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MOOVIZZ L'INSTANT CINÉMA

Une affaire de principe

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09min |26/04/2024
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Une affaire de principe

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Description

Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête.

Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet.

Tiré de faits réels.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Hervé

    Alors maintenant, on va Bruxelles, Strasbourg, c'est ça ?

  • Patrick

    Voilà, t'es en train de tout déflorer de ce film qui est tiré, je viens de le dire tout à l'heure, tiré de faits réels, d'après une histoire vraie. Eh oui, on nous fait encore le coup. Mais pourquoi pas ? Oui, alors... Je pense que pour le film dont je vais vous parler, qui s'appelle Une affaire de principes il y a cette mention d'après une histoire vraie, mais c'est plus pour nous indiquer que le personnage principal, José Bové, on le connaît surtout pour ses engagements politiques et écologistes, mais c'est quelqu'un aussi qui a une morale. Et quand il se trouve face à l'injustice, même... Si elle touche un opposant d'un bord différent du sien, il se doit de réagir. Et c'est ce qu'il a fait à Bruxelles, donc on nous ramène une dizaine d'années en arrière, en 2012, lorsqu'un commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, mais dans la plus grande opacité. Alors, le José Bové, avec ses assistants parlementaires, il va décider d'aller plus loin et de comprendre et de mener l'enquête. Et en déroulant un peu le fil, il va se rendre compte qu'il y a une sorte de véritable complot. On n'est pas dans du complotisme, mais il y a vraiment une organisation qui menace de déstabiliser les instances européennes. Et ça, et ça jusqu'au sommet. Alors, c'est Boulie Lanners qui va choisir d'endosser la plus célèbre moustache du monde politique, celle de José Bové.

  • Hervé

    Il y avait celle de ma mère aussi.

  • Patrick

    Et là, l'assistant parlementaire, il est interprété par un Thomas VDB. Alors là, on a un assistant parlementaire. Fatigué, qui est fatigué et il ne fera pas un mandat de plus. Il vient de se greffer à cette équipe, une stagiaire, la stagiaire, et là, c'est Céleste Brunkel. Vous savez, c'était la pétillante actrice qu'on avait découvert, enfin qu'on avait découvert, que le public avait, et on faisait partie de ce public, avait découvert avec Fifi. Et plus récemment, dans un film que j'avais... Pardon, moins aimée que Hervé lui avait aimée, qui était la fille de son père.

  • Hervé

    Et dans la série aussi, en thérapie.

  • Patrick

    Oui, en thérapie. Et alors, le réalisateur, bon, c'est tiré d'une histoire vraie, mais il fictionne un petit peu, et puis il peut rajouter, par exemple, ce personnage, il nous l'a dit, puisqu'on a pu le voir lorsqu'il y a eu une présentation, il y a quelques jours, au cinéma. de Jean Eustache de Pessac, il nous a dit que la stagiaire, elle a été inventée. Pourquoi ? Parce qu'elle arrive, elle se pose des questions, et en fait, ce sont les questions que nous, spectateurs, on peut se poser sur le fonctionnement du Parlement européen, parce que ce n'est pas forcément quelque chose que l'on maîtrise. Bon, donc ça, c'est intelligent d'avoir joué un petit peu avec la réalité. Il y a d'autres scènes aussi, donc je ne vais pas divulgacher, mais pour lesquelles, bon, il a fictionné un petit peu, il s'est arrangé un petit peu avec la réalité, mais tout en gardant quand même l'esprit de ce qui s'est réellement passé. Bon, j'avoue... que je n'ai pas forcément tout compris sur ce qui peut se dérouler. Hormis que normalement... José Bové qui était présent après nous l'a dit, le fonctionnement du Parlement est censé être d'une transparence totale. C'est-à-dire que dès qu'un député reçoit un lobbyiste, dès qu'il reçoit une personne, c'est noté dans un agenda. Et tous les autres députés peuvent savoir que José Bové a à telle heure rencontré machin machin de lobbyistes pour Philippe Maurice. Mais aussi... Dans ce film, on se rend compte qu'il y a des salons discrets où certains groupes, et là en l'occurrence il s'agit de l'industrie du tabac, eh bien ils peuvent... signer des contrats qui arrangent un peu tout le monde, c'est-à-dire je te donne de l'argent, mais en contrepartie, tu me laisses faire ça. Et là, l'idée, c'était pour que ne soient pas mis en œuvre, finalement, ce qu'on a appelé plus tard les paquets neutres, c'est-à-dire les paquets sur lesquels... Il n'y avait plus aucune mention, en tout cas il n'y avait aucun moyen de reconnaître que, je ne sais pas si c'était un paquet rouge, c'était des Malbouros, si c'était un paquet bleu, c'était une autre marque. Donc, cette histoire, vous le verrez, aura quand même permis d'arriver à ça, en déjouant un petit peu tous ces contrats. On arrivera à ce que soient mis en place, au niveau européen, ces paquets dits neutres. Alors, question, si je regarde plutôt en dehors du côté politique, mais plutôt question cinéma, c'est bien mené. Il y a de l'humour, il y a certaines scènes qui peuvent être drôles. Alors je pense que, enfin j'en suis sûr même, c'est aussi grâce aux trois interprètes qui font une superbe équipe. Boulie Lanners est très bien, il porte le rôle. La jeune Céleste aussi est merveilleuse. Alors bon, je pense qu'il y a une petite histoire qui a été rajoutée, une petite histoire d'amour avec l'assistant parlementaire. Je ne peux pas dire que ça rajoute beaucoup. beaucoup, mais ça apporte une petite touche de légèreté. Après le... Après le film, on a pu dialoguer un petit peu avec José Bové, qui, là, nous a fait vraiment de la publicité pour le Parlement européen, pour l'intérêt de ce Parlement et donc de l'intérêt de voter. En aucun cas, il a plaidé pour son camp. Et ça, j'ai trouvé ça fortement intéressant. Donc le film, c'est une affaire de principe. Le film est réalisé par Antoine Rimbaud, qui nous avait proposé il y a quelque temps une intime conviction. Donc, pour moi, un film intéressant, et j'ai passé vraiment un beau moment, et j'ai appris quelque chose, et même si j'avais déjà prévu de le faire, j'irai voter au mois de juin pour les européennes. Oui,

