Le banc des créateurs #1 - Maud cover
Le banc des créateurs #1 - Maud cover
on papote?

Le banc des créateurs #1 - Maud

Le banc des créateurs #1 - Maud

36min |25/09/2024
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Le banc des créateurs #1 - Maud

Le banc des créateurs #1 - Maud

36min |25/09/2024
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Description

nouvelle saison et nouveau concept aujourd'hui s'ouvre "le banc des créateurs" une mini-série dans laquelle j'interroge les jeunes qui se sont lancé dans l'entrepreneuriat durant leurs études.


aujourd'hui, j'ai discuté avec Maud qui a lancé Lizette son entreprise d'audiobiographie, depuis six mois. elle part rencontrer des grands-parents pour enregistrer et seller dans le marbre leurs histoires.


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Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que les années étudiantes sont vraiment les meilleures de mon temps ? Il y a beaucoup d'importance à mon physique. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de superficiel ? La première fois, c'était vraiment si important. Tu as la pression sur le ciel. Vraiment, c'est grave. J'ai une fille et j'ai pas envie d'avoir de... Il n'y a toujours pas mon bac. Est-ce que c'est normal ? Il n'y a toujours On se retrouve aujourd'hui pour cette troisième saison de ce podcast On Papote. Et oui, trois saisons, c'est quand même fou. Vous nous suivez depuis le début pour certains et pour d'autres, vous nous découvrez peut-être aujourd'hui. Alors pour cela, n'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, TikTok et YouTube arrobase onpapote.podcast pour découvrir un peu plus l'univers. Nouvelle saison dit également nouveau concept et nouvel invité. Aujourd'hui, je suis au studio avec Maud avec qui nous allons parler entrepreneuriat. Maud, célèbre... officiellement le lancement de ce nouveau format qui s'appelle Le Banc des Créateurs, dans lequel j'interrogerai des jeunes qui se sont lancés dans l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle de leurs études. Avoir un patron ou être son propre patron, voilà dans quel camp se place notre génération. Alors Maud, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci de m'inviter et d'ouvrir en plus cette saison, c'est cool.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi du coup ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Maud, j'ai 20 ans et j'étais étudiante à Rennes 2 pendant 3 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as lancé ton projet en parallèle de ces études. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    En gros, mon projet, c'est surtout auprès des personnes âgées. En fait, je me suis rendue compte à un moment que moi, ma grand-mère, elle me gardait tous les jours et aujourd'hui, elle garde mes frères et sœurs tous les jours. Et en fait, je ne connaissais pas son histoire. Donc un jour, je lui ai demandé qu'elle me raconte. Et finalement, moi et mes frères et sœurs, on a adoré. Je me suis dit, il y a trop un truc à faire là-dessus. Et du coup, aujourd'hui, j'ai une micro-entreprise, je fais des biographies. des audiographies, donc c'est comme des biographies mais en audio, et je fais des animations aussi un petit peu dans les maisons de retraite. Donc ça c'est vraiment auprès des personnes âgées, enfin après même des jeunes peuvent faire leur biographie, il n'y a pas de souci. Et là j'aimerais bien me développer un petit peu plus dans le côté médiatique, parce que j'ai un podcast aussi comme toi, qui s'appelle Rebelote, où j'interview des grands-parents pour qu'ils racontent leur histoire, et du coup j'adore animer, donc j'aimerais bien animer d'autres choses, peut-être pas auprès des personnes âgées justement. Mais ça, c'est d'autres projets à côté.

  • Speaker #0

    Et ton entreprise, elle s'appelle comment ?

  • Speaker #1

    Mon entreprise, oui, c'est vrai. Elle s'appelle Lisette, en tout cas sur les réseaux. Parce qu'en fait, mon symbole, c'est la valise. Parce que j'aime bien dire qu'on a tous une valise et dedans, on met tous nos souvenirs, on met tout ce qui se passe dans notre vie. Et en fait, je voulais une petite valise. Et ma maman me dit, du coup, c'est une valisette. Et du coup, on s'est dit, Lisette, c'est un vieux prénom et tout. Il y a même des gens des fois qui m'appellent Lisette sur les réseaux quand ils me contactent. C'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est très mignon, Lisette, comme nom. D'habitude, pour une micro-entreprise, on part souvent sur son prénom et son nom. Mais là, j'avoue que l'histoire avec la petite vaille Lisette, je trouve ça très mignon. Et du coup, concrètement, qu'est-ce que tu mets en avant avec ton projet et toutes les conférences que tu fais ?

  • Speaker #1

    Quel service je propose vraiment ? C'est ce que j'ai dit tout à l'heure, mais pour les détailler peut-être un peu. En fait, mon idée, c'est surtout de permettre déjà aux personnes âgées et... à tout le monde de raconter son histoire, de parler de soi. Parce qu'en fait, on a tous une histoire et je trouvais ça important. Mais les gens souvent peuvent se dire aussi, c'est bizarre de parler de soi, c'est égoïste et tout. Et moi, justement, je veux être un peu la personne qui leur dit, non, c'est cool de parler de soi, c'est cool de transmettre à sa famille. Donc voilà, des biographies. Les biographies, on se rencontre plusieurs fois. Et pendant les biographies, les gens me parlent. Moi, je prends des notes et j'écris après un livre. Alors ça c'est biographie, c'est encore en développement, ça s'apprend, je commence à en faire. Et les audiographies, je commence à en avoir fait plutôt pas mal. Et donc là, c'est un peu pareil, c'est juste que je monte l'audio au lieu d'écrire, je fais un montage audio. Et voilà, les animations c'est venu naturellement parce que... À force de travailler avec des personnes âgées tous les jours, on se dit qu'il y en a qui sont enfermés dans des maisons de retraite et qui auraient juste envie d'avoir une oreille pour les écouter. Donc là, c'est vraiment, je vis en une heure et pendant une heure, à chaque fois, on a un sujet, un thème et je leur apporte des vieux objets ou quoi. Et puis, ils me racontent et ils sont toujours très contents d'avoir quelqu'un qui les écoute. Donc voilà à peu près mes offres aujourd'hui. Après, j'en aurai encore plein d'autres en tête que j'aurais envie de faire. Et aussi, il y a un petit truc nouveau qu'on a fait à la maison de retraite à Rennes. On a fait des conférences avec les personnes âgées. Donc ça, c'est cool aussi. C'est pour mettre en avant leur savoir et tout. Et du coup, en fait, je deviens conférencière avec eux. Et en gros, pendant une heure, avec une personne âgée. D'abord, je vais le voir le matin et on prépare la conférence sur le sujet, la passion de sa vie en fait. Et après l'après-midi, on fait une conférence pendant une heure, tous les deux. Et tous les gens nous écoutent autour. Voilà, c'est cool aussi.

  • Speaker #0

    Et donc du coup c'est que la famille des personnes âgées qui te contactent ? T'as jamais eu par exemple quelqu'un qui dit ben moi j'aimerais bien voir l'histoire de ma soeur, de mon frère ou suivre un peu l'évolution de mon gamin, je sais pas pourquoi pas. Donc est-ce que c'est vraiment que ça ou est-ce que t'as eu ce type de cas en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Non, alors c'est une bonne idée, c'est vrai. Non, c'est jamais arrivé. J'avais une jeune qui m'avait contactée une fois qui avait à peu près dans nos âges une vingtaine d'années et qui m'avait dit parce qu'elle, elle avait traversé beaucoup d'épisodes difficiles de dépression et tout ça. Et du coup, elle voulait écrire son histoire. Et elle me dit, je suis trop embrouillée dans ma tête. Enfin, je n'arrive pas à faire le tri. Du coup, je veux que ce soit toi qui l'écrive pour moi. Là, elle a eu quelques soucis ou je ne sais pas trop. Donc, elle a repoussé le projet. Mais j'avais trouvé ça très touchant aussi. Et au début, elle avait trop peur. Elle me dit, mais... T'es sûre, ça fait bizarre, j'ai que 20 ans, pourquoi j'écris ? Est-ce que tu me prends pas pour une grosse égoïste à 20 ans d'écrire mon histoire et tout ? Je dis mais non, c'est trop bien quoi. Et je suis, enfin, c'est vraiment un truc thérapeutique. Il y a des biographes dans les hôpitaux maintenant aussi des fois. Il y a des gens quand ils sont en phase terminale, il y a une biographe qui vient écrire leur histoire. Donc c'est une bonne question, ça m'est pas arrivé ça en particulier, mais peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Donc comme tu l'as dit, tu fais des autobiographies aussi, donc à l'écrit. Mais qu'est-ce que tu envoies concrètement à ton client ? Est-ce que c'est un livre ? Est-ce que c'est un PDF ? Comment ça se passe un peu concrètement ?

  • Speaker #1

    Donc, quand je disais que je commence aussi tout à l'heure, c'est que pour l'instant, je n'ai pas fait un récit de vie entier écrit. Je peux faire des petits morceaux. J'écris aussi des articles de journal ou même quand je fais des audiographies, je fais toujours un petit poème, un récit qui résume. Je n'ai pas fait un livre, un vrai livre, pour vraiment une histoire en entier. Là, je suis en train de commencer à en faire un avec un client. J'aime pas dire client, avec un monsieur. Et du coup, oui, je lui imprimerai son livre pour qu'il l'ait. Après, en fait, ça, je me dis, ce sera en fonction de la personne, ce qu'elle veut, du format qu'elle veut. Donc, ce sera un peu à la carte, je pense.

  • Speaker #0

    Et pour l'audio-biographie, ça se passe comment,

  • Speaker #1

    du coup ? Pour l'instant, je fais des clés USB. Donc, en fait, quand quelqu'un me demande une audio, je vais voir la personne. Je prépare des questions spécifiques à la personne, évidemment. Tout ça, c'est vraiment une interview spécifique. Je ne pose pas les mêmes questions à chaque fois que je vais voir quelqu'un, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et donc pour ça, on prépare avant avec la famille. Et après, ils reçoivent ça sur une clé USB. Je fais un petit feuillet avec le résumé, avec au bout de deux minutes, on parle de ça, tout ça, voilà. Mais justement, je réfléchis aussi à changer un peu ça parce que je me rends compte que les clés USB, ça plaît aux grands-parents. Ça plaît un peu aux parents aussi, mais ceux qui ont notre âge, la clé USB, ils ne peuvent même pas la lire pour certains. Donc je me dis qu'un lien internet, un QR code ou un truc comme ça, ça pourrait être cool. Donc ça, j'ai réfléchi pour voir un peu comment je peux changer ça.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que du coup, il n'y a qu'une seule clé USB par famille, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, après la famille, généralement, s'ils ont cinq enfants, ils me commandent cinq clés USB. Après, j'en fais autant qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    Et ça change un peu au niveau des tarifs, tu penses ou pas ?

  • Speaker #1

    En fait, dans le tarif d'une audiographie, il y a une clé USB inclue. Et après, s'ils m'en commandent une autre, plus ils en rajoutent, plus le prix augmente.

  • Speaker #0

    Et donc là, on va parler un peu budget. Au niveau de tes tarifs, tu factures combien à peu près pour une de tes prestations ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pareil. Je trouve qu'en tant que jeune, justement, c'est l'endroit où il faut le dire. C'est que quand on est jeune, au début, on met des tarifs très, très bas. qui ne représentent pas du tout notre taux horaire, tout ça. Et puis moi, j'avais beaucoup ce truc à me dire, je suis jeune, je ne peux pas demander beaucoup d'argent et tout. Du coup, là aujourd'hui, pour une audiographie, je suis à peu près à 160 euros à peu près. Je dis toujours à peu près parce que ça dépend du temps que ça va demander, parce que des fois, il y en a qu'on peut voir plusieurs fois. Ça dépend aussi d'où les gens habitent. Donc voilà, mais c'est à peu près 160 euros dans lequel il y a une clé USB inclue. Et après... une clé USB en plus, c'est 20 euros. Et après, plus tu commandes des clés, si t'en commandes, je sais pas, 15, forcément, je te les fais à 15 euros. Mais en fait, les tarifs, c'est dur à fixer. C'est hyper dur. Et même là, quand je l'ai dit, je suis là en mode, oh là là, tu demandes de l'argent aux gens et tout. Mais en fait, c'est normal, quoi. Et puis en fait, si les gens, ils payent pas, Ils prennent moins au sérieux aussi ce que tu fais. Tu sais, j'en ai déjà parlé avec pas mal de gens. Genre, tu sais, quand tu dis, je viens animer gratuitement une heure de yoga, si tu viens gratuitement, t'es moins pris au sérieux, tu vois. Je sais pas trop comment dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est comme une passion, en fait. Ça s'arrête à quelque chose que tu fais sur ton temps libre. Alors que là, en fait, si tu factures, il y a vraiment du concret. Donc en mode, oui, c'est une passion, mais c'est aussi ma source de revenus. Donc en fait, là, il faut vraiment me prendre au sérieux parce que c'est quelque chose de concret comme je fais, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais carrément. Et après pour les biographies, pour l'instant je suis vraiment à des tarifs très très bas, mais en fait une biographie je peux pas dire là, enfin là par exemple le monsieur c'est aux alentours des parce qu'on va se voir 4 fois, mais en fait c'est vraiment à voir en fonction de chaque personne, parce que selon le nombre de fois qu'on se voit et tout ça change, mais en tout cas les biographies je fais des tarifs vraiment beaucoup plus bas que la concurrence, enfin pas la concurrence mais que les autres, parce que justement comme aussi je commence, enfin ça fait très longtemps que j'écris mais... C'est mes premiers récits de vie entiers. Je n'ai pas envie de facturer non plus trop cher. Donc s'il y a des gens intéressés et tout, sachez que je fais des biographies beaucoup moins chères que la normale, pour l'instant.

  • Speaker #0

    Du coup, il n'y a que les conférences que tu fais gratuitement ou tu les monétises aussi un petit peu ?

  • Speaker #1

    Les conférences, c'est aussi payant. Toutes les animations dans les résidences, c'est aussi payant. C'est pareil, je ne suis vraiment pas chère. On va dire qu'un tarif horaire... Pour un animateur, que ce soit atelier d'écriture ou quoi, on est entre 30 et 60 euros de l'heure à peu près. En tout cas, ici, de ce que je sais. Et moi, je suis qu'à 30 euros de l'heure pour les résidences pour lesquelles je travaille parce que c'est les premières et parce que je n'ai pas envie non plus de facturer trop cher parce que c'est dur d'avoir du budget dans les établissements pour l'animation. Donc voilà. Et les conférences, c'est encore un autre tarif, mais ça, c'est des tarifs spécifiques parce que, en fait... Je suis payée pour aller voir la personne âgée le matin, ensuite faire la conférence l'après-midi, et ensuite j'en fais un épisode de podcast qui publie sur leur réseau à eux. Et ça, c'est un truc qui me tient à cœur aussi, c'est de pouvoir proposer aux résidences et tout des moyens de communiquer sur ce qu'on a fait et que je ne vienne pas juste une heure pour venir une heure, mais qu'on fasse un podcast, un truc, un machin. Donc ça, c'est encore spécifique.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup, tes conférences, c'est réservé qu'aux résidents ou est-ce que, par exemple, moi, si je dis, je ne sais pas, à ma grand-mère... Elle est dans la maison de retraite et j'ai entendu parler du coup de cette animation. Est-ce que moi, en tant que membre de la famille, j'ai le droit de venir et d'assister en fait à ta conférence ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément, tu peux venir. Surtout que l'animateur, il est trop cool et puis il veut vraiment ouvrir ça à tout le monde. Donc peut-être que dans un an, à force d'avoir fait plein de conférences, ce sera ouvert à tous les rennais et en fait, ce sera un truc hyper connu. Et en fait, je ne sais pas quoi. Mais l'objectif, c'est d'ouvrir la première qu'on a fait. On ne l'a pas ouvert au public. Parce qu'il fallait aussi tester le truc. Mais oui, là, après, ce sera ouvert à tous. Et puis, si ta grand-mère est liée, encore plus.

  • Speaker #0

    Et du coup, depuis le début, tu nous as dit que c'était une passion. Mais qu'est-ce qui t'a poussé concrètement à te lancer dans ce projet et te dire, OK, là, je vais mettre du concret. Je veux qu'on me prenne au sérieux sur ce projet-là.

  • Speaker #1

    En fait, ça a commencé avec le podcast, du coup. Donc, je demande à ma mamie son histoire. Elle me raconte son histoire. Ça plaît à toute ma famille et tout. Je me dis, waouh, c'est trop cool et tout. Du coup je reviens la voir une deuxième fois avec des micros et je dis cette fois-ci on va re-raconter l'histoire mais j'enregistre la voix, ok on enregistre la voix et puis en fait je me dis mais j'ai pas envie de le garder pour moi c'est trop cool et du coup je me dis il faut que je trouve d'autres grands-parents et comme ça je fais une petite saison de podcast parce que j'étais aussi en études d'info-com et communication et du coup donc je trouve d'autres personnes, je fais des épisodes de podcast, je mets ça sur internet et en vrai ça a plu. Surtout autour de moi, les gens étaient en mode Trop cool d'écouter l'histoire des personnes âgées ! Ils avaient une façon de parler qui était assez drôle, et puis ça a plu. Et du coup, j'en ai fait une deuxième. Et puis en fait, après, les gens venaient me voir en me disant C'est cool ! Mais ils venaient me dire Ouais, mais moi, ma mamie, je veux que tu le fasses, mais je veux pas que ce soit sur Internet. Et du coup, je dis Attends, je vais faire comment ? Et puis là, je dis Ah, peut-être que je pourrais la faire payer, tu vois, parce que si c'est pas sur Internet, ça veut dire que... Entre guillemets, personne ne va savoir que je l'ai fait et moi, il faut que ça m'apporte un peu parce que ça prend quand même beaucoup de temps. Et du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à facturer. Mais dans le fond, j'ai toujours eu l'envie de créer mon propre truc. Les jobs étudiants, j'en ai fait, ça me saoulait. Et du coup, j'aime bien parce que maintenant, j'ai la liberté de pouvoir bosser quand je veux, être en vacances quand je veux. Après, en soi, ça, c'est un truc aussi à dire, c'est que tout le monde croit. Ah, c'est bien, tu as monté ta micro-entreprise, d'une, tu es riche. Et enfin c'est le luxe quoi, ça y est ma dame a son... mais pas du tout, genre là ce mois-ci je fais rien, je veux dire j'ai pas du tout mal avec les chiffres, le mois dernier j'ai dû faire ce mois-ci je vais faire le mois prochain j'espère faire quand même un peu plus, mais en fait les premiers mois c'est pas facile quoi parce que... Le temps que les gens te trouvent, le temps que, par exemple, tu as des gens qui te contactent, mais c'est pour dans trois mois. Du coup, là, j'ai des trucs pour septembre, octobre qui sont septembre, octobre, va être bien chargé. Mais en fait, là, cet été, je n'ai pas grand chose. Donc, voilà, je tenais à le dire aussi, ce n'est pas évident de facturer. Il faut du temps aussi pour trouver des clients quand même qui payent.

  • Speaker #0

    Alors, peut-être que tu avais déjà du monde avec le podcast, je ne sais pas. Est-ce que ça t'a aidé un petit peu à trouver de nouveaux clients en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Si, un petit peu quand même. mais on le sait c'est entre quelqu'un qui voit et quelqu'un qui passe à l'achat c'est quand même deux gappes, il y a plein de gens qui me disent ah ouais je veux le faire avec ma mamie ouais je te recontacte vraiment on va le faire il faut le faire et en fait je ne les revois pas après c'est aussi parce que c'est pas évident quand tu racontes ton histoire c'est quand même ça signifie que tu as déjà vécu un petit peu d'ailleurs à la fin je pose toujours des questions sur l'avenir En me disant, voilà, vous n'allez pas mourir demain, madame. Ce n'est pas parce que vous avez tout raconté aujourd'hui que demain, c'est fini. Donc, je pose toujours des questions sur la semaine prochaine, vous faites quoi ? Donc oui, un petit peu, mais il faut toujours communiquer. En vrai, être entrepreneur, il faut tout le temps communiquer. Si tu as du mal à vouloir te faire connaître, je n'aime pas être devant la caméra. Là, c'est un exercice quand même assez drôle. C'est moi qui dois parler pendant presque une heure. Alors que d'habitude, c'est moi qui ai ta place, donc ça me fait drôle. Mais quand t'es entrepreneur, il faut toujours communiquer. C'est normal pour se faire connaître.

  • Speaker #0

    Est-ce que tes études en com, ton idée est dans ce domaine-là ? Ou est-ce qu'au contraire, c'est un peu plus difficile de mettre en pratique ce que t'as appris ? Vu qu'en fait, c'est toi, ton entreprise, et c'est toi-même qui gère la communication. Et c'est toi-même qui a un peu ton produit, en quelque sorte.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est pas que j'ai l'impression que pas du tout, mais... J'ai trop de mal à me dire que ce que je fais, c'est bien. Quand je rends une audiographie ou quand je rends un truc à mes clients, je me dis tout le temps que c'est nul et que j'aurais pu faire mieux. Et donc, du coup, le fait d'avoir fait des études de com, à chaque fois que je communique sur Insta ou LinkedIn, enfin, je suis beaucoup sur LinkedIn en ce moment, et bien, à chaque fois, je me dis que j'aurais pu faire mieux. Donc oui, ça m'a aidée peut-être à comprendre comment ça fonctionne. Mais dans les faits, quand il faut vraiment communiquer pour soi, j'ai l'impression que je n'y arrive jamais, en fait. Et peut-être que c'est aussi le syndrome de l'imposteur. Et puis, c'est peut-être aussi normal, en fait, quand tu es entrepreneur, de toujours se dire que ce n'est pas assez bien, peut-être aussi pour toujours s'améliorer. Il faudrait peut-être que je trouve un juste équilibre entre me dire que ce n'est pas assez bien et me dire que c'est quand même bien quand même. Donc, les études de com m'ont aidé. Mais je crois que c'est plus facile de communiquer pour une entreprise. que pour soi.

  • Speaker #0

    Et t'as jamais eu de mauvais retours par exemple sur ce qu'une personne aurait commandé ?

