- Speaker #0
Oh là là,
- Speaker #1
ça pique !
- Speaker #0
Oh là là,
- Speaker #1
ça pique !
- Speaker #2
Oh là là,
- Speaker #1
ça pique !
- Speaker #0
Oh là là, ça pique ! Oh là là, ça pique !
- Speaker #3
Oh là là,
- Speaker #0
ça pique ! Oh là là, ça pique ! Ça chauffe.
- Speaker #2
Ça réchauffe.
- Speaker #1
Ça percute.
- Speaker #2
Ça bouscule. Ça stimule. Ça chatouille.
- Speaker #1
Ça réveille. Ça éveille.
- Speaker #2
Ça pique !
- Speaker #1
Ça pique !
- Speaker #2
Des récits, des discussions, des témoignages, parfois durs mais aussi joyeux. différentes thématiques que nous, femmes en situation de grande précarité, choisissons d'aborder.
- Speaker #1
Isolée, SDF, retraitée, mère sans papier, ce podcast donne la parole aux femmes qui fréquentent l'accueil de jour Le Filon à Paris, un lieu repère et participatif qui leur est dédié, où elles sont accompagnées dans leurs projets et dont l'accès à leurs droits, et où l'on peut se poser, déposer, se reconstruire. Bonne écoute ! Attention ! Ce podcast contient des passages sensibles relatant des situations de violence.
- Speaker #0
Ils nous disaient en grec malaka Malaka, c'est quelqu'un qui est fou, là. Vous traversez dans un chaloupe, ils vous disent que vous êtes des malakas. Bon, c'est le madessou.
- Speaker #1
Le quoi ?
- Speaker #0
L'haricot.
- Speaker #2
Chez nous,
- Speaker #0
on appelle ça Madessou. Madessou, oui mais en français c'est l'haricot les flageolets même avec le poisson salé vous vous appelez ça de la morue et la morie je vais on va accompagner ça avec tuerie et la morue et la
- Speaker #3
En fait, à un certain âge de la vie, ma vie avait basculé. Je n'avais pas l'intention de venir vivre en Europe. Mais ce sont les circonstances de la vie qui ont fait que je vienne. Il y en a qui viennent pour les études, parce que dans son pays d'origine, par exemple, il n'y a pas une bonne formation, les moyens de se former pour chercher, par exemple, le bonheur. le travail qu'ils n'ont pas. Et puis, chez nous, en Afrique, le CFA par rapport à l'euro, l'euro est fort. Quand vous travaillez en Europe, par rapport au franc CFA, c'est beaucoup d'argent. Et vous pouvez réaliser beaucoup de choses chez vous.
- Speaker #0
Pour moi,
- Speaker #3
le sens de l'immigration, tout d'abord, ce sont des oiseaux qui se déplacent de temps en temps pour venir en
- Speaker #0
Afrique, en Europe, partout.
- Speaker #3
Mais pour nous,
- Speaker #0
les hommes,
- Speaker #3
c'est comme l'asile. Parce que dans notre pays, il y a beaucoup de problèmes. Parfois,
- Speaker #2
nous sommes menacés.
- Speaker #0
Parfois,
- Speaker #3
nous sommes maltraités.
- Speaker #4
Pour moi, c'est pour changer la vie. C'est pour avancer. Si les sportifs viennent pour immigrer, c'est pour avancer. Les étudiants, même chose. Les gens qui sont malades, même chose. Quand ils viennent pour faire l'immigration, c'est pour avancer. Oui, changer la vie.
- Speaker #3
Quand vous êtes malade et on ne peut pas vous traiter dans votre pays, vous pouvez aussi partir du pays pour venir se soigner. Au pays, je souffrais des yeux, je portais des lunettes. Et quand je suis arrivée en France, et quelques années plus tard, c'est là où on m'a dit que j'avais un glaucome très avancé. Donc ce n'était pas du jour au lendemain, c'est quelque chose que je traînais. Et qui n'avait pas été détecté chez moi. Le traitement que j'ai ici en France, dans mon pays, je ne peux pas avoir ça. Si aujourd'hui, je décide de repartir, je serai aveugle. Du coup, la santé aussi, c'est un point qui fait que les gens viennent.
