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MOOVIZZ L'INSTANT CINÉMA

Kinds of Kindness

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06min |21/06/2024
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Description

Interdit - 12 ans avec avertissement

KINDS OF KINDNESS est une fable en tryptique qui suit : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi, je vais vous parler de Kindness of Kindness. Donc, encore une fois, un titre de film qui n'est pas traduit en français. Alors, si on l'avait traduit, tout ça aurait pu donner, je ne sais pas moi, forme de gentillesse, exemple de bienveillance. Alors, gentillesse ou bienveillance, il faut voir. Surtout quand c'est notre ami Yorgos Alantimos qui est derrière la caméra. Alors peut-être qu'on se souviendra de Pauvre Créature, le film précédent, qui pour moi n'avait pas vraiment été un moment de plaisir. Mais là était-ce le fait de le découvrir, ce film Kinds of Candness, dans la grande salle Louis Lumière à Cannes. Mais je peux vous dire que j'ai pris vraiment du plaisir à regarder ce film qui en fait est composé de trois parties. entièrement différentes les unes des autres, si ce n'est qu'elles ont les mêmes acteurs qu'on va retrouver dans ces presque trois heures de film. C'est quoi ces bienveillances ? On a celle d'un patron, tout simplement, qui impose à son subalterne toute sa façon de vivre, que ce soit en termes de nourriture, de travail, de loisirs, de sexe, capable de lui demander d'aller encore beaucoup plus loin, et le beaucoup plus loin est vraiment très loin. Alors la bienveillance aussi, c'est celle d'un homme qui ne reconnaît plus sa femme qu'en celle-ci que l'on croyait perdue. Après une expédition, on pensait qu'elle était restée sur une île déserte, elle revient à la maison, mais... Pour lui, en tout cas, elle lui semble légèrement différente. Alors là aussi, beaucoup de choses vont pouvoir être demandées. Alors certains, peut-être à un moment donné... Ils voudront éviter de regarder l'écran. Ça ne dure pas longtemps, mais il y a des petites scènes quand même. Et puis, la deuxième aussi, la troisième partie, où là, c'est la recherche d'une femme destinée à devenir le chef, ou la chef plutôt, d'un nouveau mouvement spirituel. On comprendra dans ce film pourquoi les protagonistes boivent autant d'eau. Peut-être une explication aussi de ce qu'est censé être l'homéopathie. Mais vous verrez le film. C'est bien mystérieux. C'est bien mystérieux pour ces trois histoires. Donc, je l'ai dit, il y a toujours les mêmes. En fait, il y a six acteurs. Et alors, ceux qu'on retrouve vraiment en haut sur le podium, c'est à chaque fois Emma Stone, Jesse Piemontz et William Defoe. On avait déjà eu le couple Emma Stone et Willem Dafoe dans le dernier Pauvre Créature. Jesse Piemontz, rappelez-vous, Hervé en avait parlé, il était dans Civil War. Oui, impressionnant. Là, il est impressionnant au cube, puisque dans les trois morceaux, il nous montre vraiment la palette de son talent. C'est bien que... le prix d'interprétation lui a été décerné au dernier festival de cadres bon c'est un film barré Notre ami Yorgos, c'est sûr qu'il a une sacrée énergie, mais ce qui est intéressant, en tout cas pour moi, c'est qu'il a enlevé tout ce qui m'était insupportable dans la kitscherie et son emploi immodéré du fichail de pauvres créatures. Là, je veux dire, les plans sont normaux, la couleur est normale, même si elle est très filtrée, très instagrammée, pourrais-je dire, mais tout est normal dans ce film, en tout cas dans sa manière de filmer. Merci. Mais peut-être en voyant ce film, on se dit mais pourquoi il a voulu faire ça ? On ne sait pas exactement. Et les trois parties, d'ailleurs, pour moi, peuvent être un petit peu inégales. C'est la première partie qui, pour moi, est la plus excitante. de voir cet homme complètement à la merci de William Defoe, et qui... Ça fait un peu peur de voir jusqu'où on est possible de diriger la vie d'un hôte, une manipulation. Ça me rappelle un film des années 70-80, Une étrange affaire, où on avait Piccoli... Géraud Dehaut, je crois. Non, c'était Gérard Lanvin. Il vampirisait complètement Gérard Lanvin. À côté, ce film-là, le film avec Piccoli, c'est Bisounours. Là, on est vraiment au top de la domination d'un homme sur un autre homme. Bon, je vous laisserai... Alors, il y a des trucs très drôles, parce que le film est drôle. C'est les cadeaux qu'il peut faire à le défaut, à son subalterne. C'est assez drôle. Alors... La deuxième partie est pas mal aussi, quand même. Je disais que c'était inégal, mais la deuxième est quand même pas mal. En tout cas, moi, elle m'a fait rire. Donc, de cet homme qui voit revenir sa femme, mais qui, pour lui, n'est pas celle qu'il pense être la vraie. Alors, il y a une partie un peu gore. Ça, ça va être le côté Hervé qu'il va adorer. Mais il y a un truc très drôle aussi, quand on voit ces deux couples qui se retrouvent. Et pour agrémenter leur soirée, il se passe des... des vidéos cochonnes où ce sont eux les propres acteurs. Tout ça est assez drôle. Et la troisième partie du film, c'est plus une farce sur ce que peuvent être les sectes. Alors, j'ai évoqué Jesse Piemont, Emma Stone, bon, elle n'est pas triste non plus. Vous adorez sa façon très particulière de conduire et puis aussi de préparer certains plats qui sont tous au vegan. Bon, de faux, lui, il suffit qu'il monte sa tête pour qu'on ait déjà peur. Donc, gentillesse façon Yorgos. Moi, je vous conseille d'aller voir sa vision des choses qui est intéressante dans ce Kinds of... Kindness. Je ne l'ai pas encore vu,

