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Ortho'Boost

Episode 3: Comment suis-je passée de "Je cherche ma voie" à "J'aide les autres à trouver la leur"?

Episode 3: Comment suis-je passée de "Je cherche ma voie" à "J'aide les autres à trouver la leur"?

08min |15/04/2025|

141

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Description

Dans ce nouvel épisode, je te raconte mon chemin, mes déclics, mes doutes aussi… et ce qui m’a poussée à devenir coach.

Pas de success story toute lisse ici, mais un cheminement, avec ses virages, ses pauses et ses élans.

Si t’es en plein questionnement, si tu te dis “et moi dans tout ça ?”… Alors, cet épisode pourrait bien te parler 😉


Mail: orthoboostlepodcast@gmail.com

Lien page Notion: https://www.notion.so/1add5bfb979d818fb29decd6907692b6?pvs=106


Lien d'inscription à la newsletter Orthoboost https://181a8496.sibforms.com/serve/MUIFAD9lsD8DfZ7uDqDy16AnyZ9wieDaL7Dmacj9d742WjQd2uep-e_d947fScdZ7HvJPGjelOJokEwLXBHtomPXmN4KM9k1op5LlcvagkWUSGJpER6Na-zYz-30sEn-4pWHDRBUIyVy46isbgbz2ErsJgQmXqmj0cWZ0jltNollnM-bRGQN5upafQ5ef5wg0OsWeAeIZSbbqsyo