  • Hervé

    thriller politico-financier avec Chevalier Blanc, qui nous mène dans les arcanes du fonctionnement des institutions européennes. À Bruxelles et à Strasbourg. Alors, film qui tombe à piquant à quelques semaines des élections européennes. Et je pense évidemment au voulu, puisqu'il illustre le pouvoir que peuvent avoir des élus européens investis pour contrer les manipulations émanant de lobbyistes au service d'intérêts privés. En l'occurrence ici, tu l'as dit, ce qu'on appelle Big Tobacco avec le cigarettier Philippe Maurice. le député vert José Vauve, il fait en ce moment le Tour de France pour accompagner la sortie du film avec le réalisateur Antoine Rimbaud. Alors de mon côté, comme toi, j'ai pas tout compris des ressorts judiciaires de l'affaire, recherche d'antériorité de tel document avant tel autre, pièce cruciale manquant au dossier qui ferait exploser l'affaire. Ce genre de suspense procédural un peu abscon pour moi. Mais c'est pas trop grave, ça reste passionnant, car le réalisateur utilise très bien les codes du genre de... Filme dossier politico-judiciaire à l'américaine, moi je dirais, avec un montage rapide, une bande musicale efficace et une belle utilisation des décors réels. Ils ont eu toutes les autorisations pour tourner au Parlement de Strasbourg et à la Commission de Bruxelles. Toute proportion gardée, on peut passer au travail de l'américain Aaron Sorkin, scénariste de la série À la Maison Blanche et de plusieurs films d'enquête politique. questionnant le fonctionnement des institutions américaines, ou à des films comme Panama Papers de Steven Stoderberg, ou pourquoi pas au cinéma de Michael Mann, je pense à Révélation. En 99, avec Al Pacino et Russell Poe...

  • Patrick

    J'en ai même été aussi jusqu'aux oblus présidents.

  • Hervé

    Oui, tout à fait. Là, c'était une histoire réelle qui dénonçait les pratiques d'un cigarettier, Philippe Maurice, sur la sellette, là aussi. Et dans le même ordre d'idées, j'ai aussi pensé à Thank You for Smoking. Ça date de 2005. C'était le portrait d'un lobbyiste cynique au service de Philippe Maurice, où des manipulations du type de celles qui sont exposées dans une affaire de principe sont dévoilées aussi. Alors à travers l'incarnation de José Bové, que je ne pensais pas si pro-européen, c'est évidemment un message du réalisateur Antoine Rambaud, qui est en gros, il faut s'intéresser de près à l'Europe et participer de l'intérieur à ces institutions pour faire bouger les choses. Donc déjà c'est évidemment une incitation citoyenne à se rendre aux urnes le 9 juin, sortie du film dans quelques jours le 1er mai.