  • Speaker #1

    Non. Ça m'est arrivé une fois où en fait c'était au tout début, c'était la première interview que je faisais, c'était Elisabeth. Elle était trop mimi cette mamie. Et d'ailleurs toutes les mamies à chaque fois elles veulent que je revienne tout le temps les voir et d'ailleurs elles écouteront pas le podcast mais je m'excuse je peux pas tout le temps aller les voir mais elles sont trop mimi. Et non c'était juste arrivé qu'en fait dans le podcast elle avait parlé de ses deux filles mais pas de son fils. En fait si elle en avait parlé... Mais elle avait parlé de lui que pour dire qu'il faisait des bêtises. Alors elle ne l'avait pas dit de façon énervée, mais elle avait raconté un peu les bêtises qu'il faisait. Et du coup, moi, au montage, j'avais enlevé cette partie-là parce que je m'étais dit, le monsieur, il ne sait pas qu'il va aller sur Internet. Je ne sais pas si la tante de machin, qu'il reconnaît, qui dit, alors tu faisais ça quand tu étais petit. Du coup, j'avais enlevé. Et du coup, il était un peu blessé que sa maman n'ait pas parlé de lui. Mais après, j'ai réglé un peu le problème et ça a été... Mais sinon, non. En vrai, c'est quand même humain et puis... Je suis jeune, je crois que c'est cool d'être jeune. Les gens, ils te pardonnent un peu tout.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu as trouvé que c'était assez facile quand même d'allier vie étudiante et vie pro, surtout quand on a un statut d'auto-entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ouais, bah oui, non mais c'est trop bien. Franchement, je le dis tout le temps, mais c'est quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. T'as le statut d'étudiant entrepreneur. Donc, alors, il ne faut pas faire ça que pour ça. Mais du coup, j'étais obligée d'aller à aucun cours parce que j'avais le statut. Donc, j'ai été dispensée d'assiduité. Donc du coup, si je n'avais pas envie d'aller à un cours, je n'y allais pas. Mais c'est surtout quand j'avais des rendez-vous, bien sûr. Non, ça apporte beaucoup de liberté là-dessus, ça c'est trop cool. Donc il y a Pépite, ça je le dis tout le temps, mais Pépite Bretagne du coup, Pépite France aussi. Mais en gros, c'est dans la fac, si vous êtes rennais, donc à la Reine de Rény, dans les autres, je ne sais pas. Mais nous, on a un grand bâtiment et dans ce bâtiment-là, il y a un endroit qui est dédié à Pépite et où tu as tous les étudiants entrepreneurs qui se rassemblent pour... discuter, des fois il y a des cours, des masterclass et tout. Et du coup, ça c'est trop cool parce que ça te donne vraiment des repères, t'as des gens qui te suivent. Donc c'est trop bien pour ça. Et après, il y a plein de bourses, il y a le Catbis aussi à Rennes qui aide beaucoup pour les jeunes. Il y a le Crous aussi, des fois on peut demander des aides. Enfin, il y a vraiment plein de choses et je pense que c'est vraiment quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. Surtout que, au pire, si on loupe son entreprise, on est toujours étudiant quand même. C'est pas comme si on se retrouvait sans rien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, en parlant de louper son entreprise, est-ce que... t'as déjà songé un peu à l'arrêter, je sais pas, pour des questions d'organisation, ou parce que finalement le projet te plaît plus ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé de penser à dire, ok, ben là, Lisette, c'était bien, mais là, j'arrête tout de suite ?

  • Speaker #1

    Non, parce que, ben déjà, je suis vraiment au début, enfin, en fait, ça fait deux ans, du coup, que je travaille avec les personnes âgées, que je fais du podcast et tout, mais ça fait que six mois que vraiment j'ai déclaré et que je fais vraiment des tarifs et tout ça, donc je suis encore au début, mais... Non, parce que j'ai la chance d'être aussi chez mes parents, donc je n'ai pas de pression économique pour l'instant. Et je pense qu'il ne faut pas lâcher, il faut continuer. Mais après, ça peut arriver. En vrai, l'avantage d'être auto-entrepreneur, c'est que même si demain, j'en ai marre de faire ça, je peux peut-être essayer d'autres activités. Pour l'instant, ça ne m'est jamais arrivé, mais peut-être.

  • Speaker #0

    C'est plutôt bien au final, si tu n'as jamais voulu arrêter. Comme tu l'as expliqué, tu l'as un peu lancé, du coup, ta micro-entreprise depuis six mois. Et comment tes proches, un peu, ils ont réagi par rapport à cette annonce ? Parce que ce n'est pas quand même, on va dire, évident de dire, OK, en plus de mes études, je crée mon entreprise et du coup, je serai aussi indépendante sur mon propre travail, en plus des études et du travail que j'ai à faire déjà en parallèle pour valider mes diplômes.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va. En fait, déjà, je leur raconte tout. tout à peu près donc ils ont confiance et tout et puis en vrai au début ils voulaient pas trop que je lâche mon job étudiant c'est normal et du coup bah je les gardais et à partir du moment où ils ont vu je gagnais un petit peu de sous bah ils ont été plus ok avec l'idée que je lâche mon job étudiant aujourd'hui des fois ma mère elle me dit un peu des fois ouais mais va falloir gagner des sous quand même tout ça J'essaye de ne pas trop le voir et de me dire, sois patiente maman, t'inquiète pas, je vais ramener plus de sous. Mais déjà pour moi, de gagner 300 euros, sachant que tu as aussi ta cotisation sociale, donc je gagne un peu plus que 300, genre 330, 350. Donc en vrai, je me dis que c'est déjà cool pour des premiers mois. Donc un tout petit peu de pression des fois, mais je me dis qu'il faut être patient et qu'à un moment, elle dira, ah ouais, en fait, tu gères vraiment quoi.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, l'objectif, c'est de poursuivre après les études avec ton entreprise Lisette, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Moi, j'adore les études. Et du coup, l'année prochaine, oui, c'est vrai, ça, c'est intéressant. Enfin, je le dis de moi-même. Que l'année prochaine, je suis à distance. Je refais une licence 3, mais en anthropologie. Et je la fais à distance de Strasbourg. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne suis pas prête à aller en master. Un master, c'est beaucoup d'engagement. Tu le sais, vu que tu es là-dedans. Et je me disais, en vrai, ça fait que six mois que je l'ai ouverte. Ça fait deux ans que je bosse dessus pour arriver enfin à avoir la légitimité de la monter et tout. Ça m'embête de la fermer là en septembre. Du coup, je refais une licence 3 à distance, en plus en anthropologie, parce que j'adore ça. Et du coup, je vais tester pendant un an de voir ce que ça fait d'être à distance. Donc pour l'instant, je ne pense pas la fermer. Mais je sais que ce ne sera pas pour toute ma vie. Je pense qu'être jeune et entreprendre, c'est cool. Mais... Et être jeune et bosser aussi avec des contraintes pour une entreprise, c'est trop bien parce que ça bosse ta créativité, ça te force à faire des choses que tu ne savais pas, et ça t'apprend aussi plein de choses, ça donne plein de contacts aussi. Donc non, je pense que je la fermerai un moment, je pense quand je reprendrai le master ou un truc comme ça, où je la mettrai un peu plus de côté. Parce que je pense que c'est bien de travailler aussi pour quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Et tu n'as pas voulu faire une pause quand même ? Vu que du coup tu dis refaire une L3, je suis... Je suppose que tu as validé déjà ta licence, mais tu n'as pas voulu faire un petit année de césure quand même entre la fin de l'Alt 3 et le début du master ?

  • Speaker #1

    En vrai, si. C'est ce que je voulais faire. Mais les masters où j'ai été prise, ils ne prenaient pas d'année de césure. Ça, c'est un peu chiant d'ailleurs. J'étais un peu déçue. Mais ils ne prenaient pas d'année de césure. Et du coup, j'avais vu cette L3 et je ne me suis dit... Je n'arrive pas à dire non. Je me suis dit, bon, allez, tu n'es pas un truc près dans ton année. Et en vrai, j'avais envie de tester à distance parce que ça se trouve, ça c'est la confidence ici, mais ça se trouve, je vais kiffer la distance et en fait, je vais faire un master à distance après. Et en fait, je garderai ma micro-entreprise. Bref, je ne sais pas. Mais c'est surtout, oui, parce que je n'ai pas pu l'avoir. Avant les masters, ils ne prennent pas beaucoup, c'est chiant.

  • Speaker #0

    Oui, très souvent, en fait, ils n'acceptent pas la transition entre les deux parce que généralement, entre la L2 et la L3, tu es obligé d'arrêter vu que tu dois valider ta licence. Alors qu'entre la L3 et le M1, c'est un changement, on va dire, de monde. Quand tu passes en master, c'est un peu plus... professionnels, un peu plus adultes en quelque sorte comme monde. Et du coup, ils disent principalement que les gens, ils restent pour avoir un statut étudiant, mais ils ne vont pas aller s'inscrire dans le M1 à la fin. En fait, ils ont juste profité en quelque sorte d'une année supplémentaire pour faire ce qu'ils avaient envie de faire. Est-ce que du coup, tu as un peu des sources d'inspiration qui t'ont poussé à entreprendre et à te lancer dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est une bonne question, je sais pas du tout. En vrai, j'ai découvert quand même... Alors, j'ai pas de sources d'inspiration de gens qui ont monté une micro-entreprise à mon âge et tout. Je sais pas si c'est parce qu'il y en a pas beaucoup... Enfin, en vrai, si, il y en a quand même beaucoup, parce que chez Pépite, comme je disais, ou il y a les Premières Bretagnes, le Pou, la Rennes, il y a quand même beaucoup de jeunes. Je dirais pas que c'est mes sources d'inspiration, parce que je les connais pas assez pour ça, mais du coup, je dirais que mes sources d'inspiration, en vrai, c'est quand même beaucoup... les youtubeurs parce que genre je sais pas ben nevers j'adore si j'aime bien aussi frédéric lopez c'est moins sur youtube et un dimanche à la campagne et tout ça en fait j'adore je me suis rendu compte que tout ce qui était youtube médiatique télé et tout et ben c'est vraiment un travail entrepreneurial aussi parce que quand tu fais des vidéos tout ça faut produire faut gagner son argent et tout donc c'est des gens qui m'inspirent beaucoup pour ça mais plus proche comme ça, un vrai auto-entrepreneur qui m'inspire. Il y a Alix Grousset aussi qui avait monté une micro-entreprise d'abord, qui avait fait un podcast aussi avec les personnes âgées d'abord et qui aujourd'hui est animatrice, que j'aime bien aussi. Mais dans mon environnement proche, je ne connais personne qui a créé une micro-entreprise.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es un peu fière quand même d'être un peu la star montante de ton cercle en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    La star montante ? Non. Je sais pas, tu t'entends quoi par ça ?

  • Speaker #0

    J'entends par là que t'es un peu la première de ton cercle à te lancer dans l'entrepreneuriat, tu vois, à ton âge. Donc c'est un peu ça que je voulais dire par là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Non, non, non, pas du tout. Alors déjà, je me vois pas du tout comme une star montante, même si, comme je l'ai dit au début, quand t'es entrepreneur, il faut accepter l'idée que tu vas te faire connaître et que les gens vont parler de toi, que quand les gens vont te voir, ils vont te poser plein de questions, et que des fois, à table, il y a un blanc et il y a que toi qui parles de ton truc. Mais en fait, c'est parce que les gens sont surtout curieux, ils aiment bien, ils se disent c'est stylé ce qu'elle fait Donc, il faut accepter ça. Mais là, être star montante et tout, non. J'ai beaucoup de mal d'ailleurs avec ça. Je trouve que quand tu... Encore, la jeunesse aujourd'hui, on est moins comme ça. On est plus à l'écoute et tout. Mais quand tu fais des trucs différents, des fois c'est dur, je trouve, le regard des gens et tout. Donc non, je ne suis pas une star montante.

  • Speaker #0

    Ok, ça peut arriver, oui c'est vrai. Tu as peut-être un peu de timidité, je pense, à exprimer ce que tu fais. Et comme tu le dis, c'est un peu dur parfois de parler de soi et d'être un peu le centre de l'attention. Comme c'est le cas aujourd'hui où en fait, d'habitude, c'est toi qui poses les questions, qui va interroger les personnes. Et là aujourd'hui, c'est l'inverse, c'est moi qui te pose des questions. Donc c'est un peu déstabilisant en quelque sorte. Et donc là, on a parlé beaucoup de ton entreprise, tes inspirations. Mais concrètement, à quoi ressemble une journée de travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Alors, en vrai, ce qui est cool déjà, c'est que je peux m'organiser comme je veux. Et là, j'avoue, on est en mois d'août. Ça fait un mois et demi que je vois tout le monde en vacances et tout. Du coup, même moi, je suis quand même un peu en vacances. Genre, je bosse la moitié de la journée. Je ne bosse pas toute la journée. Sinon, à la rentrée, je vais avoir accès à des espaces de coworking à côté de chez moi. Donc ça, ça va être cool. Parce que là, j'étais à Rennes. Là, je suis... Je serai à Rennes l'année prochaine, mais je viendrai en voiture. Enfin, je n'ai plus de logement à Rennes. Mais j'ai retrouvé du coworking près de là où je vis. Donc ça, ça va être cool. Parce que je pense que c'est important d'avoir quand même un endroit des fois où tu peux te déplacer pour travailler. Du coup, allez, je vais faire un truc. Je vais faire en septembre comment j'aimerais que mes journées se passent. En fonction aussi de ce que je fais déjà aujourd'hui. Aujourd'hui, je me lève à 8h, 8h30 le matin pour commencer à travailler vers 9h, 9h30. J'aime bien. Alors ça, non mais ça c'est... typique influenceur, mais c'est vrai. J'ai toute ma petite routine le matin. Je me réveille, j'écris. Non, je lis, après j'écris et après je vais manger. Entre temps, je vais sortir mon chien, je vais voir mes animaux et une fois que je me sens prête à commencer à bosser, je commence. Mais je trouve ça hyper important le matin de faire ça. Ensuite, je commence à bosser du coup et en vrai, je suis assez... J'ai pas de... Je pense qu'il y en a, ils ont ça. Ah, là, c'est mon bloc. communication, là c'est mon blog ceci, cela moi j'ai pas de blog, le matin je bosse un peu ma to-do list, donc souvent ça va être écrire des postes LinkedIn ou des postes Insta et tout ça va être avancer si j'ai un montage à faire ou si j'ai quelque chose à préparer une conférence ou quoi en fin de matinée j'aime bien me mettre des rendez-vous appeler des gens et tout ça, vers 11h par là j'aime bien et après je mange et donc en septembre j'aimerais, donc ça c'est ce que je fais en ce moment et en septembre j'aimerais bien du coup aussi bosser l'après-midi quand même et l'après-midi je me sens un peu moins productive Du coup je suis plus en mode...

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est important d'avoir des temps brainstorming, un peu remis en question. Genre l'après-midi, c'est plus en mode je mets de la musique et si j'ai un résumé, un truc à écrire, je vais l'écrire l'après-midi parce que je me sens un peu plus dans la vibe artistique. Tu vois, c'est un peu plus les trucs vraiment artistiques et où il faut un peu plus de feeling et tout ça. Je fais ça l'après-midi. Donc voilà. Mais à la rentrée, il faut aussi que j'inclue mes cours à distance. Du coup, il ne faut pas que j'oublie. Et qu'est-ce que je voulais dire en dernier ? Oui, je trouve que c'est hyper intuitif. J'aime bien parce que maintenant sur les réseaux, il y a ce truc à la mode un peu que c'est pas grave si t'as pas fait ta to-do list entière quand tu vas te coucher le soir. Et ça, je trouve ça hyper important parce que mes to-do list sont beaucoup trop longues pour une journée. Du coup, le matin, je me dis souvent quels sont les deux trucs importants de ta journée. Et je fais ces deux trucs-là. Et si j'ai fait ces deux trucs-là, alors reste tranquille.

  • Speaker #1

    Alors déjà, tu as une to-do liste à la journée, ce que je trouve très marrant parce que je t'avoue que moi, les miennes, elles sont souvent à la semaine ou au mois, vraiment plus généralement au mois qu'à la semaine. Mais oui, le mois d'août, c'est souvent un moment de creux en quelque sorte. C'est le moment où en fait, tout le monde est déjà en vacances, tu n'as plus aucune motivation, plus vraiment d'inspiration, mais il faut quand même préparer la rentrée. Donc généralement, tu ne peux faire que dormir de la journée. Mais oui, je vois totalement ce que tu veux dire. Et justement, je vais te demander de nous raconter un peu une anecdote bonne comme mauvaise, comme tu veux, qui t'est arrivée en lien avec ton entreprise.

  • Speaker #0

    Ouais, alors la première qui me vient en tête, elle est un peu émouvante et tout, mais j'adore la raconter quand même. C'est qu'une fois, j'ai fait l'audiographie d'une dame et je retourne la voir, je lui donne la clé USB, je pars. Elle l'écoute, elle, chez elle. Et puis le lendemain matin, elle m'appelle en pleurant et tout. Je dis, ok, ce que j'ai fait ? Et en fait elle m'a dit merci parce que grâce à toi je peux partir, j'ai tout dit. Et du coup je fais oh là là là là. Du coup moi aussi j'ai pleuré. Parce que... Bah non mais je trouvais ça trop beau. En fait, ah oui j'ai pas raconté le contexte. En fait c'est une dame qui était malade, qui était très très malade. Et du coup il fallait que j'aille la voir très rapidement. Et du coup je suis allée la voir rapidement. Et donc c'est pour ça qu'elle disait ça aussi. C'est parce qu'elle savait qu'en fait c'était bientôt fini pour elle. Donc ça, ça m'avait beaucoup touchée. Après il y a plein d'autres trucs mais en vrai... A chaque fois c'est drôle, genre quand j'arrive, ça me fait rire. Je trouve que les premiers mots qu'ils disent à chaque fois, les grands-parents, c'est assez drôle. Tu vois, j'arrive, j'essaye d'avoir le sourire et tout. Et souvent t'as deux types de personnes, t'as soit les gens, oui bah de toute façon vous allez me guider, vous allez me poser des questions et puis on va bien voir ce que je vais dire quoi. Tu vois, ils commencent un peu comme ça. Non mais ils sont pas méchants, mais tu sens qu'ils sont un peu méfiants. En même temps, normal, t'as une inconnue qui vient et elle va poser des questions sur leur vie. Et au contraire, t'as les autres, ils te racontent toute leur vie en deux secondes, ils te font des blagues, t'as pas compris la blague, du coup tu sais pas trop si ils te doivent rire ou pas.

  • Speaker #1

    Oui, les fameuses blagues des grands-parents qui sont très limites.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, bah voilà, donc ça c'est drôle aussi.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, pour conclure cet épisode, quels conseils tu donnerais aux personnes qui souhaiteraient entreprendre comme toi durant leurs études ?

  • Speaker #0

    En vrai, y'en aurait trop de conseils à donner. Une fois, y'a un grand-parent, il m'a dit, quand je lui ai demandé quel est le conseil pour réussir ta vie, il m'a dit... Quel conseil tu me donnerais pour réussir ma propre vie ? Je lui demande. Il me dit, tes conseils, ça sert à rien. Tu les suis, les conseils que tes parents te donnent ? Et du coup, je suis en mode, je ne sais pas. Du coup, à chaque fois, je repense à lui et je me dis, ne donne pas de conseils. Chacun fait ce qu'il peut comme il peut. C'est vrai, mais en même temps, je vais donner un conseil quand même. Je pense qu'il faut essayer. Et surtout, entreprendre, ce n'est pas que déclarer un numéro de ciré sur Internet et facturer. Entreprendre, c'est aussi avoir une idée de projet. Genre, toi, t'entreprends parce que t'as un podcast et parce que t'as des invités et tout. Et c'est pas parce que tu fais pas des factures que tu entreprends pas. Et je trouve que des fois, ça, c'est un peu clivant. Tu sais, on se dit, bah non, j'entreprends pas, j'ai pas de facture ou j'ai pas de déclaration et tout. Mais en fait, pas du tout. Donc, en vrai, si vous avez une idée, essayez, quoi. Et surtout, si vous êtes à la fac, parce qu'à la fac, il y a des trucs pour tout. Genre, si vous avez une idée en musique, il y a forcément quelqu'un de la... La licence de musique, il va vous aider. Et si vous avez une idée, enfin, il y a tellement de trucs à la fac que n'ayez pas peur juste d'aller voir les gens et de demander J'ai une idée, est-ce que tu peux m'aider ? Et vous allez vous prendre plein de non. Il y a des gens, ils ne vont pas vous répondre. Il y a même des gens, ça je ne comprends pas. Il y a des gens, ils te parlent. Donc, je ne sais pas, tu parles d'un stage ou tu parles d'un truc. Ils te parlent et au bout d'une semaine de discussion, ils ne te répondent plus jamais. Et tu es là en mode Bah, pourquoi ? N'ayez pas peur et vous trouverez forcément une personne qui va vous aider à concrétiser le truc que vous voulez faire et tenter. Parce qu'en vrai, les grands-parents, à chaque fois, je leur demande quels sont leurs regrets à la fin de leur vie. Et les regrets, généralement, c'est de ne pas avoir osé faire quelque chose. Et tout le monde le dit, mais moi, je l'entends tout le temps. Et du coup, à chaque fois que je l'entends, je me dis, allez, hop, on y va, on ose, on tente. Et on trouvera toujours quelqu'un pour nous aider à faire le premier pas.

  • Speaker #1

    Et du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #0

    De continuer, de continuer de rencontrer plein de grands-parents et tout, c'est trop cool. Et j'aimerais bien quand même aller dans l'animation un petit peu plus. Donc je pense qu'on peut me souhaiter soit d'animer d'autres conférences dans d'autres résidences, soit peut-être un jour d'animer une émission avec les personnes âgées, mais plus produite, ou alors que mon podcast soit produit par quelqu'un. Enfin voilà, j'aimerais bien un peu plus aller dans l'aspect médiatique, ça me plairait bien.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui voudraient suivre ton parcours, tes aventures, etc. Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #0

    On peut me retrouver sur Instagram. On peut me retrouver, c'est Lizette, L-I-Z-E-T-E, espace audiographie. Mais surtout, maintenant, je suis de ouf présente sur LinkedIn. Parce qu'en fait, on croit que LinkedIn, c'est que pour trouver un travail. En fait, non. Et LinkedIn, j'adore écrire dessus. Donc, on peut me retrouver sur LinkedIn avec mon nom et mon prénom, Maud Mestra, tout simplement.

  • Speaker #1

    Je vous remercie d'avoir écouté ce nouvel épisode de On Papote, j'espère que l'émission vous a plu. Merci encore à Maud qui non seulement ouvre le bal de cette troisième saison, mais également celui de ce nouveau concept qui j'espère vous a plu. Nous, on se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode. En attendant, n'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux Instagram, TikTok et Youtube, arrobase onpapote.podcast. Bisous !

