Speaker #0Bonjour à toutes et tous, mon nom est Christian et bienvenue au podcast N'est Dieu N'est Diable. Petite note de début d'épisode, d'emblée comme on me l'a fait remarquer souvent, et j'admets que c'est vrai, mes propos des fois, ils sont cinglants, et j'ai l'air de vous traiter d'imbécile, mais c'est pas le cas. En partant, partez de l'idée que nonobstant que je suis raide un peu, Je ne vous traite pas d'imbécile. OK ? Moi-même, j'ai été de ceux qui ont cru n'importe quelle connerie. À un moment donné, j'en suis sorti. J'aurais aimé qu'on me secoue le cocotier bien avant que je sorte de là. Donc, c'est ce que je vais faire. Je vais vous secouer le cocotier. Désolé si ça vous offusque. C'est pas le but. Je vais commencer assez dur, très hard, avec Dieu. Dieu est-il vraiment comme vous le croyez ? Avez-vous la prétention de croire qu'il est comme vous le croyez ? La notion qu'on a de Dieu, elle nous a été inculquée. Elle est limitée et erronée. Parce qu'à coup sûr, ce n'est pas ce qu'on nous a présenté. On va y réfléchir avec le cœur. Et c'est là que la vérité toute nue va nous sauter aux yeux. et que soudainement on ne sera plus obligé à cette imposture. Dieu, les humains y croient depuis des millénaires. Bon, même si personne ne l'a jamais vu, pour tout le monde, ou presque, Dieu existe. Bon, c'est une notion qui est intéressante. Et je l'estime en fonction de ce que j'ai appris. Tant dans la religion que dans la philosophie que dans la vie de tous les jours. J'ai grandi dans la chrétienté, dans la pensée judo-chrétienne. Cependant, la vie m'a emmené ailleurs. Et je me suis intéressé à toutes les religions. Autant le judaïsme que l'islam, que... Nommez-les-moi toutes. Et les diverses factions de chacune d'elles. J'ai aussi beaucoup étudié les factions... athées, qui s'appellent athées, mais qui fondamentalement ont une croyance en quelque chose d'absolu. Dans mon monde à moi, Dieu, ce serait ça, ce serait un absolu. C'est-à-dire, quand tu dis tout, mais tout, tout, tout, tout, tout. S'il y a un Dieu, et là, il ne faut pas raisonner avec notre tête, il faut raisonner avec notre cœur. S'il existe un Dieu, tel qu'on voudrait qu'il existe, Il faut nécessairement et inexorablement qu'il soit absolu, qu'il soit tout, tout. Donc d'emblée, il est tout le bien et tout le mal qui existe, et donc tous les bienfaiteurs et tous les tyrans de ce monde, et toutes les splendeurs comme les beaux paysages ensoleillés et les ouragans qui détruisent et tuent des gens. Il est le diable. Si le diable existe, il est tout. S'il n'est pas tout, il n'est pas absolu. Et je m'excuse, vous vous êtes fait avoir. Ce n'est pas en Dieu que vous croyez, c'est en autre chose. Et s'il est absolu, je ne crois pas qu'il soit limité. Je ne crois pas qu'il ait de besoin. C'est là que je vais vous faire mal. Si ton Dieu a besoin que tu ailles à l'église ou que tu ailles au temple ou que tu fasses des sacrifices ou que tu le péris ou s'il te fait des prescriptions parce qu'il a besoin de ci, de ci, de ça, pense-y avec ton cœur. Ce n'est pas un Dieu. Si Dieu existe, il est absolu. Dans les faits, il n'y en a rien à cirer qu'on soit vivant ou pas, qu'on soit heureux ou pas. Et là, je vais aller plus loin, et les gens ressentent un inconfort souvent quand je dis ça. Particulièrement les croyants convaincus, les créationnistes. Dieu, il est où ? T'es un bout de Dieu. T'es une partie de Dieu. T'as pas le choix. Parce que si t'es pas une partie de Dieu, il est pas absolu. Et comme Dieu n'est pas