Speaker #0Je te partage un petit podcast aujourd'hui sur le tumulte de la vie, toute l'agitation de la journée et le silence intérieur. Le matin commence et déjà le matin l'esprit est en marche. Une liste interminable de choses est à faire, des obligations à remplir, des attentes à satisfaire. Le matin, le réveil sonne, et ça y est, mes pensées commencent à surgir. Je dois me dépêcher, je dois réussir, je dois assurer. Sans même m'en rendre compte, La journée commence dans l'urgence. C'est comme une course qui est invisible, qui semble ne jamais s'arrêter. Chaque action est motivée par une idée. Quand j'aurai terminé ceci, alors je pourrai enfin souffler. Quand j'aurai atteint cet objectif, alors je pourrai être en paix. Mais cette paix, écoute bien, mais cette paix ne vient-elle jamais ? Ça c'est un passage d'un livre sacré d'Inde que je vais te citer, ça s'appelle le Yoga Vashita. L'homme court après l'ombre du bonheur, oubliant que la paix est déjà en lui. Et ensuite on arrive au travail, tout s'accélère, les responsabilités s'accumulent, les sollicitations sont incessantes, et alors mon esprit est complètement absorbé, tiré dans mille directions à la fois. Et en fait, on veut bien faire, on veut réussir, on veut être reconnu. Mais au fond, tout au fond de moi-même, il y a une question silencieuse qui demeure. Est-ce que tout cela a vraiment un sens ? Pourtant, on repousse cette voix intérieure qui nous dit justement ça. Pourquoi je fais tout ça ? Et au final, on n'a même pas le temps d'y penser. Les normes sociétales nous forcent à avancer, toujours plus loin, toujours plus vite. Mais tout cela, ça nous mène où en fin de compte ? Et justement, je vais te citer un passage de la Bhagavad Gita. La Bhagavad Gita, c'est vraiment un des livres les plus sacrés en Inde. Et ce verset dit L'insatisfait cherche sans cesse à combler un vide qu'aucune possession ne peut remplir. L'insatisfait cherche sans cesse à combler un vide qu'aucune possession ne peut remplir. Et puis vient le soir. Et avec le soir vient l'épuisement. Peut-être une distraction, un écran, un peu de plaisir pour oublier ou pour fuir. Mais au moment où la tête touche l'oreiller le soir quand je me couche, un vide refait surface de nouveau. Tout ce qui a été accompli aujourd'hui est demain de nouveau. Et il faudra recommencer. Et encore, et encore, et encore. Et en fin de compte, l'esprit réalise que rien ne s'arrête, que la quête continue sans jamais s'achever. Et alors une vraie question se pose à moi. Et si je faisais tout cela pour rien ? Et si je faisais tout cela pour rien ? Ne suis-je pas en train de courir comme un fantôme ? Ça c'est un verset de l'Ashtavakra Gita, c'est le verset 1.18. L'homme qui est enchaîné court après le futur, mais le sage trouve la plénitude dans l'instant présent. L'homme enchaîné court après le futur, mais le sage trouve la plénitude dans l'instant. Mais alors, et si, peut-être, ce ne serait qu'un instant, j'arrête et tout, je m'arrête là maintenant. Si au lieu de courir, après un bonheur lointain, je me tourne vers ce qui est déjà là, mon propre silence. Juste être ici et maintenant tel que je suis, sans chercher à atteindre quoi que ce soit. Rien à accomplir, rien à prouver. Juste être tel que je suis. Ça c'est un verset de la Bhagavad Gita qui correspond bien à cette idée-là. Celui qui se repose en lui-même, sans attente, sans désir, celui-là goûte à la paix suprême. Et dans ce repos-là, tu verras qu'un miracle va se produire. Le stress va retomber, l'agitation s'efface. Et il n'y a plus besoin d'autre chose, plus besoin de devenir quelqu'un, plus besoin de remplir un vide qui est illusoire. La paix n'était jamais ailleurs. La paix a toujours été là, tout ce temps. caché sous le bruit et le brouhaha de mon propre mental et de toutes mes pensées. Et pour terminer avec cet audio, je vais te citer un verset de la Ribugita, un texte sacré aussi qui vient de mes chers amis les hindous. C'est le verset 8.32 de la Ribugita. Tu n'as rien à atteindre. Tu n'as rien à obtenir. Sois simplement ce que tu es, ici et maintenant. Ça, c'est l'enseignement de mon maître. Je m'en rends compte en lisant ce passage. J'ai dû lire dix mille fois, mais là, ça me saute encore plus aux yeux. Tu n'as rien à atteindre. Tu n'as rien à obtenir. Sois simplement ce que tu es, ici et maintenant. Et alors je verrai que dans ce silence, absolument tout est déjà accompli. Je te remercie pour ton écoute.