Speaker #0Bonjour à toutes et bienvenue sur le podcast Objectif Bébé. Je suis Audrey, pharmacienne spécialisée en naturopathie féminine et en fertilité. Heureuse maman de deux enfants, même si mon parcours vers la maternité n'a pas toujours été simple. À travers ce podcast, je vais te faire découvrir à quel point redevenir actrice de ton projet bébé et de ta fertilité va révolutionner ton quotidien. Nous allons décortiquer ensemble, de manière simple, ton cycle menstruel. Parler optimisation de ton alimentation ou encore de ton hygiène de vie, surtout sans prise de tête, ou encore aborder les notions pour transformer ton mindset, c'est-à-dire ton système de pensée, et en faire un vrai atout. Grâce à de nombreuses astuces faciles à appliquer et à des outils pratiques que j'ai moi-même expérimentés, tu vas reprendre les rênes de ta fertilité et de tes essais bébés afin de maximiser tes chances de tomber enceinte. Chaque épisode est une véritable invitation à révéler ta féminité et à prendre soin de ta santé, naturellement, pour plus de sérénité, de légèreté et d'harmonie dans ta vie. Bonne écoute ! Bonjour à toutes, bienvenue dans ce septième épisode de podcast. Je suis ravie de vous retrouver pour parler, donc comme toutes les semaines. d'un sujet en lien avec le bien-être féminin, on va dire, la santé féminine et également les essais bébés, puisqu'il y a beaucoup de femmes que j'accompagne très régulièrement et qui sont donc en projet bébé. Et en particulier aujourd'hui, on va parler du cycle féminin. Donc on est vraiment dans l'essence même de la féminité, puisque c'est ce qui quand même nous distingue aussi des hommes en particulier. Et c'est vrai que ce cycle féminin, comme on l'a déjà vu plusieurs fois si tu me suis un petit peu, il n'est pas forcément toujours bien vécu par beaucoup de femmes. Je ne sais pas si toi c'est ton cas, si c'est quelque chose que tu connais bien, si c'est quelque chose que tu comprends, si tu observes de temps en temps aussi ce qui se passe au niveau de ton cycle, mais c'est souvent quelque chose qui est un peu obscur pour pas mal de femmes, alors qu'au final, c'est un peu la base, on va dire, de toute notre santé et de tout. toute notre féminité. Et c'est vrai que quand on arrive un petit peu mieux à observer et à comprendre son cycle, on se rend compte de plein de choses. On arrive à expliquer aussi beaucoup de choses, beaucoup de comportements, beaucoup de petits éventuels déséquilibres qui arrivent dans notre vie. Et c'est vrai que pour moi, le cycle, c'est quand même quelque chose qui est... qu'on devrait apprendre beaucoup plus, notamment à l'école, parce qu'à l'école, on apprend un peu la base, mais c'est vrai que malheureusement, on n'apprend pas beaucoup de choses qui sont vraiment hyper importantes sur le fonctionnement du cycle. Et il y a beaucoup de femmes, en fait, qui passent à côté de ça toute leur vie, presque des fois, parce qu'elles ne savent pas tout ce qu'on peut apprendre sur le cycle et tout ce que ça peut leur apporter. Et je trouve que c'est très, très dommage, parce que c'est une mine d'informations énorme et très précieuse pour les femmes. Donc là aujourd'hui j'ai choisi en fait de te parler particulièrement des déséquilibres au niveau du cycle, donc tous les déséquilibres en fait qui peuvent empêcher le cycle de se dérouler normalement. Donc cet épisode en fait il s'adresse vraiment à toutes les femmes, donc les femmes en SCBB particulièrement puisque bien sûr un déséquilibre au niveau du cycle va directement bloquer une future grossesse. Cet épisode s'adresse vraiment à toutes les femmes parce que toutes les femmes sont concernées à un moment ou à un autre par un déséquilibre du cycle. Et ce qui est assez fou, je trouve, et je m'en rends compte de plus en plus, peu de femmes, en fait, prêtent attention à ces déséquilibres. Ou alors elles y prêtent attention, mais elles se disent c'est normal, voilà, si j'ai tel ou tel problème, donc on va les revoir après, c'est normal que j'ai ces soucis-là, voilà, je m'en préoccupe. pas plus que ça, parce que c'est arrivé à d'autres femmes. On va voir, par exemple, on a le principe d'irrégularité, par exemple, au niveau du cycle, ou des cycles qui sont très courts, etc. Elles se disent, ça doit être un passage, et puis ce n'est pas forcément très grave. Le syndrome prémenstruel, pareil, tous les petits symptômes que l'on a avant les règles, beaucoup de femmes se disent que c'est normal, alors que non, ce n'est pas normal, en fait. Toutes ces sensations d'inconfort que l'on peut ressentir tout au fil des jours, en fonction aussi des moments du cycle. On ne ressent pas forcément des fois les mêmes inconforts, parce qu'il n'y a pas aussi les mêmes hormones qui rentrent en jeu, etc. Mais en fait, ces inconforts ne sont pas normaux. Moi, c'est vraiment, encore une fois, ma mission de vie, de pouvoir aider les femmes à se sentir mieux dans leur corps, mieux dans leur tête, et d'avoir une santé optimale. Et c'est vrai que malheureusement, dans nos modes de vie actuels, des fois, notre santé passe un peu en dernier. Et on attend vraiment d'être au bout du rouleau pour se rendre compte de certaines choses. Mais pour moi, la santé, c'est l'élément essentiel. Si on n'a pas la santé, si on n'est pas en forme, si on est tout le temps fatigué, s'il y a des choses désagréables dans notre corps, etc., on ne peut