- Speaker #2
Aujourd'hui, je suis en France. J'ai des opportunités que je trouve ici. Par exemple, j'ai fait la formation que dans mon pays, je ne peux pas le faire sans argent. Donc en France, la France m'a donné l'opportunité de faire une formation. C'est un métier que j'aime beaucoup aussi. Donc voilà.
- Speaker #0
Il y a beaucoup de femmes qui sont ici, ça fait longtemps qu'elles n'ont pas manger ça. Parce qu'elles sont dans des hôtels. À l'hôtel, il n'y a pas de réchaud, il n'y a pas de place pour cuisiner. Alors avant de le faire, il faut avoir une place bien, bien, bien là. Chez nous en Afrique, là. La cuisine, ça joue un grand rôle. On aime beaucoup manger. Nous, on aime vraiment manger bio et à l'africaine.
- Speaker #1
Je me suis trompée. Aucune frontière n'est facile à franchir. Il faut forcément abandonner quelque chose derrière soi. Nous avons cru pouvoir passer sans sentir la moindre difficulté. Mais il faut s'arracher la peau pour quitter son pays. Et qu'il n'y ait ni fil barbelé, ni poste frontière, ni change rien. J'ai laissé mon frère derrière moi, comme une chaussure que l'on perd dans la course. Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes. Eldorado de Laurent Godet.
- Speaker #0
En arrivant en Turquie, pour traverser, il faut chercher un passeur. Ils vous cachent dans un forêt, une grande forêt comme ça. On vous garde là parce que si la population vous voit, ils vont appeler le gouvernement. Si le gouvernement vient, il vous arrête. Alors, ils nous mettaient dans des grandes forêts. En dessous, il y avait même des serpents. Il y avait même des gros serpents. Vous ne criez pas, ils vous disent de ne pas crier. Pour les enfants, on donnait les médicaments somnifères.
- Speaker #1
Pour qu'ils se taisent ?
- Speaker #0
Oui, pour qu'ils dorment. Il y a aussi des femmes enceintes qui ont accouché sur place.
- Speaker #1
Dans la forêt ?
- Speaker #0
Dans la forêt, oui. Elles ont accouché, si l'enfant est en bonne santé, vous traversez avec. Si il est mort, vous creusez un trou, vous le mettez puis vous partez. Moi, j'avais fait deux jours dans la forêt. Et troisième jour, la nuit, les passeurs sont venus nous prendre pour nous ramener dans l'eau. Et de 01 jusqu'à 18h, on a marché à pied pour arriver au bord de l'eau pour traverser. Ils nous ont fait rentrer dans les chaloupes. Il n'y a pas de chauffeur. Et quand vous arrivez sur le terrain, dans l'eau, ils vous demandent, les passeurs demandent qui connaît conduire. Et si vous avez dit moi je connais il vous fait l'essai. Il dit viens, il vous fait monter, il fait juste un petit tour là, s'il voit que vous avez une maîtrise. Et puis il vous dit ok, c'est bon il vous laisse. On a quitté à 20h, c'était un vendredi, on a quitté à 20h, on est arrivés en Grèce, 3h30, on a fait 7h. En regardant de gauche, tu vas trouver rien du tout, que de l'eau, gauche, droite, devant toi. dès l'eau, de l'eau, il n'y a même pas... Je me suis dit, si je flotte ici, je ne sais pas nager, je vais faire commment.
- Speaker #1
C'était la première fois que tu étais en mer comme ça ?
- Speaker #0
Oui, c'est ma toute première fois de le faire. C'est ma toute première fois. On était 53. Je pense qu'il y avait sept enfants. J'ai même ici, ça s'est gonflé.
- Speaker #1
C'est lié à quoi, ça ?
- Speaker #0
Parce que j'étais comme ça, 7h de temps, je ne bougeais pas. Je me suis agenouillée comme ça, 7h de temps.
- Speaker #1
Ça t'a cassé un peu les coudes ?
