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OCIRP - Engagés pour l'autonomie !

Parler à son conjoint décédé, est-ce normal ? Dialogue & Solidarité, Myriam Vaunier

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02min |25/03/2025|

4

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Description

Myriam Vaunier, intervenante pour Dialogue & Solidarité, nous parle du #deuil. Elle aborde les problèmes de concentration et le fait de parler à son conjoint décédé...


🤝 L'association Dialogue & Solidarité accompagne le deuil. Un accompagnement gratuit en trois temps :

  • Prenez contact avec nous au numéro national gratuit 0800 494 827.

  • Un premier entretien individuel pour évaluer la pertinence de notre accompagnement dans votre situation.

  • Des groupes de parole ouverts à tous pour partager vos émotions et vos ressentis entre participants.


🤝 Accompagner le deuil et changer le regard sur la mort #JeSoutiensLeDeuil : https://www.dialogueetsolidarite.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Effectivement, dans notre jargon, dans le domaine de la psychologie, on parle d'un ralentissement moteur marqué. Quand on parle de deuil, on parle souvent d'un travail du deuil. Donc quand ce travail se met en place, justement, notre corps va consommer un certain nombre d'énergie psychologique importante, ce qui va à un moment donné nous rendre démobilisés pour le reste. Ce manque d'énergie, à un moment donné, va être accompagné souvent d'autres symptômes, comme les oublis, le manque de concentration, la difficulté à se mobiliser dans une tâche, à se concentrer. Justement, ça témoigne bien qu'à un moment donné, il y a ce travail qui est mis en place. De nombreuses personnes que j'accompagne dans le cadre de l'association m'indiquent qu'elles continuent à communiquer avec leur défunt conjoint, que ce soit oralement, par la pensée ou même plus rarement par l'écrit. Alors, il y a des avantages, il y a des bienfaits à cela. Alors, parler aux défunts en soi, il n'y a rien de mal. On peut dialoguer autrement que dans le chagrin et dans le souvenir. La mort n'a pas ce pouvoir-là d'arrêter ce dialogue. En général, il faut bien deux ans, voire trois ans pour que de nouveaux liens se créent autour de la personne et qu'elle ressente un besoin moins pressant de se recueillir auprès. de son défunt conjoint. Alors les personnes qui pratiquent ce dialogue en réalité ont bien conscience que leur défunt conjoint est décédé, qu'il ne pourra pas répondre à leurs questions, mais finalement elles s'adressent plutôt à la représentation intérieure qu'elles ont de lui, et finalement elles s'imaginent la réponse qu'elles auraient de ce défunt conjoint et ça leur fait du bien. Et c'est en cela que ça a une réelle plus-value.

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Myriam Vaunier, intervenante pour Dialogue & Solidarité, nous parle du #deuil. Elle aborde les problèmes de concentration et le fait de parler à son conjoint décédé...


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  • Prenez contact avec nous au numéro national gratuit 0800 494 827.

  • Un premier entretien individuel pour évaluer la pertinence de notre accompagnement dans votre situation.

  • Des groupes de parole ouverts à tous pour partager vos émotions et vos ressentis entre participants.


🤝 Accompagner le deuil et changer le regard sur la mort #JeSoutiensLeDeuil : https://www.dialogueetsolidarite.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Effectivement, dans notre jargon, dans le domaine de la psychologie, on parle d'un ralentissement moteur marqué. Quand on parle de deuil, on parle souvent d'un travail du deuil. Donc quand ce travail se met en place, justement, notre corps va consommer un certain nombre d'énergie psychologique importante, ce qui va à un moment donné nous rendre démobilisés pour le reste. Ce manque d'énergie, à un moment donné, va être accompagné souvent d'autres symptômes, comme les oublis, le manque de concentration, la difficulté à se mobiliser dans une tâche, à se concentrer. Justement, ça témoigne bien qu'à un moment donné, il y a ce travail qui est mis en place. De nombreuses personnes que j'accompagne dans le cadre de l'association m'indiquent qu'elles continuent à communiquer avec leur défunt conjoint, que ce soit oralement, par la pensée ou même plus rarement par l'écrit. Alors, il y a des avantages, il y a des bienfaits à cela. Alors, parler aux défunts en soi, il n'y a rien de mal. On peut dialoguer autrement que dans le chagrin et dans le souvenir. La mort n'a pas ce pouvoir-là d'arrêter ce dialogue. En général, il faut bien deux ans, voire trois ans pour que de nouveaux liens se créent autour de la personne et qu'elle ressente un besoin moins pressant de se recueillir auprès. de son défunt conjoint. Alors les personnes qui pratiquent ce dialogue en réalité ont bien conscience que leur défunt conjoint est décédé, qu'il ne pourra pas répondre à leurs questions, mais finalement elles s'adressent plutôt à la représentation intérieure qu'elles ont de lui, et finalement elles s'imaginent la réponse qu'elles auraient de ce défunt conjoint et ça leur fait du bien. Et c'est en cela que ça a une réelle plus-value.

