- Speaker #0
Bonjour à tous, je suis Gérard Peccoux, CEO de Calimedia, pionnier de l'innovation en formation professionnelle. Bienvenue sur Never Stop Learning, le podcast où nous accueillons des spécialistes en andragogie, psychologie cognitive, et où nous abordons les technologies de pointe qui révolutionnent la formation. Bienvenue sur votre rendez-vous avec les leaders de l'apprentissage de demain. Bonjour et bienvenue à tous nos auditeurs. Quelques semaines après les Jeux paralympiques, véritable symbole d'inclusion et d'accessibilité, nous allons voir comment intégrer ces mêmes valeurs dans nos environnements de formation. Alors que de plus en plus d'entreprises adoptent une approche inclusive, comment s'assurer que nos modules de formation digitales sont accessibles à tous ? quelles que soient les capacités physiques ou mentales des apprenants. Pour répondre à cette question, j'ai le plaisir de recevoir Julien Georget, ingénieur pédagogique conseil chez Calimedia, ainsi que Baptiste Tranchant, ingénieur QHSE chez Calimedia également. Ensemble, nous verrons pourquoi l'accessibilité est non seulement une exigence légale et sociale, mais également un levier puissant pour renforcer l'inclusion au sein des entreprises. Bonjour Baptiste, bonjour Julien.
- Speaker #1
Bonjour Gérard.
- Speaker #2
Bonjour Gérard.
- Speaker #0
Alors avant de parler d'accessibilité et d'inclusion, est-ce que vous pouvez nous parler un peu de vos parcours respectifs dans les grandes lignes ? Baptiste ?
- Speaker #2
Bonjour à tous. Du coup, moi c'est Baptiste Tranchant, je suis ingénieur QHSE de formation et je suis également référent handicap chez Calimedia.
- Speaker #0
Julien ?
- Speaker #1
Et Julien Georget, donc anciennement professeur de français, ingénieur pédagogique. Et aujourd'hui, je travaille notamment sur la question de l'amélioration de l'accessibilité numérique des formations chez Calimedia.
- Speaker #0
Avec quelques études entre le français et... Oui,
- Speaker #1
j'ai pas le temps de prendre.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
J'aimais bien ça.
- Speaker #0
C'est ça. On va passer au cœur de l'épisode avec vous deux. Julien, est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'on entend par accessibilité dans la formation ?
- Speaker #1
Bien sûr, on peut peut-être commencer par réexpliquer ce qu'on entend par accessibilité en général. L'accessibilité, c'est ce qui vise à permettre... à tout le monde, et notamment les personnes en situation de handicap, d'accéder dans les meilleures conditions possibles à des services, des produits ou des informations. Donc c'est accéder, par exemple, à des lieux physiques, donc c'est ajouter une rampe d'accès pour pouvoir entrer dans un hôpital ou dans notre bureau de poste local, mais c'est aussi numérique. Donc l'accessibilité, dans le cadre du numérique, c'est rendre les sites web, les applications et les modules e-learning utilisables par tous. sans barrière et dans les meilleures conditions possibles. Donc ça inclut un volet conception, donc c'est adapter notre site web ou notre application dès sa conception pour prendre en compte différents types de situations. On aura l'occasion de revenir dessus, mais ça va être par exemple bien choisir ses couleurs ou bien choisir ses polices. Et il y a aussi un volet technique, c'est de s'assurer de la compatibilité du dispositif numérique avec ce qu'on appelle les technologies d'assistance, comme les lecteurs d'écran. Les lecteurs d'écran, c'est ces logiciels qui vont venir. littéralement lire ce qu'il y a à l'écran pour que des personnes qui auraient des déficiences visuelles puissent savoir ce qui est affiché sans avoir à le voir. Donc s'assurer que tout dispositif numérique que l'on produit est bien compatible avec ces technologies-là. Et donc l'accessibilité numérique de la formation, c'est s'assurer que tous nos apprenants, quels que soient leurs besoins, puissent suivre la formation et en tirer profit. Si c'est juste suivre mais ne pas pouvoir y participer pleinement, ne pas pouvoir... comprendre dans les meilleures conditions, ça ne suffit pas. Je dirais vraiment, c'est suivre la formation dans les meilleures conditions et pouvoir en tirer quelque chose.
- Speaker #0
Merci Julien. Baptiste, on a introduit la notion de handicap, mais est-ce que tu pourrais nous en dire plus ? C'est quoi le handicap et notamment le handicap au travail ?