Description

Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête.

Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet.

Tiré de faits réels.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Hervé

    Alors maintenant, on va Bruxelles, Strasbourg, c'est ça ?

  • Patrick

    Voilà, t'es en train de tout déflorer de ce film qui est tiré, je viens de le dire tout à l'heure, tiré de faits réels, d'après une histoire vraie. Eh oui, on nous fait encore le coup. Mais pourquoi pas ? Oui, alors... Je pense que pour le film dont je vais vous parler, qui s'appelle Une affaire de principes il y a cette mention d'après une histoire vraie, mais c'est plus pour nous indiquer que le personnage principal, José Bové, on le connaît surtout pour ses engagements politiques et écologistes, mais c'est quelqu'un aussi qui a une morale. Et quand il se trouve face à l'injustice, même... Si elle touche un opposant d'un bord différent du sien, il se doit de réagir. Et c'est ce qu'il a fait à Bruxelles, donc on nous ramène une dizaine d'années en arrière, en 2012, lorsqu'un commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, mais dans la plus grande opacité. Alors, le José Bové, avec ses assistants parlementaires, il va décider d'aller plus loin et de comprendre et de mener l'enquête. Et en déroulant un peu le fil, il va se rendre compte qu'il y a une sorte de véritable complot. On n'est pas dans du complotisme, mais il y a vraiment une organisation qui menace de déstabiliser les instances européennes. Et ça, et ça jusqu'au sommet. Alors, c'est Boulie Lanners qui va choisir d'endosser la plus célèbre moustache du monde politique, celle de José Bové.

  • Hervé

    Il y avait celle de ma mère aussi.

  • Patrick

    Et là, l'assistant parlementaire, il est interprété par un Thomas VDB. Alors là, on a un assistant parlementaire. Fatigué, qui est fatigué et il ne fera pas un mandat de plus. Il vient de se greffer à cette équipe, une stagiaire, la stagiaire, et là, c'est Céleste Brunkel. Vous savez, c'était la pétillante actrice qu'on avait découvert, enfin qu'on avait découvert, que le public avait, et on faisait partie de ce public, avait découvert avec Fifi. Et plus récemment, dans un film que j'avais... Pardon, moins aimée que Hervé lui avait aimée, qui était la fille de son père.

  • Hervé

    Et dans la série aussi, en thérapie.

  • Patrick

    Oui, en thérapie. Et alors, le réalisateur, bon, c'est tiré d'une histoire vraie, mais il fictionne un petit peu, et puis il peut rajouter, par exemple, ce personnage, il nous l'a dit, puisqu'on a pu le voir lorsqu'il y a eu une présentation, il y a quelques jours, au cinéma. de Jean Eustache de Pessac, il nous a dit que la stagiaire, elle a été inventée. Pourquoi ? Parce qu'elle arrive, elle se pose des questions, et en fait, ce sont les questions que nous, spectateurs, on peut se poser sur le fonctionnement du Parlement européen, parce que ce n'est pas forcément quelque chose que l'on maîtrise. Bon, donc ça, c'est intelligent d'avoir joué un petit peu avec la réalité. Il y a d'autres scènes aussi, donc je ne vais pas divulgacher, mais pour lesquelles, bon, il a fictionné un petit peu, il s'est arrangé un petit peu avec la réalité, mais tout en gardant quand même l'esprit de ce qui s'est réellement passé. Bon, j'avoue... que je n'ai pas forcément tout compris sur ce qui peut se dérouler. Hormis que normalement... José Bové qui était présent après nous l'a dit, le fonctionnement du Parlement est censé être d'une transparence totale. C'est-à-dire que dès qu'un député reçoit un lobbyiste, dès qu'il reçoit une personne, c'est noté dans un agenda. Et tous les autres députés peuvent savoir que José Bové a à telle heure rencontré machin machin de lobbyistes pour Philippe Maurice. Mais aussi... Dans ce film, on se rend compte qu'il y a des salons discrets où certains groupes, et là en l'occurrence il s'agit de l'industrie du tabac, eh bien ils peuvent... signer des contrats qui arrangent un peu tout le monde, c'est-à-dire je te donne de l'argent, mais en contrepartie, tu me laisses faire ça. Et là, l'idée, c'était pour que ne soient pas mis en œuvre, finalement, ce qu'on a appelé plus tard les paquets neutres, c'est-à-dire les paquets sur lesquels... Il n'y avait plus aucune mention, en tout cas il n'y avait aucun moyen de reconnaître que, je ne sais pas si c'était un paquet rouge, c'était des Malbouros, si c'était un paquet bleu, c'était une autre marque. Donc, cette histoire, vous le verrez, aura quand même permis d'arriver à ça, en déjouant un petit peu tous ces contrats. On arrivera à ce que soient mis en place, au niveau européen, ces paquets dits neutres. Alors, question, si je regarde plutôt en dehors du côté politique, mais plutôt question cinéma, c'est bien mené. Il y a de l'humour, il y a certaines scènes qui peuvent être drôles. Alors je pense que, enfin j'en suis sûr même, c'est aussi grâce aux trois interprètes qui font une superbe équipe. Boulie Lanners est très bien, il porte le rôle. La jeune Céleste aussi est merveilleuse. Alors bon, je pense qu'il y a une petite histoire qui a été rajoutée, une petite histoire d'amour avec l'assistant parlementaire. Je ne peux pas dire que ça rajoute beaucoup. beaucoup, mais ça apporte une petite touche de légèreté. Après le... Après le film, on a pu dialoguer un petit peu avec José Bové, qui, là, nous a fait vraiment de la publicité pour le Parlement européen, pour l'intérêt de ce Parlement et donc de l'intérêt de voter. En aucun cas, il a plaidé pour son camp. Et ça, j'ai trouvé ça fortement intéressant. Donc le film, c'est une affaire de principe. Le film est réalisé par Antoine Rimbaud, qui nous avait proposé il y a quelque temps une intime conviction. Donc, pour moi, un film intéressant, et j'ai passé vraiment un beau moment, et j'ai appris quelque chose, et même si j'avais déjà prévu de le faire, j'irai voter au mois de juin pour les européennes. Oui,