  • Speaker #1

    mais j'ai beaucoup d'admiration par Willem Dafoe, un des acteurs américains les plus étranges et fascinants depuis belle durée. D'ailleurs, j'ai jeté un oeil à sa filmo. Il a au moins 150 longs métrages au compteur. J'ai vu l'affiche de ce Kindness et elle est assez belle. Elle est pleine de masques de visages superposés. Ça a un lien avec le contenu ? Tu verras des masques qui se superposent ? Des masques de visages ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas... Quand j'ai vu le film, il n'y avait pas cette affiche que j'ai découverte ces derniers jours. Moi, je pense que c'est surtout pour montrer que dans ce film, il y a plusieurs facettes. Donc, les gens aussi peuvent se cacher derrière des masques, peut-être. Oui, peut-être ça peut être ça. Alors, un titre bien français, puisqu'il s'agit de Paris et de paradis. Ce n'est pas Paradise.

Description

Interdit - 12 ans avec avertissement

KINDS OF KINDNESS est une fable en tryptique qui suit : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.


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Transcription

  • Speaker #0

    Moi, je vais vous parler de Kindness of Kindness. Donc, encore une fois, un titre de film qui n'est pas traduit en français. Alors, si on l'avait traduit, tout ça aurait pu donner, je ne sais pas moi, forme de gentillesse, exemple de bienveillance. Alors, gentillesse ou bienveillance, il faut voir. Surtout quand c'est notre ami Yorgos Alantimos qui est derrière la caméra. Alors peut-être qu'on se souviendra de Pauvre Créature, le film précédent, qui pour moi n'avait pas vraiment été un moment de plaisir. Mais là était-ce le fait de le découvrir, ce film Kinds of Candness, dans la grande salle Louis Lumière à Cannes. Mais je peux vous dire que j'ai pris vraiment du plaisir à regarder ce film qui en fait est composé de trois parties. entièrement différentes les unes des autres, si ce n'est qu'elles ont les mêmes acteurs qu'on va retrouver dans ces presque trois heures de film. C'est quoi ces bienveillances ? On a celle d'un patron, tout simplement, qui impose à son subalterne toute sa façon de vivre, que ce soit en termes de nourriture, de travail, de loisirs, de sexe, capable de lui demander d'aller encore beaucoup plus loin, et le beaucoup plus loin est vraiment très loin. Alors la bienveillance aussi, c'est celle d'un homme qui ne reconnaît plus sa femme qu'en celle-ci que l'on croyait perdue. Après une expédition, on pensait qu'elle était restée sur une île déserte, elle revient à la maison, mais... Pour lui, en tout cas, elle lui semble légèrement différente. Alors là aussi, beaucoup de choses vont pouvoir être demandées. Alors certains, peut-être à un moment donné... Ils voudront éviter de regarder l'écran. Ça ne dure pas longtemps, mais il y a des petites scènes quand même. Et puis, la deuxième aussi, la troisième partie, où là, c'est la recherche d'une femme destinée à devenir le chef, ou la chef plutôt, d'un nouveau mouvement spirituel. On comprendra dans ce film pourquoi les protagonistes boivent autant d'eau. Peut-être une explication aussi de ce qu'est censé être l'homéopathie. Mais vous verrez le film. C'est bien mystérieux. C'est bien mystérieux pour ces trois histoires. Donc, je l'ai dit, il y a toujours les mêmes. En fait, il y a six acteurs. Et alors, ceux qu'on retrouve vraiment en haut sur le podium, c'est à chaque fois Emma Stone, Jesse Piemontz et William Defoe. On avait déjà eu le couple Emma Stone et Willem Dafoe dans le dernier Pauvre Créature. Jesse Piemontz, rappelez-vous, Hervé en avait parlé, il était dans Civil