- Speaker #2
Oui, du coup, le handicap, c'est un terme super large qui englobe plein de réalités différentes. En gros, ça veut dire qu'une personne rencontre des difficultés ou des limitations dans certaines activités, comparé à ce qu'on peut considérer comme normal. Ces difficultés, elles peuvent être soit mentales, soit physiques, ou même encore psychiques. Elles peuvent venir d'une maladie, d'un accident, ou depuis la naissance. C'est important de savoir qu'un handicap peut être temporaire, comme après une blessure par exemple, ou permanent. Et qu'il peut être visible ou complètement invisible, comme des troubles anxieux par exemple. Mais concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans le monde du travail ? Eh bien, être en situation de handicap au boulot, ça veut dire qu'on fait face à des obstacles qui nous rendent certaines tâches plus compliquées. Par exemple, dans un open space qui peut être très bruyant, ça peut être difficile à gérer pour quelqu'un qui a des troubles auditifs. Ce qui est souvent nécessaire, c'est d'adapter le poste de travail du collaborateur en situation de handicap. Ça peut être un outil spécifique, des logiciels adaptés pour les malvoyants, ou encore des horaires flexibles pour mieux s'adapter en situation personnelle. Et puis, il y a l'accessibilité, comme l'évoquait Julien juste avant. C'est super important, du coup, que tout le monde puisse se déplacer facilement dans les bureaux et dans les environnements publics.
- Speaker #0
Je me permets d'intervenir parce que tu le disais, Julien, on pense surtout au handicap visible et on pense bien évidemment au fauteuil roulant. Mais il y a bien plus que ça. Baptiste, tu l'évoquais, il y a des dégradations progressives qui viennent avec l'âge. On a évoqué la surdité. Il y a 85% des situations de handicap. qui surviennent au cours de la vie. Donc, des situations de handicap, on est très loin des fauteuils roulants. Baptiste, en tant que référent handicap, pourquoi est-ce si essentiel dans le contexte des entreprises du travail ?
- Speaker #2
En tant que référent handicap, je dirais que mon rôle est vraiment crucial pour l'inclusion des personnes en situation de handicap parce que ça ne se fait jamais tout seul. C'est des actions qu'il faut mettre en place de manière concrète pour que ça devienne une réalité dans le monde du travail. C'est important dans le monde du travail, déjà c'est une question de droits. Les personnes en situation de handicap ont les mêmes droits que tout le monde, y compris celui qui doit bosser dans des conditions adaptées à leur situation. Mon rôle en tant que référent handicap, c'est de m'assurer que ces droits sont respectés, que l'entreprise met en place des aménagements nécessaires pour que chacun puisse donner le meilleur de lui-même, peu importe son handicap. Le référent handicap, c'est celui qui ouvre le dialogue, qui informe et qui sensibilise sur le handicap. Ça permet à tout le monde, à ses collègues, ses managers, sa direction, de mieux comprendre les enjeux et d'agir de manière plus inclusive. Pour résumer, le référent handicap, c'est vraiment le lien entre la personne en situation de handicap, l'entreprise et l'ensemble des salariés.
- Speaker #0
Julien, en pratique, comment on fait pour rendre un dispositif numérique accessible ?
- Speaker #1
Vaste sujet. Oui. Je pense qu'on est encore nombreux à se poser la question et on n'a pas forcément les réponses parfaites. Je dirais que la réponse, elle est de deux ordres. Il y a un volet méthodologique et un volet un peu plus technique. Pour le côté méthodo, comment on fait pour rendre un dispositif numérique accessible ? Je dirais que la base, c'est de se poser la question dès le début. C'est beaucoup plus facile de concevoir une formation accessible que de rendre une formation existante accessible alors qu'elle ne l'était pas avant. Ça, c'est vraiment le point de départ. Ensuite, on ne sait pas forcément par où commencer pour rendre une formation accessible. Et ça tombe bien, il existe des référentiels, des guidelines qui sont disponibles, notamment le RG2A, on aura l'occasion, je pense, d'en reparler un peu. Ça fait un bon point de départ. aussi pour les personnes qui se lanceraient dans ce défi-là. Ensuite, je dirais qu'il est important de connaître les outils qu'on utilise. Dans la formation digitale, on utilise des outils auteurs, on utilise des plateformes LMS. Tout ça, c'est accessible via des navigateurs. Et ça tombe bien parce que tous ces outils-là viennent avec des fonctionnalités embarquées qui améliorent l'accessibilité. C'est autant de choses que l'on n'a pas forcément à faire à la main derrière si on s'appuie sur les bons outils. Ensuite, il y a quand même des spécificités propres à l'univers de la formation digitale. Et ça peut être utile de concevoir son propre référentiel. Alors, référentiel, c'est peut-être un gros mot. On pourrait dire se créer sa propre checklist d'éléments qu'on va aller vérifier lorsqu'on est en train de concevoir la formation. Ça, c'est bien parce qu'on va la relire avant même de commencer le travail. Mais ça va aussi nous servir de guide tout au long de la conception et tout au long de la préparation de la formation, de vérifier qu'on coche bien toutes les cases. Et pour finir sur l'aspect méthodo, je dirais qu'il est aussi très important d'intégrer des utilisateurs. dans la conception de la formation. Parce que se baser sur des référentiels, c'est une bonne chose. Mais moi, je n'ai pas de déficience auditive. Je vois parfaitement. Donc, même avec toute la bonne volonté du monde et en suivant à la lettre le référentiel, je peux passer à côté de plein de choses. Et c'est difficile de me mettre dans la peau des personnes qui rencontreraient ces difficultés-là. Donc, le seul moyen de s'assurer vraiment qu'une formation est accessible, c'est de la faire tester par un large panel de personnes qui présentent toutes ces différentes... difficultés.
