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Navigantes

Manon Audinet, suivre ses envies car « la vie n’est pas une ligne droite »

Manon Audinet, suivre ses envies car « la vie n’est pas une ligne droite »

41min |19/10/2022
Play
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41min |19/10/2022
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Description

On avait profité du Grand Prix de SailGP de Saint-Tropez, en septembre dernier, pour lui donner rendez-vous, au milieu de la zone technique, entre les groupes électrogènes et les ailes des F50. Elle venait de faire une pointe à 99,94 km/h la veille en régate avec Quentin Delapierre et son équipage. Un nouveau record de vitesse, sur un des circuits les plus relevés de la planète, qui lui a collé un sourire indélébile sur le visage - « quel kiff » !


Pour cette saison 3 de SailGP, le barreur Quentin Delapierre a voulu sa garde rapprochée autour de lui et s’il a appelé Kevin Peponnet pour régler l’aile, c’était aussi une évidence de recruter son équipière en Nacra 17 : Manon Audinet.


Ensemble ils ont décroché le titre de vice-champion d’Europe en 2020, la huitième place aux JO de Tokyo. Et Manon Audinet a embarqué dans l’aventure SailGP, une compétition où, depuis l’an dernier, l’organisation a imposé la place d’une femme à bord : « C’est sûr que sans le quota nous n’aurions pas été là ».


A 30 ans, la Rochelaise vit pleinement son rôle de tacticienne parfois même wincheuse à bord du bateau français. Elle « s’éclate » et nous explique combien le rôle des femmes à bord du F50 a considérablement évolué, et comment elle imagine l’avenir. Elle revient sur ses années avec Fabrice Denis, cet entraîneur de l’Ecole de voile rochelaise qui l’a formée pour aller au plus haut : « Je veux le remercier parce qu’il s’occupe toujours des jeunes et les pousse sans faire de distinction entre les filles et les garçons. »


Elle nous parle du soutien de ses parents et « trouve ça génial de pouvoir vivre une vie qui ne rentre pas forcément dans les cases et de pouvoir la vivre à fond », reconnaît qu’au début, oui, il faut montrer qu’on a beau être une fille, « on est là et on en veut, même encore plus que les garçons parfois ». Manon revient sur ces années d’équipière avec Moana Vaireaux alors qu’ils étaient en préparation olympique pour Rio avec le duo magique Billy Besson-Marie Riou - quadruples champions du monde -, parle de son binôme avec Quentin Delapierre, de l’arrêt de la préparation olympique, de ce syndrome de l’imposteur qui, parfois, refait surface…


Une vie faite de régates aux quatre coins du monde qu’elle partage avec un marin lui aussi. Elle se dit tous les jours : « Regarde la chance que tu as de faire ce que tu fais. Les émotions que le sport procure aux autres aussi ça me stimule vraiment fort ».


Manon Audinet est l’invité de ce nouvel épisode de Navigantes

Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

Post production : Grégoire Levillain

Générique : All the summer girls


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

On avait profité du Grand Prix de SailGP de Saint-Tropez, en septembre dernier, pour lui donner rendez-vous, au milieu de la zone technique, entre les groupes électrogènes et les ailes des F50. Elle venait de faire une pointe à 99,94 km/h la veille en régate avec Quentin Delapierre et son équipage. Un nouveau record de vitesse, sur un des circuits les plus relevés de la planète, qui lui a collé un sourire indélébile sur le visage - « quel kiff » !


Pour cette saison 3 de SailGP, le barreur Quentin Delapierre a voulu sa garde rapprochée autour de lui et s’il a appelé Kevin Peponnet pour régler l’aile, c’était aussi une évidence de recruter son équipière en Nacra 17 : Manon Audinet.


Ensemble ils ont décroché le titre de vice-champion d’Europe en 2020, la huitième place aux JO de Tokyo. Et Manon Audinet a embarqué dans l’aventure SailGP, une compétition où, depuis l’an dernier, l’organisation a imposé la place d’une femme à bord : « C’est sûr que sans le quota nous n’aurions pas été là ».


A 30 ans, la Rochelaise vit pleinement son rôle de tacticienne parfois même wincheuse à bord du bateau français. Elle « s’éclate » et nous explique combien le rôle des femmes à bord du F50 a considérablement évolué, et comment elle imagine l’avenir. Elle revient sur ses années avec Fabrice Denis, cet entraîneur de l’Ecole de voile rochelaise qui l’a formée pour aller au plus haut : « Je veux le remercier parce qu’il s’occupe toujours des jeunes et les pousse sans faire de distinction entre les filles et les garçons. »


Elle nous parle du soutien de ses parents et « trouve ça génial de pouvoir vivre une vie qui ne rentre pas forcément dans les cases et de pouvoir la vivre à fond », reconnaît qu’au début, oui, il faut montrer qu’on a beau être une fille, « on est là et on en veut, même encore plus que les garçons parfois ». Manon revient sur ces années d’équipière avec Moana Vaireaux alors qu’ils étaient en préparation olympique pour Rio avec le duo magique Billy Besson-Marie Riou - quadruples champions du monde -, parle de son binôme avec Quentin Delapierre, de l’arrêt de la préparation olympique, de ce syndrome de l’imposteur qui, parfois, refait surface…


Une vie faite de régates aux quatre coins du monde qu’elle partage avec un marin lui aussi. Elle se dit tous les jours : « Regarde la chance que tu as de faire ce que tu fais. Les émotions que le sport procure aux autres aussi ça me stimule vraiment fort ».


