undefined cover
undefined cover
Rosalie cover
Rosalie cover
MOOVIZZ L'INSTANT CINÉMA

Rosalie

Rosalie

04min |12/04/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Rosalie cover
Rosalie cover
MOOVIZZ L'INSTANT CINÉMA

Rosalie

Rosalie

04min |12/04/2024
Play

Description

Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle épouse un tenancier de café qui ignore son secret...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui est cette Rosalie ? Comme je l'ai dit un petit peu rapidement en introduction, elle souffre de ce que l'on appelle l'irsutisme. Alors, quel est ce mot ? Vous allez me le demander, tu me le demandes bien sûr. Non, non,

  • Speaker #1

    l'irsut, je vois.

  • Speaker #0

    Il s'agit en fait de femmes qui présentent une pilosité très importante sur l'ensemble du corps et plus particulièrement sur le visage. Et si elle ne fait rien, Rosalie devient une femme à barbe. Alors, phénomène de foire, présenté souvent comme des freaks. ou des monstres qui finissaient souvent dans des conditions plus que difficiles. Et là, c'est une qui a véritablement existé, Clémentine Delay, donc véritable femme à barbe, qui a inspiré la réalisatrice Stéphanie Digusto pour ce film Rosalie. Alors cette femme, en tout cas la Rosalie qui nous intéresse, eh bien a dû... Elle a passé beaucoup de temps pour cacher son embarras, donc elle est obligée de se raser quotidiennement. Et son père lui trouve, contre d'autres, Abel, un tenancier de barres qui est complètement pétré dans des dettes et qui est aussi physiquement très amoché par la guerre passée, celle de 1870. Le Abel n'est pas du tout au courant de ce problème pileux que rencontre Rosalie. Et que vont-ils faire de cette pilosité quand elle va lui montrer et qu'il va le découvrir ? Eh bien, Rosalie va décider de... Comment dire ? De se libérer et finalement de laisser le rasoir de côté et d'assumer sa barbe. Un film d'une facture on ne peut plus classique, que ce soit au niveau de la narration, de la mise en scène, les décors, les costumes. Il ne manque pas un bouton de guêtre, la boue est vraiment boueuse, les ivrognes sont bourrées comme il le faut. Le directeur est très méchant, ne supporte pas qu'on déroge à ses lois de patron, à sa moralité. Il assiste bien évidemment aux offices à l'église. Ce directeur, c'est Benjamin Biolay, qui est méchant à souhait. Et pour Rosalie, même si elle est grimée, Stéphanie Di Giusto a réussi à laisser désirable, selon les canons entendus et attendus de la féminité, à ce que Rosalie soit interprétée avec grâce. et malice, je trouve, par Thérèse Tereskiewicz. Je l'ai trouvée merveilleuse dans ce film. Et pour le cafetier, pour Abel, perclut de tous les mots, corseté. Alors corseté, il l'est physiquement, mais on sent aussi qu'il l'est dans sa vie, qu'il l'est aussi moralement. Eh bien, il va enlever son corset, il va enlever certaines de ses... il va se libérer peut-être de ses contradictions. Et celui qui joue ça, il le joue encore d'une façon assez merveilleuse. C'est notre acteur caméléon, c'est Benoît Magimel. Donc pour moi, j'ai trouvé que Rosalie est un film qui arrive à nous amener de l'émotion. Dans ce monde difficile de travail, de ces travailleurs vraiment que l'on voit souffrir, le film Rosalie, servi par d'excellents comédiens, peut-être qu'un peu plus de fantaisie dans la forme n'aurait pas nuit à ce film Rosalie.

  • Speaker #1

    Histoire d'amour contrarié, vraiment émouvante, avec ce mari compréhensif et aimant, mais dépassé par la situation atypique. Belle utilisation des décors, toutes ces maisons du village en enfilade au bord de l'eau, dans une jolie lumière, c'est très très beau. Alors tu as dit Thérèse, Thérèse Sievic, c'est Nadia. Oui. Je crois que c'est un l'ordre de Nadia Tereskevich.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'ai dit Thérèse ?

  • Speaker #1

    Thérèse, Thérèse Kiewicz. Et on le savait depuis Les Amandiers ou Mon Crime, mais là, elle crève l'écran dans un rôle difficile où elle est vraiment solaire. A noter une apparition de Juliette Armanet au casting. Bon, dans un petit rôle. Alors, Benjamin Biolay, moi, je l'ai trouvé moyennement crédible en sorte d'inquisiteur. Il est bien mieux à sa place dans Quelques jours, pas plus. aussi à l'affiche en ce moment et dont on va parler un petit peu tout à l'heure.