- Speaker #0
Et quelles sont les difficultés techniques ? Je crois que tu es sur quelques sujets actuellement et il y en a un certain nombre. Tu peux nous les expliquer ?
- Speaker #1
Ce que je disais juste avant, c'est que pour rendre une formation accessible, il y a une méthode à mettre en place, mais la méthode ne fait pas tout. Donc on a dit qu'on se basait sur une série de guidelines de bonnes pratiques. Alors là, la liste est...
- Speaker #0
Très très long.
- Speaker #1
Voilà, très très long. Il y a plusieurs milliers de points dans le RG2A. On ne va pas forcément les aborder ici, mais on peut donner quelques exemples. Le plus connu, ça va être d'intégrer des sous-titres à chaque fois qu'il y a une piste audio. Ça va être de bien choisir les couleurs utilisées pour les personnes qui auraient des déficiences visuelles ou pour les personnes qui seraient daltoniennes. Ça peut être même donner le choix de changer les contrastes. Vous avez de plus en plus d'interfaces web maintenant où vous avez un bouton pour passer sur des couleurs. plus contrasté, vous pouvez le tester en direct, allez voir des articles sur le site du Monde, et à chaque fois que vous allez avoir un graphique, vous pourrez switcher d'un type de contraste à l'autre. Vous pouvez permettre aux utilisateurs de changer la taille des textes. mais sur des aspects auxquels on pense un petit peu moins, on va éviter de mettre des gestes techniques complexes qui seraient sur le chemin critique. C'est-à-dire que l'utilisateur serait obligé de faire pour continuer. Je pense notamment à une activité en glissé-déposé, qui nécessite quand même une motricité assez fine, de pouvoir se servir de la souris, de pouvoir attraper un objet, viser une zone de dépôt précise sur l'écran. C'est quelque chose qui est complexe pour pas mal de personnes, dans pas mal de situations. On ne met pas de glissé-déposé dans un module de formation qui serait... obligatoire. On va intégrer soit une alternative, soit au minimum un moyen de sauter le glissé-déposé pour ne pas être bloqué. Sur des aspects purement conception et rédactionnel, on va privilégier un langage simple. On va s'assurer qu'il y ait toujours des consignes et que les consignes soient extrêmement claires. Ce qui est important d'avoir en tête quand on conçoit une séquence de formation à distance, c'est que ladite séquence peut être utilisée de multiples façons, d'un utilisateur à l'autre. On va avoir l'utilisateur qui va s'en servir de la façon classique, celle qu'on a imaginée dès le début. On va avoir l'utilisateur qui ne pourra pas utiliser sa souris et qui va naviguer au clavier. On va avoir l'utilisateur ou l'utilisatrice qui va utiliser une technologie d'assistance, donc un lecteur d'écran. Mais on peut même avoir une variété d'utilisations pour un même utilisateur ou même utilisatrice. On peut avoir une personne qui, par exemple, a commencé un module de formation, avoir besoin de l'audiodescription sur certaines séquences précises. parce que les éléments sont trop petits ou le schéma est trop complexe. Donc on n'a pas une personne, un usage. On peut avoir aussi tout simplement la fatigue visuelle qui va s'installer au fur et à mesure de la consultation et on va avoir besoin de plus d'aide technique, d'un lecteur d'écran ou de description au fur et à mesure de la formation. En fait, l'esprit, ce n'est pas de faire une déclinaison, une version du parcours de formation qui serait accessible, mais qui serait en fait une version qui est complètement dégradée. Ce qu'on veut faire, c'est... rendre la modalité accessible par nature et permettre de passer facilement d'un mode de consultation à l'autre pour l'ensemble des utilisateurs.
- Speaker #0
Baptiste, on parle souvent de handicap visible, mais qu'en est-il des handicaps invisibles et temporaires ? Comment on les inclut, ceux-là ?
- Speaker #2
Alors, c'est vrai qu'on parle souvent des handicaps visibles, comme la mobilité réduite, mais il ne faut pas oublier qu'il y a aussi beaucoup de handicaps qui sont invisibles ou même temporaires. Et ces situations sont tout aussi impactantes au quotidien pour la personne en situation de handicap. Les handicaps invisibles, en gros, ce sont les handicaps qu'on ne voit pas à l'œil nu, comme certaines maladies chroniques, par exemple le diabète, l'épilepsie, ou encore les troubles psychiques comme la dépression. Ces handicaps sont souvent moins compris, et ça peut être plus difficile pour les personnes concernées de demander des aménagements du coup, et ou même de se sentir légitime face à ces aménagements. C'est là que la sensibilisation est super importante. Il faut éduquer les équipes, pour qu'elles comprennent que le handicap ne se résume pas seulement à ce qu'on peut voir. Et puis, il y a aussi le handicap temporaire, qui peut être dû à une blessure ou un accident, ou une opération même, qui peut amener des complications. Et dans ces cas-là, les personnes ne sont pas toujours en situation de handicap, mais elles ont besoin d'adaptations spécifiques de leur poste de travail pour souvent une période donnée, pour continuer à travailler dans les bonnes conditions.
