Speaker #0Nidra, le yoga du sommeil Le yoga Nidra permet d'atteindre des états de relaxation profonds et très ressourçants. C'est un voyage intérieur entre les états de rêve et de méditation. Pour vous préparer à recevoir cette pratique sans effort, il suffit de vous allonger le plus confortablement possible et de vous laisser guider. Aidez-moi à financer ce podcast indépendant en devenant contributeur, contributrice sur Patreon. En échange, vous accéderez à des épisodes supplémentaires chaque mois et à des contenus exclusifs. Rendez-vous sur patreon.com/atelierlacanopee. Un immense merci aux nouveaux contributeurs. Et maintenant, bienvenue en vous-même et bonne séance. Bonjour et bienvenue dans cette séance de Yoga Nidra, qui a l'intention d'être une courte sieste très reposante. Je vous invite à vous installer, peut-être à vous allonger, et à juste sentir le corps qui trouve sa place maintenant. Peu importe la manière dont il se place, le corps sait faire, laissez faire. Vous pouvez peut-être cependant ajuster un détail, ou ne rien faire du tout, laissez le corps déjà commencer de lui-même à descendre d'un cran, s'alourdir sur le support que vous avez choisi pour cette pratique. C'est comme si le corps avait déjà entendu que c'est le moment maintenant de se détendre, de se relâcher, de glisser vers un autre espace-temps, de laisser faire. Alors vous pouvez porter votre attention maintenant sur les points de contact du corps, avec soit le sol, le support sur lequel vous êtes, ou peut-être juste à imaginer qu'ils s'approfondissent, que le corps s'étale un peu plus sur ces parties, en contact, sur ces points de contact. C'est comme si le corps pouvait lentement couler, s'enfoncer, sans effort, dans le sol, sur le support sous-boue. Peut-être qu'alors que le corps s'alourdit, une autre partie de vous, plus calme, commence déjà à s'éloigner. Peut-être juste un petit peu, comme si cette partie pouvait observer tout cela, de l'intérieur ou de l'extérieur, peu importe. Et pendant que le corps et l'esprit s'apprêtent à reposer, vous entendez les sons que vous entendez, la vie probablement à l'extérieur continue de se produire, pendant que vous faites une pause. Et je vous invite maintenant à imaginer une simple phrase, une simple phrase comme étant la direction intérieure de cette pratique, une intention pour cette pratique, et que vous pouvez laisser émerger spontanément ou choisir consciemment. Peut-être est-ce un mot, peut-être est-ce une image, quelque chose de bon pour vous. Peut-être est-ce le simple fait de rester présente, présente, consciente des sensations du corps et de la respiration. Et s'il y avait une phrase, une intention précise, particulière, je vous propose de l'affirmer trois fois à l'intérieur de vous, à la laisser résonner en écho à l'intérieur de vous, pour que chaque espace, chaque recoin, coin, recoin du corps puisse l'entendre, et déjà, vivre cette intention, cette phrase. Que déjà elle puisse trouver un espace en vous et s'installer en vous, comme étant déjà là, ou alors simplement. Prenez conscience que vous vous apprêtez au repos, que le corps repose immobile, que l'esprit peut-être voyage déjà légèrement à droite à gauche, gardant la voix comme un fil conducteur, dans cet espace de plus en plus calme, de plus en plus calme et serein, et la confiance grandit en vous. Et dans ce même mouvement, la détente se propage dans le corps, dans tout l'intérieur de la bouche, la langue, les lèvres. L'intérieur des joues, les joues qui se ramollissent, qui glissent, presue comme de l'eau qui glisse à la surface d'un récipient et retombe vers le sol. Les oreilles s'alourdissent, se détendent, l'intérieur des oreilles jusqu'à l'intérieur du nez, le nez, l'air qui rentre et sort. La détente se propage du nez, profondément, à l'arrière des yeux, dans tous les yeux. Les paupières sont de plus en plus lourdes, peut-être simplement closes ou mi-closes. La détente se propage à l'intérieur du crâne. Tout le contenu du crâne se relâche, se détend, s'alourdit, devient plus calme et plus tranquille comme la surface d'un lac, immobile, paisible. Tout le cuir chevelu se relâche. C'est comme une onde de chaleur qui se propage dans tout le crâne et qui coule dans la nuque, relâchant la nuque, les épaules, et qui glisse dans les bras, la détente des bras, qui s'alourdissent, les mains qui s'alourdissent, s'engourdissent