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors, tu es au bon endroit. Bienvenue dans OrthoBoost, le podcast qui va semer des graines de réflexion sur ta posture professionnelle, t'aider à te sentir plus alignée et confiante dans ton quotidien d'orthophoniste. Ici, on va parler de communication, d'écoute, de leadership, de gestion des émotions et de tout ce qui peut booster ta pratique d'ortho. Parce qu'être une ortho bien dans ses baskets, ce n'est pas que maîtriser des techniques de rééducation. Alors si on m'avait dit il y a quelques années que je deviendrais coach en plus d'être orthophoniste, je ne l'aurais probablement pas cru. J'ai envie de te raconter mon histoire aujourd'hui pour que tu comprennes comment j'en suis arrivée là. Et je peux la commencer au final par le début, c'est-à-dire par mon enfance, parce que sans rentrer dans les détails, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours beaucoup observé, cherché à comprendre les êtres humains, leurs relations, leurs fonctionnements, leurs comportements. Je suis devenue ortho en 2007, diplômée en Belgique, j'ai commencé à exercer en 2008, et après quelques années de pratique, soit 2015, j'ai commencé à me poser des questions sur la systémie familiale. En fait, j'accompagnais des enfants, leurs parents, et... Je sentais qu'il me manquait des clés pour réaliser cet accompagnement de manière optimale. Et puis je sentais aussi que parfois il se jouait des choses entre eux, dans le système famille, qui n'étaient pas du ressort de l'orthophonie. Mais je ne savais pas vraiment vers qui les renvoyer. Et vous savez ce que c'est, c'est toujours délicat de renvoyer des patients en accompagnement psy ou autre, sans savoir exactement ce qu'on fait, parce qu'il suffit que l'accompagnement ne convienne pas. pour qu'on ne revoie plus ces gens ou qu'ils se disent « Non, ce qu'on m'a proposé, c'est nul. » Et c'est vrai que je n'avais pas envie de ça. Parallèlement, je pouvais commencer à ressentir de l'ennui dans certains suivis. J'avais l'impression que la flamme des débuts n'était plus au rendez-vous. Je pouvais avoir l'impression d'avoir un peu fait le tour dans certaines pathologies. Et à côté de ça, dans ma vie personnelle, j'ai traversé à la même période une situation compliquée puisque plus le temps passait, plus je m'apercevais que je m'épuisais dans mon couple, je me sentais perdue. Et j'en étais arrivée à un stade où je ne savais plus qui j'étais, je ne savais plus où j'allais. Et j'avais vraiment besoin de me retrouver avec moi-même. Un jour, j'ai été invitée par une copine à un atelier sur la gestion du temps. J'ai trouvé l'intervention, l'intervenante passionnante. Même si je me demandais ce qui pouvait bien se cacher sous cette dénomination de coach professionnel, sous laquelle elle s'était présentée. Parce que oui, ce nom en français ne me paraissait quand même pas très sérieux. Après quelques temps... J'ai entrepris un coaching avec elle. J'ai découvert le coaching comme moi je le pratique aujourd'hui. C'est-à-dire un entretien préliminaire gratuit pour définir la problématique et le contrat, la mise en place du contrat, la signature du contrat qui précise un nombre de séances, les outils utilisés, la problématique du client bien sûr, la réalisation ensuite de séances avec bilan de fin de séance à chacune d'elles et le bilan final pour clôturer le coaching. Cet accompagnement a été très riche pour moi. J'ai pu mieux me reconnecter à moi-même, reprendre le contrôle de ma vie. J'ai complété ce suivi-là par un accompagnement psy. Dans le cadre de mon divorce, parce qu'il faut être clair avec ça, le coaching ne remplace pas le suivi psy. Ce sont des approches qui sont différentes, qui peuvent se chevaucher, mais qui ne peuvent pas s'interchanger. La psy, la psychothérapie, l'accompagnement en psychologie, c'est de la thérapie. Le coaching n'est pas de la thérapie. Donc j'en étais à la fois... à cette observation professionnelle, à la fois dans ce parcours personnel. Et en 2016, j'ai vraiment ressenti le besoin de m'investir dans un nouveau projet. J'avais besoin de voir quelque chose, de faire quelque chose de nouveau dans ma vie. Et j'avais déjà fait des recherches sur les formations en systémie, en analyse transactionnelle, mais je trouvais les parcours longs, ne couvrant en général qu'une seule approche, et je n'étais donc pas convaincue. Et puis j'avais besoin d'une bouffée d'air, de sortir du soin, de la thérapie, et d'aller voir autre chose. En y pensant, je me rends compte que finalement, j'ai fait le choix de me former au coaching, un peu comme j'avais fait celui de me former à l'orthophonie. Quand je suis arrivée à l'orthophonie, j'y suis arrivée parce que je trouvais le contenu des études intéressant et surtout très diversifié. Donc je me disais que je ne pouvais pas m'ennuyer. Et là, je suis tombée sur cette formation de coach professionnel en cherchant une formation qui intégrait le plus de modules. possibles différents dans une même formation. Je découvre donc cette formation qui est dispensée à Grenoble, donc dans ma ville, à Grenoble École de Management, une grande école de Grenoble. Et je me dis, ben non, c'est pas pour moi, c'est pas ma place. La formation coûte très cher, plusieurs milliers d'euros. Et quoi ? Comment je fais ? Je suis bien trop jeune de toute façon pour être coach. Je laisse tomber. Et puis j'imaginais que pour faire ce métier, il fallait faire preuve d'expérience. Et pour moi, c'était un peu un... métier senior. Je finis quand même lors d'un entretien, par en parler à ma coach, qui me dit que je ferais bien de candidater, que je n'ai rien à perdre. Effectivement, quelques mois plus tard, j'ai donc repris le chemin de l'école à raison de 2 à 3 jours par mois, auxquels il fallait ajouter 2 à 3 jours de travail perso par mois, ce qui faisait environ un jour et demi de jours de travail par semaine. Au niveau concret, j'ai aménagé mon emploi du temps pro pour pouvoir me libérer au moment où j'en avais besoin. Je n'ai pas fait financer la formation par le FIFPL la première année, mais je l'ai fait la deuxième année. Et puis j'ai fait un petit prêt pro en plus, parce que maman solo avec deux enfants, eh bien il fallait bien que je m'en sorte. Surtout que j'avais mes enfants quasiment à temps plein à l'époque, ce qui conditionnait aussi ma capacité de temps de travail. Au fur et à mesure des modules, j'ai découvert des notions comme le recueil de la demande, l'écoute, la reformulation, le positionnement de l'accompagnement, le contrat. J'ai appris à utiliser des outils percutants. comme la systémie, l'analyse transactionnelle, la process communication. Ces outils m'ont à la fois permis de continuer à avancer dans la découverte de moi-même et à la fois m'ont donné envie, petit à petit, de modifier ma posture thérapeutique en orthophonie. Comme j'en parlais dans le premier épisode, j'ai doucement glissé vers la définition d'objectifs fonctionnels, j'ai pris une place d'accompagnant, j'ai appris à poser des limites dans la relation thérapeutique et j'ai progressé dans la co-construction et la définition du cadre. Disons-le franchement, même si j'avais toujours aimé ce métier, j'ai commencé à l'exercer différemment et je me suis éclatée comme jamais. Au fur et à mesure de cette formation de coach, moi qui m'étais lancée avec l'idée de le faire pour le contenu, j'ai finalement mordu à l'hameçon. J'ai tellement aimé coacher que j'ai voulu entretenir cette nouvelle compétence. J'ai signé pour la deuxième année de formation, orientée coaching d'équipe, qui me permettait aussi d'obtenir deux certifications complémentaires qui s'appellent la certification de coaching process communication et celle de l'Agile Profil. Depuis, je réalise donc des accompagnements individuels, je me limite au coaching pro auquel je suis formée et je suis moi-même accompagnée en supervision de coach, en groupe et par période, je reprends pour moi-même des séances de coaching individuel parce que j'ai beaucoup de projets et que c'est très précieux pour moi. Le coaching et l'orthophonie, ce n'est pas la même énergie. Alors, je fais ça sur des moments qui sont dédiés. Je m'interdis d'accompagner évidemment mes patients. coaching, je les renvoie plutôt vers des collègues de mon réseau. Voilà, j'avais envie de te raconter mon parcours qui te questionne peut-être. Peut-être que toi aussi, tu rêves de faire quelque chose de nouveau, d'avoir un nouveau projet dans ta vie pro, dans ta vie perso. Peut-être que tu te poses des questions sur toi, que tu as besoin de te retrouver toi-même. Si tu veux, tu peux m'en parler en m'envoyant un message par mail, sur les réseaux, sur la page Notion. J'espère que cet épisode t'a plu. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les poser.