pas vivre notre vie pleinement. Donc, c'est hyper, hyper important de prendre soin de sa santé. Et en particulier pour les femmes, de faire attention à ce qui se passe un petit peu dans leur corps. On va se rendre compte qu'au final, il y a souvent des déséquilibres du cycle. que les femmes considèrent comme normaux, qu'elles banalisent énormément. Alors qu'encore une fois, ça n'est pas normal. On va le revoir, c'est très souvent lié à un déséquilibre hormonal. Et que surtout, et ça c'est hyper important aussi, parce que déjà la première chose c'est de se rendre compte qu'on a ces déséquilibres et qu'en effet certains inconforts que l'on peut ressentir ou certaines choses que l'on observe ne sont pas forcément normales. Et la deuxième chose qui est très très importante aussi et que je constate énormément à l'heure actuelle, c'est que beaucoup de femmes font avec parce qu'elles pensent qu'il n'y a pas de solution. Alors en fait, il y a plein de solutions et plein de solutions naturelles. Moi, même si je suis pharmacienne, j'adore la naturopathie. Je suis vraiment spécialisée là-dedans. Et j'adore utiliser des plantes, des bourgeons, des fleurs de bac, enfin bref, tout ce que la nature peut nous offrir. C'est un réservoir énorme et en fait, ça permet vraiment de soigner plein, plein de choses. Et en particulier, ces fameux petits déséquilibres qui apparaissent normaux, encore une fois, pour beaucoup de femmes. qui créent quand même un inconfort et quelque chose qui n'est pas agréable et qui peuvent, dans le cas des essais bébés, bloquer complètement un projet bébé. Parce que des fois, même si on a l'impression que ce n'est pas grand-chose, c'est le petit grain de sable qui va empêcher toute la mécanique du cycle de se dérouler comme il faut. En fait, tous ces éléments-là, on peut agir dessus. Et c'est ça vraiment que j'ai envie de vous faire passer aujourd'hui comme message. C'est qu'il ne faut pas rester avec un inconfort ou un déséquilibre du cycle, mais que... C'est important déjà de le trouver et ensuite de voir, soit seul si on a un peu quelques notions, soit en étant accompagné par un professionnel qui saura répondre à tes interrogations, pour vraiment résoudre ce déséquilibre. Parce qu'il existe encore une fois plein de choses possibles et sans forcément prendre des hormones artificielles ou quoi que ce soit. Moi, je ne travaille absolument pas comme ça. Je ne suis pas médecin déjà d'ailleurs, donc du coup, ce n'est pas du tout ce que je conseille bien sûr à mes clientes. Je travaille beaucoup avec les plantes et en fait les plantes suffisent à rééquilibrer le cycle et on va le voir quand on a des déséquilibres au niveau hormonal, on peut très bien avec des plantes réétablir tout ça. Et je me rends compte à la suite de ça que j'ai énormément de clientes qui revivent en fait parce qu'elles n'ont plus de syndrome prémenstruel, parce qu'elles ont des cycles qui sont beaucoup plus réguliers, parce qu'elles arrivent à nouveau à avoir une ovulation. Alors que jusqu'à présent, à cause d'un déséquilibre hormonal, elles n'avaient pas une ovulation et donc elles n'avaient pas beaucoup d'ovulation du moins. Et donc... pas beaucoup de cycles fertiles, donc peu de chances de tomber enceinte. Et en fait, c'est énorme. Et ma grande satisfaction, si on peut dire ça comme ça, c'est vraiment de voir toutes ces femmes évoluer, trouver des solutions à leurs problèmes et se rendre compte qu'au final, quelque chose qui les embêtait depuis longtemps et qu'elles banalisaient, encore une fois, au final, on peut arriver à trouver une solution à ce problème-là et qu'elles peuvent vraiment avoir une vie avec un vrai mieux-être à la suite. Voilà. Donc tu l'as compris, ça fait partie de mes sujets que j'adore et des sujets qui me passionnent. Il y a beaucoup de sujets qui me passionnent, j'ai l'impression de dire ça dans tous les épisodes de podcast. Mais c'est vrai que ce sujet-là en particulier me tient particulièrement à cœur. Donc on va essayer un peu de développer ça aujourd'hui. Donc quand on parle de déséquilibre du cycle, de quoi on parle ? Alors je t'ai déjà donné quelques petits indices dans cette grande introduction. Le cycle en fait c'est... Toute une mécanique hormonale, je pense que tu l'as compris si tu me suis depuis un certain temps et si tu t'intéresses un petit peu à tout ça depuis quelques temps, c'est les hormones qui rentrent en jeu dans le cycle vont permettre d'assurer le bon déroulement du cycle, des règles jusqu'à la phase luthéale, en passant bien sûr, la phase luthéale c'est la phase post-ovulatoire, en passant bien sûr par la fameuse ovulation qui, comme je te le disais, est bien sûr déterminante puisque c'est elle qui va déterminer si le cycle est fertile ou non. Ça c'est hyper important. Du coup, à partir du moment où il y a un déséquilibre dans le cycle, c'est qu'il y a un déséquilibre hormonal qui fait que le déroulement du cycle ne peut pas avoir lieu comme il faut. Et très souvent, ce déséquilibre hormonal, c'est une hormone qui est présente en trop grande quantité ou en trop petite quantité. Et le fait qu'il y ait ce déséquilibre hormonal va entraîner toute une cascade de conséquences plutôt négatives derrière, sur notre santé en général et en particulier, bien sûr, sur notre fertilité. Donc, les hormones en question... Quand on parle de déséquilibre hormonal, c'est bien sûr