- Speaker #0
Bienvenue dans Mosaïque Salsa, le podcast qui t'emmène au cœur de la salsa en explorant sa danse, sa musique, son histoire et sa culture. Cette saison 2 démarre avec ce premier épisode autour des personnages emblématiques de la salsa. C'est à Paris que j'ai rejoint Virginie pour qu'elle me raconte leur histoire. J'étais ravie de partager cette discussion avec elle.
- Speaker #1
Bonjour Virginie ! Bonjour Manon !
- Speaker #2
Est-ce que tu peux te présenter s'il te plaît ?
- Speaker #1
Alors donc, je m'appelle Virginie et je danse la salsa portoriquaine depuis une dizaine d'années maintenant. Mais mon histoire avec la salsa a commencé depuis l'âge de 15-16 ans où finalement j'ai eu la chance de voyager plusieurs fois à Cuba alors que l'île n'était pas du tout touristique encore. Et c'est vraiment là-bas où j'ai découvert la salsa et donc de fait j'ai commencé par la salsa cubaine. Mais avant de faire la salsa cubaine. J'ai été captivée par la musique, la culture, etc. qu'on pouvait trouver à Cuba. Et juste pour la petite histoire, à l'époque où je suis allée à Varadero, il devait y avoir 3-4 hôtels à l'époque, alors que maintenant, il doit y en avoir des milliers. Mais voilà, donc ce n'était pas du tout connu et j'ai eu la possibilité de connaître beaucoup de Cubains, des danseurs, des musiciens. C'est comme ça que, bon, je me suis un petit peu imprégnée de la culture locale.
- Speaker #2
Mais du coup, ça avec tes parents que tu es allée à Cuba ? Ouais.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
je suis allée une dizaine de fois tu vois d'accord donc tes parents ils étaient fans de Cuba, ils étaient fans de Cuba en fait dans les hôtels à l'époque t'avais les troupes de danseurs qui faisaient des spectacles le soir, moi je me suis liée d'amitié avec ces danseurs, je les voyais répéter toute la journée et je trouvais ça trop génial c'est vraiment ça et c'est eux vraiment qui m'ont appris déjà la salsa cubaine et qui m'ont raconté toutes ces anecdotes sur la musique c'est comme ça que j'y suis parvenue et puis après je suis allée chez eux ce qui nous amènent du coup à ton thème.
- Speaker #2
On va discuter autour de personnages dont on entend souvent le nom dans les chansons.
- Speaker #1
C'est des chansons qui sont très connues, qui sont beaucoup reprises, et sur lesquelles je m'étais interrogée, puisqu'à chaque fois, il y avait toujours les mêmes chansons qui revenaient, mais dans des versions différentes. Pourquoi ils avaient autant de succès, mis à part le rythme qui était très envoûtant, très captivant, très dansant aussi. Et voilà, c'est des personnages. Alors après, c'est les histoires qu'on m'a racontées sur place. C'est une version, parce qu'il y a toujours plusieurs versions qui existent. Et c'est de la vulgarisation aussi. Mais voilà, c'est pour raconter les petites anecdotes sur les différentes musiques et les différents personnages qui sont connus dans la musique.
- Speaker #2
Par lesquels on commence ?
- Speaker #1
Alors moi, je voulais commencer par justement la première musique sur laquelle je me suis interrogée, qui était El Manicero, qui est une chanson qu'on connaît tous. Quand on est danseur cubain, on ne peut pas être passé à côté de cette musique-là avec le rythme à pam, pam, pam, param, pam, pam. Et donc en fait, El Manicero, c'est... le vendeur de cacahuètes en espagnol, donc textuellement. Et en anglais, on l'appelle The Peanut Vendor. Et à l'époque où j'écoutais cette musique, déjà la mélodie, je trouvais ça vraiment génial. Et les amis cubains que j'avais à l'époque, on sentait que quand ils la chantaient, c'était plus que la chanter, c'était quelque chose qui vivait. Ouais, voilà, il y avait de l'affect, c'était quelque chose de leur vie courante. Donc j'ai commencé à leur demander, mais pourquoi, c'est qui ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Parce que je parlais... pas très bien l'espagnol non plus. Donc, il commence à m'expliquer que c'est le marchand de cacahuètes. Et comme chez nous, finalement, le vendeur de glace qui arrive en fin d'après-midi avec une mélodie dans un petit camion. Donc, ça devait être cette mélodie-là. Pam, pam, pam.