dans le temps, donc si à un moment tu es un bout de Dieu, tu es Dieu. C'est là que c'est intéressant. C'est là que c'est intéressant de voir notre perception qu'on nous a inculquée depuis la naissance versus ce qui a vraiment du sens à notre cœur. Moi, mon Dieu, que j'ai jamais vu nulle part, mais que je considère exister parce que je considère que c'est le tout. C'est le tout. Pas juste l'espace et le temps qui sont limités, ils sont pour en parler. C'est le tout, tout, tout, absolu. Quand je m'adresse à Dieu, je ne m'adresse pas à un être supérieur, je ne m'adresse pas à un être avec une barbe qui va me condamner ou bien me récompenser. Je ne m'adresse pas à quelqu'un qui a besoin que je fasse ci ou ça. Je ne m'adresse pas à l'univers en trois dimensions, je m'adresse au tout. On tombe dans les terrés un peu, mais chaque fois que j'ai demandé de quoi, 100% des fois, je l'ai eu. Si je l'ai demandé avec mon cœur, parce que ça c'est une vision qui est quand même intéressante de l'être humain que moi j'ai développé, si rien n'est une vérité, moi je considère que l'être humain il est comme partagé en trois zones. Est-ce qu'on est une des trois ? Est-ce qu'on est les trois ? Est-ce qu'on est aucune des trois ? Je dirais plutôt que ces trois copilotes, je ne m'avancerais pas sur une affirmation gratuite. Je n'ai pas d'études en psychologie, je n'ai pas de formation, rien, rien, rien. Ben oui, un petit peu, parce que je suis quand même un enseignant, mais je n'ai pas eu le choix. L'être humain, je le vois séparé en trois parties, du moins principalement. Il a le cœur qui, essentiellement, lui, ne veut rien qu'être bien. Le cœur... Il ne souhaite pas la gloire. Le cœur, il ne souhaite pas que la comptabilité arrive pile et qu'on fasse de l'argent. Le cœur, il ne souhaite pas avoir toutes les femmes ou tous les hommes de la planète dans son lit. Il veut juste s'admettre. Puis il a la tête. Le comptable, le scientifique. Il mesure tout et il sait exactement quelle décision qu'on devrait prendre qui serait la meilleure. Souvent, ce serait la meilleure, mais si le cœur disait autre chose, moi, personnellement, chaque fois que j'ai écouté ma tête et mon cœur, je me suis monté les doigts. Chaque fois que j'ai pris une décision avec mon cœur qui était complètement ridicule et insensé, 100% des fois, j'ai gagné. Et il y a le dernier, le pire de tous, je le considère, mais il fait partie de nous, on n'a pas le choix, il faut vivre avec, il faut apprendre à le privoiser, c'est le ventre. On l'appelle aussi l'ego. Le ventre, lui, c'est lui qui est heureux comme un malade quand ça réussit et il fait de l'argent, ou bien qu'il devient populaire, ou bien qu'il a du bon sexe, puis tout. Puis comme il est dans les motifs, bien évidemment, quand il est furax, enragé, C'est là qu'on se sent fâché et qu'on pense qu'on est enragé. Non, non, non. C'est l'ego. Le cœur n'est pas enragé. La tête n'est pas enragée. C'est l'ego qui est en crise, comme on dit en québécois. Le ventre est en émotion. Le cœur est en sentiment. Ce qui est très différent. Un jour, alors que j'étais en train d'éduquer mon enfant, puis je parlais d'émotion et de sentiment, il m'a demandé la différence entre les deux. J'essayais d'expliquer, mais je n'arrivais pas à synthétiser l'idée. Un moment donné, il me sort une solution. Parole d'enfant qui m'a beaucoup aidé. Mon enfant m'a dit, OK, si j'ai bien compris, par exemple, la rage, c'est une émotion, puis la haine, c'est un sentiment. J'ai dit, oui, tu commences