- Speaker #0
Bismillah, salatu wassalamu ala rasulillah, rabbishrahi li sadri wa yassir li amri, wahlu l'uqdatan min lisani yafqahu qawli. Bienvenue à toi, c'est Kauthar, tu es dans ton podcast Maman Lideuse, le podcast qui t'aide à lier ta mission de maman à ta mission spirituelle. Aujourd'hui, un podcast témoignage, comme je les aime et je le dis très souvent, avec moi une grande dame, MashaAllah, Meymouna. Assalamu alaikum Meymouna.
- Speaker #1
Wa alaikum salam wa rahmatullah.
- Speaker #0
Comment ça va ?
- Speaker #1
Ça va, alhamdoulilah.
- Speaker #0
Alhamdoulilah, barakallah wa fikr. Alhamdoulilah, merci d'être là aujourd'hui. Merci de me donner de ton temps pour partager, incha'Allah, ce podcast La Témoignage. On va donc placer un petit moment ensemble et partager, incha'Allah, avec nos sœurs, ton parcours durant la confinement de Moussa Hezberg, incha'Allah, qui a duré quelques mois, alhamdoulilah. On arrive à la fin depuis la semaine dernière, mais on a voulu se retrouver au final à travers ce podcast. Est-ce que tu peux te présenter rapidement, Mimouna ?
- Speaker #1
Alors, moi, c'est Maymouna, donc 35 ans, maman de cinq enfants et remariée depuis peu. Alhamdoulilah, j'ai débuté maman solo et je finis l'accompagnement mariée. Alhamdoulilah.
- Speaker #0
Inch'Allah, ça, c'est la surprise. Je ne savais pas si on allait le dire durant le podcast, mais tu as commencé avec. Du coup, tu as mis le cadre. C'est bon. Bah ouais,
- Speaker #1
direct, comme ça.
- Speaker #0
Comme ça, c'est fait. Alhamdoulilah, comme ça, tu accordes, Inch'Allah, la réussite, Inch'Allah. Inch'Allah, il y a ce qui va être dans l'au-delà et qui préserve, Inch'Allah, ta famille. Un très beau parcours, un parcours atypique avec Mémouna. Vous en saurez un peu plus, incha'Allah, durant le podcast. Comme elle a dit, on a commencé le podcast maman solo, célibataire. Et alhamdoulilah, maman remariée, donc avec le papa de tes enfants, alhamdoulilah, qu'Allah vous préserve. Et c'était vraiment la cerise sur le gâteau à la fin de l'accompagnement, subhanallah. Alhamdoulilah. C'était le montagne russe. C'était le montagne russe. Ouais. Alhamdoulilah. Mais Mouna, pour nous remettre un peu dans le contexte, est-ce que tu peux rappeler, incha'Allah, pourquoi tu avais réservé un appel diagnostic ? Qu'est-ce qui avait fait que tu avais réservé un appel diagnostic et comment ça s'était déroulé pour toi ?
- Speaker #1
Alors, déjà, je t'avais contactée déjà il y a quelques années. Je voulais déjà avoir un suivi parce que, suite à la naissance de mes deux derniers, enfin des jumeaux, j'ai senti que forcément j'aurais besoin d'aide. Et je t'avais contacté, mais tu m'avais dit qu'il fallait que je travaille sur moi d'abord. Donc, j'avais travaillé sur moi et en attendant, je continuais à suivre un peu tes podcasts, à suivre un peu tes activités. Et il s'avère qu'il y a quelques mois, je me suis dit là, c'est bon, je subissais trop ma parentalité. J'ai eu le temps de travailler sur moi. Et du coup, je t'ai recontacté parce que je subissais trop ma parentalité. Donc, j'avais besoin de tes services.