principalement les deux hormones classiques du cycle dont on parle beaucoup. Les oestrogènes qui sont surtout présents dans la première partie du cycle jusqu'à l'ovulation. Et la progestérone qui est surtout présente donc la deuxième partie du cycle après l'ovulation. Voilà, donc ces hormones, il peut y avoir des petits déséquilibres. Et tu vas voir que c'est beaucoup plus fréquent même que ce que l'on imagine. Et que c'est parfois aussi ce qui bloque les projets bébés. Ça a été mon cas à moi. Et c'est vrai que peu de femmes ont conscience de ça. Donc, c'est pour ça que cet épisode est hyper important, parce que ça va te faire prendre conscience de pas mal de choses. Après, au niveau des équilibres hormonaux, je voulais juste en dire un petit mot, mais il peut y avoir aussi des déséquilibres qui touchent d'autres hormones, et en particulier ce qu'on appelle la FSH et la LH. Donc c'est un peu plus technique que ça en général, je le vois avec mes clientes qui sont en ECBB, avec qui on fait un accompagnement un peu plus poussé. Ce sont des hormones qui sont fabriquées au niveau de l'hypophyse, donc c'est une petite glande que l'on a à l'arrière du cerveau, et qui en fait régissent toutes les... le fonctionnement de l'appareil reproducteur en général, des ovaires, des follicules à l'intérieur des ovaires qui vont ensuite devenir des ovules, etc. La LH est indispensable pour l'ovulation. Bref, ce sont des hormones qui sont aussi très importantes et parfois, dans certaines... maladies, pathologies, certains problèmes que l'on peut rencontrer, notamment chez des femmes en SCBB, et c'est le cas par exemple avec l'OSOPK, il peut y avoir, en fait, syndrome des ovaires polycystiques, des déséquilibres au niveau de la FSH et de la LH. Donc c'était simplement pour te dire, je ne rentre pas dans le détail, parce que bien sûr ça nécessite des explications plus approfondies que je ne vais pas pouvoir te donner en 30 minutes de podcast, mais sache qu'il n'y a pas que les oestrogènes et la progestérone, des fois, qui sont déséquilibrés, il peut y avoir aussi d'autres hormones. Puis après, bien sûr, il peut aussi y avoir des déséquilibres d'hormones en dehors du système reproducteur. Il peut y avoir des déséquilibres au niveau des hormones thyroïdiennes, qui peuvent aussi énormément jouer au niveau de la fertilité. Bref, il y a plein de choses à dire. Donc ça, ça peut faire l'objet d'un autre épisode de podcast. Mais en tout cas, aujourd'hui, je vais vraiment m'en tenir surtout aux oestrogènes et à la progestérone. Et en fait, je vais te donner concrètement six signes qui, en fait, évoquent... quasi à coup sûr un déséquilibre hormonal. Alors bien sûr, ça ne remplace pas pour vraiment diagnostiquer le déséquilibre hormonal une analyse sanguine qui va permettre vraiment de doser les hormones, etc. Ou une vraie, véritable observation du cycle avec un cyclogramme, etc. Et voire mesurer la température, tout ça, tout ce qui permet de faire un vrai suivi du cycle. Mais déjà, je voulais te donner ces signes qui sont en général très évocateurs et en général, quand on a un de ces signes, on est quasi sûr d'avoir un déséquilibre hormonal. Donc déjà, ça va te donner une première idée, ça va te donner des premières pistes pour savoir si ton cycle est bien équilibré, s'il n'y a pas des petits déséquilibres à un endroit ou à un autre. Et en effet, si tu as un doute, bien sûr, tu peux venir m'en parler et on essayera de voir ce qui t'a permis, toi, de te dire que peut-être que tu avais quelque chose qui n'allait pas. Et bien sûr, après, ce sera pour être confirmé par une analyse sanguine, entre autres. Alors, dans ces signes, On a par exemple, comme je te l'ai un peu évoqué tout à l'heure, les femmes qui ont un syndrome prémenstruel très fort. Donc prémenstruel, c'est avant les menstruations, donc avant les règles. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de femmes qui vivent très très mal cette période-là, parce qu'elles sont très fatiguées, parce qu'elles ont beaucoup de troubles de l'humeur, avec notamment pas mal d'irritabilité, parce qu'elles ont des grosses douleurs. des fringales aussi, il y a des fameuses pulsions alimentaires dont je te parlais la semaine dernière, dans le podcast de la semaine dernière, c'est vrai qu'on a particulièrement des pulsions à ce moment-là, il y a aussi des insomnies, souvent il peut y avoir des migraines bref, c'est souvent une période qui est très très compliquée à vivre pour beaucoup de femmes donc le nom médical pour tout ça, c'est ce qu'on appelle le syndrome prémenstruel et malheureusement il y a beaucoup beaucoup de femmes qui subissent vraiment de plein fouet ce syndrome prémenstruel... Et, encore une fois, comme je te le disais en introduction, qui font avec, en fait, parce qu'elles pensent que c'est ça être une femme, parce qu'elles pensent qu'elles n'ont pas d'autre choix que de subir ce syndrome prémenstruel à tous les cycles, et parce qu'elles pensent que c'est comme ça pour toutes les femmes et qu'il n'y a pas de solution. Eh bien, s'il y a quelque chose que tu dois retenir, comme je l'ai dit un petit peu en introduction, ce n'est pas normal d'avoir un syndrome prémenstruel très fort. Alors, je ne te dis pas qu'on peut complètement arrêter tous ces symptômes-là avant les règles, d'arrêter la fatigue, l'irritabilité, etc. Il y aura toujours un petit peu ça, parce que