- Speaker #0
Vous cherchez des conseils marketing concrets, pragmatiques et actionnables pour développer votre entreprise dans la durée ? Bienvenue sur My Marketing Podcast. C'est Laurie et Sandy Giacobi. On est spécialistes en marketing et entrepreneurs depuis 2010. Ici, vous trouverez les méthodes, les outils et les retours d'expérience de nos invités ainsi que les nôtres. Tout pour vous inspirer et passer à l'action. Bonjour, c'est Sandy et aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous partager un épisode que j'ai enregistré avec Tiffany Clemenceau pour son excellent podcast « Coulisses de marques » . Au programme, comment construire un écosystème de contenu qui est cohérent pour sa stratégie marketing ? Pour faire simple, quel contenu créer et comment les articuler pour que ce soit cohérent avec la stratégie de son entreprise et ses objectifs business, bien entendu. Ensemble, on a d'ailleurs décortiqué la stratégie de My Marketing Experience avec My Marketing Podcast, et newsletter. et plus récemment, mon livre « Homo entrepreneurus » . Cet épisode, c'est bien plus que ça, puisque en tant que professionnelle du personal branding et du storytelling, Tiffany est allée extrêmement loin en me posant des questions qui sont à la fois très accessibles, très pertinentes et finalement qui peuvent s'adresser à un grand nombre d'entre vous où vous y trouverez des réponses concrètes. Je voudrais remercier Tiffany pour son invitation. Je voudrais également vous inviter à suivre son podcast. Bonne écoute !
- Speaker #1
Hello à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Coulisses de Marques. Aujourd'hui, je reçois Sandy Jacobi, cofondatrice de l'agence My Marketing Experience, pour parler monopole personnel. Sandy vient de sortir son livre Homo Entrepreneurus, qui fait le pont entre le monde du business et celui de nos ancêtres, Sapiens et Neanderthal. En 2010, elle a cofondé l'agence My Marketing Experience avec sa sœur, et depuis 10 ans, elles ont construit un véritable écosystème de contenu, avec notamment un podcast dans le top 10 des podcasts marketing français. Salut Sandy ! Je suis ravie de t'accueillir.
- Speaker #0
Salut Tiffany, merci de m'accueillir.
- Speaker #1
Ravie sur tous les sujets qu'on va échanger. Écoute, je te propose avant de commencer, de rentrer dans le vif du sujet, de nous raconter peut-être la genèse de l'agence My Marketing Experience pour qu'on comprenne la suite de l'histoire.
- Speaker #0
Oui, volontiers. Alors, ça fait 15 ans, dans quelques semaines, que My Marketing Experience existe. C'est une idée qui est venue assez simplement. Alors, je dis souvent... Il n'y a pas eu de grands événements, il n'y a pas eu de drames avant. Comme parfois, dans le storytelling, on a tendance à te laisser aller. Pas du tout. En fait, avec ma sœur, donc tu l'as très bien dit, moi je suis associée avec ma sœur, ma sœur jumelle, Laurie Giacobi. On était toutes les deux salariées, comme beaucoup de gens avant de créer leur boîte. Et on était dans le marketing. Donc, on n'est pas passées d'une industrie à une autre. On était déjà dans le marketing. Et donc, il faut savoir qu'il y a 15 ans, le marketing, ça existait dans les grandes entreprises. C'était assez... C'était démocratisé en termes de salariat et puis même des agences. Par contre, les PME, c'était un levier de croissance qu'ils utilisaient très peu. Les TPE et les PME, très peu parce que les ressources étaient rares, elles étaient chères. Et puis, les agences ne s'adressaient pas forcément à cette cible de marché. Et donc, nous, on s'est dit un jour, c'est moi qui ai eu l'idée d'ailleurs, en rentrant du travail, à force d'être contactée par des gens de mon réseau, des anciens employeurs, des anciennes personnes qui ont fait des stages, je me suis dit, finalement. On pourrait très bien faire ce qu'on fait actuellement pour les entreprises pour lesquelles on travaille en tant que salarié, mais on pourrait le faire pour plein d'entreprises. On pourrait ouvrir une agence de conseil de service en marketing qui s'adresse à toutes ces entreprises qui n'ont pas les moyens d'internaliser, qui n'ont pas les moyens de recruter, qui n'ont pas forcément les moyens de se payer des grosses agences qui n'ont en général pas les stratégies adaptées pour ce segment de marché. Et c'est comme ça que My Marketing Experience est née il y a 15 ans. Tout simplement. En étudiant notre marché.
- Speaker #1
Oui, c'est souvent ça.
- Speaker #0
En écoutant le marché.
- Speaker #1
chercher de quoi a besoin le marché et créer des offres qui correspondent aux besoins.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et du coup, vous êtes que toutes les deux ou est-ce que vous avez des salariés ou peut-être vous avez eu, c'est quoi l'évolution un petit peu ?
- Speaker #0
Alors, on est passés par toutes les phases, à deux avec des salariés, puis marche arrière. Alors aujourd'hui, on est deux, confondatrices. Nous, on gère vraiment la partie stratégie pour nos clients et pour nous-mêmes, évidemment. Et après, on collabore avec un réseau de partenaires stables. C'est-à-dire qu'on ne change pas tous les jours. C'est vraiment des personnes avec qui on travaille depuis des années qui nous permettent d'avoir accès à des compétences très spécifiques dans chaque domaine parce que je pense que tu t'en rends toi-même compte. Aujourd'hui, dans nos métiers du marketing, on a besoin de compétences assez pointues dans des domaines et tu n'as pas forcément des gens qui peuvent tout regrouper. Donc, c'est beaucoup plus flexible et ça permet pour nous d'avoir accès aux meilleures ressources au bon moment en ayant cette organisation.
- Speaker #1
Ouais, je pense que ça fait sens. En fait, il vaut mieux chercher l'expert dans le sujet qui va venir compléter ton équipe plutôt qu'en fait quelqu'un qui est... un peu moyen sur tous les sujets. Un peu moyen dans tout. Le résultat n'est pas incroyable. Même si c'est intéressant de...
- Speaker #0
Ça, c'est nous. On ne critique pas les autres. C'est notre manière de faire. Voilà. Ça nous permet de répondre aux demandes en restant flexible.
- Speaker #1
Je pense que c'est intéressant en tant qu'expert en marketing, tu vois, de connaître un peu tout ce qui se fait et de faire sa veille là-dessus pour être capable d'orienter le client en lui disant, ah ben tiens... par exemple, le levier Google Ads, ça pourrait être intéressant pour toi. Du coup, je vais aller chercher l'expert Google Ads qui peut nous aider là-dessus. C'est bien d'avoir une vision.
- Speaker #0
J'ai besoin d'aller chercher, on les a. Oui, mais du coup,
- Speaker #1
tu as construit ta team petit à petit.
- Speaker #0
Exactement. Et c'est vraiment une question de vision. Et je suis contente que tu l'abordes, parce que l'autre jour, j'ai fait un post LinkedIn sur le sujet qui, à mon avis, a potentiellement fait grincer des dents. Mais on le verra. C'est aussi ça, avoir un personal branding, c'est prendre des positions et un peu affirmer. Et en fait, ce choix qu'on a fait aussi de ne pas internaliser certaines fonctions, typiquement Google Ads, c'est parce que tu te rends compte qu'autrement, tu n'as plus ton indépendance dans le conseil. C'est-à-dire que tu vas forcément orienter ton client sur la rentabilisation de ton salarié. Pardon, ce n'est pas très beau ce que je dis, mais si tu as embauché un crack de Google Ads qui te coûte X par mois, tu vas vouloir que tes clients utilisent au maximum cette ressource pour la rentabiliser. Et nous, on ne voulait pas tomber là-dedans non plus. Donc, il y a vraiment le fait d'avoir le bon talent au bon moment, la bonne compétence, et le fait de garder notre indépendance dans le conseil. Et c'est un truc qui est très, très apprécié. D'ailleurs, c'est un feedback qu'on nous fait très souvent.