- Speaker #0
Les coudes, oui, oui.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, tu as encore un problème aux coudes.
- Speaker #0
Oui, oui. Cinq ans après, ça se fait. Oui, c'est vrai. Quand vous êtes comme ça, il y a quelqu'un qui est assis à côté de toi, il y a quelqu'un qui est en haut de toi, comme ça, vous êtes assis. Vous étiez vraiment écrabouillés.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
oui, oui. En désordre, là, tu ne peux pas même bouger, faire un pas ou deux pendant sept heures de temps. C'est trop, là. C'est vraiment... Le pire moment de ma vie, c'est ça. C'était vaste, épais, épais. Vous montez, vous descendez, montez, descendez, montez. C'était vraiment, vraiment... Là, c'était déjà la mort. Il y a un Ghanéen qui a vu le drapeau de l'union européenne. Quand il a vu ça de loin, il a demandé à un chauffeur d'essayer de pousser parce qu'on n'avait pas de carburant. C'est les vagues qui nous ramenaient.
- Speaker #1
À partir de quel moment il n'y a plus de carburant ?
- Speaker #0
On ne sait pas dans l'eau seulement. On ne connaît pas où on était.
- Speaker #1
Mais c'était à la fin du trajet ?
- Speaker #0
Oui, à la fin. Oui, à la fin. Les gens sautaient du bas. Près de l'eau, ils ont coupé. Et puis j'étais dans l'eau.
- Speaker #1
Attends, comment ça ?
- Speaker #0
Ils ont percé le zodiaque pour le faire couler dans l'eau ? Oui, oui. Puis les militaires grecs voient l'échappement. Là, il va nous arrêter. En arrivant en Grèce, on ne savait pas. ou à la gauche, ou à la droite, on ne savait pas. Il y a des chauffeurs grecs qui sont passés, ils ont signalé à la police. On a vu des immigrants là-bas. Et puis la police est venue nous prendre. Ils nous ont intimidés un peu. Vous venez d'où ? Vous venez d'où ? Vous venez d'où ? Comment vous avez fait ? Il y avait quelqu'un qui parlait l'anglais. Il expliquait, non, on a pris un chaloupe. Ils nous disaient en grec malaka malak sempe Quelqu'un qui est fou là, dit vous êtes des malakas, là, vous traversez dans un chaloupe. On nous a enregistré pour nous amener dans les camps de Samos, le camp militaire de Samos. On nous a demandé, comme moi je suis Congolais, je peux dire que je suis malienne. Je dis que je suis malienne. J'ai dit malienne parce que je ne veux pas qu'on me puisse ramener au pays. Ah, pour ne pas qu'on te ramène au Congo. Ah, au Congo, oui, oui. On m'a dit comme ça. Pour créer des familles, on cherche quelques cinq ou six personnes. On fait une famille. Si tu es seule, tu vas durer en prison. Tu vas faire un mois, deux mois. Mais si vous êtes en famille, ils vous libèrent vite. Il faut être vulnérable. Il faut être vulnérable, malade, femme enceinte. Femmes qui ont des enfants, des hommes qui ont des enfants. C'est comme nous. On a vraiment, vraiment souffert là-bas. On a vraiment souffert. Et puis, c'est parti. J'étais allée à l'hôpital, j'ai coupé mon doigt. Et puis, j'ai pris le sang, j'ai mis comme ça. J'ai dit à l'hôpital que l'exemple coule. Mon Dieu, pourquoi ? Parce que je dors dehors, il fait froid. Et là, il m'a filé des papiers. C'est par là qu'on m'a fait sortir de l'hopital. On m'a dit non, elle ne peut pas rester là parce qu'avec le froid, elle dort dehors, il faut qu'on la libère.
- Speaker #1
Et quand t'es loin de ta famille, de ta culture, ça doit te rappeler des souvenirs aussi de manger le plat de ta maman.
- Speaker #0
Oui, oui, là, ça me rappelle beaucoup de choses, quoi. Quand ça me fait du bien, quand je mange ça, je résonne directement. T'as l'impression d'être chez toi. Ah oui, là. Je résonne quand elle faisait ça. Elle dit, maman, ajoute, c'est bon.