Description

Dans ce nouvel épisode, je te raconte mon chemin, mes déclics, mes doutes aussi… et ce qui m’a poussée à devenir coach.

Pas de success story toute lisse ici, mais un cheminement, avec ses virages, ses pauses et ses élans.

Si t’es en plein questionnement, si tu te dis “et moi dans tout ça ?”… Alors, cet épisode pourrait bien te parler 😉


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  • Speaker #0

    Alors, tu es au bon endroit. Bienvenue dans OrthoBoost, le podcast qui va semer des graines de réflexion sur ta posture professionnelle, t'aider à te sentir plus alignée et confiante dans ton quotidien d'orthophoniste. Ici, on va parler de communication, d'écoute, de leadership, de gestion des émotions et de tout ce qui peut booster ta pratique d'ortho. Parce qu'être une ortho bien dans ses baskets, ce n'est pas que maîtriser des techniques de rééducation. Alors si on m'avait dit il y a quelques années que je deviendrais coach en plus d'être orthophoniste, je ne l'aurais probablement pas cru. J'ai envie de te raconter mon histoire aujourd'hui pour que tu comprennes comment j'en suis arrivée là. Et je peux la commencer au final par le début, c'est-à-dire par mon enfance, parce que sans rentrer dans les détails, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours beaucoup observé, cherché à comprendre les êtres humains, leurs relations, leurs fonctionnements, leurs comportements. Je suis devenue ortho en 2007, diplômée en Belgique, j'ai commencé à exercer en 2008, et après quelques années de pratique, soit 2015, j'ai commencé à me poser des questions sur la systémie familiale. En fait, j'accompagnais des enfants, leurs parents, et... Je sentais qu'il me manquait des clés pour réaliser cet accompagnement de manière optimale. Et puis je sentais aussi que parfois il se jouait des choses entre eux, dans le système famille, qui n'étaient pas du ressort de l'orthophonie. Mais je ne savais pas vraiment vers qui les renvoyer. Et vous savez ce que c'est, c'est toujours délicat de renvoyer des patients en accompagnement psy ou autre, sans savoir exactement ce qu'on fait, parce qu'il suffit que l'accompagnement ne convienne pas. pour qu'on ne revoie plus ces gens ou qu'ils se disent « Non, ce qu'on m'a proposé, c'est nul. » Et c'est vrai que je n'avais pas envie de ça. Parallèlement, je pouvais commencer à ressentir de l'ennui dans certains suivis. J'avais l'impression que la flamme des débuts n'était plus au rendez-vous. Je pouvais avoir l'impression d'avoir un peu fait le tour dans certaines pathologies. Et à côté de ça, dans ma vie personnelle, j'ai traversé à la même période une situation compliquée puisque plus le temps passait, plus je m'apercevais que je m'épuisais dans mon couple, je me sentais perdue. Et j'en étais arrivée à un stade où je ne savais plus qui j'étais, je ne savais plus où j'allais. Et j'avais vraiment besoin de me retrouver avec moi-même. Un jour, j'ai été invitée par une copine à un atelier sur la gestion du temps. J'ai trouvé l'intervention, l'intervenante passionnante. Même si je me demandais ce qui pouvait bien se cacher sous cette dénomination de coach professionnel, sous laquelle elle s'était présentée. Parce que oui, ce nom en français ne me paraissait quand même pas très sérieux. Après quelques temps... J'ai entrepris un coaching avec elle. J'ai découvert le coaching comme moi je le pratique aujourd'hui. C'est-à-dire un entretien préliminaire gratuit pour définir la problématique et le contrat, la mise en place du contrat, la signature du contrat qui précise un nombre de séances, les outils utilisés, la problématique du client bien sûr, la réalisation ensuite de séances avec bilan de fin de séance à chacune d'elles et le bilan final pour clôturer le coaching. Cet accompagnement a été très riche pour moi. J'ai pu mieux me reconnecter à moi-même, reprendre le contrôle de ma vie. J'ai complété ce suivi-là par un accompagnement psy. Dans le cadre de mon divorce, parce qu'il faut être clair avec ça, le coaching ne remplace pas le suivi psy. Ce sont des approches qui sont différentes, qui peuvent se chevaucher, mais qui ne peuvent pas s'interchanger. La psy, la psychothérapie, l'accompagnement en psychologie, c'est de la thérapie. Le coaching n'est pas de la thérapie. Donc j'en étais à la fois... à cette observation professionnelle, à la fois dans ce parcours personnel. Et en 2016, j'ai vraiment ressenti le besoin de m'investir dans un nouveau projet. J'avais besoin de voir quelque chose, de faire quelque chose de nouveau dans ma vie. Et j'avais déjà fait des recherches