Speaker #0Bienvenue dans ce nouveau format Marchez, parlez ou je marche et je parle en même temps, je vous partage mes réflexions sur ce qu'il y a dans ma tête en ce moment, ce que j'ai trouvé intéressant, parfois c'est ce que j'ai lu. Bref, l'idée c'est de passer une set de minutes ensemble, je suis littéralement avec mon téléphone qui est rangé sur un dictaphone. C'est à peu près le sort d'un que je fais quand je laisse des vocaux à mes amis et c'est d'ailleurs comme ça qu'est venue l'idée des Marchez, parlez. fait que je me suis rendue compte que j'essayais des vocaux de 10 minutes à mes potes et... et que dans ce qui était dit dans ça, il y avait des choses que je trouvais, même en termes de business, hyper intéressantes, et qu'en retour, moi, j'adorais aussi entendre leurs réflexions, leur partage, comment, en fait, au quotidien, elles cheminent. Donc, ce que je partage ici, ce n'est pas des cours, ce n'est pas des savoirs absolus, mais je pense que la vie, justement, elle n'est pas faite des savoirs absolus, même quand son métier s'est déformé, s'est encadré, s'est transmis. Pour que ce qui est intéressant, c'est de partager des méthodes. des résultats, mais c'est aussi partager le chemin. Le chemin, c'est aussi montrer les erreurs qu'on fait, montrer là où on se questionne, et c'est ça aussi que je trouve intéressant. Donc l'idée de ce format, c'est aussi de vous partager les coulisses. C'est nature peinture, comme je l'ai dit. Il n'y a pas de montage, et tout est brut, mais je serais très heureuse d'avoir vos retours. Si jamais vous entendez ça et que vous avez envie de me faire savoir ce que vous aimez ou que vous n'aimez pas, à l'inverse, vous pouvez m'écrire sur Instagram, Nina.ramen. Et si vous adorez et que vous avez envie que ça continue, pensez à les 6 ou 5 étoiles sur Rappel.cast. La semaine dernière, il y a l'une d'entre vous qui m'a dit, écoute Nina, le fait de t'avoir entendue enregistrer un épisode avec une téléphone de téléphone, ça m'a donné envie de, moi aussi, prendre la parole. Du coup, elle m'a fait un long vocal. Et c'était hyper cool d'échanger de cette manière. Donc voilà, j'ai que je lis tout ce que vous me dites et que ça me donne l'énergie de continuer à le faire. Donc aujourd'hui, je voulais parler d'un sujet qui m'intéresse particulièrement parce que ces trois dernières années, ma boîte a énormément grandi. Moi, je me suis lancée, j'étais enceinte, je partais de zéro, je sortais de mon CDI et je n'avais pas vraiment de choix. Je ne voulais pas forcément retrouver un CDI. Après, je me suis dit que je suis enceinte et qu'il n'y avait aucune chance. Je n'ai pas du tout envie d'annoncer ma grosse fesse au bout de trois mois. Et donc, c'est un peu comme ça que je me suis lancée dans l'entrepreneuriat par défaut et avec l'objectif à ce moment-là simplement de retrouver mon niveau de salaire que j'avais quand j'étais salariée. Et en plus de ça, j'avais un défi qui était de le faire en neuf mois. Sauf que la botte a très bien marché. La première année, j'ai fait 170 000 euros de chiffre d'affaires. La deuxième, 480 000. Et là, on clôture la troisième année d'exercice comptable. Et on est à 1,2 millions de chiffre d'affaires. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est que dans ce chemin, j'ai identifié les leviers marketing et vente qui pouvaient fonctionner. Donc, en termes de compétences et d'expertise, parce que c'est mon cœur de métier à la base, le marketing et la vente. J'étais commerciale, donc je m'y connais très bien dans les cycles de vente. On est ça, le marketing, de la même manière. Donc, j'ai vraiment su activer ces leviers. Sauf que... ça a été quand même au prix de beaucoup d'énergie et d'efforts. Et c'est là où je veux hargner cette réflexion, c'est qu'aujourd'hui, et j'ai conscience quand je dis ça, que tout le monde n'a pas ce niveau de compétence en marketing et en vente, d'ailleurs c'est ce que j'enseigne, donc je ne me plains pas, je vais faire un disclaimer, mais en fait, dans ce chemin-là, je me suis rendue compte que tous les euros ne se valaient pas. De mon côté, j'ai généré la majorité de mon excision, avec de la création de contenu, notamment sur LinkedIn. Ensuite, derrière, j'avais tout un système où je faisais des challenges. Et derrière, il y avait une majorité de gens qui bénéficiaient du contenu, du challenge gratuitement. Et une autre partie qui avait envie d'avoir une expérience concrète, pédagogique, avoir des résultats vraiment poussés, et qui rentrait dans le produit. Sauf que générer tout ça en termes d'acquisition et de marketing, c'était une énergie de dingue. Et donc, pour un euro, j'aimerais... Je ne parle pas en termes d'argent, bien sûr que les challenges et tout ça, ça coûte cher. On est entre 20 et 40 000 euros juste pour le faire. Mais au-delà de ça, il y avait aussi toute l'énergie dépensée. Et en face de ça, il pourrait y avoir, et c'est dans