- Speaker #1
Au cerveau.
- Speaker #0
Mais maman, elle dit, ah non, ça va vous faire du diarrhée si tu manges ça beaucoup.
- Speaker #4
ça te fait du genre non maman non maman on va je vais ça je vais ça les gens ils disent par ça voilà par ça que ça veut dire mort ou vivant on va aller, les gens ils s'en foutent de la mort, ils sont prêts à mourir pour venir ici en Europe. Les gens qui sont en Europe ils disent Europe tout est bon et eux ils croient Europe tout est bon et c'est pas ça, Europe c'est bon mais il y a beaucoup, beaucoup de difficultés ici. Parce qu'immigrer, c'est tellement dur. C'est tellement dur, pour dire la vérité. Parce que quand tu dis à quelqu'un qui est en Afrique, ici c'est tellement dur, on te dit non, c'est pas vrai. Tu es méchant, tu ne voulais pas qu'on vienne. Mais ce n'est pas comme ton pays. Parce que ton pays, quand tu as un problème, il y a ta mère, il y a ton père, il y a ta soeur. Mais moi... Moi, je suis malade et je suis seule. C'est tellement dur de vivre seule. C'est tellement dur. Parce que parfois, tu as besoin de quelqu'un. Des fois, tu as besoin d'être entouragée. Moi, je vous souhaite de venir ici en Europe, mais avec des conditions qui sont bonnes. Mais pas venir en Europe comme ça, comme ça. Parce que ici, tu n'as pas... Si tu n'as pas de papier, tu n'as pas de travail. Mais les gens ne disent pas ça, les gens qui sont en Afrique. Il faut qu'on parle de ça. Si tu n'as pas de papier, tu n'as pas de bon boulot. Et même ta propre famille ne t'aide pas ici en Europe. Il faut que les gens sachent ça. Ici, tout le monde a ses problèmes.
- Speaker #2
Par exemple, moi, je parle de moi. J'ai un frère ici que je n'ai jamais vu. Arrivé ici, je l'ai vu une fois. Parce que j'étais venue à la base pour le décès de mon père. Et du coup, c'était pour la première fois que j'ai vu aussi ce frère, que j'entendais parler que j'avais un frère. Et du coup, j'ai fait aussi tant d'années que je n'ai pas vu mon père. Mon père, il était venu pour les études. Et on s'est vu qu'une fois au pays. Et en fait, il se préparait pour faire des dossiers pour que je vienne le rejoindre. Et après, une fois, j'arrive aussi, c'était son décès. Donc, du coup, c'était compliqué. Et pour la première fois que j'arrive, je vois que c'est ma belle-mère qui était la femme de mon père, que je n'ai jamais vue. Et du coup, depuis l'entournement de notre père, je ne l'ai pas encore vue. Donc, ça me fait tellement bizarre. En fait, je ne suis pas trop prête. Enfin, je vais me voir encore avec lui, bavarder un peu et tout, voilà quoi. Donc en fait, il y a beaucoup de points qui me retiennent encore.
- Speaker #0
Wow ! Aricot blanc, ah oui, le riz,c'est un poisson salé, mais vous appelez ça ? La morue.
- Speaker #1
Dis pourquoi vous appelez ça le poisson ambassadeur ? Est-ce que tu m'as dit cela ?
- Speaker #0
Oui, non, maic chez nous ils disent pourquoi on appelle ça Ambassade. Parce que dans les cartons, quand ça vient en Afrique, il y a des cartons, on appelle les bons makayabous, c'est l'Ambassade.
- Speaker #1
C'est ce que j'ai dit.
- Speaker #0
Ambassade. Ambassade, c'est une bonne qualité, le marque de bonne qualité. Oh là là, comme ça.
- Speaker #2
Oh là là,
- Speaker #3
ça va être bon.
- Speaker #0
Mon Dieu.
- Speaker #1
Ça te donne envie ?
- Speaker #0
Oh là là, ça fait longtemps !