- Speaker #0
Ah oui, c'est vrai que cet épisode-là, elle est super pertinente pour un... témoignage, c'est qu'on avait échangé il y a plus d'un an, je me souviens que ça faisait 7 ans que tu suivais, donc depuis mes années, le travail que je fais, le contenu, etc., donc tu avais consommé quand même pas mal de contenu, et lors de l'appel diagnostic, je ne t'avais pas proposé l'accompagnement, parce que je sentais que tu avais besoin d'aller voir peut-être une sœur psychologue, donc tu avais travaillé avec une sœur, la psychologue, Et donc, tu as fait un travail sur toi. Au bout d'un an, tu as repris un appel. Et là, je t'ai proposé l'accompagnement. C'est ça. C'est vrai que c'était un bon parcours. Donc, tu as fait ce qu'il fallait et tu es revenue plus tard. Je mets le point en-dessus parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de membres qui écoutent le podcast, qui vont se reconnaître dans la situation, qui ont échangé avec moi et pour qui je n'ai pas proposé l'accompagnement. Parce que, comme je t'avais dit, ce serait injuste de dire de faire un effort pour les enfants. ou de prendre sur toi alors que déjà c'était déjà fragile pour toi. Le conseil là ou le fait de t'avoir réorienté plutôt vers toi que vers un travail sur ta parentalité, ça t'avait, qu'est-ce que toi ça t'a fait gagner quoi en fait ?
- Speaker #1
Déjà de l'assurance, de l'assurance pour me dire que déjà je pourrais être bien moi-même avant de pouvoir m'investir en tant que personne en fait. Pour m'investir en tant que personne, il fallait que moi je sois bien déjà. Et si moi-même, j'étais pas bien, forcément, ça aurait pas été efficace. En fait, j'aurais pas été efficace, voilà. Donc, ton accompagnement, il aurait pas été efficace si j'aurais pas travaillé sur moi. C'est ça,
- Speaker #0
en fait. C'est vrai que déjà, comme ça, ça nous demande un travail sur soi. Donc, c'est vrai que ça aurait été double peine, en fait, de faire tout ça. D'accord. Quand tu prends l'appel diagnostique, malgré le travail que t'as fait sur toi, t'es quand même dans un mood assez, voilà, pas forcément top top. Qu'est-ce que t'attendais, en fait, de cet appel, toi ?
- Speaker #1
Déjà qu'on vient en aide, que tu me donnes des outils pour mieux accompagner mes enfants, pour mieux comprendre mes enfants.
- Speaker #0
Pour pas prendre du gros blocage, Memoune, à ce moment-là.
- Speaker #1
Franchement, c'est m'investir. Je pense vraiment m'investir. Je sais déjà que c'était de l'énergie. Il fallait encore investir, sachant que j'avais déjà travaillé sur moi auparavant. Et pour encore m'investir avec mes enfants, j'avais besoin d'être accompagnée, tout simplement. C'est vraiment ça. Je ne sais pas si j'étais claire. Oui,
- Speaker #0
oui. C'était quoi tes plus grosses difficultés à ce moment-là ?
- Speaker #1
Je pense que j'ai besoin d'être accompagnée, tout simplement.
- Speaker #0
Parce que tu as des jumeaux.
- Speaker #1
Ah oui, tu parles de la problématique en soi. Oui,
- Speaker #0
la problématique,
- Speaker #1
c'était les jumeaux. Franchement, la gestion des jumeaux, l'organisation, connaître, un peu savoir comment gérer mes jumeaux en général. Parce que mes plus grands, ça allait encore. Mais la plus grosse problématique, ce qui a fait que je t'ai contactée, c'est vraiment pour mes jumeaux. Parce que franchement, j'étais angoissée à savoir de passer du temps avec eux. Je ne les comprenais pas. Il y avait beaucoup de colère aussi. Tout ça, je me suis dit, non, mais ce n'est pas possible. J'ai besoin d'aide et je me suis dit que tu es la bonne personne pour m'aider.
