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Un atelier plus vert, pour une production durable [MP L'émission 11]

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18min |19/12/2022
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18min |19/12/2022
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Description

Cet épisode est consacré à l’écologie dans l’industrie. C’est une prise de conscience qui semble de plus en plus marquée dans les entreprises de mécanique. Loin d’avoir une image d’industrie polluante, cette branche de la métallurgie ne se soucie pas moins de l’impact de son activité sur l’environnement. Pour ce podast, enregistré exceptionnellement en direct du salon Simodec, qui s’était déroulé du 8 au 11 mars au parc des expositions de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), nous avons abordé la question de l’huile de coupe : ces fluides d’usinage se composent d’huiles minérales avec une quantité plus ou moins importante d’hydrocarbures aromatiques polycycliques. On retrouve également dans les ateliers des solubles à base d’huiles de pétrole fortement raffinées et d’émulsifiants. Sans oublier les fluides semi-synthétiques, c’est-à-dire contenant très souvent entre 5 et 30 % d’huiles de pétrole fortement raffinées, et les fluides synthétiques, fabriqués avec des agents détergents et divers additifs visant à favoriser un bon mouillage de la pièce usinée.

Ces produits ne sont pas sans conséquence sur l’environnement et les hommes, car ils peuvent pénétrer les sols tout comme le corps humain, par inhalation d’un brouillard, d’un aérosol ou de vapeurs, voire même au contact de la peau. Protéger l’environnement, c’est une des actions du Syndicat national du décolletage (SNDEC). Et l’huile de coupe est identifiée comme une source de pollution non négligeable. Par déversement accidentel, phénomène de lessivage des copeaux par les pluies, s’ils sont stockés dans des bennes non couvertes, et lorsque les brouillards d’huile s’échappent dans l’atmosphère sans être préalablement filtrés.

L’usage de lubrifiants dans les ateliers d’usinage reste-t-il un frein pour rendre les entreprises de mécanique plus responsables ?

Avec la participation de Camille Denis, responsable environnement et industrie durable au Syndicat national du décolletage (SNDEC) et de Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse Blaser Swisslube.

Et pour inciter les décolleteurs à répondre à ces préoccupations environnementales, des aides peuvent leur être apportées. Porté par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, « le programme Arve pure accompagne les entreprises afin qu’elles puissent réduire leurs rejets de micropolluants », affirme Camille Denis, ajoutant qu’elles pourront « bénéficier de subventions quand elles mettent en place des projets de prévention de la pollution de l’eau ». Parmi les projets subventionnés : couvertures des bennes à copeaux, traitement des brouillards d’huile, et autres équipements de rétention de tout produit liquide à usage industriel.

Un dispositif, le Fonds Air Entreprises, porté par les collectivités du territoire, vient aider les décolleteurs « à aller au-delà des réglementations », en leur proposant « des équipements qui soient très performants pour traiter leurs rejets atmosphériques », explique notre invitée.

Chez le producteur de lubrifiants Blaser Swisslube, on insiste sur le fait que les aspects environnementaux doivent être pris en compte, mais sans oublier pour autant l’aspect économique. « Moi, j’aime bien le terme écoresponsable, parce que dans écoresponsable, on pense tout de suite au mot écologique, mais ça rime aussi avec économique », affirme Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse. Et de rappeler, qu’il existe une norme internationale, l’ISO 14 001, qui « aide les entreprises à avoir des analyses, des réflexions sur le sujet de l’environnement et de l’amélioration qu’ils peuvent apporter par rapport à l’impact environnemental ». Sans oublier, le règlement européen Reach, qui « régule, autorise et regroupe toutes les substances chimiques ».

Un reportage vous emmène chez l’entreprise familiale Berthelot, spécialisée dans la sous-traitance en usinage et montage, qui a choisi le lubrifiant Vasco 6000, de Blaser Swisslube pour usiner certaines de ces pièces.

Description

Cet épisode est consacré à l’écologie dans l’industrie. C’est une prise de conscience qui semble de plus en plus marquée dans les entreprises de mécanique. Loin d’avoir une image d’industrie polluante, cette branche de la métallurgie ne se soucie pas moins de l’impact de son activité sur l’environnement. Pour ce podast, enregistré exceptionnellement en direct du salon Simodec, qui s’était déroulé du 8 au 11 mars au parc des expositions de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), nous avons abordé la question de l’huile de coupe : ces fluides d’usinage se composent d’huiles minérales avec une quantité plus ou moins importante d’hydrocarbures aromatiques polycycliques. On retrouve également dans les ateliers des solubles à base d’huiles de pétrole fortement raffinées et d’émulsifiants. Sans oublier les fluides semi-synthétiques, c’est-à-dire contenant très souvent entre 5 et 30 % d’huiles de pétrole fortement raffinées, et les fluides synthétiques, fabriqués avec des agents détergents et divers additifs visant à favoriser un bon mouillage de la pièce usinée.