- Speaker #0
Merci Baptiste.
- Speaker #1
Pour compléter, je dirais que c'est justement parce que il y a aussi toute une partie des handicaps qui sont... temporaires qui apparaissent au cours de la vie que quand on conçoit une formation, même quand on pense connaître sa population et qu'on pense n'avoir aucun utilisateur qui a des besoins spécifiques, c'est pas une bonne pratique d'oublier l'accessibilité. Déjà parce que on a peut-être toute une partie des utilisateurs ou des utilisatrices qui ont des handicaps invisibles dont on n'a pas connaissance, ou on a tout simplement quelqu'un qui n'avait peut-être aucun besoin particulier la semaine dernière, mais le jour J, quand la personne devra suivre la formation, bah... La veille, elle se sera cassée le bras ou elle se sera blessée la main ou quoi que ce soit. Et en fait, elle aura besoin, peut-être que pendant une journée, d'adaptation et d'aménagement spécifique. Donc, par défaut, partir du principe que dans les utilisateurs ou les utilisatrices des formations que l'on produit, on aura tous les types de difficultés qui pourront être rencontrées. Et donc, on a intérêt à anticiper tous les types d'aménagement possibles.
- Speaker #0
C'est clair. Alors Julien, j'imagine que l'accessibilité est un sujet qui est soumis à des normes. Quelles sont-elles ? Tu nous en as parlé d'une tout à l'heure, mais je sais qu'il y en a d'autres.
- Speaker #1
On va en citer deux principales. Des guidelines internationales, les Web Content Accessibility Guidelines, WCAG si on les cherche en français, et dans le milieu anglo-saxon, on le prononce WCAG. J'ai découvert ça récemment, mais prononcé comme ça, on a du mal à savoir ce qu'il y a derrière. Et c'est assez vieux. C'est des guidelines dont la première version remonte à 95, qui est... très régulièrement mises à jour et qui est même devenue une norme ISO depuis 2012. La particularité de ces guidelines, c'est qu'elles sont en trois niveaux. Niveau A, niveau AA et niveau AAA. Pour faire simple, on peut considérer que le A c'est le niveau obligatoire. C'est le must-have, on va dire. Le AA, c'est ce que tout le monde devrait faire. C'est le should have. Et le triple A, ça serait le monde parfait. Ça serait le monde idéal. Et en France, nous avons un référentiel. C'est le référentiel général d'amélioration de l'accessibilité. Le fameux RG2A, qui va reprendre grosso modo les niveaux A et AA des guidelines internationales. On a tendance à voir les normes et les règlements comme quelque chose de contraignant. Mais en réalité, c'est une bonne chose. en matière d'accessibilité parce que ça nous permet de savoir quoi faire. En fait, c'est un sujet qui est technique, qui est complexe. Et si on n'avait pas ces référentiels-là, on se noierait facilement et on aurait du mal à savoir par où commencer. Là, c'est simple. Si on veut rendre une formation accessible, on va sur le site du RG2A et on trouve toutes les bonnes pratiques. Et on n'a plus qu'à les appliquer. Plus qu'à.
- Speaker #0
Plus qu'à,
- Speaker #1
oui. On a un petit peu de travail, une réflexion quand même. Mais on va dire plus qu'à.
- Speaker #0
C'est ça. Est-ce qu'il y a des outils ou des ressources que vous recommandez pour intégrer l'accessibilité dans la formation ? Il y en a qui sont simples. qui sont dans nos logiciels qu'on utilise tous les jours. Est-ce qu'il y en a d'autres ?
