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Oser se Révéler

#9 La reconversion de Violaine : de cadre dans le Marketing à Coach Parentale

#9 La reconversion de Violaine : de cadre dans le Marketing à Coach Parentale

47min |12/04/2024
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#9 La reconversion de Violaine : de cadre dans le Marketing à Coach Parentale

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47min |12/04/2024
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Description

Dans cet épisode j'accueille Violaine, après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle.

Au retour de son 2e congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir.

Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer.


Pour suivre Violaine rdv sur Instagram https://www.instagram.com/happy.parents_happy.kids/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Oser se révéler, le podcast de celles et ceux qui veulent se construire une vie professionnelle au service de leur bonheur. Je suis Christelle, ex-cadre dans le marketing et à présent coach professionnel. Mon objectif est de t'accompagner dans la définition et l'atteinte d'une vie qui te fait vibrer. Tu trouveras dans les épisodes du podcast des conseils, outils de coaching et témoignages inspirants de personnes qui ont su oser passer à l'action pour se construire leur vie de rêve. Dans cet épisode, j'accueille Violaine. Après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle. Au retour de son deuxième congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir. Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif. qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer. Salut Violaine !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Je suis super contente de t'avoir sur le podcast, ça fait quelques semaines qu'on prévoit ça et je suis super contente parce que comme on s'en est rendu compte, en fait on a pas mal de points communs, toi et moi.

  • Speaker #1

    Exact, à commencer par la Bretagne.

  • Speaker #0

    Voilà, commencer par notre amour pour la Bretagne, c'est vrai, même si moi je ne vis pas. Pour le moment en Bretagne, j'espère bien un jour, mais en fait oui, notre amour pour la Bretagne, on a aussi un parcours assez similaire, en tout cas dans notre ancienne carrière. Tu l'expliqueras je pense un petit peu plus tard. Et c'est vrai qu'on s'est retrouvés aujourd'hui, en tout cas on s'est rencontrés grâce à notre nouvelle expérience en tant que coach. Et tu nous en diras un petit peu plus aussi au cours de ce podcast. Oui. Alors ce que je te propose Violaine pour démarrer, c'est peut-être de te présenter, nous dire... Qui est Violaine ? Qui es-tu ? Ce que tu aimes faire dans la vie ? Tout ce que tu as envie de nous partager.

  • Speaker #1

    Donc, Violaine, moi j'ai 34 ou 35 ans. J'ai toujours du mal avec mon âge. 34 ans. J'habite donc en Bretagne, comme tu l'as dit. Je suis maman de deux enfants qui vont avoir 3 ans et 6 ans cette année. Je suis en couple. Et d'un point de vue professionnel, j'ai... Voilà, ça fait, on va dire, une douzaine d'années maintenant que je travaille. J'ai eu divers métiers. Je suis passée par l'expertise, on va dire, marketing, le category management également, pour ceux qui connaissent. Et puis, voilà, depuis l'année dernière, je me suis reconvertie sur le métier de coach parentale.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, c'est un... Gros changement quand même, ça me parle beaucoup moi, puisque j'étais également sur un métier marketing au départ, dans l'agroalimentaire, je crois que toi aussi c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exact.

  • Speaker #0

    Avant d'aller dans le digital, et comme toi, moi ça fait aussi un an que je me suis reconvertie dans le coaching, donc nos parcours sont assez similaires, après je pense qu'il y a quand même pas mal de choses différentes, et je suis sûre que ça va intéresser... Nos auditeurs, nos auditrices, donc tu disais effectivement que tu as débuté ta carrière dans le marketing. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ? Comment est-ce que la violenne étudiante s'est dit, ou alors peut-être que tu es arrivée par hasard dans le marketing, mais qu'est-ce qui a fait que tu te lances dans des études de marketing ?

  • Speaker #1

    En fait, moi le marketing je l'ai connu assez tôt, en fait dès le lycée, parce qu'après ma seconde, j'ai fait le choix de tout de suite de partir sur une filière. Technologique, alors pour les anciens, un bac STG, qui en fait était tout de suite beaucoup plus dans des matières concrètes, de marketing, de compta, de gestion, de management. C'était un vrai choix de ma part, parce que je sentais, je pense que ces matières me parlaient plus que des maths, de la physique, quelque chose de plus général. Et en fait, dès le lycée, j'ai... J'ai vu tout de suite que j'avais vraiment un amour pour le marketing. Alors, au début, le marketing, c'était très large pour moi, mais je me souviens que j'aimais beaucoup comprendre, enfin, essayer de comprendre, en fait, les comportements d'achat des consommateurs. C'est un peu ça aussi qui m'a menée vers le marketing. Voilà, c'est au lycée que j'ai découvert cette matière et que, assez naturellement, dans la suite de mes études, peut-être après, je suis passée par un DUT technique de commercialisation. qui reste quand même assez générale, mais qui est aussi assez poussée d'un point de vue marketing. Et j'ai enclenché derrière sur des études en licence et en master du marketing. Voilà d'où m'est venu, on va dire, l'amour à la base pour le marketing.

  • Speaker #0

    Ok, donc en fait là, c'était vraiment un choix de cœur à l'époque pour le marketing, non pas un choix comme on peut parfois l'avoir. C'est vrai que le marketing, c'est souvent... Enfin... En tout cas, les personnes que je rencontre ou que j'interview, souvent, on va vers cette étude d'un petit peu de commerce-gestion. quand on ne sait pas forcément quoi faire. Bon, après, s'il y a souvent des personnes aussi qui ont ce côté créatif, qui aiment comprendre la psychologie du consommateur, etc. Mais toi, en tout cas, c'était un vrai coup de cœur.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, vraiment, sur l'aspect psychologie. Psychologie des personnes, en fait. Psychologie des consommateurs. Je pense qu'il, finalement, n'est pas très loin non plus du métier que j'exerce aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est sûr. Au final, on est pas mal, effectivement, dans les relations humaines. La psychologie sociale, oui, je suis d'accord avec toi. Ok, donc en fait, tout se passe bien. Tu es bien dans tes études, tu les poursuis. Et ensuite, qu'est-ce qui se passe une fois que tu valides ces études, tes diplômés de ton master ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, pareil, dans mon master, j'ai très vite choisi aussi de faire un master qui me permettait de faire beaucoup de stages ou de l'alternance. Parce que je savais que pour arriver sur le marché du travail, il fallait, enfin c'était... Un bagage important et supplémentaire d'avoir déjà de l'expérience. Je voulais vraiment axer sur ça. J'ai terminé mes études. J'ai fait un premier job, pas directement dans le marketing, mais plutôt sur le terrain en tant que commercial. J'ai été chef de secteur dans le milieu de la grande distribution. Ensuite, par une connaissance, je me suis retrouvée à postuler sur un poste de chef de produit. que j'ai eues. Et voilà, en fait, c'est comme ça que j'ai basculé dans le bassin du marketing et de l'agroalimentaire, parce que c'était sur une entreprise agroalimentaire, juste à 30 minutes de chez mes parents, alors qu'à la base, je m'ouvrais plutôt à me dire que je ne reste pas forcément en Bretagne. Je verrais un peu selon les opportunités. Et en fait, la vie a fait que je me suis retrouvée juste pas très très loin. Donc voilà comment j'ai basculé dans le monde du travail sur l'aspect marketing.

  • Speaker #0

    Trop bien. En fait, on a l'impression que tout s'est trop bien passé pour toi. Voilà une opportunité, tu es prise, tu restes dans ta région. Ça a l'air de se passer super bien pour toi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été plus challengeant, par contre, sur les cinq premières années de travail, c'est que je n'ai fait que du CDD. À ce moment-là, tout roulait. C'est vrai que je n'ai pas connu de... de recherche, de travail long. J'ai toujours eu un emploi, par contre, c'était du CDD. Encore plus, il y a 8-10 ans, la part du CDI était d'autant plus importante. On répétait, je pense aussi beaucoup, le CDI, la stabilité, c'est important. Après, je pense qu'aussi, ça faisait longtemps que j'étais avec mon homme, on avait des projets, donc je pense que c'était aussi ce qui... La suite, on va dire un peu logique, qui allait me permettre aussi de me stabiliser. Donc voilà, j'ai fait beaucoup de CDD avant d'en arriver au Graal, si on peut appeler ça un Graal. Puis à l'époque, ça l'était, du CDI.

  • Speaker #0

    je comprends tout à fait c'est vrai qu'à l'époque c'était finir ses études et décrocher le fameux CDI pour la stabilité pour pouvoir emprunter donc je comprends tout à fait donc du coup sur ces postes en marketing tu restes combien d'années dans le secteur, qu'est-ce qui se passe en fait ma question derrière c'est qu'est-ce qui a fait que Violaine finalement un beau jour se dise est-ce que je ne changerais pas en fait de... complètement nouveau en fait. Qu'est-ce qui t'a amenée à cette transition professionnelle ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis devenue maman. Je pense que ça a joué pas mal. Alors après, j'ai eu ma première fille en... J'ai eu ma fille en 2018. J'étais déjà dans mon ancienne entreprise, celle dans laquelle j'étais avant de quitter définitivement ce métier. J'ai repris et puis j'ai eu mon fils ensuite, où là, j'ai senti que je commençais un peu à me poser des questions sur le sens de mon métier. Comme je le disais, j'étais sur de l'industrie agroalimentaire. Pour la faire courte, c'était vendre le plus possible de produits. En soi, c'est la loi de la consommation. Et je me suis posé la question de dire c'est quoi le sens dans tout ça. Non pas que je n'en avais pas avant, mais je pense que j'étais arrivée aussi à un moment de ma vie où j'avais mes enfants et je pense que je me disais quel était vraiment l'impact que je pouvais avoir moi derrière sur les gens et aussi sur... mes enfants, sur les enfants qui arrivent derrière. Je pense qu'il y a eu tout ce méli-mélo un peu de questions. Et donc, en fait, je suis rentrée après mon deuxième congé maternité. J'ai repris le travail. Je me suis dit, en fait, je ne me sens plus du tout à ma place.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Tu es revenue, effectivement, de ton congé maternité. Il s'est passé combien de temps entre je me pose ces questions, en tout cas, je reviens, et ça y est, j'ai décidé, en tout cas, même si tu ne quittes pas ton entreprise dans l'immédiat, Ça y est, j'ai décidé de me lancer dans une transition professionnelle, de me mettre en action et de changer les choses.

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que ça faisait déjà, je pense, un an où je sentais que je commençais à me poser un peu des questions sur le sens de mon travail. Pas que je voulais changer tout de suite, mais je sentais au fond de moi que dans les années à venir, j'aurais besoin de changement. J'aurais besoin de probablement faire autre chose ou d'avoir une autre mission, que c'est un métier ou un domaine qui allait m'épuiser un peu petit à petit. Ce n'était pas le cas à cette époque. à ce moment-là, mais je sentais que je tendais un petit peu vers ça, que je commençais à me poser quelques questions. Donc voilà, c'était quelque chose qui trottait dans ma tête. Donc après, en effet, j'ai eu ce deuxième congé mat. Je suis revenue et je vais dire entre vraiment ce moment-là et le moment où j'ai décidé de changer, je vais dire il s'est passé un an de plus entre le temps où le temps passe vite finalement et puis le temps... Je prends la décision aussi de me faire accompagner sur ce changement, tant que je fasse cet accompagnement, et le temps que j'enclenche aussi les démarches pour quitter mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est bien effectivement qu'on relève ce point-là, parce qu'une transition professionnelle, ça prend souvent du temps. On n'a pas l'impression, vu de l'extérieur, on a l'impression... la personne qui quitte son job du jour au lendemain. Et derrière, il y a souvent, comme tu disais, ça faisait déjà un an que tu étais en train de te poser des questions. Donc, c'est souvent une transition, en tout cas des transitions quand même, qui mettent quelques mois, parfois même des années à se mettre en place. Moi, c'était pareil. Ça faisait plusieurs mois, voire années, que je commençais à me poser des questions. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, on se met en action. Mais même entre le moment où je me suis dit on se met en action et le moment où je me suis vraiment mise en action. Il y a eu quand même un petit... Quelques mois qui se sont passés, voire une année. Mais c'est aussi parfois important de prendre ce temps pour justement bien se poser, réfléchir à ce qu'on a envie de... pour la suite, et pourquoi pas se faire accompagner, comme tu l'as dit. Donc, tu nous as dit que tu t'es fait accompagner pour cette transition professionnelle. Comment ça s'est passé, et comment est-ce que tu en es arrivée à te dire, j'ai besoin de me faire accompagner par quelqu'un ?

  • Speaker #1

    En fait, vu que je sentais que j'avais besoin d'avoir une autre mission dans mon métier, je n'avais pas une idée forcément en tête précise, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Est-ce que je... change complètement de métier ou est-ce que je fais quelque chose d'à peu près similaire mais pas tout à fait avec les mêmes missions c'était vraiment des gros points d'interrogation dans ma tête après j'ai une amie aussi qui est coach et qui accompagne en fait les personnes aussi comme ça en transition professionnelle pour faire un bilan de compétences donc ça m'a beaucoup aidée aussi à me dire je peux me faire accompagner pour justement aiguiller un peu mon environnement professionnel idéal, la mission que je veux avoir, et toujours au service de mon épanouissement, aussi à moi, pro et perso. Donc voilà, c'est comme ça en fait que je me suis dit, c'est bien que je me fasse accompagner, j'avais pas vraiment envie de me lancer comme ça dans le vide, et surtout j'avais envie d'aller assez vite. Je sentais vraiment que là je m'épuisais au niveau de mon travail, que je commençais à y aller à reculons. Donc... Je me suis dit, si je veux aller vite, et plutôt que de ne pas trop savoir où aller, il faut que je me fasse accompagner.

  • Speaker #0

    Donc tu avais vraiment cette volonté, cette envie de changer, de te mettre en action. Par contre, pour être encore plus efficace, aller plus vite, tu t'es dit, je vais me faire accompagner et on va y aller à fond.

  • Speaker #1

    Complètement,

  • Speaker #0

    non. Par contre, tu ne savais pas du tout vers quoi aller quand tu as pris cette décision ?

  • Speaker #1

    Je ne savais pas du tout, non.

  • Speaker #0

    Ok, donc aucune piste, même pas, pourquoi pas, tel ou tel métier.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est fou. Du coup, ça m'intéresse et je pense que ça va intéresser nos auditeurs aussi. Comment est-ce que tu en es arrivée à devenir coach parentale ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, la personne que j'ai choisie aussi pour me faire accompagner, c'était pas... Moi, je voulais pas un simple bilan de compétences ou... Bon, pour la faire courte, on me sort un métier au bout de quelques quiz. Je me strapole un peu, mais je voulais vraiment qu'on me fasse me poser les bonnes questions. Et il y avait aussi toute une partie de découverte de soi. Et je pense que j'avais besoin aussi à ce moment-là et qui m'a vraiment profondément attirée. J'avais envie un peu de faire une pause et de me dire qui suis-je vraiment ? Quoi ai-je vraiment envie ? quelles sont mes valeurs. C'était aussi un travail de décrypter mes émotions, mes besoins. C'était assez poussé et c'est aussi ça qui m'a beaucoup plu, avec vraiment quand même une finalité professionnelle derrière pour, de cette connaissance de soi, en découler un environnement idéal, une mission que je voudrais accomplir dans mon quotidien professionnel. En fait, quand j'ai démarré cet accompagnement, à aucun moment, je ne me suis dit que j'irais dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et pour te dire, je crois, une des premières séances, j'ai même dit à ma coach, non mais moi, je ne suis pas du tout faite pour être entrepreneur. Enfin, c'est assez fou, du coup, le cheminement que j'ai pu faire grâce à ce coaching. Et ensuite, comment je suis arrivée sur ce métier de coach parentale, Assez vite, j'ai cerné que je voulais vraiment être dans l'accompagnement des gens, me sentir vraiment utile et retrouver de l'humain dans mon métier. L'accompagnement des gens, c'était assez évident pour moi. Et depuis que j'étais devenue maman, je m'informais énormément sur le développement de l'enfant, sur la parentalité de manière générale. Que ce soit via des livres, des podcasts, des conférences, c'est vraiment un domaine qui me nourrissait beaucoup, qui me passionnait, qui me passionne toujours d'ailleurs. J'ai toujours été moi épanouie dans ma vie de parent, dans ma vie de maman, avec ses hauts et ses bas de tous les jours, comme tout connaît tout parent. Mais je pense que j'ai toujours gardé un peu cet équilibre. dans ma vie perso, ma vie de femme, mon travail, mes enfants, qui fait aujourd'hui mon épanouissement. Et je pense que j'avais envie de mettre ça au service aussi des autres. Je voyais tellement de parents autour de moi démunis au quotidien ou fatigués. En fait, c'est ce rôle un peu, ce domaine un peu de la parentalité, de l'épanouissement parental lié à l'accompagnement des gens.