sur les formations en systémie, en analyse transactionnelle, mais je trouvais les parcours longs, ne couvrant en général qu'une seule approche, et je n'étais donc pas convaincue. Et puis j'avais besoin d'une bouffée d'air, de sortir du soin, de la thérapie, et d'aller voir autre chose. En y pensant, je me rends compte que finalement, j'ai fait le choix de me former au coaching, un peu comme j'avais fait celui de me former à l'orthophonie. Quand je suis arrivée à l'orthophonie, j'y suis arrivée parce que je trouvais le contenu des études intéressant et surtout très diversifié. Donc je me disais que je ne pouvais pas m'ennuyer. Et là, je suis tombée sur cette formation de coach professionnel en cherchant une formation qui intégrait le plus de modules. possibles différents dans une même formation. Je découvre donc cette formation qui est dispensée à Grenoble, donc dans ma ville, à Grenoble École de Management, une grande école de Grenoble. Et je me dis, ben non, c'est pas pour moi, c'est pas ma place. La formation coûte très cher, plusieurs milliers d'euros. Et quoi ? Comment je fais ? Je suis bien trop jeune de toute façon pour être coach. Je laisse tomber. Et puis j'imaginais que pour faire ce métier, il fallait faire preuve d'expérience. Et pour moi, c'était un peu un... métier senior. Je finis quand même lors d'un entretien, par en parler à ma coach, qui me dit que je ferais bien de candidater, que je n'ai rien à perdre. Effectivement, quelques mois plus tard, j'ai donc repris le chemin de l'école à raison de 2 à 3 jours par mois, auxquels il fallait ajouter 2 à 3 jours de travail perso par mois, ce qui faisait environ un jour et demi de jours de travail par semaine. Au niveau concret, j'ai aménagé mon emploi du temps pro pour pouvoir me libérer au moment où j'en avais besoin. Je n'ai pas fait financer la formation par le FIFPL la première année, mais je l'ai fait la deuxième année. Et puis j'ai fait un petit prêt pro en plus, parce que maman solo avec deux enfants, eh bien il fallait bien que je m'en sorte. Surtout que j'avais mes enfants quasiment à temps plein à l'époque, ce qui conditionnait aussi ma capacité de temps de travail. Au fur et à mesure des modules, j'ai découvert des notions comme le recueil de la demande, l'écoute, la reformulation, le positionnement de l'accompagnement, le contrat. J'ai appris à utiliser des outils percutants. comme la systémie, l'analyse transactionnelle, la process communication. Ces outils m'ont à la fois permis de continuer à avancer dans la découverte de moi-même et à la fois m'ont donné envie, petit à petit, de modifier ma posture thérapeutique en orthophonie. Comme j'en parlais dans le premier épisode, j'ai doucement glissé vers la définition d'objectifs fonctionnels, j'ai pris une place d'accompagnant, j'ai appris à poser des limites dans la relation thérapeutique et j'ai progressé dans la co-construction et la définition du cadre. Disons-le franchement, même si j'avais toujours aimé ce métier, j'ai commencé à l'exercer différemment et je me suis éclatée comme jamais. Au fur et à mesure de cette formation de coach, moi qui m'étais lancée avec l'idée de le faire pour le contenu, j'ai finalement mordu à l'hameçon. J'ai tellement aimé coacher que j'ai voulu entretenir cette nouvelle compétence. J'ai signé pour la deuxième année de formation, orientée coaching d'équipe, qui me permettait aussi d'obtenir deux certifications complémentaires qui s'appellent la certification de coaching process communication et celle de l'Agile Profil. Depuis, je réalise donc des accompagnements individuels, je me limite au coaching pro auquel je suis formée et je suis moi-même accompagnée en supervision de coach, en groupe et par période, je reprends pour moi-même des séances de coaching individuel parce que j'ai beaucoup de projets et que c'est très précieux pour moi. Le coaching et l'orthophonie, ce n'est pas la même énergie. Alors, je fais ça sur des moments qui sont dédiés. Je m'interdis d'accompagner évidemment mes patients. coaching, je les renvoie plutôt vers des collègues de mon réseau. Voilà, j'avais envie de te raconter mon parcours qui te questionne peut-être. Peut-être que toi aussi, tu rêves de faire quelque chose de nouveau, d'avoir un nouveau projet dans ta vie pro, dans ta vie perso. Peut-être que tu te poses des questions sur toi, que tu as besoin de te retrouver toi-même. Si tu veux, tu peux m'en parler en m'envoyant un message par mail, sur les réseaux, sur la page Notion. J'espère que cet épisode t'a plu. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les poser.