- Speaker #1
Tout à fait. Alors, je vais mettre de côté ceux qui sont propres aux logiciels du monde de la formation parce qu'il y a beaucoup de logiciels qu'on utilise et je ne vais pas faire la liste exhaustive. Mais justement, ce qui est en dehors de ça, donc la première ressource, c'est le RG2A. S'il faut un point de départ, c'est simple, on ouvre le référentiel. Ensuite, vous avez pas mal d'outils qui permettent de vérifier en ligne l'accessibilité d'une ressource qui est produite, d'un site web par exemple, souvent sous la forme de plugins de navigateurs. Il faut savoir que Chrome a son propre plugin pour vérifier l'accessibilité. Firefox a son propre plugin pour vérifier l'accessibilité. Ou vous avez Wave qui peut être utilisé pour cela. Parfois, ce n'est pas idéal pour tester par exemple un module e-learning. Parce que le module e-learning, il est joué dans un environnement. Il est joué dans un LMS ou dans un espace de démonstration. Et en fait, le plugin va vérifier l'accessibilité des deux niveaux. Est-ce que l'environnement est accessible ? Et est-ce que le module lui-même est accessible ? Et des fois, on a des... petites contraintes ou des petites contradictions entre les deux environnements. Mais c'est quand même une bonne base. On peut ensuite tester nos modules avec les fameuses technologies d'assistance, avec un lecteur d'écran, simplement pour vérifier que notre module est bien compris et convenablement lu par les lecteurs d'écran. Et là, on peut utiliser NVDA qui est libre de droit. Tout le monde peut télécharger gratuitement et qui est très utilisé par les personnes qui ont besoin de lecteurs d'écran. Donc c'est pas j'utilise le gratuit bas de gamme pour tester. Non, non, si vous testez avec NVDA, vous testez réellement un des outils qui est utilisé au quotidien par les personnes qui en ont besoin. Pour tout ce qui va être contraste, il y a pas mal d'outils en ligne. C'est facile à chercher, vous cherchez outils de comparaison de contraste sur Google et ça ressort. Qui vont permettre de vérifier que les couleurs que vous utilisez présentent un contraste suffisant. Et on va notamment vérifier que le texte a un contraste suffisant par rapport à l'arrière-plan. ou que deux éléments entre eux, je pense par exemple à un élément de décor et un bouton, présentent un contraste suffisant l'un avec l'autre. Et donc ça, vous avez des outils en ligne. Vous avez aussi des polices qui sont adaptées et qui améliorent l'accessibilité pour toute une partie de la population. Je peux citer par exemple Luciole, qui a été développée pour les personnes malvoyantes, mais qui s'avère aussi être une bonne police de référence pour les personnes dyslexiques. Mais vous avez aussi des polices spécifiques pour la dyslexie. Je pense à tout simplement Open Dyslexique. Et les deux sont des polices libres de droit que vous pouvez télécharger, installer et utiliser directement dans vos modules de formation.
- Speaker #0
Alors, Julien ou Baptiste, on parle d'accessibilité et d'inclusion, mais est-ce que l'un de vous deux pourrait nous dire quelle est la différence entre ces deux notions ?
- Speaker #1
On a parlé rapidement de l'accessibilité tout à l'heure. Donc, pour le redéfinir, on pourrait dire que l'accessibilité, c'est retirer des barrières. C'est s'assurer que tout le monde, notamment les personnes en situation de handicap, puissent utiliser... les services, les espaces, les informations numériques dans les meilleures conditions possibles. Donc l'accessibilité, on va plus être sur une adaptation d'un environnement physique ou d'un environnement numérique. L'inclusion, c'est beaucoup plus large, visée à garantir que tout le monde, quelles que soient les différences, et là, on ne parle pas que de handicap, on est bien plus large. L'inclusion, c'est le handicap, l'âge, le genre, les origines, les opinions, tout. Que tout le monde ait les mêmes opportunités, on a tendance à dire de participer pleinement à la société en général. Et donc... Quand c'est en entreprise, c'est de participer pleinement à la vie de l'entreprise. Donc on n'est pas tant là dans une dynamique où on va chercher juste à retirer des obstacles, à retirer des barrières. On va plutôt chercher à créer un environnement dans lequel chacun peut participer, chacun peut s'impliquer, chacun peut se sentir valorisé.
- Speaker #0
Baptiste, est-ce que l'inclusion et l'accessibilité sont des obligations légales ?
- Speaker #2
Alors oui, outre les normes que Julien nous a citées sur RG2A et WCAG. il y a des obligations légales pour les entreprises au niveau de l'accessibilité. Comme d'ailleurs dans beaucoup de pays. Et en France, par exemple, il y a une obligation pour les entreprises de plus de 20 salariés de recruter au moins 6% de travailleurs en situation de handicap. Donc c'est ce qu'on va appeler l'OETH, l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés. Si une entreprise ne respecte pas ce quota, elle va devoir verser une contribution à la GFIP. Donc c'est un fonds d'aide à l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Et puis il y a toute la question aussi sur l'accessibilité des locaux. comme on a pu évoquer un peu plus tôt, sur les lieux de travail qui doivent être accessibles, que ce soit des rampes ou des ascenseurs ou des places de parking adaptées, ou encore des outils numériques pour les personnes malvoyantes ou surditées, etc. C'est non seulement des obligations légales, mais c'est aussi du bon sens finalement. Si les gens ne peuvent même pas accéder à leur lieu de travail, alors comment ils peuvent-ils pleinement être inclus ? Au-delà de la loi, il y a aussi une vraie dimension humaine et éthique. L'inclusion, ce n'est pas juste de cocher des cases pour être en conformité. C'est vraiment une démarche de fond. pour que tout le monde se sente à sa place dans l'entreprise, peu importe son handicap finalement. Donc oui, l'inclusion et l'accessibilité sont des obligations légales, mais il faut surtout les voir comme une opportunité finalement de rendre le monde du travail plus ouvert à tout le monde.