- Speaker #2
Pour s'annoncer, en fait ?
- Speaker #1
Pour s'annoncer, c'est ça. Pour être reconnu,
- Speaker #2
pour être identifié. Voilà.
- Speaker #1
Pour dire, je suis là, je suis arrivé, venez acheter mes cacahuètes. Donc, c'est des espèces de barres de cacahuètes avec du caramel, en fait, avec du sucre. C'est super bon. super calorique t'as déjà goûté ça ? j'ai déjà goûté c'est hyper bon et en fait on dit que Moises Simmons Simons qui est celui qui a écrit la chanson. Donc il était dans un quartier à Cuba c'est la fin de journée et il entend ce fameux Manicero qui arrive et on dit qu'il a pris une serviette en papier et qu'il a écrit comme ça cette musique. Là en fait tout à l'heure tu m'as fait écouter une
- Speaker #2
des premières versions de El Manicero du coup il l'a écrit mais c'est pas lui qui la chante ? Non c'est pas lui qui la chante d'abbord
- Speaker #1
C'est Rita Montaner qui l'a interprétée pour la première fois. D'ailleurs, ça a été tout de suite un succès fulgurant. Alors, je pense aussi plus pour la mélodie de cette chanson-là. Mais en tout cas, elle a été interprétée par Rita Montaner pour la première fois. Et donc, on appelle ce type de chant un pregon, c'est-à-dire un cri de vendeur. Et c'est pour ça qu'on entend Mani, Mani, Mani, Mani. Bon, je ne sais pas chanter, mais en tout cas, c'est le cri du vendeur qui annonce que le vendeur de cacahuètes est arrivé. Et donc, elle a été enregistrée pour la première fois en 1930 par Rita Montaner. Je te laisserai mettre la version. La première version qui n'a rien d'avoir avec celle qu'on connaît aujourd'hui. On a toujours la musique de fond qui est toujours super entraînante. Et apparemment, il existe plus de 500 versions différentes de cette musique-là, qui est dans plusieurs langues, plusieurs styles. Mais il y a toujours la même mélodie de fond qu'on reconnaît.
- Speaker #2
Et est-ce que tu sais si ce vendeur de cacahuètes, c'est une tradition qui se fait dans plusieurs villes à Cuba ? Oui.
- Speaker #1
Oui, c'est dans plusieurs... Pour moi, c'était dans tout Cuba. D'accord,
- Speaker #2
dans tout Cuba.
- Speaker #1
La Havane, c'était très connu, comme nos vendeurs de glace.
- Speaker #2
C'est vraiment une tradition.
- Speaker #1
Vendeurs de glace, ce n'est pas que dans une seule ville. En tout cas, à l'époque, c'était le cas. Maintenant, je ne sais pas s'il y a encore le vendeur de cacahuètes qui arrive. Je pense que oui, mais... D'ailleurs, là-bas, c'est la Manille, en fait. C'est des petites cacahuètes. C'est vraiment une cacahuète particulière qui vend en bas, qui est aussi très, très bonne, mais peut-être moins forte que nos cacahuètes. Donc c'était la petite histoire sur El Manicero. On saura que El Manicero, c'est le vendeur de cacahuètes.
- Speaker #2
On passe à notre deuxième personnage.