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Pas de success story toute lisse ici, mais un cheminement, avec ses virages, ses pauses et ses élans.

Si t’es en plein questionnement, si tu te dis “et moi dans tout ça ?”… Alors, cet épisode pourrait bien te parler 😉


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    Alors, tu es au bon endroit. Bienvenue dans OrthoBoost, le podcast qui va semer des graines de réflexion sur ta posture professionnelle, t'aider à te sentir plus alignée et confiante dans ton quotidien d'orthophoniste. Ici, on va parler de communication, d'écoute, de leadership, de gestion des émotions et de tout ce qui peut booster ta pratique d'ortho. Parce qu'être une ortho bien dans ses baskets, ce n'est pas que maîtriser des techniques de rééducation. Alors si on m'avait dit il y a quelques années que je deviendrais coach en plus d'être orthophoniste, je ne l'aurais probablement pas cru. J'ai envie de te raconter mon histoire aujourd'hui pour que tu comprennes comment j'en suis arrivée là. Et je peux la commencer au final par le début, c'est-à-dire par mon enfance, parce que sans rentrer dans les détails, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours beaucoup observé, cherché à comprendre les êtres humains, leurs relations, leurs fonctionnements, leurs comportements. Je suis devenue ortho en 2007, diplômée en Belgique, j'ai commencé à exercer en 2008, et après quelques années de pratique, soit 2015, j'ai commencé à me poser des questions sur la systémie familiale. En fait, j'accompagnais des enfants, leurs parents, et... Je sentais qu'il me manquait des clés pour réaliser cet accompagnement de manière optimale. Et puis je sentais aussi que parfois il se jouait des choses entre eux, dans le système famille, qui n'étaient pas du ressort de l'orthophonie. Mais je ne savais pas vraiment vers qui les renvoyer. Et vous savez ce que c'est, c'est toujours délicat de renvoyer des patients en accompagnement psy ou autre, sans savoir exactement ce qu'on fait, parce qu'il suffit que l'accompagnement ne convienne pas. pour qu'on ne revoie plus ces gens ou qu'ils se disent « Non, ce qu'on m'a proposé, c'est nul. » Et c'est vrai que je n'avais pas envie de ça. Parallèlement, je pouvais commencer à ressentir de l'ennui dans certains suivis. J'avais l'impression que la flamme des débuts n'était plus au rendez-vous. Je pouvais avoir l'impression d'avoir un peu fait le tour dans certaines pathologies. Et à côté de ça, dans ma vie personnelle, j'ai traversé à la même période une situation compliquée puisque plus le temps passait, plus je m'apercevais que je m'épuisais dans mon couple, je me sentais perdue. Et j'en étais arrivée à un stade où je ne savais plus qui j'étais, je ne savais plus où j'allais. Et j'avais vraiment besoin de me retrouver avec moi-même. Un jour, j'ai été invitée par une copine à un atelier sur la gestion du temps. J'ai trouvé l'intervention, l'intervenante passionnante. Même si je me demandais ce qui pouvait bien se cacher sous cette dénomination de coach professionnel, sous laquelle elle s'était présentée. Parce que oui, ce nom en français ne me paraissait quand même pas très sérieux. Après quelques temps... J'ai entrepris un coaching avec elle. J'ai découvert le coaching comme moi je le pratique aujourd'hui. C'est-à-dire un entretien préliminaire gratuit pour définir la problématique et le contrat, la mise en place du contrat, la signature du contrat qui précise un nombre de séances, les outils utilisés, la problématique du client bien sûr, la réalisation ensuite de séances avec bilan de fin de séance à chacune d'elles et le bilan final pour clôturer le coaching. Cet accompagnement a été très riche pour moi. J'ai pu mieux me reconnecter à moi-même, reprendre le contrôle de ma vie. J'ai complété ce suivi-là par un accompagnement psy. Dans le cadre de mon divorce, parce qu'il faut être clair avec ça, le coaching ne remplace pas le suivi psy. Ce sont des approches qui sont différentes, qui peuvent se chevaucher, mais qui ne peuvent pas s'interchanger. La psy, la psychothérapie, l'accompagnement en psychologie, c'est de la thérapie. Le coaching n'est pas de la thérapie. Donc j'en étais à la fois... à cette observation professionnelle, à la fois dans ce parcours personnel. Et en 2016, j'ai vraiment ressenti le besoin de m'investir dans un nouveau projet. J'avais besoin de voir quelque chose, de faire quelque chose de nouveau dans ma vie. Et j'avais déjà fait des recherches sur les formations en systémie, en analyse