- Speaker #1
Et ça nous concerne directement dans le milieu de la formation. Si je prends des exemples très concrets, dans la formation pas digitale, dans le présentiel, l'accessibilité des locaux est une condition sine qua non pour participer. Si je ne peux pas accéder à la salle de formation, je ne peux pas être formé. mais ça peut aller plus loin même pour la formation présentielle, c'est envisager dans certaines situations la présence d'interprètes en langue des signes, ou si c'est pas possible, au moins, je veux dire, des conseils tout bêtes pour les formateurs ou les formatrices mais c'est bien parler face à son auditoire et pas se tourner vers le PowerPoint que l'on projette pour que les personnes qui ont besoin de lire sur les lèvres puissent le faire à défaut par exemple de la présence d'interprètes en langue des signes, donc même, bien sûr, il faut pouvoir accéder au lieu, mais il y a aussi des ajustements à faire pour tenir le... une session de formation présentielle, une session de formation accessible. Ça va être aussi tous les documents que je vais remettre. Est-ce que les documents que je vais remettre sont accessibles en eux-mêmes ? Et après, ça va évidemment nous toucher pour tout ce qui est formation digitale. Et d'ailleurs, les obligations légales que Baptiste citait à l'instant s'étendent aussi à l'accessibilité numérique. On a notamment un décret qui vient comme une extension de la loi 2005. On a un décret en 2019 qui vient appuyer sur l'accessibilité numérique. Et... en a même, qui va entrer en vigueur en 2025, une directive européenne sur l'accessibilité numérique qui va porter des obligations. Aujourd'hui, les obligations vont être sur les organismes publics ou sur les entreprises qui dépassent une certaine taille. À partir de 2025, les obligations vont toucher toutes les entreprises de plus de 10 salariés ou de 2 millions de chiffres d'affaires. Donc, on étend les obligations à un plus large panel de structures.
- Speaker #0
Et Baptiste, je crois qu'on pourrait rajouter aussi que l'accessibilité, c'est un véritable levier dans le cadre de la mise en place de la responsabilité sociétale des entreprises. L'impact business de l'accessibilité, c'est un coût, c'est un investissement ?
- Speaker #1
Avant de répondre vraiment, est-ce que c'est un coût et un investissement, on va être très réaliste. Est-ce que ça a un coût ? Avant de dire si c'est un coût, oui, oui, ça a un coût. Parti. Quoi qu'il arrive, il va y avoir des actions à mettre en œuvre. Il va falloir rédiger des textes de remplacement pour les photos ou les graphiques que l'on intègre. Il va falloir générer et ajuster, synchroniser les sous-titres. Il va parfois falloir créer des activités alternatives. Il va, ce que je conseillais précédemment, mener des tests utilisateurs. Donc tout ça, ça a un coût. Alors pas forcément directement financier, ça peut être juste un coût en temps, mais ça présente un coût. Par contre, ce qui est capital à avoir en tête, c'est que le coût est bien plus faible. si on le pense dès la conception. C'est beaucoup plus coûteux, je le disais tout à l'heure et je le répète encore, de rendre une formation accessible que de concevoir une formation accessible. Vraiment, c'est le conseil. Je pense qu'il faut retenir quelque chose, c'est qu'on y pense dès le début. Et on peut aussi considérer que ce coût va être de plus en plus faible à mesure que les équipes qui conçoivent la formation se rodent. On va avoir l'habitude, on va avoir conçu nos propres référentiels internes, on va pouvoir réutiliser des choses que l'on a déjà fait. Donc... le coût va être amené à baisser. Maintenant, si on a une posture plus de principe, est-ce que c'est perçu comme un coût ? Je dirais qu'il faut monter d'un cran. Est-ce que la formation, c'est un coût ou un investissement ? Et je pense qu'on est nombreux à considérer que la formation, c'est un investissement. Et si la formation, c'est un investissement, alors par nature, rendre la formation accessible à plus grand nombre, l'accessibilité, c'est aussi un investissement.
- Speaker #0
Bonne réponse, Julien. Baptiste ?