Description

nouvelle saison et nouveau concept aujourd'hui s'ouvre "le banc des créateurs" une mini-série dans laquelle j'interroge les jeunes qui se sont lancé dans l'entrepreneuriat durant leurs études.


aujourd'hui, j'ai discuté avec Maud qui a lancé Lizette son entreprise d'audiobiographie, depuis six mois. elle part rencontrer des grands-parents pour enregistrer et seller dans le marbre leurs histoires.


suivez Maud sur ses réseaux :

LinkedIn : Maud Mestrat

Instagram : @lizette_audiobiographie


suivez le podcast sur les réseaux sociaux :

Instagram : @onpapote.podcast

TikTok : @onpapote.podcast

Youtube : @onpapote.podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que les années étudiantes sont vraiment les meilleures de mon temps ? Il y a beaucoup d'importance à mon physique. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de superficiel ? La première fois, c'était vraiment si important. Tu as la pression sur le ciel. Vraiment, c'est grave. J'ai une fille et j'ai pas envie d'avoir de... Il n'y a toujours pas mon bac. Est-ce que c'est normal ? Il n'y a toujours On se retrouve aujourd'hui pour cette troisième saison de ce podcast On Papote. Et oui, trois saisons, c'est quand même fou. Vous nous suivez depuis le début pour certains et pour d'autres, vous nous découvrez peut-être aujourd'hui. Alors pour cela, n'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, TikTok et YouTube arrobase onpapote.podcast pour découvrir un peu plus l'univers. Nouvelle saison dit également nouveau concept et nouvel invité. Aujourd'hui, je suis au studio avec Maud avec qui nous allons parler entrepreneuriat. Maud, célèbre... officiellement le lancement de ce nouveau format qui s'appelle Le Banc des Créateurs, dans lequel j'interrogerai des jeunes qui se sont lancés dans l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle de leurs études. Avoir un patron ou être son propre patron, voilà dans quel camp se place notre génération. Alors Maud, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci de m'inviter et d'ouvrir en plus cette saison, c'est cool.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi du coup ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Maud, j'ai 20 ans et j'étais étudiante à Rennes 2 pendant 3 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as lancé ton projet en parallèle de ces études. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    En gros, mon projet, c'est surtout auprès des personnes âgées. En fait, je me suis rendue compte à un moment que moi, ma grand-mère, elle me gardait tous les jours et aujourd'hui, elle garde mes frères et sœurs tous les jours. Et en fait, je ne connaissais pas son histoire. Donc un jour, je lui ai demandé qu'elle me raconte. Et finalement, moi et mes frères et sœurs, on a adoré. Je me suis dit, il y a trop un truc à faire là-dessus. Et du coup, aujourd'hui, j'ai une micro-entreprise, je fais des biographies. des audiographies, donc c'est comme des biographies mais en audio, et je fais des animations aussi un petit peu dans les maisons de retraite. Donc ça c'est vraiment auprès des personnes âgées, enfin après même des jeunes peuvent faire leur biographie, il n'y a pas de souci. Et là j'aimerais bien me développer un petit peu plus dans le côté médiatique, parce que j'ai un podcast aussi comme toi, qui s'appelle Rebelote, où j'interview des grands-parents pour qu'ils racontent leur histoire, et du coup j'adore animer, donc j'aimerais bien animer d'autres choses, peut-être pas auprès des personnes âgées justement. Mais ça, c'est d'autres projets à côté.

  • Speaker #0

    Et ton entreprise, elle s'appelle comment ?

  • Speaker #1

    Mon entreprise, oui, c'est vrai. Elle s'appelle Lisette, en tout cas sur les réseaux. Parce qu'en fait, mon symbole, c'est la valise. Parce que j'aime bien dire qu'on a tous une valise et dedans, on met tous nos souvenirs, on met tout ce qui se passe dans notre vie. Et en fait, je voulais une petite valise. Et ma maman me dit, du coup, c'est une valisette. Et du coup, on s'est dit, Lisette, c'est un vieux prénom et tout. Il y a même des gens des fois qui m'appellent Lisette sur les réseaux quand ils me contactent. C'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est très mignon, Lisette, comme nom. D'habitude, pour une micro-entreprise, on part souvent sur son prénom et son nom. Mais là, j'avoue que l'histoire avec la petite vaille Lisette, je trouve ça très mignon. Et du coup, concrètement, qu'est-ce que tu mets en avant avec ton projet et toutes les conférences que tu fais ?

  • Speaker #1

    Quel service je propose vraiment ? C'est ce que j'ai dit tout à l'heure, mais pour les détailler peut-être un peu. En fait, mon idée, c'est surtout de permettre déjà aux personnes âgées et... à tout le monde de raconter son histoire, de parler de soi. Parce qu'en fait, on a tous une histoire et je trouvais ça important. Mais les gens souvent peuvent se dire aussi, c'est bizarre de parler de soi, c'est égoïste et tout. Et moi, justement, je veux être un peu la personne qui leur dit, non, c'est cool de parler de soi, c'est cool de transmettre à sa famille. Donc voilà, des biographies. Les biographies, on se rencontre plusieurs fois. Et pendant les biographies, les gens me parlent. Moi, je prends des notes et j'écris après un livre. Alors ça c'est biographie, c'est encore en développement, ça s'apprend, je commence à en faire. Et les audiographies, je commence à en avoir fait plutôt pas mal. Et donc là, c'est un peu pareil, c'est juste que je monte l'audio au lieu d'écrire, je fais un montage audio. Et voilà, les animations c'est venu naturellement parce que... À force de travailler avec des personnes âgées tous les jours, on se dit qu'il y en a qui sont enfermés dans des maisons de retraite et qui auraient juste envie d'avoir une oreille pour les écouter. Donc là, c'est vraiment, je vis en une heure et pendant une heure, à chaque fois, on a un sujet, un thème et je leur apporte des vieux objets ou quoi. Et puis, ils me racontent et ils sont toujours très contents d'avoir quelqu'un qui les écoute. Donc voilà à peu près mes offres aujourd'hui. Après, j'en aurai encore plein d'autres en tête que j'aurais envie de faire. Et aussi, il y a un petit truc nouveau qu'on a fait à la maison de retraite à Rennes. On a fait des conférences avec les personnes âgées. Donc ça, c'est cool aussi. C'est pour mettre en avant leur savoir et tout. Et du coup, en fait, je deviens conférencière avec eux. Et en gros, pendant une heure, avec une personne âgée. D'abord, je vais le voir le matin et on prépare la conférence sur le sujet, la passion de sa vie en fait. Et après l'après-midi, on fait une conférence pendant une heure, tous les deux. Et tous les gens nous écoutent autour. Voilà, c'est cool aussi.

  • Speaker #0

    Et donc du coup c'est que la famille des personnes âgées qui te contactent ? T'as jamais eu par exemple quelqu'un qui dit ben moi j'aimerais bien voir l'histoire de ma soeur, de mon frère ou suivre un peu l'évolution de mon gamin, je sais pas pourquoi pas. Donc est-ce que c'est vraiment que ça ou est-ce que t'as eu ce type de cas en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Non, alors c'est une bonne idée, c'est vrai. Non, c'est jamais arrivé. J'avais une jeune qui m'avait contactée une fois qui avait à peu près dans nos âges une vingtaine d'années et qui m'avait dit parce qu'elle, elle avait traversé beaucoup d'épisodes difficiles de dépression et tout ça. Et du coup, elle voulait écrire son histoire. Et elle me dit, je suis trop embrouillée dans ma tête. Enfin, je n'arrive pas à faire le tri. Du coup, je veux que ce soit toi qui l'écrive pour moi. Là, elle a eu quelques soucis ou je ne sais pas trop. Donc, elle a repoussé le projet. Mais j'avais trouvé ça très touchant aussi. Et au début, elle avait trop peur. Elle me dit, mais... T'es sûre, ça fait bizarre, j'ai que 20 ans, pourquoi j'écris ? Est-ce que tu me prends pas pour une grosse égoïste à 20 ans d'écrire mon histoire et tout ? Je dis mais non, c'est trop bien quoi. Et je suis, enfin, c'est vraiment un truc thérapeutique. Il y a des biographes dans les hôpitaux maintenant aussi des fois. Il y a des gens quand ils sont en phase terminale, il y a une biographe qui vient écrire leur histoire. Donc c'est une bonne question, ça m'est pas arrivé ça en particulier, mais peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Donc comme tu l'as dit, tu fais des autobiographies aussi, donc à l'écrit. Mais qu'est-ce que tu envoies concrètement à ton client ? Est-ce que c'est un livre ? Est-ce que c'est un PDF ? Comment ça se passe un peu concrètement ?

  • Speaker #1

    Donc, quand je disais que je commence aussi tout à l'heure, c'est que pour l'instant, je n'ai pas fait un récit de vie entier écrit. Je peux faire des petits morceaux. J'écris aussi des articles de journal ou même quand je fais des audiographies, je fais toujours un petit poème, un récit qui résume. Je n'ai pas fait un livre, un vrai livre, pour vraiment une histoire en entier. Là, je suis en train de commencer à en faire un avec un client. J'aime pas dire client, avec un monsieur. Et du coup, oui, je lui imprimerai son livre pour qu'il l'ait. Après, en fait, ça, je me dis, ce sera en fonction de la personne, ce qu'elle veut, du format qu'elle veut. Donc, ce sera un peu à la carte, je pense.

  • Speaker #0

    Et pour l'audio-biographie, ça se passe comment,

  • Speaker #1

    du coup ? Pour l'instant, je fais des clés USB. Donc, en fait, quand quelqu'un me demande une audio, je vais voir la personne. Je prépare des questions spécifiques à la personne, évidemment. Tout ça, c'est vraiment une interview spécifique. Je ne pose pas les mêmes questions à chaque fois que je vais voir quelqu'un, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et donc pour ça, on prépare avant avec la famille. Et après, ils reçoivent ça sur une clé USB. Je fais un petit feuillet avec le résumé, avec au bout de deux minutes, on parle de ça, tout ça, voilà. Mais justement, je réfléchis aussi à changer un peu ça parce que je me rends compte que les clés USB, ça plaît aux grands-parents. Ça plaît un peu aux parents aussi, mais ceux qui ont notre âge, la clé USB, ils ne peuvent même pas la lire pour certains. Donc je me dis qu'un lien internet, un QR code ou un truc comme ça, ça pourrait être cool. Donc ça, j'ai réfléchi pour voir un peu comment je peux changer ça.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que du coup, il n'y a qu'une seule clé USB par famille, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, après la famille, généralement, s'ils ont cinq enfants, ils me commandent cinq clés USB. Après, j'en fais autant qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    Et ça change un peu au niveau des tarifs, tu penses ou pas ?

  • Speaker #1

    En fait, dans le tarif d'une audiographie, il y a une clé USB inclue. Et après, s'ils m'en commandent une autre, plus ils en rajoutent, plus le prix augmente.

  • Speaker #0

    Et donc là, on va parler un peu budget. Au niveau de tes tarifs, tu factures combien à peu près pour une de tes prestations ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pareil. Je trouve qu'en tant que jeune, justement, c'est l'endroit où il faut le dire. C'est que quand on est jeune, au début, on met des tarifs très, très bas. qui ne représentent pas du tout notre taux horaire, tout ça. Et puis moi, j'avais beaucoup ce truc à me dire, je suis jeune, je ne peux pas demander beaucoup d'argent et tout. Du coup, là aujourd'hui, pour une audiographie, je suis à peu près à 160 euros à peu près. Je dis toujours à peu près parce que ça dépend du temps que ça va demander, parce que des fois, il y en a qu'on peut voir plusieurs fois. Ça dépend aussi d'où les gens habitent. Donc voilà, mais c'est à peu près 160 euros dans lequel il y a une clé USB inclue. Et après... une clé USB en plus, c'est 20 euros. Et après, plus tu commandes des clés, si t'en commandes, je sais pas, 15, forcément, je te les fais à 15 euros. Mais en fait, les tarifs, c'est dur à fixer. C'est hyper dur. Et même là, quand je l'ai dit, je suis là en mode, oh là là, tu demandes de l'argent aux gens et tout. Mais en fait, c'est normal, quoi. Et puis en fait, si les gens, ils payent pas, Ils prennent moins au sérieux aussi ce que tu fais. Tu sais, j'en ai déjà parlé avec pas mal de gens. Genre, tu sais, quand tu dis, je viens animer gratuitement une heure de yoga, si tu viens gratuitement, t'es moins pris au sérieux, tu vois. Je sais pas trop comment dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est comme une passion, en fait. Ça s'arrête à quelque chose que tu fais sur ton temps libre. Alors que là, en fait, si tu factures, il y a vraiment du concret. Donc en mode, oui, c'est une passion, mais c'est aussi ma source de revenus. Donc en fait, là, il faut vraiment me prendre au sérieux parce que c'est quelque chose de concret comme je fais, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais carrément. Et après pour les biographies, pour l'instant je suis vraiment à des tarifs très très bas, mais en fait une biographie je peux pas dire là, enfin là par exemple le monsieur c'est aux alentours des parce qu'on va se voir 4 fois, mais en fait c'est vraiment à voir en fonction de chaque personne, parce que selon le nombre de fois qu'on se voit et tout ça change, mais en tout cas les biographies je fais des tarifs vraiment beaucoup plus bas que la concurrence, enfin pas la concurrence mais que les autres, parce que justement comme aussi je commence, enfin ça fait très longtemps que j'écris mais... C'est mes premiers récits de vie entiers. Je n'ai pas envie de facturer non plus trop cher. Donc s'il y a des gens intéressés et tout, sachez que je fais des biographies beaucoup moins chères que la normale, pour l'instant.

  • Speaker #0

    Du coup, il n'y a que les conférences que tu fais gratuitement ou tu les monétises aussi un petit peu ?

  • Speaker #1

    Les conférences, c'est aussi payant. Toutes les animations dans les résidences, c'est aussi payant. C'est pareil, je ne suis vraiment pas chère. On va dire qu'un tarif horaire... Pour un animateur, que ce soit atelier d'écriture ou quoi, on est entre 30 et 60 euros de l'heure à peu près. En tout cas, ici, de ce que je sais. Et moi, je suis qu'à 30 euros de l'heure pour les résidences pour lesquelles je travaille parce que c'est les premières et parce que je n'ai pas envie non plus de facturer trop cher parce que c'est dur d'avoir du budget dans les établissements pour l'animation. Donc voilà. Et les conférences, c'est encore un autre tarif, mais ça, c'est des tarifs spécifiques parce que, en fait... Je suis payée pour aller voir la personne âgée le matin, ensuite faire la conférence l'après-midi, et ensuite j'en fais un épisode de podcast qui publie sur leur réseau à eux. Et ça, c'est un truc qui me tient à cœur aussi, c'est de pouvoir proposer aux résidences et tout des moyens de communiquer sur ce qu'on a fait et que je ne vienne pas juste une heure pour venir une heure, mais qu'on fasse un podcast, un truc, un machin. Donc ça, c'est encore spécifique.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup, tes conférences, c'est réservé qu'aux résidents ou est-ce que, par exemple, moi, si je dis, je ne sais pas, à ma grand-mère... Elle est dans la maison de retraite et j'ai entendu parler du coup de cette animation. Est-ce que moi, en tant que membre de la famille, j'ai le droit de venir et d'assister en fait à ta conférence ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément, tu peux venir. Surtout que l'animateur, il est trop cool et puis il veut vraiment ouvrir ça à tout le monde. Donc peut-être que dans un an, à force d'avoir fait plein de conférences, ce sera ouvert à tous les rennais et en fait, ce sera un truc hyper connu. Et en fait, je ne sais pas quoi. Mais l'objectif, c'est d'ouvrir la première qu'on a fait. On ne l'a pas ouvert au public. Parce qu'il fallait aussi tester le truc. Mais oui, là, après, ce sera ouvert à tous. Et puis, si ta grand-mère est liée, encore plus.

  • Speaker #0

    Et du coup, depuis le début, tu nous as dit que c'était une passion. Mais qu'est-ce qui t'a poussé concrètement à te lancer dans ce projet et te dire, OK, là, je vais mettre du concret. Je veux qu'on me prenne au sérieux sur ce projet-là.

  • Speaker #1

    En fait, ça a commencé avec le podcast, du coup. Donc, je demande à ma mamie son histoire. Elle me raconte son histoire. Ça plaît à toute ma famille et tout. Je me dis, waouh, c'est trop cool et tout. Du coup je reviens la voir une deuxième fois avec des micros et je dis cette fois-ci on va re-raconter l'histoire mais j'enregistre la voix, ok on enregistre la voix et puis en fait je me dis mais j'ai pas envie de le garder pour moi c'est trop cool et du coup je me dis il faut que je trouve d'autres grands-parents et comme ça je fais une petite saison de podcast parce que j'étais aussi en études d'info-com et communication et du coup donc je trouve d'autres personnes, je fais des épisodes de podcast, je mets ça sur internet et en vrai ça a plu. Surtout autour de moi, les gens étaient en mode Trop cool d'écouter l'histoire des personnes âgées ! Ils avaient une façon de parler qui était assez drôle, et puis ça a plu. Et du coup, j'en ai fait une deuxième. Et puis en fait, après, les gens venaient me voir en me disant C'est cool ! Mais ils venaient me dire Ouais, mais moi, ma mamie, je veux que tu le fasses, mais je veux pas que ce soit sur Internet. Et du coup, je dis Attends, je vais faire comment ? Et puis là, je dis Ah, peut-être que je pourrais la faire payer, tu vois, parce que si c'est pas sur Internet, ça veut dire que... Entre guillemets, personne ne va savoir que je l'ai fait et moi, il faut que ça m'apporte un peu parce que ça prend quand même beaucoup de temps. Et du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à facturer. Mais dans le fond, j'ai toujours eu l'envie de créer mon propre truc. Les jobs étudiants, j'en ai fait, ça me saoulait. Et du coup, j'aime bien parce que maintenant, j'ai la liberté de pouvoir bosser quand je veux, être en vacances quand je veux. Après, en soi, ça, c'est un truc aussi à dire, c'est que tout le monde croit. Ah, c'est bien, tu as monté ta micro-entreprise, d'une, tu es riche. Et enfin c'est le luxe quoi, ça y est ma dame a son... mais pas du tout, genre là ce mois-ci je fais rien, je veux dire j'ai pas du tout mal avec les chiffres, le mois dernier j'ai dû faire ce mois-ci je vais faire le mois prochain j'espère faire quand même un peu plus, mais en fait les premiers mois c'est pas facile quoi parce que... Le temps que les gens te trouvent, le temps que, par exemple, tu as des gens qui te contactent, mais c'est pour dans trois mois. Du coup, là, j'ai des trucs pour septembre, octobre qui sont septembre, octobre, va être bien chargé. Mais en fait, là, cet été, je n'ai pas grand chose. Donc, voilà, je tenais à le dire aussi, ce n'est pas évident de facturer. Il faut du temps aussi pour trouver des clients quand même qui payent.

  • Speaker #0

    Alors, peut-être que tu avais déjà du monde avec le podcast, je ne sais pas. Est-ce que ça t'a aidé un petit peu à trouver de nouveaux clients en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Si, un petit peu quand même. mais on le sait c'est entre quelqu'un qui voit et quelqu'un qui passe à l'achat c'est quand même deux gappes, il y a plein de gens qui me disent ah ouais je veux le faire avec ma mamie ouais je te recontacte vraiment on va le faire il faut le faire et en fait je ne les revois pas après c'est aussi parce que c'est pas évident quand tu racontes ton histoire c'est quand même ça signifie que tu as déjà vécu un petit peu d'ailleurs à la fin je pose toujours des questions sur l'avenir En me disant, voilà, vous n'allez pas mourir demain, madame. Ce n'est pas parce que vous avez tout raconté aujourd'hui que demain, c'est fini. Donc, je pose toujours des questions sur la semaine prochaine, vous faites quoi ? Donc oui, un petit peu, mais il faut toujours communiquer. En vrai, être entrepreneur, il faut tout le temps communiquer. Si tu as du mal à vouloir te faire connaître, je n'aime pas être devant la caméra. Là, c'est un exercice quand même assez drôle. C'est moi qui dois parler pendant presque une heure. Alors que d'habitude, c'est moi qui ai ta place, donc ça me fait drôle. Mais quand t'es entrepreneur, il faut toujours communiquer. C'est normal pour se faire connaître.

  • Speaker #0

    Est-ce que tes études en com, ton idée est dans ce domaine-là ? Ou est-ce qu'au contraire, c'est un peu plus difficile de mettre en pratique ce que t'as appris ? Vu qu'en fait, c'est toi, ton entreprise, et c'est toi-même qui gère la communication. Et c'est toi-même qui a un peu ton produit, en quelque sorte.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est pas que j'ai l'impression que pas du tout, mais... J'ai trop de mal à me dire que ce que je fais, c'est bien. Quand je rends une audiographie ou quand je rends un truc à mes clients, je me dis tout le temps que c'est nul et que j'aurais pu faire mieux. Et donc, du coup, le fait d'avoir fait des études de com, à chaque fois que je communique sur Insta ou LinkedIn, enfin, je suis beaucoup sur LinkedIn en ce moment, et bien, à chaque fois, je me dis que j'aurais pu faire mieux. Donc oui, ça m'a aidée peut-être à comprendre comment ça fonctionne. Mais dans les faits, quand il faut vraiment communiquer pour soi, j'ai l'impression que je n'y arrive jamais, en fait. Et peut-être que c'est aussi le syndrome de l'imposteur. Et puis, c'est peut-être aussi normal, en fait, quand tu es entrepreneur, de toujours se dire que ce n'est pas assez bien, peut-être aussi pour toujours s'améliorer. Il faudrait peut-être que je trouve un juste équilibre entre me dire que ce n'est pas assez bien et me dire que c'est quand même bien quand même. Donc, les études de com m'ont aidé. Mais je crois que c'est plus facile de communiquer pour une entreprise. que pour soi.

  • Speaker #0

    Et t'as jamais eu de mauvais retours par exemple sur ce qu'une personne aurait commandé ?