ça, c'est physiologique aussi. C'est-à-dire que qu'est-ce qui entraîne ces effets-là ? C'est la chute des hormones, en fait, en fin de cycle. Justement, des oestrogènes et de la progestérone qui maintiennent un certain équilibre. Et quand ces deux hormones-là ne sont plus là en fin de cycle, ça peut entraîner ces déséquilibres. Donc, encore une fois, il est normal d'avoir aussi ces déséquilibres. Par contre, ce qui n'est pas normal, c'est de les subir vraiment au point qu'ils soient très très forts et que ça perturbe notre quotidien. Ça, ça n'est pas normal. On peut ressentir une petite fatigue, on peut ressentir une petite douleur à un moment ou à un autre, mais ça doit rester vraiment dans la limite du supportable et ça ne doit pas durer non plus dix jours. Si vraiment ça s'éternise en longueur ou si c'est vraiment des symptômes qui sont... insupportables, avec vraiment une très très grosse fatigue, une très grosse irritabilité, etc. Ce n'est pas normal. Donc voilà, le syndrome prémenstruel, on peut vraiment agir dessus. Et en général, quand on a un syndrome prémenstruel très fort... On l'a vu, le syndrome prémenstruel en général, c'est lié à la chute des hormones et en particulier de la progestérone en deuxième partie de cycle, après l'ovulation. Mais par contre, si vraiment il est très très fort, c'est parce qu'on a aussi une carence en progestérone générale. C'est-à-dire que ce n'est pas seulement le fait que ce soit la fin du cycle qui fait chuter naturellement la progestérone, et donc ça pour le coup c'est normal, il y a certaines femmes qui manquent vraiment de progestérone, donc l'hormone qui est vraiment là après l'ovulation. Jusqu'à la fin du cycle, c'est une hormone qui permet plein de choses. Et c'est vrai que quand on n'en a pas assez de cette hormone-là, on a un syndrome prémenstruel très très fort. Donc c'est ce que j'explique à toutes mes clientes et toutes les femmes qui me parlent de ce syndrome très très fort, qu'elles ont du mal à supporter, etc. Il faut bien se mettre en tête que ce n'est pas normal et que très probablement, c'est lié à un manque de progestérone. Et encore une fois, ce n'est pas une fatalité. C'est-à-dire que ces symptômes-là, on peut les... calmer et on peut essayer de booster la progestérone, de réaugmenter cette hormone qui est très très souvent en manque chez beaucoup de femmes à l'heure actuelle. On aura peut-être l'occasion d'en reparler dans un autre podcast, je ne peux pas tout expliquer dans celui-là, mais c'est vrai qu'à l'heure actuelle, beaucoup de femmes manquent de progestérone, notamment à cause du stress, à cause de pas mal de choses, de notre rythme de vie à l'heure actuelle qui est souvent un peu déséquilibré. Et en fait, il existe vraiment des plantes et vraiment des solutions en naturopathie, donc entièrement naturelles pour... essayer de refermonter cette progestérone et de réduire ce syndrome prémenstruel. Donc, c'est possible. Deuxième signe qui peut marquer un déséquilibre hormonal, c'est ce qu'on appelle les saignements intermenstruels. Donc, comme son nom l'indique, c'est des saignements qui ont lieu entre deux périodes de règles. Donc ça, c'est pareil. Je pense que je referai un épisode de podcast là-dessus. Mais en fait, tous les saignements que tu as ne sont pas forcément des règles. Ça, c'est pareil. C'est quelque chose que j'apprends très souvent à mes clientes. Parce qu'en fait, elle, elle pense, et à très juste titre, moi, avant de me former à tout ça et d'être dans le domaine de la santé, etc., pour moi, dès qu'il y avait un saignement, c'était aussi des règles. Sauf qu'en fait, pas du tout. Il y a plein de saignements différents et ce ne sont pas forcément toujours des règles. Donc ça, c'est aussi quelque chose que j'apprends à faire à mes clientes, à arriver à reconnaître les vraies règles. Comment est-ce qu'on peut être sûr que les saignements sont bien des règles ? Et donc pour ça, il y a des critères, notamment le fait que ce soit... après une ovulation qui a été clairement définie. À partir du moment où on n'est pas sûr d'avoir une ovulation, on ne peut pas être sûr que ce sont des règles. Et ces règles, elles ont lieu à peu près entre 11 et 16 jours, à peu près, après l'ovulation. Et il faut vraiment que le cycle soit fertile et ovulatoire. Sinon, on ne peut pas parler de règles. S'il n'y a pas d'ovulation, ce ne sont pas des règles. Donc ça, c'est vraiment le truc à retenir par rapport au saignement. Et donc ça, ça prend un peu de temps pour arriver à comprendre tout ça et pour arriver à savoir quelles sont les vraies règles. C'est encore une fois quelque chose que j'apprends à faire à mes clientes. Mais là, pour te résumer rapidement ce qu'il se passe, encore une fois, pour être sûre que ce sont des règles, il faut être sûr qu'il y ait une ovulation. Mais alors, qu'est-ce qu'il peut y avoir d'autre comme petits saignements ? Et donc, les autres saignements sont très souvent des signes de déséquilibre hormono, parce qu'en fait, ce n'est pas des saignements, on va dire, normaux, si on peut dire ça comme ça. Parce que les seuls saignements qu'on devrait avoir dans le cycle, ce sont les règles en effet. Et donc si on a des saignements à d'autres phases du cycle, c'est très probablement qu'il y ait un problème au niveau hormonal. Donc par exemple, dans ces saignements intermenstruels, on peut citer ce qu'on appelle les