- Speaker #1
Ok, ça fait beaucoup de sens et j'aime beaucoup. Ok. Et donc, vous avez lancé l'agence. Et donc, il y a un podcast aujourd'hui qui est… Enfin, il y a plus de 200 épisodes, je crois. Comment le podcast arrive ? À quel moment dans votre stratégie ? Tout de suite.
- Speaker #0
Pas tout de suite parce qu'il y a 15 ans, les podcasts, je t'avoue que je ne savais même pas ce que c'était. Je vais être très humble sur ce sujet. Mais en revanche, la stratégie de création de contenu, elle est venue tout de suite. Nous, on a tout de suite créé du contenu. C'était un moyen pour nous de rapidement montrer notre expertise parce qu'on n'était pas connus. Il faut être quand même réaliste. Personne ne nous connaissait, personne ne nous attendait. Le marché était naissant, il y avait un marché à éduquer parce que notre cible n'était pas hyper au point sur toutes les problématiques marketing. Donc, à l'époque, on a lancé un blog marketing dans lequel on a beaucoup, beaucoup, beaucoup produit. Pour nous, c'était beaucoup, c'était deux articles par semaine. Mais l'avantage, c'est que tu rends qu'au niveau SEO, il y a eu beaucoup moins de concurrence en plus, il y a 15 ans. Et tu as toujours du contenu. ce qui nous a permis en fait de d'occuper un territoire au niveau marketing, au niveau des messages, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur Google, puisqu'on produisait beaucoup d'articles. Et c'est ça qui nous a ramené des clients. Donc la stratégie de contenu, on l'a eu tout de suite, mais sous le format écrit. Et ensuite, on a commencé une chaîne YouTube. Alors là, je ne pourrais pas te dire exactement l'année, mais je dirais peut-être 2015, 5 ans après, qui s'est assez vite développée, qui nous rapportait des clients. On l'avait laissé un peu en suspens parce que déjà, c'était beaucoup de travail de créer des vidéos. Ce n'est pas la même chose que de rédiger des articles de blog. Alors, on pourrait croire que c'est plus long d'écrire que de créer des vidéos, mais ce n'est pas forcément vrai parce que nous, on n'avait pas monté des vidéos. Ça demande des compétences que je n'avais pas forcément pu s'en gonfler. Et puis, à l'époque, je crois que j'avais été un peu agacée par les commentaires un peu débiles qu'on recevait parfois sur YouTube.
- Speaker #1
Sur le physique ou ce genre de choses. Ça,
- Speaker #0
c'est quand tu fais des choses en vidéo. Exactement. Alors aujourd'hui, on en parle beaucoup plus librement. C'est vrai que ce n'est pas forcément un truc sur lequel j'aurais pu te faire en retire il y a des années parce que j'étais un peu, je ne dis pas honteuse, mais un peu embarrassée de me dire « punaise, j'ai créé un contenu qui est quand même plutôt bien et vu les commentaires que je me ramasse » . Donc, on avait un peu écarté l'affaire et le podcast, il est arrivé il y a cinq ans. Donc, ce n'est même pas mon idée. On avait cinq ans, un peu plus peut-être. On avait une personne en stage chez nous. D'ailleurs, je le salue. Guillaume, si tu entends, c'est de toi dont je parle, qui un jour nous a dit que ce serait trop bien de créer un podcast. Ça explose aux États-Unis. Et en fait, avec Laurie, nous, on adore tester. On réfléchit bien sûr sur notre stratégie, mais on trouvait que ça collait avec notre stratégie. On ne s'est pas posé 10 000 questions. On s'est dit, go, on va tenter le podcast. Au début, on ne l'a pas fait assez régulièrement. Donc, message à ceux qui écoutent et celles qui écoutent, si vous voulez lancer un podcast, soyez un peu sérieux. Faites-le avec régularité, sinon c'est difficile. Je pense que Tiffany, tu l'as peut-être vécu. Je ne sais pas si tu l'as vécu toi-même. Oui, complètement. Mais la régularité, c'est hyper important. Et en fait, petit à petit, on s'est un peu cherchés sur le podcast, sur la fréquence. Mais après, ça a roulé. Et ce qu'il faut savoir, c'est que le podcast, au début, c'était que moi. Donc, ça a posé le problème que ça développait beaucoup mon personal branding et pas tellement celui de Laurie, alors que notre agence, elle est à deux. Donc, on a eu ce problème. J'en parle très ouvertement, on ne l'a pas caché. On a même fait une pause dans le podcast à cause de ça. C'est que tu développes à un moment une marque personnelle, toi. Laurie développait sa marque personnelle aussi, mais c'était nos deux marques personnelles au service de notre entreprise, de notre marque. Et si tu as un média où tu n'en as qu'une seule, c'est hyper déséquilibré. Donc, on a eu cette problématique dans la gestion de nos personal branding au service de notre marque. Laurie est venue sur le podcast.
- Speaker #1
Voilà. Pourquoi ça a posé un problème ?
- Speaker #0
Déjà, nous, ça nous posait un problème. Déjà, à nous. Je vais être hyper pragmatique, même au niveau... organisationnel, ça me demandait beaucoup de travail pour produire un épisode par semaine que je portais moi seule à bout de bras. C'est-à-dire la production, la distribution, tout ça, donc c'était épuisant. Et puis après, en termes de marque, j'ai été citée comme la personne qui faisait My Marketing Podcast, mais pourtant c'était toutes les deux. Alors, à la différence de beaucoup d'entreprises qui utilisent le personal branding pour servir leur entreprise, nous, notre choix stratégique, c'était de le faire ensemble je pense que toi tu travailles avec des entreprises où tu as un porte-parole dans l'entreprise et c'est pas tout le monde dans l'entreprise qui prend la parole c'est ok mais à partir du moment où tu as dans ton entreprise ta stratégie d'utiliser le personal branding c'est que les deux cofondateurs ou cofondatrices prennent la parole si tu as un podcast où tu n'en entends qu'un ben en fait ça crée ce déséquilibre c'est-à-dire que les gens ils ne comprennent pas ou alors ils associent alors ça c'est ce qui est très rigolo c'est que nous on a un avantage c'est que comme on a une ressemblance physique forte et une voix très similaire. En fait, Laurie, tout le monde disait le podcast, souvent le podcast disait que c'était le podcast de Laurie, mais en fait, si on écoutait les épisodes, Laurie n'était jamais dedans. Donc, il y a une raison organisationnelle, c'était que le fait que Laurie arrive sur le podcast, ça me soulageait, ça permettait de diviser le travail par deux. Et spoiler, c'est un peu une raison aussi pour laquelle on s'est associés, c'est qu'on a très vite compris toutes les deux que faire un travail à deux, ça faisait deux fois plus de temps. Clairement. Et après, même au niveau cohérence de la communication de marque et de la communication de personnel branding, c'était plus pertinent pour nous. Nourrie pouvait plus facilement faire de la promotion des épisodes aussi. C'était plus simple.
