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Maman Leadeuse

# Il n'a pas d'estime...que faire ?

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22min |30/07/2024
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Description

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Transcription

  • Speaker #0

    Assalamualaikum, c'est Kauthar, consultante en parentalité. Tu es dans ton podcast Maman Lideuse, le podcast qui t'aide à lier ta mission de maman à ta mission spirituelle. Ça fait un petit moment que je n'ai pas repris le micro et ça me manque. Il y a énormément de raisons qui ont fait que je n'ai pas pu reprendre le podcast, mais Inch'Allah, ça y est, on repart Inch'Allah de plus belle. Et on va reprendre avec un sujet très très très très important qui méritait peut-être cette pause-là, pour pouvoir être digéré. Pour être assimilée, c'est un sujet qui demande vraiment beaucoup de profondeur, beaucoup de travail et d'introspection, mais j'aimerais quand même l'introduire, on va dire, dans ce podcast. Ça reste vraiment en guise d'introduction, puisque c'est un sujet très profond et vous comprendrez au fur et à mesure de ce podcast-là. On va parler de la construction, de l'estime de soi. Je vous dis que c'est un sujet délicat parce que c'est un travail constant de chacune d'entre nous, moi la première. C'est-à-dire que... Du moment où on commence à comprendre qu'il y a besoin de faire un travail sur soi, un travail d'introspection, qu'on commence à accepter que le changement de notre parentalité, finalement, commence par le vrai travail qui commence sur nous, c'est-à-dire qu'on parle beaucoup de parentalité, c'est-à-dire que c'est un travail souvent orienté vers l'enfant, mais la réalité, c'est que la parentalité, c'est d'abord un travail sur le parent. Et c'est... Et moi, j'ai envie de dire que c'est le travail sur les parents, ça pourrait se résumer à ça. Et dans l'accompagnement, on le voit, le vrai travail que font les mamans, c'est d'abord sur elles, parce que je n'ai aucun enfant en séance et je ne parle à aucun enfant en séance, parce que pour moi, l'essentiel, c'est que cette femme-là, qui est le pilier de la famille, puisse être solide, puisse être ancrée dans son rôle pour qu'elle puisse... accompagner au mieux ses enfants. Et à ce moment-là, quand l'enfant a besoin d'aide, a besoin d'aide extérieure, on est beaucoup plus consciente et c'est beaucoup plus logique, j'ai envie de dire, on est beaucoup plus concrète et crédible dans cette invitation à faire un travail sur l'enfant, que ce soit par un psychologue, un psychiatre ou par un thérapeute ou autre, parce qu'on sait qu'on a déjà fait un travail sur nous. Donc la réalité, c'est qu'on nous parle beaucoup d'éducation, on nous parle beaucoup de... de pédagogie autour de l'enfant, etc. Et on essaye, et parfois ça ne marche pas encore une fois, parce que la réalité, c'est qu'on oublie parfois que le vrai travail à faire, il est d'abord sur nous en tant que parents, puisqu'il y a cet effet miroir, parce que l'enfant, quand il est bébé, on est dans... C'est-à-dire que le plus difficile dans le rôle de mère, si je puis dire, ce n'est pas forcément la grossesse, ce n'est pas tant l'allaitement, parce que tout ça, ce sont des moments qui passent, ce sont des sacrifices certes, mais qui sont... Encore une fois récompensé par la race de gêne, mais ce sont des sacrifices qui passent et souvent on reste nostalgique, on a cette nostalgie de la grossesse, l'allaitement, les premières dents, etc. Mais ce qui est compliqué, c'est quand l'enfant sort de cet âge-là, bébé, et qu'il devient un enfant, qu'il commence à comprendre, qu'il commence à nous poser des questions. Maman, pourquoi tu fais ça ? Maman, pourquoi tu parles comme ça ? Maman, pourquoi papa il t'a dit ça ? Pourquoi il t'a dit ça papa ? Pourquoi papa il crie comme ça ? Pourquoi tu cries comme ça ? Pourquoi tu pleures ? Pourquoi ? Pourquoi papa il s'est fâché ? Toutes ces questions que l'enfant commence à nous renvoyer sur notre vécu, sur notre couple, sur nos parents. Comme maman me disait des fois, maman elle te dit, une jeune fille qui me disait sa mère elle lui dit, sa fille lui dit maman, mamie elle est dure avec toi, mamie elle est, c'est pas gentil ce qu'elle t'a dit. Donc vous voyez toutes ces images là, ce feedback que les enfants commencent à nous dire, à nous faire et on se dit oula il y a quelqu'un, il y a quelque chose qui se passe, c'est quelqu'un, c'est là on parle vraiment d'un être humain, un adulte. qui n'est plus enfant en fait, qui commence à analyser, qui commence à comprendre. Et c'est là où ça commence à être difficile, parce qu'on se dit je n'ai pas envie qu'il reproduise, je n'ai pas envie qu'il refasse Et malgré nous, on va retomber parfois dans des schémas si on ne fait pas ce travail sur nous. Et c'est vrai que c'est intéressant de se poser cette question-là. Donc quand je parle de construction de l'estime de soi, c'est une de ces branches-là. Alors juste avant de rentrer dans le sujet, la dernière fois on avait parlé de la clé que chaque enfant peut-être a pour nous. pour créer un changement et depuis sur l'âge échangé beaucoup de mamans et qui se sont beaucoup reconnus dans ce podcast là parce que en effet souvent quand on vient vers un travail quand on a un déclic quand on s'en sort plus c'est parce qu'il ya un enfant dans notre fratrie dans la fratrie de nos enfants et qui se distingue en fait et qui vient à venir nous chercher qui vient me dire que tu maman va falloir faire quelque chose parce que moi ça fonctionnera pas comme ça a fonctionné avec avec l'aîné ou avec le plus petit Moi je fonctionne différemment et c'est un enfant qui vient nous chercher, qui vient nous dire qu'est-ce qu'on fait. Alors parfois il y a des mamans qui sont à l'écoute de cette clé qui est tendue, parce que c'est le moment pour elles et le moment quand l'inspirateur a décidé pour elles de changer. D'autres, il leur faut beaucoup plus de temps pour le comprendre, pour pouvoir avoir la force aussi de le faire. J'ai bien aimé une image d'une sœur qui disait Le plus compliqué, c'est pas d'aller... Quand on a la tuyauterie bouchée par une grosse boule de cheveux, le plus compliqué, c'est pas d'aller chercher les cheveux ou de retirer cette tonne de cheveux qui coince, mais c'est plutôt de mettre les gants, et c'est le premier lancement, de dire que je mets les gants et je me lance. C'est vraiment le fait de vouloir aller, de passer à l'action. Mais une fois qu'on est lancé, c'est pas si compliqué que ça. Je le vois même... Moi, dans mes échanges, dans mes appels, en appel découverte, le moment le plus difficile pour chacune d'entre elles, ça a été de dire Ok, je me lance Et je sais que c'est difficile pour elles, c'est pour ça que j'essaie de les accompagner au mieux, avec bienveillance, pour qu'elles continuent dans ce cheminement. Mais une fois qu'elles sont dans l'accompagnement, ça y est. L'étape la plus difficile, c'était de prendre la décision. Et après, l'effort est totalement différent, on est dans un cheminement, dans un travail régulier. Mais le plus compliqué, c'est de prendre cette décision-là. Donc, je vois des moments qui me parlent de leur enfant. même à l'extérieur, et elle reste focalisée sur l'enfant. C'est l'enfant qui doit changer, je ne comprends pas cet enfant. Mais on trouvera finalement une issue quand on commence à se poser la question de qu'est-ce que Allah va me dire à travers cet enfant, qu'est-ce que je dois comprendre encore une fois à travers cet enfant. Je me répète, mais c'est vraiment la clé de notre changement en tant que maman, je précise, dans le sens où en tant qu'être humain, en tant que femme, une fois qu'on est confronté à ce genre de challenge éducatif. Donc, pour introduire ce sujet-là, une grande majorité d'enfants décide inconsciemment de se conformer, et je parle de l'enfant au début, mais vous allez comprendre que très vite vous allez vous reconnaître dans cet enfant-là, de se conformer à l'image de ce qu'ils pensent que leurs parents, leurs maîtresses, leur environnement attendent d'eux. L'image que les autres attendent de lui. Et ce type d'enfant, il va rentrer peu à peu dans la peau d'un autre. Et je précise, je parle d'enfant, mais je suis sûre que chacun d'entre nous peut se reconnaître dans cet enfant-là. De ce fait, il en oublie qui il est et il laisse de côté une partie de lui, de ce qui fait son authenticité. Donc je reviens en reformulant sur nous-mêmes, en tant que maman aujourd'hui, en tant qu'adulte femme, de se dire que très certainement à un moment donné de ma vie, j'ai voulu me conformer à l'image que mes parents avaient de moi, donc une femme... On en parle beaucoup dans les accompagnements, une femme qui a fait des longues études, une femme qui a réussi, une femme qui a fait ci, une femme qui a construit, qui s'est mariée, etc. Donc ce type d'enfant qu'on a été, il a voulu forcément se conformer à cette image-là. Peut-être même que les enseignants avaient de nous, tu es un enfant excellent, tu dois continuer, ne te laisse pas influencer, etc. Donc cette image qu'on nous a collée, à laquelle on a voulu rester comme un calque figé. parce que si on dépasse la feuille de calque, le dessin est un peu de travers. Donc non, il faut qu'on reste comme ça pour que l'image qu'eux, ils essayent de dessiner de nous, reste celle que... on reste fidèle finalement à cette image-là. Et donc de ce fait, il y a une partie de nous en tant qu'enfant qui est rentrée dans la peau d'un autre et qui a laissé de côté une partie de nous, une partie intégrante de nous, et du coup une partie de notre authenticité, de qui on est. Et je vois beaucoup dans les accompagnements des femmes qui me disent j'ai envie d'être... Celle que j'ai toujours voulu être, pas celle que les autres ont voulu que je sois. Donc pourquoi une telle mutation ? C'est simple, comme pour beaucoup de choses, pour se faire aimer, pour ne pas se faire rejeter. Encore une fois, on revient à ce besoin d'appartenance, de faire partie d'un groupe, et en l'occurrence, d'abord de notre terrain, premier environnement, la famille. Et donc, c'est pourquoi des enfants qui arrivent parfois à l'école changent. Et ce comportement-là peut déranger beaucoup de parents. On dit mais il n'est pas comme ça à la maison, pourquoi le prof me dit ça, pourquoi les maîtres me disent ça ? L'environnement change, l'enfant change, il change de goût, il change d'attitude, ils veulent appartenir à un groupe d'amis, à une bande, et ça s'accentue davantage par exemple au collège. Et c'est ennuyeux pour l'enfant aussi, dans le sens où il ne sait plus lui-même qui il est. C'est pour ça que beaucoup de fois on nous dit On dit à l'enfant, mais pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu les as écoutés ? Pourquoi quand ils t'ont dit ça, t'as pas dit non ? Il va vraiment nous dire, mais c'est sincère, il va nous dire, je sais pas. Je ne sais pas, en vrai, la motivation pour pouvoir te mettre des mots sur cette motivation-là, je sais pas. C'est comme nous aujourd'hui, au bout de 30 ans, on nous dit, mais pourquoi t'as fait médecin alors que t'as toujours été passionnée par la coiffure ? Je sais pas, je me pose la même question en fait. Je sais pas, je voulais faire plaisir à mes parents. Non mais en fait je voulais quand même le faire mais tu sais je me disais peut-être c'est un passe-temps. Donc on ne sait vraiment plus pourquoi au fond alors que finalement on commence à comprendre avec du recul que oui en fait on a voulu soit faire plaisir soit rester conforme à une certaine image. qui était, encore une fois, il faut garder toujours, moi j'aime bien avoir toujours le feedback, ce background quelque part spirituel, pour nous rappeler qu'il y a une lecture spirituelle dans ça. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de regrets, il n'y a pas d'échecs dans tout ça. Allah nous avait choisis, avait choisi ce destin-là pour nous, avait choisi cette profession, cette destination, cet homme pour nous. Donc ça faisait partie de notre parcours. Donc il n'y a pas de regrets par rapport à ça, il n'y a pas de... Voilà, deux, deux. On ne va pas se lamenter sur notre sort, mais on amène une réflexion pour ne pas reproduire avec nos enfants la même chose. Et pour que nous, si on peut aujourd'hui s'en sortir et faire d'autres choses, ou aller vers d'autres horizons, réorientation, ou juste aller découvrir, ou s'autoriser finalement à aller vers ces passions-là, vers ces passe-temps, vers ces occupations, quel que soit le domaine, même si ce n'est pas du tout professionnel ou autre, mais vers des centres d'intérêt. c'est intéressant d'ouvrir cette porte-là et de se l'autoriser. Donc, c'est un désir qui se construit à travers l'autre. À force de vouloir faire plaisir et de se conformer au désir de l'autre, on se perd finalement dans notre identité. Donc, ça c'est un profil d'enfant qui va choisir de se conformer au désir d'autrui. Et ce autrui-là, bien évidemment, ça peut être les parents, comme ça peut être les grands-parents, comme ça peut être les cousins, la famille, des enseignants, des tuteurs, etc. Donc d'autres enfants vont choisir de prendre de la distance par rapport au monde, jugé comme incertain ou dangereux. Et ce monde-là, il deviendra une source parfois de méfiance, dont l'enfant se protégera en se repliant sur lui-même. On a beaucoup d'enfants, même d'adolescents, souvent, c'est là où on va remarquer qu'ils sont... introverti, c'est au risque finalement de mal interpréter les dangers finalement supposés de ce monde là. Donc ça va être des personnes qui sont méfiantes plutôt, qui vont pas aller vers, se conformiser, mais qui vont plutôt se mettre en retrait. Ça peut être des enfants ou des adolescents qui vivent dans leur bulle, dans leur monde à eux, et on le dit souvent non mais elle, elle fait sa vie, elle est toujours toute seule, elle ça ne la dérange pas d'être seule dans une certaine illusion d'avoir créé leur monde. pas réels, parce que parfois c'est des enfants qui sont beaucoup dans le virtuel, par exemple, ou beaucoup dans les livres, et c'est leur façon de se protéger. Donc on peut être aussi très contentes, moi je vois des mamans parfois qui sont très fiers d'avoir, par exemple, un enfant, alors c'est positif, bien évidemment, mais il faut faire attention, il faut toujours avoir ces lunettes comme ça qui nous permettent d'analyser un peu les choses. Et de lire les événements différemment, encore une fois, c'est quand on voit un enfant, par exemple une ado, qui est passionnée par les livres, du coup souvent pour une maman c'est quelque chose de très positif. Elle adore les livres, elle passe sa journée dans les livres, même si parfois c'est un peu problématique, parce qu'elle fait que ça, bon c'est bien, elle lit, mais bon en même temps... Donc parfois on ne sait pas ce que ses enfants lisent d'ailleurs, parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de livres avec des idéologies un peu dispersées, on va dire. Et donc des personnes qui vont en fait... apprécié parce que c'est rassurant de voir un enfant plutôt sur un livre que sur un écran et c'est vrai mais c'est des enfants qui sont enfin dans un monde imaginaire qui ne s'expose plus aux autres qui ne ne s'expose plus à l'échec à la frustration aux interactions aux émotions etc et donc ils vivent seuls un peu dans leur but donc c'est c'est bien dans le sens où c'est ça nous fait quelque part un enfant moins géré en termes de conflit en termes de bêtises en termes de d'interaction etc mais attention ce n'est pas forcément positif à 100% c'est à dire comme toute chose, et c'est pour ça qu'on revient encore une fois à ce background de la spiritualité, il y a un juste milieu. On n'est pas ni trop ça, ni trop ça, ni dans l'exclusion, ni dans l'immersion totale avec l'autre, mais il y a un juste milieu, encore une fois, on est une communauté, on est fait pour vivre ensemble, et donc il y a un moment de solitude, mais il y a aussi beaucoup de moments de fraternité, de partage avec l'autre pour pouvoir se construire. Donc, c'est une façon de se protéger. Donc c'est un fort... Pourtant de comprendre que là, quand mon enfant est dans ce process là, c'est une façon de se protéger. Soit c'est une façon d'exister dans le premier profil, donc de se faire connaître, de se faire une place dans un groupe, soit c'est une façon de se protéger. Donc il ne souhaite pas faire lui au contraire comme les autres, comme tout le monde. Alors il choisit de s'isoler et eux aussi ils laissent de côté leur originalité. C'est là qu'il faut comprendre que c'est pas noir ou blanc, mais ils préfèrent finalement taire leur authenticité. la cacher et rester discret, voire même transparent, comme un fantôme, dans la maison, évitant les conflits ou les dangers que pourraient procurer ou déclencher des interactions avec les autres. Alors maintenant ça on a vu les adultes. Je commence par les adultes parce que c'est beaucoup plus simple de se projeter, de reconnaître vos enfants pour vous accrocher un peu, vous tendre un peu la perche et une fois que vous êtes accroché à l'hameçon, je peux venir vers l'adulte. Donc les adultes dans tout ça. Chacun de nous oriente sa vie selon le degré d'estime et de confiance avec lui-même. Et la plupart du temps, ce degré n'est pas au plus élevé. que l'on accepte ou non, on a tous renié une partie de nos valeurs, qui donne ainsi le pouvoir finalement à l'autre, qui peut être parent, conjoint, professeur, proche, de nous définir ou de nous redéfinir. Et c'est pourquoi on est si nombreux à avoir besoin de la reconnaissance des autres, pour nous sentir aimables, valables, valorisés, avec vraiment de la valeur. et je le vois encore une fois dans mes échanges, dans mes interactions, et je le vois même dans mon propre parcours. On a toutes, à un moment donné, eu besoin de mettre de côté une partie de nous pour pouvoir être aimées ou valorisées. Et ça peut devenir un complexe pour nous, à ce moment-là, c'est là où c'est intéressant, d'aider nos enfants à avoir une bonne estime d'eux-mêmes si nous ne sommes pas au clair avec tout cela nous-mêmes. Parfois, il est possible de voir certains parents devenir jaloux ou envieux de leur... propres enfants, parce qu'ils s'épanouissent, parce qu'ils sont à l'aise, parce qu'ils ont confiance en eux. Et ça vient vraiment perturber le parent. Il le ressent et ça lui renvoie que lui, adulte, il n'a pas atteint en fait cette estime de lui-même. Au lieu de se l'avouer pour évoluer, le parent va préférer parfois critiquer son enfant, le rabaisser. Et ça va engendrer en fait l'impression qu'il contrôle la situation et qu'il est encore au-dessus. de son enfant. Un enfant qui parfois va avoir une très bonne estime, très bonne confiance. Et nous, en fait, comme ça vient chercher quelque chose en nous, on va aller, ça va être beaucoup le parent qui critique. Mais comment tu parles quand t'es en public ? Mais t'as pas honte de t'habiller comme ça ? Mais t'as pas... Mais c'est pas comme ça qu'on parle. Mais là, quand les adultes y parlent, il faut se taire. Donc toutes ces choses, peut-être que nous, avec lesquelles on nous a bridés, on va voir que notre enfant, il sort de ce moule-là. Et très vite, quand le prof, il te dit quelque chose, tu dis oui et tu t'es. t'as pas à remettre en cause les règles du prof et parfois c'est injuste quand je dis ça c'est vrai que des fois c'est vraiment injuste et là nous on n'accepte pas que notre enfant puisse se permettre de faire telle ou telle chose qu'il puisse être l'avocat des pauvres etc donc on a toutes ces réflexions qui commencent à venir et inconsciemment parfois c'est parce que c'est un espèce de comparaison involontaire qui vient nous chercher et l'adulte a par contre la responsabilité de revenir à une estime de soi opérationnelle, j'ai envie de dire, parce que voilà, nos enfants grandissent, donc il faut passer à l'action, c'est-à-dire qu'il faut essayer en tout cas de cheminer vers une estime de soi qui va nous permettre d'éduquer nos enfants, nos petits-enfants et les grands, pour pouvoir les accompagner au mieux. Je pense qu'on va rester dans cette introduction-là de l'estime de soi, pour que je vous... L'invitation finalement à cette question-là, c'est de se poser la question de où est-ce que j'en suis par rapport à mon estime, à ma confiance. Essayez d'observer vos enfants, où est-ce qu'ils en sont par rapport à ça, avant de continuer la suite du podcast, pour ne pas vous donner trop de matière en une seule fois, puisque déjà rien que ce podcast-là, je pense qu'il va déjà venir réveiller pas mal de choses, ou venir chercher pas mal de choses, et créer une réflexion, en tout cas c'est mon objectif là. Et puis, le podcast prochain, il est là, on parlera de... quelques pistes pour pouvoir restaurer finalement l'estime de soi des jeunes, l'estime de soi de nos ados. J'ai une question d'ailleurs dans le canal qui disait, et c'était une question très intéressante, de comment on peut créer une personnalité forte chez notre enfant, même si on transmet de la spiritualité, mais comment on fait pour que nos jeunes aient une certaine confiance, une certaine estime finalement, une personnalité qui est assez solide pour pouvoir affronter et puis gérer toute la vraie vie finalement, faire face à cette vraie vie-là. Voilà, donc on en parlera, incha'Allah, dans le prochain podcast. Et j'en profite aussi pour vous dire qu'incha'Allah, ce mois-ci, ce sera le thème, il sera principalement autour de la jeunesse, des jeunes pubères, des adolescents, entre guillemets, comme je l'ai bien dit dans le canal Telegram, j'insiste sur le... Le terme adolescent convient de moins en moins finalement à notre réalité, mais on en reparlera en détail, incha'Allah. Et si vous voulez suivre cet événement-là, ce mois-là autour de l'adolescence, rejoignez le canal Telegram, inshallah, restez assidus dans les podcasts-là. Et puis, il faut comprendre qu'il y a besoin d'aller au-delà de cela, au-delà des podcasts et des échanges qu'on peut avoir ponctuellement sur les réseaux ou sur le canal Telegram. Donc, il y a une formation sur l'adolescence qui sera ouverte. elle aussi pendant ce mois-là, en chambre de juillet, l'occasion pour vous de vous former, d'aller au-delà de ce simple partage, parce que vraiment il faut aller dans la profondeur, il faut aller se former, il faut aller comprendre cette période-là de l'adolescence. C'est une formation que j'ai appelée l'iceberg de l'adolescence, comprendre les comportements finalement, la face cachée de l'adolescence, comprendre qu'il y a des comportements qui sont naturels chez vos enfants, chez vos jeunes adultes, mais qu'il y a intérêt... à les réorienter. On a besoin de réorienter ces comportements-là. Oui, c'est normal que mon enfant soit, par exemple, attiré par le matériel, par les marques, etc. Mais, quels sont les dangers, entre guillemets, si je le laisse cheminer vers ça et que je me dis, c'est normal, c'est un ado, etc. Et qu'est-ce que je gagne à réorienter tout en préservant, finalement, cette nature-là, de manière positive, toujours dans le cheminement de la spiritualité. Il y a deux formations. Je vous conseille d'abord la première, qui est une formation sur comment rétablir et renouer une relation avec son enfant et son adolescent grâce au chemin de la spiritualité. C'est une formation pour moi qui est essentielle, qui va vous donner les bases et vous allez comprendre pourquoi le terme ado je le mets entre guillemets parce que c'est redéfinir finalement la puberté dans le cadre spirituel et religieux de notre religion et pouvoir repartir sur de bonnes bases avec cette perception-là et cette lecture de l'adolescence. Voilà, c'est tout pour moi. Je vous mettrai tous les liens, incha'Allah, sous ce podcast-là. Et je vous dis, incha'Allah, rendez-vous au prochain podcast la semaine prochaine, bi'inni Allah. Fi aman illa wa hifdi. Wassalamu alaikum wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuh.