  • Speaker #1

    Non. Ça m'est arrivé une fois où en fait c'était au tout début, c'était la première interview que je faisais, c'était Elisabeth. Elle était trop mimi cette mamie. Et d'ailleurs toutes les mamies à chaque fois elles veulent que je revienne tout le temps les voir et d'ailleurs elles écouteront pas le podcast mais je m'excuse je peux pas tout le temps aller les voir mais elles sont trop mimi. Et non c'était juste arrivé qu'en fait dans le podcast elle avait parlé de ses deux filles mais pas de son fils. En fait si elle en avait parlé... Mais elle avait parlé de lui que pour dire qu'il faisait des bêtises. Alors elle ne l'avait pas dit de façon énervée, mais elle avait raconté un peu les bêtises qu'il faisait. Et du coup, moi, au montage, j'avais enlevé cette partie-là parce que je m'étais dit, le monsieur, il ne sait pas qu'il va aller sur Internet. Je ne sais pas si la tante de machin, qu'il reconnaît, qui dit, alors tu faisais ça quand tu étais petit. Du coup, j'avais enlevé. Et du coup, il était un peu blessé que sa maman n'ait pas parlé de lui. Mais après, j'ai réglé un peu le problème et ça a été... Mais sinon, non. En vrai, c'est quand même humain et puis... Je suis jeune, je crois que c'est cool d'être jeune. Les gens, ils te pardonnent un peu tout.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu as trouvé que c'était assez facile quand même d'allier vie étudiante et vie pro, surtout quand on a un statut d'auto-entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ouais, bah oui, non mais c'est trop bien. Franchement, je le dis tout le temps, mais c'est quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. T'as le statut d'étudiant entrepreneur. Donc, alors, il ne faut pas faire ça que pour ça. Mais du coup, j'étais obligée d'aller à aucun cours parce que j'avais le statut. Donc, j'ai été dispensée d'assiduité. Donc du coup, si je n'avais pas envie d'aller à un cours, je n'y allais pas. Mais c'est surtout quand j'avais des rendez-vous, bien sûr. Non, ça apporte beaucoup de liberté là-dessus, ça c'est trop cool. Donc il y a Pépite, ça je le dis tout le temps, mais Pépite Bretagne du coup, Pépite France aussi. Mais en gros, c'est dans la fac, si vous êtes rennais, donc à la Reine de Rény, dans les autres, je ne sais pas. Mais nous, on a un grand bâtiment et dans ce bâtiment-là, il y a un endroit qui est dédié à Pépite et où tu as tous les étudiants entrepreneurs qui se rassemblent pour... discuter, des fois il y a des cours, des masterclass et tout. Et du coup, ça c'est trop cool parce que ça te donne vraiment des repères, t'as des gens qui te suivent. Donc c'est trop bien pour ça. Et après, il y a plein de bourses, il y a le Catbis aussi à Rennes qui aide beaucoup pour les jeunes. Il y a le Crous aussi, des fois on peut demander des aides. Enfin, il y a vraiment plein de choses et je pense que c'est vraiment quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. Surtout que, au pire, si on loupe son entreprise, on est toujours étudiant quand même. C'est pas comme si on se retrouvait sans rien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, en parlant de louper son entreprise, est-ce que... t'as déjà songé un peu à l'arrêter, je sais pas, pour des questions d'organisation, ou parce que finalement le projet te plaît plus ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé de penser à dire, ok, ben là, Lisette, c'était bien, mais là, j'arrête tout de suite ?

  • Speaker #1

    Non, parce que, ben déjà, je suis vraiment au début, enfin, en fait, ça fait deux ans, du coup, que je travaille avec les personnes âgées, que je fais du podcast et tout, mais ça fait que six mois que vraiment j'ai déclaré et que je fais vraiment des tarifs et tout ça, donc je suis encore au début, mais... Non, parce que j'ai la chance d'être aussi chez mes parents, donc je n'ai pas de pression économique pour l'instant. Et je pense qu'il ne faut pas lâcher, il faut continuer. Mais après, ça peut arriver. En vrai, l'avantage d'être auto-entrepreneur, c'est que même si demain, j'en ai marre de faire ça, je peux peut-être essayer d'autres activités. Pour l'instant, ça ne m'est jamais arrivé, mais peut-être.

  • Speaker #0

    C'est plutôt bien au final, si tu n'as jamais voulu arrêter. Comme tu l'as expliqué, tu l'as un peu lancé, du coup, ta micro-entreprise depuis six mois. Et comment tes proches, un peu, ils ont réagi par rapport à cette annonce ? Parce que ce n'est pas quand même, on va dire, évident de dire, OK, en plus de mes études, je crée mon entreprise et du coup, je serai aussi indépendante sur mon propre travail, en plus des études et du travail que j'ai à faire déjà en parallèle pour valider mes diplômes.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va. En fait, déjà, je leur raconte tout. tout à peu près donc ils ont confiance et tout et puis en vrai au début ils voulaient pas trop que je lâche mon job étudiant c'est normal et du coup bah je les gardais et à partir du moment où ils ont vu je gagnais un petit peu de sous bah ils ont été plus ok avec l'idée que je lâche mon job étudiant aujourd'hui des fois ma mère elle me dit un peu des fois ouais mais va falloir gagner des sous quand même tout ça J'essaye de ne pas trop le voir et de me dire, sois patiente maman, t'inquiète pas, je vais ramener plus de sous. Mais déjà pour moi, de gagner 300 euros, sachant que tu as aussi ta cotisation sociale, donc je gagne un peu plus que 300, genre 330, 350. Donc en vrai, je me dis que c'est déjà cool pour des premiers mois. Donc un tout petit peu de pression des fois, mais je me dis qu'il faut être patient et qu'à un moment, elle dira, ah ouais, en fait, tu gères vraiment quoi.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, l'objectif, c'est de poursuivre après les études avec ton entreprise Lisette, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Moi, j'adore les études. Et du coup, l'année prochaine, oui, c'est vrai, ça, c'est intéressant. Enfin, je le dis de moi-même. Que l'année prochaine, je suis à distance. Je refais une licence 3, mais en anthropologie. Et je la fais à distance de Strasbourg. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne suis pas prête à aller en master. Un master, c'est beaucoup d'engagement. Tu le sais, vu que tu es là-dedans. Et je me disais, en vrai, ça fait que six mois que je l'ai ouverte. Ça fait deux ans que je bosse dessus pour arriver enfin à avoir la légitimité de la monter et tout. Ça m'embête de la fermer là en septembre. Du coup, je refais une licence 3 à distance, en plus en anthropologie, parce que j'adore ça. Et du coup, je vais tester pendant un an de voir ce que ça fait d'être à distance. Donc pour l'instant, je ne pense pas la fermer. Mais je sais que ce ne sera pas pour toute ma vie. Je pense qu'être jeune et entreprendre, c'est cool. Mais... Et être jeune et bosser aussi avec des contraintes pour une entreprise, c'est trop bien parce que ça bosse ta créativité, ça te force à faire des choses que tu ne savais pas, et ça t'apprend aussi plein de choses, ça donne plein de contacts aussi. Donc non, je pense que je la fermerai un moment, je pense quand je reprendrai le master ou un truc comme ça, où je la mettrai un peu plus de côté. Parce que je pense que c'est bien de travailler aussi pour quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Et tu n'as pas voulu faire une pause quand même ? Vu que du coup tu dis refaire une L3, je suis... Je suppose que tu as validé déjà ta licence, mais tu n'as pas voulu faire un petit année de césure quand même entre la fin de l'Alt 3 et le début du master ?

  • Speaker #1

    En vrai, si. C'est ce que je voulais faire. Mais les masters où j'ai été prise, ils ne prenaient pas d'année de césure. Ça, c'est un peu chiant d'ailleurs. J'étais un peu déçue. Mais ils ne prenaient pas d'année de césure. Et du coup, j'avais vu cette L3 et je ne me suis dit... Je n'arrive pas à dire non. Je me suis dit, bon, allez, tu n'es pas un truc près dans ton année. Et en vrai, j'avais envie de tester à distance parce que ça se trouve, ça c'est la confidence ici, mais ça se trouve, je vais kiffer la distance et en fait, je vais faire un master à distance après. Et en fait, je garderai ma micro-entreprise. Bref, je ne sais pas. Mais c'est surtout, oui, parce que je n'ai pas pu l'avoir. Avant les masters, ils ne prennent pas beaucoup, c'est chiant.

  • Speaker #0

    Oui, très souvent, en fait, ils n'acceptent pas la transition entre les deux parce que généralement, entre la L2 et la L3, tu es obligé d'arrêter vu que tu dois valider ta licence. Alors qu'entre la L3 et le M1, c'est un changement, on va dire, de monde. Quand tu passes en master, c'est un peu plus... professionnels, un peu plus adultes en quelque sorte comme monde. Et du coup, ils disent principalement que les gens, ils restent pour avoir un statut étudiant, mais ils ne vont pas aller s'inscrire dans le M1 à la fin. En fait, ils ont juste profité en quelque sorte d'une année supplémentaire pour faire ce qu'ils avaient envie de faire. Est-ce que du coup, tu as un peu des sources d'inspiration qui t'ont poussé à entreprendre et à te lancer dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est une bonne question, je sais pas du tout. En vrai, j'ai découvert quand même... Alors, j'ai pas de sources d'inspiration de gens qui ont monté une micro-entreprise à mon âge et tout. Je sais pas si c'est parce qu'il y en a pas beaucoup... Enfin, en vrai, si, il y en a quand même beaucoup, parce que chez Pépite, comme je disais, ou il y a les Premières Bretagnes, le Pou, la Rennes, il y a quand même beaucoup de jeunes. Je dirais pas que c'est mes sources d'inspiration, parce que je les connais pas assez pour ça, mais du coup, je dirais que mes sources d'inspiration, en vrai, c'est quand même beaucoup... les youtubeurs parce que genre je sais pas ben nevers j'adore si j'aime bien aussi frédéric lopez c'est moins sur youtube et un dimanche à la campagne et tout ça en fait j'adore je me suis rendu compte que tout ce qui était youtube médiatique télé et tout et ben c'est vraiment un travail entrepreneurial aussi parce que quand tu fais des vidéos tout ça faut produire faut gagner son argent et tout donc c'est des gens qui m'inspirent beaucoup pour ça mais plus proche comme ça, un vrai auto-entrepreneur qui m'inspire. Il y a Alix Grousset aussi qui avait monté une micro-entreprise d'abord, qui avait fait un podcast aussi avec les personnes âgées d'abord et qui aujourd'hui est animatrice, que j'aime bien aussi. Mais dans mon environnement proche, je ne connais personne qui a créé une micro-entreprise.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es un peu fière quand même d'être un peu la star montante de ton cercle en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    La star montante ? Non. Je sais pas, tu t'entends quoi par ça ?

  • Speaker #0

    J'entends par là que t'es un peu la première de ton cercle à te lancer dans l'entrepreneuriat, tu vois, à ton âge. Donc c'est un peu ça que je voulais dire par là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Non, non, non, pas du tout. Alors déjà, je me vois pas du tout comme une star montante, même si, comme je l'ai dit au début, quand t'es entrepreneur, il faut accepter l'idée que tu vas te faire connaître et que les gens vont parler de toi, que quand les gens vont te voir, ils vont te poser plein de questions, et que des fois, à table, il y a un blanc et il y a que toi qui parles de ton truc. Mais en fait, c'est parce que les gens sont surtout curieux, ils aiment bien, ils se disent c'est stylé ce qu'elle fait Donc, il faut accepter ça. Mais là, être star montante et tout, non. J'ai beaucoup de mal d'ailleurs avec ça. Je trouve que quand tu... Encore, la jeunesse aujourd'hui, on est moins comme ça. On est plus à l'écoute et tout. Mais quand tu fais des trucs différents, des fois c'est dur, je trouve, le regard des gens et tout. Donc non, je ne suis pas une star montante.

  • Speaker #0

    Ok, ça peut arriver, oui c'est vrai. Tu as peut-être un peu de timidité, je pense, à exprimer ce que tu fais. Et comme tu le dis, c'est un peu dur parfois de parler de soi et d'être un peu le centre de l'attention. Comme c'est le cas aujourd'hui où en fait, d'habitude, c'est toi qui poses les questions, qui va interroger les personnes. Et là aujourd'hui, c'est l'inverse, c'est moi qui te pose des questions. Donc c'est un peu déstabilisant en quelque sorte. Et donc là, on a parlé beaucoup de ton entreprise, tes inspirations. Mais concrètement, à quoi ressemble une journée de travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Alors, en vrai, ce qui est cool déjà, c'est que je peux m'organiser comme je veux. Et là, j'avoue, on est en mois d'août. Ça fait un mois et demi que je vois tout le monde en vacances et tout. Du coup, même moi, je suis quand même un peu en vacances. Genre, je bosse la moitié de la journée. Je ne bosse pas toute la journée. Sinon, à la rentrée, je vais avoir accès à des espaces de coworking à côté de chez moi. Donc ça, ça va être cool. Parce que là, j'étais à Rennes. Là, je suis... Je serai à Rennes l'année prochaine, mais je viendrai en voiture. Enfin, je n'ai plus de logement à Rennes. Mais j'ai retrouvé du coworking près de là où je vis. Donc ça, ça va être cool. Parce que je pense que c'est important d'avoir quand même un endroit des fois où tu peux te déplacer pour travailler. Du coup, allez, je vais faire un truc. Je vais faire en septembre comment j'aimerais que mes journées se passent. En fonction aussi de ce que je fais déjà aujourd'hui. Aujourd'hui, je me lève à 8h, 8h30 le matin pour commencer à travailler vers 9h, 9h30. J'aime bien. Alors ça, non mais ça c'est... typique influenceur, mais c'est vrai. J'ai toute ma petite routine le matin. Je me réveille, j'écris. Non, je lis, après j'écris et après je vais manger. Entre temps, je vais sortir mon chien, je vais voir mes animaux et une fois que je me sens prête à commencer à bosser, je commence. Mais je trouve ça hyper important le matin de faire ça. Ensuite, je commence à bosser du coup et en vrai, je suis assez... J'ai pas de... Je pense qu'il y en a, ils ont ça. Ah, là, c'est mon bloc. communication, là c'est mon blog ceci, cela moi j'ai pas de blog, le matin je bosse un peu ma to-do list, donc souvent ça va être écrire des postes LinkedIn ou des postes Insta et tout ça va être avancer si j'ai un montage à faire ou si j'ai quelque chose à préparer une conférence ou quoi en fin de matinée j'aime bien me mettre des rendez-vous appeler des gens et tout ça, vers 11h par là j'aime bien et après je mange et donc en septembre j'aimerais, donc ça c'est ce que je fais en ce moment et en septembre j'aimerais bien du coup aussi bosser l'après-midi quand même et l'après-midi je me sens un peu moins productive Du coup je suis plus en mode...

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est important d'avoir des temps brainstorming, un peu remis en question. Genre l'après-midi, c'est plus en mode je mets de la musique et si j'ai un résumé, un truc à écrire, je vais l'écrire l'après-midi parce que je me sens un peu plus dans la vibe artistique. Tu vois, c'est un peu plus les trucs vraiment artistiques et où il faut un peu plus de feeling et tout ça. Je fais ça l'après-midi. Donc voilà. Mais à la rentrée, il faut aussi que j'inclue mes cours à distance. Du coup, il ne faut pas que j'oublie. Et qu'est-ce que je voulais dire en dernier ? Oui, je trouve que c'est hyper intuitif. J'aime bien parce que maintenant sur les réseaux, il y a ce truc à la mode un peu que c'est pas grave si t'as pas fait ta to-do list entière quand tu vas te coucher le soir. Et ça, je trouve ça hyper important parce que mes to-do list sont beaucoup trop longues pour une journée. Du coup, le matin, je me dis souvent quels sont les deux trucs importants de ta journée. Et je fais ces deux trucs-là. Et si j'ai fait ces deux trucs-là, alors reste tranquille.

  • Speaker #1

    Alors déjà, tu as une to-do liste à la journée, ce que je trouve très marrant parce que je t'avoue que moi, les miennes, elles sont souvent à la semaine ou au mois, vraiment plus généralement au mois qu'à la semaine. Mais oui, le mois d'août, c'est souvent un moment de creux en quelque sorte. C'est le moment où en fait, tout le monde est déjà en vacances, tu n'as plus aucune motivation, plus vraiment d'inspiration, mais il faut quand même préparer la rentrée. Donc généralement, tu ne peux faire que dormir de la journée. Mais oui, je vois totalement ce que tu veux dire. Et justement, je vais te demander de nous raconter un peu une anecdote bonne comme mauvaise, comme tu veux, qui t'est arrivée en lien avec ton entreprise.

  • Speaker #0

    Ouais, alors la première qui me vient en tête, elle est un peu émouvante et tout, mais j'adore la raconter quand même. C'est qu'une fois, j'ai fait l'audiographie d'une dame et je retourne la voir, je lui donne la clé USB, je pars. Elle l'écoute, elle, chez elle. Et puis le lendemain matin, elle m'appelle en pleurant et tout. Je dis, ok, ce que j'ai fait ? Et en fait elle m'a dit merci parce que grâce à toi je peux partir, j'ai tout dit. Et du coup je fais oh là là là là. Du coup moi aussi j'ai pleuré. Parce que... Bah non mais je trouvais ça trop beau. En fait, ah oui j'ai pas raconté le contexte. En fait c'est une dame qui était malade, qui était très très malade. Et du coup il fallait que j'aille la voir très rapidement. Et du coup je suis allée la voir rapidement. Et donc c'est pour ça qu'elle disait ça aussi. C'est parce qu'elle savait qu'en fait c'était bientôt fini pour elle. Donc ça, ça m'avait beaucoup touchée. Après il y a plein d'autres trucs mais en vrai... A chaque fois c'est drôle, genre quand j'arrive, ça me fait rire. Je trouve que les premiers mots qu'ils disent à chaque fois, les grands-parents, c'est assez drôle. Tu vois, j'arrive, j'essaye d'avoir le sourire et tout. Et souvent t'as deux types de personnes, t'as soit les gens, oui bah de toute façon vous allez me guider, vous allez me poser des questions et puis on va bien voir ce que je vais dire quoi. Tu vois, ils commencent un peu comme ça. Non mais ils sont pas méchants, mais tu sens qu'ils sont un peu méfiants. En même temps, normal, t'as une inconnue qui vient et elle va poser des questions sur leur vie. Et au contraire, t'as les autres, ils te racontent toute leur vie en deux secondes, ils te font des blagues, t'as pas compris la blague, du coup tu sais pas trop si ils te doivent rire ou pas.

  • Speaker #1

    Oui, les fameuses blagues des grands-parents qui sont très limites.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, bah voilà, donc ça c'est drôle aussi.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, pour conclure cet épisode, quels conseils tu donnerais aux personnes qui souhaiteraient entreprendre comme toi durant leurs études ?

  • Speaker #0

    En vrai, y'en aurait trop de conseils à donner. Une fois, y'a un grand-parent, il m'a dit, quand je lui ai demandé quel est le conseil pour réussir ta vie, il m'a dit... Quel conseil tu me donnerais pour réussir ma propre vie ? Je lui demande. Il me dit, tes conseils, ça sert à rien. Tu les suis, les conseils que tes parents te donnent ? Et du coup, je suis en mode, je ne sais pas. Du coup, à chaque fois, je repense à lui et je me dis, ne donne pas de conseils. Chacun fait ce qu'il peut comme il peut. C'est vrai, mais en même temps, je vais donner un conseil quand même. Je pense qu'il faut essayer. Et surtout, entreprendre, ce n'est pas que déclarer un numéro de ciré sur Internet et facturer. Entreprendre, c'est aussi avoir une idée de projet. Genre, toi, t'entreprends parce que t'as un podcast et parce que t'as des invités et tout. Et c'est pas parce que tu fais pas des factures que tu entreprends pas. Et je trouve que des fois, ça, c'est un peu clivant. Tu sais, on se dit, bah non, j'entreprends pas, j'ai pas de facture ou j'ai pas de déclaration et tout. Mais en fait, pas du tout. Donc, en vrai, si vous avez une idée, essayez, quoi. Et surtout, si vous êtes à la fac, parce qu'à la fac, il y a des trucs pour tout. Genre, si vous avez une idée en musique, il y a forcément quelqu'un de la... La licence de musique, il va vous aider. Et si vous avez une idée, enfin, il y a tellement de trucs à la fac que n'ayez pas peur juste d'aller voir les gens et de demander J'ai une idée, est-ce que tu peux m'aider ? Et vous allez vous prendre plein de non. Il y a des gens, ils ne vont pas vous répondre. Il y a même des gens, ça je ne comprends pas. Il y a des gens, ils te parlent. Donc, je ne sais pas, tu parles d'un stage ou tu parles d'un truc. Ils te parlent et au bout d'une semaine de discussion, ils ne te répondent plus jamais. Et tu es là en mode Bah, pourquoi ? N'ayez pas peur et vous trouverez forcément une personne qui va vous aider à concrétiser le truc que vous voulez faire et tenter. Parce qu'en vrai, les grands-parents, à chaque fois, je leur demande quels sont leurs regrets à la fin de leur vie. Et les regrets, généralement, c'est de ne pas avoir osé faire quelque chose. Et tout le monde le dit, mais moi, je l'entends tout le temps. Et du coup, à chaque fois que je l'entends, je me dis, allez, hop, on y va, on ose, on tente. Et on trouvera toujours quelqu'un pour nous aider à faire le premier pas.

  • Speaker #1

    Et du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #0

    De continuer, de continuer de rencontrer plein de grands-parents et tout, c'est trop cool. Et j'aimerais bien quand même aller dans l'animation un petit peu plus. Donc je pense qu'on peut me souhaiter soit d'animer d'autres conférences dans d'autres résidences, soit peut-être un jour d'animer une émission avec les personnes âgées, mais plus produite, ou alors que mon podcast soit produit par quelqu'un. Enfin voilà, j'aimerais bien un peu plus aller dans l'aspect médiatique, ça me plairait bien.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui voudraient suivre ton parcours, tes aventures, etc. Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #0

    On peut me retrouver sur Instagram. On peut me retrouver, c'est Lizette, L-I-Z-E-T-E, espace audiographie. Mais surtout, maintenant, je suis de ouf présente sur LinkedIn. Parce qu'en fait, on croit que LinkedIn, c'est que pour trouver un travail. En fait, non. Et LinkedIn, j'adore écrire dessus. Donc, on peut me retrouver sur LinkedIn avec mon nom et mon prénom, Maud Mestra, tout simplement.

  • Speaker #1

    Je vous remercie d'avoir écouté ce nouvel épisode de On Papote, j'espère que l'émission vous a plu. Merci encore à Maud qui non seulement ouvre le bal de cette troisième saison, mais également celui de ce nouveau concept qui j'espère vous a plu. Nous, on se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode. En attendant, n'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux Instagram, TikTok et Youtube, arrobase onpapote.podcast. Bisous !