Manon Audinet est l’invité de ce nouvel épisode de Navigantes

Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

Post production : Grégoire Levillain

Générique : All the summer girls


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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On avait profité du Grand Prix de SailGP de Saint-Tropez, en septembre dernier, pour lui donner rendez-vous, au milieu de la zone technique, entre les groupes électrogènes et les ailes des F50. Elle venait de faire une pointe à 99,94 km/h la veille en régate avec Quentin Delapierre et son équipage. Un nouveau record de vitesse, sur un des circuits les plus relevés de la planète, qui lui a collé un sourire indélébile sur le visage - « quel kiff » !


Pour cette saison 3 de SailGP, le barreur Quentin Delapierre a voulu sa garde rapprochée autour de lui et s’il a appelé Kevin Peponnet pour régler l’aile, c’était aussi une évidence de recruter son équipière en Nacra 17 : Manon Audinet.


Ensemble ils ont décroché le titre de vice-champion d’Europe en 2020, la huitième place aux JO de Tokyo. Et Manon Audinet a embarqué dans l’aventure SailGP, une compétition où, depuis l’an dernier, l’organisation a imposé la place d’une femme à bord : « C’est sûr que sans le quota nous n’aurions pas été là ».


A 30 ans, la Rochelaise vit pleinement son rôle de tacticienne parfois même wincheuse à bord du bateau français. Elle « s’éclate » et nous explique combien le rôle des femmes à bord du F50 a considérablement évolué, et comment elle imagine l’avenir. Elle revient sur ses années avec Fabrice Denis, cet entraîneur de l’Ecole de voile rochelaise qui l’a formée pour aller au plus haut : « Je veux le remercier parce qu’il s’occupe toujours des jeunes et les pousse sans faire de distinction entre les filles et les garçons. »


Elle nous parle du soutien de ses parents et « trouve ça génial de pouvoir vivre une vie qui ne rentre pas forcément dans les cases et de pouvoir la vivre à fond », reconnaît qu’au début, oui, il faut montrer qu’on a beau être une fille, « on est là et on en veut, même encore plus que les garçons parfois ». Manon revient sur ces années d’équipière avec Moana Vaireaux alors qu’ils étaient en préparation olympique pour Rio avec le duo magique Billy Besson-Marie Riou - quadruples champions du monde -, parle de son binôme avec Quentin Delapierre, de l’arrêt de la préparation olympique, de ce syndrome de l’imposteur qui, parfois, refait surface…


Une vie faite de régates aux quatre coins du monde qu’elle partage avec un marin lui aussi. Elle se dit tous les jours : « Regarde la chance que tu as de faire ce que tu fais. Les émotions que le sport procure aux autres aussi ça me stimule vraiment fort ».


Manon Audinet est l’invité de ce nouvel épisode de Navigantes

Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

Post production : Grégoire Levillain

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On avait profité du Grand Prix de SailGP de Saint-Tropez, en septembre dernier, pour lui donner rendez-vous, au milieu de la zone technique, entre les groupes électrogènes et les ailes des F50. Elle venait de faire une pointe à 99,94 km/h la veille en régate avec Quentin Delapierre et son équipage. Un nouveau record de vitesse, sur un des circuits les plus relevés de la planète, qui lui a collé un sourire indélébile sur le visage - « quel kiff » !


Pour cette saison 3 de SailGP, le barreur Quentin Delapierre a voulu sa garde rapprochée autour de lui et s’il a appelé Kevin Peponnet pour régler l’aile, c’était aussi une évidence de recruter son équipière en Nacra 17 : Manon Audinet.


Ensemble ils ont décroché le titre de vice-champion d’Europe en 2020, la huitième place aux JO de Tokyo. Et Manon Audinet a embarqué dans l’aventure SailGP, une compétition où, depuis l’an dernier, l’organisation a imposé la place d’une femme à bord : « C’est sûr que sans le quota nous n’aurions pas été là ».


A 30 ans, la Rochelaise vit pleinement son rôle de tacticienne parfois même wincheuse à bord du bateau français. Elle « s’éclate » et nous explique combien le rôle des femmes à bord du F50 a considérablement évolué, et comment elle imagine l’avenir. Elle revient sur ses années avec Fabrice Denis, cet entraîneur de l’Ecole de voile rochelaise qui l’a formée pour aller au plus haut : « Je veux le remercier parce qu’il s’occupe toujours des jeunes et les pousse sans faire de distinction entre les filles et les garçons. »


Elle nous parle du soutien de ses parents et « trouve ça génial de pouvoir vivre une vie qui ne rentre pas forcément dans les cases et de pouvoir la vivre à fond », reconnaît qu’au début, oui, il faut montrer qu’on a beau être une fille, « on est là et on en veut, même encore plus que les garçons parfois ». Manon revient sur ces années d’équipière avec Moana Vaireaux alors qu’ils étaient en préparation olympique pour Rio avec le duo magique Billy Besson-Marie Riou - quadruples champions du monde -, parle de son binôme avec Quentin Delapierre, de l’arrêt de la préparation olympique, de ce syndrome de l’imposteur qui, parfois, refait surface…


Une vie faite de régates aux quatre coins du monde qu’elle partage avec un marin lui aussi. Elle se dit tous les jours : « Regarde la chance que tu as de faire ce que tu fais. Les émotions que le sport procure aux autres aussi ça me stimule vraiment fort ».


Manon Audinet est l’invité de ce nouvel épisode de Navigantes

Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

Post production : Grégoire Levillain

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