transactionnelle, mais je trouvais les parcours longs, ne couvrant en général qu'une seule approche, et je n'étais donc pas convaincue. Et puis j'avais besoin d'une bouffée d'air, de sortir du soin, de la thérapie, et d'aller voir autre chose. En y pensant, je me rends compte que finalement, j'ai fait le choix de me former au coaching, un peu comme j'avais fait celui de me former à l'orthophonie. Quand je suis arrivée à l'orthophonie, j'y suis arrivée parce que je trouvais le contenu des études intéressant et surtout très diversifié. Donc je me disais que je ne pouvais pas m'ennuyer. Et là, je suis tombée sur cette formation de coach professionnel en cherchant une formation qui intégrait le plus de modules. possibles différents dans une même formation. Je découvre donc cette formation qui est dispensée à Grenoble, donc dans ma ville, à Grenoble École de Management, une grande école de Grenoble. Et je me dis, ben non, c'est pas pour moi, c'est pas ma place. La formation coûte très cher, plusieurs milliers d'euros. Et quoi ? Comment je fais ? Je suis bien trop jeune de toute façon pour être coach. Je laisse tomber. Et puis j'imaginais que pour faire ce métier, il fallait faire preuve d'expérience. Et pour moi, c'était un peu un... métier senior. Je finis quand même lors d'un entretien, par en parler à ma coach, qui me dit que je ferais bien de candidater, que je n'ai rien à perdre. Effectivement, quelques mois plus tard, j'ai donc repris le chemin de l'école à raison de 2 à 3 jours par mois, auxquels il fallait ajouter 2 à 3 jours de travail perso par mois, ce qui faisait environ un jour et demi de jours de travail par semaine. Au niveau concret, j'ai aménagé mon emploi du temps pro pour pouvoir me libérer au moment où j'en avais besoin. Je n'ai pas fait financer la formation par le FIFPL la première année, mais je l'ai fait la deuxième année. Et puis j'ai fait un petit prêt pro en plus, parce que maman solo avec deux enfants, eh bien il fallait bien que je m'en sorte. Surtout que j'avais mes enfants quasiment à temps plein à l'époque, ce qui conditionnait aussi ma capacité de temps de travail. Au fur et à mesure des modules, j'ai découvert des notions comme le recueil de la demande, l'écoute, la reformulation, le positionnement de l'accompagnement, le contrat. J'ai appris à utiliser des outils percutants. comme la systémie, l'analyse transactionnelle, la process communication. Ces outils m'ont à la fois permis de continuer à avancer dans la découverte de moi-même et à la fois m'ont donné envie, petit à petit, de modifier ma posture thérapeutique en orthophonie. Comme j'en parlais dans le premier épisode, j'ai doucement glissé vers la définition d'objectifs fonctionnels, j'ai pris une place d'accompagnant, j'ai appris à poser des limites dans la relation thérapeutique et j'ai progressé dans la co-construction et la définition du cadre. Disons-le franchement, même si j'avais toujours aimé ce métier, j'ai commencé à l'exercer différemment et je me suis éclatée comme jamais. Au fur et à mesure de cette formation de coach, moi qui m'étais lancée avec l'idée de le faire pour le contenu, j'ai finalement mordu à l'hameçon. J'ai tellement aimé coacher que j'ai voulu entretenir cette nouvelle compétence. J'ai signé pour la deuxième année de formation, orientée coaching d'équipe, qui me permettait aussi d'obtenir deux certifications complémentaires qui s'appellent la certification de coaching process communication et celle de l'Agile Profil. Depuis, je réalise donc des accompagnements individuels, je me limite au coaching pro auquel je suis formée et je suis moi-même accompagnée en supervision de coach, en groupe et par période, je reprends pour moi-même des séances de coaching individuel parce que j'ai beaucoup de projets et que c'est très précieux pour moi. Le coaching et l'orthophonie, ce n'est pas la même énergie. Alors, je fais ça sur des moments qui sont dédiés. Je m'interdis d'accompagner évidemment mes patients. coaching, je les renvoie plutôt vers des collègues de mon réseau. Voilà, j'avais envie de te raconter mon parcours qui te questionne peut-être. Peut-être que toi aussi, tu rêves de faire quelque chose de nouveau, d'avoir un nouveau projet dans ta vie pro, dans ta vie perso. Peut-être que tu te poses des questions sur toi, que tu as besoin de te retrouver toi-même. Si tu veux, tu peux m'en parler en m'envoyant un message par mail, sur les réseaux, sur la page Notion. J'espère que cet épisode t'a plu. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les poser.