  • Hervé

    thriller politico-financier avec Chevalier Blanc, qui nous mène dans les arcanes du fonctionnement des institutions européennes. À Bruxelles et à Strasbourg. Alors, film qui tombe à piquant à quelques semaines des élections européennes. Et je pense évidemment au voulu, puisqu'il illustre le pouvoir que peuvent avoir des élus européens investis pour contrer les manipulations émanant de lobbyistes au service d'intérêts privés. En l'occurrence ici, tu l'as dit, ce qu'on appelle Big Tobacco avec le cigarettier Philippe Maurice. le député vert José Vauve, il fait en ce moment le Tour de France pour accompagner la sortie du film avec le réalisateur Antoine Rimbaud. Alors de mon côté, comme toi, j'ai pas tout compris des ressorts judiciaires de l'affaire, recherche d'antériorité de tel document avant tel autre, pièce cruciale manquant au dossier qui ferait exploser l'affaire. Ce genre de suspense procédural un peu abscon pour moi. Mais c'est pas trop grave, ça reste passionnant, car le réalisateur utilise très bien les codes du genre de... Filme dossier politico-judiciaire à l'américaine, moi je dirais, avec un montage rapide, une bande musicale efficace et une belle utilisation des décors réels. Ils ont eu toutes les autorisations pour tourner au Parlement de Strasbourg et à la Commission de Bruxelles. Toute proportion gardée, on peut passer au travail de l'américain Aaron Sorkin, scénariste de la série À la Maison Blanche et de plusieurs films d'enquête politique. questionnant le fonctionnement des institutions américaines, ou à des films comme Panama Papers de Steven Stoderberg, ou pourquoi pas au cinéma de Michael Mann, je pense à Révélation. En 99, avec Al Pacino et Russell Poe...

  • Patrick

    J'en ai même été aussi jusqu'aux oblus présidents.

  • Hervé

    Oui, tout à fait. Là, c'était une histoire réelle qui dénonçait les pratiques d'un cigarettier, Philippe Maurice, sur la sellette, là aussi. Et dans le même ordre d'idées, j'ai aussi pensé à Thank You for Smoking. Ça date de 2005. C'était le portrait d'un lobbyiste cynique au service de Philippe Maurice, où des manipulations du type de celles qui sont exposées dans une affaire de principe sont dévoilées aussi. Alors à travers l'incarnation de José Bové, que je ne pensais pas si pro-européen, c'est évidemment un message du réalisateur Antoine Rambaud, qui est en gros, il faut s'intéresser de près à l'Europe et participer de l'intérieur à ces institutions pour faire bouger les choses. Donc déjà c'est évidemment une incitation citoyenne à se rendre aux urnes le 9 juin, sortie du film dans quelques jours le 1er mai.