War. Oui, impressionnant. Là, il est impressionnant au cube, puisque dans les trois morceaux, il nous montre vraiment la palette de son talent. C'est bien que... le prix d'interprétation lui a été décerné au dernier festival de cadres bon c'est un film barré Notre ami Yorgos, c'est sûr qu'il a une sacrée énergie, mais ce qui est intéressant, en tout cas pour moi, c'est qu'il a enlevé tout ce qui m'était insupportable dans la kitscherie et son emploi immodéré du fichail de pauvres créatures. Là, je veux dire, les plans sont normaux, la couleur est normale, même si elle est très filtrée, très instagrammée, pourrais-je dire, mais tout est normal dans ce film, en tout cas dans sa manière de filmer. Merci. Mais peut-être en voyant ce film, on se dit mais pourquoi il a voulu faire ça ? On ne sait pas exactement. Et les trois parties, d'ailleurs, pour moi, peuvent être un petit peu inégales. C'est la première partie qui, pour moi, est la plus excitante. de voir cet homme complètement à la merci de William Defoe, et qui... Ça fait un peu peur de voir jusqu'où on est possible de diriger la vie d'un hôte, une manipulation. Ça me rappelle un film des années 70-80, Une étrange affaire, où on avait Piccoli... Géraud Dehaut, je crois. Non, c'était Gérard Lanvin. Il vampirisait complètement Gérard Lanvin. À côté, ce film-là, le film avec Piccoli, c'est Bisounours. Là, on est vraiment au top de la domination d'un homme sur un autre homme. Bon, je vous laisserai... Alors, il y a des trucs très drôles, parce que le film est drôle. C'est les cadeaux qu'il peut faire à le défaut, à son subalterne. C'est assez drôle. Alors... La deuxième partie est pas mal aussi, quand même. Je disais que c'était inégal, mais la deuxième est quand même pas mal. En tout cas, moi, elle m'a fait rire. Donc, de cet homme qui voit revenir sa femme, mais qui, pour lui, n'est pas celle qu'il pense être la vraie. Alors, il y a une partie un peu gore. Ça, ça va être le côté Hervé qu'il va adorer. Mais il y a un truc très drôle aussi, quand on voit ces deux couples qui se retrouvent. Et pour agrémenter leur soirée, il se passe des... des vidéos cochonnes où ce sont eux les propres acteurs. Tout ça est assez drôle. Et la troisième partie du film, c'est plus une farce sur ce que peuvent être les sectes. Alors, j'ai évoqué Jesse Piemont, Emma Stone, bon, elle n'est pas triste non plus. Vous adorez sa façon très particulière de conduire et puis aussi de préparer certains plats qui sont tous au vegan. Bon, de faux, lui, il suffit qu'il monte sa tête pour qu'on ait déjà peur. Donc, gentillesse façon Yorgos. Moi, je vous conseille d'aller voir sa vision des choses qui est intéressante dans ce Kinds of... Kindness. Je ne l'ai pas encore vu,

  • Speaker #1

    mais j'ai beaucoup d'admiration par Willem Dafoe, un des acteurs américains les plus étranges et fascinants depuis belle durée. D'ailleurs, j'ai jeté un oeil à sa filmo. Il a au moins 150 longs métrages au compteur. J'ai vu l'affiche de ce Kindness et elle est assez belle. Elle est pleine de masques de visages superposés. Ça a un lien avec le contenu ? Tu verras des masques qui se superposent ? Des masques de visages ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas... Quand j'ai vu le film, il n'y avait pas cette affiche que j'ai découverte ces derniers jours. Moi, je pense que c'est surtout pour montrer que dans ce film, il y a plusieurs facettes. Donc, les gens aussi peuvent se cacher derrière des masques, peut-être. Oui, peut-être ça peut être ça. Alors, un titre bien français, puisqu'il s'agit de Paris et de paradis. Ce n'est pas Paradise.