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Description

nouvelle saison et nouveau concept aujourd'hui s'ouvre "le banc des créateurs" une mini-série dans laquelle j'interroge les jeunes qui se sont lancé dans l'entrepreneuriat durant leurs études.


aujourd'hui, j'ai discuté avec Maud qui a lancé Lizette son entreprise d'audiobiographie, depuis six mois. elle part rencontrer des grands-parents pour enregistrer et seller dans le marbre leurs histoires.


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LinkedIn : Maud Mestrat

Instagram : @lizette_audiobiographie


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que les années étudiantes sont vraiment les meilleures de mon temps ? Il y a beaucoup d'importance à mon physique. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de superficiel ? La première fois, c'était vraiment si important. Tu as la pression sur le ciel. Vraiment, c'est grave. J'ai une fille et j'ai pas envie d'avoir de... Il n'y a toujours pas mon bac. Est-ce que c'est normal ? Il n'y a toujours On se retrouve aujourd'hui pour cette troisième saison de ce podcast On Papote. Et oui, trois saisons, c'est quand même fou. Vous nous suivez depuis le début pour certains et pour d'autres, vous nous découvrez peut-être aujourd'hui. Alors pour cela, n'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, TikTok et YouTube arrobase onpapote.podcast pour découvrir un peu plus l'univers. Nouvelle saison dit également nouveau concept et nouvel invité. Aujourd'hui, je suis au studio avec Maud avec qui nous allons parler entrepreneuriat. Maud, célèbre... officiellement le lancement de ce nouveau format qui s'appelle Le Banc des Créateurs, dans lequel j'interrogerai des jeunes qui se sont lancés dans l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle de leurs études. Avoir un patron ou être son propre patron, voilà dans quel camp se place notre génération. Alors Maud, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci de m'inviter et d'ouvrir en plus cette saison, c'est cool.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi du coup ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Maud, j'ai 20 ans et j'étais étudiante à Rennes 2 pendant 3 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as lancé ton projet en parallèle de ces études. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    En gros, mon projet, c'est surtout auprès des personnes âgées. En fait, je me suis rendue compte à un moment que moi, ma grand-mère, elle me gardait tous les jours et aujourd'hui, elle garde mes frères et sœurs tous les jours. Et en fait, je ne connaissais pas son histoire. Donc un jour, je lui ai demandé qu'elle me raconte. Et finalement, moi et mes frères et sœurs, on a adoré. Je me suis dit, il y a trop un truc à faire là-dessus. Et du coup, aujourd'hui, j'ai une micro-entreprise, je fais des biographies. des audiographies, donc c'est comme des biographies mais en audio, et je fais des animations aussi un petit peu dans les maisons de retraite. Donc ça c'est vraiment auprès des personnes âgées, enfin après même des jeunes peuvent faire leur biographie, il n'y a pas de souci. Et là j'aimerais bien me développer un petit peu plus dans le côté médiatique, parce que j'ai un podcast aussi comme toi, qui s'appelle Rebelote, où j'interview des grands-parents pour qu'ils racontent leur histoire, et du coup j'adore animer, donc j'aimerais bien animer d'autres choses, peut-être pas auprès des personnes âgées justement. Mais ça, c'est d'autres projets à côté.

  • Speaker #0

    Et ton entreprise, elle s'appelle comment ?

  • Speaker #1

    Mon entreprise, oui, c'est vrai. Elle s'appelle Lisette, en tout cas sur les réseaux. Parce qu'en fait, mon symbole, c'est la valise. Parce que j'aime bien dire qu'on a tous une valise et dedans, on met tous nos souvenirs, on met tout ce qui se passe dans notre vie. Et en fait, je voulais une petite valise. Et ma maman me dit, du coup, c'est une valisette. Et du coup, on s'est dit, Lisette, c'est un vieux prénom et tout. Il y a même des gens des fois qui m'appellent Lisette sur les réseaux quand ils me contactent. C'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est très mignon, Lisette, comme nom. D'habitude, pour une micro-entreprise, on part souvent sur son prénom et son nom. Mais là, j'avoue que l'histoire avec la petite vaille Lisette, je trouve ça très mignon. Et du coup, concrètement, qu'est-ce que tu mets en avant avec ton projet et toutes les conférences que tu fais ?

  • Speaker #1

    Quel service je propose vraiment ? C'est ce que j'ai dit tout à l'heure, mais pour les détailler peut-être un peu. En fait, mon idée, c'est surtout de permettre déjà aux personnes âgées et... à tout le monde de raconter son histoire, de parler de soi. Parce qu'en fait, on a tous une histoire et je trouvais ça important. Mais les gens souvent peuvent se dire aussi, c'est bizarre de parler de soi, c'est égoïste et tout. Et moi, justement, je veux être un peu la personne qui leur dit, non, c'est cool de parler de soi, c'est cool de transmettre à sa famille. Donc voilà, des biographies. Les biographies, on se rencontre plusieurs fois. Et pendant les biographies, les gens me parlent. Moi, je prends des notes et j'écris après un livre. Alors ça c'est biographie, c'est encore en développement, ça s'apprend, je commence à en faire. Et les audiographies, je commence à en avoir fait plutôt pas mal. Et donc là, c'est un peu pareil, c'est juste que je monte l'audio au lieu d'écrire, je fais un montage audio. Et voilà, les animations c'est venu naturellement parce que... À force de travailler avec des personnes âgées tous les jours, on se dit qu'il y en a qui sont enfermés dans des maisons de retraite et qui auraient juste envie d'avoir une oreille pour les écouter. Donc là, c'est vraiment, je vis en une heure et pendant une heure, à chaque fois, on a un sujet, un thème et je leur apporte des vieux objets ou quoi. Et puis, ils me racontent et ils sont toujours très contents d'avoir quelqu'un qui les écoute. Donc voilà à peu près mes offres aujourd'hui. Après, j'en aurai encore plein d'autres en tête que j'aurais envie de faire. Et aussi, il y a un petit truc nouveau qu'on a fait à la maison de retraite à Rennes. On a fait des conférences avec les personnes âgées. Donc ça, c'est cool aussi. C'est pour mettre en avant leur savoir et tout. Et du coup, en fait, je deviens conférencière avec eux. Et en gros, pendant une heure, avec une personne âgée. D'abord, je vais le voir le matin et on prépare la conférence sur le sujet, la passion de sa vie en fait. Et après l'après-midi, on fait une conférence pendant une heure, tous les deux. Et tous les gens nous écoutent autour. Voilà, c'est cool aussi.

  • Speaker #0

    Et donc du coup c'est que la famille des personnes âgées qui te contactent ? T'as jamais eu par exemple quelqu'un qui dit ben moi j'aimerais bien voir l'histoire de ma soeur, de mon frère ou suivre un peu l'évolution de mon gamin, je sais pas pourquoi pas. Donc est-ce que c'est vraiment que ça ou est-ce que t'as eu ce type de cas en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Non, alors c'est une bonne idée, c'est vrai. Non, c'est jamais arrivé. J'avais une jeune qui m'avait contactée une fois qui avait à peu près dans nos âges une vingtaine d'années et qui m'avait dit parce qu'elle, elle avait traversé beaucoup d'épisodes difficiles de dépression et tout ça. Et du coup, elle voulait écrire son histoire. Et elle me dit, je suis trop embrouillée dans ma tête. Enfin, je n'arrive pas à faire le tri. Du coup, je veux que ce soit toi qui l'écrive pour moi. Là, elle a eu quelques soucis ou je ne sais pas trop. Donc, elle a repoussé le projet. Mais j'avais trouvé ça très touchant aussi. Et au début, elle avait trop peur. Elle me dit, mais... T'es sûre, ça fait bizarre, j'ai que 20 ans, pourquoi j'écris ? Est-ce que tu me prends pas pour une grosse égoïste à 20 ans d'écrire mon histoire et tout ? Je dis mais non, c'est trop bien quoi. Et je suis, enfin, c'est vraiment un truc thérapeutique. Il y a des biographes dans les hôpitaux maintenant aussi des fois. Il y a des gens quand ils sont en phase terminale, il y a une biographe qui vient écrire leur histoire. Donc c'est une bonne question, ça m'est pas arrivé ça en particulier, mais peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Donc comme tu l'as dit, tu fais des autobiographies aussi, donc à l'écrit. Mais qu'est-ce que tu envoies concrètement à ton client ? Est-ce que c'est un livre ? Est-ce que c'est un PDF ? Comment ça se passe un peu concrètement ?

  • Speaker #1

    Donc, quand je disais que je commence aussi tout à l'heure, c'est que pour l'instant, je n'ai pas fait un récit de vie entier écrit. Je peux faire des petits morceaux. J'écris aussi des articles de journal ou même quand je fais des audiographies, je fais toujours un petit poème, un récit qui résume. Je n'ai pas fait un livre, un vrai livre, pour vraiment une histoire en entier. Là, je suis en train de commencer à en faire un avec un client. J'aime pas dire client, avec un monsieur. Et du coup, oui, je lui imprimerai son livre pour qu'il l'ait. Après, en fait, ça, je me dis, ce sera en fonction de la personne, ce qu'elle veut, du format qu'elle veut. Donc, ce sera un peu à la carte, je pense.

  • Speaker #0

    Et pour l'audio-biographie, ça se passe comment,

  • Speaker #1

    du coup ? Pour l'instant, je fais des clés USB. Donc, en fait, quand quelqu'un me demande une audio, je vais voir la personne. Je prépare des questions spécifiques à la personne, évidemment. Tout ça, c'est vraiment une interview spécifique. Je ne pose pas les mêmes questions à chaque fois que je vais voir quelqu'un, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et donc pour ça, on prépare avant avec la famille. Et après, ils reçoivent ça sur une clé USB. Je fais un petit feuillet avec le résumé, avec au bout de deux minutes, on parle de ça, tout ça, voilà. Mais justement, je réfléchis aussi à changer un peu ça parce que je me rends compte que les clés USB, ça plaît aux grands-parents. Ça plaît un peu aux parents aussi, mais ceux qui ont notre âge, la clé USB, ils ne peuvent même pas la lire pour certains. Donc je me dis qu'un lien internet, un QR code ou un truc comme ça, ça pourrait être cool. Donc ça, j'ai réfléchi pour voir un peu comment je peux changer ça.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que du coup, il n'y a qu'une seule clé USB par famille, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, après la famille, généralement, s'ils ont cinq enfants, ils me commandent cinq clés USB. Après, j'en fais autant qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    Et ça change un peu au niveau des tarifs, tu penses ou pas ?

  • Speaker #1

    En fait, dans le tarif d'une audiographie, il y a une clé USB inclue. Et après, s'ils m'en commandent une autre, plus ils en rajoutent, plus le prix augmente.

  • Speaker #0

    Et donc là, on va parler un peu budget. Au niveau de tes tarifs, tu factures combien à peu près pour une de tes prestations ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pareil. Je trouve qu'en tant que jeune, justement, c'est l'endroit où il faut le dire. C'est que quand on est jeune, au début, on met des tarifs très, très bas. qui ne représentent pas du tout notre taux horaire, tout ça. Et puis moi, j'avais beaucoup ce truc à me dire, je suis jeune, je ne peux pas demander beaucoup d'argent et tout. Du coup, là aujourd'hui, pour une audiographie, je suis à peu près à 160 euros à peu près. Je dis toujours à peu près parce que ça dépend du temps que ça va demander, parce que des fois, il y en a qu'on peut voir plusieurs fois. Ça dépend aussi d'où les gens habitent. Donc voilà, mais c'est à peu près 160 euros dans lequel il y a une clé USB inclue. Et après... une clé USB en plus, c'est 20 euros. Et après, plus tu commandes des clés, si t'en commandes, je sais pas, 15, forcément, je te les fais à 15 euros. Mais en fait, les tarifs, c'est dur à fixer. C'est hyper dur. Et même là, quand je l'ai dit, je suis là en mode, oh là là, tu demandes de l'argent aux gens et tout. Mais en fait, c'est normal, quoi. Et puis en fait, si les gens, ils payent pas, Ils prennent moins au sérieux aussi ce que tu fais. Tu sais, j'en ai déjà parlé avec pas mal de gens. Genre, tu sais, quand tu dis, je viens animer gratuitement une heure de yoga, si tu viens gratuitement, t'es moins pris au sérieux, tu vois. Je sais pas trop comment dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est comme une passion, en fait. Ça s'arrête à quelque chose que tu fais sur ton temps libre. Alors que là, en fait, si tu factures, il y a vraiment du concret. Donc en mode, oui, c'est une passion, mais c'est aussi ma source de revenus. Donc en fait, là, il faut vraiment me prendre au sérieux parce que c'est quelque chose de concret comme je fais, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais carrément. Et après pour les biographies, pour l'instant je suis vraiment à des tarifs très très bas, mais en fait une biographie je peux pas dire là, enfin là par exemple le monsieur c'est aux alentours des parce qu'on va se voir 4 fois, mais en fait c'est vraiment à voir en fonction de chaque personne, parce que selon le nombre de fois qu'on se voit et tout ça change, mais en tout cas les biographies je fais des tarifs vraiment beaucoup plus bas que la concurrence, enfin pas la concurrence mais que les autres, parce que justement comme aussi je commence, enfin ça fait très longtemps que j'écris mais... C'est mes premiers récits de vie entiers. Je n'ai pas envie de facturer non plus trop cher. Donc s'il y a des gens intéressés et tout, sachez que je fais des biographies beaucoup moins chères que la normale, pour l'instant.

  • Speaker #0

    Du coup, il n'y a que les conférences que tu fais gratuitement ou tu les monétises aussi un petit peu ?

  • Speaker #1

    Les conférences, c'est aussi payant. Toutes les animations dans les résidences, c'est aussi payant. C'est pareil, je ne suis vraiment pas chère. On va dire qu'un tarif horaire... Pour un animateur, que ce soit atelier d'écriture ou quoi, on est entre 30 et 60 euros de l'heure à peu près. En tout cas, ici, de ce que je sais. Et moi, je suis qu'à 30 euros de l'heure pour les résidences pour lesquelles je travaille parce que c'est les premières et parce que je n'ai pas envie non plus de facturer trop cher parce que c'est dur d'avoir du budget dans les établissements pour l'animation. Donc voilà. Et les conférences, c'est encore un autre tarif, mais ça, c'est des tarifs spécifiques parce que, en fait... Je suis payée pour aller voir la personne âgée le matin, ensuite faire la conférence l'après-midi, et ensuite j'en fais un épisode de podcast qui publie sur leur réseau à eux. Et ça, c'est un truc qui me tient à cœur aussi, c'est de pouvoir proposer aux résidences et tout des moyens de communiquer sur ce qu'on a fait et que je ne vienne pas juste une heure pour venir une heure, mais qu'on fasse un podcast, un truc, un machin. Donc ça, c'est encore spécifique.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup, tes conférences, c'est réservé qu'aux résidents ou est-ce que, par exemple, moi, si je dis, je ne sais pas, à ma grand-mère... Elle est dans la maison de retraite et j'ai entendu parler du coup de cette animation. Est-ce que moi, en tant que membre de la famille, j'ai le droit de venir et d'assister en fait à ta conférence ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément, tu peux venir. Surtout que l'animateur, il est trop cool et puis il veut vraiment ouvrir ça à tout le monde. Donc peut-être que dans un an, à force d'avoir fait plein de conférences, ce sera ouvert à tous les rennais et en fait, ce sera un truc hyper connu. Et en fait, je ne sais pas quoi. Mais l'objectif, c'est d'ouvrir la première qu'on a fait. On ne l'a pas ouvert au public. Parce qu'il fallait aussi tester le truc. Mais oui, là, après, ce sera ouvert à tous. Et puis, si ta grand-mère est liée, encore plus.

  • Speaker #0

    Et du coup, depuis le début, tu nous as dit que c'était une passion. Mais qu'est-ce qui t'a poussé concrètement à te lancer dans ce projet et te dire, OK, là, je vais mettre du concret. Je veux qu'on me prenne au sérieux sur ce projet-là.

  • Speaker #1

    En fait, ça a commencé avec le podcast, du coup. Donc, je demande à ma mamie son histoire. Elle me raconte son histoire. Ça plaît à toute ma famille et tout. Je me dis, waouh, c'est trop cool et tout. Du coup je reviens la voir une deuxième fois avec des micros et je dis cette fois-ci on va re-raconter l'histoire mais j'enregistre la voix, ok on enregistre la voix et puis en fait je me dis mais j'ai pas envie de le garder pour moi c'est trop cool et du coup je me dis il faut que je trouve d'autres grands-parents et comme ça je fais une petite saison de podcast parce que j'étais aussi en études d'info-com et communication et du coup donc je trouve d'autres personnes, je fais des épisodes de podcast, je mets ça sur internet et en vrai ça a plu. Surtout autour de moi, les gens étaient en mode Trop cool d'écouter l'histoire des personnes âgées ! Ils avaient une façon de parler qui était assez drôle, et puis ça a plu. Et du coup, j'en ai fait une deuxième. Et puis en fait, après, les gens venaient me voir en me disant C'est cool ! Mais ils venaient me dire Ouais, mais moi, ma mamie, je veux que tu le fasses, mais je veux pas que ce soit sur Internet. Et du coup, je dis Attends, je vais faire comment ? Et puis là, je dis Ah, peut-être que je pourrais la faire payer, tu vois, parce que si c'est pas sur Internet, ça veut dire que... Entre guillemets, personne ne va savoir que je l'ai fait et moi, il faut que ça m'apporte un peu parce que ça prend quand même beaucoup de temps. Et du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à facturer. Mais dans le fond, j'ai toujours eu l'envie de créer mon propre truc. Les jobs étudiants, j'en ai fait, ça me saoulait. Et du coup, j'aime bien parce que maintenant, j'ai la liberté de pouvoir bosser quand je veux, être en vacances quand je veux. Après, en soi, ça, c'est un truc aussi à dire, c'est que tout le monde croit. Ah, c'est bien, tu as monté ta micro-entreprise, d'une, tu es riche. Et enfin c'est le luxe quoi, ça y est ma dame a son... mais pas du tout, genre là ce mois-ci je fais rien, je veux dire j'ai pas du tout mal avec les chiffres, le mois dernier j'ai dû faire ce mois-ci je vais faire le mois prochain j'espère faire quand même un peu plus, mais en fait les premiers mois c'est pas facile quoi parce que... Le temps que les gens te trouvent, le temps que, par exemple, tu as des gens qui te contactent, mais c'est pour dans trois mois. Du coup, là, j'ai des trucs pour septembre, octobre qui sont septembre, octobre, va être bien chargé. Mais en fait, là, cet été, je n'ai pas grand chose. Donc, voilà, je tenais à le dire aussi, ce n'est pas évident de facturer. Il faut du temps aussi pour trouver des clients quand même qui payent.

  • Speaker #0

    Alors, peut-être que tu avais déjà du monde avec le podcast, je ne sais pas. Est-ce que ça t'a aidé un petit peu à trouver de nouveaux clients en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Si, un petit peu quand même. mais on le sait c'est entre quelqu'un qui voit et quelqu'un qui passe à l'achat c'est quand même deux gappes, il y a plein de gens qui me disent ah ouais je veux le faire avec ma mamie ouais je te recontacte vraiment on va le faire il faut le faire et en fait je ne les revois pas après c'est aussi parce que c'est pas évident quand tu racontes ton histoire c'est quand même ça signifie que tu as déjà vécu un petit peu d'ailleurs à la fin je pose toujours des questions sur l'avenir En me disant, voilà, vous n'allez pas mourir demain, madame. Ce n'est pas parce que vous avez tout raconté aujourd'hui que demain, c'est fini. Donc, je pose toujours des questions sur la semaine prochaine, vous faites quoi ? Donc oui, un petit peu, mais il faut toujours communiquer. En vrai, être entrepreneur, il faut tout le temps communiquer. Si tu as du mal à vouloir te faire connaître, je n'aime pas être devant la caméra. Là, c'est un exercice quand même assez drôle. C'est moi qui dois parler pendant presque une heure. Alors que d'habitude, c'est moi qui ai ta place, donc ça me fait drôle. Mais quand t'es entrepreneur, il faut toujours communiquer. C'est normal pour se faire connaître.

  • Speaker #0

    Est-ce que tes études en com, ton idée est dans ce domaine-là ? Ou est-ce qu'au contraire, c'est un peu plus difficile de mettre en pratique ce que t'as appris ? Vu qu'en fait, c'est toi, ton entreprise, et c'est toi-même qui gère la communication. Et c'est toi-même qui a un peu ton produit, en quelque sorte.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est pas que j'ai l'impression que pas du tout, mais... J'ai trop de mal à me dire que ce que je fais, c'est bien. Quand je rends une audiographie ou quand je rends un truc à mes clients, je me dis tout le temps que c'est nul et que j'aurais pu faire mieux. Et donc, du coup, le fait d'avoir fait des études de com, à chaque fois que je communique sur Insta ou LinkedIn, enfin, je suis beaucoup sur LinkedIn en ce moment, et bien, à chaque fois, je me dis que j'aurais pu faire mieux. Donc oui, ça m'a aidée peut-être à comprendre comment ça fonctionne. Mais dans les faits, quand il faut vraiment communiquer pour soi, j'ai l'impression que je n'y arrive jamais, en fait. Et peut-être que c'est aussi le syndrome de l'imposteur. Et puis, c'est peut-être aussi normal, en fait, quand tu es entrepreneur, de toujours se dire que ce n'est pas assez bien, peut-être aussi pour toujours s'améliorer. Il faudrait peut-être que je trouve un juste équilibre entre me dire que ce n'est pas assez bien et me dire que c'est quand même bien quand même. Donc, les études de com m'ont aidé. Mais je crois que c'est plus facile de communiquer pour une entreprise. que pour soi.

  • Speaker #0

    Et t'as jamais eu de mauvais retours par exemple sur ce qu'une personne aurait commandé ?

