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Machines Production l'émission

Rétrofit, une solution à la fois économique et écologique [MP L'émission 10]

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18min |19/12/2022
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Description

Ce podcast est consacré au rétrofit. Pour certaines typologies de pièces, les machines-outils ayant été amorties dans l’atelier peuvent rapidement devenir obsolètes. Mais les remplacer par des machines neuves peut coûter très cher, selon le marché remporté par le sous-traitant. La solution du rétrofit peut alors présenter une alternative intéressante, d’autant plus que cette opération vise le plus souvent à améliorer les capacités de la machine afin de l’adapter à de nouvelles contraintes d’usinage.

Non seulement, le rétrofit vient prolonger la durée de vie de sa machine, mais il permet de faire baisser le nombre de pannes, réduisant tout autant les coûts de maintenance.

Enfin, pour les entreprises qui mettraient en place des actions en faveur de l’environnement, le rétrofit peut être une solution qui viendrait limiter l’impact carbone d’un parc machine, en faisant baisser la facture électrique, grâce à l’utilisation de moteurs plus économiques. Et pourquoi pas y voir une démarché d’économie circulaire : car en donnant une seconde vie à sa machine, on gaspille moins de matériaux tout en éliminant la consommation de nouvelles ressources.

Le rétrofit, une activité à la fois économique et écologique ? Elements de réponse avec Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité, Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining et Maxime Pivot, directeur technique d’A.Synoptim.

Selon Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’activité de rétrofit n’est pas définie réglementairement, toutefois cela consiste à rénover des machines et autres équipements de production, en gardant leur structure mécanique, essentiellement son bâti d’origine. Le rétrofit va plutôt concerner les machines d’occasion et celles maintenues en service. Dans le cycle de vie normal d’une machine, cette dernière peut être amenée à être modifiée, pour les raisons que M. Mjallad a évoquées.

Le choix du rétrofit peut être motivé par plusieurs raisons. « Garantir la qualité des pièces et donc les performances de la machine », répond Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining. « Généralement, c’est pour améliorer la production, principalement les performances de la machine, affirme de son côté notre expert de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Gérer de l’obsolescence pour améliorer la maintenance. » Mais il peut être également question, pour l’entreprise de mécanique, d’améliorer la sécurité de son équipement, en le mettant à de nouvelles normes en vigueur.

Mais comment choisir entre une machine neuve et une autre rétrofitée ? Pour Jean-Christophe, il faut avoir en tête ces deux axes : « Si on s’oriente vers du rétrofit, voilà le niveau de performance que l’on peut atteindre. Et si on s’oriente vers une machine neuve, voici la solution que l’on peut construire sur la base des challenges et enjeux industriels de nos clients. »

La raison économique n’est pas non plus à négliger. Car l’entreprise va choisir par rapport au ratio performance, budget et ROI (retour sur investissement) de chacune de ces solutions. « Il faudrait plutôt parler de solutions rétrofit ou de solutions machine neuve, et comparer les deux », indique le président de Fives Machining. Pour Maxime Pivot, le budget est « clairement un argument important pour ce genre de projet », assure-t-il.

Un reportage vous emmènera chez Ventura Mecanics, un PME suisse de 20 personnes, spécialisée dans la reconstruction de tours automatiques. L’entreprise dirigée par les frères Fabio et Luca Ventura, située à Milvignes, sur les rives du lac de Neuchâtel, remet à neuf des machines-outils de type Escomatic. Elle est également experte, depuis plus de trente ans, dans la révision des mandrins rotatifs, dont elle a déposé plusieurs brevets.

Description

Ce podcast est consacré au rétrofit. Pour certaines typologies de pièces, les machines-outils ayant été amorties dans l’atelier peuvent rapidement devenir obsolètes. Mais les remplacer par des machines neuves peut coûter très cher, selon le marché remporté par le sous-traitant. La solution du rétrofit peut alors présenter une alternative intéressante, d’autant plus que cette opération vise le plus souvent à améliorer les capacités de la machine afin de l’adapter à de nouvelles contraintes d’usinage.

Non seulement, le rétrofit vient prolonger la durée de vie de sa machine, mais il permet de faire baisser le nombre de pannes, réduisant tout autant les coûts de maintenance.

Enfin, pour les entreprises qui mettraient en place des actions en faveur de l’environnement, le rétrofit peut être une solution qui viendrait limiter l’impact carbone d’un parc machine, en faisant baisser la facture électrique, grâce à l’utilisation de moteurs plus économiques. Et pourquoi pas y voir une démarché d’économie circulaire : car en donnant une seconde vie à sa machine, on gaspille moins de matériaux tout en éliminant la consommation de nouvelles ressources.