  • Speaker #0

    naturellement je me suis tournée vers l'accompagnement parental super intéressant c'est trop bien il y a plusieurs choses que j'ai envie de relever le fait que tu me dises je ne voulais pas faire un bilan de compétences classique je partage tout à fait ton avis je trouve que l'introspection c'est vraiment extrêmement important c'est aussi pour ça que je le propose au début aussi de de mes accompagnements. Je pense aussi, comme tu l'as dit, c'est ce qui t'a permis vraiment de peut-être de te redécouvrir aussi et de revenir effectivement à tes valeurs, comme tu l'as dit, et faire émerger le fait que tu avais envie de te rendre utile, c'est un mot super fort, utile aux autres, accompagner les autres. Donc au final, comme tu l'avais dit tout à l'heure, on reste quand même dans la partie effectivement sciences humaines, relations humaines, du marketing, mais peut-être d'une autre façon cette fois, donc en apportant beaucoup de la valeur, en tout cas différemment. et peut-être plus en adéquation aussi avec qui tu es vraiment. Donc ça, c'était ta première étape. Tu t'es dit, je veux accompagner des personnes, je veux travailler dans l'accompagnement. Et ensuite, donc si je comprends bien, tu l'as corrélée avec en fait qui tu étais aussi et ce que tu aimais dans ta vie au quotidien, c'est ça ? Le côté parent, en tout cas, c'était un peu une passion, non ? Enfin, une passion entre guillemets, en tout cas un gros centre d'intérêt, la parentalité pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Quand j'ai eu ma première fille, J'ai commencé à beaucoup me questionner sur l'impact que je pouvais avoir sur elle, l'éducation que je lui donnais. Du coup, ça allait aussi un peu forger la personne qu'elle allait devenir demain. Comment je pouvais au mieux, moi, l'accompagner en tant que parent. Voilà, toutes ces questions, j'ai eu beaucoup, beaucoup de questionnements sur ça, mais du coup, en voulant bien faire. Donc, je me suis beaucoup renseignée sur tout ça. Et c'est vrai que ça me passionne, le développement de l'enfant, l'impact du parent sur l'enfant, la parentalité de manière générale, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #0

    Trop bien, donc on est vraiment partie de qui tu es, ce que tu aimes. Et à quel moment tu t'es dit, c'est vraiment ça, je vais me lancer, j'ai vraiment une opportunité, il y a un marché pour ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    En fait, avant d'en arriver vraiment là, j'avais défini trois projets. L'objectif, c'était pas forcément de me cantonner à un projet, mais en fait d'en avoir au moins deux ou trois et d'aller explorer les pistes. Donc en fait, j'ai exploré trois projets. Il y en avait deux qui étaient sur de l'entrepreneuriat et un qui était plutôt sur du salariat. Après, en tout transparent, je pense que le troisième, c'était plutôt pour me rassurer. Plutôt que le... plutôt que le projet en lui-même. Ensuite, en fonction de ces projets-là, le métier, j'ai essayé de le rapprocher par rapport à tout l'environnement, mon environnement idéal que j'avais dessiné, que ce soit autant au niveau des valeurs, au niveau des missions que j'avais envie d'accomplir, au niveau aussi purement... Comment on peut appeler ça ? Logistique, c'est-à-dire est-ce que je veux travailler de chez moi ? Est-ce que je veux travailler le week-end ? Oui, non ? Quel peut être l'impact derrière ? Est-ce que ça demande de l'investissement aussi financier ? Parce que j'avais notamment mon deuxième projet qui potentiellement demandait un investissement financier beaucoup plus important. Une fois que j'avais rapproché tout ça, c'est vraiment le métier de coach parentale qui s'est dessiné, mais qui... Honnêtement, de base, c'était mon projet de cœur. Les autres, je les ai explorés parce que j'avais envie quand même d'explorer d'autres pistes. Ça me semblait important. Mais voilà, c'est comme ça que je me suis dit, allez, go, j'y vais sur ce métier-là parce que j'étais persuadée et je suis persuadée de l'impact que je peux avoir sur les parents. sur la vie du parent, sur la vie de l'enfant, Paris Cochet aussi, que c'était un métier qui demandait quand même de se former, mais sans gros, gros investissements, qui me permettait aussi d'avoir un environnement idéal où je peux travailler de chez moi. Enfin voilà, c'était des choses qui étaient aussi importantes et que j'avais dessinées déjà de base dans le coaching que j'avais fait.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et du coup, une fois que tu as décidé, tu as dit ça y est, c'est mon projet, je veux devenir coach parentale, Comment est-ce que ça s'est passé pour ton lancement déjà ? Même le fait de prendre cette décision, est-ce que chez toi, il y avait des interrogations, des peurs ? Parce que quand on t'entend, on a l'impression que c'était ton projet de cœur, que tu y allais comme ça, ça a été simple. Mais je suppose que tu as quand même dû passer par des événements plus ou moins difficiles, ou pas, ça se trouve, ça s'est vraiment passé de façon fluide, comme tes études. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors, la première... En fait, après, moi, j'ai fait le choix de me lancer à fond dans le projet tout de suite et de quitter mon entreprise. D'accord. J'aurais clairement pu faire le choix aussi de le faire en side project, par exemple en me formant et en continuant à faire mon travail à côté. Après, c'est quelque chose auquel j'ai étudié pas mal de pistes. Et voilà, j'ai pris la décision de vraiment quitter mon entreprise et de me lancer à fond tout de suite sur le projet, on va dire à 100% de mon temps. Donc oui, les peurs, il y en a eu. Forcément, la première étape, ça a été du coup de pouvoir déjà quitter comme ça mon entreprise, où forcément j'avais un bon statut, un bon salaire. des bons avantages, la stabilité de l'emploi avec un CDI. Forcément, dans mon tournage, ça a un peu posé question. Alors, entre quitter ce job qui m'offrait de nombreux avantages versus un métier d'entrepreneur qui, en plus, aujourd'hui, n'est pas encore très connu, le métier. Alors, pas le métier d'entrepreneur, mais le coaching parental. Pas connu ou pas toujours compris. Donc oui, ça a suscité quelques réactions dans ma famille, plus d'inquiétude, en fait. Après, j'ai suffisamment confiance en moi sur... la réussite du projet, je ne sais pas, l'avenir nous le dira, mais sur ma capacité à rebondir derrière. Et ça, c'est vraiment grâce au coaching que j'en ai pris aussi conscience. Donc oui, ça s'est passé assez rapidement, mais non sans doute et quelques peurs.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, si on résume, la peur principale, en tout cas les doutes, c'était plutôt effectivement de se lancer dans l'inconnu, en fait, dans le grand bain. et quitter surtout le confort et la stabilité que t'offrait ton précédent poste.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis, je savais aussi que mon niveau de vie allait baisser au moins pendant quelques temps. Et ça, ça a été un vrai travail à faire, à savoir aussi si tout allait passer au niveau de mes charges, si j'allais continuer à pouvoir toujours bien vivre, on va dire, parce que comme... Beaucoup de monde, on a des charges. L'objectif, ce n'était pas de me lancer dans le grand bain comme ça tout de suite, mais c'était de poser aussi toutes les conditions et de m'assurer que ça allait le faire dans l'année qui allait suivre et pas que j'allais me retrouver en grosse difficulté. J'ai dû forcément me poser là-dessus et me dire aussi en... connaissance de cause, que ça allait avoir forcément un impact aussi sur ma famille. Parce que je ne suis pas seule,

  • Speaker #0

    on va dire. Oui, bien sûr. Donc ce qui t'a permis de démonter ces peurs, en tout cas de les ramollir, ça a été de te préparer, déjà d'avoir une vision réaliste, je pense, de ce qui allait se passer dans le sens où forcément mon revenu, ma stabilité avaient diminué. Donc peut-être te dire qu'est-ce que je mets en place pour sécuriser en fait cette transition.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu as pu profiter d'aide ou du chômage ou ce genre de choses pour te lancer ou tu t'es vraiment lancée comme ça, sans rien ?

  • Speaker #1

    Non, je bénéficie des indemnités des indemnités chômage et c'était la condition pour que je puisse partir et quitter mon emploi. Sinon, je n'aurais pas pu entreprendre cette démarche. sans ça. Oui,

  • Speaker #0

    ce qui explique que tu as pu effectivement quitter ton entreprise sans passer par la phase side project peut-être où on passe du temps effectivement à travailler sur deux projets en parallèle. Exactement. Je comprends. Mais c'est quand même super courageux, je trouve, de se lancer comme ça du jour au lendemain, enfin pas du jour au lendemain, mais en tout cas directement dans ce projet entrepreneurial sachant que t'es maman, t'as deux enfants, sur un nouveau métier aussi en France, en tout cas un métier peu connu, super courageux et inspirant je trouve. Et ce que j'apprécie aussi beaucoup chez toi, c'est cette confiance, en fait, dans tes capacités à rebondir, à te dire, je trouverai des solutions. Ça te vient d'où, ça, en fait ? Comment est-ce que tu as développé cette capacité, selon toi ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense que j'ai jamais eu trop de doutes, on va dire, en l'avenir, en fait. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui est inné. que j'ai quelque chose ou qu'un événement ou quelque chose, une multitude peut-être d'expériences qui m'a amenée à ça. Oui, je crois suffisamment en ma bonne étoile ou en ma capacité, en fait, à, dans tous les cas, il y aura toujours une solution. Voilà, même si c'est une solution...

  • Speaker #0

    palier ponctuel, mais il y aura toujours une solution. Oui, je n'ai pas vraiment de réponse à ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est assez juste ce que tu dis. Se préparer, c'est super important. Après, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. Mais se dire effectivement, quoi qu'il en soit, on trouvera des solutions. En tout cas, si on souhaite se mettre en action, il y a forcément des alternatives, des solutions, même si forcément, c'est passé par des périodes peut-être un peu plus difficiles. Et je pense que ce qu'il faut aussi avoir en tête, c'est que rien n'est irréversible dans le sens où, je ne dis pas qu'on reviendra dans le même poste, dans la même entreprise, mais ce n'est pas parce qu'on se lance effectivement dans un domaine d'une certaine façon, à un moment donné, qu'on ne va pas pouvoir évoluer et faire évoluer aussi son entreprise ou même son métier si on se lance dans une reconversion. Et je suppose qu'entre le moment où tu t'es lancée dans ton nouveau métier en tant qu'entrepreneur coach parental et aujourd'hui, il y a eu plein de changements aussi dans ton entreprise.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sûr. Je me dis très souvent que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Ça, c'est vraiment... Et je m'en rends encore plus compte depuis que j'ai des enfants. Je vois que le temps file. Je me dis, en fait, pourquoi attendre ? Pourquoi ce ne sera pas forcément mieux dans deux ans, dans trois ans, dans quatre ans ? Après, il y a toujours... Il peut y avoir certaines conditions et certains événements de la vie qui font que tu ne peux pas forcément te lancer tout de suite. Et ça, je pense que c'est important de les prendre en compte aussi. Mais en fait, je me suis dit que c'est maintenant. Le bon moment, c'est maintenant. d'attendre de t'épuiser et d'en arriver à un stade où tu seras complètement épuisée et tu n'auras plus du tout envie d'aller au travail. Je suis plutôt partante de dire en effet, la vie est trop courte, il faut kiffer chaque moment. Autant se lancer dans un projet qui, dans tous les cas, même s'il échoue, j'aurais appris beaucoup, beaucoup, beaucoup. Donc voilà, c'est ça que je veux retenir.

  • Speaker #1

    Je partage tout à fait ce que tu dis, puisque c'est vraiment moi aussi, c'est ce que je me suis dit en fait, et c'est ce qui m'a vraiment donné du courage, je me suis dit mince, en fait quand j'ai commencé à avoir la trentaine, je me suis dit mais c'est passé trop vite, ça passe trop vite, et en fait pourquoi j'ai si peur de me lancer en fait, qu'est-ce que j'attends ? Et j'avais pas envie de passer à côté de ça, et je me suis dit la même chose en fait, quel que soit le résultat, mais au moins j'aurais pris du plaisir, j'aurais appris plein de choses, et j'aurais pas de regrets effectivement à 60 ans en me disant bah j'aurais peut-être dû tenter en fait.

  • Speaker #0

    Ciao !

  • Speaker #1

    mais je partage tout à fait cette vision. C'est super inspirant et motivant. J'aimerais revenir sur un point sur l'entreprenariat. Tu m'as dit, pour moi, je n'étais pas du tout faite pour l'entreprenariat. Tu peux nous en dire un petit peu plus ? Est-ce que tu en penses aujourd'hui, maintenant que tu es entrepreneur ? Oui,

  • Speaker #0

    je disais que je n'étais pas faite pour l'entreprenariat. Pour deux choses. Le premier, c'était cette conviction que j'avais que du coup, l'entrepreneur était seul. Et moi, je suis quelqu'un qui aime beaucoup partager, être dans l'échange. Être avec, même dans mes anciens jobs, c'était voir mes collègues, être avec mes collègues, mener un projet tous ensemble. J'avais cette sensation en fait qu'être entrepreneur, ça allait être être seule. En fait, c'est ça qui me faisait principalement peur sur un projet d'entrepreneuriat. Et après, c'était aussi la stabilité financière. Qu'aujourd'hui... Alors... Sur le côté être seule, maintenant, je ne suis plus vraiment d'accord parce qu'il y a plein de moyens d'être super bien entourée, discuter avec beaucoup de gens. Il y a des réseaux entrepreneurs. Il y a beaucoup de choses. Clairement, ce n'est pas du tout un constat qu'aujourd'hui, je me sens très bien entourée. Après, la stabilité financière, encore une fois, c'est quelle solution on peut trouver. pour continuer à mener son projet d'entrepreneur, mais avoir tout de même une stabilité financière. Je pense qu'il y a pas mal de solutions en année 1, en tout cas si on peut se permettre, comme moi je l'ai, des indemnités Pôle emploi qui te permettent de lancer ton activité et d'avoir des indemnités à côté. Et puis après, on peut aussi avoir d'autres choses comme des missions en freelance. Il y a plein de solutions qui existent. Je ne dirais pas que maintenant, je dirais qu'il y a une stabilité financière sûre, mais en tout cas, je sais qu'il y a des solutions qui existent pour rassurer ce côté financier. Tout à fait,

  • Speaker #1

    je partage aussi ton avis. Et est-ce qu'il y a des points que tu as découverts ? Je ne sais pas, c'est quoi les points positifs du coup de cette vie d'entrepreneur aujourd'hui, dis-moi ?