- Speaker #1
Ouais, OK. Et donc, du coup, tu as commencé toute seule. Ensuite, tu n'étais pas très régulière. Vous décidez de faire une pause. Finalement, vous reprenez du coup... toutes les deux. C'est quoi la nouvelle formule ? Vous faites un épisode sur deux ? Vous faites des épisodes ensemble ? Comment ça marche ?
- Speaker #0
Exactement. C'est exactement ça. Le reboot, je crois que c'était il y a deux ans, je crois. Exactement. On est passé sur une fréquence de un épisode par semaine tenu. Il y a des épisodes solo où c'est Laurie. il y a des épisodes solo où c'est que moi il y a des épisodes bien sûr invités et il y a de temps en temps des épisodes ensemble on en a je pense une dizaine quinzaine où on est ensemble qui ont toujours beaucoup de succès c'est rigolo parce que je dis pas que je m'en étonne mais je je m'en étonne les gens adorent nous écouter discuter ensemble et je crois qu'on en fait pas assez d'ailleurs tu vois c'est un truc à creuser sur le personal branding qu'on a pas encore je pense du tout tout exploité c'est même très loin d'être suffisamment exploité chez nous c'est une confession que je fais sur ton podcast c'est le fait d'avoir des épisodes où il y a des échanges entre nous c'est à dire que souvent on nous voit l'une ou l'autre ou avec des invités et
- Speaker #1
ce que notre audience aime beaucoup c'est de nous entendre discuter entre nous c'est un format qu'on n'utilise pas assez ouais tu sais en fait quand tu produis un podcast d'interview ... finalement tu parles peu de toi mais ton audience elle t'écoute quand même toutes les semaines et je pense qu'elle crée un peu cette habitude tu rentres dans sa vie parce que le podcast c'est intimiste et quand vraiment tu écoutes un podcast toutes les semaines, un épisode de 45 minutes, 1 heure moi j'ai l'impression que certains podcasteurs c'est des potes alors que je les connais pas du tout et du coup si tu fais un épisode, en l'occurrence vous faites toutes les deux ou parfois sur des podcasteurs qui sont peut-être sur des podcasts solos Tu sais, de montrer un peu l'envers du décor, c'est un peu ouvrir la porte à tes fans, entre guillemets, et qu'est-ce qui se passe. Du coup, il y a ce truc de curiosité. Et comme c'est rare que tu parles de toi, je pense que ça attire la curiosité.
- Speaker #0
Il y a ça. Et en fait, il y a aussi le côté, les interactions entre nous, parce qu'on se connaît très bien, on est sœurs, on se fait des blagues, on se fait des blagues, des private jokes, mais les gens comprennent bien que c'est des blagues. Alors, il y a un épisode qu'on fait, là, ça fait deux ans qu'on le fait, c'est de faire notre bilan de fin d'année. On dit ce qui s'est bien passé, ce qui nous a énervés et tout. Donc, on part dans les coulisses de My Marketing Experience. Et ça, je sais que les gens aiment beaucoup. Et aussi, on fait pas mal de podcasts à deux. C'est-à-dire qu'on est invitées toutes les deux sur les podcasts. Même à une période, ça nous arrivait vraiment beaucoup. Et c'était très, très chouette. Mais après, les gens se rendent compte que ce n'est pas toujours facile d'avoir les deux disponibles en même temps. Et cette contrainte, on l'a nous-mêmes, en fait. C'est pour ça qu'on ne fait pas autant d'épisodes en duo que ce qu'on voudrait. C'est parce qu'on a du mal à se synchroniser pour se trouver du temps ensemble. Donc non, on ne vit pas ensemble. On ne passe pas absolument toutes nos journées ensemble du tout. Mais si tu as des associés, des personnes qui sont associées, qui écoutent ce podcast, tu vois qu'ils te diraient sûrement la même chose. C'est que quand tu es associé ou que tu es même dirigeant, tu as des directeurs dans une entreprise, ils ne sont pas toute la journée tous ensemble.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
on a l'impression que c'est parfois l'extérieur. Mais en fait, non.
- Speaker #1
Oui, OK. Et donc, juste peut-être si on peut préciser la ligne édito du podcast. Donc, c'est dans le marketing, mais de quoi vous parlez ? vous parler ?
- Speaker #0
Alors, My Marketing Podcast s'adresse à des dirigeants, des décideurs en entreprise, également des personnes qui occupent des postes en marketing et on a pas mal de gens qui sont dans des postes commerciaux d'ailleurs. Quand moi je dis décideurs, ça inclut aussi des indépendants et des... Alors freelance, je ne sais pas, parce que je pense qu'ils ne s'y retrouveront pas tellement dans notre ligne édito, mais ça peut être solopreneur, mais plutôt quand même on est sur des TPE, PME, et donc... Donc nous, on va traiter de sujets marketing, mais sans que ce soit trop technique. C'est vraiment notre différence, c'est de rendre accessibles les meilleures techniques marketing en invitant bien sûr des experts dans leur domaine, mais sans que ça devienne un jargon insupportable qui est réservé à des personnes qui sont déjà expertes dans le domaine du marketing parce que notre audience n'est pas experte en marketing. Elle s'y intéresse parce qu'elle sait que c'est important pour l'entreprise. mais elles ne sont pas là pour devenir de meilleurs marketeurs.
- Speaker #1
Ok. Et d'un point de vue stratégie business, il a quelle place ce podcast dans votre stratégie d'acquisition ? Enfin,
- Speaker #0
est-ce qu'il fait partie de la stratégie d'acquisition ou pas d'ailleurs ? Il fait partie de la stratégie de… Alors, je dirais que oui, stratégie d'acquisition, mais au niveau de découvrabilité. C'est-à-dire que le podcast, c'est une porte d'entrée pour découvrir déjà nous. les fondatrices, Laurie et Sandy, notre univers, notre personnalité, et ça compte énormément en business. Honnêtement, je pense que, bon, c'est pas toi que je vais apprendre, l'experte en personnel branding, mais aujourd'hui, les décisions business, je ne dis pas aujourd'hui, toujours d'ailleurs, ça relève beaucoup de l'émotionnel. Donc, la partie personnalité, conviction, vision, approche de la personne qu'on aura en face et de son entreprise. est largement influencé par le personal branding. C'est-à-dire qu'on va avoir le feeling ou pas. Ce que la personne va nous dire va nous parler ou pas. La façon dont elle va le dire va nous parler ou pas. C'est aussi un moyen, je pense que tu le dis toi-même, d'écarter les personnes qui ne sont pas des bons castings pour toi ou pour ton entreprise. Donc nous, My Marketing Podcast est là pour de la découvrabilité, principalement, mais aussi pour de la fidélisation. En fait... Tu le disais tout à l'heure très justement, ça permet d'ouvrir une porte et que les gens te connaissent. Mais les gens, quand ils te découvrent, ils n'ont pas forcément un besoin tout de suite. Ils peuvent dire « Ah, c'est sympa, je vais écouter » , mais ce n'est pas aujourd'hui, maintenant, là, tout de suite qu'ils ont besoin de travailler avec toi. Restez présents visuellement, mais surtout dans leurs oreilles. Tu le disais, c'est un podcast intimiste, c'est un média intimiste, on t'entend, on a l'impression de te connaître. ça permet de devenir top of mind. Ça permet qu'on se souvienne de toi. Et en plus, si tu es régulier et que toutes les semaines, toutes les deux semaines, parce qu'en général, c'est très rare, les gens consomment absolument tous tes épisodes de podcast. C'est relativement rare, mais ce n'est pas grave. Ce que j'ai hanté de dire, même une fois par mois, ils tombent dans les oreilles. Et si derrière, en plus, tu as une présence sur d'autres médias, type LinkedIn, je parle de LinkedIn parce que moi, personnellement, c'est mon réseau, mais on pourrait très bien dire Instagram, TikTok. d'autres réseaux qui sont utilisés. Facebook, alors moi Facebook, je n'y suis pas, mais ça permet de créer cette récurrence et d'être présent dans l'univers de ta cible et de ton audience. Donc My Marketing Podcast a un impact sur l'acquisition dans le sens où on est découverte et ça va avoir un impact sur la conversion parce que tu vas être préféré. à un moment. Donc, à un moment, il y a un stade où tu es découvert et puis il y a un stade où tu vas devenir la préférence pour travailler.