Description

Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle épouse un tenancier de café qui ignore son secret...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui est cette Rosalie ? Comme je l'ai dit un petit peu rapidement en introduction, elle souffre de ce que l'on appelle l'irsutisme. Alors, quel est ce mot ? Vous allez me le demander, tu me le demandes bien sûr. Non, non,

  • Speaker #1

    l'irsut, je vois.

  • Speaker #0

    Il s'agit en fait de femmes qui présentent une pilosité très importante sur l'ensemble du corps et plus particulièrement sur le visage. Et si elle ne fait rien, Rosalie devient une femme à barbe. Alors, phénomène de foire, présenté souvent comme des freaks. ou des monstres qui finissaient souvent dans des conditions plus que difficiles. Et là, c'est une qui a véritablement existé, Clémentine Delay, donc véritable femme à barbe, qui a inspiré la réalisatrice Stéphanie Digusto pour ce film Rosalie. Alors cette femme, en tout cas la Rosalie qui nous intéresse, eh bien a dû... Elle a passé beaucoup de temps pour cacher son embarras, donc elle est obligée de se raser quotidiennement. Et son père lui trouve, contre d'autres, Abel, un tenancier de barres qui est complètement pétré dans des dettes et qui est aussi physiquement très amoché par la guerre passée, celle de 1870. Le Abel n'est pas du tout au courant de ce problème pileux que rencontre Rosalie. Et que vont-ils faire de cette pilosité quand elle va lui montrer et qu'il va le découvrir ? Eh bien, Rosalie va décider de... Comment dire ? De se libérer et finalement de laisser le rasoir de côté et d'assumer sa barbe. Un film d'une facture on ne peut plus classique, que ce soit au niveau de la narration, de la mise en scène, les décors, les costumes. Il ne manque pas un bouton de guêtre, la boue est vraiment boueuse, les ivrognes sont bourrées comme il le faut. Le directeur est très méchant, ne supporte pas qu'on déroge à ses lois de patron, à sa moralité. Il assiste bien évidemment aux offices à l'église. Ce directeur, c'est Benjamin Biolay, qui est méchant à souhait. Et pour Rosalie, même si elle est grimée, Stéphanie Di Giusto a réussi à laisser désirable, selon les canons entendus et attendus de la féminité, à ce que Rosalie soit interprétée avec grâce. et malice, je trouve, par Thérèse Tereskiewicz. Je l'ai trouvée merveilleuse dans ce film. Et pour le cafetier, pour Abel, perclut de tous les mots, corseté. Alors corseté, il l'est physiquement, mais on sent aussi qu'il l'est dans sa vie, qu'il l'est aussi moralement. Eh bien, il va enlever son corset, il va enlever certaines de ses... il va se libérer peut-être de ses contradictions. Et celui qui joue ça, il le joue encore d'une façon assez merveilleuse. C'est notre acteur caméléon, c'est Benoît Magimel. Donc pour moi, j'ai trouvé que Rosalie est un film qui arrive à nous amener de l'émotion. Dans ce monde difficile de travail, de ces travailleurs vraiment que l'on voit souffrir, le film Rosalie, servi par d'excellents comédiens, peut-être qu'un peu plus de fantaisie dans la forme n'aurait pas nuit à ce film Rosalie.

  • Speaker #1

    Histoire d'amour contrarié, vraiment émouvante, avec ce mari compréhensif et aimant, mais dépassé par la situation atypique. Belle utilisation des décors, toutes ces maisons du village en enfilade au bord de l'eau, dans une jolie lumière, c'est très très beau. Alors tu as dit Thérèse, Thérèse Sievic, c'est Nadia. Oui. Je crois que c'est un l'ordre de Nadia Tereskevich.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'ai dit Thérèse ?

  • Speaker #1

    Thérèse, Thérèse Kiewicz. Et on le savait depuis Les Amandiers ou Mon Crime, mais là, elle crève l'écran dans un rôle difficile où elle est vraiment solaire. A noter une apparition de Juliette Armanet au casting. Bon, dans un petit rôle. Alors, Benjamin Biolay, moi, je l'ai trouvé moyennement crédible en sorte d'inquisiteur. Il est bien mieux à sa place dans Quelques jours, pas plus. aussi à l'affiche en ce moment et dont on va parler un petit peu tout à l'heure.