- Speaker #1
Alors, le deuxième personnage, c'est... Enfin, c'est deux personnages finalement. C'est Juanita y Chan Chan, dans la musique super connue de Compay Segundo, dont le titre est Chan Chan. Et en fait, elle met en scène deux personnages, Juanita et Chan Chan, qui sont issus d'un très vieux conte cubain de la province d'Holguin. C'est vraiment à l'est de l'île et fait allusion à plusieurs villes. Elle dit De alto cedo, voy Para Marcane, llego à cueto, voy para Mayari.Quelque chose comme ça... Je ne sais toujours pas chanter et en fait cette chanson c'est une histoire d'amour c'est un jeune couple Juanita et Chan Chan qui sont le nom du fleuve pour ramasser du sable et construire leur maison et donc Chan Chan est très gêné parce que il y a Juanita qui est à moitié nue dans le fleuve donc il se trouve très gêné, il est très timide et il a du mal, il ne sait pas comment exprimer son amour à Juanita. Donc on est déjà en train de construire une maison ensemble ? Tu sais comment c'est, en fait, à l'époque, tu sais ta destiné finalement tu vois ce que je veux dire donc t'as peut-être pas encore consommé mais tu sais que c'est la femme de ta vie. Enfin finalement c'était la beauté de l'amour de l'époque : ils avaient pas Tinder. A l'époque tu sais que t'es destinée vers quelqu'un et puis voilà, ce qui compte, c'est de construire ta maison. Enfin, tu sais avec qui, mais c'est juste que tu ne sais pas comment tu vas construire ta maison. Il est gêné, il ne sait pas comment exprimer son amour. Et finalement, ce conte résume un peu les vraies valeurs des Cubains et même de tout le monde. Mais en tout cas, les vraies valeurs, tu vois, l'amour, la sérénité, la vie, la paix. Tu vois, c'est vraiment un conte très, très simple avec des valeurs traditionnelles très fortes qui sont encore d'actualité aujourd'hui, mais qu'on n'a tendance à oublier aujourd'hui. C'est vraiment les vraies valeurs. Et donc, encore cette musique-là, elle a une mélodie assez particulière, assez entraînante et qu'on reconnaît.
- Speaker #2
Et qu'on retient.
- Speaker #1
Et qu'on retient, exactement. Et c'est ça qui fait que ces musiques sont super fortes. Il y a plusieurs versions. Alors celle-ci, elle est plus récente. Elle date des années... Enfin, de 86. Ma mémoire est bonne. C'est une des chansons... C'est un des standards de la musique cubaine. Et comme El Manicero, on ne peut pas être passé à côté. Du coup El Manicero c'est un personnage qui existe et est-ce que Juanita et Chan Chan on sait s'ils ont réellement existé ? Ca a dû peut-être inspirer l'auteur de ce conte là mais je sais pas ou alors est-ce que ça existe dans la vie de tous les jours est-ce que c'était la vie à l'époque je sais pas s'ils ont réellement existé mais peut-être aussi c'est les Cubains qui se reconnaissent dans Juanita et Chan Chan, c'est peut-être leur Roméo et Juliette au final. Mais en tout cas, voilà, c'est deux personnages qui sont jeunes et qui sont amoureux. Ils savent qu'ils vont passer leur vie ensemble et maintenant, il faut qu'ils construisent leur maison. Alors avec du sable, je ne sais pas s'ils vont...
- Speaker #2
Si ça va tenir.
- Speaker #1
Si ça va tenir, j'espère que leur amour tiendra plus.
- Speaker #2
Et du coup, tu disais, il ne savait pas trop comment lui déclarer son amour. Et est-ce qu'en fait, dans le conte, on sait comment il fait au final ?
- Speaker #1
Je ne sais pas. Tu ne sais pas ? Je ne sais pas. C'est un très, très vieux conte, mais vraiment de siècles d'avant, tu vois. Donc, non, je n'ai pas posé la question. Je ne sais pas. Je laisserai... Le mystère. Le mystère planer.
- Speaker #2
L'imagination de chacun fera le travail. Voilà.
- Speaker #1
L'imagination de chacun. Exactement.
- Speaker #2
Et donc, on arrive à la Negra Tomasa.