- Speaker #1
Ok. Et donc, est-ce que... Alors, je sais que c'est hyper dur de vraiment quantifier le retour sur investissement du podcast, quel est l'impact vraiment du podcast, tu vois, en termes de chiffres. Mais est-ce que tu peux nous dire ton retour là-dessus de à quel point le podcast est important dans votre acquisition ?
- Speaker #0
C'est hyper difficile de te dire ça. Je peux quand même te donner des infos. Mais ce qu'il faut surtout avoir en tête, c'est que c'est une action, un investissement marketing de long terme. La première année où on a lancé My Marketing Podcast, nombre de leads, zéro. En revanche, c'est une preuve sociale importante qui améliore ta conversion. Tu es plus considéré. tu as une meilleure conversion. Donc là, c'est important. Ce que je peux te dire, c'est que les leads qui arrivent par le podcast, ils convertissent mieux aussi. C'est-à-dire qu'il y a deux effets. Il y a le podcast qui te ramène un lead, ils t'ont découvert et derrière, du coup, comme ils t'ont découvert, ils t'ont écouté, ils te connaissent mieux, ils convertissent mieux. Donc ça, oui. Alors, combien de leads ? Je ne peux pas te dire exactement, mais pour nous, en fait, ce qu'on remarque, plus gros, en fait. C'est un profil de client plus important. Et le deuxième impact qu'on ressent, c'est que si tu as une demande, par exemple, un lead qui arrive, c'est une recherche Google. Donc là, ils ont le besoin, mais par contre, ils ne te connaissent pas forcément. Ils sont tombés sur ton site, ça leur a parlé, mais ils ne te connaissent pas. Donc, tu n'as pas ce lien de confiance. Si tu les orientes derrière et que tu dis, dans ta présentation et dans ton pitch, tu dis, voilà, on a un podcast. plus de 150 épisodes, top 10 Apple Podcasts, cette preuve sociale influence positivement la perception que ton lead a de toi. Et donc, même s'il ne va pas te le dire ouvertement, s'il te compare à d'autres entreprises, ça va donner du poids. Évidemment, ça veut dire que ton offre n'est pas dégueulasse, que tu sais répondre à ça. Ça, ça ne vous dispense pas de faire le boulot de ce côté-là. Mais en termes de preuve sociale, c'est extrêmement fort. L'autre jour, j'étais en rendez-vous chez un nouveau client qui ne savait pas forcément qu'on avait un podcast. Quand tu es en rendez-vous avec son équipe marketing et commercial et avec les dirigeants et que tu dis, ce sujet d'ailleurs, on en parle dans ce podcast, je vous l'envoie, c'est très fort en fait. C'est un message hyper fort. C'est, ah ok, vous prenez la parole dans les médias, vous avez votre média et en plus, vous produisez du contenu qui nous intéresse sur ce sujet. En plus, même pour les clients, c'est extrêmement bien vu comme ressource. Je travaille avec des gens influents.
- Speaker #1
Je crois que c'est du travail de créer un podcast, de faire un podcast et surtout au point où vous en êtes de 150 ou 200 épisodes depuis 5 ans. Les professionnels du métier, ils savent que c'est un gros travail. Déjà, ça prouve aussi que tu es régulier dans ce que tu fais, que tu es rigoureux, etc. et en plus souvent tu vas leur amener comme tu dis du contenu de qualité qui va répondre à leurs questions et en fait souvent c'est le petit plus moi je le remarque alors pour l'instant mon podcast n'est pas assez vieux donc je n'ai pas encore de lead direct qui vient du podcast en revanche j'ai parfois closé certains de mes invités parce que je m'en sers en fait aussi tu vois pour j'invite des gens dans ma cible et quand ça passe bien et bah tiens vas-y discutons qu'est-ce qu'on peut faire ensemble donc ça c'est une première chose intéressante Et deuxième chose, dans un process de vente, en gros, j'ai un premier rendez-vous, on fait le call découverte classique. Et puis, pendant ce call, la personne va soulever des points où en fait, je dis, ah ben, tu devrais écouter cet épisode de mon podcast parce qu'il y a un tel de l'entreprise qui raconte exactement ce que tu as besoin de savoir, tu vois. Et du coup, entre le premier rendez-vous et le deuxième rendez-vous, je vais proposer la proposition commerciale. En gros, ils écoutent un épisode. Et donc, en fait, ça rajoute une pierre à mon discours commercial. Pourquoi ?
- Speaker #0
Parce que tu leur apportes de la valeur avant même que vous travaillez ensemble. Exactement. C'est hyper puissant, ça. C'est qu'ils savent ce que c'est, de quoi tu... Ils sont capables de découvrir si tu sais de quoi tu parles. Tu es capable d'avoir des invités qui viennent à ton micro. Déjà, c'est une marque de confiance. Il y a des gens comme eux qui te font déjà confiance. C'est puissant, ça. C'est hyper rassurant. Merci. Moi,
- Speaker #1
j'aime beaucoup le podcast dans une stratégie de contenu. C'est de l'investissement budget et temps. Mais aujourd'hui, il y a quand même des outils qui permettent de faire des choses plutôt quali dans un temps assez court. Et je suis vraiment convaincue que ça laisse une trace. Et il y a peu d'entreprises qui l'exploitent, ce levier-là. Alors que... Enfin, tu vois, je ne sais pas, une stratégie SEO, il y a quand même beaucoup de boîtes aujourd'hui qui le font. Et en fait, tout le monde se noie un peu dans le truc. Et finalement, quand tu crées ton podcast, tu peux rapidement te différencier.
- Speaker #0
Et en plus, le podcast aujourd'hui devient quelque chose de référençable. Alors, sur les plateformes de podcast, on va pas être trop technique, mais sur les plateformes de podcast, ça commence. Mais si tu le mets, par exemple, sur YouTube, c'est excellent pour ton référencement. Pour moi, aujourd'hui, une entreprise qui investit dans le SEO, si elle n'utilise pas ces médias-là, au moins d'être sur YouTube, de produire du contenu sur YouTube, c'est drôlement dommage. C'est notre histoire. On ne va pas convertir tout le monde.
- Speaker #1
Sur cette partie podcast, très clair. Tu nous as parlé rapidement de LinkedIn. Je ne vais pas forcément rentrer trop dans le détail parce que... J'ai d'autres épisodes où je creuse un peu la partie LinkedIn, mais c'est important de savoir que c'est une grosse partie aussi de ta stratégie de contenu.
- Speaker #0
Ça fait partie de l'écosystème. Ça fait partie de l'écosystème.
- Speaker #1
Et donc, le dernier arrivé dans l'écosystème, c'est ton livre, donc Homo Entrepreneurus. Est-ce que tu peux nous dire comment est née l'idée ? De quoi parle ce livre ? Raconte-nous un petit peu.