- Speaker #0
Alhamdoulilah. Donc, on a entamé l'accompagnement. On a eu un temps de réflexion quand même, parce que comme tu as dit, c'était compliqué pour toi d'accepter que c'était à toi de faire encore un effort. Et ça, c'est vrai que c'est quelque chose qu'on avait beaucoup travaillé au début où on s'est dit, oui, c'est encore à moi de faire un travail sur moi. Pourquoi on n'allait pas changer les enfants ? À quel moment du coaching, tu as senti qu'il y a un déblocage qui commençait à s'opérer en toi ?
- Speaker #1
Déjà, à partir du moment où j'ai commencé à avoir des outils, à comprendre... Déjà, mon iceberg, vu que j'avais déjà travaillé plus ou moins en amont, mais déjà, au moment où j'ai fait du lien entre moi et les enfants, et subhanallah, je pense que le côté spirituel aussi, quand on sait pourquoi on fait les choses et quel est le but... En fait, tout prend un sens. Et je pense qu'à partir de ce moment-là que j'ai eu ce déblocage.
- Speaker #0
Qu'est-ce que ça t'a apporté d'associer régulièrement la spiritualité à ta parentalité, toi,
- Speaker #1
Mimoula ? Déjà, ça m'encourage. Déjà, premièrement, ça m'encourage à dire qu'on sait pourquoi on fait les choses. C'est source de motivation en règle générale. Parce que je trouve que quand on parle, il n'y a pas de sens. Je trouve qu'il n'y a pas de sens. Le côté spirituel, si on fait les choses pour les faire, à un moment donné, je ne te cache pas que je me disais que... En fait, tant pis, j'ai qu'à subir. Parce que c'est vrai que je ne me dépanais avec la spiritualité, tu vois. Et à partir du moment où je savais pourquoi je faisais les choses, en gros, qu'il y avait un but à la fin, que vraiment, je ne me focalisais pas surtout sur les résultats. Je pense qu'on a beaucoup appuyé sur ça.
- Speaker #0
Oui, très bien, chère Laura. Tu peux développer, ouais. C'est super intéressant ce que tu dis.
- Speaker #1
Quand on sait que pourquoi on fait les choses et qu'en fait, on ne se focalise pas sur les résultats. En fait, on sait qu'on fait les choses pour Allah, d'avoir la bonne intention, de se dire que... Comment dire ? En fait, je pense que le fait qu'il y ait ce côté spirituel, tout simplement, en fait, c'est source de motivation. En fait, on se lance. Quoi qu'il arrive, on le fait. Et puis voilà, ce n'est pas qu'on le fait pour le faire. On cherche la satisfaction d'Allah. En tout cas, tu as beaucoup appuyé sur ça, mashallah. Et je pense que c'est ça qui a fait que je me suis accrochée, que j'ai trouvé la motivation, que ça a débloqué plein de choses, en fait. Subhanallah.
- Speaker #0
Subhanallah. C'est vrai qu'en fait, quand on échangeait dans les séances, c'est que je te disais, mais en fait, qui on est pour dire j'arrête ? C'est ça. plusieurs fois tu m'as dit je crois c'est bon et la phrase que tu as dit là est très forte tant pis je subis, c'est pas grave on est prêt quand même et c'est pour ça qu'il y a on développait aussi beaucoup le sens des do'as, des invocations quotidiennes qu'elles prennent sens, c'est à dire que pourquoi on demande ça pourquoi ça fait partie de parce que justement ça vient nous chercher dans nos failles dans la journée et quand on disait l'invocation... il y a Allah protège-moi contre le mal de ma propre âme, il est là en fait, tu vois, de la protection du mal que nous-mêmes on se fait, et en fait quand on accepte de subir, c'est qu'on se fait du mal, on t'imagine, c'est-à-dire qu'on te dit, tu es prête à te dire, c'est pas grave, c'est la vie que je dois avoir, et bien je vais l'avoir, et ni Allah le veut pour nous, ni nous on doit le vouloir pour nous, et du moins on accepte, et c'était ça en fait, Et c'est ce qui me permettait, moi aussi, de te raccrocher.