- Speaker #1
La Negra Tomasa, voilà, qui est le troisième personnage sur lequel je voulais parler. Donc, la Negra Tomasa, c'est un personnage emblématique que tout le monde connaît également. C'est aussi une des références de la musique cubaine. Et en fait, la Negra Tomasa, ça raconte la vie d'un homme éperdument amoureux. Alors, c'est toujours de l'amour dans les histoires, mais en tout cas, il est éperdument d'une noire qui s'appelle la Negra. Alors, la Negra, c'est... Ça veut dire noir, mais ce n'est pas un terme du tout péjoratif. En fait, la negra, ça reflète toute la beauté qu'une femme noire peut avoir. Et en fait, c'est vraiment une ode à l'amour et au désir. La negra Tomasa... Il y a aussi le terme bilongo qui est employé. Et le terme bilongo, c'est vraiment... C'est jeter un sort, en fait... Donc, ça fait allusion un peu aux religions cubaines qui parlent beaucoup de sort, enfin, qui pratiquent la sorcellerie. Voilà, exactement. Donc, il a été un peu envoûtée en fait par un sort, c'est une femme puissante puissante voilà exactement il l'a envoûtée et du coup comme par magie un peu il est amoureux amoureux d'elle par son magnétisme. Il est envoûté par sa beauté et son charme et encore une fois la Negra Tomasa c'est pareil c'est une chanson qui a vraiment été été reprise, alors là plus que la mélodie peut-être aussi c'est le texte qui est très fort où ils insistent sur l'amour et le magnétisme qu'elle dégage de cette Negra Tomasa. Et du coup, cette chanson, la Negra Tomasa, elle a été aussi reprise plein de fois. Par Calle Vapor, par Las Cumbias Locas, San Baradero. Il y a beaucoup de versions différentes de la Negra Tomasa.
- Speaker #2
La Negra Tomasa, est-ce que c'est aussi quelqu'un qui a existé ? Est-ce que c'est une femme en particulier ? Ou est-ce que c'est le nom un peu générique d'une belle femme comme ça, un peu envoûtante ?
- Speaker #1
Je pense que c'est le nom générique d'une belle femme envoûtante. Enfin, peut-être qu'elle a existé pour Compay Segundo, je ne sais pas. Mais en tout cas, je pense que c'est vraiment générique par rapport au charme des femmes cubaines qui sont très belles et qui dégagent vraiment un magnétisme incroyable. elles ont un charme incroyable et après elles se mettent à bouger. Et puis c'est des femmes de caractère en plus donc elles ont tout pour plaire à un homme pour les envoûter. Tu voulais que je parle de El Carretero le 4ème personnage. El Carretero ça c'est une de mes chansons préférées chaque fois qu'il y a cette chanson là qui passe vraiment j'adore cette chanson là. Et du coup, c'est vraiment la vie rurale de Cuba, puisque El Carretero, c'est le conducteur de charrettes. Du coup, autrefois, encore maintenant, même si c'est moins répandu, mais autrefois, c'était un métier très courant dans la campagne cubaine, puisque les conducteurs de charrettes jouaient un rôle crucial, puisqu'ils transportaient le tabac, le sucre, les vivres, tout ce qui est de l'agriculture cubaine, d'un point A à un point B. Et donc, la chanson de El Carretero, ça décrit vraiment la vie de ces travailleurs ruraux en mettant en lumière tous leurs défis quotidiens. Et ce qui est drôle, c'est qu'en fait, on voit dans les chansons que leur seul espoir, c'est de trouver une femme pour se marier, tu vois.
- Speaker #2
Oui encore l'amour.
- Speaker #1
Oui encore l'amour. Le seul but, c'est de trouver une femme,
- Speaker #2
Il n'y a que le vendeur de cacahuètes.
- Speaker #1
Le vendeur de cacahuètes, tu te dis tranquille, il gagne plein d'argent. Donc du coup, il a déjà une femme ou même plusieurs. Non mais du coup, en fait, dans la chanson, il dit Yo trabajo sin reposo para poderme casar Tu vois, c'est-à-dire le mec, il travaille sans repos pour gagner un salaire et pour qu'il puisse se marier en fait. Pour qu'il puisse subvenir aux besoins de la famille et voilà quoi. Donc ça, c'est un extrait de la chanson.