- Speaker #0
Alors, je vais commencer par de quoi parle ce livre. Ce livre fait un parallèle entre les stratégies de réussite de Homo sapiens et comment je les adapte dans mon entreprise. Quelles leçons je peux en tirer et comment je les implémente dans mon entreprise. Donc c'est un livre business, ce n'est pas un livre scientifique, même si dans chaque chapitre, tu retrouves du storytelling autour de Homo sapiens et c'est très documenté et c'est très scientifique, cette partie-là. mais qui dure en général. Toi, tu l'as lu. Je ne fais pas plus de deux pages en général sur la partie préhistoire. Comment c'est né ? En fait, moi, je suis passionnée de, alors on va le dire une fois, de paléotropologie. Et ça me fait rigoler parce que juste avant d'enregistrer, je disais à Tiffany, on va dire le mot qu'une fois parce qu'un, il est hyper difficile à dire et deux, on va perdre tout le monde. Donc, ne partez pas, ne partez pas. Restez avec nous. C'est quoi ? En fait, c'est... C'est l'étude de l'évolution des espèces humaines. Et j'utilise des espèces humaines parce qu'aujourd'hui, il ne reste que la nôtre, Homo sapiens. Mais il y a encore 50 000 ans. 50 000 ans, on était quatre ou cinq. On n'était pas que nous. Et donc, les scientifiques et moi, je me passionne pour pourquoi il n'y en a plus qu'une. Pourquoi il n'y a plus que nous ? Qu'est-ce qui nous a amenés à rester que nous ? Et comment on a fait à s'adapter, à réussir, à survivre, à s'imposer ? Et je vous livre une partie des réponses dans le livre. Et surtout, comment vous pouvez faire la même chose. dans ce livre. Donc, c'est vraiment parti d'une passion. C'est une passion que j'ai depuis que je suis petite, dont je n'ai parlé à personne, parce que les gens trouvaient ça trop bizarre, en général, quand j'en parlais. Tu vois, là, j'ai dit ne partez pas, parce qu'en général, les gens trouvent ça au mieux bizarre. Maintenant, ça va mieux, parce que quand je l'explique, on dit souvent qu'il paraît que les gens qui sont passionnés, ils peuvent être passionnants. Et on me le dit souvent. Je me dis, en fait, je pensais le sujet pénible et ennuyeux, mais en fait, quand on parle, ça ne l'est pas. Je crois que c'est mon beau compliment. Et à force de me passionner pour ça, quand je suis devenue moi-même entrepreneur il y a 15 ans, j'ai continué à lire et à m'y intéresser, mais j'ai vraiment accentué les recherches il y a moins de 10 ans parce que les recherches, justement la science, ça fait beaucoup de progrès. Il y a eu énormément de découvertes ces dix dernières années, rendues publiques évidemment, rendues publiques et digestes. Et donc je me suis énormément documentée, mais à titre perso. C'était mon truc à moi. Si tu regardes à côté de mon lit, j'ai beaucoup plus de livres scientifiques sur le génome des Néandertals, que de livres business. Et à force de lire ça, j'ai commencé à prendre des notes en voyant des parallèles. C'est hyper intéressant, cette technique d'adaptation pour les entreprises. Je prenais des notes dans mon téléphone, des petites notes. Et puis, il y a moins de deux ans, un an et demi à peu près, je me suis dit mais en fait je pourrais en faire un livre Ça pourrait être un livre. Et c'est de là où il y a eu l'idée. Et l'inné est né quelques jours après, pour l'anecdote quand même, il est né quelques jours après que je sois allée visiter une grotte occupée dernièrement, il y a 40 000 ans, par des Néandertaliens, et où j'ai vu des traces de présence. Et pour moi, c'était un grand moment parce que j'attendais ça. Et c'est là où je me suis dit, mais tout ce que je me raconte à moi-même, finalement, ça pourrait intéresser d'autres personnes. Et c'est le cas. Apparemment, c'est vraiment le cas.
- Speaker #1
Ouais, c'est vraiment intéressant. Et ce parallèle, comme tu l'as dit, j'ai lu et vraiment, tu racontes ça. Alors moi, j'aime beaucoup l'histoire. Je ne suis pas passionnée comme toi, mais ça m'a toujours un peu titillée, tu vois, de comprendre d'où on vient, comment ça a évolué, etc. Et donc, ça nourrit ma curiosité. Tu vois, ces passages dans ton livre, je n'aurais certainement pas acheté un livre sur l'histoire de l'espèce humaine. Sur le sujet ? Exactement. Mais là, de l'avoir combiné avec du business, ça m'a à la fois apporté de la culture générale sur ce sujet, tout en étant relié à un sujet qui me passionne, étant le business. Je trouve que le parallèle est très cool. Avant qu'on enregistre, tu me disais que tu as vraiment travaillé ta marque personnelle en amont et tu n'aurais certainement pas peut-être déjà trouvé un éditeur. Et en plus, tu ne l'aurais sûrement pas vendu, ce livre, si tu n'avais pas travaillé ça en amont. Est-ce que tu peux me dire un petit peu, peut-être, comment ta marque personnelle et le travail que tu as fait en amont a influencé le livre ?
- Speaker #0
Oui, volontiers. Alors, moi, jusqu'à il y a… Je développais ma marque personnelle depuis déjà plusieurs années. Ça s'est quand même bien accentué depuis que je suis très présente sur LinkedIn, donc je dirais depuis 2020. Mais il faut savoir qu'avant, Laure et moi, dès le départ, on a été sur Facebook, on montrait notre image, on prenait la parole. Donc, j'étais connue. on va dire, reconnue comme quelqu'un qui parle de marketing, de tout ce qui est autour du marketing, de croissance, très identifiée. Et puis, je décide d'écrire ce livre et je me dis, mais les gens, ils ne vont rien comprendre. Tu vois, en plus, c'était une passion qui était secrète. Donc, même pas mon entourage savait. Enfin, si genre Laurie savait parce que je la saoulais toute la journée en lui parlant de ça. à la maison, mon mari était au courant, mais honnêtement, il y avait très peu de monde qui savait. Donc j'ai dit, ça va être compliqué d'écrire un livre et puis un jour de dire, coucou, j'ai écrit un livre là-dessus, les gens, je vais les perdre, parce qu'ils ne m'attendaient pas là. Donc ce que j'ai fait, c'est que j'ai annoncé que j'étais passionnée et que j'écrivais un livre sur le sujet, j'ai fait un post direct, mais c'était un an avant la sortie du livre. En fait... Je ne savais pas que ça allait me prendre un an pour écrire un livre, mais je savais que ça ne me prendrait pas deux semaines non plus. Donc, je me suis dit, je vais commencer à sensibiliser mon audience au sujet. Pour ne pas que le jour où le livre sort, ils découvrent que je me passionne pour ça. Parce que les gens, ce n'est pas avec un poste qu'ils retiennent. C'est une question de mémorisation, de dire pourquoi. Donc, pendant toute la période où j'écrivais le livre, je n'ai pas tous les jours régulièrement pris la parole sur le sujet. Je l'avais mis dans ma bio LinkedIn aussi. Je dis, je suis passionnée de Néandertal. Oui, parce qu'en