  • Speaker #0

    Je pense que déjà, le premier point, c'est que j'apprends. énormément, vraiment beaucoup. Alors, je pense aussi que... et je pense que tu vas me rejoindre sur ce point notre bagage marketing, commercial nous aide beaucoup parce que clairement c'est un gros pont du job aujourd'hui savoir se vendre savoir communiquer à la bonne cible etc et en fait je suis aussi ravie de retrouver ces missions là aussi dans mon job d'entrepreneur qui sont du coup des missions que j'avais avant dans une autre entreprise mais Je suis hyper contente au quotidien de mener aussi toujours ces actions. Et tout ce que je peux apprendre autour du métier d'entrepreneur d'un point de vue global, c'est hyper enrichissant. Je dirais aussi la liberté d'organiser ses journées comme on l'entend. Moi, je peux plus facilement aller chercher ma fille à l'école, à la sortie de l'école. Enfin, voilà, c'est des moments privilégiés que je ne pouvais pas avoir avant quand j'étais salariée.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, on voit quand même qu'il y a des avantages, des inconvénients. Forcément, ce n'est jamais tout beau, tout rose, la vie d'entrepreneur. Mais effectivement, ça peut correspondre ou ne pas correspondre. Et puis, chaque vie entrepreneuriale est différente, je pense, en fonction de la personne qui la vit et comment est-ce qu'elle a envie de vivre cette vie. Violaine, c'est vrai qu'on n'est pas trop rentré encore pour l'instant dans ton métier de coach parental. Et peut-être que depuis tout à l'heure, les auditeurs entendent coach parental, mais ne savent pas exactement ce que c'est. Est-ce que tu peux un peu plus nous parler de ton métier, de ton quotidien ? C'est quoi tes journées de coach parental ? Et à qui tu t'adresses concrètement ?

  • Speaker #0

    Alors, à qui je m'adresse ? Aux parents. Ça va de sens.

  • Speaker #1

    Tous les parents, n'importe quel âge, d'ado, de bébé, enfant.

  • Speaker #0

    Plutôt sur les 0-10 ans, parce qu'une fois qu'on passe l'adolescence, c'est encore un autre cheminement, c'est un autre accompagnement. Il se passe aussi d'autres choses au niveau du cerveau de l'adolescent, sur les compréhensions, la gestion des émotions. C'est une toute autre expertise. Donc vraiment, je suis vraiment les parents des 0-10 ans. Moi, l'objectif et la mission que je me donne, c'est que je puisse accompagner le parent à... devenir ou redevenir vraiment serein dans son quotidien de parent, confiant dans ses choix et dans ce qu'il veut mettre en place, dans ce qu'il veut faire, et qu'il soit pleinement épanoui dans sa vie de parent, mais pas que, parce qu'on a trop tendance, en devenant parent, à s'oublier soi-même. Et moi, je suis hyper, méga convaincue. C'est pour ça que... Ma société s'appelle Happy Parents, Happy Kids parce que je suis convaincue qu'un parent pleinement épanoui en tant que femme, en tant qu'homme, fera un enfant hyper heureux et épanoui à son tour derrière. Donc voilà, j'accompagne les parents sur un programme long, on va dire trois, quatre mois, parce que je pense vraiment que le changement... ne peut se faire que sur la durée, en plusieurs rendez-vous, en plusieurs séances, en plusieurs échanges, parce qu'on ne travaille pas uniquement que sur l'enfant. Alors, je précise, je travaille en séance, je suis uniquement avec un parent, et le parent ne travaille pas du tout avec l'enfant. Mon objectif, c'est de travailler sur le parent pour lui donner vraiment les bonnes clés et les astuces vraiment pour un quotidien plus serein avec son enfant, alors que ce soit... Dans la relation, dans la communication avec lui, dans la gestion des oppositions, des cris, ça peut être le sommeil également, parce que je suis aussi formée au sommeil des 0-5 ans. Mais c'est aussi qu'il se pose les bonnes questions sur lui-même, sur ses besoins à lui, sur pourquoi aussi il peut parfois se sentir débordé par ses émotions, quel est son besoin, en tout cas à ce moment-là. C'est qu'il puisse aussi se décrypter un peu lui-même pour prendre aussi soin de lui. pour qu'ils soient pleinement épanouis en tant que parents.

  • Speaker #1

    Trop bien, trop bien. Du coup, normalement, effectivement, quand on arrive pour te voir, on est un parent peut-être un peu démuni, on se pose des questions, on a des problématiques, et à la fin, en tout cas, on est plus heureux, plus épanoui. C'est l'objectif, la transformation.

  • Speaker #0

    Complètement, complètement, oui.

  • Speaker #1

    Et ça concerne uniquement des jeunes parents ou tu accompagnes aussi des personnes qui ont déjà eu des enfants et qui rencontrent peut-être des problématiques avec un deuxième, troisième ? Ça t'arrive, ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Ça peut être des parents qui ont deux, trois enfants. Parfois aussi, c'est justement l'arrivée du deuxième où on peut commencer à avoir d'autres problématiques qui arrivent parce qu'un deuxième, c'est... Ça peut aussi vite chambouler l'équilibre de vie qu'on avait commencé à trouver avec un enfant. L'objectif, c'est aussi justement sur cet accompagnement long, que je puisse bien les accompagner sur toutes les problématiques qu'ils peuvent rencontrer, que ce soit pour eux, mais aussi avec chacun de leurs enfants.

  • Speaker #1

    D'accord. Et cet accompagnement-là, tu le fais à distance ou dans un cabinet ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    En visio. En visio, l'objectif, c'est que... Voilà, là. La personne se sente hyper bien dans son cocon pour me parler et que je puisse aussi toucher le plus grand nombre de personnes possible. Je ne dis pas que demain, un local, clairement, ça pourrait être possible. Maintenant, en temps 1, ce n'est pas l'objectif que je me suis fixé. Donc là, oui, en tout cas, pour l'instant, c'est du 100% visio.

  • Speaker #1

    OK, donc là, il y a des parents qui nous écoutent, quel que soit le lieu. en France ou sur la Terre où ils se situent, ils peuvent te contacter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Bon, il faut qu'ils parlent français.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Oui, c'est plus facile, effectivement. Et comment est-ce qu'on fait, justement, si on a envie de se faire accompagner par toi, Violaine ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis présente sur Instagram, donc avec ma page Happy Parents, Happy Kids. Déjà, voilà, prendre contact avec moi et je propose aussi, j'ai un... un lien pour proposer un premier rendez-vous gratuit. Pour moi, ce premier rendez-vous, il est indispensable. On ne peut pas se lancer dans un accompagnement sans passer par ce premier rendez-vous. C'est un premier rendez-vous de 30 minutes où je prends vraiment connaissance aussi de là où des problématiques du parent qui me contacte. Savoir aussi si je peux l'aider, comment je peux l'aider, comment je peux l'accompagner et voir aussi s'il y a un... Il y a un bon feeling qui passe entre nous parce que ça va être une personne que je vais accompagner sur 3-4 mois. Pour moi, c'est hyper important que la personne se sente hyper à l'aise avec moi.

  • Speaker #1

    C'est super important, effectivement, dans les métiers de l'accompagnement. Déjà, la personne qui se fait accompagner peut se sentir à l'aise avec son coach ou avec son accompagnant. Et de l'autre côté, je trouve que c'est aussi important de laisser aussi le choix au coach. de valider ou non la personne qu'il souhaite accompagner parce que déjà au niveau de la problématique comme tu l'as dit être sûr que tu puisses bien répondre aussi aux besoins et que tu te sentes aussi à l'aise avec cette personne là je pense qu'il faut qu'il y ait un vrai match effectivement entre l'accompagné et l'accompagnant dans ses métiers en tout cas pour moi je trouve que c'est vraiment essentiel et c'est pour ça que faire un premier rendez-vous comme tu proposes ça peut être super intéressant pour voir si vous pouvez vous entendre

  • Speaker #0

    Et ce que je précise bien aussi lors de ce rendez-vous, c'est que j'ai une forte valeur liberté pour moi, mais que je veux aussi inculquer dans mon métier et pour mes clients. C'est que je ne suis pas là pour leur donner 10 000 conseils. Évidemment, je suis là pour les aiguiller sur certaines choses. plus du conseil ou des astuces pour avoir un quotidien plus apaisé parfois ou comment mieux communiquer avec son enfant. Par contre, je ne suis pas là pour lui dire il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut que tu fasses ceci, il faut que tu fasses cela. Pour moi, c'est hyper important que le parent reste libre, complètement libre dans ses choix, dans ce qu'il veut faire, dans ce qu'il veut mettre en place. Et à aucun moment, je vais imposer une manière de faire Voilà, et pour moi c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Trop bien, je partage aussi parce que j'ai aussi cette valeur de liberté qui est très très forte chez moi donc je comprends tout à fait ce que tu veux dire Violaine, si aujourd'hui tu devais faire un bilan c'est un peu plus d'un an, c'est ce que tu m'as dit cette année d'entrepreneuriat qu'est-ce que tu dirais par rapport à cette transition professionnelle aussi au-delà de l'entrepreneuriat aujourd'hui avec les mois qui se sont écoulés le recul que tu as Quelle est ta vision sur ces premiers mois, cette première année ? Comment est-ce que tu te sens ? Comment est-ce que tu envisages le futur ?

  • Speaker #0

    En effet, ça va faire un an que j'ai quitté mon précédent emploi. C'est une année où je me suis sentie hyper bien. Je ne dis pas que ça a été rose tous les jours, mais comme tout le monde. J'ai envie de dire même... même dans du salariat, c'est pareil. Très fière de ce que j'ai pu apprendre, mettre en place jusque-là. J'ai appris vraiment beaucoup, beaucoup. Très fière de l'impact que j'ai déjà pu avoir sur beaucoup de parents. Et c'est lors de ces rendez-vous-là que je me sens pleinement à ma place et je vois l'impact de mon métier. et que voilà c'est comme ça en fait que je veux continuer à exercer en tout cas sur les mois et j'espère les années à venir c'est pouvoir apporter ma petite touche dans la vie des parents pour qu'ils kiffent pleinement leur

  • Speaker #1

    vie de parent c'est trop bien, j'allais te demander après qu'est-ce qui te motive à te lever le matin pour aller travailler mais en fait tout Tu as déjà répondu à ma question, je pense. Tu te sens à ta place, tu te sens utile. Tu as l'air super épanouie dans ton nouvel emploi. Ça fait vraiment plaisir de t'entendre. En tout cas, ça donne envie. Moi, je ressens ça aussi. Et je pense qu'effectivement, les mots et l'énergie en tout cas que tu mets dans ta voix, on sent effectivement qu'aujourd'hui, tu es pleinement épanouie. Moi, je n'ai pas de doute. Quoi que l'avenir te réserve. que tu as fait le bon choix en tout cas et que cette année que tu as passée t'as apporté plein de choses, en tout cas ça se ressent moi je te vois en vidéo et je t'entends, j'entends au son de ta voix que tu prends vraiment plaisir à exercer son travail et c'est vraiment important moi en tout cas c'est ma mission aujourd'hui à travers mon emploi mais je trouve que c'est tellement important comme tu l'as dit d'être épanouie dans son travail au quotidien, la vie elle est trop courte pour se lever le matin et y aller en fait à reculons et c'est vraiment important aussi de se sentir à sa place comme tu l'as dit, de savoir pourquoi on fait ce qu'on fait quand on a ce sens là le quotidien il est beaucoup plus agréable c'est vraiment vers quoi on veut aller et quel que soit ce qui arrive je pense qu'on arrive à avoir cette énergie positive que tu as et se dire je vais rebondir, il y aura forcément quelque chose derrière. Donc c'est super positif en tout cas le message que tu nous transmets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Carrément, et je suis hyper convaincue que, et c'est aussi grâce au coaching que j'ai fait pour me reconvertir et pour changer que j'ai eu ces prises de conscience-là, c'est qu'on est tous capables de créer sa vie de rêve. On est tous capables d'aller... au-delà des barrières et des croyances limitantes qu'on peut avoir sur nous-mêmes, sur la vie, sur plein de choses. Et c'est vraiment grâce à l'accompagnement que j'ai fait et que toi aussi tu proposes, que j'ai levé toutes ces barrières-là. Et comme tu le dis, la vie est trop courte pour rester dans un travail où on passe 8 heures par jour. Pour autant utiliser ces 8 heures-là pour vraiment... qui fait sa journée du mieux que l'on peut et pour ça voilà il faut l'introspection, la découverte de soi, de ses besoins, de ce qu'on veut apporter, de son environnement idéal. Enfin, voilà, le travail qu'on peut faire sur tout ça est hyper important et que bénéfique. Je vois même sur ma vie perso, ça a eu un impact. Donc, je suis hyper convaincue de cet accompagnement.

  • Speaker #1

    Trop bien. En tout cas, merci, Violaine, pour ce témoignage, pour tout ce que tu as pu nous raconter et apporter. lors de cet échange je suis vraiment ravie d'avoir pu t'accueillir est-ce que pour terminer tu as peut-être quelque chose que tu souhaiterais partager avec nous ou un dernier message à faire passer du coup je vais répéter là ce que je viens de dire mais vraiment de

  • Speaker #0

    croire en soi et qu'on est vraiment tous capables en se connaissant enfin en allant à la découverte de soi de ses besoins de créer sa vie de rêve que ce soit dans le travail mais en faisant le parallèle aussi avec mon métier aujourd'hui j'ai envie de dire dans sa vie de parent aussi on peut kiffer pleinement sa vie et être pleinement épanouie en se recentrant un peu sur soi et sur ses besoins ce qu'on est capable de faire et de croire en soi.

  • Speaker #1

    C'est super, j'adore. Et je partage vraiment ce que tu dis. Voilà, tu violènes, ou moi, on n'a pas plus que toi qui nous écoute, plus que les autres. Ce qui compte vraiment, effectivement, c'est de se dire qui je suis, quelles sont mes capacités, qu'est-ce qui fait que je suis différent. Et on est tous différents, on a tous des forces, on a tous un potentiel à exploiter. Et derrière, c'est comment est-ce que je l'exploite. pour vivre effectivement la vie qui me fait vibrer, la vie à laquelle j'aspire. Et on a cette capacité au fond de nous. Donc, moi aussi, je partage ton message pour la fin. Je trouve que c'est très encourageant. Et je vous encourage, vous aussi, à vous mettre vraiment en action pour vivre au quotidien, être pleinement épanouie. Et ça passe aussi par le travail, parce qu'on passe beaucoup de temps au travail. C'est clair. Merci Violaine pour cet échange moi je suis ravie d'avoir pu partager ces minutes avec toi et je suis sûre que ça plaira aussi à nos auditeurs et que ça sera extrêmement inspirant et surtout je te souhaite plein de réussite dans ton projet je trouve que c'est un projet très chouette et j'espère qu'il se développera extrêmement bien dans les mois et années à venir

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, j'ai adoré échanger avec toi c'était chouette

  • Speaker #1

    A bientôt Violaine

  • Speaker #0

    A plus

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, le noter et le partager autour de toi Et si tu souhaites retrouver plus de contenu pour t'aider à te créer une vie qui te fait vibrer ou te faire accompagner pour enfin passer à l'action alors rejoins-moi sur Instagram ou mon site internet A très vite

Description

Dans cet épisode j'accueille Violaine, après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle.

Au retour de son 2e congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir.

Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer.


