S02E04 Le Chêne 1/4 : l'arbre "royal" qui constitue plus d'un tiers des forêts françaises cover
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Nomen (Baleine sous Grav... Étymologie)

S02E04 Le Chêne 1/4 : l'arbre "royal" qui constitue plus d'un tiers des forêts françaises

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09min |18/09/2022
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Description

Connaissez-vous vraiment le Chêne? C’est l’arbre le plus connu, le plus répandu (devant le pin) et sans doute le plus aimé en France.

Le genre Quercus (chêne en latin) regroupe environ 600 espèces dont 150 hybrides. Ces espèces appartiennent à la famille des fagacées, qui comprend aussi deux autres arbres célèbres dotés comme lui d’un accent circonflexe: le hêtre et le châtaignier.

L'histoire des chênes en France est très liée à l’Histoire tout court : vous vous souvenez au moins de la charpente de Notre-Dame qui était en chêne? Les chênaies les plus connues sont des “monuments biologiques”. Par exemple la Forêt de Bercé dans la Sarthe ou la Forêt de Tronçais avec la futaie Colbert, dans l'Allier. Colbert, le ministre de Louis XIV avait fait aménager et protéger cette forêt pour les besoins de la Marine royale.

Les chênes sont parfois qualifiés de “famille royale”. En effet, le bois des deux grandes espèces : le Chêne pédonculé et le Chêne sessile (ou rouvre) était utilisé (est encore, mais moins) pour la construction des charpentes des cathédrales et des châteaux, des navires et des tonneaux de vin.

Au Moyen Âge, les glands étaient précieux, indispensables à l'élevage des porcs. Le mot argotique “glander”, ne rien faire, vient du peu cas qu’on faisait des porchers qui s’occupaient des cochons.

En cas de disette, les paysans mêlaient de la farine de glands à celle des céréales. Le chêne fut ainsi valorisé pendant des siècles, jusqu'à l'arrivée de la pomme de terre au milieu du 18e siècle. La culture de céréales a pris la place de beaucoup de chênaies.

Il existe 9 espèces de chênes autochtones en France. Les 8 espèces arborescentes couvrent 41% de la surface forestière.

Les plus grands et les plus répandus sont le Chêne sessile (rouvre) et le Chêne pédonculé, occupant à eux seuls le tiers des forêts françaises, à part à peu près égales. Ils sont faciles à distinguer: chez le sessile, le gland est dépourvu de “tige” (pédoncule), alors que le pédonculé, comme son nom l’indique, en a une.

Le Chêne pubescent, dans les climats plus chauds du Sud, occupe aussi de grandes surfaces, les ⅔ sud du pays, sur sol calcaire. Le Chêne tauzin est moins fréquent, sur les sols acides du centre-ouest et du sud-ouest.

Toujours dans le sud de la France, on rencontre le Chêne vert sur les sols souvent calcaires, et le Chêne liège uniquement sur les sols siliceux arides. Ces deux espèces sont surtout méditerranéennes mais se rencontrent aussi dans le sud-ouest.

Les espèces de Chêne sont divisées en 2 grandes catégories : ceux qui perdent leurs feuilles en automne (caducifoliés) et ceux qui ont des feuilles persistantes (sclérophylles). 


Ce 4e épisode de la saison 2 de Nomen, comme tous les autres, doit tout au livre de Pierre Avenas et d’Henriette Walter: La Majestueuse Histoire du nom des arbres (Robert Laffont). 

_______

 

🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger. 

 

Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

 

Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.

 

Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)

 

Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

 

Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com

Description

Connaissez-vous vraiment le Chêne? C’est l’arbre le plus connu, le plus répandu (devant le pin) et sans doute le plus aimé en France.

Le genre Quercus (chêne en latin) regroupe environ 600 espèces dont 150 hybrides. Ces espèces appartiennent à la famille des fagacées, qui comprend aussi deux autres arbres célèbres dotés comme lui d’un accent circonflexe: le hêtre et le châtaignier.