saignements de privation. Ce sont des saignements qui ont lieu en phase préovulatoire. Donc qu'est-ce qui se passe avant l'ovulation ? On a donc des follicules qui sont à l'intérieur de l'ovaire et qui vont grossir, grossir, grossir, pour au final pouvoir à la fin libérer le fameux petit ovule. qui va pouvoir rencontrer les spermatozoïdes pour être fécondé. Et en fait, ce qu'il se passe, c'est que parfois, les follicules grandissent, les oestrogènes, qui sont les hormones classiques de la première partie du cycle, vont également monter, sauf que d'un coup, on ne sait pas pourquoi, ils vont d'un coup chuter ces oestrogènes. Et c'est cette chute qui va provoquer souvent des saignements. Alors ça peut être cette chute brutale des oestrogènes qui ne vont pas au bout de leur processus parce qu'en fait normalement les oestrogènes augmentent jusqu'à arriver à une quantité maximale et cette quantité va déclencher le pic de LH dont je te parlais tout à l'heure, donc c'est une autre hormone et c'est cet LH qui va en fait déclencher l'ovulation. Donc du coup, c'est hyper important d'avoir cette montée progressive des oestrogènes et d'en avoir suffisamment pour déclencher l'ovulation. Or, chez certaines femmes, les oestrogènes montent, montent, montent, ça s'arrête brutalement et ça ne va pas assez loin pour déclencher le pic de LH et déclencher l'ovulation. Et donc chez ces femmes-là, il va souvent y avoir des saignements qui vont avoir lieu en toute première partie de cycle, donc avant l'ovulation, donc souvent peu de temps après les vraies règles, et qui sont le témoin de l'arrêt du processus. prématurément, au lieu d'aller jusqu'à l'ovulation et d'ensuite enchaîner sur la phase du cycle après, ça va s'arrêter brutalement là. Il peut y avoir plein de choses qui expliquent ça. Ça peut être le stress, ça peut être plein de choses. Dans ces cas-là, ce sont des cycles qui ne sont pas ovulatoires puisqu'on s'arrête avant l'ovulation. Les femmes qui ont des saignements à ce moment-là pensent que c'est des règles et donc pensent qu'elles ont un cycle normal, sauf qu'en fait, ce ne sont pas du tout des règles, mais ce sont bien des saignements qui marquent du coup un... dysfonctionnement au niveau des oestrogènes. Après, dans les autres saignements intermenstruels, on peut citer ce qu'on appelle les saignements de poussée oestrogénique. C'est ce qui se passe souvent, alors là c'est plus au moment de l'ovulation. En fait, on a une montée très rapide et brutale des oestrogènes et donc l'endomètre, la muqueuse de l'utérus va d'un coup s'épaissir et comme c'est très brutal, des fois ça peut entraîner des petits saignements. Donc là, pareil, ce ne sont pas des règles, mais ce sont ce qu'on appelle des saignements de poussée oestrogénique. Je ne veux pas trop m'étaler sur le sujet parce que ça mériterait d'avoir un podcast entier dédié à ça. Et je pense que je te referai un épisode là-dessus parce que c'est vraiment hyper important. Il y a énormément de mauvaises infos et surtout de méconnaissances des femmes à ce sujet-là. Et ça aussi, ça peut être responsable des fois des essais bébés qui durent en longueur parce que les femmes pensent avoir leurs règles, pensent que tout va bien et que leur cycle est normal, alors qu'en fait, ce ne sont pas des vraies règles. Et que du coup, il y a bien un déséquilibre dans le cycle. Donc voilà, ça c'est hyper important, mais en tout cas, je voulais bien insister là-dessus et te dire qu'en effet, tout saignement ne signifie pas forcément que le cycle est normal et ne signifie pas forcément règle. Alors, en parlant des règles, justement, le troisième signe dont je voulais te parler aujourd'hui par rapport au déséquilibre, c'est le fait d'avoir des règles anormales Donc là, on ne parle plus des saignements qui ne sont pas au bon moment du cycle ou tout ce qu'on vient de voir avant. Là, je te parle vraiment des vraies règles. Quand tu as les règles traditionnelles, après une ovulation, ces règles-là, quand on les observe, on peut repérer des déséquilibres du cycle. Les règles sont une façon d'avoir énormément d'indications sur la fertilité du cycle. Là, pareil, je vais te donner quelques exemples de choses que tu peux observer au niveau de tes règles pour savoir si, encore une fois, ton cycle est normal ou s'il y a des déséquilibres. La première chose que l'on peut observer au moment des règles, c'est la couleur et l'abondance des saignements. Ça c'est hyper important. Normalement, les règles, il y a un flux normal qui peut se calculer au niveau du volume pour savoir à peu près ce que c'est la normalité, parce que ce n'est pas toujours évident de savoir si le flux est normal ou pas. Mais en général, on voit bien s'il y a très très peu de quantité au niveau des règles si on ne saigne quasiment pas, ou alors si au contraire on a un flux très très très abondant, voire quasiment hémorragique, avec des femmes qui sont obligées de changer de protection tout le temps. On voit bien qu'il y a là, pour le coup, quelque chose qui ne va pas à ce niveau-là. Donc l'abondance est hyper importante. Et ensuite, la couleur. Normalement, les règles et les saignements sont censés être rouge vif. Si tu as des saignements qui sont très clairs, donc plutôt rose très clair, ou au contraire, des saignements qui sont très foncés, bordeaux rouges foncés, c'est qu'il y a un problème. Et en particulier, quand