Pour suivre Violaine rdv sur Instagram https://www.instagram.com/happy.parents_happy.kids/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Oser se révéler, le podcast de celles et ceux qui veulent se construire une vie professionnelle au service de leur bonheur. Je suis Christelle, ex-cadre dans le marketing et à présent coach professionnel. Mon objectif est de t'accompagner dans la définition et l'atteinte d'une vie qui te fait vibrer. Tu trouveras dans les épisodes du podcast des conseils, outils de coaching et témoignages inspirants de personnes qui ont su oser passer à l'action pour se construire leur vie de rêve. Dans cet épisode, j'accueille Violaine. Après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle. Au retour de son deuxième congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir. Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif. qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer. Salut Violaine !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Je suis super contente de t'avoir sur le podcast, ça fait quelques semaines qu'on prévoit ça et je suis super contente parce que comme on s'en est rendu compte, en fait on a pas mal de points communs, toi et moi.

  • Speaker #1

    Exact, à commencer par la Bretagne.

  • Speaker #0

    Voilà, commencer par notre amour pour la Bretagne, c'est vrai, même si moi je ne vis pas. Pour le moment en Bretagne, j'espère bien un jour, mais en fait oui, notre amour pour la Bretagne, on a aussi un parcours assez similaire, en tout cas dans notre ancienne carrière. Tu l'expliqueras je pense un petit peu plus tard. Et c'est vrai qu'on s'est retrouvés aujourd'hui, en tout cas on s'est rencontrés grâce à notre nouvelle expérience en tant que coach. Et tu nous en diras un petit peu plus aussi au cours de ce podcast. Oui. Alors ce que je te propose Violaine pour démarrer, c'est peut-être de te présenter, nous dire... Qui est Violaine ? Qui es-tu ? Ce que tu aimes faire dans la vie ? Tout ce que tu as envie de nous partager.

  • Speaker #1

    Donc, Violaine, moi j'ai 34 ou 35 ans. J'ai toujours du mal avec mon âge. 34 ans. J'habite donc en Bretagne, comme tu l'as dit. Je suis maman de deux enfants qui vont avoir 3 ans et 6 ans cette année. Je suis en couple. Et d'un point de vue professionnel, j'ai... Voilà, ça fait, on va dire, une douzaine d'années maintenant que je travaille. J'ai eu divers métiers. Je suis passée par l'expertise, on va dire, marketing, le category management également, pour ceux qui connaissent. Et puis, voilà, depuis l'année dernière, je me suis reconvertie sur le métier de coach parentale.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, c'est un... Gros changement quand même, ça me parle beaucoup moi, puisque j'étais également sur un métier marketing au départ, dans l'agroalimentaire, je crois que toi aussi c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exact.

  • Speaker #0

    Avant d'aller dans le digital, et comme toi, moi ça fait aussi un an que je me suis reconvertie dans le coaching, donc nos parcours sont assez similaires, après je pense qu'il y a quand même pas mal de choses différentes, et je suis sûre que ça va intéresser... Nos auditeurs, nos auditrices, donc tu disais effectivement que tu as débuté ta carrière dans le marketing. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ? Comment est-ce que la violenne étudiante s'est dit, ou alors peut-être que tu es arrivée par hasard dans le marketing, mais qu'est-ce qui a fait que tu te lances dans des études de marketing ?

  • Speaker #1

    En fait, moi le marketing je l'ai connu assez tôt, en fait dès le lycée, parce qu'après ma seconde, j'ai fait le choix de tout de suite de partir sur une filière. Technologique, alors pour les anciens, un bac STG, qui en fait était tout de suite beaucoup plus dans des matières concrètes, de marketing, de compta, de gestion, de management. C'était un vrai choix de ma part, parce que je sentais, je pense que ces matières me parlaient plus que des maths, de la physique, quelque chose de plus général. Et en fait, dès le lycée, j'ai... J'ai vu tout de suite que j'avais vraiment un amour pour le marketing. Alors, au début, le marketing, c'était très large pour moi, mais je me souviens que j'aimais beaucoup comprendre, enfin, essayer de comprendre, en fait, les comportements d'achat des consommateurs. C'est un peu ça aussi qui m'a menée vers le marketing. Voilà, c'est au lycée que j'ai découvert cette matière et que, assez naturellement, dans la suite de mes études, peut-être après, je suis passée par un DUT technique de commercialisation. qui reste quand même assez générale, mais qui est aussi assez poussée d'un point de vue marketing. Et j'ai enclenché derrière sur des études en licence et en master du marketing. Voilà d'où m'est venu, on va dire, l'amour à la base pour le marketing.

  • Speaker #0

    Ok, donc en fait là, c'était vraiment un choix de cœur à l'époque pour le marketing, non pas un choix comme on peut parfois l'avoir. C'est vrai que le marketing, c'est souvent... Enfin... En tout cas, les personnes que je rencontre ou que j'interview, souvent, on va vers cette étude d'un petit peu de commerce-gestion. quand on ne sait pas forcément quoi faire. Bon, après, s'il y a souvent des personnes aussi qui ont ce côté créatif, qui aiment comprendre la psychologie du consommateur, etc. Mais toi, en tout cas, c'était un vrai coup de cœur.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, vraiment, sur l'aspect psychologie. Psychologie des personnes, en fait. Psychologie des consommateurs. Je pense qu'il, finalement, n'est pas très loin non plus du métier que j'exerce aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est sûr. Au final, on est pas mal, effectivement, dans les relations humaines. La psychologie sociale, oui, je suis d'accord avec toi. Ok, donc en fait, tout se passe bien. Tu es bien dans tes études, tu les poursuis. Et ensuite, qu'est-ce qui se passe une fois que tu valides ces études, tes diplômés de ton master ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, pareil, dans mon master, j'ai très vite choisi aussi de faire un master qui me permettait de faire beaucoup de stages ou de l'alternance. Parce que je savais que pour arriver sur le marché du travail, il fallait, enfin c'était... Un bagage important et supplémentaire d'avoir déjà de l'expérience. Je voulais vraiment axer sur ça. J'ai terminé mes études. J'ai fait un premier job, pas directement dans le marketing, mais plutôt sur le terrain en tant que commercial. J'ai été chef de secteur dans le milieu de la grande distribution. Ensuite, par une connaissance, je me suis retrouvée à postuler sur un poste de chef de produit. que j'ai eues. Et voilà, en fait, c'est comme ça que j'ai basculé dans le bassin du marketing et de l'agroalimentaire, parce que c'était sur une entreprise agroalimentaire, juste à 30 minutes de chez mes parents, alors qu'à la base, je m'ouvrais plutôt à me dire que je ne reste pas forcément en Bretagne. Je verrais un peu selon les opportunités. Et en fait, la vie a fait que je me suis retrouvée juste pas très très loin. Donc voilà comment j'ai basculé dans le monde du travail sur l'aspect marketing.

  • Speaker #0

    Trop bien. En fait, on a l'impression que tout s'est trop bien passé pour toi. Voilà une opportunité, tu es prise, tu restes dans ta région. Ça a l'air de se passer super bien pour toi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été plus challengeant, par contre, sur les cinq premières années de travail, c'est que je n'ai fait que du CDD. À ce moment-là, tout roulait. C'est vrai que je n'ai pas connu de... de recherche, de travail long. J'ai toujours eu un emploi, par contre, c'était du CDD. Encore plus, il y a 8-10 ans, la part du CDI était d'autant plus importante. On répétait, je pense aussi beaucoup, le CDI, la stabilité, c'est important. Après, je pense qu'aussi, ça faisait longtemps que j'étais avec mon homme, on avait des projets, donc je pense que c'était aussi ce qui... La suite, on va dire un peu logique, qui allait me permettre aussi de me stabiliser. Donc voilà, j'ai fait beaucoup de CDD avant d'en arriver au Graal, si on peut appeler ça un Graal. Puis à l'époque, ça l'était, du CDI.

  • Speaker #0

    je comprends tout à fait c'est vrai qu'à l'époque c'était finir ses études et décrocher le fameux CDI pour la stabilité pour pouvoir emprunter donc je comprends tout à fait donc du coup sur ces postes en marketing tu restes combien d'années dans le secteur, qu'est-ce qui se passe en fait ma question derrière c'est qu'est-ce qui a fait que Violaine finalement un beau jour se dise est-ce que je ne changerais pas en fait de... complètement nouveau en fait. Qu'est-ce qui t'a amenée à cette transition professionnelle ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis devenue maman. Je pense que ça a joué pas mal. Alors après, j'ai eu ma première fille en... J'ai eu ma fille en 2018. J'étais déjà dans mon ancienne entreprise, celle dans laquelle j'étais avant de quitter définitivement ce métier. J'ai repris et puis j'ai eu mon fils ensuite, où là, j'ai senti que je commençais un peu à me poser des questions sur le sens de mon métier. Comme je le disais, j'étais sur de l'industrie agroalimentaire. Pour la faire courte, c'était vendre le plus possible de produits. En soi, c'est la loi de la consommation. Et je me suis posé la question de dire c'est quoi le sens dans tout ça. Non pas que je n'en avais pas avant, mais je pense que j'étais arrivée aussi à un moment de ma vie où j'avais mes enfants et je pense que je me disais quel était vraiment l'impact que je pouvais avoir moi derrière sur les gens et aussi sur... mes enfants, sur les enfants qui arrivent derrière. Je pense qu'il y a eu tout ce méli-mélo un peu de questions. Et donc, en fait, je suis rentrée après mon deuxième congé maternité. J'ai repris le travail. Je me suis dit, en fait, je ne me sens plus du tout à ma place.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Tu es revenue, effectivement, de ton congé maternité. Il s'est passé combien de temps entre je me pose ces questions, en tout cas, je reviens, et ça y est, j'ai décidé, en tout cas, même si tu ne quittes pas ton entreprise dans l'immédiat, Ça y est, j'ai décidé de me lancer dans une transition professionnelle, de me mettre en action et de changer les choses.

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que ça faisait déjà, je pense, un an où je sentais que je commençais à me poser un peu des questions sur le sens de mon travail. Pas que je voulais changer tout de suite, mais je sentais au fond de moi que dans les années à venir, j'aurais besoin de changement. J'aurais besoin de probablement faire autre chose ou d'avoir une autre mission, que c'est un métier ou un domaine qui allait m'épuiser un peu petit à petit. Ce n'était pas le cas à cette époque. à ce moment-là, mais je sentais que je tendais un petit peu vers ça, que je commençais à me poser quelques questions. Donc voilà, c'était quelque chose qui trottait dans ma tête. Donc après, en effet, j'ai eu ce deuxième congé mat. Je suis revenue et je vais dire entre vraiment ce moment-là et le moment où j'ai décidé de changer, je vais dire il s'est passé un an de plus entre le temps où le temps passe vite finalement et puis le temps... Je prends la décision aussi de me faire accompagner sur ce changement, tant que je fasse cet accompagnement, et le temps que j'enclenche aussi les démarches pour quitter mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est bien effectivement qu'on relève ce point-là, parce qu'une transition professionnelle, ça prend souvent du temps. On n'a pas l'impression, vu de l'extérieur, on a l'impression... la personne qui quitte son job du jour au lendemain. Et derrière, il y a souvent, comme tu disais, ça faisait déjà un an que tu étais en train de te poser des questions. Donc, c'est souvent une transition, en tout cas des transitions quand même, qui mettent quelques mois, parfois même des années à se mettre en place. Moi, c'était pareil. Ça faisait plusieurs mois, voire années, que je commençais à me poser des questions. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, on se met en action. Mais même entre le moment où je me suis dit on se met en action et le moment où je me suis vraiment mise en action. Il y a eu quand même un petit... Quelques mois qui se sont passés, voire une année. Mais c'est aussi parfois important de prendre ce temps pour justement bien se poser, réfléchir à ce qu'on a envie de... pour la suite, et pourquoi pas se faire accompagner, comme tu l'as dit. Donc, tu nous as dit que tu t'es fait accompagner pour cette transition professionnelle. Comment ça s'est passé, et comment est-ce que tu en es arrivée à te dire, j'ai besoin de me faire accompagner par quelqu'un ?

  • Speaker #1

    En fait, vu que je sentais que j'avais besoin d'avoir une autre mission dans mon métier, je n'avais pas une idée forcément en tête précise, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Est-ce que je... change complètement de métier ou est-ce que je fais quelque chose d'à peu près similaire mais pas tout à fait avec les mêmes missions c'était vraiment des gros points d'interrogation dans ma tête après j'ai une amie aussi qui est coach et qui accompagne en fait les personnes aussi comme ça en transition professionnelle pour faire un bilan de compétences donc ça m'a beaucoup aidée aussi à me dire je peux me faire accompagner pour justement aiguiller un peu mon environnement professionnel idéal, la mission que je veux avoir, et toujours au service de mon épanouissement, aussi à moi, pro et perso. Donc voilà, c'est comme ça en fait que je me suis dit, c'est bien que je me fasse accompagner, j'avais pas vraiment envie de me lancer comme ça dans le vide, et surtout j'avais envie d'aller assez vite. Je sentais vraiment que là je m'épuisais au niveau de mon travail, que je commençais à y aller à reculons. Donc... Je me suis dit, si je veux aller vite, et plutôt que de ne pas trop savoir où aller, il faut que je me fasse accompagner.

  • Speaker #0

    Donc tu avais vraiment cette volonté, cette envie de changer, de te mettre en action. Par contre, pour être encore plus efficace, aller plus vite, tu t'es dit, je vais me faire accompagner et on va y aller à fond.

  • Speaker #1

    Complètement,

  • Speaker #0

    non. Par contre, tu ne savais pas du tout vers quoi aller quand tu as pris cette décision ?

  • Speaker #1

    Je ne savais pas du tout, non.

  • Speaker #0

    Ok, donc aucune piste, même pas, pourquoi pas, tel ou tel métier.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est fou. Du coup, ça m'intéresse et je pense que ça va intéresser nos auditeurs aussi. Comment est-ce que tu en es arrivée à devenir coach parentale ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, la personne que j'ai choisie aussi pour me faire accompagner, c'était pas... Moi, je voulais pas un simple bilan de compétences ou... Bon, pour la faire courte, on me sort un métier au bout de quelques quiz. Je me strapole un peu, mais je voulais vraiment qu'on me fasse me poser les bonnes questions. Et il y avait aussi toute une partie de découverte de soi. Et je pense que j'avais besoin aussi à ce moment-là et qui m'a vraiment profondément attirée. J'avais envie un peu de faire une pause et de me dire qui suis-je vraiment ? Quoi ai-je vraiment envie ? quelles sont mes valeurs. C'était aussi un travail de décrypter mes émotions, mes besoins. C'était assez poussé et c'est aussi ça qui m'a beaucoup plu, avec vraiment quand même une finalité professionnelle derrière pour, de cette connaissance de soi, en découler un environnement idéal, une mission que je voudrais accomplir dans mon quotidien professionnel. En fait, quand j'ai démarré cet accompagnement, à aucun moment, je ne me suis dit que j'irais dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et pour te dire, je crois, une des premières séances, j'ai même dit à ma coach, non mais moi, je ne suis pas du tout faite pour être entrepreneur. Enfin, c'est assez fou, du coup, le cheminement que j'ai pu faire grâce à ce coaching. Et ensuite, comment je suis arrivée sur ce métier de coach parentale, Assez vite, j'ai cerné que je voulais vraiment être dans l'accompagnement des gens, me sentir vraiment utile et retrouver de l'humain dans mon métier. L'accompagnement des gens, c'était assez évident pour moi. Et depuis que j'étais devenue maman, je m'informais énormément sur le développement de l'enfant, sur la parentalité de manière générale. Que ce soit via des livres, des podcasts, des conférences, c'est vraiment un domaine qui me nourrissait beaucoup, qui me passionnait, qui me passionne toujours d'ailleurs. J'ai toujours été moi épanouie dans ma vie de parent, dans ma vie de maman, avec ses hauts et ses bas de tous les jours, comme tout connaît tout parent. Mais je pense que j'ai toujours gardé un peu cet équilibre. dans ma vie perso, ma vie de femme, mon travail, mes enfants, qui fait aujourd'hui mon épanouissement. Et je pense que j'avais envie de mettre ça au service aussi des autres. Je voyais tellement de parents autour de moi démunis au quotidien ou fatigués. En fait, c'est ce rôle un peu, ce domaine un peu de la parentalité, de l'épanouissement parental lié à l'accompagnement des gens.