- Speaker #2
Et donc, même question que pour les personnages précédents, le conducteur de charrettes, c'est pareil, c'est comme la Negra Tomasa c'est plutôt une appellation générique.
- Speaker #1
C'est un métier très très répandu. Oui, c'est générique. Et dans la chanson, ils ont voulu faire allusion à tous les Cubains qui pratiquaient ce métier à l'époque.
- Speaker #2
À ce moment-là ?
- Speaker #1
Oui, à ce moment-là, exactement.
- Speaker #2
C'est lequel ton personnage préféré parmi les quatre ? Enfin, cinq.
- Speaker #1
Le mon préféré, je pense que c'est El Manicero. Parce que c'est par là vraiment que j'ai commencé à me familiariser avec la culture. C'est vraiment à ce moment-là que ça m'a ouvert sur la culture cubaine, la musique cubaine.
- Speaker #2
C'est lui qui a piqué ton intérêt.
- Speaker #1
C'est lui qui m'a envoûtée qui m'a jeté un sort en premier et puis je revois tellement les Cubains enfin tu vois c'est plus par rapport à des souvenirs je revois tellement les Cubains chanter cette chanson-là avec tellement d'intérêt, enfin vraiment ils incarnaient la chanson, c'était drôle donc tu vois c'est plus par rapport à tous ces souvenirs parce que j'avais 15-16 ans à l'époque tu vois que je préfère ce personnage-là. Et c'est pour ça que j'ai commencé par El Manicero.
- Speaker #2
Et aujourd'hui, est-ce que tu penses que ces personnages sont encore très actuels ?
- Speaker #1
Alors, je pense que les musiques sont indémodables, clairement. La Negra Tomasa, je pense qu'elle existe encore dans le cœur de beaucoup d'hommes. Juanita et Chan Chan, c'est un conte d'enfants, donc je ne sais pas s'il est encore raconté aux enfants cubains, mais en tout cas, peut-être à Holguín, il existe encore et il est encore raconté. Et El Manicero, je pense qu'il y a encore des vendeurs de cacahuètes. Peut-être moins qu'avant, mais il y en a encore. El Carretero, pour le coup, il y en a quand même moins. Il doit y en avoir encore un peu, mais bon, c'est... Oui,
- Speaker #2
probablement le personnage le plus rare.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça, exactement. Mais la musique persiste et à mon avis... Le fait vivre.
- Speaker #2
Voilà,
- Speaker #1
exactement.
- Speaker #2
J'ai une dernière question pour toi. Oui. C'est quoi la place de la salsa dans ta vie, aujourd'hui ?
- Speaker #1
Oh ! Tu sais, à chaque fois, quand on me demande ce que je fais, je dis métro, boulot, salsa, dodo. Donc, ça fait partie complètement intégrante de ma vie, même si je sors moins en soirée, parce que, bon, au bout d'un moment, il y a aussi la famille, ce qui est très, très important également. Mais en tout cas, oui, ça fait partie intégrante de ma vie et de toute façon, dans mes oreilles, j'ai toujours de la salsa. Donc, même si je ne la danse pas, je l'écoute. Je ne peux pas vivre une seule journée sans danser ou au moins écouter de la musique. C'est impossible. Donc ça fait vraiment partie de ma vie, c'est ma drogue. C'est ma cure de vitamines.
- Speaker #2
Merci Virginie.
- Speaker #1
Et bah merci Manon.
- Speaker #2
J'ai appris plein de choses.
- Speaker #1
C'est vrai ? Bah oui, je suis très contente alors.
- Speaker #0
Merci pour ton écoute. J'espère que cet épisode t'a plu. Nnhésite pas à partager cet épisode, et à rejoindre le Mosaïque Salsa sur Instagram. A lundi prochain !