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Description

Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête.

Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet.

Tiré de faits réels.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Hervé

    Alors maintenant, on va Bruxelles, Strasbourg, c'est ça ?

  • Patrick

    Voilà, t'es en train de tout déflorer de ce film qui est tiré, je viens de le dire tout à l'heure, tiré de faits réels, d'après une histoire vraie. Eh oui, on nous fait encore le coup. Mais pourquoi pas ? Oui, alors... Je pense que pour le film dont je vais vous parler, qui s'appelle Une affaire de principes il y a cette mention d'après une histoire vraie, mais c'est plus pour nous indiquer que le personnage principal, José Bové, on le connaît surtout pour ses engagements politiques et écologistes, mais c'est quelqu'un aussi qui a une morale. Et quand il se trouve face à l'injustice, même... Si elle touche un opposant d'un bord différent du sien, il se doit de réagir. Et c'est ce qu'il a fait à Bruxelles, donc on nous ramène une dizaine d'années en arrière, en 2012, lorsqu'un commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, mais dans la plus grande opacité. Alors, le José Bové, avec ses assistants parlementaires, il va décider d'aller plus loin et de comprendre et de mener l'enquête. Et en déroulant un peu le fil, il va se rendre compte qu'il y a une sorte de véritable complot. On n'est pas dans du complotisme, mais il y a vraiment une organisation qui menace de déstabiliser les instances européennes. Et ça, et ça jusqu'au sommet. Alors, c'est Boulie Lanners qui va choisir d'endosser la plus célèbre moustache du monde politique, celle de José Bové.

  • Hervé

    Il y avait celle de ma mère aussi.

  • Patrick

    Et là, l'assistant parlementaire, il est interprété par un Thomas VDB. Alors là, on a un assistant parlementaire. Fatigué, qui est fatigué et il ne fera pas un mandat de plus. Il vient de se greffer à cette équipe, une stagiaire, la stagiaire, et là, c'est Céleste Brunkel. Vous savez, c'était la pétillante actrice qu'on avait découvert, enfin qu'on avait découvert, que le public avait, et on faisait partie de ce public, avait découvert avec Fifi. Et plus récemment, dans un film que j'avais... Pardon, moins aimée que Hervé lui avait aimée, qui était la fille de son père.

  • Hervé

    Et dans la série aussi, en thérapie.

  • Patrick

    Oui, en thérapie. Et alors, le réalisateur, bon, c'est tiré d'une histoire vraie, mais il fictionne un petit peu, et puis il peut rajouter, par exemple, ce personnage, il nous l'a dit, puisqu'on a pu le voir lorsqu'il y a eu une présentation, il y a quelques jours, au cinéma. de Jean Eustache de Pessac, il nous a dit que la stagiaire, elle a été inventée. Pourquoi ? Parce qu'elle arrive, elle se pose des questions, et en fait, ce sont les questions que nous, spectateurs, on peut se poser sur le fonctionnement du Parlement européen, parce que ce n'est pas forcément quelque chose que l'on maîtrise. Bon, donc ça, c'est intelligent d'avoir joué un petit peu avec la réalité. Il y a d'autres scènes aussi, donc je ne vais pas divulgacher, mais pour lesquelles, bon, il a fictionné un petit peu, il s'est arrangé un petit peu avec la réalité, mais tout en gardant quand même l'esprit de ce qui s'est réellement passé. Bon, j'avoue... que je n'ai pas forcément tout compris sur ce qui peut se dérouler. Hormis que normalement... José Bové qui était présent après nous l'a dit, le fonctionnement du Parlement est censé être d'une transparence totale. C'est-à-dire que dès qu'un député reçoit un lobbyiste, dès qu'il reçoit une personne, c'est noté dans un agenda. Et tous les autres députés peuvent savoir que José Bové a à telle heure rencontré machin machin de lobbyistes pour Philippe Maurice. Mais aussi... Dans ce film, on se rend compte qu'il y a des salons discrets où certains groupes, et là en l'occurrence il s'agit de l'industrie du tabac, eh bien ils peuvent... signer des contrats qui arrangent un peu tout le monde, c'est-à-dire je te donne de l'argent, mais en contrepartie, tu me laisses faire ça. Et là, l'idée, c'était pour que ne soient pas mis en œuvre, finalement, ce qu'on a appelé plus tard les paquets neutres, c'est-à-dire les paquets sur lesquels... Il n'y avait plus aucune mention, en tout cas il n'y avait aucun moyen de reconnaître que, je ne sais pas si c'était un paquet rouge, c'était des Malbouros, si c'était un paquet bleu, c'était une autre marque. Donc, cette histoire, vous le verrez, aura quand même permis d'arriver à ça, en déjouant un petit peu tous ces contrats. On arrivera à ce que soient mis en place, au niveau européen, ces paquets dits neutres. Alors, question, si je regarde plutôt en dehors du côté politique, mais plutôt question cinéma, c'est bien mené. Il y a de l'humour, il y a certaines scènes qui peuvent être drôles. Alors je pense que, enfin j'en suis sûr même, c'est aussi grâce aux trois interprètes qui font une superbe équipe. Boulie Lanners est très bien, il porte le rôle. La jeune Céleste aussi est merveilleuse. Alors bon, je pense qu'il y a une petite histoire qui a été rajoutée, une petite histoire d'amour avec l'assistant parlementaire. Je ne peux pas dire que ça rajoute beaucoup. beaucoup, mais ça apporte une petite touche de légèreté. Après le... Après le film, on a pu dialoguer un petit peu avec José Bové, qui, là, nous a fait vraiment de la publicité pour le Parlement européen, pour l'intérêt de ce Parlement et donc de l'intérêt de voter. En aucun cas, il a plaidé pour son camp. Et ça, j'ai trouvé ça fortement intéressant. Donc le film, c'est une affaire de principe. Le film est réalisé par Antoine Rimbaud, qui nous avait proposé il y a quelque temps une intime conviction. Donc, pour moi, un film intéressant, et j'ai passé vraiment un beau moment, et j'ai appris quelque chose, et même si j'avais déjà prévu de le faire, j'irai voter au mois de juin pour les européennes. Oui,