  • Speaker #0

    naturellement je me suis tournée vers l'accompagnement parental super intéressant c'est trop bien il y a plusieurs choses que j'ai envie de relever le fait que tu me dises je ne voulais pas faire un bilan de compétences classique je partage tout à fait ton avis je trouve que l'introspection c'est vraiment extrêmement important c'est aussi pour ça que je le propose au début aussi de de mes accompagnements. Je pense aussi, comme tu l'as dit, c'est ce qui t'a permis vraiment de peut-être de te redécouvrir aussi et de revenir effectivement à tes valeurs, comme tu l'as dit, et faire émerger le fait que tu avais envie de te rendre utile, c'est un mot super fort, utile aux autres, accompagner les autres. Donc au final, comme tu l'avais dit tout à l'heure, on reste quand même dans la partie effectivement sciences humaines, relations humaines, du marketing, mais peut-être d'une autre façon cette fois, donc en apportant beaucoup de la valeur, en tout cas différemment. et peut-être plus en adéquation aussi avec qui tu es vraiment. Donc ça, c'était ta première étape. Tu t'es dit, je veux accompagner des personnes, je veux travailler dans l'accompagnement. Et ensuite, donc si je comprends bien, tu l'as corrélée avec en fait qui tu étais aussi et ce que tu aimais dans ta vie au quotidien, c'est ça ? Le côté parent, en tout cas, c'était un peu une passion, non ? Enfin, une passion entre guillemets, en tout cas un gros centre d'intérêt, la parentalité pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Quand j'ai eu ma première fille, J'ai commencé à beaucoup me questionner sur l'impact que je pouvais avoir sur elle, l'éducation que je lui donnais. Du coup, ça allait aussi un peu forger la personne qu'elle allait devenir demain. Comment je pouvais au mieux, moi, l'accompagner en tant que parent. Voilà, toutes ces questions, j'ai eu beaucoup, beaucoup de questionnements sur ça, mais du coup, en voulant bien faire. Donc, je me suis beaucoup renseignée sur tout ça. Et c'est vrai que ça me passionne, le développement de l'enfant, l'impact du parent sur l'enfant, la parentalité de manière générale, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #0

    Trop bien, donc on est vraiment partie de qui tu es, ce que tu aimes. Et à quel moment tu t'es dit, c'est vraiment ça, je vais me lancer, j'ai vraiment une opportunité, il y a un marché pour ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    En fait, avant d'en arriver vraiment là, j'avais défini trois projets. L'objectif, c'était pas forcément de me cantonner à un projet, mais en fait d'en avoir au moins deux ou trois et d'aller explorer les pistes. Donc en fait, j'ai exploré trois projets. Il y en avait deux qui étaient sur de l'entrepreneuriat et un qui était plutôt sur du salariat. Après, en tout transparent, je pense que le troisième, c'était plutôt pour me rassurer. Plutôt que le... plutôt que le projet en lui-même. Ensuite, en fonction de ces projets-là, le métier, j'ai essayé de le rapprocher par rapport à tout l'environnement, mon environnement idéal que j'avais dessiné, que ce soit autant au niveau des valeurs, au niveau des missions que j'avais envie d'accomplir, au niveau aussi purement... Comment on peut appeler ça ? Logistique, c'est-à-dire est-ce que je veux travailler de chez moi ? Est-ce que je veux travailler le week-end ? Oui, non ? Quel peut être l'impact derrière ? Est-ce que ça demande de l'investissement aussi financier ? Parce que j'avais notamment mon deuxième projet qui potentiellement demandait un investissement financier beaucoup plus important. Une fois que j'avais rapproché tout ça, c'est vraiment le métier de coach parentale qui s'est dessiné, mais qui... Honnêtement, de base, c'était mon projet de cœur. Les autres, je les ai explorés parce que j'avais envie quand même d'explorer d'autres pistes. Ça me semblait important. Mais voilà, c'est comme ça que je me suis dit, allez, go, j'y vais sur ce métier-là parce que j'étais persuadée et je suis persuadée de l'impact que je peux avoir sur les parents. sur la vie du parent, sur la vie de l'enfant, Paris Cochet aussi, que c'était un métier qui demandait quand même de se former, mais sans gros, gros investissements, qui me permettait aussi d'avoir un environnement idéal où je peux travailler de chez moi. Enfin voilà, c'était des choses qui étaient aussi importantes et que j'avais dessinées déjà de base dans le coaching que j'avais fait.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et du coup, une fois que tu as décidé, tu as dit ça y est, c'est mon projet, je veux devenir coach parentale, Comment est-ce que ça s'est passé pour ton lancement déjà ? Même le fait de prendre cette décision, est-ce que chez toi, il y avait des interrogations, des peurs ? Parce que quand on t'entend, on a l'impression que c'était ton projet de cœur, que tu y allais comme ça, ça a été simple. Mais je suppose que tu as quand même dû passer par des événements plus ou moins difficiles, ou pas, ça se trouve, ça s'est vraiment passé de façon fluide, comme tes études. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors, la première... En fait, après, moi, j'ai fait le choix de me lancer à fond dans le projet tout de suite et de quitter mon entreprise. D'accord. J'aurais clairement pu faire le choix aussi de le faire en side project, par exemple en me formant et en continuant à faire mon travail à côté. Après, c'est quelque chose auquel j'ai étudié pas mal de pistes. Et voilà, j'ai pris la décision de vraiment quitter mon entreprise et de me lancer à fond tout de suite sur le projet, on va dire à 100% de mon temps. Donc oui, les peurs, il y en a eu. Forcément, la première étape, ça a été du coup de pouvoir déjà quitter comme ça mon entreprise, où forcément j'avais un bon statut, un bon salaire. des bons avantages, la stabilité de l'emploi avec un CDI. Forcément, dans mon tournage, ça a un peu posé question. Alors, entre quitter ce job qui m'offrait de nombreux avantages versus un métier d'entrepreneur qui, en plus, aujourd'hui, n'est pas encore très connu, le métier. Alors, pas le métier d'entrepreneur, mais le coaching parental. Pas connu ou pas toujours compris. Donc oui, ça a suscité quelques réactions dans ma famille, plus d'inquiétude, en fait. Après, j'ai suffisamment confiance en moi sur... la réussite du projet, je ne sais pas, l'avenir nous le dira, mais sur ma capacité à rebondir derrière. Et ça, c'est vraiment grâce au coaching que j'en ai pris aussi conscience. Donc oui, ça s'est passé assez rapidement, mais non sans doute et quelques peurs.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, si on résume, la peur principale, en tout cas les doutes, c'était plutôt effectivement de se lancer dans l'inconnu, en fait, dans le grand bain. et quitter surtout le confort et la stabilité que t'offrait ton précédent poste.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis, je savais aussi que mon niveau de vie allait baisser au moins pendant quelques temps. Et ça, ça a été un vrai travail à faire, à savoir aussi si tout allait passer au niveau de mes charges, si j'allais continuer à pouvoir toujours bien vivre, on va dire, parce que comme... Beaucoup de monde, on a des charges. L'objectif, ce n'était pas de me lancer dans le grand bain comme ça tout de suite, mais c'était de poser aussi toutes les conditions et de m'assurer que ça allait le faire dans l'année qui allait suivre et pas que j'allais me retrouver en grosse difficulté. J'ai dû forcément me poser là-dessus et me dire aussi en... connaissance de cause, que ça allait avoir forcément un impact aussi sur ma famille. Parce que je ne suis pas seule,

  • Speaker #0

    on va dire. Oui, bien sûr. Donc ce qui t'a permis de démonter ces peurs, en tout cas de les ramollir, ça a été de te préparer, déjà d'avoir une vision réaliste, je pense, de ce qui allait se passer dans le sens où forcément mon revenu, ma stabilité avaient diminué. Donc peut-être te dire qu'est-ce que je mets en place pour sécuriser en fait cette transition.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu as pu profiter d'aide ou du chômage ou ce genre de choses pour te lancer ou tu t'es vraiment lancée comme ça, sans rien ?

  • Speaker #1

    Non, je bénéficie des indemnités des indemnités chômage et c'était la condition pour que je puisse partir et quitter mon emploi. Sinon, je n'aurais pas pu entreprendre cette démarche. sans ça. Oui,

  • Speaker #0

    ce qui explique que tu as pu effectivement quitter ton entreprise sans passer par la phase side project peut-être où on passe du temps effectivement à travailler sur deux projets en parallèle. Exactement. Je comprends. Mais c'est quand même super courageux, je trouve, de se lancer comme ça du jour au lendemain, enfin pas du jour au lendemain, mais en tout cas directement dans ce projet entrepreneurial sachant que t'es maman, t'as deux enfants, sur un nouveau métier aussi en France, en tout cas un métier peu connu, super courageux et inspirant je trouve. Et ce que j'apprécie aussi beaucoup chez toi, c'est cette confiance, en fait, dans tes capacités à rebondir, à te dire, je trouverai des solutions. Ça te vient d'où, ça, en fait ? Comment est-ce que tu as développé cette capacité, selon toi ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense que j'ai jamais eu trop de doutes, on va dire, en l'avenir, en fait. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui est inné. que j'ai quelque chose ou qu'un événement ou quelque chose, une multitude peut-être d'expériences qui m'a amenée à ça. Oui, je crois suffisamment en ma bonne étoile ou en ma capacité, en fait, à, dans tous les cas, il y aura toujours une solution. Voilà, même si c'est une solution...

  • Speaker #0

    palier ponctuel, mais il y aura toujours une solution. Oui, je n'ai pas vraiment de réponse à ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est assez juste ce que tu dis. Se préparer, c'est super important. Après, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. Mais se dire effectivement, quoi qu'il en soit, on trouvera des solutions. En tout cas, si on souhaite se mettre en action, il y a forcément des alternatives, des solutions, même si forcément, c'est passé par des périodes peut-être un peu plus difficiles. Et je pense que ce qu'il faut aussi avoir en tête, c'est que rien n'est irréversible dans le sens où, je ne dis pas qu'on reviendra dans le même poste, dans la même entreprise, mais ce n'est pas parce qu'on se lance effectivement dans un domaine d'une certaine façon, à un moment donné, qu'on ne va pas pouvoir évoluer et faire évoluer aussi son entreprise ou même son métier si on se lance dans une reconversion. Et je suppose qu'entre le moment où tu t'es lancée dans ton nouveau métier en tant qu'entrepreneur coach parental et aujourd'hui, il y a eu plein de changements aussi dans ton entreprise.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sûr. Je me dis très souvent que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Ça, c'est vraiment... Et je m'en rends encore plus compte depuis que j'ai des enfants. Je vois que le temps file. Je me dis, en fait, pourquoi attendre ? Pourquoi ce ne sera pas forcément mieux dans deux ans, dans trois ans, dans quatre ans ? Après, il y a toujours... Il peut y avoir certaines conditions et certains événements de la vie qui font que tu ne peux pas forcément te lancer tout de suite. Et ça, je pense que c'est important de les prendre en compte aussi. Mais en fait, je me suis dit que c'est maintenant. Le bon moment, c'est maintenant. d'attendre de t'épuiser et d'en arriver à un stade où tu seras complètement épuisée et tu n'auras plus du tout envie d'aller au travail. Je suis plutôt partante de dire en effet, la vie est trop courte, il faut kiffer chaque moment. Autant se lancer dans un projet qui, dans tous les cas, même s'il échoue, j'aurais appris beaucoup, beaucoup, beaucoup. Donc voilà, c'est ça que je veux retenir.

  • Speaker #1

    Je partage tout à fait ce que tu dis, puisque c'est vraiment moi aussi, c'est ce que je me suis dit en fait, et c'est ce qui m'a vraiment donné du courage, je me suis dit mince, en fait quand j'ai commencé à avoir la trentaine, je me suis dit mais c'est passé trop vite, ça passe trop vite, et en fait pourquoi j'ai si peur de me lancer en fait, qu'est-ce que j'attends ? Et j'avais pas envie de passer à côté de ça, et je me suis dit la même chose en fait, quel que soit le résultat, mais au moins j'aurais pris du plaisir, j'aurais appris plein de choses, et j'aurais pas de regrets effectivement à 60 ans en me disant bah j'aurais peut-être dû tenter en fait.

  • Speaker #0

    Ciao !

  • Speaker #1

    mais je partage tout à fait cette vision. C'est super inspirant et motivant. J'aimerais revenir sur un point sur l'entreprenariat. Tu m'as dit, pour moi, je n'étais pas du tout faite pour l'entreprenariat. Tu peux nous en dire un petit peu plus ? Est-ce que tu en penses aujourd'hui, maintenant que tu es entrepreneur ? Oui,

  • Speaker #0

    je disais que je n'étais pas faite pour l'entreprenariat. Pour deux choses. Le premier, c'était cette conviction que j'avais que du coup, l'entrepreneur était seul. Et moi, je suis quelqu'un qui aime beaucoup partager, être dans l'échange. Être avec, même dans mes anciens jobs, c'était voir mes collègues, être avec mes collègues, mener un projet tous ensemble. J'avais cette sensation en fait qu'être entrepreneur, ça allait être être seule. En fait, c'est ça qui me faisait principalement peur sur un projet d'entrepreneuriat. Et après, c'était aussi la stabilité financière. Qu'aujourd'hui... Alors... Sur le côté être seule, maintenant, je ne suis plus vraiment d'accord parce qu'il y a plein de moyens d'être super bien entourée, discuter avec beaucoup de gens. Il y a des réseaux entrepreneurs. Il y a beaucoup de choses. Clairement, ce n'est pas du tout un constat qu'aujourd'hui, je me sens très bien entourée. Après, la stabilité financière, encore une fois, c'est quelle solution on peut trouver. pour continuer à mener son projet d'entrepreneur, mais avoir tout de même une stabilité financière. Je pense qu'il y a pas mal de solutions en année 1, en tout cas si on peut se permettre, comme moi je l'ai, des indemnités Pôle emploi qui te permettent de lancer ton activité et d'avoir des indemnités à côté. Et puis après, on peut aussi avoir d'autres choses comme des missions en freelance. Il y a plein de solutions qui existent. Je ne dirais pas que maintenant, je dirais qu'il y a une stabilité financière sûre, mais en tout cas, je sais qu'il y a des solutions qui existent pour rassurer ce côté financier. Tout à fait,

  • Speaker #1

    je partage aussi ton avis. Et est-ce qu'il y a des points que tu as découverts ? Je ne sais pas, c'est quoi les points positifs du coup de cette vie d'entrepreneur aujourd'hui, dis-moi ?

  • Speaker #0

    Je pense que déjà, le premier point, c'est que j'apprends. énormément, vraiment beaucoup. Alors, je pense aussi que... et je pense que tu vas me rejoindre sur ce point notre bagage marketing, commercial nous aide beaucoup parce que clairement c'est un gros pont du job aujourd'hui savoir se vendre savoir communiquer à la bonne cible etc et en fait je suis aussi ravie de retrouver ces missions là aussi dans mon job d'entrepreneur qui sont du coup des missions que j'avais avant dans une autre entreprise mais Je suis hyper contente au quotidien de mener aussi toujours ces actions. Et tout ce que je peux apprendre autour du métier d'entrepreneur d'un point de vue global, c'est hyper enrichissant. Je dirais aussi la liberté d'organiser ses journées comme on l'entend. Moi, je peux plus facilement aller chercher ma fille à l'école, à la sortie de l'école. Enfin, voilà, c'est des moments privilégiés que je ne pouvais pas avoir avant quand j'étais salariée.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, on voit quand même qu'il y a des avantages, des inconvénients. Forcément, ce n'est jamais tout beau, tout rose, la vie d'entrepreneur. Mais effectivement, ça peut correspondre ou ne pas correspondre. Et puis, chaque vie entrepreneuriale est différente, je pense, en fonction de la personne qui la vit et comment est-ce qu'elle a envie de vivre cette vie. Violaine, c'est vrai qu'on n'est pas trop rentré encore pour l'instant dans ton métier de coach parental. Et peut-être que depuis tout à l'heure, les auditeurs entendent coach parental, mais ne savent pas exactement ce que c'est. Est-ce que tu peux un peu plus nous parler de ton métier, de ton quotidien ? C'est quoi tes journées de coach parental ? Et à qui tu t'adresses concrètement ?