- Speaker #3
Ah voilà,
- Speaker #0
aide-moi à ça.
- Speaker #3
Je trouvais que les gens étaient très généreux. J'étais dans un département qu'on appelle Jura. Il y a une dame qui m'avait reçue là-bas, elle est veuve. Elle est veuve. Elle m'a reçue, elle m'a traité comme sa fille et comme sa sœur, mais on avait à peu près le même âge. Elle m'achetait tout, de l'hygiène. Elle qui préparait, je mangeais. Je voulais toucher quelque chose, elle refusait. Mais c'est une française, moi je ne la connais pas. Ça m'a fait beaucoup marquer pour une personne que je ne connais pas. C'est vrai que chez nous, il y a l'hospitalité, c'est vrai, mais c'est rester plus dans les villages, ce n'est pas dans les grandes villes. Parce que dans les villages, vous ne pouvez pas dormir dans la rue. Il y aura toujours quelqu'un qui va vous dire venez Mais dans les grandes villes, c'est difficile. Peut-être en Afrique de l'Ouest, peut-être ça peut encore exister. Mais chez nous, en Afrique centrale, surtout dans mon pays, c'est difficile que tu vas prendre une personne que tu ne connais pas. Je le faisais parfois. Quelqu'un peut me demander service. Je le fais, mais j'ai très peur. Peut-être que c'est un voleur, peut-être qu'il va me faire quelque chose, tout ça. Je lui donne deux, trois jours, il dort chez moi, mais avec la peur. Mais cette personne, elle n'a pas eu peur. Elle m'a traité comme si j'étais un membre de sa famille. Et ça m'a marquée.
- Speaker #2
Je peux dire que pas tout le monde ici en France est gentil. Il y a des gens qui sont méchants, très très méchants, méchants, méchantes. Du coup, peut-être par exemple, tu ne sais pas là où tu vas, tu peux dire à quelqu'un, s'il te plaît, je suis pressée, je suis pressée. Il te répond seulement comme ça. Il y a les autres qui ne répondent même pas. Il y a les autres, pour te casser bien, ils te répondent dans une autre langue, pas en français. C'est ça, ça fait aussi mal que du coup, je ne peux pas dire que tout le monde est gentil. Et surtout, pour moi, surtout les hommes ne sont pas gentils.
- Speaker #0
Merci Arlette !
- Speaker #2
Le piment !
- Speaker #0
On n'a pas de piment. C'est bon ?
- Speaker #1
Abiba,
- Speaker #0
dis-nous tes premières impressions. 10 sur 10.
- Speaker #2
Moi c'est Vivaldi.
- Speaker #0
Je suis Habiba.
- Speaker #3
Je suis Brigitte.
- Speaker #0
Je m'appelle Fatoumata.
- Speaker #4
Je m'appelle Amina.
- Speaker #2
Moi c'est Tshika Bena.
- Speaker #4
Je m'appelle Mbalou Sissé.
- Speaker #3
J'ai 60 ans.
- Speaker #4
J'ai même 26 ans et 27 ans.
- Speaker #0
Je suis Tunisienne.
- Speaker #3
Je viens du Congo-Brazil.
- Speaker #0
Je viens de Côte d'Ivoire.
- Speaker #4
Je viens au Sénégal.
- Speaker #2
Je viens de la Guinée-Conakry. Je viens du Congo-Kinshasa-RDC
- Speaker #3
Je suis en France, ça fait 5 ans et quelques mois.
- Speaker #0
J'arrive en France la fin 2020.
- Speaker #2
Ça fait bien.
- Speaker #4
Ça fait bientôt deux ans.
- Speaker #0
Ça fait deux années.
- Speaker #4
J'ai fait presque quatre ans.
- Speaker #1
Et moi, Lily, du coup, 24 ans, éducatrice spécialisée au Filon depuis trois ans et demi. Je suis Cécile, directrice du Filon. J'y travaille depuis 2018. On vous dit à bientôt pour un prochain épisode du podcast OHLALA, ÇA PIQUE !
- Speaker #3
Merci.