  • Speaker #1

    Non. Ça m'est arrivé une fois où en fait c'était au tout début, c'était la première interview que je faisais, c'était Elisabeth. Elle était trop mimi cette mamie. Et d'ailleurs toutes les mamies à chaque fois elles veulent que je revienne tout le temps les voir et d'ailleurs elles écouteront pas le podcast mais je m'excuse je peux pas tout le temps aller les voir mais elles sont trop mimi. Et non c'était juste arrivé qu'en fait dans le podcast elle avait parlé de ses deux filles mais pas de son fils. En fait si elle en avait parlé... Mais elle avait parlé de lui que pour dire qu'il faisait des bêtises. Alors elle ne l'avait pas dit de façon énervée, mais elle avait raconté un peu les bêtises qu'il faisait. Et du coup, moi, au montage, j'avais enlevé cette partie-là parce que je m'étais dit, le monsieur, il ne sait pas qu'il va aller sur Internet. Je ne sais pas si la tante de machin, qu'il reconnaît, qui dit, alors tu faisais ça quand tu étais petit. Du coup, j'avais enlevé. Et du coup, il était un peu blessé que sa maman n'ait pas parlé de lui. Mais après, j'ai réglé un peu le problème et ça a été... Mais sinon, non. En vrai, c'est quand même humain et puis... Je suis jeune, je crois que c'est cool d'être jeune. Les gens, ils te pardonnent un peu tout.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu as trouvé que c'était assez facile quand même d'allier vie étudiante et vie pro, surtout quand on a un statut d'auto-entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ouais, bah oui, non mais c'est trop bien. Franchement, je le dis tout le temps, mais c'est quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. T'as le statut d'étudiant entrepreneur. Donc, alors, il ne faut pas faire ça que pour ça. Mais du coup, j'étais obligée d'aller à aucun cours parce que j'avais le statut. Donc, j'ai été dispensée d'assiduité. Donc du coup, si je n'avais pas envie d'aller à un cours, je n'y allais pas. Mais c'est surtout quand j'avais des rendez-vous, bien sûr. Non, ça apporte beaucoup de liberté là-dessus, ça c'est trop cool. Donc il y a Pépite, ça je le dis tout le temps, mais Pépite Bretagne du coup, Pépite France aussi. Mais en gros, c'est dans la fac, si vous êtes rennais, donc à la Reine de Rény, dans les autres, je ne sais pas. Mais nous, on a un grand bâtiment et dans ce bâtiment-là, il y a un endroit qui est dédié à Pépite et où tu as tous les étudiants entrepreneurs qui se rassemblent pour... discuter, des fois il y a des cours, des masterclass et tout. Et du coup, ça c'est trop cool parce que ça te donne vraiment des repères, t'as des gens qui te suivent. Donc c'est trop bien pour ça. Et après, il y a plein de bourses, il y a le Catbis aussi à Rennes qui aide beaucoup pour les jeunes. Il y a le Crous aussi, des fois on peut demander des aides. Enfin, il y a vraiment plein de choses et je pense que c'est vraiment quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. Surtout que, au pire, si on loupe son entreprise, on est toujours étudiant quand même. C'est pas comme si on se retrouvait sans rien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, en parlant de louper son entreprise, est-ce que... t'as déjà songé un peu à l'arrêter, je sais pas, pour des questions d'organisation, ou parce que finalement le projet te plaît plus ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé de penser à dire, ok, ben là, Lisette, c'était bien, mais là, j'arrête tout de suite ?

  • Speaker #1

    Non, parce que, ben déjà, je suis vraiment au début, enfin, en fait, ça fait deux ans, du coup, que je travaille avec les personnes âgées, que je fais du podcast et tout, mais ça fait que six mois que vraiment j'ai déclaré et que je fais vraiment des tarifs et tout ça, donc je suis encore au début, mais... Non, parce que j'ai la chance d'être aussi chez mes parents, donc je n'ai pas de pression économique pour l'instant. Et je pense qu'il ne faut pas lâcher, il faut continuer. Mais après, ça peut arriver. En vrai, l'avantage d'être auto-entrepreneur, c'est que même si demain, j'en ai marre de faire ça, je peux peut-être essayer d'autres activités. Pour l'instant, ça ne m'est jamais arrivé, mais peut-être.

  • Speaker #0

    C'est plutôt bien au final, si tu n'as jamais voulu arrêter. Comme tu l'as expliqué, tu l'as un peu lancé, du coup, ta micro-entreprise depuis six mois. Et comment tes proches, un peu, ils ont réagi par rapport à cette annonce ? Parce que ce n'est pas quand même, on va dire, évident de dire, OK, en plus de mes études, je crée mon entreprise et du coup, je serai aussi indépendante sur mon propre travail, en plus des études et du travail que j'ai à faire déjà en parallèle pour valider mes diplômes.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va. En fait, déjà, je leur raconte tout. tout à peu près donc ils ont confiance et tout et puis en vrai au début ils voulaient pas trop que je lâche mon job étudiant c'est normal et du coup bah je les gardais et à partir du moment où ils ont vu je gagnais un petit peu de sous bah ils ont été plus ok avec l'idée que je lâche mon job étudiant aujourd'hui des fois ma mère elle me dit un peu des fois ouais mais va falloir gagner des sous quand même tout ça J'essaye de ne pas trop le voir et de me dire, sois patiente maman, t'inquiète pas, je vais ramener plus de sous. Mais déjà pour moi, de gagner 300 euros, sachant que tu as aussi ta cotisation sociale, donc je gagne un peu plus que 300, genre 330, 350. Donc en vrai, je me dis que c'est déjà cool pour des premiers mois. Donc un tout petit peu de pression des fois, mais je me dis qu'il faut être patient et qu'à un moment, elle dira, ah ouais, en fait, tu gères vraiment quoi.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, l'objectif, c'est de poursuivre après les études avec ton entreprise Lisette, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Moi, j'adore les études. Et du coup, l'année prochaine, oui, c'est vrai, ça, c'est intéressant. Enfin, je le dis de moi-même. Que l'année prochaine, je suis à distance. Je refais une licence 3, mais en anthropologie. Et je la fais à distance de Strasbourg. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne suis pas prête à aller en master. Un master, c'est beaucoup d'engagement. Tu le sais, vu que tu es là-dedans. Et je me disais, en vrai, ça fait que six mois que je l'ai ouverte. Ça fait deux ans que je bosse dessus pour arriver enfin à avoir la légitimité de la monter et tout. Ça m'embête de la fermer là en septembre. Du coup, je refais une licence 3 à distance, en plus en anthropologie, parce que j'adore ça. Et du coup, je vais tester pendant un an de voir ce que ça fait d'être à distance. Donc pour l'instant, je ne pense pas la fermer. Mais je sais que ce ne sera pas pour toute ma vie. Je pense qu'être jeune et entreprendre, c'est cool. Mais... Et être jeune et bosser aussi avec des contraintes pour une entreprise, c'est trop bien parce que ça bosse ta créativité, ça te force à faire des choses que tu ne savais pas, et ça t'apprend aussi plein de choses, ça donne plein de contacts aussi. Donc non, je pense que je la fermerai un moment, je pense quand je reprendrai le master ou un truc comme ça, où je la mettrai un peu plus de côté. Parce que je pense que c'est bien de travailler aussi pour quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Et tu n'as pas voulu faire une pause quand même ? Vu que du coup tu dis refaire une L3, je suis... Je suppose que tu as validé déjà ta licence, mais tu n'as pas voulu faire un petit année de césure quand même entre la fin de l'Alt 3 et le début du master ?

  • Speaker #1

    En vrai, si. C'est ce que je voulais faire. Mais les masters où j'ai été prise, ils ne prenaient pas d'année de césure. Ça, c'est un peu chiant d'ailleurs. J'étais un peu déçue. Mais ils ne prenaient pas d'année de césure. Et du coup, j'avais vu cette L3 et je ne me suis dit... Je n'arrive pas à dire non. Je me suis dit, bon, allez, tu n'es pas un truc près dans ton année. Et en vrai, j'avais envie de tester à distance parce que ça se trouve, ça c'est la confidence ici, mais ça se trouve, je vais kiffer la distance et en fait, je vais faire un master à distance après. Et en fait, je garderai ma micro-entreprise. Bref, je ne sais pas. Mais c'est surtout, oui, parce que je n'ai pas pu l'avoir. Avant les masters, ils ne prennent pas beaucoup, c'est chiant.

  • Speaker #0

    Oui, très souvent, en fait, ils n'acceptent pas la transition entre les deux parce que généralement, entre la L2 et la L3, tu es obligé d'arrêter vu que tu dois valider ta licence. Alors qu'entre la L3 et le M1, c'est un changement, on va dire, de monde. Quand tu passes en master, c'est un peu plus... professionnels, un peu plus adultes en quelque sorte comme monde. Et du coup, ils disent principalement que les gens, ils restent pour avoir un statut étudiant, mais ils ne vont pas aller s'inscrire dans le M1 à la fin. En fait, ils ont juste profité en quelque sorte d'une année supplémentaire pour faire ce qu'ils avaient envie de faire. Est-ce que du coup, tu as un peu des sources d'inspiration qui t'ont poussé à entreprendre et à te lancer dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est une bonne question, je sais pas du tout. En vrai, j'ai découvert quand même... Alors, j'ai pas de sources d'inspiration de gens qui ont monté une micro-entreprise à mon âge et tout. Je sais pas si c'est parce qu'il y en a pas beaucoup... Enfin, en vrai, si, il y en a quand même beaucoup, parce que chez Pépite, comme je disais, ou il y a les Premières Bretagnes, le Pou, la Rennes, il y a quand même beaucoup de jeunes. Je dirais pas que c'est mes sources d'inspiration, parce que je les connais pas assez pour ça, mais du coup, je dirais que mes sources d'inspiration, en vrai, c'est quand même beaucoup... les youtubeurs parce que genre je sais pas ben nevers j'adore si j'aime bien aussi frédéric lopez c'est moins sur youtube et un dimanche à la campagne et tout ça en fait j'adore je me suis rendu compte que tout ce qui était youtube médiatique télé et tout et ben c'est vraiment un travail entrepreneurial aussi parce que quand tu fais des vidéos tout ça faut produire faut gagner son argent et tout donc c'est des gens qui m'inspirent beaucoup pour ça mais plus proche comme ça, un vrai auto-entrepreneur qui m'inspire. Il y a Alix Grousset aussi qui avait monté une micro-entreprise d'abord, qui avait fait un podcast aussi avec les personnes âgées d'abord et qui aujourd'hui est animatrice, que j'aime bien aussi. Mais dans mon environnement proche, je ne connais personne qui a créé une micro-entreprise.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es un peu fière quand même d'être un peu la star montante de ton cercle en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    La star montante ? Non. Je sais pas, tu t'entends quoi par ça ?

  • Speaker #0

    J'entends par là que t'es un peu la première de ton cercle à te lancer dans l'entrepreneuriat, tu vois, à ton âge. Donc c'est un peu ça que je voulais dire par là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Non, non, non, pas du tout. Alors déjà, je me vois pas du tout comme une star montante, même si, comme je l'ai dit au début, quand t'es entrepreneur, il faut accepter l'idée que tu vas te faire connaître et que les gens vont parler de toi, que quand les gens vont te voir, ils vont te poser plein de questions, et que des fois, à table, il y a un blanc et il y a que toi qui parles de ton truc. Mais en fait, c'est parce que les gens sont surtout curieux, ils aiment bien, ils se disent c'est stylé ce qu'elle fait Donc, il faut accepter ça. Mais là, être star montante et tout, non. J'ai beaucoup de mal d'ailleurs avec ça. Je trouve que quand tu... Encore, la jeunesse aujourd'hui, on est moins comme ça. On est plus à l'écoute et tout. Mais quand tu fais des trucs différents, des fois c'est dur, je trouve, le regard des gens et tout. Donc non, je ne suis pas une star montante.

  • Speaker #0

    Ok, ça peut arriver, oui c'est vrai. Tu as peut-être un peu de timidité, je pense, à exprimer ce que tu fais. Et comme tu le dis, c'est un peu dur parfois de parler de soi et d'être un peu le centre de l'attention. Comme c'est le cas aujourd'hui où en fait, d'habitude, c'est toi qui poses les questions, qui va interroger les personnes. Et là aujourd'hui, c'est l'inverse, c'est moi qui te pose des questions. Donc c'est un peu déstabilisant en quelque sorte. Et donc là, on a parlé beaucoup de ton entreprise, tes inspirations. Mais concrètement, à quoi ressemble une journée de travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Alors, en vrai, ce qui est cool déjà, c'est que je peux m'organiser comme je veux. Et là, j'avoue, on est en mois d'août. Ça fait un mois et demi que je vois tout le monde en vacances et tout. Du coup, même moi, je suis quand même un peu en vacances. Genre, je bosse la moitié de la journée. Je ne bosse pas toute la journée. Sinon, à la rentrée, je vais avoir accès à des espaces de coworking à côté de chez moi. Donc ça, ça va être cool. Parce que là, j'étais à Rennes. Là, je suis... Je serai à Rennes l'année prochaine, mais je viendrai en voiture. Enfin, je n'ai plus de logement à Rennes. Mais j'ai retrouvé du coworking près de là où je vis. Donc ça, ça va être cool. Parce que je pense que c'est important d'avoir quand même un endroit des fois où tu peux te déplacer pour travailler. Du coup, allez, je vais faire un truc. Je vais faire en septembre comment j'aimerais que mes journées se passent. En fonction aussi de ce que je fais déjà aujourd'hui. Aujourd'hui, je me lève à 8h, 8h30 le matin pour commencer à travailler vers 9h, 9h30. J'aime bien. Alors ça, non mais ça c'est... typique influenceur, mais c'est vrai. J'ai toute ma petite routine le matin. Je me réveille, j'écris. Non, je lis, après j'écris et après je vais manger. Entre temps, je vais sortir mon chien, je vais voir mes animaux et une fois que je me sens prête à commencer à bosser, je commence. Mais je trouve ça hyper important le matin de faire ça. Ensuite, je commence à bosser du coup et en vrai, je suis assez... J'ai pas de... Je pense qu'il y en a, ils ont ça. Ah, là, c'est mon bloc. communication, là c'est mon blog ceci, cela moi j'ai pas de blog, le matin je bosse un peu ma to-do list, donc souvent ça va être écrire des postes LinkedIn ou des postes Insta et tout ça va être avancer si j'ai un montage à faire ou si j'ai quelque chose à préparer une conférence ou quoi en fin de matinée j'aime bien me mettre des rendez-vous appeler des gens et tout ça, vers 11h par là j'aime bien et après je mange et donc en septembre j'aimerais, donc ça c'est ce que je fais en ce moment et en septembre j'aimerais bien du coup aussi bosser l'après-midi quand même et l'après-midi je me sens un peu moins productive Du coup je suis plus en mode...

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est important d'avoir des temps brainstorming, un peu remis en question. Genre l'après-midi, c'est plus en mode je mets de la musique et si j'ai un résumé, un truc à écrire, je vais l'écrire l'après-midi parce que je me sens un peu plus dans la vibe artistique. Tu vois, c'est un peu plus les trucs vraiment artistiques et où il faut un peu plus de feeling et tout ça. Je fais ça l'après-midi. Donc voilà. Mais à la rentrée, il faut aussi que j'inclue mes cours à distance. Du coup, il ne faut pas que j'oublie. Et qu'est-ce que je voulais dire en dernier ? Oui, je trouve que c'est hyper intuitif. J'aime bien parce que maintenant sur les réseaux, il y a ce truc à la mode un peu que c'est pas grave si t'as pas fait ta to-do list entière quand tu vas te coucher le soir. Et ça, je trouve ça hyper important parce que mes to-do list sont beaucoup trop longues pour une journée. Du coup, le matin, je me dis souvent quels sont les deux trucs importants de ta journée. Et je fais ces deux trucs-là. Et si j'ai fait ces deux trucs-là, alors reste tranquille.

  • Speaker #1

    Alors déjà, tu as une to-do liste à la journée, ce que je trouve très marrant parce que je t'avoue que moi, les miennes, elles sont souvent à la semaine ou au mois, vraiment plus généralement au mois qu'à la semaine. Mais oui, le mois d'août, c'est souvent un moment de creux en quelque sorte. C'est le moment où en fait, tout le monde est déjà en vacances, tu n'as plus aucune motivation, plus vraiment d'inspiration, mais il faut quand même préparer la rentrée. Donc généralement, tu ne peux faire que dormir de la journée. Mais oui, je vois totalement ce que tu veux dire. Et justement, je vais te demander de nous raconter un peu une anecdote bonne comme mauvaise, comme tu veux, qui t'est arrivée en lien avec ton entreprise.

  • Speaker #0

    Ouais, alors la première qui me vient en tête, elle est un peu émouvante et tout, mais j'adore la raconter quand même. C'est qu'une fois, j'ai fait l'audiographie d'une dame et je retourne la voir, je lui donne la clé USB, je pars. Elle l'écoute, elle, chez elle. Et puis le lendemain matin, elle m'appelle en pleurant et tout. Je dis, ok, ce que j'ai fait ? Et en fait elle m'a dit merci parce que grâce à toi je peux partir, j'ai tout dit. Et du coup je fais oh là là là là. Du coup moi aussi j'ai pleuré. Parce que... Bah non mais je trouvais ça trop beau. En fait, ah oui j'ai pas raconté le contexte. En fait c'est une dame qui était malade, qui était très très malade. Et du coup il fallait que j'aille la voir très rapidement. Et du coup je suis allée la voir rapidement. Et donc c'est pour ça qu'elle disait ça aussi. C'est parce qu'elle savait qu'en fait c'était bientôt fini pour elle. Donc ça, ça m'avait beaucoup touchée. Après il y a plein d'autres trucs mais en vrai... A chaque fois c'est drôle, genre quand j'arrive, ça me fait rire. Je trouve que les premiers mots qu'ils disent à chaque fois, les grands-parents, c'est assez drôle. Tu vois, j'arrive, j'essaye d'avoir le sourire et tout. Et souvent t'as deux types de personnes, t'as soit les gens, oui bah de toute façon vous allez me guider, vous allez me poser des questions et puis on va bien voir ce que je vais dire quoi. Tu vois, ils commencent un peu comme ça. Non mais ils sont pas méchants, mais tu sens qu'ils sont un peu méfiants. En même temps, normal, t'as une inconnue qui vient et elle va poser des questions sur leur vie. Et au contraire, t'as les autres, ils te racontent toute leur vie en deux secondes, ils te font des blagues, t'as pas compris la blague, du coup tu sais pas trop si ils te doivent rire ou pas.

  • Speaker #1

    Oui, les fameuses blagues des grands-parents qui sont très limites.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, bah voilà, donc ça c'est drôle aussi.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, pour conclure cet épisode, quels conseils tu donnerais aux personnes qui souhaiteraient entreprendre comme toi durant leurs études ?

  • Speaker #0

    En vrai, y'en aurait trop de conseils à donner. Une fois, y'a un grand-parent, il m'a dit, quand je lui ai demandé quel est le conseil pour réussir ta vie, il m'a dit... Quel conseil tu me donnerais pour réussir ma propre vie ? Je lui demande. Il me dit, tes conseils, ça sert à rien. Tu les suis, les conseils que tes parents te donnent ? Et du coup, je suis en mode, je ne sais pas. Du coup, à chaque fois, je repense à lui et je me dis, ne donne pas de conseils. Chacun fait ce qu'il peut comme il peut. C'est vrai, mais en même temps, je vais donner un conseil quand même. Je pense qu'il faut essayer. Et surtout, entreprendre, ce n'est pas que déclarer un numéro de ciré sur Internet et facturer. Entreprendre, c'est aussi avoir une idée de projet. Genre, toi, t'entreprends parce que t'as un podcast et parce que t'as des invités et tout. Et c'est pas parce que tu fais pas des factures que tu entreprends pas. Et je trouve que des fois, ça, c'est un peu clivant. Tu sais, on se dit, bah non, j'entreprends pas, j'ai pas de facture ou j'ai pas de déclaration et tout. Mais en fait, pas du tout. Donc, en vrai, si vous avez une idée, essayez, quoi. Et surtout, si vous êtes à la fac, parce qu'à la fac, il y a des trucs pour tout. Genre, si vous avez une idée en musique, il y a forcément quelqu'un de la... La licence de musique, il va vous aider. Et si vous avez une idée, enfin, il y a tellement de trucs à la fac que n'ayez pas peur juste d'aller voir les gens et de demander J'ai une idée, est-ce que tu peux m'aider ? Et vous allez vous prendre plein de non. Il y a des gens, ils ne vont pas vous répondre. Il y a même des gens, ça je ne comprends pas. Il y a des gens, ils te parlent. Donc, je ne sais pas, tu parles d'un stage ou tu parles d'un truc. Ils te parlent et au bout d'une semaine de discussion, ils ne te répondent plus jamais. Et tu es là en mode Bah, pourquoi ? N'ayez pas peur et vous trouverez forcément une personne qui va vous aider à concrétiser le truc que vous voulez faire et tenter. Parce qu'en vrai, les grands-parents, à chaque fois, je leur demande quels sont leurs regrets à la fin de leur vie. Et les regrets, généralement, c'est de ne pas avoir osé faire quelque chose. Et tout le monde le dit, mais moi, je l'entends tout le temps. Et du coup, à chaque fois que je l'entends, je me dis, allez, hop, on y va, on ose, on tente. Et on trouvera toujours quelqu'un pour nous aider à faire le premier pas.

  • Speaker #1

    Et du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #0

    De continuer, de continuer de rencontrer plein de grands-parents et tout, c'est trop cool. Et j'aimerais bien quand même aller dans l'animation un petit peu plus. Donc je pense qu'on peut me souhaiter soit d'animer d'autres conférences dans d'autres résidences, soit peut-être un jour d'animer une émission avec les personnes âgées, mais plus produite, ou alors que mon podcast soit produit par quelqu'un. Enfin voilà, j'aimerais bien un peu plus aller dans l'aspect médiatique, ça me plairait bien.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui voudraient suivre ton parcours, tes aventures, etc. Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #0

    On peut me retrouver sur Instagram. On peut me retrouver, c'est Lizette, L-I-Z-E-T-E, espace audiographie. Mais surtout, maintenant, je suis de ouf présente sur LinkedIn. Parce qu'en fait, on croit que LinkedIn, c'est que pour trouver un travail. En fait, non. Et LinkedIn, j'adore écrire dessus. Donc, on peut me retrouver sur LinkedIn avec mon nom et mon prénom, Maud Mestra, tout simplement.

  • Speaker #1

    Je vous remercie d'avoir écouté ce nouvel épisode de On Papote, j'espère que l'émission vous a plu. Merci encore à Maud qui non seulement ouvre le bal de cette troisième saison, mais également celui de ce nouveau concept qui j'espère vous a plu. Nous, on se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode. En attendant, n'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux Instagram, TikTok et Youtube, arrobase onpapote.podcast. Bisous !

