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Épisode 1 - L'opération cover
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My Boob story - Journal optimiste de mon cancer du sein -

Épisode 1 - L'opération

Épisode 1 - L'opération

05min |14/10/2021
Play
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05min |14/10/2021
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Description

- Vendredi 2 octobre 2020 -


Aujourd'hui c'est le jour de mon opération pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein mais cancer quand même. 

Je vous embarque à mes côtés dans ma cuisine, dans le taxi et à l'Institut Curie pour vivre avec moi cette folle journée...


🎵 Illustrations sonores

Générique de début : Etienne Daho « Le premier jour du reste de ta vie »

The Pirouette « Ca ira, ça ira »

Générique de fin : Lizzo « Juice »


Contact : @myboobstory.podcast  sur Instagram et myboobstory.podcast@gmail.com  


Je dédie cet épisode à ma cousine Marilyn ❤️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Alors, on est le vendredi 2 octobre 2020. C'est le jour de ma chirurgie pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein. C'est pas une façon de minimiser, mais il est petit. Il est là, donc au sein droit. Il est 5h30 du matin, j'ai rendez-vous à 7h15 à l'Institut Curie de Saint-Cloud et j'ai le droit de prendre un café. My Boob Story, le journal optimiste de mon cancer du sein. En tout cas, l'état d'esprit s'est lancé. On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'appréhension. Et en fait, oui, j'ai envie que ce soit passé. Et j'ai envie que ce soit bien passé. Mais depuis l'annonce, il y a eu un encadrement assez dingue à Curie. Ce qu'on entend derrière, c'est la douche de Damien, mon cher et tendre, qui est d'un soutien... Sans faille. Damien, il a eu un infôme à 20 ans avec chimio et radiothérapie. Et du coup, il connaît, quoi. Donc c'est vrai qu'il y a eu du positif tout de suite. Même s'il a fallu encaisser, bien sûr. Alors bon, moi, j'aborde ça de façon positive. Donc, enfin, positive, voilà, je sais bien qu'il va y avoir des moments pas cools. Mais disons que je ne suis pas à me demander pourquoi ça m'est tombé dessus. Parce que je savais que j'avais un gène défaillant. Même gène qu'Angélina Jolie, le BRCA1. Mais j'avoue que je pensais que ça m'arriverait après mes enfants, vers 40 ans. Donc là, je suis partie pour retirer la totalité de la glande mammaire du sein droit avec la tumeur, ainsi qu'un grand lion sentinelle pour l'analyser. Et après, donc a priori, chimio, radio. Il prend la valise, vous avez tous vos places. Oui, bonjour. On passe de l'autre côté ? Ah d'accord. C'est parti