des réflexions, des systèmes de conversion où je m'explique, il n'y a pas forcément besoin de faire de challenge. Je ne sais pas, moi, je peux vendre par email. C'est ce que j'ai fait là récemment, parce que j'ai un petit peu changé mes méthodes d'acquisition et de vente, parce que je n'ai plus forcément envie de faire des... des volumes aussi importants, et de mobiliser une énergie aussi importante. Donc ça, c'est un choix que j'ai fait, que j'ai envie de tester pour le moment. Pas forcément par nécessité, mais plus parce que, en fait, justement, je trouve que... Pour un euro généré, tous les euros ne se valent pas. Et j'explique mon raisonnement. Quand on arrive à générer un euro en faisant un challenge qui mobilise une quarantaine de freelancers avec un deuxième projet sur trois mois, avec un investissement sur 25 000 euros qu'on sait qu'il va falloir récupérer, une pression là-dessus, l'expérience d'un euro généré, elle n'est pas du tout la même que si, par exemple, on met en place un système de vente ou de conversion qui est, OK, je vais cliquer un peu sur l'indim, je vais envoyer des gens sur... ma newsletter et j'envoyais des emails et à un moment, les gens, ils convertissent vers mon produit. Donc ça, c'était le tunnel d'acquisition que j'avais au début de mon entrepreneuriat. Donc, ce n'était pas de challenge au début. Je générais davantage, je suis d'affaires comme ça. Et c'est vrai que le fait d'être passé à l'échelle et d'avoir vraiment investi sur des moyens marketing importants, ça a décuplé le résultat. Ça, c'est clair, net et précis parce que j'ai mis aussi toute ma compétence. Et donc, mon expertise et aussi le management de l'équipe, etc. Mais il n'en reste pas moins que le fait d'avoir changé mon système d'acquisition, ça a fait que ça a changé aussi ma qualité de vie, la manière dont je gérais ma boîte. Et donc, pour en euro générer, l'impact sur ma santé mentale, l'impact sur l'énergie que je devais dépenser, moi personnellement, l'inquiétude, le stress, elle était bien plus importante. Et donc, c'est là où je trouve que quand on parle de chiffre d'affaires, et même quand on parle de marge, et même quand on parle d'euros... Je trouve que tous les euros ne se valent pas. En fait, ce n'est pas pareil d'avoir généré un euro quand tu étais méga stressé, que ça a été horrible pour toi, etc. Et générer un euro quand en fait, tu as fait un système d'acquisition qui était fuyé et décompatible pour toi. Et la vérité un petit peu plus générale que je trouve intéressante de partager, c'est quelle est la manière la plus compatible avec toi de générer ton chiffre d'affaires ? Et pour développer cette idée, je vois des gens qui, et même pour cracher contre ma paroisse parfois, mais je vois des gens pour qui écrire sur LinkedIn, ce n'est pas du tout compatible pour eux. C'est des personnes qui n'aiment pas écrire, c'est des personnes pour qui ce n'est pas facile et fluide, et qui vont se dire, ok, c'est ça qu'on doit faire, c'est ça qui marche, donc je vais faire ça. Et en fait, ce qui se passe, c'est qu'elles passent du temps, de l'énergie à aller contre ce qui est facile pour elles. Et chaque euro généré, bien sûr que ça marche, au final, parce que... En général, c'est des femmes intelligentes qui appliquent les méthodes et tout, mais l'énergie et le coût que ça représente pour elles est tellement important que soit c'est pas ton hâte, soit ça les crame. À l'envers, des personnes qui réussissent mieux, c'est des personnes qui vont utiliser la création de contenu comme je le faisais, mais pour qui c'est hyper compatible, parce que c'est des personnes qui, même si elles ne savent pas écrire, même si elles n'aiment pas ça, d'une manière ou d'une autre, elles y trouvent du plaisir. Et là, ça devient facile pour elles, parce qu'elles le feraient et ça ne coûte pas. en termes d'énergie et d'émotion, si cher que ça pour elle. Et donc, j'en reviens un petit peu à ma réflexion initiale, qui était le chemin que moi, je suis en train d'emprunter aujourd'hui. C'est que tous les euros générés et vendus ne se valent pas parce qu'il y a des systèmes qui coûtent beaucoup plus cher, à la fois en termes d'investissement marketing financier, quand je parle du challenge qui coûte 25 000 euros, c'est un investissement financier, mais à la fois aussi un coût émotionnel et physique. Et par exemple... j'en ai mis à moi, qui déteste faire les appels de vente. Donc pour lui, c'est vraiment extrêmement énergivore. Pour lui, ne serait-ce que d'avoir une personne au téléphone, parce que l'interaction sociale et positive, ça peut représenter des 45 minutes au téléphone avec quelqu'un, c'est pas du tout compatible avec lui. Et donc, bien sûr qu'il pourrait le faire, bien sûr qu'il serait performant, mais au final, ça cramerait, ça dégraderait à la fois sa qualité de vie et sa santé mentale. Dans ce cas-là, il y a deux catégories de personnes. La