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  • Speaker #0

    Assalamualaikum, c'est Kauthar, consultante en parentalité. Tu es dans ton podcast Maman Lideuse, le podcast qui t'aide à lier ta mission de maman à ta mission spirituelle. Ça fait un petit moment que je n'ai pas repris le micro et ça me manque. Il y a énormément de raisons qui ont fait que je n'ai pas pu reprendre le podcast, mais Inch'Allah, ça y est, on repart Inch'Allah de plus belle. Et on va reprendre avec un sujet très très très très important qui méritait peut-être cette pause-là, pour pouvoir être digéré. Pour être assimilée, c'est un sujet qui demande vraiment beaucoup de profondeur, beaucoup de travail et d'introspection, mais j'aimerais quand même l'introduire, on va dire, dans ce podcast. Ça reste vraiment en guise d'introduction, puisque c'est un sujet très profond et vous comprendrez au fur et à mesure de ce podcast-là. On va parler de la construction, de l'estime de soi. Je vous dis que c'est un sujet délicat parce que c'est un travail constant de chacune d'entre nous, moi la première. C'est-à-dire que... Du moment où on commence à comprendre qu'il y a besoin de faire un travail sur soi, un travail d'introspection, qu'on commence à accepter que le changement de notre parentalité, finalement, commence par le vrai travail qui commence sur nous, c'est-à-dire qu'on parle beaucoup de parentalité, c'est-à-dire que c'est un travail souvent orienté vers l'enfant, mais la réalité, c'est que la parentalité, c'est d'abord un travail sur le parent. Et c'est... Et moi, j'ai envie de dire que c'est le travail sur les parents, ça pourrait se résumer à ça. Et dans l'accompagnement, on le voit, le vrai travail que font les mamans, c'est d'abord sur elles, parce que je n'ai aucun enfant en séance et je ne parle à aucun enfant en séance, parce que pour moi, l'essentiel, c'est que cette femme-là, qui est le pilier de la famille, puisse être solide, puisse être ancrée dans son rôle pour qu'elle puisse... accompagner au mieux ses enfants. Et à ce moment-là, quand l'enfant a besoin d'aide, a besoin d'aide extérieure, on est beaucoup plus consciente et c'est beaucoup plus logique, j'ai envie de dire, on est beaucoup plus concrète et crédible dans cette invitation à faire un travail sur l'enfant, que ce soit par un psychologue, un psychiatre ou par un thérapeute ou autre, parce qu'on sait qu'on a déjà fait un travail sur nous. Donc la réalité, c'est qu'on nous parle beaucoup d'éducation, on nous parle beaucoup de... de pédagogie autour de l'enfant, etc. Et on essaye, et parfois ça ne marche pas encore une fois, parce que la réalité, c'est qu'on oublie parfois que le vrai travail à faire, il est d'abord sur nous en tant que parents, puisqu'il y a cet effet miroir, parce que l'enfant, quand il est bébé, on est dans... C'est-à-dire que le plus difficile dans le rôle de mère, si je puis dire, ce n'est pas forcément la grossesse, ce n'est pas tant l'allaitement, parce que tout ça, ce sont des moments qui passent, ce sont des sacrifices certes, mais qui sont... Encore une fois récompensé par la race de gêne, mais ce sont des sacrifices qui passent et souvent on reste nostalgique, on a cette nostalgie de la grossesse, l'allaitement, les premières dents, etc. Mais ce qui est compliqué, c'est quand l'enfant sort de cet âge-là, bébé, et qu'il devient un enfant, qu'il commence à comprendre, qu'il commence à nous poser des questions. Maman, pourquoi tu fais ça ? Maman, pourquoi tu parles comme ça ? Maman, pourquoi papa il t'a dit ça ? Pourquoi il t'a dit ça papa ? Pourquoi papa il crie comme ça ? Pourquoi tu cries comme ça ? Pourquoi tu pleures ? Pourquoi ? Pourquoi papa il s'est fâché ? Toutes ces questions que l'enfant commence à nous renvoyer sur notre vécu, sur notre couple, sur nos parents. Comme maman me disait des fois, maman elle te dit, une jeune fille qui me disait sa mère elle lui dit, sa fille lui dit maman, mamie elle est dure avec toi, mamie elle est, c'est pas gentil ce qu'elle t'a dit. Donc vous voyez toutes ces images là, ce feedback que les enfants commencent à nous dire, à nous faire et on se dit oula il y a quelqu'un, il y a quelque chose qui se passe, c'est quelqu'un, c'est là on parle vraiment d'un être humain, un adulte. qui n'est plus enfant en fait, qui commence à analyser, qui commence à comprendre. Et c'est là où ça commence à être difficile, parce qu'on se dit je n'ai pas envie qu'il reproduise, je n'ai pas envie qu'il refasse Et malgré nous, on va retomber parfois dans des schémas si on ne fait pas ce travail sur nous. Et c'est vrai que c'est intéressant de se poser cette question-là. Donc quand je parle de construction de l'estime de soi, c'est une de ces branches-là. Alors juste avant de rentrer dans le sujet, la dernière fois on avait parlé de la clé que chaque enfant peut-être a pour nous. pour créer un changement et depuis sur l'âge échangé beaucoup de mamans et qui se sont beaucoup reconnus dans ce podcast là parce que en effet souvent quand on vient vers un travail quand on a un déclic quand on s'en sort plus c'est parce qu'il ya un enfant dans notre fratrie dans la fratrie de nos enfants et qui se distingue en fait et qui vient à venir nous chercher qui vient me dire que tu maman va falloir faire quelque chose parce que moi ça fonctionnera pas comme ça a fonctionné avec avec l'aîné ou avec le plus petit Moi je fonctionne différemment et c'est un enfant qui vient nous chercher, qui vient nous dire qu'est-ce qu'on fait. Alors parfois il y a des mamans qui sont à l'écoute de cette clé qui est tendue, parce que c'est le moment pour elles et le moment quand l'inspirateur a décidé pour elles de changer. D'autres, il leur faut beaucoup plus de temps pour le comprendre, pour pouvoir avoir la force aussi de le faire. J'ai bien aimé une image d'une sœur qui disait Le plus compliqué, c'est pas d'aller... Quand on a la tuyauterie bouchée par une grosse boule de cheveux, le plus compliqué, c'est pas d'aller chercher les cheveux ou de retirer cette tonne de cheveux qui coince, mais c'est plutôt de mettre les gants, et c'est le premier lancement, de dire que je mets les gants et je me lance. C'est vraiment le fait de vouloir aller, de passer à l'action. Mais une fois qu'on est lancé, c'est pas si compliqué que ça. Je le vois même... Moi, dans mes échanges, dans mes appels, en appel découverte, le moment le plus difficile pour chacune d'entre elles, ça a été de dire Ok, je me lance Et je sais que c'est difficile pour elles, c'est pour ça que j'essaie de les accompagner au mieux, avec bienveillance, pour qu'elles continuent dans ce cheminement. Mais une fois qu'elles sont dans l'accompagnement, ça y est. L'étape la plus difficile, c'était de prendre la décision. Et après, l'effort est totalement différent, on est dans un cheminement, dans un travail régulier. Mais le plus compliqué, c'est de prendre cette décision-là. Donc, je vois des moments qui me parlent de leur enfant. même à l'extérieur, et elle reste focalisée sur l'enfant. C'est l'enfant qui doit changer, je ne comprends pas cet enfant. Mais on trouvera finalement une issue quand on commence à se poser la question de qu'est-ce que Allah va me dire à travers cet enfant, qu'est-ce que je dois comprendre encore une fois à travers cet enfant. Je me répète, mais c'est vraiment la clé de notre changement en tant que maman, je précise, dans le sens où en tant qu'être humain, en tant que femme, une fois qu'on est confronté à ce genre de challenge éducatif. Donc, pour introduire ce sujet-là, une grande majorité d'enfants décide inconsciemment de se conformer, et je parle de l'enfant au début, mais vous allez comprendre que très vite vous allez vous reconnaître dans cet enfant-là, de se conformer à l'image de ce qu'ils pensent que leurs parents, leurs maîtresses, leur environnement attendent d'eux. L'image que les autres attendent de lui. Et ce type d'enfant, il va rentrer peu à peu dans la peau d'un autre. Et je précise, je parle d'enfant, mais je suis sûre que chacun d'entre nous peut se reconnaître dans cet enfant-là. De ce fait, il en oublie qui il est et il laisse de côté une partie de lui, de ce qui fait son authenticité. Donc je reviens en reformulant sur nous-mêmes, en tant que maman aujourd'hui, en tant qu'adulte femme, de se dire que très certainement à un moment donné de ma vie, j'ai voulu me conformer à l'image que mes parents avaient de moi, donc une femme... On en parle beaucoup dans les accompagnements, une femme qui a fait des longues études, une femme qui a réussi, une femme qui a fait ci, une femme qui a construit, qui s'est mariée, etc. Donc ce type d'enfant qu'on a été, il a voulu forcément se conformer à cette image-là. Peut-être même que les enseignants avaient de nous, tu es un enfant excellent, tu dois continuer, ne te laisse pas influencer, etc. Donc cette image qu'on nous a collée, à laquelle on a voulu rester comme un calque figé. parce que si on dépasse la feuille de calque, le dessin est un peu de travers. Donc non, il faut qu'on reste comme ça pour que l'image qu'eux, ils essayent de dessiner de nous, reste celle que... on reste fidèle finalement à cette image-là. Et donc de ce fait, il y a une partie de nous en tant qu'enfant qui est rentrée dans la peau d'un autre et qui a laissé de côté une partie de nous, une partie intégrante de nous, et du coup une partie de notre authenticité, de qui on est. Et je vois beaucoup dans les accompagnements des femmes qui me disent j'ai envie d'être... Celle que j'ai toujours voulu être, pas celle que les autres ont voulu que je sois. Donc pourquoi une telle mutation ? C'est simple, comme pour beaucoup de choses, pour se faire aimer, pour ne pas se faire rejeter. Encore une fois, on revient à ce besoin d'appartenance, de faire partie d'un groupe, et en l'occurrence, d'abord de notre terrain, premier environnement, la famille. Et donc, c'est pourquoi des enfants qui arrivent parfois à l'école changent. Et ce comportement-là peut déranger beaucoup de parents. On dit mais il n'est pas comme ça à la maison, pourquoi le prof me dit ça, pourquoi les maîtres me disent ça ? L'environnement change, l'enfant change, il change de goût, il change d'attitude, ils veulent appartenir à un groupe d'amis, à une bande, et ça s'accentue davantage par exemple au collège. Et c'est ennuyeux pour l'enfant aussi, dans le sens où il ne sait plus lui-même qui il est. C'est pour ça que beaucoup de fois on nous dit On dit à l'enfant, mais pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu les as écoutés ? Pourquoi quand ils t'ont dit ça, t'as pas dit non ? Il va vraiment nous dire, mais c'est sincère, il va nous dire, je sais pas. Je ne sais pas, en vrai, la motivation pour pouvoir te mettre des mots sur cette motivation-là, je sais pas. C'est comme nous aujourd'hui, au bout de 30 ans, on nous dit, mais pourquoi t'as fait médecin alors que t'as toujours été passionnée par la coiffure ? Je sais pas, je me pose la même question en fait. Je sais pas, je voulais faire plaisir à mes parents. Non mais en fait je voulais quand même le faire mais tu sais je me disais peut-être c'est un passe-temps. Donc on ne sait vraiment plus pourquoi au fond alors que finalement on commence à comprendre avec du recul que oui en fait on a voulu soit faire plaisir soit rester conforme à une certaine image. qui était, encore une fois, il faut garder toujours, moi j'aime bien avoir toujours le feedback, ce background quelque part spirituel, pour nous rappeler qu'il y a une lecture spirituelle dans ça. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de regrets, il n'y a pas d'échecs dans tout ça. Allah nous avait choisis, avait choisi ce destin-là pour nous, avait choisi cette profession, cette destination, cet homme pour nous. Donc ça faisait partie de notre parcours. Donc il n'y a pas de regrets par rapport à ça, il n'y a pas de... Voilà, deux, deux. On ne va pas se lamenter sur notre sort, mais on amène une réflexion pour ne pas reproduire avec nos enfants la même chose. Et pour que nous, si on peut aujourd'hui s'en sortir et faire d'autres choses, ou aller vers d'autres horizons, réorientation, ou juste aller découvrir, ou s'autoriser finalement à aller vers ces passions-là, vers ces passe-temps, vers ces occupations, quel que soit le domaine, même si ce n'est pas du tout professionnel ou autre, mais vers des centres d'intérêt. c'est intéressant d'ouvrir cette porte-là et de se l'autoriser. Donc, c'est un désir qui se construit à travers l'autre. À force de vouloir faire plaisir et de se conformer au désir de l'autre, on se perd finalement dans notre identité. Donc, ça c'est un profil d'enfant qui va choisir de se conformer au désir d'autrui. Et ce autrui-là, bien évidemment, ça peut être les parents, comme ça peut être les grands-parents, comme ça peut être les cousins, la famille, des enseignants, des tuteurs, etc. Donc d'autres enfants vont choisir de prendre de la distance par rapport au monde, jugé comme incertain ou dangereux. Et ce monde-là, il deviendra une source parfois de méfiance, dont l'enfant se protégera en se repliant sur lui-même. On a beaucoup d'enfants, même d'adolescents, souvent, c'est là où on va remarquer qu'ils sont... introverti, c'est au risque finalement de mal interpréter les dangers finalement supposés de ce monde là. Donc ça va être des personnes qui sont méfiantes plutôt, qui vont pas aller vers, se conformiser, mais qui vont plutôt se mettre en retrait. Ça peut être des enfants ou des adolescents qui vivent dans leur bulle, dans leur monde à eux, et on le dit souvent non mais elle, elle fait sa vie, elle est toujours toute seule, elle ça ne la dérange pas d'être seule dans une certaine illusion d'avoir créé leur monde. pas réels, parce que parfois c'est des enfants qui sont beaucoup dans le virtuel, par exemple, ou beaucoup dans les livres, et c'est leur façon de se protéger. Donc on peut être aussi très contentes, moi je vois des mamans parfois qui sont très fiers d'avoir, par exemple, un enfant, alors c'est positif, bien évidemment, mais il faut faire attention, il faut toujours avoir ces lunettes comme ça qui nous permettent d'analyser un peu les choses. Et de lire les événements différemment, encore une fois, c'est quand on voit un enfant, par exemple une ado, qui est passionnée par les livres, du coup souvent pour une maman c'est quelque chose de très positif. Elle adore les livres, elle passe sa journée dans les livres, même si parfois c'est un peu problématique, parce qu'elle fait que ça, bon c'est bien, elle lit, mais bon en même temps... Donc parfois on ne sait pas ce que ses enfants lisent d'ailleurs, parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de livres avec des idéologies un peu dispersées, on va dire. Et donc des personnes qui vont en fait... apprécié parce que c'est rassurant de voir un enfant plutôt sur un livre que sur un écran et c'est vrai mais c'est des enfants qui sont enfin dans un monde imaginaire qui ne s'expose plus aux autres qui ne ne s'expose plus à l'échec à la frustration aux interactions aux émotions etc et donc ils vivent seuls un peu dans leur but donc c'est c'est bien dans le sens où c'est ça nous fait quelque part un enfant moins géré en termes de conflit en termes de bêtises en termes de d'interaction etc mais attention ce n'est pas forcément positif à 100% c'est à dire comme toute chose, et c'est pour ça qu'on revient encore une fois à ce background de la spiritualité, il y a un juste milieu. On n'est pas ni trop ça, ni trop ça, ni dans l'exclusion, ni dans l'immersion totale avec l'autre, mais il y a un juste milieu, encore une fois, on est une communauté, on est fait pour vivre ensemble, et donc il y a un moment de solitude, mais il y a aussi beaucoup de moments de fraternité, de partage avec l'autre pour pouvoir se construire. Donc, c'est une façon de se protéger. Donc c'est un fort... Pourtant de comprendre que là, quand mon enfant est dans ce process là, c'est une façon de se protéger. Soit c'est une façon d'exister dans le premier profil, donc de se faire connaître, de se faire une place dans un groupe, soit c'est une façon de se protéger. Donc il ne souhaite pas faire lui au contraire comme les autres, comme tout le monde. Alors il choisit de s'isoler et eux aussi ils laissent de côté leur originalité. C'est là qu'il faut comprendre que c'est pas noir ou blanc, mais ils préfèrent finalement taire leur authenticité. la cacher et rester discret, voire même transparent, comme un fantôme, dans la maison, évitant les conflits ou les dangers que pourraient procurer ou déclencher des interactions avec les autres. Alors maintenant ça on a vu les adultes. Je commence par les adultes parce que c'est beaucoup plus simple de se projeter, de reconnaître vos enfants pour vous accrocher un peu, vous tendre un peu la perche et une fois que vous êtes accroché à l'hameçon, je peux venir vers l'adulte. Donc les adultes dans tout ça. Chacun de nous oriente sa vie selon le degré d'estime et de confiance avec lui-même. Et la plupart du temps, ce degré n'est pas au plus élevé. que l'on accepte ou non, on a tous renié une partie de nos valeurs, qui donne ainsi le pouvoir finalement à l'autre, qui peut être parent, conjoint, professeur, proche, de nous définir ou de nous redéfinir. Et c'est pourquoi on est si nombreux à avoir besoin de la reconnaissance des autres, pour nous sentir aimables, valables, valorisés, avec vraiment de la valeur. et je le vois encore une fois dans mes échanges, dans mes interactions, et je le vois même dans mon propre parcours. On a toutes, à un moment donné, eu besoin de mettre de côté une partie de nous pour pouvoir être aimées ou valorisées. Et ça peut devenir un complexe pour nous, à ce moment-là, c'est là où c'est intéressant, d'aider nos enfants à avoir une bonne estime d'eux-mêmes si nous ne sommes pas au clair avec tout cela nous-mêmes. Parfois, il est possible de voir certains parents devenir jaloux ou envieux de leur... propres enfants, parce qu'ils s'épanouissent, parce qu'ils sont à l'aise, parce qu'ils ont confiance en eux. Et ça vient vraiment perturber le parent. Il le ressent et ça lui renvoie que lui, adulte, il n'a pas atteint en fait cette estime de lui-même. Au lieu de se l'avouer pour évoluer, le parent va préférer parfois critiquer son enfant, le rabaisser. Et ça va engendrer en fait l'impression qu'il contrôle la situation et qu'il est encore au-dessus. de son enfant. Un enfant qui parfois va avoir une très bonne estime, très bonne confiance. Et nous, en fait, comme ça vient chercher quelque chose en nous, on va aller, ça va être beaucoup le parent qui critique. Mais comment tu parles quand t'es en public ? Mais t'as pas honte de t'habiller comme ça ? Mais t'as pas... Mais c'est pas comme ça qu'on parle. Mais là, quand les adultes y parlent, il faut se taire. Donc toutes ces choses, peut-être que nous, avec lesquelles on nous a bridés, on va voir que notre enfant, il sort de ce moule-là. Et très vite, quand le prof, il te dit quelque chose, tu dis oui et tu t'es. t'as pas à remettre en cause les règles du prof et parfois c'est injuste quand je dis ça c'est vrai que des fois c'est vraiment injuste et là nous on n'accepte pas que notre enfant puisse se permettre de faire telle ou telle chose qu'il puisse être l'avocat des pauvres etc donc on a toutes ces réflexions qui commencent à venir et inconsciemment parfois c'est parce que c'est un espèce de comparaison involontaire qui vient nous chercher et l'adulte a par contre la responsabilité de revenir à une estime de soi opérationnelle, j'ai envie de dire, parce que voilà, nos enfants grandissent, donc il faut passer à l'action, c'est-à-dire qu'il faut essayer en tout cas de cheminer vers une estime de soi qui va nous permettre d'éduquer nos enfants, nos petits-enfants et les grands, pour pouvoir les accompagner au mieux. Je pense qu'on va rester dans cette introduction-là de l'estime de soi, pour que je vous... L'invitation finalement à cette question-là, c'est de se poser la question de où est-ce que j'en suis par rapport à mon estime, à ma confiance. Essayez d'observer vos enfants, où est-ce qu'ils en sont par rapport à ça, avant de continuer la suite du podcast, pour ne pas vous donner trop de matière en une seule fois, puisque déjà rien que ce podcast-là, je pense qu'il va déjà venir réveiller pas mal de choses, ou venir chercher pas mal de choses, et créer une réflexion, en tout cas c'est mon objectif là. Et puis, le podcast prochain, il est là, on parlera de... quelques pistes pour pouvoir restaurer finalement l'estime de soi des jeunes, l'estime de soi de nos ados. J'ai une question d'ailleurs dans le canal qui disait, et c'était une question très intéressante, de comment on peut créer une personnalité forte chez notre enfant, même si on transmet de la spiritualité, mais comment on fait pour que nos jeunes aient une certaine confiance, une certaine estime finalement, une personnalité qui est assez solide pour pouvoir affronter et puis gérer toute la vraie vie finalement, faire face à cette vraie vie-là. Voilà, donc on en parlera, incha'Allah, dans le prochain podcast. Et j'en profite aussi pour vous dire qu'incha'Allah, ce mois-ci, ce sera le thème, il sera principalement autour de la jeunesse, des jeunes pubères, des adolescents, entre guillemets, comme je l'ai bien dit dans le canal Telegram, j'insiste sur le... Le terme adolescent convient de moins en moins finalement à notre réalité, mais on en reparlera en détail, incha'Allah. Et si vous voulez suivre cet événement-là, ce mois-là autour de l'adolescence, rejoignez le canal Telegram, inshallah, restez assidus dans les podcasts-là. Et puis, il faut comprendre qu'il y a besoin d'aller au-delà de cela, au-delà des podcasts et des échanges qu'on peut avoir ponctuellement sur les réseaux ou sur le canal Telegram. Donc, il y a une formation sur l'adolescence qui sera ouverte. elle aussi pendant ce mois-là, en chambre de juillet, l'occasion pour vous de vous former, d'aller au-delà de ce simple partage, parce que vraiment il faut aller dans la profondeur, il faut aller se former, il faut aller comprendre cette période-là de l'adolescence. C'est une formation que j'ai appelée l'iceberg de l'adolescence, comprendre les comportements finalement, la face cachée de l'adolescence, comprendre qu'il y a des comportements qui sont naturels chez vos enfants, chez vos jeunes adultes, mais qu'il y a intérêt... à les réorienter. On a besoin de réorienter ces comportements-là. Oui, c'est normal que mon enfant soit, par exemple, attiré par le matériel, par les marques, etc. Mais, quels sont les dangers, entre guillemets, si je le laisse cheminer vers ça et que je me dis, c'est normal, c'est un ado, etc. Et qu'est-ce que je gagne à réorienter tout en préservant, finalement, cette nature-là, de manière positive, toujours dans le cheminement de la spiritualité. Il y a deux formations. Je vous conseille d'abord la première, qui est une formation sur comment rétablir et renouer une relation avec son enfant et son adolescent grâce au chemin de la spiritualité. C'est une formation pour moi qui est essentielle, qui va vous donner les bases et vous allez comprendre pourquoi le terme ado je le mets entre guillemets parce que c'est redéfinir finalement la puberté dans le cadre spirituel et religieux de notre religion et pouvoir repartir sur de bonnes bases avec cette perception-là et cette lecture de l'adolescence. Voilà, c'est tout pour moi. Je vous mettrai tous les liens, incha'Allah, sous ce podcast-là. Et je vous dis, incha'Allah, rendez-vous au prochain podcast la semaine prochaine, bi'inni Allah. Fi aman illa wa hifdi. Wassalamu alaikum wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuh.