- Speaker #1
Je pense que ça a été un gros facteur d'encouragement. Franchement, ma chère, heureusement qu'il y avait ça, parce que je pense que j'aurais abandonné depuis longtemps. Tu ne m'aurais pas fait ces rappels-là. Subhanallah, je pense que je n'aurais pas... Oui,
- Speaker #0
tu me le disais. Je me disais, ça va, tranquille. Tu comptes le faire. Tu comptes le faire. C'est un plein parcours. Mais c'est parce que... Et ça, finalement, ce process-là, il faut qu'on le garde sur tout le parcours. Parce que le but de l'accompagnement, ce n'est pas que... Quand je ne suis plus là, tu n'as plus envie de faire. sinon j'ai tout perdu moi aussi j'ai rien maintenant que tu sais que c'est lié à autre chose pas du tout à moi même si quand elle n'est plus là même s'il n'y a plus d'accompagnement il n'y a plus rien le jour où tu sais que tu vois il y a ces ouest ouest de chatin qui te dit laisse tomber subis tu te dis non en fait c'est pas c'est pas un choix en fait, c'est à dire qu'on a l'honneur de pouvoir cheminer vers lui, du moment où nous on décide d'arrêter, c'est une rahmat Allah qui se retire, et c'est pour ça que c'est un très bon mindset que tu as développé maintenant, et en plus quand tu t'es détaché, c'est toi en fait qui avait déjà ça en toi, et ce qui est beau c'est comme tu as dit les résultats, et ce qui est incroyable dans ton parcours c'est que plus tu te détachais du résultat, plus il y avait des résultats. C'était incroyable. On oubliait après de dire, mais en fait, si, ça a changé avec elle, avec mon fils. C'est plus pareil. Et puis, alors qu'on était tellement focalisés sur l'effort, après que le résultat se fait à l'arrivée. Et puis, le résultat, le mariage à la fin, un truc même pas dans les plans. Et que Allah, il nous a planifié tout.
- Speaker #1
Comme quoi. D'où l'importance, encore une fois, de se détacher.
- Speaker #0
Super. Du coup, je me permets de te demander si il y a une maman qui nous écoute. Oui. Tu la comprends parfaitement parce qu'elle est dans cet état d'esprit de moi mes enfants ils sont comme ça et tu te rappelles, c'est une phrase que tu me disais beaucoup, moi mes enfants ils sont comme les autres, ils sont catastrophiques, je dois subir et je crois que tout ce que je fais ça ne sert à rien et combien même je fais des efforts, il y a toujours quelque chose, tu te rappelles, quand ce n'est pas ça, c'est autre chose. Tu te rappelles à ce moment, maintenant que tu as passé ces montagnes russes-là et pourtant tes enfants, on ne les a pas changés du tout. Mais il y a quelque chose qui s'est développé. Qu'est-ce que tu dirais à cette maman-là que tu revois en toi il y a quelques mois ?
- Speaker #1
Je veux dire que limite, même pour toutes les mamans, que c'est indispensable de se faire accompagner en tant que maman. À partir du moment où on est maman, je pense que surtout là, on est dans une époque et une génération où ce n'est pas facile d'éduquer nos enfants et que c'est plus qu'une nécessité d'investir dans nos personnes. Je pense que c'est le meilleur investissement, que c'est nécessaire et que, subhanallah, ça sera tellement plus facile d'éduquer nos enfants que, en fait, c'est nécessaire, quoi. C'est nécessaire de passer par là, en fait. Je pense que, de toute façon, moi, je pense qu'Artiné, je repoussais depuis longtemps. Moi, je le savais depuis longtemps, mais une fois que je l'ai fait, je me dis, subhanallah, ça y est, je subis, moi, maintenant, mes enfants, ils rentrent de l'école. Je suis contente, en fait. Avant, j'appréhendais, avant l'accompagnement, j'avais peur, subhanallah. Et là, quand ils viennent, je sais que là, je suis outillée, grâce à l'accompagnement. Et que voilà, maintenant, je sais gérer plus ou moins, même s'il y a des hauts et des bas. Ce n'est pas tous les jours facile. Mais je sais que le fait d'avoir été accompagnée, maintenant, je vis mieux ma parentalité. Ça, c'est clair et ça, c'est sûr.