Ces produits ne sont pas sans conséquence sur l’environnement et les hommes, car ils peuvent pénétrer les sols tout comme le corps humain, par inhalation d’un brouillard, d’un aérosol ou de vapeurs, voire même au contact de la peau. Protéger l’environnement, c’est une des actions du Syndicat national du décolletage (SNDEC). Et l’huile de coupe est identifiée comme une source de pollution non négligeable. Par déversement accidentel, phénomène de lessivage des copeaux par les pluies, s’ils sont stockés dans des bennes non couvertes, et lorsque les brouillards d’huile s’échappent dans l’atmosphère sans être préalablement filtrés.

L’usage de lubrifiants dans les ateliers d’usinage reste-t-il un frein pour rendre les entreprises de mécanique plus responsables ?

Avec la participation de Camille Denis, responsable environnement et industrie durable au Syndicat national du décolletage (SNDEC) et de Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse Blaser Swisslube.

Et pour inciter les décolleteurs à répondre à ces préoccupations environnementales, des aides peuvent leur être apportées. Porté par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, « le programme Arve pure accompagne les entreprises afin qu’elles puissent réduire leurs rejets de micropolluants », affirme Camille Denis, ajoutant qu’elles pourront « bénéficier de subventions quand elles mettent en place des projets de prévention de la pollution de l’eau ». Parmi les projets subventionnés : couvertures des bennes à copeaux, traitement des brouillards d’huile, et autres équipements de rétention de tout produit liquide à usage industriel.

Un dispositif, le Fonds Air Entreprises, porté par les collectivités du territoire, vient aider les décolleteurs « à aller au-delà des réglementations », en leur proposant « des équipements qui soient très performants pour traiter leurs rejets atmosphériques », explique notre invitée.

Chez le producteur de lubrifiants Blaser Swisslube, on insiste sur le fait que les aspects environnementaux doivent être pris en compte, mais sans oublier pour autant l’aspect économique. « Moi, j’aime bien le terme écoresponsable, parce que dans écoresponsable, on pense tout de suite au mot écologique, mais ça rime aussi avec économique », affirme Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse. Et de rappeler, qu’il existe une norme internationale, l’ISO 14 001, qui « aide les entreprises à avoir des analyses, des réflexions sur le sujet de l’environnement et de l’amélioration qu’ils peuvent apporter par rapport à l’impact environnemental ». Sans oublier, le règlement européen Reach, qui « régule, autorise et regroupe toutes les substances chimiques ».

Un reportage vous emmène chez l’entreprise familiale Berthelot, spécialisée dans la sous-traitance en usinage et montage, qui a choisi le lubrifiant Vasco 6000, de Blaser Swisslube pour usiner certaines de ces pièces.

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Cet épisode est consacré à l’écologie dans l’industrie. C’est une prise de conscience qui semble de plus en plus marquée dans les entreprises de mécanique. Loin d’avoir une image d’industrie polluante, cette branche de la métallurgie ne se soucie pas moins de l’impact de son activité sur l’environnement. Pour ce podast, enregistré exceptionnellement en direct du salon Simodec, qui s’était déroulé du 8 au 11 mars au parc des expositions de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), nous avons abordé la question de l’huile de coupe : ces fluides d’usinage se composent d’huiles minérales avec une quantité plus ou moins importante d’hydrocarbures aromatiques polycycliques. On retrouve également dans les ateliers des solubles à base d’huiles de pétrole fortement raffinées et d’émulsifiants. Sans oublier les fluides semi-synthétiques, c’est-à-dire contenant très souvent entre 5 et 30 % d’huiles de pétrole fortement raffinées, et les fluides synthétiques, fabriqués avec des agents détergents et divers additifs visant à favoriser un bon mouillage de la pièce usinée.

Ces produits ne sont pas sans conséquence sur l’environnement et les hommes, car ils peuvent pénétrer les sols tout comme le corps humain, par inhalation d’un brouillard, d’un aérosol ou de vapeurs, voire même au contact de la peau. Protéger l’environnement, c’est une des actions du Syndicat national du décolletage (SNDEC). Et l’huile de coupe est identifiée comme une source de pollution non négligeable. Par déversement accidentel, phénomène de lessivage des copeaux par les pluies, s’ils sont stockés dans des bennes non couvertes, et lorsque les brouillards d’huile s’échappent dans l’atmosphère sans être préalablement filtrés.

L’usage de lubrifiants dans les ateliers d’usinage reste-t-il un frein pour rendre les entreprises de mécanique plus responsables ?

Avec la participation de Camille Denis, responsable environnement et industrie durable au Syndicat national du décolletage (SNDEC) et de Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse Blaser Swisslube.

Et pour inciter les décolleteurs à répondre à ces préoccupations environnementales, des aides peuvent leur être apportées. Porté par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, « le programme Arve pure accompagne les entreprises afin qu’elles puissent réduire leurs rejets de micropolluants », affirme Camille Denis, ajoutant qu’elles pourront « bénéficier de subventions quand elles mettent en place des projets de prévention de la pollution de l’eau ». Parmi les projets subventionnés : couvertures des bennes à copeaux, traitement des brouillards d’huile, et autres équipements de rétention de tout produit liquide à usage industriel.