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    Assalamualaikum, c'est Kauthar, consultante en parentalité. Tu es dans ton podcast Maman Lideuse, le podcast qui t'aide à lier ta mission de maman à ta mission spirituelle. Ça fait un petit moment que je n'ai pas repris le micro et ça me manque. Il y a énormément de raisons qui ont fait que je n'ai pas pu reprendre le podcast, mais Inch'Allah, ça y est, on repart Inch'Allah de plus belle. Et on va reprendre avec un sujet très très très très important qui méritait peut-être cette pause-là, pour pouvoir être digéré. Pour être assimilée, c'est un sujet qui demande vraiment beaucoup de profondeur, beaucoup de travail et d'introspection, mais j'aimerais quand même l'introduire, on va dire, dans ce podcast. Ça reste vraiment en guise d'introduction, puisque c'est un sujet très profond et vous comprendrez au fur et à mesure de ce podcast-là. On va parler de la construction, de l'estime de soi. Je vous dis que c'est un sujet délicat parce que c'est un travail constant de chacune d'entre nous, moi la première. C'est-à-dire que... Du moment où on commence à comprendre qu'il y a besoin de faire un travail sur soi, un travail d'introspection, qu'on commence à accepter que le changement de notre parentalité, finalement, commence par le vrai travail qui commence sur nous, c'est-à-dire qu'on parle beaucoup de parentalité, c'est-à-dire que c'est un travail souvent orienté vers l'enfant, mais la réalité, c'est que la parentalité, c'est d'abord un travail sur le parent. Et c'est... Et moi, j'ai envie de dire que c'est le travail sur les parents, ça pourrait se résumer à ça. Et dans l'accompagnement, on le voit, le vrai travail que font les mamans, c'est d'abord sur elles, parce que je n'ai aucun enfant en séance et je ne parle à aucun enfant en séance, parce que pour moi, l'essentiel, c'est que cette femme-là, qui est le pilier de la famille, puisse être solide, puisse être ancrée dans son rôle pour qu'elle puisse... accompagner au mieux ses enfants. Et à ce moment-là, quand l'enfant a besoin d'aide, a besoin d'aide extérieure, on est beaucoup plus consciente et c'est beaucoup plus logique, j'ai envie de dire, on est beaucoup plus concrète et crédible dans cette invitation à faire un travail sur l'enfant, que ce soit par un psychologue, un psychiatre ou par un thérapeute ou autre, parce qu'on sait qu'on a déjà fait un travail sur nous. Donc la réalité, c'est qu'on nous parle beaucoup d'éducation, on nous parle beaucoup de... de pédagogie autour de l'enfant, etc. Et on essaye, et parfois ça ne marche pas encore une fois, parce que la réalité, c'est qu'on oublie parfois que le vrai travail à faire, il est d'abord sur nous en tant que parents, puisqu'il y a cet effet miroir, parce que l'enfant, quand il est bébé, on est dans... C'est-à-dire que le plus difficile dans le rôle de mère, si je puis dire, ce n'est pas forcément la grossesse, ce n'est pas tant l'allaitement, parce que tout ça, ce sont des moments qui passent, ce sont des sacrifices certes, mais qui sont... Encore une fois récompensé par la race de gêne, mais ce sont des sacrifices qui passent et souvent on reste nostalgique, on a cette nostalgie de la grossesse, l'allaitement, les premières dents, etc. Mais ce qui est compliqué, c'est quand l'enfant sort de cet âge-là, bébé, et qu'il devient un enfant, qu'il commence à comprendre, qu'il commence à nous poser des questions. Maman, pourquoi tu fais ça ? Maman, pourquoi tu parles comme ça ? Maman, pourquoi papa il t'a dit ça ? Pourquoi il t'a dit ça papa ? Pourquoi papa il crie comme ça ? Pourquoi tu cries comme ça ? Pourquoi tu pleures ? Pourquoi ? Pourquoi papa il s'est fâché ? Toutes ces questions que l'enfant commence à nous renvoyer sur notre vécu, sur notre couple, sur nos parents. Comme maman me disait des fois, maman elle te dit, une jeune fille qui me disait sa mère elle lui dit, sa fille lui dit maman, mamie elle est dure avec toi, mamie elle est, c'est pas gentil ce qu'elle t'a dit. Donc vous voyez toutes ces images là, ce feedback que les enfants commencent à nous dire, à nous faire et on se dit oula il y a quelqu'un, il y a quelque chose qui se passe, c'est quelqu'un, c'est là on parle vraiment d'un être humain, un adulte. qui n'est plus enfant en fait, qui commence à analyser, qui commence à comprendre. Et c'est là où ça commence à être difficile, parce qu'on se dit je n'ai pas envie qu'il reproduise, je n'ai pas envie qu'il refasse Et malgré nous, on va retomber parfois dans des schémas si on ne fait pas ce travail sur nous. Et c'est vrai que c'est intéressant de se poser cette question-là. Donc quand je parle de construction de l'estime de soi, c'est une de ces branches-là. Alors juste avant de rentrer dans le sujet, la dernière fois on avait parlé de la clé que chaque enfant peut-être a pour nous. pour créer un changement et depuis sur l'âge échangé beaucoup de mamans et qui se sont beaucoup reconnus dans ce podcast là parce que en effet souvent quand on vient vers un travail quand on a un déclic quand on s'en sort plus c'est parce qu'il ya un enfant dans notre fratrie dans la fratrie de nos enfants et qui se distingue en fait et qui vient à venir nous chercher qui vient me dire que tu maman va falloir faire quelque chose parce que moi ça fonctionnera pas comme ça a fonctionné avec avec l'aîné ou avec le plus petit Moi je fonctionne différemment et c'est un enfant qui vient nous chercher, qui vient nous dire qu'est-ce qu'on fait. Alors parfois il y a des mamans qui sont à l'écoute de cette clé qui est tendue, parce que c'est le moment pour elles et le moment quand l'inspirateur a décidé pour elles de changer. D'autres, il leur faut beaucoup plus de temps pour le comprendre, pour pouvoir avoir la force aussi de le faire. J'ai bien aimé une image d'une sœur qui disait Le plus compliqué, c'est pas d'aller... Quand on a la tuyauterie bouchée par une grosse boule de cheveux, le plus compliqué, c'est pas d'aller chercher les cheveux ou de retirer cette tonne de cheveux qui coince, mais c'est plutôt de mettre les gants, et c'est le premier lancement, de dire que je mets les gants et je me lance. C'est vraiment le fait de vouloir aller, de passer à l'action. Mais une fois qu'on est lancé, c'est pas si compliqué que ça. Je le vois même... Moi, dans mes échanges, dans mes appels, en appel découverte, le moment le plus difficile pour chacune d'entre elles, ça a été de dire Ok, je me lance Et je sais que c'est difficile pour elles, c'est pour ça que j'essaie de les accompagner au mieux, avec bienveillance, pour qu'elles continuent dans ce cheminement. Mais une fois qu'elles sont dans l'accompagnement, ça y est. L'étape la plus difficile, c'était de prendre la décision. Et après, l'effort est totalement différent, on est dans un cheminement, dans un travail régulier. Mais le plus compliqué, c'est de prendre cette décision-là. Donc, je vois des moments qui me parlent de leur enfant. même à l'extérieur, et elle reste focalisée sur l'enfant. C'est l'enfant qui doit changer, je ne comprends pas cet enfant. Mais on trouvera finalement une issue quand on commence à se poser la question de qu'est-ce que Allah va me dire à travers cet enfant, qu'est-ce que je dois comprendre encore une fois à travers cet enfant. Je me répète, mais c'est vraiment la clé de notre changement en tant que maman, je précise, dans le sens où en tant qu'être humain, en tant que femme, une fois qu'on est confronté à ce genre de challenge éducatif. Donc, pour introduire ce sujet-là, une grande majorité d'enfants décide inconsciemment de se conformer, et je parle de l'enfant au début, mais vous allez comprendre que très vite vous allez vous reconnaître dans cet enfant-là, de se conformer à l'image de ce qu'ils pensent que leurs parents, leurs maîtresses, leur environnement attendent d'eux. L'image que les autres attendent de lui. Et ce type d'enfant, il va rentrer peu à peu dans la peau d'un autre. Et je précise, je parle d'enfant, mais je suis sûre que chacun d'entre nous peut se reconnaître dans cet enfant-là. De ce fait, il en oublie qui il est et il laisse de côté une partie de lui, de ce qui fait son authenticité. Donc je reviens en reformulant sur nous-mêmes, en tant que maman aujourd'hui, en tant qu'adulte femme, de se dire que très certainement à un moment donné de ma vie, j'ai voulu me conformer à l'image que mes parents avaient de moi, donc une femme... On en parle beaucoup dans les accompagnements, une femme qui a fait des longues études, une femme qui a réussi, une femme qui a fait ci, une femme qui a construit, qui s'est mariée, etc. Donc ce type d'enfant qu'on a été, il a voulu forcément se conformer à cette image-là. Peut-être même que les enseignants avaient de nous, tu es un enfant excellent, tu dois continuer, ne te laisse pas influencer, etc. Donc cette image qu'on nous a collée, à laquelle on a voulu rester comme un calque figé. parce que si on dépasse la feuille de calque, le dessin est un peu de travers. Donc non, il faut qu'on reste comme ça pour que l'image qu'eux, ils essayent de dessiner de nous, reste celle que... on reste fidèle finalement à cette image-là. Et donc de ce fait, il y a une partie de nous en tant qu'enfant qui est rentrée dans la peau d'un autre et qui a laissé de côté une partie de nous, une partie intégrante de nous, et du coup une partie de notre authenticité, de qui on est. Et je vois beaucoup dans les accompagnements des femmes qui me disent j'ai envie d'être... Celle que j'ai toujours voulu être, pas celle que les autres ont voulu que je sois. Donc pourquoi une telle mutation ? C'est simple, comme pour beaucoup de choses, pour se faire aimer, pour ne pas se faire rejeter. Encore une fois, on revient à ce besoin d'appartenance, de faire partie d'un groupe, et en l'occurrence, d'abord de notre terrain, premier environnement, la famille. Et donc, c'est pourquoi des enfants qui arrivent parfois à l'école changent. Et ce comportement-là peut déranger beaucoup de parents. On dit mais il n'est pas comme ça à la maison, pourquoi le prof me dit ça, pourquoi les maîtres me disent ça ? L'environnement change, l'enfant change, il change de goût, il change d'attitude, ils veulent appartenir à un groupe d'amis, à une bande, et ça s'accentue davantage par exemple au collège. Et c'est ennuyeux pour l'enfant aussi, dans le sens où il ne sait plus lui-même qui il est. C'est pour ça que beaucoup de fois on nous dit On dit à l'enfant, mais pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu les as écoutés ? Pourquoi quand ils t'ont dit ça, t'as pas dit non ? Il va vraiment nous dire, mais c'est sincère, il va nous dire, je sais pas. Je ne sais pas, en vrai, la motivation pour pouvoir te mettre des mots sur cette motivation-là, je sais pas. C'est comme nous aujourd'hui, au bout de 30 ans, on nous dit, mais pourquoi t'as fait médecin alors que t'as toujours été passionnée par la coiffure ? Je sais pas, je me pose la même question en fait. Je sais pas, je voulais faire plaisir à mes parents. Non mais en fait je voulais quand même le faire mais tu sais je me disais peut-être c'est un passe-temps. Donc on ne sait vraiment plus pourquoi au fond alors que finalement on commence à comprendre avec du recul que oui en fait on a voulu soit faire plaisir soit rester conforme à une certaine image. qui était, encore une fois, il faut garder toujours, moi j'aime bien avoir toujours le feedback, ce background quelque part spirituel, pour nous rappeler qu'il y a une lecture spirituelle dans ça. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de regrets, il n'y a pas d'échecs dans tout ça. Allah nous avait choisis, avait choisi ce destin-là pour nous, avait choisi cette profession, cette destination, cet homme pour nous. Donc ça faisait partie de notre parcours. Donc il n'y a pas de regrets par rapport à ça, il n'y a pas de... Voilà, deux, deux. On ne va pas se lamenter sur notre sort, mais on amène une réflexion pour ne pas reproduire avec nos enfants la même chose. Et pour que nous, si on peut aujourd'hui s'en sortir et faire d'autres choses, ou aller vers d'autres horizons, réorientation, ou juste aller découvrir, ou s'autoriser finalement à aller vers ces passions-là, vers ces passe-temps, vers ces occupations, quel que soit le domaine, même si ce n'est pas du tout professionnel ou autre, mais vers des centres d'intérêt. c'est intéressant d'ouvrir cette porte-là et de se l'autoriser. Donc, c'est un désir qui se construit à travers l'autre. À force de vouloir faire plaisir et de se conformer au désir de l'autre, on se perd finalement dans notre identité. Donc, ça c'est un profil d'enfant qui va choisir de se conformer au désir d'autrui. Et ce autrui-là, bien évidemment, ça peut être les parents, comme ça peut être les grands-parents, comme ça peut être les cousins, la famille, des enseignants, des tuteurs, etc. Donc d'autres enfants vont choisir de prendre de la distance par rapport au monde, jugé comme incertain ou dangereux. Et ce monde-là, il deviendra une source parfois de méfiance, dont l'enfant se protégera en se repliant sur lui-même. On a beaucoup d'enfants, même d'adolescents, souvent, c'est là où on va remarquer qu'ils sont... introverti, c'est au risque finalement de mal interpréter les dangers finalement supposés de ce monde là. Donc ça va être des personnes qui sont méfiantes plutôt, qui vont pas aller vers, se conformiser, mais qui vont plutôt se mettre en retrait. Ça peut être des enfants ou des adolescents qui vivent dans leur bulle, dans leur monde à eux, et on le dit souvent non mais elle, elle fait sa vie, elle est toujours toute seule, elle ça ne la dérange pas d'être seule dans une certaine illusion d'avoir créé leur monde. pas réels, parce que parfois c'est des enfants qui sont beaucoup dans le virtuel, par exemple, ou beaucoup dans les livres, et c'est leur façon de se protéger. Donc on peut être aussi très contentes, moi je vois des mamans parfois qui sont très fiers d'avoir, par exemple, un enfant, alors c'est positif, bien évidemment, mais il faut faire attention, il faut toujours avoir ces lunettes comme ça qui nous permettent d'analyser un peu les choses. Et de lire les événements différemment, encore une fois, c'est quand on voit un enfant, par exemple une ado, qui est passionnée par les livres, du coup souvent pour une maman c'est quelque chose de très positif. Elle adore les livres, elle passe sa journée dans les livres, même si parfois c'est un peu problématique, parce qu'elle fait que ça, bon c'est bien, elle lit, mais bon en même temps... Donc parfois on ne sait pas ce que ses enfants lisent d'ailleurs, parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de livres avec des idéologies un peu dispersées, on va dire. Et donc des personnes qui vont en fait... apprécié parce que c'est rassurant de voir un enfant plutôt sur un livre que sur un écran et c'est vrai mais c'est des enfants qui sont enfin dans un monde imaginaire qui ne s'expose plus aux autres qui ne ne s'expose plus à l'échec à la frustration aux interactions aux émotions etc et donc ils vivent seuls un peu dans leur but donc c'est c'est bien dans le sens où c'est ça nous fait quelque part un enfant moins géré en termes de conflit en termes de bêtises en termes de d'interaction etc mais attention ce n'est pas forcément positif à 100% c'est à dire comme toute chose, et c'est pour ça qu'on revient encore une fois à ce background de la spiritualité, il y a un juste milieu. On n'est pas ni trop ça, ni trop ça, ni dans l'exclusion, ni dans l'immersion totale avec l'autre, mais il y a un juste milieu, encore une fois, on est une communauté, on est fait pour vivre ensemble, et donc il y a un moment de solitude, mais il y a aussi beaucoup de moments de fraternité, de partage avec l'autre pour pouvoir se construire. Donc, c'est une façon de se protéger. Donc c'est un fort... Pourtant de comprendre que là, quand mon enfant est dans ce process là, c'est une façon de se protéger. Soit c'est une façon d'exister dans le premier profil, donc de se faire connaître, de se faire une place dans un groupe, soit c'est une façon de se protéger. Donc il ne souhaite pas faire lui au contraire comme les autres, comme tout le monde. Alors il choisit de s'isoler et eux aussi ils laissent de côté leur originalité. C'est là qu'il faut comprendre que c'est pas noir ou blanc, mais ils préfèrent finalement taire leur authenticité. la cacher et rester discret, voire même transparent, comme un fantôme, dans la maison, évitant les conflits ou les dangers que pourraient procurer ou déclencher des interactions avec les autres. Alors maintenant ça on a vu les adultes. Je commence par les adultes parce que c'est beaucoup plus simple de se projeter, de reconnaître vos enfants pour vous accrocher un peu, vous tendre un peu la perche et une fois que vous êtes accroché à l'hameçon, je peux venir vers l'adulte. Donc les adultes dans tout ça. Chacun de nous oriente sa vie selon le degré d'estime et de confiance avec lui-même. Et la plupart du temps, ce degré n'est pas au plus élevé. que l'on accepte ou non, on a tous renié une partie de nos valeurs, qui donne ainsi le pouvoir finalement à l'autre, qui peut être parent, conjoint, professeur, proche, de nous définir ou de nous redéfinir. Et c'est pourquoi on est si nombreux à avoir besoin de la reconnaissance des autres, pour nous sentir aimables, valables, valorisés, avec vraiment de la valeur. et je le vois encore une fois dans mes échanges, dans mes interactions, et je le vois même dans mon propre parcours. On a toutes, à un moment donné, eu besoin de mettre de côté une partie de nous pour pouvoir être aimées ou valorisées. Et ça peut devenir un complexe pour nous, à ce moment-là, c'est là où c'est intéressant, d'aider nos enfants à avoir une bonne estime d'eux-mêmes si nous ne sommes pas au clair avec tout cela nous-mêmes. Parfois, il est possible de voir certains parents devenir jaloux ou envieux de leur... propres enfants, parce qu'ils s'épanouissent, parce qu'ils sont à l'aise, parce qu'ils ont confiance en eux. Et ça vient vraiment perturber le parent. Il le ressent et ça lui renvoie que lui, adulte, il n'a pas atteint en fait cette estime de lui-même. Au lieu de se l'avouer pour évoluer, le parent va préférer parfois critiquer son enfant, le rabaisser. Et ça va engendrer en fait l'impression qu'il contrôle la situation et qu'il est encore au-dessus. de son enfant. Un enfant qui parfois va avoir une très bonne estime, très bonne confiance. Et nous, en fait, comme ça vient chercher quelque chose en nous, on va aller, ça va être beaucoup le parent qui critique. Mais comment tu parles quand t'es en public ? Mais t'as pas honte de t'habiller comme ça ? Mais t'as pas... Mais c'est pas comme ça qu'on parle. Mais là, quand les adultes y parlent, il faut se taire. Donc toutes ces choses, peut-être que nous, avec lesquelles on nous a bridés, on va voir que notre enfant, il sort de ce moule-là. Et très vite, quand le prof, il te dit quelque chose, tu dis oui et tu t'es. t'as pas à remettre en cause les règles du prof et parfois c'est injuste quand je dis ça c'est vrai que des fois c'est vraiment injuste et là nous on n'accepte pas que notre enfant puisse se permettre de faire telle ou telle chose qu'il puisse être l'avocat des pauvres etc donc on a toutes ces réflexions qui commencent à venir et inconsciemment parfois c'est parce que c'est un espèce de comparaison involontaire qui vient nous chercher et l'adulte a par contre la responsabilité de revenir à une estime de soi opérationnelle, j'ai envie de dire, parce que voilà, nos enfants grandissent, donc il faut passer à l'action, c'est-à-dire qu'il faut essayer en tout cas de cheminer vers une estime de soi qui va nous permettre d'éduquer nos enfants, nos petits-enfants et les grands, pour pouvoir les accompagner au mieux. Je pense qu'on va rester dans cette introduction-là de l'estime de soi, pour que je vous... L'invitation finalement à cette question-là, c'est de se poser la question de où est-ce que j'en suis par rapport à mon estime, à ma confiance. Essayez d'observer vos enfants, où est-ce qu'ils en sont par rapport à ça, avant de continuer la suite du podcast, pour ne pas vous donner trop de matière en une seule fois, puisque déjà rien que ce podcast-là, je pense qu'il va déjà venir réveiller pas mal de choses, ou venir chercher pas mal de choses, et créer une réflexion, en tout cas c'est mon objectif là. Et puis, le podcast prochain, il est là, on parlera de... quelques pistes pour pouvoir restaurer finalement l'estime de soi des jeunes, l'estime de soi de nos ados. J'ai une question d'ailleurs dans le canal qui disait, et c'était une question très intéressante, de comment on peut créer une personnalité forte chez notre enfant, même si on transmet de la spiritualité, mais comment on fait pour que nos jeunes aient une certaine confiance, une certaine estime finalement, une personnalité qui est assez solide pour pouvoir affronter et puis gérer toute la vraie vie finalement, faire face à cette vraie vie-là. Voilà, donc on en parlera, incha'Allah, dans le prochain podcast. Et j'en profite aussi pour vous dire qu'incha'Allah, ce mois-ci, ce sera le thème, il sera principalement autour de la jeunesse, des jeunes pubères, des adolescents, entre guillemets, comme je l'ai bien dit dans le canal Telegram, j'insiste sur le... Le terme adolescent convient de moins en moins finalement à notre réalité, mais on en reparlera en détail, incha'Allah. Et si vous voulez suivre cet événement-là, ce mois-là autour de l'adolescence, rejoignez le canal Telegram, inshallah, restez assidus dans les podcasts-là. Et puis, il faut comprendre qu'il y a besoin d'aller au-delà de cela, au-delà des podcasts et des échanges qu'on peut avoir ponctuellement sur les réseaux ou sur le canal Telegram. Donc, il y a une formation sur l'adolescence qui sera ouverte. elle aussi pendant ce mois-là, en chambre de juillet, l'occasion pour vous de vous former, d'aller au-delà de ce simple partage, parce que vraiment il faut aller dans la profondeur, il faut aller se former, il faut aller comprendre cette période-là de l'adolescence. C'est une formation que j'ai appelée l'iceberg de l'adolescence, comprendre les comportements finalement, la face cachée de l'adolescence, comprendre qu'il y a des comportements qui sont naturels chez vos enfants, chez vos jeunes adultes, mais qu'il y a intérêt... à les réorienter. On a besoin de réorienter ces comportements-là. Oui, c'est normal que mon enfant soit, par exemple, attiré par le matériel, par les marques, etc. Mais, quels sont les dangers, entre guillemets, si je le laisse cheminer vers ça et que je me dis, c'est normal, c'est un ado, etc. Et qu'est-ce que je gagne à réorienter tout en préservant, finalement, cette nature-là, de manière positive, toujours dans le cheminement de la spiritualité. Il y a deux formations. Je vous conseille d'abord la première, qui est une formation sur comment rétablir et renouer une relation avec son enfant et son adolescent grâce au chemin de la spiritualité. C'est une formation pour moi qui est essentielle, qui va vous donner les bases et vous allez comprendre pourquoi le terme ado je le mets entre guillemets parce que c'est redéfinir finalement la puberté dans le cadre spirituel et religieux de notre religion et pouvoir repartir sur de bonnes bases avec cette perception-là et cette lecture de l'adolescence. Voilà, c'est tout pour moi. Je vous mettrai tous les liens, incha'Allah, sous ce podcast-là. Et je vous dis, incha'Allah, rendez-vous au prochain podcast la semaine prochaine, bi'inni Allah. Fi aman illa wa hifdi. Wassalamu alaikum wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuh.