- Speaker #0
Alhamdoulilah, alhamdoulilah,
- Speaker #1
masha'Allah.
- Speaker #0
Alhamdoulilah. Alhamdoulilah. On va refaire un petit retour en arrière. On a travaillé dans l'accompagnement. Et je sais que c'est parfois une étape, dès la pédiagnostique, qui peut... que beaucoup de mamans appréhendent. C'est quand je dis qu'il va falloir faire un travail d'abord sur soi, il va falloir faire l'iceberg de la maman. Toi, tu avais déjà fait un travail sur toi, donc déjà avec une équipe de psychologues. Tu reviens après et je te dis qu'il faut encore faire un travail sur toi, différent, mais qu'il va falloir le faire. Comment tu l'as vécu cette étape de l'iceberg de la maman ?
- Speaker #1
J'appréhendais encore. Parce que je sais que comme je te disais que j'avais déjà fait un suivi auparavant, ça a été de l'énergie, il a fallu encore désenfure, on va dire, un peu creuser dans nos personnes. Encore une fois, c'est de l'énergie, mais en fait, je le savais que ça allait me mettre profitable. Donc déjà, après, je suis quelqu'un, ça va, j'aime bien me donner les moyens de m'en sortir quand j'ai une difficulté ou quoi. J'appréhendais quand même parce que je me suis dit, sincèrement, j'ai la flemme d'aller recreuser, d'aller encore donner de l'énergie. Mais comme je savais que c'était une nécessité et que ça allait m'être utile, je me suis dit, allez, j'y vais. Et puis, ça ne pourra que m'être profitable, tout simplement.
- Speaker #0
Est-ce que tu sentais que c'était douloureux ou que tu sentais que ça... Comme si ça décongestionnait quelque chose qui était déjà là ? Comment tu le vivais, toi, cette étape-là ?
- Speaker #1
Comment dire ? non je me suis dit fonce en fait moi je suis quelqu'un comme j'ai dit je suis quelqu'un je suis quelqu'un je suis une fonceuse en fait tout simplement donc je me suis dit vas-y Mouna t'en as besoin en fait Mouna vas-y parce que là t'as plus le choix tu veux plus rester comme ça en fait il faut que tu le fasses est-ce que tu penses qu'on aurait pu avoir ce résultat là sans passer par cette étape là ah bah non ça c'est sûr ça faut prendre son courage par contre et faut y aller mâchallah tu penses que ça t'a permis quoi dans non
- Speaker #0
le lien avec ton rôle de maman en fait alors que c'est plus lié à toi, à ta personne de comprendre certaines choses, surtout quand on a fait les besoins par exemple et les valeurs, tu te souviens on avait beaucoup débloqué des choses d'identifier tes besoins, d'identifier tes valeurs comment tu peux faire un lien toi aujourd'hui avec ça et ta vie de maman en fait aujourd'hui ben attention il n'y a pas de connaître tes besoins
- Speaker #1