Un dispositif, le Fonds Air Entreprises, porté par les collectivités du territoire, vient aider les décolleteurs « à aller au-delà des réglementations », en leur proposant « des équipements qui soient très performants pour traiter leurs rejets atmosphériques », explique notre invitée.

Chez le producteur de lubrifiants Blaser Swisslube, on insiste sur le fait que les aspects environnementaux doivent être pris en compte, mais sans oublier pour autant l’aspect économique. « Moi, j’aime bien le terme écoresponsable, parce que dans écoresponsable, on pense tout de suite au mot écologique, mais ça rime aussi avec économique », affirme Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse. Et de rappeler, qu’il existe une norme internationale, l’ISO 14 001, qui « aide les entreprises à avoir des analyses, des réflexions sur le sujet de l’environnement et de l’amélioration qu’ils peuvent apporter par rapport à l’impact environnemental ». Sans oublier, le règlement européen Reach, qui « régule, autorise et regroupe toutes les substances chimiques ».

Un reportage vous emmène chez l’entreprise familiale Berthelot, spécialisée dans la sous-traitance en usinage et montage, qui a choisi le lubrifiant Vasco 6000, de Blaser Swisslube pour usiner certaines de ces pièces.

Description

Cet épisode est consacré à l’écologie dans l’industrie. C’est une prise de conscience qui semble de plus en plus marquée dans les entreprises de mécanique. Loin d’avoir une image d’industrie polluante, cette branche de la métallurgie ne se soucie pas moins de l’impact de son activité sur l’environnement. Pour ce podast, enregistré exceptionnellement en direct du salon Simodec, qui s’était déroulé du 8 au 11 mars au parc des expositions de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie), nous avons abordé la question de l’huile de coupe : ces fluides d’usinage se composent d’huiles minérales avec une quantité plus ou moins importante d’hydrocarbures aromatiques polycycliques. On retrouve également dans les ateliers des solubles à base d’huiles de pétrole fortement raffinées et d’émulsifiants. Sans oublier les fluides semi-synthétiques, c’est-à-dire contenant très souvent entre 5 et 30 % d’huiles de pétrole fortement raffinées, et les fluides synthétiques, fabriqués avec des agents détergents et divers additifs visant à favoriser un bon mouillage de la pièce usinée.

Ces produits ne sont pas sans conséquence sur l’environnement et les hommes, car ils peuvent pénétrer les sols tout comme le corps humain, par inhalation d’un brouillard, d’un aérosol ou de vapeurs, voire même au contact de la peau. Protéger l’environnement, c’est une des actions du Syndicat national du décolletage (SNDEC). Et l’huile de coupe est identifiée comme une source de pollution non négligeable. Par déversement accidentel, phénomène de lessivage des copeaux par les pluies, s’ils sont stockés dans des bennes non couvertes, et lorsque les brouillards d’huile s’échappent dans l’atmosphère sans être préalablement filtrés.

L’usage de lubrifiants dans les ateliers d’usinage reste-t-il un frein pour rendre les entreprises de mécanique plus responsables ?

Avec la participation de Camille Denis, responsable environnement et industrie durable au Syndicat national du décolletage (SNDEC) et de Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse Blaser Swisslube.

Et pour inciter les décolleteurs à répondre à ces préoccupations environnementales, des aides peuvent leur être apportées. Porté par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, « le programme Arve pure accompagne les entreprises afin qu’elles puissent réduire leurs rejets de micropolluants », affirme Camille Denis, ajoutant qu’elles pourront « bénéficier de subventions quand elles mettent en place des projets de prévention de la pollution de l’eau ». Parmi les projets subventionnés : couvertures des bennes à copeaux, traitement des brouillards d’huile, et autres équipements de rétention de tout produit liquide à usage industriel.

Un dispositif, le Fonds Air Entreprises, porté par les collectivités du territoire, vient aider les décolleteurs « à aller au-delà des réglementations », en leur proposant « des équipements qui soient très performants pour traiter leurs rejets atmosphériques », explique notre invitée.

Chez le producteur de lubrifiants Blaser Swisslube, on insiste sur le fait que les aspects environnementaux doivent être pris en compte, mais sans oublier pour autant l’aspect économique. « Moi, j’aime bien le terme écoresponsable, parce que dans écoresponsable, on pense tout de suite au mot écologique, mais ça rime aussi avec économique », affirme Philippe Lacroix, directeur de la filiale française du groupe suisse. Et de rappeler, qu’il existe une norme internationale, l’ISO 14 001, qui « aide les entreprises à avoir des analyses, des réflexions sur le sujet de l’environnement et de l’amélioration qu’ils peuvent apporter par rapport à l’impact environnemental ». Sans oublier, le règlement européen Reach, qui « régule, autorise et regroupe toutes les substances chimiques ».

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