voir ça comme une sorte d'avertissement, finalement, qui fait assez froid dans le dos. D'un point de vue formel, c'est vraiment haletant, avec une alternance de moments calmes, parfois même filmés au ralenti, où on traverse des paysages dévastés, et des fulgurances de violence qui clouent vraiment au fauteuil, et à l'intérieur même des multiples scènes de guérilla, capté par les objectifs des reporters qui mitraillent sans arrêt, l'action est systématiquement interrompue, une fraction de seconde, par les clichés qui immortalisent en noir et blanc et en silence ce qu'on est en train de vivre. Donc c'est un dispositif filmique systématique qui est vraiment efficace. On a un yo-yo émotionnel permanent, complètement étudié, qui fait son effet sur le spectateur. Attention âme sensible, On y voit beaucoup de cadavres filmés crûment. On pourrait même reprocher une certaine complaisance avec ces images devant lesquelles on a envie de détourner le regard. Souvent dans les films d'action américains, la violence est déréalisée. Les victimes sont des figurines sur lesquelles la caméra ne s'attarde pas. Pas ici. On voit très graphiquement le résultat des conflits. armée. À vrai dire, moi, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais aller voir un blockbuster guerrier avec Héros sauveurs de l'Amérique et donc du monde comme on en a eu beaucoup. Je pense au hasard à Independence Day de Roland Emmerich, par exemple. Alors, c'est un peu ce que laissait présager la bande-annonce, mais en fait, on est loin de ça. Même si c'est choc et violent, le propos est nettement plus intéressant et politique. J'y suis allé pour au moins deux raisons. D'abord le sujet qui m'intriguait, et c'est toujours intéressant de voir comment le cinéma d'action s'empare de l'actualité pour faire de la politique fiction. Et puis aussi pour l'actrice principale envers qui j'ai un faible, c'est Kristen Dunst qui interprète la journaliste de terrain embedded comme on dit. Vous l'avez un peu perdue de vue, elle est vraiment très juste dans ce rôle de journaliste. qui va se trouver perturbé par son travail de documenter l'horreur. Le film est aussi d'ailleurs une réflexion sur le métier hautement risqué de reporter de guerre, avec tiraillement entre adrénaline, fascination et dégoût qui sont très bien illustrés ici. Civil Wars est signé de Alex Gerland, qui vient après deux longs métrages de science-fiction remarqués par ce réalisateur et scénariste qui est d'ailleurs britannique, pas anglais. Moi j'avais vu Ex Machina en 2015. qui parlait robots, humanoïdes et intelligence artificielle, et Annihilation en 2018 sur des phénomènes paranormaux pas très sympas. Et un film d'horreur psychologique dont on a parlé ici, Patrick, ça s'appelait Men en 2022, a signalé, et c'est encore un film à... 24. Nom d'une société de production américaine indépendante qui fait de plus en plus parler d'elle et dont on a déjà causé dans un épisode précédent. A noter aussi, très belle bande musicale avec une ribambelle de morceaux d'artistes américains peu connus qui font mouche. C'est Civil War et ça vaut le coup.

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  • Speaker #0

    Si tu nous parlais, alors je ne sais vraiment pas du tout de quoi ça retourne, cette guerre civile, cette civil war, tu vas nous en dire un peu plus.