dans le taxi. Hop, c'est un petit peu... C'est octobre 2020, 16h49. C'est un pic. Premier étage. Oui, il y a des bières. Ben oui, ascenseur rouler. Vous êtes madame ? Hoffman Sophie. Oui, venez avec moi. Le stress commence à monter quand même. Il est 7h30 je crois. Il est 7h50, on devrait venir me chercher dans 10 minutes. Je me répète que j'ai confiance et que ça va aller. Bon alors ça fait 2h30 que je suis remontée du bloc. Et franchement j'étais bien au niveau réveil, douleur et tout. Bon on sent quand même que c'est douloureux mais c'est pas insupportable. Et on est allé me chercher pour faire une radio, pour vérifier que le cathéter de la chimio était bien en place. et genre cinq minutes après envie de pleurer parce que j'ai fait pleurer d'ailleurs j'ai un peu envie de pleurer encore en disant ça Alors à 21h10, ça va, franchement. J'ai eu le passage des infirmières qui vérifient tout le temps ma tension, qui sont vraiment adorables. En fait, on a l'impression d'être entourée d'une cellule de coton. La chirurgienne est venue la contrôler. Et je lui dis, en fait, le cathéter, il est hyper bas. Et elle me dit, bah oui, comme ça, on ne le voit pas. Et là, j'ai fait, mais c'est génial. Et elle m'a dit, bah c'est normal. On peut quand même dire très clairement qu'on a énormément de chance. Et en fait, c'est ça qui m'aide beaucoup, c'est de mesurer cette chance. Je commence à sentir le sentiment de soulagement, parce que quand j'ai eu ma famille au téléphone, on m'a dit alors t'es soulagée ? Non, c'était pas le mot qui me venait. J'étais pas soulagée, j'étais contente que ce soit passé. Mais ça reste difficile. Euh... traumatisant. Après l'aspect du sein c'est un petit peu cabossé, mais on m'avait prévenu et on m'avait surtout bien dit que c'était pas du tout le résultat définitif. Mais en fait je me répétais plein de choses positives, surtout en salle de réveil. Au bon endroit, j'observais comme ça le passage des infirmiers, comment ils prenaient soin des autres et tout. Et donc je me disais c'est bien, c'est... C'est positif, c'est bien pris en charge, ils savent ce qu'ils font, ça tourne un petit peu en boucle dans ma tête. Donc voilà, ce soir on peut dire merci, et puis je me dis bravo aussi parce que je l'ai fait, ça fait partie de la vie d'avoir des choses comme ça qui se passent. Je sais qu'il y aura des moments difficiles, mais je ferai en sorte de les accueillir tout simplement. Voilà. Merci d'avoir écouté ce premier épisode de My Boob Story. Pour suivre toute l'actualité de ce podcast, abonnez-vous au compte Instagram consacré myboobstory.podcast et pour m'adresser à un entourage myboobstory.podcast.gmail.com A très vite !