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Dans ce nouvel épisode, je te raconte mon chemin, mes déclics, mes doutes aussi… et ce qui m’a poussée à devenir coach.

Pas de success story toute lisse ici, mais un cheminement, avec ses virages, ses pauses et ses élans.

Si t’es en plein questionnement, si tu te dis “et moi dans tout ça ?”… Alors, cet épisode pourrait bien te parler 😉


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Transcription

  • Speaker #0

    Alors, tu es au bon endroit. Bienvenue dans OrthoBoost, le podcast qui va semer des graines de réflexion sur ta posture professionnelle, t'aider à te sentir plus alignée et confiante dans ton quotidien d'orthophoniste. Ici, on va parler de communication, d'écoute, de leadership, de gestion des émotions et de tout ce qui peut booster ta pratique d'ortho. Parce qu'être une ortho bien dans ses baskets, ce n'est pas que maîtriser des techniques de rééducation. Alors si on m'avait dit il y a quelques années que je deviendrais coach en plus d'être orthophoniste, je ne l'aurais probablement pas cru. J'ai envie de te raconter mon histoire aujourd'hui pour que tu comprennes comment j'en suis arrivée là. Et je peux la commencer au final par le début, c'est-à-dire par mon enfance, parce que sans rentrer dans les détails, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours beaucoup observé, cherché à comprendre les êtres humains, leurs relations, leurs fonctionnements, leurs comportements. Je suis devenue ortho en 2007, diplômée en Belgique, j'ai commencé à exercer en 2008, et après quelques années de pratique, soit 2015, j'ai commencé à me poser des questions sur la systémie familiale. En fait, j'accompagnais des enfants, leurs parents, et... Je sentais qu'il me manquait des clés pour réaliser cet accompagnement de manière optimale. Et puis je sentais aussi que parfois il se jouait des choses entre eux, dans le système famille, qui n'étaient pas du ressort de l'orthophonie. Mais je ne savais pas vraiment vers qui les renvoyer. Et vous savez ce que c'est, c'est toujours délicat de renvoyer des patients en accompagnement psy ou autre, sans savoir exactement ce qu'on fait, parce qu'il suffit que l'accompagnement ne convienne pas. pour qu'on ne revoie plus ces gens ou qu'ils se disent « Non, ce qu'on m'a proposé, c'est nul. » Et c'est vrai que je n'avais pas envie de ça. Parallèlement, je pouvais commencer à ressentir de l'ennui dans certains suivis. J'avais l'impression que la flamme des débuts n'était plus au rendez-vous. Je pouvais avoir l'impression d'avoir un peu fait le tour dans certaines pathologies. Et à côté de ça, dans ma vie personnelle, j'ai traversé à la même période une situation compliquée puisque plus le temps passait, plus je m'apercevais que je m'épuisais dans mon couple, je me sentais perdue. Et j'en étais arrivée à un stade où je ne savais plus qui j'étais, je ne savais plus où j'allais. Et j'avais vraiment besoin de me retrouver avec moi-même. Un jour, j'ai été invitée par une copine à un atelier sur la gestion du temps. J'ai trouvé l'intervention, l'intervenante passionnante. Même si je me demandais ce qui pouvait bien se cacher sous cette dénomination de coach professionnel, sous laquelle elle s'était présentée. Parce que oui, ce nom en français ne me paraissait quand même pas très sérieux. Après quelques temps... J'ai entrepris un coaching avec elle. J'ai découvert le coaching comme moi je le pratique aujourd'hui. C'est-à-dire un entretien préliminaire gratuit pour définir la problématique et le contrat, la mise en place du contrat, la signature du contrat qui précise un nombre de séances, les outils utilisés, la problématique du client bien sûr, la réalisation ensuite de séances avec bilan de fin de séance à chacune d'elles et le bilan final pour clôturer le coaching. Cet accompagnement a été très riche pour moi. J'ai pu mieux me reconnecter à moi-même, reprendre le contrôle de ma vie. J'ai complété ce suivi-là par un accompagnement psy. Dans le cadre de mon divorce, parce qu'il faut être clair avec ça, le coaching ne remplace pas le suivi psy. Ce sont des approches qui sont différentes, qui peuvent se chevaucher, mais qui ne peuvent pas s'interchanger. La psy, la psychothérapie, l'accompagnement en psychologie, c'est de la thérapie. Le coaching n'est pas de la thérapie. Donc j'en étais à la fois... à cette observation professionnelle, à la fois dans ce parcours personnel. Et en 2016, j'ai vraiment ressenti le besoin de m'investir dans un nouveau projet. J'avais besoin de voir quelque chose, de faire quelque chose de nouveau dans ma vie. Et j'avais déjà fait des recherches