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    Oui, civil war, scénario qui imagine, dans un avenir proche sonnant très contemporain quand même, une Amérique à feu et à sang déchirée par une guerre civile. Californie et Texas font ces sessions, on suppose avec des agendas politiques différents. et sont en lutte armée contre les forces fédérales officielles avec au travers de tout ça des milices rebelles pas forcément bien identifiées. Alors embarqués à bord d'un véhicule blindé, un homme et une femme reporters de guerre se dirigent de New York vers Washington où les forces militaires des différents camps convergent avec en plus à bord une toute jeune photographe et un vieux briscard en fin de carrière. Donc on a encore une fois un road trip d'environ 800 km au cours duquel on traverse des paysages post-apocalyptiques assez sidérants, filmés de l'habitacle du véhicule ou par des drôles et évidemment il va arriver des aventures corsées à cet équipage. C'est vraiment spectaculaire par le fait que le film... plaque sur des paysages des Etats-Unis des images de guerre qu'on a l'habitude de voir ailleurs sur la planète. Les Américains ont cette capacité incroyable à mettre en scène leur histoire et leur peur dans des fictions, cinématographiques en particulier, comme pour les exorciser. Et ce film est évidemment une métaphore de l'état de l'Amérique actuelle, avec le bouchon poussé très loin sur les fractures idéologiques qui la déchirent. entre pro-Trump et anti-Trump par exemple. Alors, on ne peut pas s'empêcher de penser, c'est vrai, à l'attaque armée du Capitole, il y a trois ou quatre ans, et on peut voir ça comme une sorte d'avertissement, finalement, qui fait assez froid dans le dos. D'un point de vue formel, c'est vraiment haletant, avec une alternance de moments calmes, parfois même filmés au ralenti, où on traverse des paysages dévastés, et des fulgurances de violence qui clouent vraiment au fauteuil, et à l'intérieur même des multiples scènes de guérilla, capté par les objectifs des reporters qui mitraillent sans arrêt, l'action est systématiquement interrompue, une fraction de seconde, par les clichés qui immortalisent en noir et blanc et en silence ce qu'on est en train de vivre. Donc c'est un dispositif filmique systématique qui est vraiment efficace. On a un yo-yo émotionnel permanent, complètement étudié, qui fait son effet sur le spectateur. Attention âme sensible, On y voit beaucoup de cadavres filmés crûment. On pourrait même reprocher une certaine complaisance avec ces images devant lesquelles on a envie de détourner le regard. Souvent dans les films d'action américains, la violence est déréalisée. Les victimes sont des figurines sur lesquelles la caméra ne s'attarde pas. Pas ici. On voit très graphiquement le résultat des conflits. armée. À vrai dire, moi, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais aller voir un blockbuster guerrier avec Héros sauveurs de l'Amérique et donc du monde comme on en a eu beaucoup. Je pense au hasard à Independence Day de Roland Emmerich, par exemple. Alors, c'est un peu ce que laissait présager la bande-annonce, mais en fait, on est loin de ça. Même si c'est choc et violent, le propos est nettement plus intéressant et politique. J'y suis allé pour au moins deux raisons. D'abord le sujet qui m'intriguait, et c'est toujours intéressant de voir comment le cinéma d'action s'empare de l'actualité pour faire de la politique fiction. Et puis aussi pour l'actrice principale envers qui j'ai un faible, c'est Kristen Dunst qui interprète la journaliste de terrain embedded comme on dit. Vous l'avez un peu perdue de vue, elle est vraiment très juste dans ce rôle de journaliste. qui va se trouver perturbé par son travail de documenter l'horreur. Le film est aussi d'ailleurs une réflexion sur le métier hautement risqué de reporter de guerre, avec tiraillement entre adrénaline, fascination et dégoût qui sont très bien illustrés ici. Civil Wars est signé de Alex Gerland, qui vient après deux longs métrages de science-fiction remarqués par ce réalisateur et scénariste qui est d'ailleurs britannique, pas anglais. Moi j'avais vu Ex Machina en 2015. qui parlait robots, humanoïdes et intelligence artificielle, et Annihilation en 2018 sur des phénomènes paranormaux pas très sympas. Et un film d'horreur psychologique dont on a parlé ici, Patrick, ça s'appelait Men en 2022, a signalé, et c'est encore un film à... 24. Nom d'une société de production américaine indépendante qui fait de plus en plus parler d'elle et dont on a déjà causé dans un épisode précédent. A noter aussi, très belle bande musicale avec une ribambelle de morceaux d'artistes américains peu connus qui font mouche. C'est Civil War et ça vaut le coup.

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Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.


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  • Speaker #0

    Si tu nous parlais, alors je ne sais vraiment pas du tout de quoi ça retourne, cette guerre civile, cette civil war, tu vas nous en dire un peu plus.