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KINDS OF KINDNESS est une fable en tryptique qui suit : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.


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  • Speaker #0

    Moi, je vais vous parler de Kindness of Kindness. Donc, encore une fois, un titre de film qui n'est pas traduit en français. Alors, si on l'avait traduit, tout ça aurait pu donner, je ne sais pas moi, forme de gentillesse, exemple de bienveillance. Alors, gentillesse ou bienveillance, il faut voir. Surtout quand c'est notre ami Yorgos Alantimos qui est derrière la caméra. Alors peut-être qu'on se souviendra de Pauvre Créature, le film précédent, qui pour moi n'avait pas vraiment été un moment de plaisir. Mais là était-ce le fait de le découvrir, ce film Kinds of Candness, dans la grande salle Louis Lumière à Cannes. Mais je peux vous dire que j'ai pris vraiment du plaisir à regarder ce film qui en fait est composé de trois parties. entièrement différentes les unes des autres, si ce n'est qu'elles ont les mêmes acteurs qu'on va retrouver dans ces presque trois heures de film. C'est quoi ces bienveillances ? On a celle d'un patron, tout simplement, qui impose à son subalterne toute sa façon de vivre, que ce soit en termes de nourriture, de travail, de loisirs, de sexe, capable de lui demander d'aller encore beaucoup plus loin, et le beaucoup plus loin est vraiment très loin. Alors la bienveillance aussi, c'est celle d'un homme qui ne reconnaît plus sa femme qu'en celle-ci que l'on croyait perdue. Après une expédition, on pensait qu'elle était restée sur une île déserte, elle revient à la maison, mais... Pour lui, en tout cas, elle lui semble légèrement différente. Alors là aussi, beaucoup de choses vont pouvoir être demandées. Alors certains, peut-être à un moment donné... Ils voudront éviter de regarder l'écran. Ça ne dure pas longtemps, mais il y a des petites scènes quand même. Et puis, la deuxième aussi, la troisième partie, où là, c'est la recherche d'une femme destinée à devenir le chef, ou la chef plutôt, d'un nouveau mouvement spirituel. On comprendra dans ce film pourquoi les protagonistes boivent autant d'eau. Peut-être une explication aussi de ce qu'est censé être l'homéopathie. Mais vous verrez le film. C'est bien mystérieux. C'est bien mystérieux pour ces trois histoires. Donc, je l'ai dit, il y a toujours les mêmes. En fait, il y a six acteurs. Et alors, ceux qu'on retrouve vraiment en haut sur le podium, c'est à chaque fois Emma Stone, Jesse Piemontz et William Defoe. On avait déjà eu le couple Emma Stone et Willem Dafoe dans le dernier Pauvre Créature. Jesse Piemontz, rappelez-vous, Hervé en avait parlé, il était dans Civil War. Oui, impressionnant. Là, il est impressionnant au cube, puisque dans les trois morceaux, il nous montre vraiment la palette de son talent. C'est bien que... le prix d'interprétation lui a été décerné au dernier festival de cadres bon c'est un film barré Notre ami Yorgos, c'est sûr qu'il a une sacrée énergie, mais ce qui est intéressant, en tout cas pour moi, c'est qu'il a enlevé tout ce qui m'était insupportable dans la kitscherie et son emploi immodéré du fichail de pauvres créatures. Là, je veux dire, les plans sont normaux, la couleur est normale, même si elle est très filtrée, très instagrammée, pourrais-je dire, mais tout est normal dans ce film, en tout cas dans sa manière de filmer. Merci. Mais peut-être en voyant ce film, on se dit mais pourquoi il a voulu faire ça ? On ne sait pas exactement. Et les trois parties, d'ailleurs, pour moi, peuvent être un petit peu inégales. C'est la première partie qui, pour moi, est la plus excitante. de voir cet homme complètement à la merci de William Defoe, et qui... Ça fait un peu peur de voir jusqu'où on est possible de diriger la vie d'un hôte, une manipulation. Ça me rappelle un film des années 70-80, Une étrange affaire, où on avait Piccoli... Géraud Dehaut, je crois. Non, c'était Gérard Lanvin. Il vampirisait complètement Gérard Lanvin. À côté, ce film-là, le film avec Piccoli, c'est Bisounours. Là, on est vraiment au top de la domination d'un homme sur un autre homme. Bon, je vous laisserai... Alors, il y a des trucs très drôles, parce que le film est drôle. C'est les cadeaux qu'il peut faire à le défaut, à son subalterne. C'est assez drôle. Alors... La deuxième partie est pas mal aussi, quand même. Je disais que c'était inégal, mais la deuxième est quand même pas mal. En tout cas, moi, elle m'a fait rire. Donc, de cet homme qui voit revenir sa femme, mais qui, pour lui, n'est pas celle qu'il pense être la vraie. Alors, il y a une partie un peu gore. Ça, ça va être le côté Hervé qu'il va adorer. Mais il y a un truc très drôle aussi, quand on voit ces deux couples qui se retrouvent. Et pour agrémenter leur soirée, il se passe des... des vidéos cochonnes où ce sont eux les propres acteurs. Tout ça est assez drôle. Et la troisième partie du film, c'est plus une farce sur ce que peuvent être les sectes. Alors, j'ai évoqué Jesse Piemont, Emma Stone, bon, elle n'est pas triste non plus. Vous adorez sa façon très particulière de conduire et puis aussi de préparer certains plats qui sont tous au vegan. Bon, de faux, lui, il suffit qu'il monte sa tête pour qu'on ait déjà peur. Donc, gentillesse façon Yorgos. Moi, je vous conseille d'aller voir sa vision des choses qui est intéressante dans ce Kinds of... Kindness. Je ne l'ai pas encore vu,