déjà en tout cas pour moi d'avoir plus de miséricorde que ce soit envers moi ou mes enfants vraiment d'être plus bienveillante en fait je fais toujours le lien moi d'abord et forcément si moi j'ai la bienveillance envers moi ça va découler sur mes enfants forcément si je connais mes besoins forcément je vais mieux appréhender peut-être des situations qui se passent avec mes enfants en fait c'est nécessaire parce que comme tu disais, de toute façon tout passe par nous donc forcément si nous on connait nos besoins on apprend à se connaitre forcément les situations on va pas les interpréter de la même manière donc notre éducation elle va changer au final ça va de soi et toi il y a un truc que tu avais beaucoup aimé c'est l'iceberg de l'enfant aussi c'est vrai que tes yeux qui brillaient j'analyse les gens dehors même mes nièces qu'est-ce que ça t'a apporté
- Speaker #0
dans cette cette étape-là ? Pourquoi ça t'a plu autant, en fait,
- Speaker #1
toi ? En fait, c'est tellement satisfaisant, si je peux dire ça comme ça, de comprendre son enfant, de dire que là, tu gères la situation. C'est là, c'est pas... T'es là, tu vas réagir à chaud. Après, les émotions, bon, moi, c'est pas encore trop ça. J'ai encore besoin de gérer mes émotions. Mais le fait de comprendre, en fait, là, je prends du recul. Le fait de connaître l'iceberg de mon enfant, ben, je vais pas réagir à chaud. Même niveau colère, machado. De toute façon, il y a eu le challenge aussi, maman, au calme. Mais même niveau colère, franchement, le fait de comprendre son enfant, on va beaucoup moins se mettre en colère, déjà. On est plus indulgente envers l'enfant, déjà. Le fait de dire peut-être que c'est ça et machin de là, en fait, je ne sais pas, c'est satisfaisant de se dire qu'on est outillé à comprendre l'enfant, nous-mêmes à nous comprendre.
- Speaker #0
C'est vraiment comme je disais, on a l'impression qu'il parlait un langage codé et on a appris à décoder au fur et à mesure. Voilà. C'est l'engagement et maintenant, on commence à la comprendre.
- Speaker #1
Ouais, franchement, c'est trop bien. Comme j'ai dit, même quand je suis à l'extérieur avec des gens, je fais la psychologue d'après moi. Je dis, regarde, maintenant, ton enfant, il a peut-être besoin de ça.
- Speaker #0
C'est vraiment le but de cette phase-là, c'est qu'on ne soit plus liés et seulement attirés par comprendre nos enfants, mais vraiment comprendre les autres, parce qu'on se rend compte que c'est le même process, qui se répète avec d'autres enfants, c'est les mêmes réactions. Et tu as bien vu, on avait vu même avec des adultes que c'était la même chose.
- Speaker #1
justement je voulais faire une petite parenthèse de dire que vraiment ton accompagnement à l'Ahmad Barik parce que en fait pour moi c'est un accompagnement à la parentalité mais pas que parce que c'est plus large, parce que c'est vrai qu'il y a des situations qui se qui se comparent avec notre vie d'adulte que ça soit de notre mari, de nos connaissances, de nos amis de notre famille et subhanallah on fait du lien parce qu'en fait on est tous des enfants donc en fait on fait du lien sur notre vie en général en fait et... Je trouve que c'est rien de mieux que de se comprendre en tant qu'être humain, tout court.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est comment ça se comprend de nous-mêmes, ensuite de d'autres. Et du coup, on développe beaucoup plus de tolérance envers les autres et envers nous-mêmes.