  • Hervé

    thriller politico-financier avec Chevalier Blanc, qui nous mène dans les arcanes du fonctionnement des institutions européennes. À Bruxelles et à Strasbourg. Alors, film qui tombe à piquant à quelques semaines des élections européennes. Et je pense évidemment au voulu, puisqu'il illustre le pouvoir que peuvent avoir des élus européens investis pour contrer les manipulations émanant de lobbyistes au service d'intérêts privés. En l'occurrence ici, tu l'as dit, ce qu'on appelle Big Tobacco avec le cigarettier Philippe Maurice. le député vert José Vauve, il fait en ce moment le Tour de France pour accompagner la sortie du film avec le réalisateur Antoine Rimbaud. Alors de mon côté, comme toi, j'ai pas tout compris des ressorts judiciaires de l'affaire, recherche d'antériorité de tel document avant tel autre, pièce cruciale manquant au dossier qui ferait exploser l'affaire. Ce genre de suspense procédural un peu abscon pour moi. Mais c'est pas trop grave, ça reste passionnant, car le réalisateur utilise très bien les codes du genre de... Filme dossier politico-judiciaire à l'américaine, moi je dirais, avec un montage rapide, une bande musicale efficace et une belle utilisation des décors réels. Ils ont eu toutes les autorisations pour tourner au Parlement de Strasbourg et à la Commission de Bruxelles. Toute proportion gardée, on peut passer au travail de l'américain Aaron Sorkin, scénariste de la série À la Maison Blanche et de plusieurs films d'enquête politique. questionnant le fonctionnement des institutions américaines, ou à des films comme Panama Papers de Steven Stoderberg, ou pourquoi pas au cinéma de Michael Mann, je pense à Révélation. En 99, avec Al Pacino et Russell Poe...

  • Patrick

    J'en ai même été aussi jusqu'aux oblus présidents.

  • Hervé

    Oui, tout à fait. Là, c'était une histoire réelle qui dénonçait les pratiques d'un cigarettier, Philippe Maurice, sur la sellette, là aussi. Et dans le même ordre d'idées, j'ai aussi pensé à Thank You for Smoking. Ça date de 2005. C'était le portrait d'un lobbyiste cynique au service de Philippe Maurice, où des manipulations du type de celles qui sont exposées dans une affaire de principe sont dévoilées aussi. Alors à travers l'incarnation de José Bové, que je ne pensais pas si pro-européen, c'est évidemment un message du réalisateur Antoine Rambaud, qui est en gros, il faut s'intéresser de près à l'Europe et participer de l'intérieur à ces institutions pour faire bouger les choses. Donc déjà c'est évidemment une incitation citoyenne à se rendre aux urnes le 9 juin, sortie du film dans quelques jours le 1er mai.