Share

Embed

You may also like

Description

Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle épouse un tenancier de café qui ignore son secret...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui est cette Rosalie ? Comme je l'ai dit un petit peu rapidement en introduction, elle souffre de ce que l'on appelle l'irsutisme. Alors, quel est ce mot ? Vous allez me le demander, tu me le demandes bien sûr. Non, non,

  • Speaker #1

    l'irsut, je vois.

  • Speaker #0

    Il s'agit en fait de femmes qui présentent une pilosité très importante sur l'ensemble du corps et plus particulièrement sur le visage. Et si elle ne fait rien, Rosalie devient une femme à barbe. Alors, phénomène de foire, présenté souvent comme des freaks. ou des monstres qui finissaient souvent dans des conditions plus que difficiles. Et là, c'est une qui a véritablement existé, Clémentine Delay, donc véritable femme à barbe, qui a inspiré la réalisatrice Stéphanie Digusto pour ce film Rosalie. Alors cette femme, en tout cas la Rosalie qui nous intéresse, eh bien a dû... Elle a passé beaucoup de temps pour cacher son embarras, donc elle est obligée de se raser quotidiennement. Et son père lui trouve, contre d'autres, Abel, un tenancier de barres qui est complètement pétré dans des dettes et qui est aussi physiquement très amoché par la guerre passée, celle de 1870. Le Abel n'est pas du tout au courant de ce problème pileux que rencontre Rosalie. Et que vont-ils faire de cette pilosité quand elle va lui montrer et qu'il va le découvrir ? Eh bien, Rosalie va décider de... Comment dire ? De se libérer et finalement de laisser le rasoir de côté et d'assumer sa barbe. Un film d'une facture on ne peut plus classique, que ce soit au niveau de la narration, de la mise en scène, les décors, les costumes. Il ne manque pas un bouton de guêtre, la boue est vraiment boueuse, les ivrognes sont bourrées comme il le faut. Le directeur est très méchant, ne supporte pas qu'on déroge à ses lois de patron, à sa moralité. Il assiste bien évidemment aux offices à l'église. Ce directeur, c'est Benjamin Biolay, qui est méchant à souhait. Et pour Rosalie, même si elle est grimée, Stéphanie Di Giusto a réussi à laisser désirable, selon les canons entendus et attendus de la féminité, à ce que Rosalie soit interprétée avec grâce. et malice, je trouve, par Thérèse Tereskiewicz. Je l'ai trouvée merveilleuse dans ce film. Et pour le cafetier, pour Abel, perclut de tous les mots, corseté. Alors corseté, il l'est physiquement, mais on sent aussi qu'il l'est dans sa vie, qu'il l'est aussi moralement. Eh bien, il va enlever son corset, il va enlever certaines de ses... il va se libérer peut-être de ses contradictions. Et celui qui joue ça, il le joue encore d'une façon assez merveilleuse. C'est notre acteur caméléon, c'est Benoît Magimel. Donc pour moi, j'ai trouvé que Rosalie est un film qui arrive à nous amener de l'émotion. Dans ce monde difficile de travail, de ces travailleurs vraiment que l'on voit souffrir, le film Rosalie, servi par d'excellents comédiens, peut-être qu'un peu plus de fantaisie dans la forme n'aurait pas nuit à ce film Rosalie.

  • Speaker #1

    Histoire d'amour contrarié, vraiment émouvante, avec ce mari compréhensif et aimant, mais dépassé par la situation atypique. Belle utilisation des décors, toutes ces maisons du village en enfilade au bord de l'eau, dans une jolie lumière, c'est très très beau. Alors tu as dit Thérèse, Thérèse Sievic, c'est Nadia. Oui. Je crois que c'est un l'ordre de Nadia Tereskevich.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'ai dit Thérèse ?

  • Speaker #1

    Thérèse, Thérèse Kiewicz. Et on le savait depuis Les Amandiers ou Mon Crime, mais là, elle crève l'écran dans un rôle difficile où elle est vraiment solaire. A noter une apparition de Juliette Armanet au casting. Bon, dans un petit rôle. Alors, Benjamin Biolay, moi, je l'ai trouvé moyennement crédible en sorte d'inquisiteur. Il est bien mieux à sa place dans Quelques jours, pas plus. aussi à l'affiche en ce moment et dont on va parler un petit peu tout à l'heure.