- Speaker #2
Pour compléter, je dirais que l'accessibilité, c'est vrai que c'est souvent perçu comme un coût. un coût ou comme une contrainte, mais en réalité, c'est plutôt un investissement avec plein de retours positifs. Donc notamment, l'image de marque de l'entreprise. Donc on sait qu'une entreprise qui s'engage pour l'inclusion, elle montre qu'elle est ouverte et attentive aux besoins de tous. Et ça renforce sa réputation. Donc ensuite, ça permet de toucher une audience beaucoup plus large. Donc en rendant les services accessibles, on rend l'offre accessible à des millions de personnes en situation de handicap. Ce qui élargit directement le marché finalement. Et comme le disait Gérard précédemment, côté RSE, donc responsabilité sociétale des entreprises, l'accessibilité, c'est un levier puissant pour réduire les inégalités et créer une société plus inclusive. Ça attire également des investisseurs, des nouveaux talents et des clients beaucoup plus sensibles à ces valeurs. Et l'accessibilité améliore également la satisfaction client. Donc offrir une expérience fluide et inclusive, c'est garantir une fidélisation des clients et des bonnes recommandations.
- Speaker #0
Comment on peut sensibiliser, Baptiste, les équipes pour faire de l'accessibilité un vrai sujet grand public ?
- Speaker #2
À mon goût, pour faire de l'accessibilité un sujet grand public et de sensibiliser les équipes, il faut tout d'abord créer un environnement où chacun comprend les enjeux et se sent impliqué. Donc la première étape, ça va être la formation. Il est important que les équipes connaissent les différents types de handicaps, donc comme on disait précédemment, les handicaps visibles ou invisibles, comme les troubles auditifs ou cognitifs, et finalement déconstruisent les idées reçues qu'elles ont sur les handicaps. Ensuite, il faut rendre le sujet concret avec des ateliers immersifs. Par exemple, simuler la cécité avec un bandeau sur les yeux ou la surdité avec des bouchons d'oreille. Ces expériences-là créent de l'empathie et marquent bien plus que les présentations théoriques. Enfin, pour montrer l'impact positif pour l'entreprise, l'un des derniers leviers va être de montrer l'impact positif pour l'entreprise. L'accessibilité améliore la productivité et rend les espaces de travail plus ergonomiques et ouvre l'entreprise à un marché beaucoup plus large. et qui peut aussi faire venir de nouveaux talents. Pour résumer, la sensibilisation, c'est rendre le sujet visible et concret tout en montrant que ça concerne tout le monde.
- Speaker #0
Alors, on arrive presque à la fin de cet épisode. Juste encore deux questions. Une pour toi, Julien. Quels sont selon toi les grands défis à venir en matière d'accessibilité dans la formation numérique ? Vaste sujet.
- Speaker #1
Vaste sujet aussi. Le premier défi pour moi, Baptiste vient de le citer, ce serait de systématiser la formation à l'accessibilité. S'assurer que tous les acteurs de la formation numérique soient conscients des enjeux, pour les personnes qui produisent, conçoivent ou animent, soient en mesure de le faire. Après, dans le monde de la formation à distance, on s'appuie beaucoup sur des outils préexistants, notamment des outils auteurs ou des LMS. La plupart de ces outils ont déjà fait pas mal en matière d'accessibilité. Mais un des défis qu'on peut rencontrer quand on est concepteur, ingénieur pédagogique ou formateur, c'est qu'on n'est pas des magiciens. Si l'outil qu'on utilise ne permet pas de faire certaines choses, on peut se retrouver coincé. Donc je dirais qu'un des défis, c'est que ces outils-là continuent de renforcer, de rajouter des fonctionnalités qui viennent améliorer l'accessibilité. Ensuite, on a quand même dit que ça peut présenter un coût. Et si on veut systématiser le fait de rendre les formations le plus accessibles possible, tout ce qui va venir réduire ce coût, ce serait un puissant levier. Et je pense que là-dessus, s'appuyer sur les dernières innovations technologiques, tout ce que permet l'intelligence artificielle, par exemple, est une bonne piste. On sait qu'intelligence artificielle, on peut déjà s'en servir pour de la traduction, on peut s'en servir pour du sous-titrage, on peut s'en servir pour de la reconnaissance visuelle. Bref, de façon générale, il y a peut-être un outil qu'on peut utiliser pour améliorer l'accessibilité, et à terme, du coup, un outil qu'on peut utiliser pour améliorer l'accessibilité à moindre coût. Donc... plus facilement, sur plus de formations. Mais je dirais quand même que le frein principal aujourd'hui, j'ai l'impression que ce n'est pas le coût. Comme on le dit, si on le pense dès l'origine, le coût n'est pas très élevé. J'ai l'impression que le frein principal aujourd'hui, c'est qu'on ne prend pas assez en compte le sujet, tout simplement. Donc, le défi, ce serait d'en faire un sujet de grand public. Faire en sorte que ça sorte du débat d'experts et de spécialistes et que ça devienne réellement un sujet de société. Et si je prends vraiment l'exemple de la vie d'une entreprise, que ça ne soit pas cantonné aux référents handicap qui sont déjà très au fait du sujet, mais que tout le monde au sein du service RH, du service formation, du service achat, des managers de proximité, des formateurs, des formatrices, que toutes ces personnes-là soient sensibilisées et conscientes de ce sujet-là, on augmente drastiquement les chances d'avoir une formation accessible si toutes les parties prenantes sont concernées. Et je dirais aussi que c'est même le rôle, c'est le rôle des grands OF, c'est le rôle des grands groupes, c'est le rôle des agences digitales comme Calimedia que de parler de ce sujet-là. Plus on en parle, plus on occupe l'espace médiatique, plus on aide à diffuser ce sujet, ces problématiques, et à s'assurer que tout le monde puisse les prendre en compte dans les meilleures conditions possibles.