Description

- Vendredi 2 octobre 2020 -


Aujourd'hui c'est le jour de mon opération pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein mais cancer quand même. 

Je vous embarque à mes côtés dans ma cuisine, dans le taxi et à l'Institut Curie pour vivre avec moi cette folle journée...


🎵 Illustrations sonores

Générique de début : Etienne Daho « Le premier jour du reste de ta vie »

The Pirouette « Ca ira, ça ira »

Générique de fin : Lizzo « Juice »


Contact : @myboobstory.podcast  sur Instagram et myboobstory.podcast@gmail.com  


Je dédie cet épisode à ma cousine Marilyn ❤️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Alors, on est le vendredi 2 octobre 2020. C'est le jour de ma chirurgie pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein. C'est pas une façon de minimiser, mais il est petit. Il est là, donc au sein droit. Il est 5h30 du matin, j'ai rendez-vous à 7h15 à l'Institut Curie de Saint-Cloud et j'ai le droit de prendre un café. My Boob Story, le journal optimiste de mon cancer du sein. En tout cas, l'état d'esprit s'est lancé. On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'appréhension. Et en fait, oui, j'ai envie que ce soit passé. Et j'ai envie que ce soit bien passé. Mais depuis l'annonce, il y a eu un encadrement assez dingue à Curie. Ce qu'on entend derrière, c'est la douche de Damien, mon cher et tendre, qui est d'un soutien... Sans faille. Damien, il a eu un infôme à 20 ans avec chimio et radiothérapie. Et du coup, il connaît, quoi. Donc c'est vrai qu'il y a eu du positif tout de suite. Même s'il a fallu encaisser, bien sûr. Alors bon, moi, j'aborde ça de façon positive. Donc, enfin, positive, voilà, je sais bien qu'il va y avoir des moments pas cools. Mais disons que je ne suis pas à me demander pourquoi ça m'est tombé dessus. Parce que je savais que j'avais un gène défaillant. Même gène qu'Angélina Jolie, le BRCA1. Mais j'avoue que je pensais que ça m'arriverait après mes enfants, vers 40 ans. Donc là, je suis partie pour retirer la totalité de la glande mammaire du sein droit avec la tumeur, ainsi qu'un grand lion sentinelle pour l'analyser. Et après, donc a priori, chimio, radio. Il prend la valise, vous avez tous vos places. Oui, bonjour. On passe de l'autre côté ? Ah d'accord. C'est parti dans le taxi. Hop, c'est un petit peu... C'est octobre 2020, 16h49. C'est un pic. Premier étage. Oui, il y a des bières. Ben oui, ascenseur rouler. Vous êtes madame ? Hoffman Sophie. Oui, venez avec moi. Le stress commence à monter quand même. Il est 7h30 je crois. Il est 7h50, on devrait venir me chercher dans 10 minutes. Je me répète que j'ai confiance et que ça va aller. Bon alors ça fait 2h30 que je suis remontée du bloc. Et franchement j'étais bien au niveau réveil, douleur et tout. Bon on sent quand même que c'est douloureux mais c'est pas insupportable. Et on est allé me chercher pour faire une radio, pour vérifier que le cathéter de la chimio était bien en place. et genre cinq minutes après envie de pleurer parce que j'ai fait pleurer d'ailleurs j'ai un peu envie de pleurer encore en disant ça Alors à 21h10, ça va, franchement. J'ai eu le passage des infirmières qui vérifient tout le temps ma tension, qui sont vraiment adorables. En fait, on a l'impression d'être entourée d'une cellule de coton. La chirurgienne est venue la contrôler. Et je lui dis, en fait, le cathéter, il est hyper bas. Et elle me dit, bah oui, comme ça, on ne le voit pas. Et là, j'ai fait, mais c'est génial. Et elle m'a dit, bah c'est normal. On peut quand même dire très clairement qu'on a énormément de chance. Et en fait, c'est ça qui m'aide beaucoup, c'est de mesurer cette chance. Je commence à sentir le sentiment de soulagement, parce que quand j'ai eu ma famille au téléphone, on m'a dit alors t'es soulagée ? Non, c'était pas le mot qui me venait. J'étais pas soulagée, j'étais contente que ce soit passé. Mais ça reste difficile. Euh... traumatisant. Après l'aspect du sein c'est un petit peu cabossé, mais on m'avait prévenu et on m'avait surtout bien dit que c'était pas du tout le résultat définitif. Mais en fait je me répétais plein de choses positives, surtout en salle de réveil. Au bon endroit, j'observais comme ça le passage des infirmiers, comment ils prenaient soin des autres et tout. Et donc je me disais c'est bien, c'est... C'est positif, c'est bien pris en charge, ils savent ce qu'ils font, ça tourne un petit peu en boucle dans ma tête. Donc voilà, ce soir on peut dire merci, et puis je me dis bravo aussi parce que je l'ai fait, ça fait partie de la vie d'avoir des choses comme ça qui se passent. Je sais qu'il y aura des moments difficiles, mais je ferai en sorte de les accueillir tout simplement. Voilà. Merci d'avoir écouté ce premier épisode de My Boob Story. Pour suivre toute l'actualité de ce podcast, abonnez-vous au compte Instagram consacré myboobstory.podcast et pour m'adresser à un entourage myboobstory.podcast.gmail.com A très vite !

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Je vous embarque à mes côtés dans ma cuisine, dans le taxi et à l'Institut Curie pour vivre avec moi cette folle journée...