  • Speaker #1

    mais j'ai beaucoup d'admiration par Willem Dafoe, un des acteurs américains les plus étranges et fascinants depuis belle durée. D'ailleurs, j'ai jeté un oeil à sa filmo. Il a au moins 150 longs métrages au compteur. J'ai vu l'affiche de ce Kindness et elle est assez belle. Elle est pleine de masques de visages superposés. Ça a un lien avec le contenu ? Tu verras des masques qui se superposent ? Des masques de visages ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas... Quand j'ai vu le film, il n'y avait pas cette affiche que j'ai découverte ces derniers jours. Moi, je pense que c'est surtout pour montrer que dans ce film, il y a plusieurs facettes. Donc, les gens aussi peuvent se cacher derrière des masques, peut-être. Oui, peut-être ça peut être ça. Alors, un titre bien français, puisqu'il s'agit de Paris et de paradis. Ce n'est pas Paradise.

Description

Interdit - 12 ans avec avertissement

KINDS OF KINDNESS est une fable en tryptique qui suit : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Moi, je vais vous parler de Kindness of Kindness. Donc, encore une fois, un titre de film qui n'est pas traduit en français. Alors, si on l'avait traduit, tout ça aurait pu donner, je ne sais pas moi, forme de gentillesse, exemple de bienveillance. Alors, gentillesse ou bienveillance, il faut voir. Surtout quand c'est notre ami Yorgos Alantimos qui est derrière la caméra. Alors peut-être qu'on se souviendra de Pauvre Créature, le film précédent, qui pour moi n'avait pas vraiment été un moment de plaisir. Mais là était-ce le fait de le découvrir, ce film Kinds of Candness, dans la grande salle Louis Lumière à Cannes. Mais je peux vous dire que j'ai pris vraiment du plaisir à regarder ce film qui en fait est composé de trois parties. entièrement différentes les unes des autres, si ce n'est qu'elles ont les mêmes acteurs qu'on va retrouver dans ces presque trois heures de film. C'est quoi ces bienveillances ? On a celle d'un patron, tout simplement, qui impose à son subalterne toute sa façon de vivre, que ce soit en termes de nourriture, de travail, de loisirs, de sexe, capable de lui demander d'aller encore beaucoup plus loin, et le beaucoup plus loin est vraiment très loin. Alors la bienveillance aussi, c'est celle d'un homme qui ne reconnaît plus sa femme qu'en celle-ci que l'on croyait perdue. Après une expédition, on pensait qu'elle était restée sur une île déserte, elle revient à la maison, mais... Pour lui, en tout cas, elle lui semble légèrement différente. Alors là aussi, beaucoup de choses vont pouvoir être demandées. Alors certains, peut-être à un moment donné... Ils voudront éviter de regarder l'écran. Ça ne dure pas longtemps, mais il y a des petites scènes quand même. Et puis, la deuxième aussi, la troisième partie, où là, c'est la recherche d'une femme destinée à devenir le chef, ou la chef plutôt, d'un nouveau mouvement spirituel. On comprendra dans ce film pourquoi les protagonistes boivent autant d'eau. Peut-être une explication aussi de ce qu'est censé être l'homéopathie. Mais vous verrez le film. C'est bien mystérieux. C'est bien mystérieux pour ces trois histoires. Donc, je l'ai dit, il y a toujours les mêmes. En fait, il y a six acteurs. Et alors, ceux qu'on retrouve vraiment en haut sur le podium, c'est à chaque fois Emma Stone, Jesse Piemontz et William Defoe. On avait déjà eu le couple Emma Stone et Willem Dafoe dans le dernier Pauvre Créature. Jesse Piemontz, rappelez-vous, Hervé en avait parlé, il était dans Civil War. Oui, impressionnant. Là, il est impressionnant au cube, puisque