  • Speaker #1

    Oui, civil war, scénario qui imagine, dans un avenir proche sonnant très contemporain quand même, une Amérique à feu et à sang déchirée par une guerre civile. Californie et Texas font ces sessions, on suppose avec des agendas politiques différents. et sont en lutte armée contre les forces fédérales officielles avec au travers de tout ça des milices rebelles pas forcément bien identifiées. Alors embarqués à bord d'un véhicule blindé, un homme et une femme reporters de guerre se dirigent de New York vers Washington où les forces militaires des différents camps convergent avec en plus à bord une toute jeune photographe et un vieux briscard en fin de carrière. Donc on a encore une fois un road trip d'environ 800 km au cours duquel on traverse des paysages post-apocalyptiques assez sidérants, filmés de l'habitacle du véhicule ou par des drôles et évidemment il va arriver des aventures corsées à cet équipage. C'est vraiment spectaculaire par le fait que le film... plaque sur des paysages des Etats-Unis des images de guerre qu'on a l'habitude de voir ailleurs sur la planète. Les Américains ont cette capacité incroyable à mettre en scène leur histoire et leur peur dans des fictions, cinématographiques en particulier, comme pour les exorciser. Et ce film est évidemment une métaphore de l'état de l'Amérique actuelle, avec le bouchon poussé très loin sur les fractures idéologiques qui la déchirent. entre pro-Trump et anti-Trump par exemple. Alors, on ne peut pas s'empêcher de penser, c'est vrai, à l'attaque armée du Capitole, il y a trois ou quatre ans, et on peut voir ça comme une sorte d'avertissement, finalement, qui fait assez froid dans le dos. D'un point de vue formel, c'est vraiment haletant, avec une alternance de moments calmes, parfois même filmés au ralenti, où on traverse des paysages dévastés, et des fulgurances de violence qui clouent vraiment au fauteuil, et à l'intérieur même des multiples scènes de guérilla, capté par les objectifs des reporters qui mitraillent sans arrêt, l'action est systématiquement interrompue, une fraction de seconde, par les clichés qui immortalisent en noir et blanc et en silence ce qu'on est en train de vivre. Donc c'est un dispositif filmique systématique qui est vraiment efficace. On a un yo-yo émotionnel permanent, complètement étudié, qui fait son effet sur le spectateur. Attention âme sensible, On y voit beaucoup de cadavres filmés crûment. On pourrait même reprocher une certaine complaisance avec ces images devant lesquelles on a envie de détourner le regard. Souvent dans les films d'action américains, la violence est déréalisée. Les victimes sont des figurines sur lesquelles la caméra ne s'attarde pas. Pas ici. On voit très graphiquement le résultat des conflits. armée. À vrai dire, moi, je ne m'attendais pas à ça. Je pensais aller voir un blockbuster guerrier avec Héros sauveurs de l'Amérique et donc du monde comme on en a eu beaucoup. Je pense au hasard à Independence Day de Roland Emmerich, par exemple. Alors, c'est un peu ce que laissait présager la bande-annonce, mais en fait, on est loin de ça. Même si c'est choc et violent, le propos est nettement plus intéressant et politique. J'y suis allé pour au moins deux raisons. D'abord le sujet qui m'intriguait, et c'est toujours intéressant de voir comment le cinéma d'action s'empare de l'actualité pour faire de la politique fiction. Et puis aussi pour l'actrice principale envers qui j'ai un faible, c'est Kristen Dunst qui interprète la journaliste de terrain embedded comme on dit. Vous l'avez un peu perdue de vue, elle est vraiment très juste dans ce rôle de journaliste. qui va se trouver perturbé par son travail de documenter l'horreur. Le film est aussi d'ailleurs une réflexion sur le métier hautement risqué de reporter de guerre, avec tiraillement entre adrénaline, fascination et dégoût qui sont très bien illustrés ici. Civil Wars est signé de Alex Gerland, qui vient après deux longs métrages de science-fiction remarqués par ce réalisateur et scénariste qui est d'ailleurs britannique, pas anglais. Moi j'avais vu Ex Machina en 2015. qui parlait robots, humanoïdes et intelligence artificielle, et Annihilation en 2018 sur des phénomènes paranormaux pas très sympas. Et un film d'horreur psychologique dont on a parlé ici, Patrick, ça s'appelait Men en 2022, a signalé, et c'est encore un film à... 24. Nom d'une société de production américaine indépendante qui fait de plus en plus parler d'elle et dont on a déjà causé dans un épisode précédent. A noter aussi, très belle bande musicale avec une ribambelle de morceaux d'artistes américains peu connus qui font mouche. C'est Civil War et ça vaut le coup.

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