  • Speaker #0

    Alors, à qui je m'adresse ? Aux parents. Ça va de sens.

  • Speaker #1

    Tous les parents, n'importe quel âge, d'ado, de bébé, enfant.

  • Speaker #0

    Plutôt sur les 0-10 ans, parce qu'une fois qu'on passe l'adolescence, c'est encore un autre cheminement, c'est un autre accompagnement. Il se passe aussi d'autres choses au niveau du cerveau de l'adolescent, sur les compréhensions, la gestion des émotions. C'est une toute autre expertise. Donc vraiment, je suis vraiment les parents des 0-10 ans. Moi, l'objectif et la mission que je me donne, c'est que je puisse accompagner le parent à... devenir ou redevenir vraiment serein dans son quotidien de parent, confiant dans ses choix et dans ce qu'il veut mettre en place, dans ce qu'il veut faire, et qu'il soit pleinement épanoui dans sa vie de parent, mais pas que, parce qu'on a trop tendance, en devenant parent, à s'oublier soi-même. Et moi, je suis hyper, méga convaincue. C'est pour ça que... Ma société s'appelle Happy Parents, Happy Kids parce que je suis convaincue qu'un parent pleinement épanoui en tant que femme, en tant qu'homme, fera un enfant hyper heureux et épanoui à son tour derrière. Donc voilà, j'accompagne les parents sur un programme long, on va dire trois, quatre mois, parce que je pense vraiment que le changement... ne peut se faire que sur la durée, en plusieurs rendez-vous, en plusieurs séances, en plusieurs échanges, parce qu'on ne travaille pas uniquement que sur l'enfant. Alors, je précise, je travaille en séance, je suis uniquement avec un parent, et le parent ne travaille pas du tout avec l'enfant. Mon objectif, c'est de travailler sur le parent pour lui donner vraiment les bonnes clés et les astuces vraiment pour un quotidien plus serein avec son enfant, alors que ce soit... Dans la relation, dans la communication avec lui, dans la gestion des oppositions, des cris, ça peut être le sommeil également, parce que je suis aussi formée au sommeil des 0-5 ans. Mais c'est aussi qu'il se pose les bonnes questions sur lui-même, sur ses besoins à lui, sur pourquoi aussi il peut parfois se sentir débordé par ses émotions, quel est son besoin, en tout cas à ce moment-là. C'est qu'il puisse aussi se décrypter un peu lui-même pour prendre aussi soin de lui. pour qu'ils soient pleinement épanouis en tant que parents.

  • Speaker #1

    Trop bien, trop bien. Du coup, normalement, effectivement, quand on arrive pour te voir, on est un parent peut-être un peu démuni, on se pose des questions, on a des problématiques, et à la fin, en tout cas, on est plus heureux, plus épanoui. C'est l'objectif, la transformation.

  • Speaker #0

    Complètement, complètement, oui.

  • Speaker #1

    Et ça concerne uniquement des jeunes parents ou tu accompagnes aussi des personnes qui ont déjà eu des enfants et qui rencontrent peut-être des problématiques avec un deuxième, troisième ? Ça t'arrive, ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Ça peut être des parents qui ont deux, trois enfants. Parfois aussi, c'est justement l'arrivée du deuxième où on peut commencer à avoir d'autres problématiques qui arrivent parce qu'un deuxième, c'est... Ça peut aussi vite chambouler l'équilibre de vie qu'on avait commencé à trouver avec un enfant. L'objectif, c'est aussi justement sur cet accompagnement long, que je puisse bien les accompagner sur toutes les problématiques qu'ils peuvent rencontrer, que ce soit pour eux, mais aussi avec chacun de leurs enfants.

  • Speaker #1

    D'accord. Et cet accompagnement-là, tu le fais à distance ou dans un cabinet ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    En visio. En visio, l'objectif, c'est que... Voilà, là. La personne se sente hyper bien dans son cocon pour me parler et que je puisse aussi toucher le plus grand nombre de personnes possible. Je ne dis pas que demain, un local, clairement, ça pourrait être possible. Maintenant, en temps 1, ce n'est pas l'objectif que je me suis fixé. Donc là, oui, en tout cas, pour l'instant, c'est du 100% visio.

  • Speaker #1

    OK, donc là, il y a des parents qui nous écoutent, quel que soit le lieu. en France ou sur la Terre où ils se situent, ils peuvent te contacter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Bon, il faut qu'ils parlent français.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Oui, c'est plus facile, effectivement. Et comment est-ce qu'on fait, justement, si on a envie de se faire accompagner par toi, Violaine ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis présente sur Instagram, donc avec ma page Happy Parents, Happy Kids. Déjà, voilà, prendre contact avec moi et je propose aussi, j'ai un... un lien pour proposer un premier rendez-vous gratuit. Pour moi, ce premier rendez-vous, il est indispensable. On ne peut pas se lancer dans un accompagnement sans passer par ce premier rendez-vous. C'est un premier rendez-vous de 30 minutes où je prends vraiment connaissance aussi de là où des problématiques du parent qui me contacte. Savoir aussi si je peux l'aider, comment je peux l'aider, comment je peux l'accompagner et voir aussi s'il y a un... Il y a un bon feeling qui passe entre nous parce que ça va être une personne que je vais accompagner sur 3-4 mois. Pour moi, c'est hyper important que la personne se sente hyper à l'aise avec moi.

  • Speaker #1

    C'est super important, effectivement, dans les métiers de l'accompagnement. Déjà, la personne qui se fait accompagner peut se sentir à l'aise avec son coach ou avec son accompagnant. Et de l'autre côté, je trouve que c'est aussi important de laisser aussi le choix au coach. de valider ou non la personne qu'il souhaite accompagner parce que déjà au niveau de la problématique comme tu l'as dit être sûr que tu puisses bien répondre aussi aux besoins et que tu te sentes aussi à l'aise avec cette personne là je pense qu'il faut qu'il y ait un vrai match effectivement entre l'accompagné et l'accompagnant dans ses métiers en tout cas pour moi je trouve que c'est vraiment essentiel et c'est pour ça que faire un premier rendez-vous comme tu proposes ça peut être super intéressant pour voir si vous pouvez vous entendre

  • Speaker #0

    Et ce que je précise bien aussi lors de ce rendez-vous, c'est que j'ai une forte valeur liberté pour moi, mais que je veux aussi inculquer dans mon métier et pour mes clients. C'est que je ne suis pas là pour leur donner 10 000 conseils. Évidemment, je suis là pour les aiguiller sur certaines choses. plus du conseil ou des astuces pour avoir un quotidien plus apaisé parfois ou comment mieux communiquer avec son enfant. Par contre, je ne suis pas là pour lui dire il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut que tu fasses ceci, il faut que tu fasses cela. Pour moi, c'est hyper important que le parent reste libre, complètement libre dans ses choix, dans ce qu'il veut faire, dans ce qu'il veut mettre en place. Et à aucun moment, je vais imposer une manière de faire Voilà, et pour moi c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Trop bien, je partage aussi parce que j'ai aussi cette valeur de liberté qui est très très forte chez moi donc je comprends tout à fait ce que tu veux dire Violaine, si aujourd'hui tu devais faire un bilan c'est un peu plus d'un an, c'est ce que tu m'as dit cette année d'entrepreneuriat qu'est-ce que tu dirais par rapport à cette transition professionnelle aussi au-delà de l'entrepreneuriat aujourd'hui avec les mois qui se sont écoulés le recul que tu as Quelle est ta vision sur ces premiers mois, cette première année ? Comment est-ce que tu te sens ? Comment est-ce que tu envisages le futur ?

  • Speaker #0

    En effet, ça va faire un an que j'ai quitté mon précédent emploi. C'est une année où je me suis sentie hyper bien. Je ne dis pas que ça a été rose tous les jours, mais comme tout le monde. J'ai envie de dire même... même dans du salariat, c'est pareil. Très fière de ce que j'ai pu apprendre, mettre en place jusque-là. J'ai appris vraiment beaucoup, beaucoup. Très fière de l'impact que j'ai déjà pu avoir sur beaucoup de parents. Et c'est lors de ces rendez-vous-là que je me sens pleinement à ma place et je vois l'impact de mon métier. et que voilà c'est comme ça en fait que je veux continuer à exercer en tout cas sur les mois et j'espère les années à venir c'est pouvoir apporter ma petite touche dans la vie des parents pour qu'ils kiffent pleinement leur

  • Speaker #1

    vie de parent c'est trop bien, j'allais te demander après qu'est-ce qui te motive à te lever le matin pour aller travailler mais en fait tout Tu as déjà répondu à ma question, je pense. Tu te sens à ta place, tu te sens utile. Tu as l'air super épanouie dans ton nouvel emploi. Ça fait vraiment plaisir de t'entendre. En tout cas, ça donne envie. Moi, je ressens ça aussi. Et je pense qu'effectivement, les mots et l'énergie en tout cas que tu mets dans ta voix, on sent effectivement qu'aujourd'hui, tu es pleinement épanouie. Moi, je n'ai pas de doute. Quoi que l'avenir te réserve. que tu as fait le bon choix en tout cas et que cette année que tu as passée t'as apporté plein de choses, en tout cas ça se ressent moi je te vois en vidéo et je t'entends, j'entends au son de ta voix que tu prends vraiment plaisir à exercer son travail et c'est vraiment important moi en tout cas c'est ma mission aujourd'hui à travers mon emploi mais je trouve que c'est tellement important comme tu l'as dit d'être épanouie dans son travail au quotidien, la vie elle est trop courte pour se lever le matin et y aller en fait à reculons et c'est vraiment important aussi de se sentir à sa place comme tu l'as dit, de savoir pourquoi on fait ce qu'on fait quand on a ce sens là le quotidien il est beaucoup plus agréable c'est vraiment vers quoi on veut aller et quel que soit ce qui arrive je pense qu'on arrive à avoir cette énergie positive que tu as et se dire je vais rebondir, il y aura forcément quelque chose derrière. Donc c'est super positif en tout cas le message que tu nous transmets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Carrément, et je suis hyper convaincue que, et c'est aussi grâce au coaching que j'ai fait pour me reconvertir et pour changer que j'ai eu ces prises de conscience-là, c'est qu'on est tous capables de créer sa vie de rêve. On est tous capables d'aller... au-delà des barrières et des croyances limitantes qu'on peut avoir sur nous-mêmes, sur la vie, sur plein de choses. Et c'est vraiment grâce à l'accompagnement que j'ai fait et que toi aussi tu proposes, que j'ai levé toutes ces barrières-là. Et comme tu le dis, la vie est trop courte pour rester dans un travail où on passe 8 heures par jour. Pour autant utiliser ces 8 heures-là pour vraiment... qui fait sa journée du mieux que l'on peut et pour ça voilà il faut l'introspection, la découverte de soi, de ses besoins, de ce qu'on veut apporter, de son environnement idéal. Enfin, voilà, le travail qu'on peut faire sur tout ça est hyper important et que bénéfique. Je vois même sur ma vie perso, ça a eu un impact. Donc, je suis hyper convaincue de cet accompagnement.

  • Speaker #1

    Trop bien. En tout cas, merci, Violaine, pour ce témoignage, pour tout ce que tu as pu nous raconter et apporter. lors de cet échange je suis vraiment ravie d'avoir pu t'accueillir est-ce que pour terminer tu as peut-être quelque chose que tu souhaiterais partager avec nous ou un dernier message à faire passer du coup je vais répéter là ce que je viens de dire mais vraiment de

  • Speaker #0

    croire en soi et qu'on est vraiment tous capables en se connaissant enfin en allant à la découverte de soi de ses besoins de créer sa vie de rêve que ce soit dans le travail mais en faisant le parallèle aussi avec mon métier aujourd'hui j'ai envie de dire dans sa vie de parent aussi on peut kiffer pleinement sa vie et être pleinement épanouie en se recentrant un peu sur soi et sur ses besoins ce qu'on est capable de faire et de croire en soi.

  • Speaker #1

    C'est super, j'adore. Et je partage vraiment ce que tu dis. Voilà, tu violènes, ou moi, on n'a pas plus que toi qui nous écoute, plus que les autres. Ce qui compte vraiment, effectivement, c'est de se dire qui je suis, quelles sont mes capacités, qu'est-ce qui fait que je suis différent. Et on est tous différents, on a tous des forces, on a tous un potentiel à exploiter. Et derrière, c'est comment est-ce que je l'exploite. pour vivre effectivement la vie qui me fait vibrer, la vie à laquelle j'aspire. Et on a cette capacité au fond de nous. Donc, moi aussi, je partage ton message pour la fin. Je trouve que c'est très encourageant. Et je vous encourage, vous aussi, à vous mettre vraiment en action pour vivre au quotidien, être pleinement épanouie. Et ça passe aussi par le travail, parce qu'on passe beaucoup de temps au travail. C'est clair. Merci Violaine pour cet échange moi je suis ravie d'avoir pu partager ces minutes avec toi et je suis sûre que ça plaira aussi à nos auditeurs et que ça sera extrêmement inspirant et surtout je te souhaite plein de réussite dans ton projet je trouve que c'est un projet très chouette et j'espère qu'il se développera extrêmement bien dans les mois et années à venir

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, j'ai adoré échanger avec toi c'était chouette

  • Speaker #1

    A bientôt Violaine

  • Speaker #0

    A plus

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, le noter et le partager autour de toi Et si tu souhaites retrouver plus de contenu pour t'aider à te créer une vie qui te fait vibrer ou te faire accompagner pour enfin passer à l'action alors rejoins-moi sur Instagram ou mon site internet A très vite

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Description

Dans cet épisode j'accueille Violaine, après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle.

Au retour de son 2e congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir.

Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer.


Pour suivre Violaine rdv sur Instagram https://www.instagram.com/happy.parents_happy.kids/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Oser se révéler, le podcast de celles et ceux qui veulent se construire une vie professionnelle au service de leur bonheur. Je suis Christelle, ex-cadre dans le marketing et à présent coach professionnel. Mon objectif est de t'accompagner dans la définition et l'atteinte d'une vie qui te fait vibrer. Tu trouveras dans les épisodes du podcast des conseils, outils de coaching et témoignages inspirants de personnes qui ont su oser passer à l'action pour se construire leur vie de rêve. Dans cet épisode, j'accueille Violaine. Après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle. Au retour de son deuxième congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir. Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif. qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer. Salut Violaine !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Je suis super contente de t'avoir sur le podcast, ça fait quelques semaines qu'on prévoit ça et je suis super contente parce que comme on s'en est rendu compte, en fait on a pas mal de points communs, toi et moi.

  • Speaker #1

    Exact, à commencer par la Bretagne.