Le rétrofit, une activité à la fois économique et écologique ? Elements de réponse avec Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité, Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining et Maxime Pivot, directeur technique d’A.Synoptim.

Selon Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’activité de rétrofit n’est pas définie réglementairement, toutefois cela consiste à rénover des machines et autres équipements de production, en gardant leur structure mécanique, essentiellement son bâti d’origine. Le rétrofit va plutôt concerner les machines d’occasion et celles maintenues en service. Dans le cycle de vie normal d’une machine, cette dernière peut être amenée à être modifiée, pour les raisons que M. Mjallad a évoquées.

Le choix du rétrofit peut être motivé par plusieurs raisons. « Garantir la qualité des pièces et donc les performances de la machine », répond Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining. « Généralement, c’est pour améliorer la production, principalement les performances de la machine, affirme de son côté notre expert de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Gérer de l’obsolescence pour améliorer la maintenance. » Mais il peut être également question, pour l’entreprise de mécanique, d’améliorer la sécurité de son équipement, en le mettant à de nouvelles normes en vigueur.

Mais comment choisir entre une machine neuve et une autre rétrofitée ? Pour Jean-Christophe, il faut avoir en tête ces deux axes : « Si on s’oriente vers du rétrofit, voilà le niveau de performance que l’on peut atteindre. Et si on s’oriente vers une machine neuve, voici la solution que l’on peut construire sur la base des challenges et enjeux industriels de nos clients. »

La raison économique n’est pas non plus à négliger. Car l’entreprise va choisir par rapport au ratio performance, budget et ROI (retour sur investissement) de chacune de ces solutions. « Il faudrait plutôt parler de solutions rétrofit ou de solutions machine neuve, et comparer les deux », indique le président de Fives Machining. Pour Maxime Pivot, le budget est « clairement un argument important pour ce genre de projet », assure-t-il.

Un reportage vous emmènera chez Ventura Mecanics, un PME suisse de 20 personnes, spécialisée dans la reconstruction de tours automatiques. L’entreprise dirigée par les frères Fabio et Luca Ventura, située à Milvignes, sur les rives du lac de Neuchâtel, remet à neuf des machines-outils de type Escomatic. Elle est également experte, depuis plus de trente ans, dans la révision des mandrins rotatifs, dont elle a déposé plusieurs brevets.

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Ce podcast est consacré au rétrofit. Pour certaines typologies de pièces, les machines-outils ayant été amorties dans l’atelier peuvent rapidement devenir obsolètes. Mais les remplacer par des machines neuves peut coûter très cher, selon le marché remporté par le sous-traitant. La solution du rétrofit peut alors présenter une alternative intéressante, d’autant plus que cette opération vise le plus souvent à améliorer les capacités de la machine afin de l’adapter à de nouvelles contraintes d’usinage.

Non seulement, le rétrofit vient prolonger la durée de vie de sa machine, mais il permet de faire baisser le nombre de pannes, réduisant tout autant les coûts de maintenance.

Enfin, pour les entreprises qui mettraient en place des actions en faveur de l’environnement, le rétrofit peut être une solution qui viendrait limiter l’impact carbone d’un parc machine, en faisant baisser la facture électrique, grâce à l’utilisation de moteurs plus économiques. Et pourquoi pas y voir une démarché d’économie circulaire : car en donnant une seconde vie à sa machine, on gaspille moins de matériaux tout en éliminant la consommation de nouvelles ressources.

Le rétrofit, une activité à la fois économique et écologique ? Elements de réponse avec Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité, Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining et Maxime Pivot, directeur technique d’A.Synoptim.

Selon Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’activité de rétrofit n’est pas définie réglementairement, toutefois cela consiste à rénover des machines et autres équipements de production, en gardant leur structure mécanique, essentiellement son bâti d’origine. Le rétrofit va plutôt concerner les machines d’occasion et celles maintenues en service. Dans le cycle de vie normal d’une machine, cette dernière peut être amenée à être modifiée, pour les raisons que M. Mjallad a évoquées.

Le choix du rétrofit peut être motivé par plusieurs raisons. « Garantir la qualité des pièces et donc les performances de la machine », répond Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining. « Généralement, c’est pour améliorer la production, principalement les performances de la machine, affirme de son côté notre expert de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Gérer de l’obsolescence pour améliorer la maintenance. » Mais il peut être également question, pour l’entreprise de mécanique, d’améliorer la sécurité de son équipement, en le mettant à de nouvelles normes en vigueur.