à saisir. Et je l'ai remercié parce que ça faisait longtemps que j'essayais de décrire la différence. La rage, ça passe. Une émotion, ça passe. Ça te brûle, puis ça passe. Un sentiment, ça t'habite. Nourris les bons sentiments. Nourris pas les mauvais. Nourris pas la haine. Parce que tu vas pourrir de l'intérieur. Et puis cette tête-là qui est coupée en trois, ben, il y a mal à partir avec tout ce qu'on lui a appris, parce que ça ne correspond pas à ce qui est naturellement sensé. On est loin du principe du fait qu'on est un être d'émotion, de sentiment et d'intellect qui s'obstine. Et on s'est fait bourrer dans la tête plein de principes religieux et sociaux. De toute acabite, athée ou monothéiste ou pas idéiste, peu importe. On doit bourrer la tête avec ça, au lieu de nous apprendre à être simplement. D'ailleurs, il y a une chose qui m'a accroché un jour, puis ça fait des années. Je me suis dit, mais pourquoi on apprend le verbe avoir aux enfants en premier au lieu du verbe être ? Et c'est la même chose, pas juste en français, en anglais, en espagnol, partout, partout, partout. Qui veut avoir ? C'est pas le cœur, c'est pas la tête, c'est l'ego. Et ce système-là nourrit l'ego pour qu'on s'y identifie. On a appris dans notre plus jeune âge à s'identifier à notre égo. Hey, ton dessin, il est beau. Oh, t'es gentille, toi. Oh, bravo, qu'est-ce que t'as fait là ? C'est une bonne chose. Bla, bla, bla, bla, les médailles, les médailles, les médailles. Et on s'identifie à l'égo. Et quand on est enragé, on pense que c'est nous qui sommes enragés. Non, non, non, non. C'est votre ventre qui est enragé. Le vrai vous, si c'est un des trois, d'après moi, c'est le cœur, c'est pas la tête. Puis la tête, elle va t'insulter si tu prends une décision imbécile, mais si le cœur te l'a dictée, pense-y. Et donc, cet être-là, qui est composé d'un intellect, de sentiments et d'émotions, on voudrait l'encabiner dans des principes de pensée. qui somme toute n'ont jamais poussé entre deux roches ou dans un arbre. Euh, ça vient de où tout ça, là ? Bon, il y en a qui disent qu'il y en a qui se sont incarnés pour faire ci, pour faire ci, pour faire ça, là. Ou encore que Dieu a écrit des règles et il a inspiré l'écriture de la Bible. Non, moi, je considère, depuis toujours, c'est ma vérité et elle est difficilement réputable. Ne lisez pas dans les livres, ce sont les hommes qui les ont écrits. Lisez dans votre cœur, c'est la vie qui a écrit ce livre. Puis c'est pour ça que je parle des trois êtres qui nous habitent, puis j'écoute mon cœur. Puis mon cœur, il me dit que... Dieu n'attend rien, parce qu'il est absolu. Et là, la note finale qui va sonner faux pour plusieurs, d'autres pour qui elle va sonner comme une énorme cloche, Dieu n'est pas Dieu. La notion qu'on a de Dieu, c'est quelqu'un qui gouverne, quelqu'un qui décide, quelqu'un qui a tout créé, qui a fait de quoi. L'absolu ne peut pas avoir créé quelque chose, ça voudrait dire qu'il n'était pas complet. Il était déjà tout avant. L'absolu est. C'est tout. Il n'est pas Dieu. Parce que notre notion de Dieu est limitée. L'absolu n'est pas limité. Et moi, celui que je prie, c'est l'absolu. C'est ce tout-là duquel je fais partie. Je parle à cette partie-là qui est moi, qui est tout, qui n'est pas Dieu, qui est. C'est tout. Je vais arrêter ça là. C'est quand même beaucoup. à digérer. Pensez-y. Si Dieu existe, il est absolu et il n'a aucun besoin ni aucune doléance. Je pars de ce principe-là et personne ne pourra me prouver le contraire.