  • Speaker #0

    Voilà, commencer par notre amour pour la Bretagne, c'est vrai, même si moi je ne vis pas. Pour le moment en Bretagne, j'espère bien un jour, mais en fait oui, notre amour pour la Bretagne, on a aussi un parcours assez similaire, en tout cas dans notre ancienne carrière. Tu l'expliqueras je pense un petit peu plus tard. Et c'est vrai qu'on s'est retrouvés aujourd'hui, en tout cas on s'est rencontrés grâce à notre nouvelle expérience en tant que coach. Et tu nous en diras un petit peu plus aussi au cours de ce podcast. Oui. Alors ce que je te propose Violaine pour démarrer, c'est peut-être de te présenter, nous dire... Qui est Violaine ? Qui es-tu ? Ce que tu aimes faire dans la vie ? Tout ce que tu as envie de nous partager.

  • Speaker #1

    Donc, Violaine, moi j'ai 34 ou 35 ans. J'ai toujours du mal avec mon âge. 34 ans. J'habite donc en Bretagne, comme tu l'as dit. Je suis maman de deux enfants qui vont avoir 3 ans et 6 ans cette année. Je suis en couple. Et d'un point de vue professionnel, j'ai... Voilà, ça fait, on va dire, une douzaine d'années maintenant que je travaille. J'ai eu divers métiers. Je suis passée par l'expertise, on va dire, marketing, le category management également, pour ceux qui connaissent. Et puis, voilà, depuis l'année dernière, je me suis reconvertie sur le métier de coach parentale.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, c'est un... Gros changement quand même, ça me parle beaucoup moi, puisque j'étais également sur un métier marketing au départ, dans l'agroalimentaire, je crois que toi aussi c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exact.

  • Speaker #0

    Avant d'aller dans le digital, et comme toi, moi ça fait aussi un an que je me suis reconvertie dans le coaching, donc nos parcours sont assez similaires, après je pense qu'il y a quand même pas mal de choses différentes, et je suis sûre que ça va intéresser... Nos auditeurs, nos auditrices, donc tu disais effectivement que tu as débuté ta carrière dans le marketing. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ? Comment est-ce que la violenne étudiante s'est dit, ou alors peut-être que tu es arrivée par hasard dans le marketing, mais qu'est-ce qui a fait que tu te lances dans des études de marketing ?

  • Speaker #1

    En fait, moi le marketing je l'ai connu assez tôt, en fait dès le lycée, parce qu'après ma seconde, j'ai fait le choix de tout de suite de partir sur une filière. Technologique, alors pour les anciens, un bac STG, qui en fait était tout de suite beaucoup plus dans des matières concrètes, de marketing, de compta, de gestion, de management. C'était un vrai choix de ma part, parce que je sentais, je pense que ces matières me parlaient plus que des maths, de la physique, quelque chose de plus général. Et en fait, dès le lycée, j'ai... J'ai vu tout de suite que j'avais vraiment un amour pour le marketing. Alors, au début, le marketing, c'était très large pour moi, mais je me souviens que j'aimais beaucoup comprendre, enfin, essayer de comprendre, en fait, les comportements d'achat des consommateurs. C'est un peu ça aussi qui m'a menée vers le marketing. Voilà, c'est au lycée que j'ai découvert cette matière et que, assez naturellement, dans la suite de mes études, peut-être après, je suis passée par un DUT technique de commercialisation. qui reste quand même assez générale, mais qui est aussi assez poussée d'un point de vue marketing. Et j'ai enclenché derrière sur des études en licence et en master du marketing. Voilà d'où m'est venu, on va dire, l'amour à la base pour le marketing.

  • Speaker #0

    Ok, donc en fait là, c'était vraiment un choix de cœur à l'époque pour le marketing, non pas un choix comme on peut parfois l'avoir. C'est vrai que le marketing, c'est souvent... Enfin... En tout cas, les personnes que je rencontre ou que j'interview, souvent, on va vers cette étude d'un petit peu de commerce-gestion. quand on ne sait pas forcément quoi faire. Bon, après, s'il y a souvent des personnes aussi qui ont ce côté créatif, qui aiment comprendre la psychologie du consommateur, etc. Mais toi, en tout cas, c'était un vrai coup de cœur.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, vraiment, sur l'aspect psychologie. Psychologie des personnes, en fait. Psychologie des consommateurs. Je pense qu'il, finalement, n'est pas très loin non plus du métier que j'exerce aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est sûr. Au final, on est pas mal, effectivement, dans les relations humaines. La psychologie sociale, oui, je suis d'accord avec toi. Ok, donc en fait, tout se passe bien. Tu es bien dans tes études, tu les poursuis. Et ensuite, qu'est-ce qui se passe une fois que tu valides ces études, tes diplômés de ton master ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, pareil, dans mon master, j'ai très vite choisi aussi de faire un master qui me permettait de faire beaucoup de stages ou de l'alternance. Parce que je savais que pour arriver sur le marché du travail, il fallait, enfin c'était... Un bagage important et supplémentaire d'avoir déjà de l'expérience. Je voulais vraiment axer sur ça. J'ai terminé mes études. J'ai fait un premier job, pas directement dans le marketing, mais plutôt sur le terrain en tant que commercial. J'ai été chef de secteur dans le milieu de la grande distribution. Ensuite, par une connaissance, je me suis retrouvée à postuler sur un poste de chef de produit. que j'ai eues. Et voilà, en fait, c'est comme ça que j'ai basculé dans le bassin du marketing et de l'agroalimentaire, parce que c'était sur une entreprise agroalimentaire, juste à 30 minutes de chez mes parents, alors qu'à la base, je m'ouvrais plutôt à me dire que je ne reste pas forcément en Bretagne. Je verrais un peu selon les opportunités. Et en fait, la vie a fait que je me suis retrouvée juste pas très très loin. Donc voilà comment j'ai basculé dans le monde du travail sur l'aspect marketing.

  • Speaker #0

    Trop bien. En fait, on a l'impression que tout s'est trop bien passé pour toi. Voilà une opportunité, tu es prise, tu restes dans ta région. Ça a l'air de se passer super bien pour toi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été plus challengeant, par contre, sur les cinq premières années de travail, c'est que je n'ai fait que du CDD. À ce moment-là, tout roulait. C'est vrai que je n'ai pas connu de... de recherche, de travail long. J'ai toujours eu un emploi, par contre, c'était du CDD. Encore plus, il y a 8-10 ans, la part du CDI était d'autant plus importante. On répétait, je pense aussi beaucoup, le CDI, la stabilité, c'est important. Après, je pense qu'aussi, ça faisait longtemps que j'étais avec mon homme, on avait des projets, donc je pense que c'était aussi ce qui... La suite, on va dire un peu logique, qui allait me permettre aussi de me stabiliser. Donc voilà, j'ai fait beaucoup de CDD avant d'en arriver au Graal, si on peut appeler ça un Graal. Puis à l'époque, ça l'était, du CDI.

  • Speaker #0

    je comprends tout à fait c'est vrai qu'à l'époque c'était finir ses études et décrocher le fameux CDI pour la stabilité pour pouvoir emprunter donc je comprends tout à fait donc du coup sur ces postes en marketing tu restes combien d'années dans le secteur, qu'est-ce qui se passe en fait ma question derrière c'est qu'est-ce qui a fait que Violaine finalement un beau jour se dise est-ce que je ne changerais pas en fait de... complètement nouveau en fait. Qu'est-ce qui t'a amenée à cette transition professionnelle ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis devenue maman. Je pense que ça a joué pas mal. Alors après, j'ai eu ma première fille en... J'ai eu ma fille en 2018. J'étais déjà dans mon ancienne entreprise, celle dans laquelle j'étais avant de quitter définitivement ce métier. J'ai repris et puis j'ai eu mon fils ensuite, où là, j'ai senti que je commençais un peu à me poser des questions sur le sens de mon métier. Comme je le disais, j'étais sur de l'industrie agroalimentaire. Pour la faire courte, c'était vendre le plus possible de produits. En soi, c'est la loi de la consommation. Et je me suis posé la question de dire c'est quoi le sens dans tout ça. Non pas que je n'en avais pas avant, mais je pense que j'étais arrivée aussi à un moment de ma vie où j'avais mes enfants et je pense que je me disais quel était vraiment l'impact que je pouvais avoir moi derrière sur les gens et aussi sur... mes enfants, sur les enfants qui arrivent derrière. Je pense qu'il y a eu tout ce méli-mélo un peu de questions. Et donc, en fait, je suis rentrée après mon deuxième congé maternité. J'ai repris le travail. Je me suis dit, en fait, je ne me sens plus du tout à ma place.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Tu es revenue, effectivement, de ton congé maternité. Il s'est passé combien de temps entre je me pose ces questions, en tout cas, je reviens, et ça y est, j'ai décidé, en tout cas, même si tu ne quittes pas ton entreprise dans l'immédiat, Ça y est, j'ai décidé de me lancer dans une transition professionnelle, de me mettre en action et de changer les choses.

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que ça faisait déjà, je pense, un an où je sentais que je commençais à me poser un peu des questions sur le sens de mon travail. Pas que je voulais changer tout de suite, mais je sentais au fond de moi que dans les années à venir, j'aurais besoin de changement. J'aurais besoin de probablement faire autre chose ou d'avoir une autre mission, que c'est un métier ou un domaine qui allait m'épuiser un peu petit à petit. Ce n'était pas le cas à cette époque. à ce moment-là, mais je sentais que je tendais un petit peu vers ça, que je commençais à me poser quelques questions. Donc voilà, c'était quelque chose qui trottait dans ma tête. Donc après, en effet, j'ai eu ce deuxième congé mat. Je suis revenue et je vais dire entre vraiment ce moment-là et le moment où j'ai décidé de changer, je vais dire il s'est passé un an de plus entre le temps où le temps passe vite finalement et puis le temps... Je prends la décision aussi de me faire accompagner sur ce changement, tant que je fasse cet accompagnement, et le temps que j'enclenche aussi les démarches pour quitter mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est bien effectivement qu'on relève ce point-là, parce qu'une transition professionnelle, ça prend souvent du temps. On n'a pas l'impression, vu de l'extérieur, on a l'impression... la personne qui quitte son job du jour au lendemain. Et derrière, il y a souvent, comme tu disais, ça faisait déjà un an que tu étais en train de te poser des questions. Donc, c'est souvent une transition, en tout cas des transitions quand même, qui mettent quelques mois, parfois même des années à se mettre en place. Moi, c'était pareil. Ça faisait plusieurs mois, voire années, que je commençais à me poser des questions. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, on se met en action. Mais même entre le moment où je me suis dit on se met en action et le moment où je me suis vraiment mise en action. Il y a eu quand même un petit... Quelques mois qui se sont passés, voire une année. Mais c'est aussi parfois important de prendre ce temps pour justement bien se poser, réfléchir à ce qu'on a envie de... pour la suite, et pourquoi pas se faire accompagner, comme tu l'as dit. Donc, tu nous as dit que tu t'es fait accompagner pour cette transition professionnelle. Comment ça s'est passé, et comment est-ce que tu en es arrivée à te dire, j'ai besoin de me faire accompagner par quelqu'un ?

  • Speaker #1

    En fait, vu que je sentais que j'avais besoin d'avoir une autre mission dans mon métier, je n'avais pas une idée forcément en tête précise, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Est-ce que je... change complètement de métier ou est-ce que je fais quelque chose d'à peu près similaire mais pas tout à fait avec les mêmes missions c'était vraiment des gros points d'interrogation dans ma tête après j'ai une amie aussi qui est coach et qui accompagne en fait les personnes aussi comme ça en transition professionnelle pour faire un bilan de compétences donc ça m'a beaucoup aidée aussi à me dire je peux me faire accompagner pour justement aiguiller un peu mon environnement professionnel idéal, la mission que je veux avoir, et toujours au service de mon épanouissement, aussi à moi, pro et perso. Donc voilà, c'est comme ça en fait que je me suis dit, c'est bien que je me fasse accompagner, j'avais pas vraiment envie de me lancer comme ça dans le vide, et surtout j'avais envie d'aller assez vite. Je sentais vraiment que là je m'épuisais au niveau de mon travail, que je commençais à y aller à reculons. Donc... Je me suis dit, si je veux aller vite, et plutôt que de ne pas trop savoir où aller, il faut que je me fasse accompagner.

  • Speaker #0

    Donc tu avais vraiment cette volonté, cette envie de changer, de te mettre en action. Par contre, pour être encore plus efficace, aller plus vite, tu t'es dit, je vais me faire accompagner et on va y aller à fond.

  • Speaker #1

    Complètement,

  • Speaker #0

    non. Par contre, tu ne savais pas du tout vers quoi aller quand tu as pris cette décision ?

  • Speaker #1

    Je ne savais pas du tout, non.

  • Speaker #0

    Ok, donc aucune piste, même pas, pourquoi pas, tel ou tel métier.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est fou. Du coup, ça m'intéresse et je pense que ça va intéresser nos auditeurs aussi. Comment est-ce que tu en es arrivée à devenir coach parentale ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, la personne que j'ai choisie aussi pour me faire accompagner, c'était pas... Moi, je voulais pas un simple bilan de compétences ou... Bon, pour la faire courte, on me sort un métier au bout de quelques quiz. Je me strapole un peu, mais je voulais vraiment qu'on me fasse me poser les bonnes questions. Et il y avait aussi toute une partie de découverte de soi. Et je pense que j'avais besoin aussi à ce moment-là et qui m'a vraiment profondément attirée. J'avais envie un peu de faire une pause et de me dire qui suis-je vraiment ? Quoi ai-je vraiment envie ? quelles sont mes valeurs. C'était aussi un travail de décrypter mes émotions, mes besoins. C'était assez poussé et c'est aussi ça qui m'a beaucoup plu, avec vraiment quand même une finalité professionnelle derrière pour, de cette connaissance de soi, en découler un environnement idéal, une mission que je voudrais accomplir dans mon quotidien professionnel. En fait, quand j'ai démarré cet accompagnement, à aucun moment, je ne me suis dit que j'irais dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et pour te dire, je crois, une des premières séances, j'ai même dit à ma coach, non mais moi, je ne suis pas du tout faite pour être entrepreneur. Enfin, c'est assez fou, du coup, le cheminement que j'ai pu faire grâce à ce coaching. Et ensuite, comment je suis arrivée sur ce métier de coach parentale, Assez vite, j'ai cerné que je voulais vraiment être dans l'accompagnement des gens, me sentir vraiment utile et retrouver de l'humain dans mon métier. L'accompagnement des gens, c'était assez évident pour moi. Et depuis que j'étais devenue maman, je m'informais énormément sur le développement de l'enfant, sur la parentalité de manière générale. Que ce soit via des livres, des podcasts, des conférences, c'est vraiment un domaine qui me nourrissait beaucoup, qui me passionnait, qui me passionne toujours d'ailleurs. J'ai toujours été moi épanouie dans ma vie de parent, dans ma vie de maman, avec ses hauts et ses bas de tous les jours, comme tout connaît tout parent. Mais je pense que j'ai toujours gardé un peu cet équilibre. dans ma vie perso, ma vie de femme, mon travail, mes enfants, qui fait aujourd'hui mon épanouissement. Et je pense que j'avais envie de mettre ça au service aussi des autres. Je voyais tellement de parents autour de moi démunis au quotidien ou fatigués. En fait, c'est ce rôle un peu, ce domaine un peu de la parentalité, de l'épanouissement parental lié à l'accompagnement des gens.