presque en un fourmillement, en un picotement. La poitrine se relâche, libre de ses mouvements avec la respiration. Le dos se relâche, s'alourdit, s'immobilise peut-être un peu plus. Tout le ventre se relâche et pourtant, et toujours, le ventre bouge avec la respiration. Le bassin se fait de plus en plus lourd également, tout comme les jambes, immobiles et lourdes, se relâchent. Leur empreinte sur le support choisi s'étale en plus de place. Prends toute la place, ose prendre toute la place, les pieds se relâchent, les orteils, comme un encourdissement presque agréable dans les jambes, dans les pieds, dans les orteils, un fourmillement, un picotement, ou une simple sensation de présence dans tout votre corps. À présent c'est tout votre corps qui se relâche complètement, qui se tranquillise à la surface d'un lac. C'est comme si le corps pouvait flotter à la surface de ce lac, en étoile à la surface du lac, les oreilles immergées sous l'eau, vous apportant une sensation. d'intériorité et de calme très profond. Vous flottez à la surface de ce lac. Une sensation de légèreté envahit tout votre corps, qui semble ne plus être soumis à la gravité de la même manière, flottant, flottant. Et en même temps, vous avez aussi conscience que vous êtes installé sur le support sur lequel vous êtes et que vous êtes solidement installé, amarré sur ce support. Une sensation de solidité, de pesanteur s'installe maintenant, prend toute la place, il n'est plus question d'eau, il est question de lourdeur, de pesanteur, une agréable pesanteur. Comme un enfant abandonné dans les bras d'un parent et qui dort, en toute sécurité, d'un sommeil lourd, un grand voyage intérieur, très reposant. Et puis, se faisant, le corps respire toujours de lui-même. Vous pouvez l'observer, observer le corps qui respire de lui-même, le ressentir, ou bien imaginer cette respiration qui se fait d'elle-même. C'est comme une vague lente qui entre et qui sort, qui entre et qui sort, toujours là, toujours douce, avec constance. Vous visualisez peut-être ce ressac, ce va-et-vient, d'où cette vague lente qui entre et sort. Et à l'inspiration maintenant, une lumière s'invite et s'installe dans tout votre corps. A l'expiration, elle s'installe, elle s'étend, elle s'infuse un peu plus, se diffuse. Et cette lumière peut-être devient un espace, un lieu à vous, un refuge, une clairière. Peut-être, peut-être pas. Il n'est pas nécessaire de le voir clairement. Ce qui est là est suffisant. Peut-être est-ce un endroit connu, imaginé ? Il est peut-être temps maintenant de revenir à cette intention, cette phrase, ou ce mot, cette image, telle une intention posée en début de pratique, à laquelle vous pouvez revenir maintenant. Je vous invite à laisser cette intention, ce mot, cette phrase, cette image, grandir en vous. La sentir comme étant déjà là en vous, elle est déjà là en vous, tout comme cette sensation d'être là présentement dans votre corps, votre esprit, votre souffle. Et puis en même temps, vous vous apprêtez à remonter à la surface. Comme après une plongée, vous vous apprêtez à remonter à la surface. Vous pouvez imaginer le corps qui retrouve l'air libre, qui retrouve le contact avec les sons, le souffle, l'air qui rentre et sort, et vous apprêtez en conscience à revenir à la sensation des pieds, des pieds posés sur le support sur lequel vous êtes, du bassin, peut-être du dos, des mains, et à votre rythme vous pourrez laisser le corps respirer profondément de lui-même. Une grande respiration entièrement automatique pour revenir à cet état plus quotidien, parfaitement éveillé, en pleine forme et ressourcé, je l'espère. Quand vous serez prête, prêt, vous pourrez vous ouvrir les yeux et reprendre contact avec votre environnement. Prenez tout votre temps pour revenir, vous étirer, bailler, souffler. Le temps d'une transition concrète qui dure un petit peu, pas juste une seconde, pour revenir à votre quotidien. Un très grand merci d'avoir suivi cette pratique aujourd'hui, et puis à très bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si le podcast vous plaît, mettez-lui des étoiles et des commentaires sur votre application. Pour m'aider à financer le podcast, rendez-vous sur patreon.com/atelierlacanopee. Et pour aller plus loin, j'organise des formations et des retraites de yoga. Retrouvez tous les détails sur atelierlacanopee.com. A bientôt !