fait, je parle de Sapiens surtout, parce que c'est nous et que c'est nous qui avons ce véhicule. Mais moi, je suis un peu monomaniaque. J'ai une petite obsession. C'est Néandertal, celui qui a échoué, celui qui n'a pas réussi, on va dire. Et en fait, en janvier 2024, ça a été le poste, je pense, le poste le plus difficile de ma vie. Tant que je suis habituée à poster, j'ai transpiré comme une malade, je m'en souviens. Et j'ai dit, ça a commencé par « j'ai une passion chelou qui n'intéresse personne » . Et là, j'ai balancé. Et en fait, le poste a eu énormément de succès. Il a eu énormément de succès parce que je crois qu'avec le recul, ok, les gens ne m'attendaient pas là-dessus, mais en même temps, je livrais un truc hyper personnel. Alors, personnel, attention, pas pour faire pleurer dans les chaumières, ça restait du domaine de l'acceptable pour moi. Je crois aussi que beaucoup de gens ont pu s'identifier en disant qu'ils ont une passion de chevelous qui n'intéresse personne, parce qu'on a tous des petits trucs un peu bizarres. Et parce que je crois qu'au final, présentés comme je les ai présentés, ils ont trouvé ça moins naze que si je leur avais juste dit que j'allais visiter des musées pour regarder des os et des crânes dans mon avion. ce que j'adore faire au demeurant, mais ce n'est pas ce qui fait rêver les gens. Et ce poste a eu beaucoup de succès. Et derrière, je dirais qu'une fois par mois, j'ai essayé de faire des piqûres de rappel sur j'écris un livre, je me passionne pour ça, pour que le jour où ça fasse augmenter déjà la... la conscience que mon personal branding, ce n'est pas que Sandy, l'experte en marketing, c'est aussi, il y a ça en moi, cette passion, et il y a un livre qui va sortir sur le sujet, et pour qu'il y ait un phénomène d'attente. Et ça a très bien fonctionné là-dessus. Aujourd'hui, la plupart des personnes de mon audience le savent, peut-être pas tous, mais la plupart en tout cas ont eu le message. Et ce qui fait que quand j'ai ouvert les pré-ventes, il y a eu quand même pas mal de précommandes. Ça a bien fonctionné. Les gens ont été embarqués dans l'histoire. Et donc, tu me disais, tu me parlais d'éditeurs, c'est ce qu'on disait juste avant. Et c'est vrai que tu entendras tous les sons de cloche. Attention, tu as des gens qui vont te dire, mais non, on peut sortir un livre si tu n'as pas de plateforme de marque, tu peux sortir un livre si tu n'as pas d'audience. Oui, absolument. Il y a tous les cas de figure. Mais ce qu'il faut quand même savoir, c'est qu'aujourd'hui, je crois que 80% des livres business qui sortent, c'est des commandes des éditeurs, qui se sont publiés, pardon, excuse-moi. 80% des livres business qui sont publiés, c'est des maisons d'édition qui vont chercher des créateurs de contenu et qui leur commandent, qui leur disent « est-ce que tu peux écrire un livre là-dessus, ça m'intéresse ? » Ce que je ne savais pas du tout. Mais je pense que tu peux bien imaginer que moi, personne ne serait venu me chercher pour me demander d'écrire un livre sur le parallèle entre les stratégies de service sapiens et les stratégies d'entreprise. Il y a pas de chance. Non, voilà, personne. Je te le dis, la réponse est non. Personne n'est venu me chercher. Par contre, moi, je suis allée démarcher des maisons d'édition, effectivement. J'en ai démarché deux, d'ailleurs. Je n'en ai pas démarché beaucoup. Et j'avais fait une présentation. Moi, je viens de l'univers de l'entreprise et du marketing, donc j'ai fait un pitch deck. Je suis allée pitcher mon concept avec mon positionnement, le storytelling, pourquoi. Et à la fin de mon deck, il y a la plateforme de diffusion et de promotion. Donc, il y avait un petit plan marketing en disant, ben voilà, moi, j'ai un podcast. J'ai plus de 10 000 personnes qui me suivent sur LinkedIn. J'ai un Instagram. J'ai plus de 5 000 personnes qui sont abonnées à ManageDeter. Donc, tu mets ton écosystème pour distribuer et toucher ton audience. Eh bien, évidemment que pour un éditeur, c'est du pain béni. Alors, ça ne veut pas dire que si le sujet est trouvé nul, il aurait signé quand même. Attention, pas du tout. Ce n'est pas parce qu'on est créateur et qu'on a déjà une plateforme de diffusion qui signe tout le monde. Le sujet a énormément plu parce que l'angle était hyper différenciant, parce qu'il y avait des recherches, parce qu'il y avait une crédibilité, il y avait plein de choses qui étaient intéressantes. Mais je pense que s'il y avait une autre personne qui avait vu la même idée que moi, qui arrivait avec le même deck, mais à la fin, pas du tout l'argument « j'ai un personal branding qui est développé, j'ai un média, j'ai une chaîne YouTube » , c'est sûr que si tu n'as pas ça, on préfère la personne qui apporte ça.
- Speaker #1
Oui, clairement. Ce qui inquiète l'inditeur, c'est combien de livres on va vendre, en fait, parce que c'est ça qu'ils veulent.
- Speaker #0
Oui, alors toi aussi, techniquement, c'est ce que tu veux, t'en coûtes.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Mais aujourd'hui, il faut bien se rendre compte, c'est que les maisons d'édition, elles t'apportent plein de choses, mais elles n'ont pas un rapport de force qui est très élevé sur les médias. C'est-à-dire que ce n'est pas elles qui vont dire, tu me places telle personne. Même dans les rayons des librairies, elles font... Elles font une mise en place, mais ils sont pas là sur place à vérifier qu'ils mettent toujours les livres en rayon. Dès que tu tournes le dos, ils enlèvent. Visuellement, ils sont plus là, les lieux. Donc, ils ont besoin de s'appuyer. Enfin, ils ont besoin. Ils apprécient de s'appuyer sur des personnes qui apportent leur propre dispositif de promotion. Et donc, un podcast, ça en fait partie.
- Speaker #1
Ouais, clairement. Hyper intéressant. Merci pour tout ce partage. Et du coup, ça m'amène une question. quelle a été la stratégie de diffusion que tu as mis en place ? Parce que là, ça fait un mois et demi, je crois, que le livre est sorti à l'heure où on se parle.
- Speaker #0
Il est sorti mi-janvier, oui. Ok.
- Speaker #1
Donc, qu'est-ce que... Enfin, si tu peux nous remonter, est-ce que peut-être il y avait des préventes ? Quand est-ce que tu as commencé vraiment à dire, ça y est, le livre, il sort ? Voilà. Raconte-nous un peu.
- Speaker #0
Alors, j'ai fait un peu, j'aurais pu mieux le faire, je t'avoue, de built-in public. Tu sais, cette fameuse stratégie où tu partages les coulisses de ton projet. Je l'ai un peu fait, mais je pense que ça peut être mieux fait. Mais j'ai quand même impliqué mon audience, je les ai tenus informés. Donc ça a déjà créé l'attente. C'est hyper important. Qu'est-ce que tu as fait, par exemple,
- Speaker #1
sur le building public ?