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  • Prenez contact avec nous au numéro national gratuit 0800 494 827.

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  • Des groupes de parole ouverts à tous pour partager vos émotions et vos ressentis entre participants.


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    Effectivement, dans notre jargon, dans le domaine de la psychologie, on parle d'un ralentissement moteur marqué. Quand on parle de deuil, on parle souvent d'un travail du deuil. Donc quand ce travail se met en place, justement, notre corps va consommer un certain nombre d'énergie psychologique importante, ce qui va à un moment donné nous rendre démobilisés pour le reste. Ce manque d'énergie, à un moment donné, va être accompagné souvent d'autres symptômes, comme les oublis, le manque de concentration, la difficulté à se mobiliser dans une tâche, à se concentrer. Justement, ça témoigne bien qu'à un moment donné, il y a ce travail qui est mis en place. De nombreuses personnes que j'accompagne dans le cadre de l'association m'indiquent qu'elles continuent à communiquer avec leur défunt conjoint, que ce soit oralement, par la pensée ou même plus rarement par l'écrit. Alors, il y a des avantages, il y a des bienfaits à cela. Alors, parler aux défunts en soi, il n'y a rien de mal. On peut dialoguer autrement que dans le chagrin et dans le souvenir. La mort n'a pas ce pouvoir-là d'arrêter ce dialogue. En général, il faut bien deux ans, voire trois ans pour que de nouveaux liens se créent autour de la personne et qu'elle ressente un besoin moins pressant de se recueillir auprès. de son défunt conjoint. Alors les personnes qui pratiquent ce dialogue en réalité ont bien conscience que leur défunt conjoint est décédé, qu'il ne pourra pas répondre à leurs questions, mais finalement elles s'adressent plutôt à la représentation intérieure qu'elles ont de lui, et finalement elles s'imaginent la réponse qu'elles auraient de ce défunt conjoint et ça leur fait du bien. Et c'est en cela que ça a une réelle plus-value.

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  • Un premier entretien individuel pour évaluer la pertinence de notre accompagnement dans votre situation.

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  • Speaker #0

    Effectivement, dans notre jargon, dans le domaine de la psychologie, on parle d'un ralentissement moteur marqué. Quand on parle de deuil, on parle souvent d'un travail du deuil. Donc quand ce travail se met en place, justement, notre corps va consommer un certain nombre d'énergie psychologique importante, ce qui va à un moment donné nous rendre démobilisés pour le reste. Ce manque d'énergie, à un moment donné, va être accompagné souvent d'autres symptômes, comme les oublis, le manque de concentration, la difficulté à se mobiliser dans une tâche, à se concentrer. Justement, ça témoigne bien qu'à un moment donné, il y a ce travail qui est mis en place. De nombreuses personnes que j'accompagne dans le cadre de l'association m'indiquent qu'elles continuent à communiquer avec leur défunt conjoint, que ce soit oralement, par la pensée ou même plus rarement par l'écrit. Alors, il y a des avantages, il y a des bienfaits à cela. Alors, parler aux défunts en soi, il n'y a rien de mal. On peut dialoguer autrement que dans le chagrin et dans le souvenir. La mort n'a pas ce pouvoir-là d'arrêter ce dialogue. En général, il faut bien deux ans, voire trois ans pour que de nouveaux liens se créent autour de la personne et qu'elle ressente un besoin moins pressant de se recueillir auprès. de son défunt conjoint. Alors les personnes qui pratiquent ce dialogue en réalité ont bien conscience que leur défunt conjoint est décédé, qu'il ne pourra pas répondre à leurs questions, mais finalement elles s'adressent plutôt à la représentation intérieure qu'elles ont de lui, et finalement elles s'imaginent la réponse qu'elles auraient de ce défunt conjoint et ça leur fait du bien. Et c'est en cela que ça a une réelle plus-value.

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