Description

nouvelle saison et nouveau concept aujourd'hui s'ouvre "le banc des créateurs" une mini-série dans laquelle j'interroge les jeunes qui se sont lancé dans l'entrepreneuriat durant leurs études.


aujourd'hui, j'ai discuté avec Maud qui a lancé Lizette son entreprise d'audiobiographie, depuis six mois. elle part rencontrer des grands-parents pour enregistrer et seller dans le marbre leurs histoires.


suivez Maud sur ses réseaux :

LinkedIn : Maud Mestrat

Instagram : @lizette_audiobiographie


suivez le podcast sur les réseaux sociaux :

Instagram : @onpapote.podcast

TikTok : @onpapote.podcast

Youtube : @onpapote.podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que les années étudiantes sont vraiment les meilleures de mon temps ? Il y a beaucoup d'importance à mon physique. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de superficiel ? La première fois, c'était vraiment si important. Tu as la pression sur le ciel. Vraiment, c'est grave. J'ai une fille et j'ai pas envie d'avoir de... Il n'y a toujours pas mon bac. Est-ce que c'est normal ? Il n'y a toujours On se retrouve aujourd'hui pour cette troisième saison de ce podcast On Papote. Et oui, trois saisons, c'est quand même fou. Vous nous suivez depuis le début pour certains et pour d'autres, vous nous découvrez peut-être aujourd'hui. Alors pour cela, n'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram, TikTok et YouTube arrobase onpapote.podcast pour découvrir un peu plus l'univers. Nouvelle saison dit également nouveau concept et nouvel invité. Aujourd'hui, je suis au studio avec Maud avec qui nous allons parler entrepreneuriat. Maud, célèbre... officiellement le lancement de ce nouveau format qui s'appelle Le Banc des Créateurs, dans lequel j'interrogerai des jeunes qui se sont lancés dans l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle de leurs études. Avoir un patron ou être son propre patron, voilà dans quel camp se place notre génération. Alors Maud, comment ça va aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci de m'inviter et d'ouvrir en plus cette saison, c'est cool.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi du coup ?

  • Speaker #1

    Je m'appelle Maud, j'ai 20 ans et j'étais étudiante à Rennes 2 pendant 3 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as lancé ton projet en parallèle de ces études. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    En gros, mon projet, c'est surtout auprès des personnes âgées. En fait, je me suis rendue compte à un moment que moi, ma grand-mère, elle me gardait tous les jours et aujourd'hui, elle garde mes frères et sœurs tous les jours. Et en fait, je ne connaissais pas son histoire. Donc un jour, je lui ai demandé qu'elle me raconte. Et finalement, moi et mes frères et sœurs, on a adoré. Je me suis dit, il y a trop un truc à faire là-dessus. Et du coup, aujourd'hui, j'ai une micro-entreprise, je fais des biographies. des audiographies, donc c'est comme des biographies mais en audio, et je fais des animations aussi un petit peu dans les maisons de retraite. Donc ça c'est vraiment auprès des personnes âgées, enfin après même des jeunes peuvent faire leur biographie, il n'y a pas de souci. Et là j'aimerais bien me développer un petit peu plus dans le côté médiatique, parce que j'ai un podcast aussi comme toi, qui s'appelle Rebelote, où j'interview des grands-parents pour qu'ils racontent leur histoire, et du coup j'adore animer, donc j'aimerais bien animer d'autres choses, peut-être pas auprès des personnes âgées justement. Mais ça, c'est d'autres projets à côté.

  • Speaker #0

    Et ton entreprise, elle s'appelle comment ?

  • Speaker #1

    Mon entreprise, oui, c'est vrai. Elle s'appelle Lisette, en tout cas sur les réseaux. Parce qu'en fait, mon symbole, c'est la valise. Parce que j'aime bien dire qu'on a tous une valise et dedans, on met tous nos souvenirs, on met tout ce qui se passe dans notre vie. Et en fait, je voulais une petite valise. Et ma maman me dit, du coup, c'est une valisette. Et du coup, on s'est dit, Lisette, c'est un vieux prénom et tout. Il y a même des gens des fois qui m'appellent Lisette sur les réseaux quand ils me contactent. C'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est très mignon, Lisette, comme nom. D'habitude, pour une micro-entreprise, on part souvent sur son prénom et son nom. Mais là, j'avoue que l'histoire avec la petite vaille Lisette, je trouve ça très mignon. Et du coup, concrètement, qu'est-ce que tu mets en avant avec ton projet et toutes les conférences que tu fais ?

  • Speaker #1

    Quel service je propose vraiment ? C'est ce que j'ai dit tout à l'heure, mais pour les détailler peut-être un peu. En fait, mon idée, c'est surtout de permettre déjà aux personnes âgées et... à tout le monde de raconter son histoire, de parler de soi. Parce qu'en fait, on a tous une histoire et je trouvais ça important. Mais les gens souvent peuvent se dire aussi, c'est bizarre de parler de soi, c'est égoïste et tout. Et moi, justement, je veux être un peu la personne qui leur dit, non, c'est cool de parler de soi, c'est cool de transmettre à sa famille. Donc voilà, des biographies. Les biographies, on se rencontre plusieurs fois. Et pendant les biographies, les gens me parlent. Moi, je prends des notes et j'écris après un livre. Alors ça c'est biographie, c'est encore en développement, ça s'apprend, je commence à en faire. Et les audiographies, je commence à en avoir fait plutôt pas mal. Et donc là, c'est un peu pareil, c'est juste que je monte l'audio au lieu d'écrire, je fais un montage audio. Et voilà, les animations c'est venu naturellement parce que... À force de travailler avec des personnes âgées tous les jours, on se dit qu'il y en a qui sont enfermés dans des maisons de retraite et qui auraient juste envie d'avoir une oreille pour les écouter. Donc là, c'est vraiment, je vis en une heure et pendant une heure, à chaque fois, on a un sujet, un thème et je leur apporte des vieux objets ou quoi. Et puis, ils me racontent et ils sont toujours très contents d'avoir quelqu'un qui les écoute. Donc voilà à peu près mes offres aujourd'hui. Après, j'en aurai encore plein d'autres en tête que j'aurais envie de faire. Et aussi, il y a un petit truc nouveau qu'on a fait à la maison de retraite à Rennes. On a fait des conférences avec les personnes âgées. Donc ça, c'est cool aussi. C'est pour mettre en avant leur savoir et tout. Et du coup, en fait, je deviens conférencière avec eux. Et en gros, pendant une heure, avec une personne âgée. D'abord, je vais le voir le matin et on prépare la conférence sur le sujet, la passion de sa vie en fait. Et après l'après-midi, on fait une conférence pendant une heure, tous les deux. Et tous les gens nous écoutent autour. Voilà, c'est cool aussi.

  • Speaker #0

    Et donc du coup c'est que la famille des personnes âgées qui te contactent ? T'as jamais eu par exemple quelqu'un qui dit ben moi j'aimerais bien voir l'histoire de ma soeur, de mon frère ou suivre un peu l'évolution de mon gamin, je sais pas pourquoi pas. Donc est-ce que c'est vraiment que ça ou est-ce que t'as eu ce type de cas en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Non, alors c'est une bonne idée, c'est vrai. Non, c'est jamais arrivé. J'avais une jeune qui m'avait contactée une fois qui avait à peu près dans nos âges une vingtaine d'années et qui m'avait dit parce qu'elle, elle avait traversé beaucoup d'épisodes difficiles de dépression et tout ça. Et du coup, elle voulait écrire son histoire. Et elle me dit, je suis trop embrouillée dans ma tête. Enfin, je n'arrive pas à faire le tri. Du coup, je veux que ce soit toi qui l'écrive pour moi. Là, elle a eu quelques soucis ou je ne sais pas trop. Donc, elle a repoussé le projet. Mais j'avais trouvé ça très touchant aussi. Et au début, elle avait trop peur. Elle me dit, mais... T'es sûre, ça fait bizarre, j'ai que 20 ans, pourquoi j'écris ? Est-ce que tu me prends pas pour une grosse égoïste à 20 ans d'écrire mon histoire et tout ? Je dis mais non, c'est trop bien quoi. Et je suis, enfin, c'est vraiment un truc thérapeutique. Il y a des biographes dans les hôpitaux maintenant aussi des fois. Il y a des gens quand ils sont en phase terminale, il y a une biographe qui vient écrire leur histoire. Donc c'est une bonne question, ça m'est pas arrivé ça en particulier, mais peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Donc comme tu l'as dit, tu fais des autobiographies aussi, donc à l'écrit. Mais qu'est-ce que tu envoies concrètement à ton client ? Est-ce que c'est un livre ? Est-ce que c'est un PDF ? Comment ça se passe un peu concrètement ?

  • Speaker #1

    Donc, quand je disais que je commence aussi tout à l'heure, c'est que pour l'instant, je n'ai pas fait un récit de vie entier écrit. Je peux faire des petits morceaux. J'écris aussi des articles de journal ou même quand je fais des audiographies, je fais toujours un petit poème, un récit qui résume. Je n'ai pas fait un livre, un vrai livre, pour vraiment une histoire en entier. Là, je suis en train de commencer à en faire un avec un client. J'aime pas dire client, avec un monsieur. Et du coup, oui, je lui imprimerai son livre pour qu'il l'ait. Après, en fait, ça, je me dis, ce sera en fonction de la personne, ce qu'elle veut, du format qu'elle veut. Donc, ce sera un peu à la carte, je pense.

  • Speaker #0

    Et pour l'audio-biographie, ça se passe comment,

  • Speaker #1

    du coup ? Pour l'instant, je fais des clés USB. Donc, en fait, quand quelqu'un me demande une audio, je vais voir la personne. Je prépare des questions spécifiques à la personne, évidemment. Tout ça, c'est vraiment une interview spécifique. Je ne pose pas les mêmes questions à chaque fois que je vais voir quelqu'un, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et donc pour ça, on prépare avant avec la famille. Et après, ils reçoivent ça sur une clé USB. Je fais un petit feuillet avec le résumé, avec au bout de deux minutes, on parle de ça, tout ça, voilà. Mais justement, je réfléchis aussi à changer un peu ça parce que je me rends compte que les clés USB, ça plaît aux grands-parents. Ça plaît un peu aux parents aussi, mais ceux qui ont notre âge, la clé USB, ils ne peuvent même pas la lire pour certains. Donc je me dis qu'un lien internet, un QR code ou un truc comme ça, ça pourrait être cool. Donc ça, j'ai réfléchi pour voir un peu comment je peux changer ça.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que du coup, il n'y a qu'une seule clé USB par famille, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, après la famille, généralement, s'ils ont cinq enfants, ils me commandent cinq clés USB. Après, j'en fais autant qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    Et ça change un peu au niveau des tarifs, tu penses ou pas ?

  • Speaker #1

    En fait, dans le tarif d'une audiographie, il y a une clé USB inclue. Et après, s'ils m'en commandent une autre, plus ils en rajoutent, plus le prix augmente.

  • Speaker #0

    Et donc là, on va parler un peu budget. Au niveau de tes tarifs, tu factures combien à peu près pour une de tes prestations ?

  • Speaker #1

    Ça, c'est pareil. Je trouve qu'en tant que jeune, justement, c'est l'endroit où il faut le dire. C'est que quand on est jeune, au début, on met des tarifs très, très bas. qui ne représentent pas du tout notre taux horaire, tout ça. Et puis moi, j'avais beaucoup ce truc à me dire, je suis jeune, je ne peux pas demander beaucoup d'argent et tout. Du coup, là aujourd'hui, pour une audiographie, je suis à peu près à 160 euros à peu près. Je dis toujours à peu près parce que ça dépend du temps que ça va demander, parce que des fois, il y en a qu'on peut voir plusieurs fois. Ça dépend aussi d'où les gens habitent. Donc voilà, mais c'est à peu près 160 euros dans lequel il y a une clé USB inclue. Et après... une clé USB en plus, c'est 20 euros. Et après, plus tu commandes des clés, si t'en commandes, je sais pas, 15, forcément, je te les fais à 15 euros. Mais en fait, les tarifs, c'est dur à fixer. C'est hyper dur. Et même là, quand je l'ai dit, je suis là en mode, oh là là, tu demandes de l'argent aux gens et tout. Mais en fait, c'est normal, quoi. Et puis en fait, si les gens, ils payent pas, Ils prennent moins au sérieux aussi ce que tu fais. Tu sais, j'en ai déjà parlé avec pas mal de gens. Genre, tu sais, quand tu dis, je viens animer gratuitement une heure de yoga, si tu viens gratuitement, t'es moins pris au sérieux, tu vois. Je sais pas trop comment dire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est comme une passion, en fait. Ça s'arrête à quelque chose que tu fais sur ton temps libre. Alors que là, en fait, si tu factures, il y a vraiment du concret. Donc en mode, oui, c'est une passion, mais c'est aussi ma source de revenus. Donc en fait, là, il faut vraiment me prendre au sérieux parce que c'est quelque chose de concret comme je fais, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais carrément. Et après pour les biographies, pour l'instant je suis vraiment à des tarifs très très bas, mais en fait une biographie je peux pas dire là, enfin là par exemple le monsieur c'est aux alentours des parce qu'on va se voir 4 fois, mais en fait c'est vraiment à voir en fonction de chaque personne, parce que selon le nombre de fois qu'on se voit et tout ça change, mais en tout cas les biographies je fais des tarifs vraiment beaucoup plus bas que la concurrence, enfin pas la concurrence mais que les autres, parce que justement comme aussi je commence, enfin ça fait très longtemps que j'écris mais... C'est mes premiers récits de vie entiers. Je n'ai pas envie de facturer non plus trop cher. Donc s'il y a des gens intéressés et tout, sachez que je fais des biographies beaucoup moins chères que la normale, pour l'instant.

  • Speaker #0

    Du coup, il n'y a que les conférences que tu fais gratuitement ou tu les monétises aussi un petit peu ?

  • Speaker #1

    Les conférences, c'est aussi payant. Toutes les animations dans les résidences, c'est aussi payant. C'est pareil, je ne suis vraiment pas chère. On va dire qu'un tarif horaire... Pour un animateur, que ce soit atelier d'écriture ou quoi, on est entre 30 et 60 euros de l'heure à peu près. En tout cas, ici, de ce que je sais. Et moi, je suis qu'à 30 euros de l'heure pour les résidences pour lesquelles je travaille parce que c'est les premières et parce que je n'ai pas envie non plus de facturer trop cher parce que c'est dur d'avoir du budget dans les établissements pour l'animation. Donc voilà. Et les conférences, c'est encore un autre tarif, mais ça, c'est des tarifs spécifiques parce que, en fait... Je suis payée pour aller voir la personne âgée le matin, ensuite faire la conférence l'après-midi, et ensuite j'en fais un épisode de podcast qui publie sur leur réseau à eux. Et ça, c'est un truc qui me tient à cœur aussi, c'est de pouvoir proposer aux résidences et tout des moyens de communiquer sur ce qu'on a fait et que je ne vienne pas juste une heure pour venir une heure, mais qu'on fasse un podcast, un truc, un machin. Donc ça, c'est encore spécifique.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup, tes conférences, c'est réservé qu'aux résidents ou est-ce que, par exemple, moi, si je dis, je ne sais pas, à ma grand-mère... Elle est dans la maison de retraite et j'ai entendu parler du coup de cette animation. Est-ce que moi, en tant que membre de la famille, j'ai le droit de venir et d'assister en fait à ta conférence ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément, tu peux venir. Surtout que l'animateur, il est trop cool et puis il veut vraiment ouvrir ça à tout le monde. Donc peut-être que dans un an, à force d'avoir fait plein de conférences, ce sera ouvert à tous les rennais et en fait, ce sera un truc hyper connu. Et en fait, je ne sais pas quoi. Mais l'objectif, c'est d'ouvrir la première qu'on a fait. On ne l'a pas ouvert au public. Parce qu'il fallait aussi tester le truc. Mais oui, là, après, ce sera ouvert à tous. Et puis, si ta grand-mère est liée, encore plus.

  • Speaker #0

    Et du coup, depuis le début, tu nous as dit que c'était une passion. Mais qu'est-ce qui t'a poussé concrètement à te lancer dans ce projet et te dire, OK, là, je vais mettre du concret. Je veux qu'on me prenne au sérieux sur ce projet-là.

  • Speaker #1

    En fait, ça a commencé avec le podcast, du coup. Donc, je demande à ma mamie son histoire. Elle me raconte son histoire. Ça plaît à toute ma famille et tout. Je me dis, waouh, c'est trop cool et tout. Du coup je reviens la voir une deuxième fois avec des micros et je dis cette fois-ci on va re-raconter l'histoire mais j'enregistre la voix, ok on enregistre la voix et puis en fait je me dis mais j'ai pas envie de le garder pour moi c'est trop cool et du coup je me dis il faut que je trouve d'autres grands-parents et comme ça je fais une petite saison de podcast parce que j'étais aussi en études d'info-com et communication et du coup donc je trouve d'autres personnes, je fais des épisodes de podcast, je mets ça sur internet et en vrai ça a plu. Surtout autour de moi, les gens étaient en mode Trop cool d'écouter l'histoire des personnes âgées ! Ils avaient une façon de parler qui était assez drôle, et puis ça a plu. Et du coup, j'en ai fait une deuxième. Et puis en fait, après, les gens venaient me voir en me disant C'est cool ! Mais ils venaient me dire Ouais, mais moi, ma mamie, je veux que tu le fasses, mais je veux pas que ce soit sur Internet. Et du coup, je dis Attends, je vais faire comment ? Et puis là, je dis Ah, peut-être que je pourrais la faire payer, tu vois, parce que si c'est pas sur Internet, ça veut dire que... Entre guillemets, personne ne va savoir que je l'ai fait et moi, il faut que ça m'apporte un peu parce que ça prend quand même beaucoup de temps. Et du coup, c'est comme ça que j'ai commencé à facturer. Mais dans le fond, j'ai toujours eu l'envie de créer mon propre truc. Les jobs étudiants, j'en ai fait, ça me saoulait. Et du coup, j'aime bien parce que maintenant, j'ai la liberté de pouvoir bosser quand je veux, être en vacances quand je veux. Après, en soi, ça, c'est un truc aussi à dire, c'est que tout le monde croit. Ah, c'est bien, tu as monté ta micro-entreprise, d'une, tu es riche. Et enfin c'est le luxe quoi, ça y est ma dame a son... mais pas du tout, genre là ce mois-ci je fais rien, je veux dire j'ai pas du tout mal avec les chiffres, le mois dernier j'ai dû faire ce mois-ci je vais faire le mois prochain j'espère faire quand même un peu plus, mais en fait les premiers mois c'est pas facile quoi parce que... Le temps que les gens te trouvent, le temps que, par exemple, tu as des gens qui te contactent, mais c'est pour dans trois mois. Du coup, là, j'ai des trucs pour septembre, octobre qui sont septembre, octobre, va être bien chargé. Mais en fait, là, cet été, je n'ai pas grand chose. Donc, voilà, je tenais à le dire aussi, ce n'est pas évident de facturer. Il faut du temps aussi pour trouver des clients quand même qui payent.

  • Speaker #0

    Alors, peut-être que tu avais déjà du monde avec le podcast, je ne sais pas. Est-ce que ça t'a aidé un petit peu à trouver de nouveaux clients en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    Si, un petit peu quand même. mais on le sait c'est entre quelqu'un qui voit et quelqu'un qui passe à l'achat c'est quand même deux gappes, il y a plein de gens qui me disent ah ouais je veux le faire avec ma mamie ouais je te recontacte vraiment on va le faire il faut le faire et en fait je ne les revois pas après c'est aussi parce que c'est pas évident quand tu racontes ton histoire c'est quand même ça signifie que tu as déjà vécu un petit peu d'ailleurs à la fin je pose toujours des questions sur l'avenir En me disant, voilà, vous n'allez pas mourir demain, madame. Ce n'est pas parce que vous avez tout raconté aujourd'hui que demain, c'est fini. Donc, je pose toujours des questions sur la semaine prochaine, vous faites quoi ? Donc oui, un petit peu, mais il faut toujours communiquer. En vrai, être entrepreneur, il faut tout le temps communiquer. Si tu as du mal à vouloir te faire connaître, je n'aime pas être devant la caméra. Là, c'est un exercice quand même assez drôle. C'est moi qui dois parler pendant presque une heure. Alors que d'habitude, c'est moi qui ai ta place, donc ça me fait drôle. Mais quand t'es entrepreneur, il faut toujours communiquer. C'est normal pour se faire connaître.

  • Speaker #0

    Est-ce que tes études en com, ton idée est dans ce domaine-là ? Ou est-ce qu'au contraire, c'est un peu plus difficile de mettre en pratique ce que t'as appris ? Vu qu'en fait, c'est toi, ton entreprise, et c'est toi-même qui gère la communication. Et c'est toi-même qui a un peu ton produit, en quelque sorte.

  • Speaker #1

    En vrai, c'est pas que j'ai l'impression que pas du tout, mais... J'ai trop de mal à me dire que ce que je fais, c'est bien. Quand je rends une audiographie ou quand je rends un truc à mes clients, je me dis tout le temps que c'est nul et que j'aurais pu faire mieux. Et donc, du coup, le fait d'avoir fait des études de com, à chaque fois que je communique sur Insta ou LinkedIn, enfin, je suis beaucoup sur LinkedIn en ce moment, et bien, à chaque fois, je me dis que j'aurais pu faire mieux. Donc oui, ça m'a aidée peut-être à comprendre comment ça fonctionne. Mais dans les faits, quand il faut vraiment communiquer pour soi, j'ai l'impression que je n'y arrive jamais, en fait. Et peut-être que c'est aussi le syndrome de l'imposteur. Et puis, c'est peut-être aussi normal, en fait, quand tu es entrepreneur, de toujours se dire que ce n'est pas assez bien, peut-être aussi pour toujours s'améliorer. Il faudrait peut-être que je trouve un juste équilibre entre me dire que ce n'est pas assez bien et me dire que c'est quand même bien quand même. Donc, les études de com m'ont aidé. Mais je crois que c'est plus facile de communiquer pour une entreprise. que pour soi.

  • Speaker #0

    Et t'as jamais eu de mauvais retours par exemple sur ce qu'une personne aurait commandé ?