dans les trois morceaux, il nous montre vraiment la palette de son talent. C'est bien que... le prix d'interprétation lui a été décerné au dernier festival de cadres bon c'est un film barré Notre ami Yorgos, c'est sûr qu'il a une sacrée énergie, mais ce qui est intéressant, en tout cas pour moi, c'est qu'il a enlevé tout ce qui m'était insupportable dans la kitscherie et son emploi immodéré du fichail de pauvres créatures. Là, je veux dire, les plans sont normaux, la couleur est normale, même si elle est très filtrée, très instagrammée, pourrais-je dire, mais tout est normal dans ce film, en tout cas dans sa manière de filmer. Merci. Mais peut-être en voyant ce film, on se dit mais pourquoi il a voulu faire ça ? On ne sait pas exactement. Et les trois parties, d'ailleurs, pour moi, peuvent être un petit peu inégales. C'est la première partie qui, pour moi, est la plus excitante. de voir cet homme complètement à la merci de William Defoe, et qui... Ça fait un peu peur de voir jusqu'où on est possible de diriger la vie d'un hôte, une manipulation. Ça me rappelle un film des années 70-80, Une étrange affaire, où on avait Piccoli... Géraud Dehaut, je crois. Non, c'était Gérard Lanvin. Il vampirisait complètement Gérard Lanvin. À côté, ce film-là, le film avec Piccoli, c'est Bisounours. Là, on est vraiment au top de la domination d'un homme sur un autre homme. Bon, je vous laisserai... Alors, il y a des trucs très drôles, parce que le film est drôle. C'est les cadeaux qu'il peut faire à le défaut, à son subalterne. C'est assez drôle. Alors... La deuxième partie est pas mal aussi, quand même. Je disais que c'était inégal, mais la deuxième est quand même pas mal. En tout cas, moi, elle m'a fait rire. Donc, de cet homme qui voit revenir sa femme, mais qui, pour lui, n'est pas celle qu'il pense être la vraie. Alors, il y a une partie un peu gore. Ça, ça va être le côté Hervé qu'il va adorer. Mais il y a un truc très drôle aussi, quand on voit ces deux couples qui se retrouvent. Et pour agrémenter leur soirée, il se passe des... des vidéos cochonnes où ce sont eux les propres acteurs. Tout ça est assez drôle. Et la troisième partie du film, c'est plus une farce sur ce que peuvent être les sectes. Alors, j'ai évoqué Jesse Piemont, Emma Stone, bon, elle n'est pas triste non plus. Vous adorez sa façon très particulière de conduire et puis aussi de préparer certains plats qui sont tous au vegan. Bon, de faux, lui, il suffit qu'il monte sa tête pour qu'on ait déjà peur. Donc, gentillesse façon Yorgos. Moi, je vous conseille d'aller voir sa vision des choses qui est intéressante dans ce Kinds of... Kindness. Je ne l'ai pas encore vu,

  • Speaker #1

    mais j'ai beaucoup d'admiration par Willem Dafoe, un des acteurs américains les plus étranges et fascinants depuis belle durée. D'ailleurs, j'ai jeté un oeil à sa filmo. Il a au moins 150 longs métrages au compteur. J'ai vu l'affiche de ce Kindness et elle est assez belle. Elle est pleine de masques de visages superposés. Ça a un lien avec le contenu ? Tu verras des masques qui se superposent ? Des masques de visages ?

  • Speaker #0

    Je n'avais pas... Quand j'ai vu le film, il n'y avait pas cette affiche que j'ai découverte ces derniers jours. Moi, je pense que c'est surtout pour montrer que dans ce film, il y a plusieurs facettes. Donc, les gens aussi peuvent se cacher derrière des masques, peut-être. Oui, peut-être ça peut être ça. Alors, un titre bien français, puisqu'il s'agit de Paris et de paradis. Ce n'est pas Paradise.

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