Mais comment choisir entre une machine neuve et une autre rétrofitée ? Pour Jean-Christophe, il faut avoir en tête ces deux axes : « Si on s’oriente vers du rétrofit, voilà le niveau de performance que l’on peut atteindre. Et si on s’oriente vers une machine neuve, voici la solution que l’on peut construire sur la base des challenges et enjeux industriels de nos clients. »

La raison économique n’est pas non plus à négliger. Car l’entreprise va choisir par rapport au ratio performance, budget et ROI (retour sur investissement) de chacune de ces solutions. « Il faudrait plutôt parler de solutions rétrofit ou de solutions machine neuve, et comparer les deux », indique le président de Fives Machining. Pour Maxime Pivot, le budget est « clairement un argument important pour ce genre de projet », assure-t-il.

Un reportage vous emmènera chez Ventura Mecanics, un PME suisse de 20 personnes, spécialisée dans la reconstruction de tours automatiques. L’entreprise dirigée par les frères Fabio et Luca Ventura, située à Milvignes, sur les rives du lac de Neuchâtel, remet à neuf des machines-outils de type Escomatic. Elle est également experte, depuis plus de trente ans, dans la révision des mandrins rotatifs, dont elle a déposé plusieurs brevets.

Description

Ce podcast est consacré au rétrofit. Pour certaines typologies de pièces, les machines-outils ayant été amorties dans l’atelier peuvent rapidement devenir obsolètes. Mais les remplacer par des machines neuves peut coûter très cher, selon le marché remporté par le sous-traitant. La solution du rétrofit peut alors présenter une alternative intéressante, d’autant plus que cette opération vise le plus souvent à améliorer les capacités de la machine afin de l’adapter à de nouvelles contraintes d’usinage.

Non seulement, le rétrofit vient prolonger la durée de vie de sa machine, mais il permet de faire baisser le nombre de pannes, réduisant tout autant les coûts de maintenance.

Enfin, pour les entreprises qui mettraient en place des actions en faveur de l’environnement, le rétrofit peut être une solution qui viendrait limiter l’impact carbone d’un parc machine, en faisant baisser la facture électrique, grâce à l’utilisation de moteurs plus économiques. Et pourquoi pas y voir une démarché d’économie circulaire : car en donnant une seconde vie à sa machine, on gaspille moins de matériaux tout en éliminant la consommation de nouvelles ressources.

Le rétrofit, une activité à la fois économique et écologique ? Elements de réponse avec Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité, Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining et Maxime Pivot, directeur technique d’A.Synoptim.

Selon Mimoun Mjallad, expert d’assistance en risque machine à l’INRS, l’activité de rétrofit n’est pas définie réglementairement, toutefois cela consiste à rénover des machines et autres équipements de production, en gardant leur structure mécanique, essentiellement son bâti d’origine. Le rétrofit va plutôt concerner les machines d’occasion et celles maintenues en service. Dans le cycle de vie normal d’une machine, cette dernière peut être amenée à être modifiée, pour les raisons que M. Mjallad a évoquées.

Le choix du rétrofit peut être motivé par plusieurs raisons. « Garantir la qualité des pièces et donc les performances de la machine », répond Jean-Christophe Fincato, président de Fives Machining. « Généralement, c’est pour améliorer la production, principalement les performances de la machine, affirme de son côté notre expert de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Gérer de l’obsolescence pour améliorer la maintenance. » Mais il peut être également question, pour l’entreprise de mécanique, d’améliorer la sécurité de son équipement, en le mettant à de nouvelles normes en vigueur.

Mais comment choisir entre une machine neuve et une autre rétrofitée ? Pour Jean-Christophe, il faut avoir en tête ces deux axes : « Si on s’oriente vers du rétrofit, voilà le niveau de performance que l’on peut atteindre. Et si on s’oriente vers une machine neuve, voici la solution que l’on peut construire sur la base des challenges et enjeux industriels de nos clients. »

La raison économique n’est pas non plus à négliger. Car l’entreprise va choisir par rapport au ratio performance, budget et ROI (retour sur investissement) de chacune de ces solutions. « Il faudrait plutôt parler de solutions rétrofit ou de solutions machine neuve, et comparer les deux », indique le président de Fives Machining. Pour Maxime Pivot, le budget est « clairement un argument important pour ce genre de projet », assure-t-il.

Un reportage vous emmènera chez Ventura Mecanics, un PME suisse de 20 personnes, spécialisée dans la reconstruction de tours automatiques. L’entreprise dirigée par les frères Fabio et Luca Ventura, située à Milvignes, sur les rives du lac de Neuchâtel, remet à neuf des machines-outils de type Escomatic. Elle est également experte, depuis plus de trente ans, dans la révision des mandrins rotatifs, dont elle a déposé plusieurs brevets.

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