- Speaker #1
Juste aux enfants. Ça ne s'arrête pas à nos enfants, en tout cas. En fait,
- Speaker #0
les enfants, c'est un détail, en vrai, dans l'accompagnement. L'enfant, c'est un peu l'appât qui vient m'amener à créer un changement. Et au final, on se rend compte qu'on parle beaucoup plus de nous. et des adultes qui nous entourent que des enfants en soi. Les enfants, au début, on en parlait beaucoup parce que tu sentais que c'était ça ton problème. Au final, on se rend compte qu'on parle beaucoup plus de toi, en fait, ou de l'adulte en général, parce que ces interactions-là, c'est les relations qui nous causent le plus de tort parfois, ou le plus de bien dans une vie en général. Souvent, quand on parle à une personne, la chose qui la fait le plus souffrir, c'est souvent une relation, soit avec son mari, soit avec sa mère. Donc, plus on... on se comprend soi-même, on comprend les autres et les enfants ils viennent juste nous réveiller des dysfonctionnements qu'on a soit avec nos maris, soit avec nos familles, soit avec nos proches soit ce qu'on avait avant avec nos parents et on se rend compte, t'as bien vu au final qu'on comprend l'enfant et on parle beaucoup moins parce qu'après c'est moi qui disais et elle comment ça va et finalement elle comment ça se passe parce que la globalité c'était que toi tu ailles mieux et quand moi toi t'allais pas bien je pouvais pas te dire oui donc aujourd'hui on va faire ça ça n'a pas de sens Oui, oui. Ça n'a pas de sens.
- Speaker #1
L'accompagnement, il a un impact sur nos dits en général, en fait. C'est pas un amant. L'accompagnement, c'est pas que sur les enfants, en tout cas. C'est pas centré que sur les enfants. Ça nous apporte vraiment au-delà de ça, quoi. C'est beau et c'est riche, franchement. Alhamdoulilah,
- Speaker #0
alhamdoulilah. Je crois que tu as dit, je sais pas si toi, tu avais pris note des transformations concrètes, si on peut dire, que le coaching t'a apporté.
- Speaker #1
Non, non, je pense que tout au long de l'entretien, j'ai un peu fait le tour, j'ai un peu dit par-ci, par-là. Vraiment que franchement pour les sœurs, n'hésitez pas à foncer. Même moi, je pense que j'ai perdu beaucoup de temps à repousser, repousser. Et au final, j'ai subi des années, on va dire, par ma négligence, entre guillemets. Mais vraiment, c'est plus que nécessaire. On investit dans tout et n'importe quoi. Mais je pense que le meilleur investissement, c'est plus que nécessaire d'investir sur nos personnes, de s'enrichir, que ce soit spirituellement parlant. Et sur le monde de la parentalité, parce qu'on sera tous amenés à une charla que des futures mamans ou pas, mais à l'être.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
certainement. Et puis voilà. Franchement, c'est... C'est une erreur d'avoir un petit mémouna. Je me sens bien. Comme j'ai dit, vu qu'on est à la fin de l'accompagnement, j'appréhendais. Je me suis dit, ça y est, j'aurais pu les entretiens réguliers et tout. J'ai peur de... Parce qu'indirectement, j'avais un peu ce petit fil qui nous tenait, parce que je savais qu'on avait un entretien. Donc, je voulais... Contre... quand on s'est en entretien de dire ah Kautat tu sais regarde il y a ça de positif et tout après c'est gratifiant aussi je pense pour toi même pour toi de dire que ton travail porte ses fruits je pense que voilà j'avais cette motivation là aussi mais là vu que c'est pas complètement fini tu nous accompagnes sauf que c'est plus espacé voilà c'est ça mais machad là quand même je me sens bien je me sens bien outillée en tout cas machad là cet accompagnement a été un grand bienfait pour moi en tout cas et je pense pour mon entourage parce qu'ils profitent de tout ça ah oui beaucoup merci beaucoup, beaucoup et que nouveau départ dans plein de choses,
- Speaker #0
vraiment c'est vraiment un plaisir de t'entendre dire ces paroles-là on voit le début et la fin, c'est c'est pour le petit apé ouais, mâchallah qu'Allah te préserve et qu'il multiplie en toi ce bienfait et la réussite ici-bas et dans l'au-delà, mâchallah ça a été un très très très bon euh... Très, très bon parcours, mâchallah. On a eu vraiment très atypique, parce qu'on a eu maman de cinq enfants, maman d'ado, de petits-enfants, de filles, de garçons, de jumeaux.
- Speaker #1
Je t'ai eu du boulot, en tout cas.