- Speaker #0
J'ai fait principalement des posts sur LinkedIn. Alors que... Si tu me demandes rétrospectivement, je te dis que j'aurais pu faire un épisode de podcast pour parler de ça. J'aurais pu faire plus de stories sur Instagram. J'aurais pu faire plus de choses. Après, la réalité, c'est que moi, mon job à plein temps, c'est de diriger une agence, c'est de servir des clients. C'est aussi nécessairement d'avoir une vie personnelle et une famille. Donc, tout est une question d'arbitrage. Je n'ai pas de regrets. Et puis, il faut voir que j'écrivais le livre en même temps. Et ça prend du temps. Ça ne m'a pas pris deux heures par semaine, ça m'a pris beaucoup plus de temps. Donc, je dis juste ça pour conseiller, si je devais refaire ou si je devais conseiller à des gens, de ne pas hésiter quand même à faire cette partie de créer l'attente et d'embarquer son audience. Un mois avant, il y a eu les pré-ventes. Donc là, j'ai annoncé. Alors, j'ai déjà fait un post un peu sympa quand j'ai rendu le manuscrit. Donc ça, ça a créé. Ah super, quand est-ce qu'on peut l'acheter et tout. Donc déjà, tu as des gens qui te demandent. Quand est-ce qu'on peut l'acheter ? Donc, tous les gens qui demandent quand est-ce qu'on peut l'acheter, vous les identifiez. Vous faites une liste. Et derrière, bien sûr, moi, j'avais commencé, je crois, quatre mois avant à peu près, à créer une liste pour dire, si vous voulez être informé de l'ouverture des précommandes, inscrivez-vous là. Et là, j'avais déjà eu pas mal de personnes. Ce qui fait qu'à l'ouverture des précommandes, tu envoies un mail à ces personnes pour dire, ça y est, trop bien, le livre, il va sortir, tu peux le précommander si tu veux. Ça, ça a apporté déjà une première vague d'achat, puisque les précommandes, tu peux passer commandes sur Amazon, que sur Amazon d'ailleurs, c'est que Amazon qui permet de le faire. Et après, le jour où le livre sort, tu le reçois chez toi. Mais ça veut dire que tu peux l'acheter potentiellement deux mois avant. Moi, j'ai ouvert les précommandes un mois avant à peu près, un mois, un mois et demi avant,
- Speaker #1
pas trois mois. Et en quoi c'est important d'avoir des précommandes ?
- Speaker #0
C'est important d'avoir des précommandes. Alors ça, je l'ignorais, donc je vais te le partager parce que j'ai beaucoup appris quand même cette expérience. C'est important pour notamment le scoring sur Amazon. C'est-à-dire qu'Amazon, on peut ne pas aimer ou ne pas aimer Amazon. Je ne tiens pas à avoir cette conversation et ce débat ici. La réalité, c'est qu'Amazon est un gros porteur aujourd'hui sur les ventes. D'accord ? Et c'est lui qui fait les meilleures références. Et donc, ça va donner un signal positif de, OK. Il y a des gens qui s'intéressent à ce livre, donc tu vas mieux le valoriser. Il y a une autre chose qui est intéressante dans les précommandes, c'est que ça permet aussi aux gens de le recevoir tout de suite et de pouvoir en parler également, de le découvrir rapidement. Donc, j'ai ouvert les précommandes. Derrière, moi, j'avais proposé des bonus. J'avais vraiment incité. J'avais mis des incitations à précommander avec des choses un peu exclusives que d'ailleurs, les gens ont adoré, des notes d'écriture, des choses que tu ne trouves pas dans le livre. Et derrière, il y a eu un lancement. Il y a le jour où le livre sort. Moi, c'était le 16 janvier. J'étais à Paris. Les éditions Erol, qui sont publiées, avaient organisé une séance de dédicaces. Donc là, pareil, ça te permet d'avoir les photos, de communiquer. Ça te permet de montrer parce que sinon, il n'y a pas grand-chose à montrer. Tu ne peux pas montrer ton livre en permanence. J'avais fait des vidéos. J'avais fait des vidéos quelques jours avant. J'avais fait trois vidéos pour dire, ça y est, le livre arrive. Tu peux quand même le précommander. Parce que tu peux le précommander jusqu'à la veille où il est disponible en librairie. Donc ça, je te parle de ce que j'ai fait moi. Après, l'éditeur envoie des communiqués de presse, des choses comme ça. Et qu'est-ce que j'ai fait d'autre ? Ah bah oui, j'ai aussi fait un épisode de mon propre podcast. qui est sorti le jour de la sortie du livre, vous présentez le livre, expliquez pourquoi j'avais créé ce livre, donc tout le storytelling autour du livre. Je m'attendais à ce qu'il ne marche pas du tout, pour être honnête. Parce que ça sort un peu de la ligne édito, c'est quand même ultra promo, c'est tout ce qu'on n'aime pas énormément sur un podcast en général. En réalité, il a été très bien accueilli. Comme quoi, j'avais un peu peur de le faire, mais on m'a dit non, non, fais-le. Comme quoi, en fait, si tu es habitué à donner beaucoup de valeur et beaucoup de contenu que... sur ton podcast, une fois de temps en temps, faire un truc ultra promo, ça choque personne. Ouais, et puis je pense que ça dépend de l'angle.
- Speaker #1
En fait, j'ai pas écouté cet épisode, mais si tu dis juste « Coucou, j'ai sorti un livre, allez l'acheter » , en fait, t'as pas de valeur. Alors que c'est ce qu'on disait tout à l'heure, là, peut-être t'as pris l'angle de « Je vous raconte, c'est quoi, comment j'ai eu l'idée, pourquoi je l'ai écrit, comment je l'ai écrit tu nous amènes dans tes coulisses. Et comme tu as créé un lien émotionnel avec ton audience et comme tu dis, tu leur as déjà amené beaucoup de valeur, il y a ce truc de « je vais savoir un peu ce que les autres ne savent pas » . Et donc, on a envie d'aller écouter quand on te suit régulièrement finalement.
- Speaker #0
C'est exactement ça. Mais moi, j'avais quand même cette appréhension parce que ce n'est pas forcément ce que j'ai l'habitude de faire. Et c'était plutôt dévoiler les coulisses du pourquoi à ce livre. Et en fait, ça a été très bien appréhendé. Je pense que ce ne sera pas le meilleur épisode ever de My Marketing Podcast. Mais voilà. Et ce que j'ai fait également, j'ai fait un appel à podcast. Ça, c'est un truc que je n'aime pas faire non plus. C'est pas vrai que je n'aime pas faire, mais je n'étais pas à l'aise avec l'idée de le faire. Mais au bout d'un moment... Je crois que c'est important de se dire, ça fait partie du job quand tu fais un livre, quand tu développes même ta marque personnelle, d'aller essayer de te montrer et d'être invitée à des endroits. Moi, j'invite beaucoup de monde sur mon podcast et en fait, je crois que j'ai fait un post du style « c'est moi qui m'invite chez vous, mais je ne viens pas les mains vides, j'apporte le contenu » . Et en fait, c'est bien passé. en amont de ça j'avais pas mal de personnes qui m'avaient déjà invité sans que je demande quoi que ce soit parce qu'ils étaient très intéressés par le livre et ils voulaient absolument je dis pas avoir l'exclu mais ouais il y avait certaines personnes qui voulaient vraiment être dans les premiers à pouvoir en parler ce qui était très bien pour moi et je te dirais de pas faire la fine bouche parce que t'as des gens ils vont te dire mais est-ce que c'est des gros podcasts et tout ben en fait c'est sympa déjà les gens qui ouvrent les portes de podcast et qui te tendent un micro donc Moi, j'ai envie de dire, si on te tend un micro et que la personne est sympa, prends-le, c'est une invitation. Donc moi, j'ai dit oui à tout le monde. Je n'ai pas dit à toi oui, toi non. C'est déjà tellement sympa. Donc, j'ai eu pas mal de passages podcast, que ce soit des propositions spontanées ou que ce soit moi qui suis allée demander. Donc oui, j'ai demandé. Vous avez le droit de demander, c'est OK.