Description

Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête.

Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet.

Tiré de faits réels.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Hervé

    Alors maintenant, on va Bruxelles, Strasbourg, c'est ça ?

  • Patrick

    Voilà, t'es en train de tout déflorer de ce film qui est tiré, je viens de le dire tout à l'heure, tiré de faits réels, d'après une histoire vraie. Eh oui, on nous fait encore le coup. Mais pourquoi pas ? Oui, alors... Je pense que pour le film dont je vais vous parler, qui s'appelle Une affaire de principes il y a cette mention d'après une histoire vraie, mais c'est plus pour nous indiquer que le personnage principal, José Bové, on le connaît surtout pour ses engagements politiques et écologistes, mais c'est quelqu'un aussi qui a une morale. Et quand il se trouve face à l'injustice, même... Si elle touche un opposant d'un bord différent du sien, il se doit de réagir. Et c'est ce qu'il a fait à Bruxelles, donc on nous ramène une dizaine d'années en arrière, en 2012, lorsqu'un commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, mais dans la plus grande opacité. Alors, le José Bové, avec ses assistants parlementaires, il va décider d'aller plus loin et de comprendre et de mener l'enquête. Et en déroulant un peu le fil, il va se rendre compte qu'il y a une sorte de véritable complot. On n'est pas dans du complotisme, mais il y a vraiment une organisation qui menace de déstabiliser les instances européennes. Et ça, et ça jusqu'au sommet. Alors, c'est Boulie Lanners qui va choisir d'endosser la plus célèbre moustache du monde politique, celle de José Bové.

  • Hervé

    Il y avait celle de ma mère aussi.

  • Patrick

    Et là, l'assistant parlementaire, il est interprété par un Thomas VDB. Alors là, on a un assistant parlementaire. Fatigué, qui est fatigué et il ne fera pas un mandat de plus. Il vient de se greffer à cette équipe, une stagiaire, la stagiaire, et là, c'est Céleste Brunkel. Vous savez, c'était la pétillante actrice qu'on avait découvert, enfin qu'on avait découvert, que le public avait, et on faisait partie de ce public, avait découvert avec Fifi. Et plus récemment, dans un film que j'avais... Pardon, moins aimée que Hervé lui avait aimée, qui était la fille de son père.

  • Hervé

    Et dans la série aussi, en thérapie.

  • Patrick

    Oui, en thérapie. Et alors, le réalisateur, bon, c'est tiré d'une histoire vraie, mais il fictionne un petit peu, et puis il peut rajouter, par exemple, ce personnage, il nous l'a dit, puisqu'on a pu le voir lorsqu'il y a eu une présentation, il y a quelques jours, au cinéma. de Jean Eustache de Pessac, il nous a dit que la stagiaire, elle a été inventée. Pourquoi ? Parce qu'elle arrive, elle se pose des questions, et en fait, ce sont les questions que nous, spectateurs, on peut se poser sur le fonctionnement du Parlement européen, parce que ce n'est pas forcément quelque chose que l'on maîtrise. Bon, donc ça, c'est intelligent d'avoir joué un petit peu avec la réalité. Il y a d'autres scènes aussi, donc je ne vais pas divulgacher, mais pour lesquelles, bon, il a fictionné un petit peu, il s'est arrangé un petit peu avec la réalité, mais tout en gardant quand même l'esprit de ce qui s'est réellement passé. Bon, j'avoue... que je n'ai pas forcément tout compris sur ce qui peut se dérouler. Hormis que normalement... José Bové qui était présent après nous l'a dit, le fonctionnement du Parlement est censé être d'une transparence totale. C'est-à-dire que dès qu'un député reçoit un lobbyiste, dès qu'il reçoit une personne, c'est noté dans un agenda. Et tous les autres députés peuvent savoir que José Bové a à telle heure rencontré machin machin de lobbyistes pour Philippe Maurice. Mais aussi... Dans ce film, on se rend compte qu'il y a des salons discrets où certains groupes, et là en l'occurrence il s'agit de l'industrie du tabac, eh bien ils peuvent... signer des contrats qui arrangent un peu tout le monde, c'est-à-dire je te donne de l'argent, mais en contrepartie, tu me laisses faire ça. Et là, l'idée, c'était pour que ne soient pas mis en œuvre, finalement, ce qu'on a appelé plus tard les paquets neutres, c'est-à-dire les paquets sur lesquels... Il n'y avait plus aucune mention, en tout cas il n'y avait aucun moyen de reconnaître que, je ne sais pas si c'était un paquet rouge, c'était des Malbouros, si c'était un paquet bleu, c'était une autre marque. Donc, cette histoire, vous le verrez, aura quand même permis d'arriver à ça, en déjouant un petit peu tous ces contrats. On arrivera à ce que soient mis en place, au niveau européen, ces paquets dits neutres. Alors, question, si je regarde plutôt en dehors du côté politique, mais plutôt question cinéma, c'est bien mené. Il y a de l'humour, il y a certaines scènes qui peuvent être drôles. Alors je pense que, enfin j'en suis sûr même, c'est aussi grâce aux trois interprètes qui font une superbe équipe. Boulie Lanners est très bien, il porte le rôle. La jeune Céleste aussi est merveilleuse. Alors bon, je pense qu'il y a une petite histoire qui a été rajoutée, une petite histoire d'amour avec l'assistant parlementaire. Je ne peux pas dire que ça rajoute beaucoup. beaucoup, mais ça apporte une petite touche de légèreté. Après le... Après le film, on a pu dialoguer un petit peu avec José Bové, qui, là, nous a fait vraiment de la publicité pour le Parlement européen, pour l'intérêt de ce Parlement et donc de l'intérêt de voter. En aucun cas, il a plaidé pour son camp. Et ça, j'ai trouvé ça fortement intéressant. Donc le film, c'est une affaire de principe. Le film est réalisé par Antoine Rimbaud, qui nous avait proposé il y a quelque temps une intime conviction. Donc, pour moi, un film intéressant, et j'ai passé vraiment un beau moment, et j'ai appris quelque chose, et même si j'avais déjà prévu de le faire, j'irai voter au mois de juin pour les européennes. Oui,