  • Speaker #1

    Non. Ça m'est arrivé une fois où en fait c'était au tout début, c'était la première interview que je faisais, c'était Elisabeth. Elle était trop mimi cette mamie. Et d'ailleurs toutes les mamies à chaque fois elles veulent que je revienne tout le temps les voir et d'ailleurs elles écouteront pas le podcast mais je m'excuse je peux pas tout le temps aller les voir mais elles sont trop mimi. Et non c'était juste arrivé qu'en fait dans le podcast elle avait parlé de ses deux filles mais pas de son fils. En fait si elle en avait parlé... Mais elle avait parlé de lui que pour dire qu'il faisait des bêtises. Alors elle ne l'avait pas dit de façon énervée, mais elle avait raconté un peu les bêtises qu'il faisait. Et du coup, moi, au montage, j'avais enlevé cette partie-là parce que je m'étais dit, le monsieur, il ne sait pas qu'il va aller sur Internet. Je ne sais pas si la tante de machin, qu'il reconnaît, qui dit, alors tu faisais ça quand tu étais petit. Du coup, j'avais enlevé. Et du coup, il était un peu blessé que sa maman n'ait pas parlé de lui. Mais après, j'ai réglé un peu le problème et ça a été... Mais sinon, non. En vrai, c'est quand même humain et puis... Je suis jeune, je crois que c'est cool d'être jeune. Les gens, ils te pardonnent un peu tout.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu as trouvé que c'était assez facile quand même d'allier vie étudiante et vie pro, surtout quand on a un statut d'auto-entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Ouais, bah oui, non mais c'est trop bien. Franchement, je le dis tout le temps, mais c'est quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. T'as le statut d'étudiant entrepreneur. Donc, alors, il ne faut pas faire ça que pour ça. Mais du coup, j'étais obligée d'aller à aucun cours parce que j'avais le statut. Donc, j'ai été dispensée d'assiduité. Donc du coup, si je n'avais pas envie d'aller à un cours, je n'y allais pas. Mais c'est surtout quand j'avais des rendez-vous, bien sûr. Non, ça apporte beaucoup de liberté là-dessus, ça c'est trop cool. Donc il y a Pépite, ça je le dis tout le temps, mais Pépite Bretagne du coup, Pépite France aussi. Mais en gros, c'est dans la fac, si vous êtes rennais, donc à la Reine de Rény, dans les autres, je ne sais pas. Mais nous, on a un grand bâtiment et dans ce bâtiment-là, il y a un endroit qui est dédié à Pépite et où tu as tous les étudiants entrepreneurs qui se rassemblent pour... discuter, des fois il y a des cours, des masterclass et tout. Et du coup, ça c'est trop cool parce que ça te donne vraiment des repères, t'as des gens qui te suivent. Donc c'est trop bien pour ça. Et après, il y a plein de bourses, il y a le Catbis aussi à Rennes qui aide beaucoup pour les jeunes. Il y a le Crous aussi, des fois on peut demander des aides. Enfin, il y a vraiment plein de choses et je pense que c'est vraiment quand on est étudiant qu'il faut entreprendre. Surtout que, au pire, si on loupe son entreprise, on est toujours étudiant quand même. C'est pas comme si on se retrouvait sans rien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, en parlant de louper son entreprise, est-ce que... t'as déjà songé un peu à l'arrêter, je sais pas, pour des questions d'organisation, ou parce que finalement le projet te plaît plus ? Est-ce que ça t'est déjà arrivé de penser à dire, ok, ben là, Lisette, c'était bien, mais là, j'arrête tout de suite ?

  • Speaker #1

    Non, parce que, ben déjà, je suis vraiment au début, enfin, en fait, ça fait deux ans, du coup, que je travaille avec les personnes âgées, que je fais du podcast et tout, mais ça fait que six mois que vraiment j'ai déclaré et que je fais vraiment des tarifs et tout ça, donc je suis encore au début, mais... Non, parce que j'ai la chance d'être aussi chez mes parents, donc je n'ai pas de pression économique pour l'instant. Et je pense qu'il ne faut pas lâcher, il faut continuer. Mais après, ça peut arriver. En vrai, l'avantage d'être auto-entrepreneur, c'est que même si demain, j'en ai marre de faire ça, je peux peut-être essayer d'autres activités. Pour l'instant, ça ne m'est jamais arrivé, mais peut-être.

  • Speaker #0

    C'est plutôt bien au final, si tu n'as jamais voulu arrêter. Comme tu l'as expliqué, tu l'as un peu lancé, du coup, ta micro-entreprise depuis six mois. Et comment tes proches, un peu, ils ont réagi par rapport à cette annonce ? Parce que ce n'est pas quand même, on va dire, évident de dire, OK, en plus de mes études, je crée mon entreprise et du coup, je serai aussi indépendante sur mon propre travail, en plus des études et du travail que j'ai à faire déjà en parallèle pour valider mes diplômes.

  • Speaker #1

    Je pense que ça va. En fait, déjà, je leur raconte tout. tout à peu près donc ils ont confiance et tout et puis en vrai au début ils voulaient pas trop que je lâche mon job étudiant c'est normal et du coup bah je les gardais et à partir du moment où ils ont vu je gagnais un petit peu de sous bah ils ont été plus ok avec l'idée que je lâche mon job étudiant aujourd'hui des fois ma mère elle me dit un peu des fois ouais mais va falloir gagner des sous quand même tout ça J'essaye de ne pas trop le voir et de me dire, sois patiente maman, t'inquiète pas, je vais ramener plus de sous. Mais déjà pour moi, de gagner 300 euros, sachant que tu as aussi ta cotisation sociale, donc je gagne un peu plus que 300, genre 330, 350. Donc en vrai, je me dis que c'est déjà cool pour des premiers mois. Donc un tout petit peu de pression des fois, mais je me dis qu'il faut être patient et qu'à un moment, elle dira, ah ouais, en fait, tu gères vraiment quoi.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, l'objectif, c'est de poursuivre après les études avec ton entreprise Lisette, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Moi, j'adore les études. Et du coup, l'année prochaine, oui, c'est vrai, ça, c'est intéressant. Enfin, je le dis de moi-même. Que l'année prochaine, je suis à distance. Je refais une licence 3, mais en anthropologie. Et je la fais à distance de Strasbourg. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne suis pas prête à aller en master. Un master, c'est beaucoup d'engagement. Tu le sais, vu que tu es là-dedans. Et je me disais, en vrai, ça fait que six mois que je l'ai ouverte. Ça fait deux ans que je bosse dessus pour arriver enfin à avoir la légitimité de la monter et tout. Ça m'embête de la fermer là en septembre. Du coup, je refais une licence 3 à distance, en plus en anthropologie, parce que j'adore ça. Et du coup, je vais tester pendant un an de voir ce que ça fait d'être à distance. Donc pour l'instant, je ne pense pas la fermer. Mais je sais que ce ne sera pas pour toute ma vie. Je pense qu'être jeune et entreprendre, c'est cool. Mais... Et être jeune et bosser aussi avec des contraintes pour une entreprise, c'est trop bien parce que ça bosse ta créativité, ça te force à faire des choses que tu ne savais pas, et ça t'apprend aussi plein de choses, ça donne plein de contacts aussi. Donc non, je pense que je la fermerai un moment, je pense quand je reprendrai le master ou un truc comme ça, où je la mettrai un peu plus de côté. Parce que je pense que c'est bien de travailler aussi pour quelqu'un d'autre.

  • Speaker #0

    Et tu n'as pas voulu faire une pause quand même ? Vu que du coup tu dis refaire une L3, je suis... Je suppose que tu as validé déjà ta licence, mais tu n'as pas voulu faire un petit année de césure quand même entre la fin de l'Alt 3 et le début du master ?

  • Speaker #1

    En vrai, si. C'est ce que je voulais faire. Mais les masters où j'ai été prise, ils ne prenaient pas d'année de césure. Ça, c'est un peu chiant d'ailleurs. J'étais un peu déçue. Mais ils ne prenaient pas d'année de césure. Et du coup, j'avais vu cette L3 et je ne me suis dit... Je n'arrive pas à dire non. Je me suis dit, bon, allez, tu n'es pas un truc près dans ton année. Et en vrai, j'avais envie de tester à distance parce que ça se trouve, ça c'est la confidence ici, mais ça se trouve, je vais kiffer la distance et en fait, je vais faire un master à distance après. Et en fait, je garderai ma micro-entreprise. Bref, je ne sais pas. Mais c'est surtout, oui, parce que je n'ai pas pu l'avoir. Avant les masters, ils ne prennent pas beaucoup, c'est chiant.

  • Speaker #0

    Oui, très souvent, en fait, ils n'acceptent pas la transition entre les deux parce que généralement, entre la L2 et la L3, tu es obligé d'arrêter vu que tu dois valider ta licence. Alors qu'entre la L3 et le M1, c'est un changement, on va dire, de monde. Quand tu passes en master, c'est un peu plus... professionnels, un peu plus adultes en quelque sorte comme monde. Et du coup, ils disent principalement que les gens, ils restent pour avoir un statut étudiant, mais ils ne vont pas aller s'inscrire dans le M1 à la fin. En fait, ils ont juste profité en quelque sorte d'une année supplémentaire pour faire ce qu'ils avaient envie de faire. Est-ce que du coup, tu as un peu des sources d'inspiration qui t'ont poussé à entreprendre et à te lancer dans ce milieu ?

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est une bonne question, je sais pas du tout. En vrai, j'ai découvert quand même... Alors, j'ai pas de sources d'inspiration de gens qui ont monté une micro-entreprise à mon âge et tout. Je sais pas si c'est parce qu'il y en a pas beaucoup... Enfin, en vrai, si, il y en a quand même beaucoup, parce que chez Pépite, comme je disais, ou il y a les Premières Bretagnes, le Pou, la Rennes, il y a quand même beaucoup de jeunes. Je dirais pas que c'est mes sources d'inspiration, parce que je les connais pas assez pour ça, mais du coup, je dirais que mes sources d'inspiration, en vrai, c'est quand même beaucoup... les youtubeurs parce que genre je sais pas ben nevers j'adore si j'aime bien aussi frédéric lopez c'est moins sur youtube et un dimanche à la campagne et tout ça en fait j'adore je me suis rendu compte que tout ce qui était youtube médiatique télé et tout et ben c'est vraiment un travail entrepreneurial aussi parce que quand tu fais des vidéos tout ça faut produire faut gagner son argent et tout donc c'est des gens qui m'inspirent beaucoup pour ça mais plus proche comme ça, un vrai auto-entrepreneur qui m'inspire. Il y a Alix Grousset aussi qui avait monté une micro-entreprise d'abord, qui avait fait un podcast aussi avec les personnes âgées d'abord et qui aujourd'hui est animatrice, que j'aime bien aussi. Mais dans mon environnement proche, je ne connais personne qui a créé une micro-entreprise.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es un peu fière quand même d'être un peu la star montante de ton cercle en quelque sorte ?

  • Speaker #1

    La star montante ? Non. Je sais pas, tu t'entends quoi par ça ?

  • Speaker #0

    J'entends par là que t'es un peu la première de ton cercle à te lancer dans l'entrepreneuriat, tu vois, à ton âge. Donc c'est un peu ça que je voulais dire par là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Non, non, non, pas du tout. Alors déjà, je me vois pas du tout comme une star montante, même si, comme je l'ai dit au début, quand t'es entrepreneur, il faut accepter l'idée que tu vas te faire connaître et que les gens vont parler de toi, que quand les gens vont te voir, ils vont te poser plein de questions, et que des fois, à table, il y a un blanc et il y a que toi qui parles de ton truc. Mais en fait, c'est parce que les gens sont surtout curieux, ils aiment bien, ils se disent c'est stylé ce qu'elle fait Donc, il faut accepter ça. Mais là, être star montante et tout, non. J'ai beaucoup de mal d'ailleurs avec ça. Je trouve que quand tu... Encore, la jeunesse aujourd'hui, on est moins comme ça. On est plus à l'écoute et tout. Mais quand tu fais des trucs différents, des fois c'est dur, je trouve, le regard des gens et tout. Donc non, je ne suis pas une star montante.

  • Speaker #0

    Ok, ça peut arriver, oui c'est vrai. Tu as peut-être un peu de timidité, je pense, à exprimer ce que tu fais. Et comme tu le dis, c'est un peu dur parfois de parler de soi et d'être un peu le centre de l'attention. Comme c'est le cas aujourd'hui où en fait, d'habitude, c'est toi qui poses les questions, qui va interroger les personnes. Et là aujourd'hui, c'est l'inverse, c'est moi qui te pose des questions. Donc c'est un peu déstabilisant en quelque sorte. Et donc là, on a parlé beaucoup de ton entreprise, tes inspirations. Mais concrètement, à quoi ressemble une journée de travail avec toi ?

  • Speaker #1

    Alors, en vrai, ce qui est cool déjà, c'est que je peux m'organiser comme je veux. Et là, j'avoue, on est en mois d'août. Ça fait un mois et demi que je vois tout le monde en vacances et tout. Du coup, même moi, je suis quand même un peu en vacances. Genre, je bosse la moitié de la journée. Je ne bosse pas toute la journée. Sinon, à la rentrée, je vais avoir accès à des espaces de coworking à côté de chez moi. Donc ça, ça va être cool. Parce que là, j'étais à Rennes. Là, je suis... Je serai à Rennes l'année prochaine, mais je viendrai en voiture. Enfin, je n'ai plus de logement à Rennes. Mais j'ai retrouvé du coworking près de là où je vis. Donc ça, ça va être cool. Parce que je pense que c'est important d'avoir quand même un endroit des fois où tu peux te déplacer pour travailler. Du coup, allez, je vais faire un truc. Je vais faire en septembre comment j'aimerais que mes journées se passent. En fonction aussi de ce que je fais déjà aujourd'hui. Aujourd'hui, je me lève à 8h, 8h30 le matin pour commencer à travailler vers 9h, 9h30. J'aime bien. Alors ça, non mais ça c'est... typique influenceur, mais c'est vrai. J'ai toute ma petite routine le matin. Je me réveille, j'écris. Non, je lis, après j'écris et après je vais manger. Entre temps, je vais sortir mon chien, je vais voir mes animaux et une fois que je me sens prête à commencer à bosser, je commence. Mais je trouve ça hyper important le matin de faire ça. Ensuite, je commence à bosser du coup et en vrai, je suis assez... J'ai pas de... Je pense qu'il y en a, ils ont ça. Ah, là, c'est mon bloc. communication, là c'est mon blog ceci, cela moi j'ai pas de blog, le matin je bosse un peu ma to-do list, donc souvent ça va être écrire des postes LinkedIn ou des postes Insta et tout ça va être avancer si j'ai un montage à faire ou si j'ai quelque chose à préparer une conférence ou quoi en fin de matinée j'aime bien me mettre des rendez-vous appeler des gens et tout ça, vers 11h par là j'aime bien et après je mange et donc en septembre j'aimerais, donc ça c'est ce que je fais en ce moment et en septembre j'aimerais bien du coup aussi bosser l'après-midi quand même et l'après-midi je me sens un peu moins productive Du coup je suis plus en mode...

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est important d'avoir des temps brainstorming, un peu remis en question. Genre l'après-midi, c'est plus en mode je mets de la musique et si j'ai un résumé, un truc à écrire, je vais l'écrire l'après-midi parce que je me sens un peu plus dans la vibe artistique. Tu vois, c'est un peu plus les trucs vraiment artistiques et où il faut un peu plus de feeling et tout ça. Je fais ça l'après-midi. Donc voilà. Mais à la rentrée, il faut aussi que j'inclue mes cours à distance. Du coup, il ne faut pas que j'oublie. Et qu'est-ce que je voulais dire en dernier ? Oui, je trouve que c'est hyper intuitif. J'aime bien parce que maintenant sur les réseaux, il y a ce truc à la mode un peu que c'est pas grave si t'as pas fait ta to-do list entière quand tu vas te coucher le soir. Et ça, je trouve ça hyper important parce que mes to-do list sont beaucoup trop longues pour une journée. Du coup, le matin, je me dis souvent quels sont les deux trucs importants de ta journée. Et je fais ces deux trucs-là. Et si j'ai fait ces deux trucs-là, alors reste tranquille.

  • Speaker #1

    Alors déjà, tu as une to-do liste à la journée, ce que je trouve très marrant parce que je t'avoue que moi, les miennes, elles sont souvent à la semaine ou au mois, vraiment plus généralement au mois qu'à la semaine. Mais oui, le mois d'août, c'est souvent un moment de creux en quelque sorte. C'est le moment où en fait, tout le monde est déjà en vacances, tu n'as plus aucune motivation, plus vraiment d'inspiration, mais il faut quand même préparer la rentrée. Donc généralement, tu ne peux faire que dormir de la journée. Mais oui, je vois totalement ce que tu veux dire. Et justement, je vais te demander de nous raconter un peu une anecdote bonne comme mauvaise, comme tu veux, qui t'est arrivée en lien avec ton entreprise.

  • Speaker #0

    Ouais, alors la première qui me vient en tête, elle est un peu émouvante et tout, mais j'adore la raconter quand même. C'est qu'une fois, j'ai fait l'audiographie d'une dame et je retourne la voir, je lui donne la clé USB, je pars. Elle l'écoute, elle, chez elle. Et puis le lendemain matin, elle m'appelle en pleurant et tout. Je dis, ok, ce que j'ai fait ? Et en fait elle m'a dit merci parce que grâce à toi je peux partir, j'ai tout dit. Et du coup je fais oh là là là là. Du coup moi aussi j'ai pleuré. Parce que... Bah non mais je trouvais ça trop beau. En fait, ah oui j'ai pas raconté le contexte. En fait c'est une dame qui était malade, qui était très très malade. Et du coup il fallait que j'aille la voir très rapidement. Et du coup je suis allée la voir rapidement. Et donc c'est pour ça qu'elle disait ça aussi. C'est parce qu'elle savait qu'en fait c'était bientôt fini pour elle. Donc ça, ça m'avait beaucoup touchée. Après il y a plein d'autres trucs mais en vrai... A chaque fois c'est drôle, genre quand j'arrive, ça me fait rire. Je trouve que les premiers mots qu'ils disent à chaque fois, les grands-parents, c'est assez drôle. Tu vois, j'arrive, j'essaye d'avoir le sourire et tout. Et souvent t'as deux types de personnes, t'as soit les gens, oui bah de toute façon vous allez me guider, vous allez me poser des questions et puis on va bien voir ce que je vais dire quoi. Tu vois, ils commencent un peu comme ça. Non mais ils sont pas méchants, mais tu sens qu'ils sont un peu méfiants. En même temps, normal, t'as une inconnue qui vient et elle va poser des questions sur leur vie. Et au contraire, t'as les autres, ils te racontent toute leur vie en deux secondes, ils te font des blagues, t'as pas compris la blague, du coup tu sais pas trop si ils te doivent rire ou pas.

  • Speaker #1

    Oui, les fameuses blagues des grands-parents qui sont très limites.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça, bah voilà, donc ça c'est drôle aussi.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, pour conclure cet épisode, quels conseils tu donnerais aux personnes qui souhaiteraient entreprendre comme toi durant leurs études ?

  • Speaker #0

    En vrai, y'en aurait trop de conseils à donner. Une fois, y'a un grand-parent, il m'a dit, quand je lui ai demandé quel est le conseil pour réussir ta vie, il m'a dit... Quel conseil tu me donnerais pour réussir ma propre vie ? Je lui demande. Il me dit, tes conseils, ça sert à rien. Tu les suis, les conseils que tes parents te donnent ? Et du coup, je suis en mode, je ne sais pas. Du coup, à chaque fois, je repense à lui et je me dis, ne donne pas de conseils. Chacun fait ce qu'il peut comme il peut. C'est vrai, mais en même temps, je vais donner un conseil quand même. Je pense qu'il faut essayer. Et surtout, entreprendre, ce n'est pas que déclarer un numéro de ciré sur Internet et facturer. Entreprendre, c'est aussi avoir une idée de projet. Genre, toi, t'entreprends parce que t'as un podcast et parce que t'as des invités et tout. Et c'est pas parce que tu fais pas des factures que tu entreprends pas. Et je trouve que des fois, ça, c'est un peu clivant. Tu sais, on se dit, bah non, j'entreprends pas, j'ai pas de facture ou j'ai pas de déclaration et tout. Mais en fait, pas du tout. Donc, en vrai, si vous avez une idée, essayez, quoi. Et surtout, si vous êtes à la fac, parce qu'à la fac, il y a des trucs pour tout. Genre, si vous avez une idée en musique, il y a forcément quelqu'un de la... La licence de musique, il va vous aider. Et si vous avez une idée, enfin, il y a tellement de trucs à la fac que n'ayez pas peur juste d'aller voir les gens et de demander J'ai une idée, est-ce que tu peux m'aider ? Et vous allez vous prendre plein de non. Il y a des gens, ils ne vont pas vous répondre. Il y a même des gens, ça je ne comprends pas. Il y a des gens, ils te parlent. Donc, je ne sais pas, tu parles d'un stage ou tu parles d'un truc. Ils te parlent et au bout d'une semaine de discussion, ils ne te répondent plus jamais. Et tu es là en mode Bah, pourquoi ? N'ayez pas peur et vous trouverez forcément une personne qui va vous aider à concrétiser le truc que vous voulez faire et tenter. Parce qu'en vrai, les grands-parents, à chaque fois, je leur demande quels sont leurs regrets à la fin de leur vie. Et les regrets, généralement, c'est de ne pas avoir osé faire quelque chose. Et tout le monde le dit, mais moi, je l'entends tout le temps. Et du coup, à chaque fois que je l'entends, je me dis, allez, hop, on y va, on ose, on tente. Et on trouvera toujours quelqu'un pour nous aider à faire le premier pas.

  • Speaker #1

    Et du coup, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ?

  • Speaker #0

    De continuer, de continuer de rencontrer plein de grands-parents et tout, c'est trop cool. Et j'aimerais bien quand même aller dans l'animation un petit peu plus. Donc je pense qu'on peut me souhaiter soit d'animer d'autres conférences dans d'autres résidences, soit peut-être un jour d'animer une émission avec les personnes âgées, mais plus produite, ou alors que mon podcast soit produit par quelqu'un. Enfin voilà, j'aimerais bien un peu plus aller dans l'aspect médiatique, ça me plairait bien.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes qui voudraient suivre ton parcours, tes aventures, etc. Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #0

    On peut me retrouver sur Instagram. On peut me retrouver, c'est Lizette, L-I-Z-E-T-E, espace audiographie. Mais surtout, maintenant, je suis de ouf présente sur LinkedIn. Parce qu'en fait, on croit que LinkedIn, c'est que pour trouver un travail. En fait, non. Et LinkedIn, j'adore écrire dessus. Donc, on peut me retrouver sur LinkedIn avec mon nom et mon prénom, Maud Mestra, tout simplement.

  • Speaker #1

    Je vous remercie d'avoir écouté ce nouvel épisode de On Papote, j'espère que l'émission vous a plu. Merci encore à Maud qui non seulement ouvre le bal de cette troisième saison, mais également celui de ce nouveau concept qui j'espère vous a plu. Nous, on se retrouve le mois prochain pour un nouvel épisode. En attendant, n'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux Instagram, TikTok et Youtube, arrobase onpapote.podcast. Bisous !

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