on a... Donc ça, je pense qu'on aura l'occasion aussi d'en reparler, parce qu'on pourrait en parler des heures. Mais quand on a des saignements qui sont... très très abondantes, comme je te disais, avec des femmes qui changent de protection très régulièrement, qui peuvent des fois presque pas sortir de chez elles, tellement elles ont des saignements abondants. Et des règles, donc des saignements qui sont de couleur vraiment rouge, foncé, très très foncé, bordeaux, etc. En général, c'est un signe d'un excès d'oestrogènes, puisque les oestrogènes, en fait, ce sont eux qui épaississent la paroi de l'utérus, qui va donc se dégrader au moment des règles et qui va entraîner les saignements. Donc, Plus il y a d'oestrogènes, plus cette paroi de l'utérus s'épaissit et donc plus il y a de règles par la suite. Quand il y a beaucoup d'oestrogènes, la paroi est très épaisse et ça fait des gros saignements. Et à l'inverse, tu l'auras bien compris, si tu as un flux très léger et que tu as des règles qui sont de couleur très claire, c'est probablement qu'il y a un manque d'oestrogènes parce qu'il n'y a pas assez de cette hormone pour épaissir l'utérus. Pour simplifier, mais c'est vrai qu'on pourrait en parler encore une fois pendant un moment. Deuxième chose qu'on peut observer aussi au moment des règles, c'est ce qu'on appelle la cinétique, c'est-à-dire la façon dont se déroulent les règles. Donc, normalement, les saignements commencent de façon très franche et se finissent de façon très franche avec maximum trois jours dans tout le cycle de ce qu'on appelle les spotting. Les spotting, c'est vraiment des petites pertes de sang très légères. Donc, ce n'est pas un flux sanguin comme pendant les règles. C'est vraiment des petites pertes de sang. perte de sang toute légère et ça, c'est un signe de déséquilibre. Si le saignement n'est pas franc, c'est-à-dire si on n'a pas un flux classique continu pendant quelques jours, mais qu'on a que des pertes de sang un petit peu par-ci par-là, même tout au long du cycle, ou si on n'a pas ce principe-là, c'est qu'en général il y a un déséquilibre. Par exemple, si les règles commencent avec des petites pertes de sang marron très légères sans avoir ce flux directement de manière franche, très probablement c'est un manque de progestérone. Donc il y a plein de petites choses comme ça à observer qui peuvent vraiment nous renseigner à ce niveau-là. Et pareil, on a parlé de la durée. Tout à l'heure, je te parlais de l'abondance du flux. C'est pareil au niveau de la durée. Si on a des règles qui durent une journée, c'est que très probablement, il manque des oestrogènes. Parce qu'encore une fois, on n'a pas beaucoup. de muqueuse de l'utérus, de paroi de l'utérus qui se dégrade au moment des règles. Donc ça, c'est pareil, c'est un signe de déséquilibre. Et s'il y a beaucoup, beaucoup de règles, si les règles durent plus d'une semaine par exemple, c'est pareil, ce n'est pas normal, c'est qu'il y a aussi un problème au niveau des hormones. Voilà, donc notre troisième signe. Quatrième signe, c'est l'irrégularité au niveau des phases. Et au niveau de la longueur du cycle. Donc ça, c'est pareil. C'est vrai que peu de femmes ont vraiment la notion de ce que c'est qu'un cycle normal. En fait, la durée normale d'un cycle, elle est comprise entre 21 et 35 jours. Si le cycle fait moins de 21 jours ou si le cycle fait plus de 35 jours, c'est qu'il y a un problème à un moment ou à un autre. Donc ça, c'est pareil. Je repense là aussi aux règles dont je t'ai parlé tout à l'heure. Je te parlais des femmes qui avaient un flux très abondant. Il y a beaucoup de femmes qui, en fait, se disent que c'est normal d'avoir un flux abondant comme ça, comme le syndrome prémenstruel. Elles vivent avec, c'est hyper désagréable, ça les incommode énormément dans leur quotidien. Mais pour autant, elles se disent, ça doit être comme ça aussi pour toutes les femmes et elles ne vont pas forcément s'y intéresser, chercher de solutions. Alors qu'il existe des vraies solutions, là aussi en naturopathie et donc avec les plantes, entre autres. pour essayer d'agir à ce niveau-là, soit au niveau hormonal, s'il y a un déséquilibre hormonal, soit vraiment sur le saignement lui-même. Il y a vraiment des plantes qui permettent de réduire ces saignements-là. Mais encore, faut-il le savoir. Et pareil pour la longueur du cycle. Il y a des femmes qui ont des cycles très courts, mais qui se disent ça doit être normal, ça va se corréguler à notre cycle alors qu'en fait, non, ça n'est pas forcément normal. Tout comme le fait d'avoir des cycles très longs, ce n'est pas forcément normal non plus. Et après, quand on observe son cycle un peu plus en détail, on peut observer la longueur des phases. Et si on a par exemple une phase folliculaire longue, donc phase folliculaire, c'est ce qui se passe avant l'ovulation, donc comme je te le disais, c'est sous le contrôle des oestrogènes. Donc si cette phase est très longue, c'est probablement qu'il y a trop d'oestrogènes. Et pareil, on a des fois des phases luthéales, donc la phase post-ovulatoire, qui sont très courtes, moins de 12 jours. Dans ces cas-là, souvent, c'est un manque de progestérone, puisque c'est donc la progestérone qui est maîtresse de cette phase-là. Donc là, hyper important d'observer la longueur de son cycle et si on peut même la longueur des phases à l'intérieur de son