Description

Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. Elle épouse un tenancier de café qui ignore son secret...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qui est cette Rosalie ? Comme je l'ai dit un petit peu rapidement en introduction, elle souffre de ce que l'on appelle l'irsutisme. Alors, quel est ce mot ? Vous allez me le demander, tu me le demandes bien sûr. Non, non,

  • Speaker #1

    l'irsut, je vois.

  • Speaker #0

    Il s'agit en fait de femmes qui présentent une pilosité très importante sur l'ensemble du corps et plus particulièrement sur le visage. Et si elle ne fait rien, Rosalie devient une femme à barbe. Alors, phénomène de foire, présenté souvent comme des freaks. ou des monstres qui finissaient souvent dans des conditions plus que difficiles. Et là, c'est une qui a véritablement existé, Clémentine Delay, donc véritable femme à barbe, qui a inspiré la réalisatrice Stéphanie Digusto pour ce film Rosalie. Alors cette femme, en tout cas la Rosalie qui nous intéresse, eh bien a dû... Elle a passé beaucoup de temps pour cacher son embarras, donc elle est obligée de se raser quotidiennement. Et son père lui trouve, contre d'autres, Abel, un tenancier de barres qui est complètement pétré dans des dettes et qui est aussi physiquement très amoché par la guerre passée, celle de 1870. Le Abel n'est pas du tout au courant de ce problème pileux que rencontre Rosalie. Et que vont-ils faire de cette pilosité quand elle va lui montrer et qu'il va le découvrir ? Eh bien, Rosalie va décider de... Comment dire ? De se libérer et finalement de laisser le rasoir de côté et d'assumer sa barbe. Un film d'une facture on ne peut plus classique, que ce soit au niveau de la narration, de la mise en scène, les décors, les costumes. Il ne manque pas un bouton de guêtre, la boue est vraiment boueuse, les ivrognes sont bourrées comme il le faut. Le directeur est très méchant, ne supporte pas qu'on déroge à ses lois de patron, à sa moralité. Il assiste bien évidemment aux offices à l'église. Ce directeur, c'est Benjamin Biolay, qui est méchant à souhait. Et pour Rosalie, même si elle est grimée, Stéphanie Di Giusto a réussi à laisser désirable, selon les canons entendus et attendus de la féminité, à ce que Rosalie soit interprétée avec grâce. et malice, je trouve, par Thérèse Tereskiewicz. Je l'ai trouvée merveilleuse dans ce film. Et pour le cafetier, pour Abel, perclut de tous les mots, corseté. Alors corseté, il l'est physiquement, mais on sent aussi qu'il l'est dans sa vie, qu'il l'est aussi moralement. Eh bien, il va enlever son corset, il va enlever certaines de ses... il va se libérer peut-être de ses contradictions. Et celui qui joue ça, il le joue encore d'une façon assez merveilleuse. C'est notre acteur caméléon, c'est Benoît Magimel. Donc pour moi, j'ai trouvé que Rosalie est un film qui arrive à nous amener de l'émotion. Dans ce monde difficile de travail, de ces travailleurs vraiment que l'on voit souffrir, le film Rosalie, servi par d'excellents comédiens, peut-être qu'un peu plus de fantaisie dans la forme n'aurait pas nuit à ce film Rosalie.

  • Speaker #1

    Histoire d'amour contrarié, vraiment émouvante, avec ce mari compréhensif et aimant, mais dépassé par la situation atypique. Belle utilisation des décors, toutes ces maisons du village en enfilade au bord de l'eau, dans une jolie lumière, c'est très très beau. Alors tu as dit Thérèse, Thérèse Sievic, c'est Nadia. Oui. Je crois que c'est un l'ordre de Nadia Tereskevich.

  • Speaker #0

    Pourquoi j'ai dit Thérèse ?

  • Speaker #1

    Thérèse, Thérèse Kiewicz. Et on le savait depuis Les Amandiers ou Mon Crime, mais là, elle crève l'écran dans un rôle difficile où elle est vraiment solaire. A noter une apparition de Juliette Armanet au casting. Bon, dans un petit rôle. Alors, Benjamin Biolay, moi, je l'ai trouvé moyennement crédible en sorte d'inquisiteur. Il est bien mieux à sa place dans Quelques jours, pas plus. aussi à l'affiche en ce moment et dont on va parler un petit peu tout à l'heure.

Share

Embed

You may also like