L'histoire des chênes en France est très liée à l’Histoire tout court : vous vous souvenez au moins de la charpente de Notre-Dame qui était en chêne? Les chênaies les plus connues sont des “monuments biologiques”. Par exemple la Forêt de Bercé dans la Sarthe ou la Forêt de Tronçais avec la futaie Colbert, dans l'Allier. Colbert, le ministre de Louis XIV avait fait aménager et protéger cette forêt pour les besoins de la Marine royale.

Les chênes sont parfois qualifiés de “famille royale”. En effet, le bois des deux grandes espèces : le Chêne pédonculé et le Chêne sessile (ou rouvre) était utilisé (est encore, mais moins) pour la construction des charpentes des cathédrales et des châteaux, des navires et des tonneaux de vin.

Au Moyen Âge, les glands étaient précieux, indispensables à l'élevage des porcs. Le mot argotique “glander”, ne rien faire, vient du peu cas qu’on faisait des porchers qui s’occupaient des cochons.

En cas de disette, les paysans mêlaient de la farine de glands à celle des céréales. Le chêne fut ainsi valorisé pendant des siècles, jusqu'à l'arrivée de la pomme de terre au milieu du 18e siècle. La culture de céréales a pris la place de beaucoup de chênaies.

Il existe 9 espèces de chênes autochtones en France. Les 8 espèces arborescentes couvrent 41% de la surface forestière.

Les plus grands et les plus répandus sont le Chêne sessile (rouvre) et le Chêne pédonculé, occupant à eux seuls le tiers des forêts françaises, à part à peu près égales. Ils sont faciles à distinguer: chez le sessile, le gland est dépourvu de “tige” (pédoncule), alors que le pédonculé, comme son nom l’indique, en a une.

Le Chêne pubescent, dans les climats plus chauds du Sud, occupe aussi de grandes surfaces, les ⅔ sud du pays, sur sol calcaire. Le Chêne tauzin est moins fréquent, sur les sols acides du centre-ouest et du sud-ouest.

Toujours dans le sud de la France, on rencontre le Chêne vert sur les sols souvent calcaires, et le Chêne liège uniquement sur les sols siliceux arides. Ces deux espèces sont surtout méditerranéennes mais se rencontrent aussi dans le sud-ouest.

Les espèces de Chêne sont divisées en 2 grandes catégories : ceux qui perdent leurs feuilles en automne (caducifoliés) et ceux qui ont des feuilles persistantes (sclérophylles). 


Ce 4e épisode de la saison 2 de Nomen, comme tous les autres, doit tout au livre de Pierre Avenas et d’Henriette Walter: La Majestueuse Histoire du nom des arbres (Robert Laffont). 

_______

 

🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger. 

 

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Connaissez-vous vraiment le Chêne? C’est l’arbre le plus connu, le plus répandu (devant le pin) et sans doute le plus aimé en France.

Le genre Quercus (chêne en latin) regroupe environ 600 espèces dont 150 hybrides. Ces espèces appartiennent à la famille des fagacées, qui comprend aussi deux autres arbres célèbres dotés comme lui d’un accent circonflexe: le hêtre et le châtaignier.

L'histoire des chênes en France est très liée à l’Histoire tout court : vous vous souvenez au moins de la charpente de Notre-Dame qui était en chêne? Les chênaies les plus connues sont des “monuments biologiques”. Par exemple la Forêt de Bercé dans la Sarthe ou la Forêt de Tronçais avec la futaie Colbert, dans l'Allier. Colbert, le ministre de Louis XIV avait fait aménager et protéger cette forêt pour les besoins de la Marine royale.

Les chênes sont parfois qualifiés de “famille royale”. En effet, le bois des deux grandes espèces : le Chêne pédonculé et le Chêne sessile (ou rouvre) était utilisé (est encore, mais moins) pour la construction des charpentes des cathédrales et des châteaux, des navires et des tonneaux de vin.

Au Moyen Âge, les glands étaient précieux, indispensables à l'élevage des porcs. Le mot argotique “glander”, ne rien faire, vient du peu cas qu’on faisait des porchers qui s’occupaient des cochons.

En cas de disette, les paysans mêlaient de la farine de glands à celle des céréales. Le chêne fut ainsi valorisé pendant des siècles, jusqu'à l'arrivée de la pomme de terre au milieu du 18e siècle. La culture de céréales a pris la place de beaucoup de chênaies.