cycle, parce que ça peut être le signe d'un vrai déséquilibre. Cinquième signe, c'est l'évolution de la glaire cervicale. Alors la glaire cervicale, c'est... ce qu'on appelle vulgairement les pertes blanches. C'est ce qui est fabriqué au niveau du col de l'utérus et qui permet entre autres aux spermatozoïdes de pouvoir rejoindre l'ovule. S'il n'y avait pas cette glaire cervicale, les spermatozoïdes n'arriveraient jamais jusqu'à l'ovule. Donc au niveau du col, ça permet vraiment un bon passage des spermatozoïdes. Ça a plein de rôles que je ne vais pas te détailler là non plus parce que ça prendrait beaucoup de temps. Mais voilà, on retient que c'est vraiment un élément indispensable à la fertilité. Et donc, pour avoir cette fertilité au niveau de la glaire, et notamment le fait qu'elle soit très étirable, transparente, etc., je ne sais pas si tu as observé ça, mais c'est très caractéristique que si tu le vois quand tu t'essuies, par exemple, quand tu vas aux toilettes, des fois tu peux en avoir sur ton bavé toilette, et plus on se rapproche de l'ovulation, plus cette glaire est très transparente, étirable entre les doigts, on voit que ça fait comme des sortes de filaments. Ça, ça veut dire que la glaire est très fertile. D'ailleurs, c'est un des premiers marqueurs de fertilité. Pour les femmes, quand elles sont en ECBB et que je les suis en accompagnement, c'est la première chose que je leur apprends à faire, à regarder leur glaire pour savoir quand est-ce qu'elles sont en période de fertilité maximale. Et en fait, il y a des femmes pour qui il y a justement un déséquilibre hormonal. Et ça, c'est pareil, on ne peut pas s'en rendre compte si on n'observe pas cette glaire. Mais en fait, il y a, quoique des fois ça se sent au niveau du ressenti, mais en fait, il y a des femmes qui n'ont pas ces évolutions-là. Et qui ont... une glaire qui soit est trop présente, et dans ces cas-là, c'est souvent un excès d'oestrogènes, puisque ce sont aussi les oestrogènes qui permettent d'augmenter la fertilité et donc la fluidité de la glaire. Ou alors, et ça, ça arrive très souvent, il y a des femmes qui n'ont pas assez de glaire. Et donc ça, ça se repère, même si on n'est pas une pro, on va dire, de l'observation du cycle, ça se repère assez facilement parce que ce sont des femmes qui vont ressentir une sécheresse, tout simplement. vaginales, au niveau vulvaire, etc., qui vont ressentir un inconfort. Des fois, c'est confondu aussi avec une mycose, parce qu'en fait, on sent une irritation, on sent quelque chose au niveau vulvaire, et en fait, on attribue ça à une mycose, alors que ça n'est pas du tout une mycose. Et en fait, des fois, c'est cette glaire qui n'est pas sécrétée en quantité suffisante, et donc qui ne lubrifie pas assez bien les organes, Jane Meadow en particulier, la vulve, et donc ça crée une vraie sensation d'inconfort pour énormément de femmes, qui, là, encore une fois, pensent que c'est la normalité, ou alors vont se traiter pour une mycose par exemple, alors que ce n'en est pas du tout une. Alors qu'il existe là aussi des solutions pour réavoir cette glaire, qui est indispensable à la fertilité. Toutes les femmes en ECBB devraient avoir une glaire au top, sauf que pour beaucoup de femmes, ce n'est pas forcément le cas. Et si on n'a pas connaissance de ça, on ne peut pas agir dessus. Mais une fois qu'on sait que la glaire n'est pas... top, que la texture n'est pas bonne, qu'il y a cette sécheresse, etc., il est tout à fait possible d'agir dessus et d'avoir une glaire de super qualité, notamment, encore une fois, avec des plantes. Et sixième signe, et je m'arrêterai là, c'est un épisode qui est un petit peu long, mais j'avais pas mal de choses à te dire et j'avais envie que ce soit le plus complet possible pour que dès aujourd'hui, tu puisses repérer avec tout ce dont je t'ai parlé s'il y a des petites choses qui ne vont pas dans ton cycle et te rendre compte aussi que certaines choses, peut-être... que tu pensais normales ne le sont pas tant que ça. Le dernier signe, en fait, c'est un signe un peu particulier, mais j'avais vraiment envie de t'en parler, parce que là, pareil, il y a des femmes qui ne se rendent pas compte qu'il peut y avoir vraiment quelque chose qui ne va pas quand elles ont ces signes-là. C'est des femmes, en fait, qui ont tendance à prendre du poids facilement, qui ont une forte pilosité, qui s'est développée, qui les gêne un petit peu, qui ont beaucoup d'acné, d'excès de sébum, voilà. Donc, en fait, tout ça, c'est très, très, très souvent le signe d'un excès de sébum. d'androgènes. Donc, trop de quantités d'androgènes. Les androgènes, normalement, c'est les hormones mâles, si on peut dire ça comme ça. C'est, entre autres, la testostérone. Je pense que ça, ça te parle. Il n'y a pas que ça. Il y a plein d'androgènes et d'hormones de cette catégorie-là différentes, mais la testostérone en fait partie. Et en fait, ces hormones-là, nous, en tant que femmes, on en fabrique un petit peu, notamment autour de l'ovulation. Elles sont importantes pour pas mal de choses, et notamment pour l'attirance, pour pas mal de choses, en particulier au moment de l'ovulation. Donc du coup, on en sécrète naturellement dans notre corps. Sauf que chez certaines femmes, en fait, ces hormones mâles sont sécrétées en trop grande quantité, sont fabriquées en trop grande quantité. Et donc ça entraîne