  • Hervé

    thriller politico-financier avec Chevalier Blanc, qui nous mène dans les arcanes du fonctionnement des institutions européennes. À Bruxelles et à Strasbourg. Alors, film qui tombe à piquant à quelques semaines des élections européennes. Et je pense évidemment au voulu, puisqu'il illustre le pouvoir que peuvent avoir des élus européens investis pour contrer les manipulations émanant de lobbyistes au service d'intérêts privés. En l'occurrence ici, tu l'as dit, ce qu'on appelle Big Tobacco avec le cigarettier Philippe Maurice. le député vert José Vauve, il fait en ce moment le Tour de France pour accompagner la sortie du film avec le réalisateur Antoine Rimbaud. Alors de mon côté, comme toi, j'ai pas tout compris des ressorts judiciaires de l'affaire, recherche d'antériorité de tel document avant tel autre, pièce cruciale manquant au dossier qui ferait exploser l'affaire. Ce genre de suspense procédural un peu abscon pour moi. Mais c'est pas trop grave, ça reste passionnant, car le réalisateur utilise très bien les codes du genre de... Filme dossier politico-judiciaire à l'américaine, moi je dirais, avec un montage rapide, une bande musicale efficace et une belle utilisation des décors réels. Ils ont eu toutes les autorisations pour tourner au Parlement de Strasbourg et à la Commission de Bruxelles. Toute proportion gardée, on peut passer au travail de l'américain Aaron Sorkin, scénariste de la série À la Maison Blanche et de plusieurs films d'enquête politique. questionnant le fonctionnement des institutions américaines, ou à des films comme Panama Papers de Steven Stoderberg, ou pourquoi pas au cinéma de Michael Mann, je pense à Révélation. En 99, avec Al Pacino et Russell Poe...

  • Patrick

    J'en ai même été aussi jusqu'aux oblus présidents.

  • Hervé

    Oui, tout à fait. Là, c'était une histoire réelle qui dénonçait les pratiques d'un cigarettier, Philippe Maurice, sur la sellette, là aussi. Et dans le même ordre d'idées, j'ai aussi pensé à Thank You for Smoking. Ça date de 2005. C'était le portrait d'un lobbyiste cynique au service de Philippe Maurice, où des manipulations du type de celles qui sont exposées dans une affaire de principe sont dévoilées aussi. Alors à travers l'incarnation de José Bové, que je ne pensais pas si pro-européen, c'est évidemment un message du réalisateur Antoine Rambaud, qui est en gros, il faut s'intéresser de près à l'Europe et participer de l'intérieur à ces institutions pour faire bouger les choses. Donc déjà c'est évidemment une incitation citoyenne à se rendre aux urnes le 9 juin, sortie du film dans quelques jours le 1er mai.

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