- Speaker #1
Exactement, hyper intéressant. Déjà, de se dire, oui, tu peux contacter des podcasteurs pour passer chez eux. Alors, quand tu as quelque chose à dire, là, en l'occurrence, c'est un livre, mais ça peut être autre chose. Et je pense surtout, c'est en fait l'angle avec lequel tu demandes. Et ce que tu as dit, c'est, toi, tu es arrivé en disant, je vous amène le contenu. Et je me rappelle de ce post où vraiment, c'était, voilà, je peux vous parler de tel sujet, tel sujet, tel sujet. Et en fait, du coup, en tant que podcasteuse, j'imagine toi aussi, tu as la même chose. En fait, ça nous demande beaucoup de travail de préparer un épisode. Donc, si on a quelqu'un qui nous contacte en mode, écoute, j'ai écouté quelques-uns de tes épisodes, je vois ta ligne édito. Voilà, moi, je pense que je pourrais venir parler de ça parce que ça apportera de la valeur à ton audience. Et en gros, voilà quelques bullet points pour faire un plan. En fait, vous nous mâchez le travail. Donc, en principe, c'est bien accueilli.
- Speaker #0
Vous nous rassurez. Ça mâche le travail, ça rassure. Parce qu'on n'a pas besoin de se demander comment on va le mettre dans sa ligne édito. Parce que tu vois, des fois, tu as des gens, tu les trouves sympas, tu voudrais le rendre service même. Mais en fait, ça coince. Tu ne vas pas faire ça à ton audience juste pour rendre service à quelqu'un, en fait. Donc, moi, je suis hyper d'accord avec toi. Si tu arrives et que tu dis, tu as fait ton étude, tu dis, voilà, moi, ce que je peux t'apporter et pourquoi ça va plaire à ton audience, ça ne veut pas dire que la personne doit vous dire un oui, parce que je pense que toi, c'est pareil. Parce que parfois, tu as un planning qui est déjà prêt. On ne fait pas ça d'une semaine sur l'autre. Il y a un planning. Moi, par exemple, pour My Marketing Podcast, le planning édito, il est booké jusqu'en juin. Parce que je peux t'assurer qu'au début, nous, on était quasiment d'une semaine sur l'autre. J'ai cru que j'allais crever ou faire un burn-out à cause du podcast. Donc, c'était hors de question. Aujourd'hui, on est beaucoup plus organisé. Mais après, vous n'êtes pas tous obligés d'être sur plusieurs mois. Nous, on a cinq ans derrière nous, donc ne vous affolez pas. Ce n'est pas le cas pour vous. Je mets un petit disclaimer quand même. Non, mais voilà. Moi, je me souviens qu'au début, quand quelqu'un me disait « Moi, je suis bookée pour trois mois » , je disais « C'est la goutte, là ! » « Ah, punaise, mais moi, mais pas du tout ! » Donc, c'est normal. Il y a l'effet d'expérience aussi. Mais tout ça pour dire que, oui, aller demander à des podcasteurs, au pire, ils disent non. Ce n'est pas grave. Mais ça, c'est un truc sur lequel je me... Et j'aurais pu être meilleure aussi. J'ai pas été... J'avoue, j'ai pas été ultra offensive. Je pense que ce qui a joué aussi à ma faveur, c'est que les gens ont l'habitude de m'entendre et ils savent que, normalement, je vais pas faire un truc trop pourri. Je sais plus.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. T'as un podcast, t'as l'habitude de t'exprimer. Voilà. Et puis, t'as un personal branding. Ça aussi, c'est important. C'est-à-dire que, là, moi, je sais que, tu vois, tu vas faire un post, peut-être, pour partager notre épisode. donc en fait tu vas m'aider à la diffusion
- Speaker #0
Oui, tu vas partager les efforts de promo.
- Speaker #1
Sur ma newsletter, sur mon LinkedIn, peu importe. Ça, ça aide aussi beaucoup le podcasteur et ça a vraiment un impact.
- Speaker #0
Voilà, c'est exactement ça. Après, moi, j'ai eu beaucoup de chance aussi. Je ne sais pas si c'est de la chance, mais je crois que comme les gens qui ont été embarqués par l'idée, Tout le monde trouve ça chelou ce que je fais de s'intéresser à la préhistoire, à des gens ultra archi-fans, mais je ne pensais même pas, qui en parlent partout, qui font des posts LinkedIn. La semaine dernière, quelqu'un de mon réseau, il est de mon réseau, certes, mais on ne s'est jamais vu. Ce n'est pas un copain. On fait partie d'une même communauté, mais ce n'est pas un pote qui a fait un post sur LinkedIn pour parler du livre. Il était dit tyrambique. En fait, l'avantage d'inclure ce genre de choses dans ton personal branding, c'est que tu peux avoir des gens qui deviennent des vrais ambassadeurs de ce que tu fais, de ton produit, de ta marque, et qui valent, j'ai envie de te dire, toutes les publicités que tu pourrais faire sur Amazon, que je ne fais pas d'ailleurs. Je vous le dis, je ne paye pas. Mais c'est une réalité. C'est vraiment une réalité.
- Speaker #1
Parce qu'en fait, tu as vraiment construit ton monopole personnel et c'est ça qui fait la différence. tu vois, si on devait peut-être définir, c'est en fait, tu as créé une nouvelle catégorie à l'intersection entre tout ce qui va être études de la préhistoire et le business, en fait, qui sont à la base des choses qui n'ont rien à voir. Et en fait, toi, tu as créé un lien et je pense qu'il n'y a que toi, en tout cas en France.
- Speaker #0
C'est ça, je pense que le livre, ça va être... C'est un livre qui est difficilement copiable, ou alors ça va paraître hyper réchauffé, tu vois, donc... La personne qui va devoir en faire un autre avec cet angle, on va juste dire que c'est quelqu'un qui copie. C'est un peu naze, tu vois. Il y a ça. Mais après, tu peux aussi te dire que c'est un risque. Ça peut être un risque aussi d'avoir un tel parti pris, tu vois. Bon, ça ne me dérange pas du tout parce que je n'avais pas du tout pour ambition d'écrire un énième livre sur le marketing. Ça ne m'intéressait pas plus que ça. Mais je suis d'accord avec toi que sur cette catégorie-là, c'est un monopole et aujourd'hui, c'est perçu comme très différenciant. Et là, dans quelques jours, pour développer, parce qu'on parlait d'écosystème de contenu, autour du livre, il y a une conférence qui sort. Je sais que normalement, j'aurais vraiment pas de bol s'il y a une autre conférence sur le sujet, parce que c'est très, très lié à mon personal branding, au fait d'être spécialiste en marketing, en marketing de la croissance. tout ce qui est autour du positionnement et de la marque en B2B et la paléoanthropologie désolé restez avec nous, j'ai dit le gros mot mais restez quand même et l'histoire de l'évolution des espèces humaines
- Speaker #1
Clairement, écoute c'était hyper intéressant, merci pour tout ton partage je vois qu'on arrive au bout du temps imparti je mettrai évidemment dans la description le lien pour découvrir le livre, ton podcast aussi si les gens veulent te contacter, on les envoie sur LinkedIn
- Speaker #0
Oui, c'est là où vous me trouvez le plus souvent.
- Speaker #1
Je mettrai tous les liens dans la description. Merci beaucoup pour ton temps, Sandy, et à bientôt.
- Speaker #0
Merci, Tiffany. À très vite. Cet épisode est maintenant terminé. S'il vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en nous taguant. Vous pouvez aussi nous laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou la plateforme de votre choix. À très bientôt. Sous-titrage