🎵 Illustrations sonores

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    Alors, on est le vendredi 2 octobre 2020. C'est le jour de ma chirurgie pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein. C'est pas une façon de minimiser, mais il est petit. Il est là, donc au sein droit. Il est 5h30 du matin, j'ai rendez-vous à 7h15 à l'Institut Curie de Saint-Cloud et j'ai le droit de prendre un café. My Boob Story, le journal optimiste de mon cancer du sein. En tout cas, l'état d'esprit s'est lancé. On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'appréhension. Et en fait, oui, j'ai envie que ce soit passé. Et j'ai envie que ce soit bien passé. Mais depuis l'annonce, il y a eu un encadrement assez dingue à Curie. Ce qu'on entend derrière, c'est la douche de Damien, mon cher et tendre, qui est d'un soutien... Sans faille. Damien, il a eu un infôme à 20 ans avec chimio et radiothérapie. Et du coup, il connaît, quoi. Donc c'est vrai qu'il y a eu du positif tout de suite. Même s'il a fallu encaisser, bien sûr. Alors bon, moi, j'aborde ça de façon positive. Donc, enfin, positive, voilà, je sais bien qu'il va y avoir des moments pas cools. Mais disons que je ne suis pas à me demander pourquoi ça m'est tombé dessus. Parce que je savais que j'avais un gène défaillant. Même gène qu'Angélina Jolie, le BRCA1. Mais j'avoue que je pensais que ça m'arriverait après mes enfants, vers 40 ans. Donc là, je suis partie pour retirer la totalité de la glande mammaire du sein droit avec la tumeur, ainsi qu'un grand lion sentinelle pour l'analyser. Et après, donc a priori, chimio, radio. Il prend la valise, vous avez tous vos places. Oui, bonjour. On passe de l'autre côté ? Ah d'accord. C'est parti dans le taxi. Hop, c'est un petit peu... C'est octobre 2020, 16h49. C'est un pic. Premier étage. Oui, il y a des bières. Ben oui, ascenseur rouler. Vous êtes madame ? Hoffman Sophie. Oui, venez avec moi. Le stress commence à monter quand même. Il est 7h30 je crois. Il est 7h50, on devrait venir me chercher dans 10 minutes. Je me répète que j'ai confiance et que ça va aller. Bon alors ça fait 2h30 que je suis remontée du bloc. Et franchement j'étais bien au niveau réveil, douleur et tout. Bon on sent quand même que c'est douloureux mais c'est pas insupportable. Et on est allé me chercher pour faire une radio, pour vérifier que le cathéter de la chimio était bien en place. et genre cinq minutes après envie de pleurer parce que j'ai fait pleurer d'ailleurs j'ai un peu envie de pleurer encore en disant ça Alors à 21h10, ça va, franchement. J'ai eu le passage des infirmières qui vérifient tout le temps ma tension, qui sont vraiment adorables. En fait, on a l'impression d'être entourée d'une cellule de coton. La chirurgienne est venue la contrôler. Et je lui dis, en fait, le cathéter, il est hyper bas. Et elle me dit, bah oui, comme ça, on ne le voit pas. Et là, j'ai fait, mais c'est génial. Et elle m'a dit, bah c'est normal. On peut quand même dire très clairement qu'on a énormément de chance. Et en fait, c'est ça qui m'aide beaucoup, c'est de mesurer cette chance. Je commence à sentir le sentiment de soulagement, parce que quand j'ai eu ma famille au téléphone, on m'a dit alors t'es soulagée ? Non, c'était pas le mot qui me venait. J'étais pas soulagée, j'étais contente que ce soit passé. Mais ça reste difficile. Euh... traumatisant. Après l'aspect du sein c'est un petit peu cabossé, mais on m'avait prévenu et on m'avait surtout bien dit que c'était pas du tout le résultat définitif. Mais en fait je me répétais plein de choses positives, surtout en salle de réveil. Au bon endroit, j'observais comme ça le passage des infirmiers, comment ils prenaient soin des autres et tout. Et donc je me disais c'est bien, c'est... C'est positif, c'est bien pris en charge, ils savent ce qu'ils font, ça tourne un petit peu en boucle dans ma tête. Donc voilà, ce soir on peut dire merci, et puis je me dis bravo aussi parce que je l'ai fait, ça fait partie de la vie d'avoir des choses comme ça qui se passent. Je sais qu'il y aura des moments difficiles, mais je ferai en sorte de les accueillir tout simplement. Voilà. Merci d'avoir écouté ce premier épisode de My Boob Story. Pour suivre toute l'actualité de ce podcast, abonnez-vous au compte Instagram consacré myboobstory.podcast et pour m'adresser à un entourage myboobstory.podcast.gmail.com A très vite !

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Aujourd'hui c'est le jour de mon opération pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein mais cancer quand même. 

Je vous embarque à mes côtés dans ma cuisine, dans le taxi et à l'Institut Curie pour vivre avec moi cette folle journée...


🎵 Illustrations sonores

Générique de début : Etienne Daho « Le premier jour du reste de ta vie »