- Speaker #0
Les JO nous ont aidés ?
- Speaker #1
Les JO nous ont aidés, clairement. Et pour aider à convaincre, si c'était encore nécessaire, je rappellerai ce que Baptiste a dit plusieurs fois déjà, c'est que, évidemment...
- Speaker #0
l'accessibilité, même historiquement, elle a été pensée pour permettre aux personnes en situation de handicap de profiter des services, des lieux et des produits, mais que ça ne bénéficie pas qu'aux personnes en situation de handicap, ça bénéficie à l'ensemble des utilisateurs et des utilisatrices. Si je prends l'exemple de bien choisir ses polices ou de pouvoir grossir le texte, c'est pensé initialement pour les personnes qui ont des déficiences visuelles, mais ça peut servir pour les personnes dyslexiques, mais ça peut aussi servir... pour les personnes qui ont une fatigue visuelle si elles regardent l'écran trop longtemps. Si je prends l'exemple des sous-titres, et là, je peux prendre mon exemple personnel, mon niveau en anglais est bien meilleur à l'écrit qu'à l'oral. Donc, même si j'entends parfaitement, donc je n'ai théoriquement pas besoin de sous-titres, je suis bien content quand une vidéo en anglais est sous-titrée parce que je la comprends bien mieux avec les sous-titres que sans. Et c'est valable quand vous faites une formation en français si les personnes qui suivent votre formation ne sont pas natifs ou ne maîtrisent pas parfaitement la langue française, le simple fait de sous-titrer va leur permettre de bien mieux... comprendre que s'il y avait simplement de l'oral. Donc, en mettant en œuvre des bonnes pratiques d'accessibilité, vous améliorez l'expérience de formation de l'ensemble des utilisateurs.
- Speaker #1
Merci Julien. Alors pour finir, quelles recommandations donneriez-vous aux entreprises pour qu'elles se lancent dans ces démarches ? Et ce sera ma dernière question.
- Speaker #2
Moi, les recommandations que je donnerais pour une entreprise qui se lance dans la démarche, ça serait tout d'abord de faire un état des lieux, de regarder ce qui peut bloquer d'un point de vue accessibilité, ou d'accès aux locaux de manière physique, ou alors les outils numériques de l'entreprise. Et ça permettra de savoir par où on peut commencer. Ensuite, le levier qui est indiscutable, je vais rebondir par rapport à ce qu'a dit Julien juste avant, c'est la sensibilisation, finalement, pas des équipes, mais de l'entreprise. En gros, si les dirigeants sont à fond derrière le projet, ça donne de la crédibilité et ça garantit des ressources pour avancer, finalement. L'accessibilité, du coup, doit être un objectif partagé d'un point de vue entreprise, et ça ne doit pas être juste un combat qu'on pratique tout seul parce qu'on est référent handicap, par exemple. Ensuite, on aura former et sensibiliser, donc c'est un levier aussi important, donc organiser des formations, des ateliers pratiques pour, en fait, casser les clichés du handicap, et il faut que ça devienne concret pour tout le monde. Après, je dirais qu'il faut aussi penser à nommer un référent handicap ou accessibilité pour créer un groupe dédié et suivre des actions dans la durée, finalement. Enfin, il ne faut pas voir ça comme un coût, mais vraiment comme un investissement.
- Speaker #1
Alors, nous sommes arrivés au bout de cet épisode. Je voulais remercier nos auditeurs qui nous ont écoutés sur ce sujet complexe, qui n'est pas facile, qui pour moi est peu abordé. Merci à Julien et à Baptiste de nous avoir fait part d'un certain nombre d'informations sur ce sujet où il y a vraiment beaucoup de choses à faire, énormément de choses à faire. Et j'espère que ce... podcast, cet épisode du podcast Never Stop Learning vous aidera et vous permettra donc d'améliorer l'accessibilité de vos formations. A bientôt et merci encore de nous avoir écoutés.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #2
Merci.
- Speaker #3
Merci de nous avoir accompagnés jusqu'au bout de cet épisode. Si vous l'avez aimé, Partagez l'épisode et laissez-nous une bonne note suivie d'un commentaire pour nous aider à nous propulser dans les classements. Je suis Gérard Pécou, CEO de Calimedia, et si vous recherchez des solutions innovantes en e-learning, visitez calimedia.fr, notre équipe sera ravie de vous m'aider. Retrouvez-nous pour le prochain épisode de Never Stop Learning pour qu'ensemble, nous ne cessions jamais d'apprendre.