plein d'effets hyper désagréables, dont tous ceux que je viens de te citer jusqu'à présent, les femmes qui ont des boutons très très souvent, forte pilosité, prise de poids, etc. Et donc, beaucoup de femmes font avec, alors qu'en effet, c'est vraiment un déséquilibre hormonal qui peut tout à fait se traiter. là aussi, se rééquilibrer. Et c'est ce qu'on observe notamment souvent, pareil, chez les femmes qui ont un SOPK, un syndrome des ovaires polycystiques. Alors, pas toutes les femmes, mais il y a beaucoup de femmes qui ont un SOPK et qui ont aussi ce type de symptômes, parce que dans le SOPK, quasi à chaque fois, il y a un excès de ces fameuses hormones androgènes. Voilà. J'en ai donc fini pour les six signes dont je voulais te parler, qui marquent un déséquilibre hormonal. Si je récapitule, on a quoi ? On a... donc ces signes-là qui méritent d'être creusés un peu plus si tu les observes et qui ne sont donc pas normales, sur lesquels tu peux vraiment agir aussi déjà pour les réduire et pour donc rééquilibrer ces fameuses hormones pour reprendre en fait un fonctionnement normal et avoir aussi une meilleure santé parce qu'encore une fois, ça impacte toute ta santé. Donc, on a parlé du syndrome prémenstruel fort, donc tous les symptômes que l'on peut ressentir un petit peu avant les règles, ce n'est pas normal si vraiment ça te gêne au quotidien et si c'est vraiment quasi insupportable. Deuxièmement, on a parlé des saignements intermenstruels, donc entre deux périodes de règles des saignements qui ne sont pas forcément normaux aussi et qui marquent un déséquilibre hormonal. On a parlé de la période des règles en elles-mêmes, où on a dit qu'en fonction de la couleur, de l'abondance, de la durée des règles, on peut arriver à voir s'il y a des déséquilibres ou pas. On a parlé de l'irrégularité au niveau de la longueur du cycle, mais également de la longueur des phases. Donc ça, c'est hyper important aussi d'observer ça. Pour savoir si le cycle est bien normal et s'il n'y a pas de soucis au niveau des hormones, L'évolution de la glaire cervicale et les éventuelles sensations d'inconfort que l'on peut ressentir quand, par exemple, il y a un manque de glaire. Donc ça, c'est caractéristique aussi, toujours pareil, d'un problème au niveau hormonal. Et enfin, on a vu en dernier les signes de ce qu'on appelle l'hyperandrogénie, donc cet excès d'hormones mâles qui entraînent pas mal de choses désagréables chez les femmes. Voilà. Donc, comme tu as pu le voir, en fait, c'est vraiment des signes qui sont faciles à remarquer en plus. Et comme je te le disais au tout début, et c'est hyper important et c'est vraiment ce que je veux que tu retiennes de cet épisode, c'est que ces signes, il ne faut pas les banaliser. Ce n'est pas normal d'avoir toute la liste de signes que je viens de te citer. Quand, en fait, les femmes ne prêtent pas attention à ces signes, elles passent à côté de précieuses informations. et de choses qu'elles pourraient, encore une fois, rectifier si elles y prêtaient attention et si on s'y intéressait un petit peu plus pour avoir une meilleure fertilité, pour optimiser leur fertilité, mais également leur santé en général. Donc ça, c'est hyper important et de bien retenir qu'encore une fois, c'est des signes qui peuvent se résoudre et même assez facilement. Il y a des fois où il faut des choses un peu plus compliquées, mais la plupart du temps, on peut vraiment agir assez simplement dessus pour répondre à ces problèmes. Et donc, en effet, en apprenant à observer son cycle, même sans forcément avoir une observation hyper aboutie, mais déjà faire attention à tous les signes dont je viens de te parler, faire attention un petit peu à ce qui se passe au niveau de notre corps, ne pas tout banaliser et ne pas se dire que tout est normal. En fait, on arrive à repérer pas mal de choses et surtout à gagner encore une fois en mieux-être et en santé. En fait, on optimise aussi notre santé qui, comme je te le disais au début de l'épisode, devrait être notre priorité numéro un. Donc voilà, c'est hyper important et j'espère vraiment qu'avec cet épisode, j'ai pu te transmettre tout ça et mon ressenti à ce niveau-là. Et l'importance, encore une fois, de prêter attention à tout ça, à son corps, à ses signes, pour pouvoir vraiment essayer d'être en meilleure santé possible et d'optimiser ta fertilité si en plus tu es en projet bébé. Donc si tu as des questions sur tout ce que je viens d'évoquer, n'hésite surtout pas à me contacter. Je serai là, bien sûr, pour y répondre. Et sinon, je te donne rendez-vous mercredi prochain pour un nouvel épisode. N'hésite pas à t'abonner à la chaîne de podcast ou à la chaîne YouTube si tu veux être au courant de tous les nouveaux épisodes qui sortent et à me laisser une note ou un commentaire si tout ce que je te partage te plaît. Et bien sûr, à recommander également mon podcast ou ma chaîne YouTube à peut-être des amis qui en auraient besoin ou à transmettre cette vidéo à d'autres femmes parce que pour le coup, c'est... cette vidéo. J'aimerais beaucoup qu'elle touche le plus de femmes possible pour qu'elle se rende compte à quel point c'est important, encore une fois, de prendre soin de sa santé, d'observer son cycle, son corps, etc., même si dans nos vies à 100 à l'heure, on ne prend pas forcément le temps de le faire, surtout. Voilà. Je te dis à très bientôt et porte-toi bien.