première catégorie qui a la capacité d'entendre ses émotions et d'entendre les signaux de ses désirs et de « j'aime, j'aime pas » . Il y a la deuxième catégorie qui sont pour moi à la fois des gens qui performent, mais aussi des gens qui vont performer, peu importe la douleur que ça va leur apporter. Je donne un exemple. Cet entrepreneur va me dire « oui, mais en fait, moi, ça me coûte de l'énergie et tout, mais je m'en fous, ça marche, donc je vais le faire. » Parce que le coût que ça représente en termes de souffrance, il va être... il ne va pas forcément le ressentir. Ou en tout cas, la valeur qu'il va attribuer à l'argent sera supérieure à la souffrance générée pendant cette attaque. Et donc ça, je pense que c'est les débuts des mécanismes, des burn-out et des gens qui vont se cramer et qui, au bout d'un moment, ne vont plus finir par lâcher leur boîte parce que quand tu as des systèmes d'acquisition qui ne sont pas compatibles avec toi, le problème, c'est que soit ils ne sont pas efficaces, soit ils ne sont pas tenables. soit ils sont tenables, mais au bout d'un moment, c'est ta santé mentale qui va flancher. Et donc la réflexion que je voulais partager aujourd'hui, c'est que je trouve que tous les euros ne se valent pas. Et la question d'ailleurs, c'est combien tu as dû dépenser en termes ? d'argent, effectivement, de temps et de plaisir et d'énergie pour en arriver à ça. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il y a plein de systèmes d'acquisition qui sont différents. Par exemple, tout le monde n'est pas obligé d'écrire du contenu sur Instagram pour avoir un business qui fonctionne. Il y a des business qui fonctionnent. Là, j'ai une cliente, elle travaille déjà avec des grands groupes. Elle me dit, je veux créer du contenu sur LinkedIn. Elle est dans mon mastermind. Et je lui dis, mais en fait, le temps que tu arrives sur LinkedIn, que tu comprennes Euh... Est-ce que tu aimes ça déjà ? Elle me dit, bof. Je lui dis, mais là, tu as un portefeuille de clients. Elle travaille avec des Delouettes, elle travaille avec SFR, elle travaille avec des énormes groupes. Je lui dis, mais en fait, si toi, tu as déjà un portefeuille de clients et que ton objectif, c'est de monter ton chiffre d'affaires et que ta cible, c'est davantage d'aller parler, discuter avec tes clients, d'apporter de la valeur, de les coacher, etc. Tu as plus intérêt à faire du développement commercial. Et derrière, tu vas faire un déjeuner avec tes clients. Tu vas repartir de là, tu vas être super contente. en plus. tu auras fait une vente ou des ventes, parfois à 5 ou à 6 chiffres. Donc, la réflexion que je voulais mettre derrière, c'est que tous les euros générés ne se valent pas parce qu'à la fois que ce soit en termes de combien ça t'a coûté en temps, en énergie et en argent, c'est toujours un peu facile. Et quand je parle d'euros, je parle de marge, je ne parle pas forcément de chiffre d'affaires. Mais ce qu'on met derrière, ce n'est pas toujours facile. Et aujourd'hui, moi, je me rends compte que mes systèmes de vente, je réfléchis énormément à mes systèmes de vente. Et la réflexion que je me pose, c'est quel est le système de vente qui est le plus compatible avec moi ? Je n'ai pas la réponse pour le moment, donc je suis en train de tester pas mal de choses. Mais en tout cas, je trouve que c'est intéressant de rentrer ça dans l'équation et de se dire, oui, mais en fait, ça sert à quoi de faire 10 millions d'euros si tout de suite que dans un an, l'énergie que tu auras dépensée, les sacrifices que tu auras fait en termes de temps et d'énergie ne te permettront pas de faire ça pendant 10 ans. Et donc, au bout d'un an, tu vas devoir arrêter parce que... ce que tu t'es créé comme machine n'est pas compatible avec qui tu es, avec ce que tu fais. Voilà la réflexion du moment sur tous les euros ne se valent pas. Et d'ailleurs, je pense que c'est aussi valable dans le produit. Mais ça, ce sera pour un autre épisode. Tous les euros générés dans un produit ne se valent pas parce que ça dépend de l'énergie et de comment tu vas livrer le produit derrière. Même si tu génères, je ne sais pas, 1000 euros et que tu dois travailler 1000 heures pour livrer le produit derrière, ce n'est pas pareil que quand tu vends 1000 euros. Et tu dois livrer un produit pendant une demi-heure derrière. Voilà, j'espère que cet épisode de Marché Parler vous a plu. Si c'est le cas, n'oubliez pas de mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute parce que j'ai beaucoup plus d'écoute que d'avis et d'étoiles sur ces plateformes. Et vraiment ça, je sais que vous êtes là, je sais que vous écoutez. Donc prenez le temps, vraiment ça met une minute, même pas. Et c'est vraiment ce qui m'aide le plus. Donc on se retrouve de l'autre côté. Pensez à me dire ce que vous en avez pensé. Laissez-moi s'inviter sur votre plateforme et on se retrouve très vite pour un prochain Marché Parlez.