sur les formations en systémie, en analyse transactionnelle, mais je trouvais les parcours longs, ne couvrant en général qu'une seule approche, et je n'étais donc pas convaincue. Et puis j'avais besoin d'une bouffée d'air, de sortir du soin, de la thérapie, et d'aller voir autre chose. En y pensant, je me rends compte que finalement, j'ai fait le choix de me former au coaching, un peu comme j'avais fait celui de me former à l'orthophonie. Quand je suis arrivée à l'orthophonie, j'y suis arrivée parce que je trouvais le contenu des études intéressant et surtout très diversifié. Donc je me disais que je ne pouvais pas m'ennuyer. Et là, je suis tombée sur cette formation de coach professionnel en cherchant une formation qui intégrait le plus de modules. possibles différents dans une même formation. Je découvre donc cette formation qui est dispensée à Grenoble, donc dans ma ville, à Grenoble École de Management, une grande école de Grenoble. Et je me dis, ben non, c'est pas pour moi, c'est pas ma place. La formation coûte très cher, plusieurs milliers d'euros. Et quoi ? Comment je fais ? Je suis bien trop jeune de toute façon pour être coach. Je laisse tomber. Et puis j'imaginais que pour faire ce métier, il fallait faire preuve d'expérience. Et pour moi, c'était un peu un... métier senior. Je finis quand même lors d'un entretien, par en parler à ma coach, qui me dit que je ferais bien de candidater, que je n'ai rien à perdre. Effectivement, quelques mois plus tard, j'ai donc repris le chemin de l'école à raison de 2 à 3 jours par mois, auxquels il fallait ajouter 2 à 3 jours de travail perso par mois, ce qui faisait environ un jour et demi de jours de travail par semaine. Au niveau concret, j'ai aménagé mon emploi du temps pro pour pouvoir me libérer au moment où j'en avais besoin. Je n'ai pas fait financer la formation par le FIFPL la première année, mais je l'ai fait la deuxième année. Et puis j'ai fait un petit prêt pro en plus, parce que maman solo avec deux enfants, eh bien il fallait bien que je m'en sorte. Surtout que j'avais mes enfants quasiment à temps plein à l'époque, ce qui conditionnait aussi ma capacité de temps de travail. Au fur et à mesure des modules, j'ai découvert des notions comme le recueil de la demande, l'écoute, la reformulation, le positionnement de l'accompagnement, le contrat. J'ai appris à utiliser des outils percutants. comme la systémie, l'analyse transactionnelle, la process communication. Ces outils m'ont à la fois permis de continuer à avancer dans la découverte de moi-même et à la fois m'ont donné envie, petit à petit, de modifier ma posture thérapeutique en orthophonie. Comme j'en parlais dans le premier épisode, j'ai doucement glissé vers la définition d'objectifs fonctionnels, j'ai pris une place d'accompagnant, j'ai appris à poser des limites dans la relation thérapeutique et j'ai progressé dans la co-construction et la définition du cadre. Disons-le franchement, même si j'avais toujours aimé ce métier, j'ai commencé à l'exercer différemment et je me suis éclatée comme jamais. Au fur et à mesure de cette formation de coach, moi qui m'étais lancée avec l'idée de le faire pour le contenu, j'ai finalement mordu à l'hameçon. J'ai tellement aimé coacher que j'ai voulu entretenir cette nouvelle compétence. J'ai signé pour la deuxième année de formation, orientée coaching d'équipe, qui me permettait aussi d'obtenir deux certifications complémentaires qui s'appellent la certification de coaching process communication et celle de l'Agile Profil. Depuis, je réalise donc des accompagnements individuels, je me limite au coaching pro auquel je suis formée et je suis moi-même accompagnée en supervision de coach, en groupe et par période, je reprends pour moi-même des séances de coaching individuel parce que j'ai beaucoup de projets et que c'est très précieux pour moi. Le coaching et l'orthophonie, ce n'est pas la même énergie. Alors, je fais ça sur des moments qui sont dédiés. Je m'interdis d'accompagner évidemment mes patients. coaching, je les renvoie plutôt vers des collègues de mon réseau. Voilà, j'avais envie de te raconter mon parcours qui te questionne peut-être. Peut-être que toi aussi, tu rêves de faire quelque chose de nouveau, d'avoir un nouveau projet dans ta vie pro, dans ta vie perso. Peut-être que tu te poses des questions sur toi, que tu as besoin de te retrouver toi-même. Si tu veux, tu peux m'en parler en m'envoyant un message par mail, sur les réseaux, sur la page Notion. J'espère que cet épisode t'a plu. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les poser.

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