Il existe 9 espèces de chênes autochtones en France. Les 8 espèces arborescentes couvrent 41% de la surface forestière.

Les plus grands et les plus répandus sont le Chêne sessile (rouvre) et le Chêne pédonculé, occupant à eux seuls le tiers des forêts françaises, à part à peu près égales. Ils sont faciles à distinguer: chez le sessile, le gland est dépourvu de “tige” (pédoncule), alors que le pédonculé, comme son nom l’indique, en a une.

Le Chêne pubescent, dans les climats plus chauds du Sud, occupe aussi de grandes surfaces, les ⅔ sud du pays, sur sol calcaire. Le Chêne tauzin est moins fréquent, sur les sols acides du centre-ouest et du sud-ouest.

Toujours dans le sud de la France, on rencontre le Chêne vert sur les sols souvent calcaires, et le Chêne liège uniquement sur les sols siliceux arides. Ces deux espèces sont surtout méditerranéennes mais se rencontrent aussi dans le sud-ouest.

Les espèces de Chêne sont divisées en 2 grandes catégories : ceux qui perdent leurs feuilles en automne (caducifoliés) et ceux qui ont des feuilles persistantes (sclérophylles). 


Ce 4e épisode de la saison 2 de Nomen, comme tous les autres, doit tout au livre de Pierre Avenas et d’Henriette Walter: La Majestueuse Histoire du nom des arbres (Robert Laffont). 

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L'histoire des chênes en France est très liée à l’Histoire tout court : vous vous souvenez au moins de la charpente de Notre-Dame qui était en chêne? Les chênaies les plus connues sont des “monuments biologiques”. Par exemple la Forêt de Bercé dans la Sarthe ou la Forêt de Tronçais avec la futaie Colbert, dans l'Allier. Colbert, le ministre de Louis XIV avait fait aménager et protéger cette forêt pour les besoins de la Marine royale.

Les chênes sont parfois qualifiés de “famille royale”. En effet, le bois des deux grandes espèces : le Chêne pédonculé et le Chêne sessile (ou rouvre) était utilisé (est encore, mais moins) pour la construction des charpentes des cathédrales et des châteaux, des navires et des tonneaux de vin.

Au Moyen Âge, les glands étaient précieux, indispensables à l'élevage des porcs. Le mot argotique “glander”, ne rien faire, vient du peu cas qu’on faisait des porchers qui s’occupaient des cochons.

En cas de disette, les paysans mêlaient de la farine de glands à celle des céréales. Le chêne fut ainsi valorisé pendant des siècles, jusqu'à l'arrivée de la pomme de terre au milieu du 18e siècle. La culture de céréales a pris la place de beaucoup de chênaies.

Il existe 9 espèces de chênes autochtones en France. Les 8 espèces arborescentes couvrent 41% de la surface forestière.

Les plus grands et les plus répandus sont le Chêne sessile (rouvre) et le Chêne pédonculé, occupant à eux seuls le tiers des forêts françaises, à part à peu près égales. Ils sont faciles à distinguer: chez le sessile, le gland est dépourvu de “tige” (pédoncule), alors que le pédonculé, comme son nom l’indique, en a une.

Le Chêne pubescent, dans les climats plus chauds du Sud, occupe aussi de grandes surfaces, les ⅔ sud du pays, sur sol calcaire. Le Chêne tauzin est moins fréquent, sur les sols acides du centre-ouest et du sud-ouest.

Toujours dans le sud de la France, on rencontre le Chêne vert sur les sols souvent calcaires, et le Chêne liège uniquement sur les sols siliceux arides. Ces deux espèces sont surtout méditerranéennes mais se rencontrent aussi dans le sud-ouest.

Les espèces de Chêne sont divisées en 2 grandes catégories : ceux qui perdent leurs feuilles en automne (caducifoliés) et ceux qui ont des feuilles persistantes (sclérophylles). 


Ce 4e épisode de la saison 2 de Nomen, comme tous les autres, doit tout au livre de Pierre Avenas et d’Henriette Walter: La Majestueuse Histoire du nom des arbres (Robert Laffont). 

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