- Speaker #0
Je te laisse. Je te laisse. Moi, ce que je garde aujourd'hui dans ton accompagnement, la clé pour moi, c'était d'être bienveillante envers toi-même. C'était le plus dur au début. C'est d'accepter que je suis quelqu'un qui a de la valeur, que je tire ma valeur de ce que je fais. parce que Allah m'a créé pour ce que je suis, pour parfois, mon identité, redonner du sens réel à la compréhension des textes et des hadiths du Prophète, parce que parfois, on en cumule beaucoup, mais on se dit pourquoi ça ne m'aide pas au quotidien ? Et j'ai décidé de redonner du sens à chaque dikhr qu'on va faire, à chaque ayah, à chaque verset du Coran, redonner du sens à cette vie. Et j'ai ressenti avec toi le hadith où Allah dit celui qui vient vers moi en marchant je viens vers lui en courant, c'était incroyable on va pas raconter toute ta vie mais j'ai eu l'impression et j'en parlais à mon mari j'avais l'impression que je faisais un accompagnement avec toi que nous, toi et moi, on planifiait et Allah en parallèle il te planifiait oui,
- Speaker #1
il y avait quelque chose à chaque séance je dis voilà,
- Speaker #0
on termine, c'est la séance finale au lieu de 3 mois on a fait 4 mois parce qu'on avait besoin de prendre plus de temps et au dernier la veille pour que les sœurs comprennent le jour où on termine avant de faire notre séance bilan elle me dit j'ai juste une nouvelle à t'annoncer je me suis mariée hier c'est incroyable c'est Allah qui faisait ses plans nous on faisait les nôtres et c'est vraiment Allah qui est le meilleur c'est vraiment Allah donc d'accord que ça t'avait préparé aussi pour cette expérience Allah qui conserve ton couple inshallah qu'il fasse une descendance pieuse et qui est à la hauteur de tes efforts et bien plus. Merci pour ta confiance, pour ta bienveillance. C'était pas facile aussi pour toi au début et parfois, je m'excuse aussi si jamais, des fois, j'ai dû te bousculer un peu.
- Speaker #1
Avec bienveillance, franchement, au plaisir. Je ne regrette pas du tout de t'avoir choisi parmi tant de soeurs accompagnatrices.
- Speaker #0
Franchement,
- Speaker #1
il a bien fait les choses. Car l'art augmente.
- Speaker #0
Car l'art te fait bien,
- Speaker #1
ainsi que ta famille. qui t'accorde une belle parfaite douleur à l'akhira et puis encore merci pour tout et puis voilà j'ai quand même ému même si c'est pas complètement fini bah grosse émotion tu me laisses donner de mes propres ailes quelque part donc on se retrouve quand même inshallah dans les ateliers mensuels pour
- Speaker #0
approfondir comme on l'a dit c'est pas fini et de toute façon je reste pas très loin d'accord si besoin bi inillah barakallah oufik merci d'avoir écouté ce podcast là n'hésitez pas à vous abonner à réserver aussi votre appel. Bon, là, je vais faire une petite pause, mais on reprendra le mois de novembre. On en prendra le calendrier, incha'Allah. Que Allah vous facilite, qu'il vous préserve. Prenez ce qui vous convient. Soyez à l'écoute de chaque mot que Mimouna a dit. Si vous vous reconnaissez, si vous vous retrouvez. Ne serait-ce qu'un appel diagnostique, ça va peut-être déjà vous permettre de mettre un pied. Au moins, soit comme elle a dit Mimouna, soit je vous... réorientent vers d'autres concerts, soit vers un contenu gratuit, soit vers l'accompagnement si c'est ce qu'il vous faut. Mais en tout cas, voilà, Inch'Allah, je m'engage aussi à vous donner ce qui vous convient le mieux. Qu'Allah vous préserve. Assalamu alaikum et mouna. Et à bientôt.
- Speaker #1
Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.