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  • #0

    Alors, on est le vendredi 2 octobre 2020. C'est le jour de ma chirurgie pour retirer mon cancer du sein. Petit cancer du sein. C'est pas une façon de minimiser, mais il est petit. Il est là, donc au sein droit. Il est 5h30 du matin, j'ai rendez-vous à 7h15 à l'Institut Curie de Saint-Cloud et j'ai le droit de prendre un café. My Boob Story, le journal optimiste de mon cancer du sein. En tout cas, l'état d'esprit s'est lancé. On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'appréhension. Et en fait, oui, j'ai envie que ce soit passé. Et j'ai envie que ce soit bien passé. Mais depuis l'annonce, il y a eu un encadrement assez dingue à Curie. Ce qu'on entend derrière, c'est la douche de Damien, mon cher et tendre, qui est d'un soutien... Sans faille. Damien, il a eu un infôme à 20 ans avec chimio et radiothérapie. Et du coup, il connaît, quoi. Donc c'est vrai qu'il y a eu du positif tout de suite. Même s'il a fallu encaisser, bien sûr. Alors bon, moi, j'aborde ça de façon positive. Donc, enfin, positive, voilà, je sais bien qu'il va y avoir des moments pas cools. Mais disons que je ne suis pas à me demander pourquoi ça m'est tombé dessus. Parce que je savais que j'avais un gène défaillant. Même gène qu'Angélina Jolie, le BRCA1. Mais j'avoue que je pensais que ça m'arriverait après mes enfants, vers 40 ans. Donc là, je suis partie pour retirer la totalité de la glande mammaire du sein droit avec la tumeur, ainsi qu'un grand lion sentinelle pour l'analyser. Et après, donc a priori, chimio, radio. Il prend la valise, vous avez tous vos places. Oui, bonjour. On passe de l'autre côté ? Ah d'accord. C'est parti dans le taxi. Hop, c'est un petit peu... C'est octobre 2020, 16h49. C'est un pic. Premier étage. Oui, il y a des bières. Ben oui, ascenseur rouler. Vous êtes madame ? Hoffman Sophie. Oui, venez avec moi. Le stress commence à monter quand même. Il est 7h30 je crois. Il est 7h50, on devrait venir me chercher dans 10 minutes. Je me répète que j'ai confiance et que ça va aller. Bon alors ça fait 2h30 que je suis remontée du bloc. Et franchement j'étais bien au niveau réveil, douleur et tout. Bon on sent quand même que c'est douloureux mais c'est pas insupportable. Et on est allé me chercher pour faire une radio, pour vérifier que le cathéter de la chimio était bien en place. et genre cinq minutes après envie de pleurer parce que j'ai fait pleurer d'ailleurs j'ai un peu envie de pleurer encore en disant ça Alors à 21h10, ça va, franchement. J'ai eu le passage des infirmières qui vérifient tout le temps ma tension, qui sont vraiment adorables. En fait, on a l'impression d'être entourée d'une cellule de coton. La chirurgienne est venue la contrôler. Et je lui dis, en fait, le cathéter, il est hyper bas. Et elle me dit, bah oui, comme ça, on ne le voit pas. Et là, j'ai fait, mais c'est génial. Et elle m'a dit, bah c'est normal. On peut quand même dire très clairement qu'on a énormément de chance. Et en fait, c'est ça qui m'aide beaucoup, c'est de mesurer cette chance. Je commence à sentir le sentiment de soulagement, parce que quand j'ai eu ma famille au téléphone, on m'a dit alors t'es soulagée ? Non, c'était pas le mot qui me venait. J'étais pas soulagée, j'étais contente que ce soit passé. Mais ça reste difficile. Euh... traumatisant. Après l'aspect du sein c'est un petit peu cabossé, mais on m'avait prévenu et on m'avait surtout bien dit que c'était pas du tout le résultat définitif. Mais en fait je me répétais plein de choses positives, surtout en salle de réveil. Au bon endroit, j'observais comme ça le passage des infirmiers, comment ils prenaient soin des autres et tout. Et donc je me disais c'est bien, c'est... C'est positif, c'est bien pris en charge, ils savent ce qu'ils font, ça tourne un petit peu en boucle dans ma tête. Donc voilà, ce soir on peut dire merci, et puis je me dis bravo aussi parce que je l'ai fait, ça fait partie de la vie d'avoir des choses comme ça qui se passent. Je sais qu'il y aura des moments difficiles, mais je ferai en sorte de les accueillir tout simplement. Voilà. Merci d'avoir écouté ce premier épisode de My Boob Story. Pour suivre toute l'actualité de ce podcast, abonnez-vous au compte Instagram consacré myboobstory.podcast et pour m'adresser à un entourage myboobstory.podcast.gmail.com A très vite !

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