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Transcription

  • Speaker #0

    Assalamualaikum, c'est Kauthar, consultante en parentalité. Tu es dans ton podcast Maman Lideuse, le podcast qui t'aide à lier ta mission de maman à ta mission spirituelle. Ça fait un petit moment que je n'ai pas repris le micro et ça me manque. Il y a énormément de raisons qui ont fait que je n'ai pas pu reprendre le podcast, mais Inch'Allah, ça y est, on repart Inch'Allah de plus belle. Et on va reprendre avec un sujet très très très très important qui méritait peut-être cette pause-là, pour pouvoir être digéré. Pour être assimilée, c'est un sujet qui demande vraiment beaucoup de profondeur, beaucoup de travail et d'introspection, mais j'aimerais quand même l'introduire, on va dire, dans ce podcast. Ça reste vraiment en guise d'introduction, puisque c'est un sujet très profond et vous comprendrez au fur et à mesure de ce podcast-là. On va parler de la construction, de l'estime de soi. Je vous dis que c'est un sujet délicat parce que c'est un travail constant de chacune d'entre nous, moi la première. C'est-à-dire que... Du moment où on commence à comprendre qu'il y a besoin de faire un travail sur soi, un travail d'introspection, qu'on commence à accepter que le changement de notre parentalité, finalement, commence par le vrai travail qui commence sur nous, c'est-à-dire qu'on parle beaucoup de parentalité, c'est-à-dire que c'est un travail souvent orienté vers l'enfant, mais la réalité, c'est que la parentalité, c'est d'abord un travail sur le parent. Et c'est... Et moi, j'ai envie de dire que c'est le travail sur les parents, ça pourrait se résumer à ça. Et dans l'accompagnement, on le voit, le vrai travail que font les mamans, c'est d'abord sur elles, parce que je n'ai aucun enfant en séance et je ne parle à aucun enfant en séance, parce que pour moi, l'essentiel, c'est que cette femme-là, qui est le pilier de la famille, puisse être solide, puisse être ancrée dans son rôle pour qu'elle puisse... accompagner au mieux ses enfants. Et à ce moment-là, quand l'enfant a besoin d'aide, a besoin d'aide extérieure, on est beaucoup plus consciente et c'est beaucoup plus logique, j'ai envie de dire, on est beaucoup plus concrète et crédible dans cette invitation à faire un travail sur l'enfant, que ce soit par un psychologue, un psychiatre ou par un thérapeute ou autre, parce qu'on sait qu'on a déjà fait un travail sur nous. Donc la réalité, c'est qu'on nous parle beaucoup d'éducation, on nous parle beaucoup de... de pédagogie autour de l'enfant, etc. Et on essaye, et parfois ça ne marche pas encore une fois, parce que la réalité, c'est qu'on oublie parfois que le vrai travail à faire, il est d'abord sur nous en tant que parents, puisqu'il y a cet effet miroir, parce que l'enfant, quand il est bébé, on est dans... C'est-à-dire que le plus difficile dans le rôle de mère, si je puis dire, ce n'est pas forcément la grossesse, ce n'est pas tant l'allaitement, parce que tout ça, ce sont des moments qui passent, ce sont des sacrifices certes, mais qui sont... Encore une fois récompensé par la race de gêne, mais ce sont des sacrifices qui passent et souvent on reste nostalgique, on a cette nostalgie de la grossesse, l'allaitement, les premières dents, etc. Mais ce qui est compliqué, c'est quand l'enfant sort de cet âge-là, bébé, et qu'il devient un enfant, qu'il commence à comprendre, qu'il commence à nous poser des questions. Maman, pourquoi tu fais ça ? Maman, pourquoi tu parles comme ça ? Maman, pourquoi papa il t'a dit ça ? Pourquoi il t'a dit ça papa ? Pourquoi papa il crie comme ça ? Pourquoi tu cries comme ça ? Pourquoi tu pleures ? Pourquoi ? Pourquoi papa il s'est fâché ? Toutes ces questions que l'enfant commence à nous renvoyer sur notre vécu, sur notre couple, sur nos parents. Comme maman me disait des fois, maman elle te dit, une jeune fille qui me disait sa mère elle lui dit, sa fille lui dit maman, mamie elle est dure avec toi, mamie elle est, c'est pas gentil ce qu'elle t'a dit. Donc vous voyez toutes ces images là, ce feedback que les enfants commencent à nous dire, à nous faire et on se dit oula il y a quelqu'un, il y a quelque chose qui se passe, c'est quelqu'un, c'est là on parle vraiment d'un être humain, un adulte. qui n'est plus enfant en fait, qui commence à analyser, qui commence à comprendre. Et c'est là où ça commence à être difficile, parce qu'on se dit je n'ai pas envie qu'il reproduise, je n'ai pas envie qu'il refasse Et malgré nous, on va retomber parfois dans des schémas si on ne fait pas ce travail sur nous. Et c'est vrai que c'est intéressant de se poser cette question-là. Donc quand je parle de construction de l'estime de soi, c'est une de ces branches-là. Alors juste avant de rentrer dans le sujet, la dernière fois on avait parlé de la clé que chaque enfant peut-être a pour nous. pour créer un changement et depuis sur l'âge échangé beaucoup de mamans et qui se sont beaucoup reconnus dans ce podcast là parce que en effet souvent quand on vient vers un travail quand on a un déclic quand on s'en sort plus c'est parce qu'il ya un enfant dans notre fratrie dans la fratrie de nos enfants et qui se distingue en fait et qui vient à venir nous chercher qui vient me dire que tu maman va falloir faire quelque chose parce que moi ça fonctionnera pas comme ça a fonctionné avec avec l'aîné ou avec le plus petit Moi je fonctionne différemment et c'est un enfant qui vient nous chercher, qui vient nous dire qu'est-ce qu'on fait. Alors parfois il y a des mamans qui sont à l'écoute de cette clé qui est tendue, parce que c'est le moment pour elles et le moment quand l'inspirateur a décidé pour elles de changer. D'autres, il leur faut beaucoup plus de temps pour le comprendre, pour pouvoir avoir la force aussi de le faire. J'ai bien aimé une image d'une sœur qui disait Le plus compliqué, c'est pas d'aller... Quand on a la tuyauterie bouchée par une grosse boule de cheveux, le plus compliqué, c'est pas d'aller chercher les cheveux ou de retirer cette tonne de cheveux qui coince, mais c'est plutôt de mettre les gants, et c'est le premier lancement, de dire que je mets les gants et je me lance. C'est vraiment le fait de vouloir aller, de passer à l'action. Mais une fois qu'on est lancé, c'est pas si compliqué que ça. Je le vois même... Moi, dans mes échanges, dans mes appels, en appel découverte, le moment le plus difficile pour chacune d'entre elles, ça a été de dire Ok, je me lance Et je sais que c'est difficile pour elles, c'est pour ça que j'essaie de les accompagner au mieux, avec bienveillance, pour qu'elles continuent dans ce cheminement. Mais une fois qu'elles sont dans l'accompagnement, ça y est. L'étape la plus difficile, c'était de prendre la décision. Et après, l'effort est totalement différent, on est dans un cheminement, dans un travail régulier. Mais le plus compliqué, c'est de prendre cette décision-là. Donc, je vois des moments qui me parlent de leur enfant. même à l'extérieur, et elle reste focalisée sur l'enfant. C'est l'enfant qui doit changer, je ne comprends pas cet enfant. Mais on trouvera finalement une issue quand on commence à se poser la question de qu'est-ce que Allah va me dire à travers cet enfant, qu'est-ce que je dois comprendre encore une fois à travers cet enfant. Je me répète, mais c'est vraiment la clé de notre changement en tant que maman, je précise, dans le sens où en tant qu'être humain, en tant que femme, une fois qu'on est confronté à ce genre de challenge éducatif. Donc, pour introduire ce sujet-là, une grande majorité d'enfants décide inconsciemment de se conformer, et je parle de l'enfant au début, mais vous allez comprendre que très vite vous allez vous reconnaître dans cet enfant-là, de se conformer à l'image de ce qu'ils pensent que leurs parents, leurs maîtresses, leur environnement attendent d'eux. L'image que les autres attendent de lui. Et ce type d'enfant, il va rentrer peu à peu dans la peau d'un autre. Et je précise, je parle d'enfant, mais je suis sûre que chacun d'entre nous peut se reconnaître dans cet enfant-là. De ce fait, il en oublie qui il est et il laisse de côté une partie de lui, de ce qui fait son authenticité. Donc je reviens en reformulant sur nous-mêmes, en tant que maman aujourd'hui, en tant qu'adulte femme, de se dire que très certainement à un moment donné de ma vie, j'ai voulu me conformer à l'image que mes parents avaient de moi, donc une femme... On en parle beaucoup dans les accompagnements, une femme qui a fait des longues études, une femme qui a réussi, une femme qui a fait ci, une femme qui a construit, qui s'est mariée, etc. Donc ce type d'enfant qu'on a été, il a voulu forcément se conformer à cette image-là. Peut-être même que les enseignants avaient de nous, tu es un enfant excellent, tu dois continuer, ne te laisse pas influencer, etc. Donc cette image qu'on nous a collée, à laquelle on a voulu rester comme un calque figé. parce que si on dépasse la feuille de calque, le dessin est un peu de travers. Donc non, il faut qu'on reste comme ça pour que l'image qu'eux, ils essayent de dessiner de nous, reste celle que... on reste fidèle finalement à cette image-là. Et donc de ce fait, il y a une partie de nous en tant qu'enfant qui est rentrée dans la peau d'un autre et qui a laissé de côté une partie de nous, une partie intégrante de nous, et du coup une partie de notre authenticité, de qui on est. Et je vois beaucoup dans les accompagnements des femmes qui me disent j'ai envie d'être... Celle que j'ai toujours voulu être, pas celle que les autres ont voulu que je sois. Donc pourquoi une telle mutation ? C'est simple, comme pour beaucoup de choses, pour se faire aimer, pour ne pas se faire rejeter. Encore une fois, on revient à ce besoin d'appartenance, de faire partie d'un groupe, et en l'occurrence, d'abord de notre terrain, premier environnement, la famille. Et donc, c'est pourquoi des enfants qui arrivent parfois à l'école changent. Et ce comportement-là peut déranger beaucoup de parents. On dit mais il n'est pas comme ça à la maison, pourquoi le prof me dit ça, pourquoi les maîtres me disent ça ? L'environnement change, l'enfant change, il change de goût, il change d'attitude, ils veulent appartenir à un groupe d'amis, à une bande, et ça s'accentue davantage par exemple au collège. Et c'est ennuyeux pour l'enfant aussi, dans le sens où il ne sait plus lui-même qui il est. C'est pour ça que beaucoup de fois on nous dit On dit à l'enfant, mais pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu les as écoutés ? Pourquoi quand ils t'ont dit ça, t'as pas dit non ? Il va vraiment nous dire, mais c'est sincère, il va nous dire, je sais pas. Je ne sais pas, en vrai, la motivation pour pouvoir te mettre des mots sur cette motivation-là, je sais pas. C'est comme nous aujourd'hui, au bout de 30 ans, on nous dit, mais pourquoi t'as fait médecin alors que t'as toujours été passionnée par la coiffure ? Je sais pas, je me pose la même question en fait. Je sais pas, je voulais faire plaisir à mes parents. Non mais en fait je voulais quand même le faire mais tu sais je me disais peut-être c'est un passe-temps. Donc on ne sait vraiment plus pourquoi au fond alors que finalement on commence à comprendre avec du recul que oui en fait on a voulu soit faire plaisir soit rester conforme à une certaine image. qui était, encore une fois, il faut garder toujours, moi j'aime bien avoir toujours le feedback, ce background quelque part spirituel, pour nous rappeler qu'il y a une lecture spirituelle dans ça. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de regrets, il n'y a pas d'échecs dans tout ça. Allah nous avait choisis, avait choisi ce destin-là pour nous, avait choisi cette profession, cette destination, cet homme pour nous. Donc ça faisait partie de notre parcours. Donc il n'y a pas de regrets par rapport à ça, il n'y a pas de... Voilà, deux, deux. On ne va pas se lamenter sur notre sort, mais on amène une réflexion pour ne pas reproduire avec nos enfants la même chose. Et pour que nous, si on peut aujourd'hui s'en sortir et faire d'autres choses, ou aller vers d'autres horizons, réorientation, ou juste aller découvrir, ou s'autoriser finalement à aller vers ces passions-là, vers ces passe-temps, vers ces occupations, quel que soit le domaine, même si ce n'est pas du tout professionnel ou autre, mais vers des centres d'intérêt. c'est intéressant d'ouvrir cette porte-là et de se l'autoriser. Donc, c'est un désir qui se construit à travers l'autre. À force de vouloir faire plaisir et de se conformer au désir de l'autre, on se perd finalement dans notre identité. Donc, ça c'est un profil d'enfant qui va choisir de se conformer au désir d'autrui. Et ce autrui-là, bien évidemment, ça peut être les parents, comme ça peut être les grands-parents, comme ça peut être les cousins, la famille, des enseignants, des tuteurs, etc. Donc d'autres enfants vont choisir de prendre de la distance par rapport au monde, jugé comme incertain ou dangereux. Et ce monde-là, il deviendra une source parfois de méfiance, dont l'enfant se protégera en se repliant sur lui-même. On a beaucoup d'enfants, même d'adolescents, souvent, c'est là où on va remarquer qu'ils sont... introverti, c'est au risque finalement de mal interpréter les dangers finalement supposés de ce monde là. Donc ça va être des personnes qui sont méfiantes plutôt, qui vont pas aller vers, se conformiser, mais qui vont plutôt se mettre en retrait. Ça peut être des enfants ou des adolescents qui vivent dans leur bulle, dans leur monde à eux, et on le dit souvent non mais elle, elle fait sa vie, elle est toujours toute seule, elle ça ne la dérange pas d'être seule dans une certaine illusion d'avoir créé leur monde. pas réels, parce que parfois c'est des enfants qui sont beaucoup dans le virtuel, par exemple, ou beaucoup dans les livres, et c'est leur façon de se protéger. Donc on peut être aussi très contentes, moi je vois des mamans parfois qui sont très fiers d'avoir, par exemple, un enfant, alors c'est positif, bien évidemment, mais il faut faire attention, il faut toujours avoir ces lunettes comme ça qui nous permettent d'analyser un peu les choses. Et de lire les événements différemment, encore une fois, c'est quand on voit un enfant, par exemple une ado, qui est passionnée par les livres, du coup souvent pour une maman c'est quelque chose de très positif. Elle adore les livres, elle passe sa journée dans les livres, même si parfois c'est un peu problématique, parce qu'elle fait que ça, bon c'est bien, elle lit, mais bon en même temps... Donc parfois on ne sait pas ce que ses enfants lisent d'ailleurs, parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de livres avec des idéologies un peu dispersées, on va dire. Et donc des personnes qui vont en fait... apprécié parce que c'est rassurant de voir un enfant plutôt sur un livre que sur un écran et c'est vrai mais c'est des enfants qui sont enfin dans un monde imaginaire qui ne s'expose plus aux autres qui ne ne s'expose plus à l'échec à la frustration aux interactions aux émotions etc et donc ils vivent seuls un peu dans leur but donc c'est c'est bien dans le sens où c'est ça nous fait quelque part un enfant moins géré en termes de conflit en termes de bêtises en termes de d'interaction etc mais attention ce n'est pas forcément positif à 100% c'est à dire comme toute chose, et c'est pour ça qu'on revient encore une fois à ce background de la spiritualité, il y a un juste milieu. On n'est pas ni trop ça, ni trop ça, ni dans l'exclusion, ni dans l'immersion totale avec l'autre, mais il y a un juste milieu, encore une fois, on est une communauté, on est fait pour vivre ensemble, et donc il y a un moment de solitude, mais il y a aussi beaucoup de moments de fraternité, de partage avec l'autre pour pouvoir se construire. Donc, c'est une façon de se protéger. Donc c'est un fort... Pourtant de comprendre que là, quand mon enfant est dans ce process là, c'est une façon de se protéger. Soit c'est une façon d'exister dans le premier profil, donc de se faire connaître, de se faire une place dans un groupe, soit c'est une façon de se protéger. Donc il ne souhaite pas faire lui au contraire comme les autres, comme tout le monde. Alors il choisit de s'isoler et eux aussi ils laissent de côté leur originalité. C'est là qu'il faut comprendre que c'est pas noir ou blanc, mais ils préfèrent finalement taire leur authenticité. la cacher et rester discret, voire même transparent, comme un fantôme, dans la maison, évitant les conflits ou les dangers que pourraient procurer ou déclencher des interactions avec les autres. Alors maintenant ça on a vu les adultes. Je commence par les adultes parce que c'est beaucoup plus simple de se projeter, de reconnaître vos enfants pour vous accrocher un peu, vous tendre un peu la perche et une fois que vous êtes accroché à l'hameçon, je peux venir vers l'adulte. Donc les adultes dans tout ça. Chacun de nous oriente sa vie selon le degré d'estime et de confiance avec lui-même. Et la plupart du temps, ce degré n'est pas au plus élevé. que l'on accepte ou non, on a tous renié une partie de nos valeurs, qui donne ainsi le pouvoir finalement à l'autre, qui peut être parent, conjoint, professeur, proche, de nous définir ou de nous redéfinir. Et c'est pourquoi on est si nombreux à avoir besoin de la reconnaissance des autres, pour nous sentir aimables, valables, valorisés, avec vraiment de la valeur. et je le vois encore une fois dans mes échanges, dans mes interactions, et je le vois même dans mon propre parcours. On a toutes, à un moment donné, eu besoin de mettre de côté une partie de nous pour pouvoir être aimées ou valorisées. Et ça peut devenir un complexe pour nous, à ce moment-là, c'est là où c'est intéressant, d'aider nos enfants à avoir une bonne estime d'eux-mêmes si nous ne sommes pas au clair avec tout cela nous-mêmes. Parfois, il est possible de voir certains parents devenir jaloux ou envieux de leur... propres enfants, parce qu'ils s'épanouissent, parce qu'ils sont à l'aise, parce qu'ils ont confiance en eux. Et ça vient vraiment perturber le parent. Il le ressent et ça lui renvoie que lui, adulte, il n'a pas atteint en fait cette estime de lui-même. Au lieu de se l'avouer pour évoluer, le parent va préférer parfois critiquer son enfant, le rabaisser. Et ça va engendrer en fait l'impression qu'il contrôle la situation et qu'il est encore au-dessus. de son enfant. Un enfant qui parfois va avoir une très bonne estime, très bonne confiance. Et nous, en fait, comme ça vient chercher quelque chose en nous, on va aller, ça va être beaucoup le parent qui critique. Mais comment tu parles quand t'es en public ? Mais t'as pas honte de t'habiller comme ça ? Mais t'as pas... Mais c'est pas comme ça qu'on parle. Mais là, quand les adultes y parlent, il faut se taire. Donc toutes ces choses, peut-être que nous, avec lesquelles on nous a bridés, on va voir que notre enfant, il sort de ce moule-là. Et très vite, quand le prof, il te dit quelque chose, tu dis oui et tu t'es. t'as pas à remettre en cause les règles du prof et parfois c'est injuste quand je dis ça c'est vrai que des fois c'est vraiment injuste et là nous on n'accepte pas que notre enfant puisse se permettre de faire telle ou telle chose qu'il puisse être l'avocat des pauvres etc donc on a toutes ces réflexions qui commencent à venir et inconsciemment parfois c'est parce que c'est un espèce de comparaison involontaire qui vient nous chercher et l'adulte a par contre la responsabilité de revenir à une estime de soi opérationnelle, j'ai envie de dire, parce que voilà, nos enfants grandissent, donc il faut passer à l'action, c'est-à-dire qu'il faut essayer en tout cas de cheminer vers une estime de soi qui va nous permettre d'éduquer nos enfants, nos petits-enfants et les grands, pour pouvoir les accompagner au mieux. Je pense qu'on va rester dans cette introduction-là de l'estime de soi, pour que je vous... L'invitation finalement à cette question-là, c'est de se poser la question de où est-ce que j'en suis par rapport à mon estime, à ma confiance. Essayez d'observer vos enfants, où est-ce qu'ils en sont par rapport à ça, avant de continuer la suite du podcast, pour ne pas vous donner trop de matière en une seule fois, puisque déjà rien que ce podcast-là, je pense qu'il va déjà venir réveiller pas mal de choses, ou venir chercher pas mal de choses, et créer une réflexion, en tout cas c'est mon objectif là. Et puis, le podcast prochain, il est là, on parlera de... quelques pistes pour pouvoir restaurer finalement l'estime de soi des jeunes, l'estime de soi de nos ados. J'ai une question d'ailleurs dans le canal qui disait, et c'était une question très intéressante, de comment on peut créer une personnalité forte chez notre enfant, même si on transmet de la spiritualité, mais comment on fait pour que nos jeunes aient une certaine confiance, une certaine estime finalement, une personnalité qui est assez solide pour pouvoir affronter et puis gérer toute la vraie vie finalement, faire face à cette vraie vie-là. Voilà, donc on en parlera, incha'Allah, dans le prochain podcast. Et j'en profite aussi pour vous dire qu'incha'Allah, ce mois-ci, ce sera le thème, il sera principalement autour de la jeunesse, des jeunes pubères, des adolescents, entre guillemets, comme je l'ai bien dit dans le canal Telegram, j'insiste sur le... Le terme adolescent convient de moins en moins finalement à notre réalité, mais on en reparlera en détail, incha'Allah. Et si vous voulez suivre cet événement-là, ce mois-là autour de l'adolescence, rejoignez le canal Telegram, inshallah, restez assidus dans les podcasts-là. Et puis, il faut comprendre qu'il y a besoin d'aller au-delà de cela, au-delà des podcasts et des échanges qu'on peut avoir ponctuellement sur les réseaux ou sur le canal Telegram. Donc, il y a une formation sur l'adolescence qui sera ouverte. elle aussi pendant ce mois-là, en chambre de juillet, l'occasion pour vous de vous former, d'aller au-delà de ce simple partage, parce que vraiment il faut aller dans la profondeur, il faut aller se former, il faut aller comprendre cette période-là de l'adolescence. C'est une formation que j'ai appelée l'iceberg de l'adolescence, comprendre les comportements finalement, la face cachée de l'adolescence, comprendre qu'il y a des comportements qui sont naturels chez vos enfants, chez vos jeunes adultes, mais qu'il y a intérêt... à les réorienter. On a besoin de réorienter ces comportements-là. Oui, c'est normal que mon enfant soit, par exemple, attiré par le matériel, par les marques, etc. Mais, quels sont les dangers, entre guillemets, si je le laisse cheminer vers ça et que je me dis, c'est normal, c'est un ado, etc. Et qu'est-ce que je gagne à réorienter tout en préservant, finalement, cette nature-là, de manière positive, toujours dans le cheminement de la spiritualité. Il y a deux formations. Je vous conseille d'abord la première, qui est une formation sur comment rétablir et renouer une relation avec son enfant et son adolescent grâce au chemin de la spiritualité. C'est une formation pour moi qui est essentielle, qui va vous donner les bases et vous allez comprendre pourquoi le terme ado je le mets entre guillemets parce que c'est redéfinir finalement la puberté dans le cadre spirituel et religieux de notre religion et pouvoir repartir sur de bonnes bases avec cette perception-là et cette lecture de l'adolescence. Voilà, c'est tout pour moi. Je vous mettrai tous les liens, incha'Allah, sous ce podcast-là. Et je vous dis, incha'Allah, rendez-vous au prochain podcast la semaine prochaine, bi'inni Allah. Fi aman illa wa hifdi. Wassalamu alaikum wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuh.

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