  • Speaker #0

    naturellement je me suis tournée vers l'accompagnement parental super intéressant c'est trop bien il y a plusieurs choses que j'ai envie de relever le fait que tu me dises je ne voulais pas faire un bilan de compétences classique je partage tout à fait ton avis je trouve que l'introspection c'est vraiment extrêmement important c'est aussi pour ça que je le propose au début aussi de de mes accompagnements. Je pense aussi, comme tu l'as dit, c'est ce qui t'a permis vraiment de peut-être de te redécouvrir aussi et de revenir effectivement à tes valeurs, comme tu l'as dit, et faire émerger le fait que tu avais envie de te rendre utile, c'est un mot super fort, utile aux autres, accompagner les autres. Donc au final, comme tu l'avais dit tout à l'heure, on reste quand même dans la partie effectivement sciences humaines, relations humaines, du marketing, mais peut-être d'une autre façon cette fois, donc en apportant beaucoup de la valeur, en tout cas différemment. et peut-être plus en adéquation aussi avec qui tu es vraiment. Donc ça, c'était ta première étape. Tu t'es dit, je veux accompagner des personnes, je veux travailler dans l'accompagnement. Et ensuite, donc si je comprends bien, tu l'as corrélée avec en fait qui tu étais aussi et ce que tu aimais dans ta vie au quotidien, c'est ça ? Le côté parent, en tout cas, c'était un peu une passion, non ? Enfin, une passion entre guillemets, en tout cas un gros centre d'intérêt, la parentalité pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Quand j'ai eu ma première fille, J'ai commencé à beaucoup me questionner sur l'impact que je pouvais avoir sur elle, l'éducation que je lui donnais. Du coup, ça allait aussi un peu forger la personne qu'elle allait devenir demain. Comment je pouvais au mieux, moi, l'accompagner en tant que parent. Voilà, toutes ces questions, j'ai eu beaucoup, beaucoup de questionnements sur ça, mais du coup, en voulant bien faire. Donc, je me suis beaucoup renseignée sur tout ça. Et c'est vrai que ça me passionne, le développement de l'enfant, l'impact du parent sur l'enfant, la parentalité de manière générale, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #0

    Trop bien, donc on est vraiment partie de qui tu es, ce que tu aimes. Et à quel moment tu t'es dit, c'est vraiment ça, je vais me lancer, j'ai vraiment une opportunité, il y a un marché pour ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    En fait, avant d'en arriver vraiment là, j'avais défini trois projets. L'objectif, c'était pas forcément de me cantonner à un projet, mais en fait d'en avoir au moins deux ou trois et d'aller explorer les pistes. Donc en fait, j'ai exploré trois projets. Il y en avait deux qui étaient sur de l'entrepreneuriat et un qui était plutôt sur du salariat. Après, en tout transparent, je pense que le troisième, c'était plutôt pour me rassurer. Plutôt que le... plutôt que le projet en lui-même. Ensuite, en fonction de ces projets-là, le métier, j'ai essayé de le rapprocher par rapport à tout l'environnement, mon environnement idéal que j'avais dessiné, que ce soit autant au niveau des valeurs, au niveau des missions que j'avais envie d'accomplir, au niveau aussi purement... Comment on peut appeler ça ? Logistique, c'est-à-dire est-ce que je veux travailler de chez moi ? Est-ce que je veux travailler le week-end ? Oui, non ? Quel peut être l'impact derrière ? Est-ce que ça demande de l'investissement aussi financier ? Parce que j'avais notamment mon deuxième projet qui potentiellement demandait un investissement financier beaucoup plus important. Une fois que j'avais rapproché tout ça, c'est vraiment le métier de coach parentale qui s'est dessiné, mais qui... Honnêtement, de base, c'était mon projet de cœur. Les autres, je les ai explorés parce que j'avais envie quand même d'explorer d'autres pistes. Ça me semblait important. Mais voilà, c'est comme ça que je me suis dit, allez, go, j'y vais sur ce métier-là parce que j'étais persuadée et je suis persuadée de l'impact que je peux avoir sur les parents. sur la vie du parent, sur la vie de l'enfant, Paris Cochet aussi, que c'était un métier qui demandait quand même de se former, mais sans gros, gros investissements, qui me permettait aussi d'avoir un environnement idéal où je peux travailler de chez moi. Enfin voilà, c'était des choses qui étaient aussi importantes et que j'avais dessinées déjà de base dans le coaching que j'avais fait.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et du coup, une fois que tu as décidé, tu as dit ça y est, c'est mon projet, je veux devenir coach parentale, Comment est-ce que ça s'est passé pour ton lancement déjà ? Même le fait de prendre cette décision, est-ce que chez toi, il y avait des interrogations, des peurs ? Parce que quand on t'entend, on a l'impression que c'était ton projet de cœur, que tu y allais comme ça, ça a été simple. Mais je suppose que tu as quand même dû passer par des événements plus ou moins difficiles, ou pas, ça se trouve, ça s'est vraiment passé de façon fluide, comme tes études. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors, la première... En fait, après, moi, j'ai fait le choix de me lancer à fond dans le projet tout de suite et de quitter mon entreprise. D'accord. J'aurais clairement pu faire le choix aussi de le faire en side project, par exemple en me formant et en continuant à faire mon travail à côté. Après, c'est quelque chose auquel j'ai étudié pas mal de pistes. Et voilà, j'ai pris la décision de vraiment quitter mon entreprise et de me lancer à fond tout de suite sur le projet, on va dire à 100% de mon temps. Donc oui, les peurs, il y en a eu. Forcément, la première étape, ça a été du coup de pouvoir déjà quitter comme ça mon entreprise, où forcément j'avais un bon statut, un bon salaire. des bons avantages, la stabilité de l'emploi avec un CDI. Forcément, dans mon tournage, ça a un peu posé question. Alors, entre quitter ce job qui m'offrait de nombreux avantages versus un métier d'entrepreneur qui, en plus, aujourd'hui, n'est pas encore très connu, le métier. Alors, pas le métier d'entrepreneur, mais le coaching parental. Pas connu ou pas toujours compris. Donc oui, ça a suscité quelques réactions dans ma famille, plus d'inquiétude, en fait. Après, j'ai suffisamment confiance en moi sur... la réussite du projet, je ne sais pas, l'avenir nous le dira, mais sur ma capacité à rebondir derrière. Et ça, c'est vraiment grâce au coaching que j'en ai pris aussi conscience. Donc oui, ça s'est passé assez rapidement, mais non sans doute et quelques peurs.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, si on résume, la peur principale, en tout cas les doutes, c'était plutôt effectivement de se lancer dans l'inconnu, en fait, dans le grand bain. et quitter surtout le confort et la stabilité que t'offrait ton précédent poste.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis, je savais aussi que mon niveau de vie allait baisser au moins pendant quelques temps. Et ça, ça a été un vrai travail à faire, à savoir aussi si tout allait passer au niveau de mes charges, si j'allais continuer à pouvoir toujours bien vivre, on va dire, parce que comme... Beaucoup de monde, on a des charges. L'objectif, ce n'était pas de me lancer dans le grand bain comme ça tout de suite, mais c'était de poser aussi toutes les conditions et de m'assurer que ça allait le faire dans l'année qui allait suivre et pas que j'allais me retrouver en grosse difficulté. J'ai dû forcément me poser là-dessus et me dire aussi en... connaissance de cause, que ça allait avoir forcément un impact aussi sur ma famille. Parce que je ne suis pas seule,

  • Speaker #0

    on va dire. Oui, bien sûr. Donc ce qui t'a permis de démonter ces peurs, en tout cas de les ramollir, ça a été de te préparer, déjà d'avoir une vision réaliste, je pense, de ce qui allait se passer dans le sens où forcément mon revenu, ma stabilité avaient diminué. Donc peut-être te dire qu'est-ce que je mets en place pour sécuriser en fait cette transition.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu as pu profiter d'aide ou du chômage ou ce genre de choses pour te lancer ou tu t'es vraiment lancée comme ça, sans rien ?

  • Speaker #1

    Non, je bénéficie des indemnités des indemnités chômage et c'était la condition pour que je puisse partir et quitter mon emploi. Sinon, je n'aurais pas pu entreprendre cette démarche. sans ça. Oui,

  • Speaker #0

    ce qui explique que tu as pu effectivement quitter ton entreprise sans passer par la phase side project peut-être où on passe du temps effectivement à travailler sur deux projets en parallèle. Exactement. Je comprends. Mais c'est quand même super courageux, je trouve, de se lancer comme ça du jour au lendemain, enfin pas du jour au lendemain, mais en tout cas directement dans ce projet entrepreneurial sachant que t'es maman, t'as deux enfants, sur un nouveau métier aussi en France, en tout cas un métier peu connu, super courageux et inspirant je trouve. Et ce que j'apprécie aussi beaucoup chez toi, c'est cette confiance, en fait, dans tes capacités à rebondir, à te dire, je trouverai des solutions. Ça te vient d'où, ça, en fait ? Comment est-ce que tu as développé cette capacité, selon toi ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense que j'ai jamais eu trop de doutes, on va dire, en l'avenir, en fait. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui est inné. que j'ai quelque chose ou qu'un événement ou quelque chose, une multitude peut-être d'expériences qui m'a amenée à ça. Oui, je crois suffisamment en ma bonne étoile ou en ma capacité, en fait, à, dans tous les cas, il y aura toujours une solution. Voilà, même si c'est une solution...

  • Speaker #0

    palier ponctuel, mais il y aura toujours une solution. Oui, je n'ai pas vraiment de réponse à ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est assez juste ce que tu dis. Se préparer, c'est super important. Après, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. Mais se dire effectivement, quoi qu'il en soit, on trouvera des solutions. En tout cas, si on souhaite se mettre en action, il y a forcément des alternatives, des solutions, même si forcément, c'est passé par des périodes peut-être un peu plus difficiles. Et je pense que ce qu'il faut aussi avoir en tête, c'est que rien n'est irréversible dans le sens où, je ne dis pas qu'on reviendra dans le même poste, dans la même entreprise, mais ce n'est pas parce qu'on se lance effectivement dans un domaine d'une certaine façon, à un moment donné, qu'on ne va pas pouvoir évoluer et faire évoluer aussi son entreprise ou même son métier si on se lance dans une reconversion. Et je suppose qu'entre le moment où tu t'es lancée dans ton nouveau métier en tant qu'entrepreneur coach parental et aujourd'hui, il y a eu plein de changements aussi dans ton entreprise.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sûr. Je me dis très souvent que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Ça, c'est vraiment... Et je m'en rends encore plus compte depuis que j'ai des enfants. Je vois que le temps file. Je me dis, en fait, pourquoi attendre ? Pourquoi ce ne sera pas forcément mieux dans deux ans, dans trois ans, dans quatre ans ? Après, il y a toujours... Il peut y avoir certaines conditions et certains événements de la vie qui font que tu ne peux pas forcément te lancer tout de suite. Et ça, je pense que c'est important de les prendre en compte aussi. Mais en fait, je me suis dit que c'est maintenant. Le bon moment, c'est maintenant. d'attendre de t'épuiser et d'en arriver à un stade où tu seras complètement épuisée et tu n'auras plus du tout envie d'aller au travail. Je suis plutôt partante de dire en effet, la vie est trop courte, il faut kiffer chaque moment. Autant se lancer dans un projet qui, dans tous les cas, même s'il échoue, j'aurais appris beaucoup, beaucoup, beaucoup. Donc voilà, c'est ça que je veux retenir.

  • Speaker #1

    Je partage tout à fait ce que tu dis, puisque c'est vraiment moi aussi, c'est ce que je me suis dit en fait, et c'est ce qui m'a vraiment donné du courage, je me suis dit mince, en fait quand j'ai commencé à avoir la trentaine, je me suis dit mais c'est passé trop vite, ça passe trop vite, et en fait pourquoi j'ai si peur de me lancer en fait, qu'est-ce que j'attends ? Et j'avais pas envie de passer à côté de ça, et je me suis dit la même chose en fait, quel que soit le résultat, mais au moins j'aurais pris du plaisir, j'aurais appris plein de choses, et j'aurais pas de regrets effectivement à 60 ans en me disant bah j'aurais peut-être dû tenter en fait.

  • Speaker #0

    Ciao !

  • Speaker #1

    mais je partage tout à fait cette vision. C'est super inspirant et motivant. J'aimerais revenir sur un point sur l'entreprenariat. Tu m'as dit, pour moi, je n'étais pas du tout faite pour l'entreprenariat. Tu peux nous en dire un petit peu plus ? Est-ce que tu en penses aujourd'hui, maintenant que tu es entrepreneur ? Oui,

  • Speaker #0

    je disais que je n'étais pas faite pour l'entreprenariat. Pour deux choses. Le premier, c'était cette conviction que j'avais que du coup, l'entrepreneur était seul. Et moi, je suis quelqu'un qui aime beaucoup partager, être dans l'échange. Être avec, même dans mes anciens jobs, c'était voir mes collègues, être avec mes collègues, mener un projet tous ensemble. J'avais cette sensation en fait qu'être entrepreneur, ça allait être être seule. En fait, c'est ça qui me faisait principalement peur sur un projet d'entrepreneuriat. Et après, c'était aussi la stabilité financière. Qu'aujourd'hui... Alors... Sur le côté être seule, maintenant, je ne suis plus vraiment d'accord parce qu'il y a plein de moyens d'être super bien entourée, discuter avec beaucoup de gens. Il y a des réseaux entrepreneurs. Il y a beaucoup de choses. Clairement, ce n'est pas du tout un constat qu'aujourd'hui, je me sens très bien entourée. Après, la stabilité financière, encore une fois, c'est quelle solution on peut trouver. pour continuer à mener son projet d'entrepreneur, mais avoir tout de même une stabilité financière. Je pense qu'il y a pas mal de solutions en année 1, en tout cas si on peut se permettre, comme moi je l'ai, des indemnités Pôle emploi qui te permettent de lancer ton activité et d'avoir des indemnités à côté. Et puis après, on peut aussi avoir d'autres choses comme des missions en freelance. Il y a plein de solutions qui existent. Je ne dirais pas que maintenant, je dirais qu'il y a une stabilité financière sûre, mais en tout cas, je sais qu'il y a des solutions qui existent pour rassurer ce côté financier. Tout à fait,

  • Speaker #1

    je partage aussi ton avis. Et est-ce qu'il y a des points que tu as découverts ? Je ne sais pas, c'est quoi les points positifs du coup de cette vie d'entrepreneur aujourd'hui, dis-moi ?

  • Speaker #0

    Je pense que déjà, le premier point, c'est que j'apprends. énormément, vraiment beaucoup. Alors, je pense aussi que... et je pense que tu vas me rejoindre sur ce point notre bagage marketing, commercial nous aide beaucoup parce que clairement c'est un gros pont du job aujourd'hui savoir se vendre savoir communiquer à la bonne cible etc et en fait je suis aussi ravie de retrouver ces missions là aussi dans mon job d'entrepreneur qui sont du coup des missions que j'avais avant dans une autre entreprise mais Je suis hyper contente au quotidien de mener aussi toujours ces actions. Et tout ce que je peux apprendre autour du métier d'entrepreneur d'un point de vue global, c'est hyper enrichissant. Je dirais aussi la liberté d'organiser ses journées comme on l'entend. Moi, je peux plus facilement aller chercher ma fille à l'école, à la sortie de l'école. Enfin, voilà, c'est des moments privilégiés que je ne pouvais pas avoir avant quand j'étais salariée.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, on voit quand même qu'il y a des avantages, des inconvénients. Forcément, ce n'est jamais tout beau, tout rose, la vie d'entrepreneur. Mais effectivement, ça peut correspondre ou ne pas correspondre. Et puis, chaque vie entrepreneuriale est différente, je pense, en fonction de la personne qui la vit et comment est-ce qu'elle a envie de vivre cette vie. Violaine, c'est vrai qu'on n'est pas trop rentré encore pour l'instant dans ton métier de coach parental. Et peut-être que depuis tout à l'heure, les auditeurs entendent coach parental, mais ne savent pas exactement ce que c'est. Est-ce que tu peux un peu plus nous parler de ton métier, de ton quotidien ? C'est quoi tes journées de coach parental ? Et à qui tu t'adresses concrètement ?

  • Speaker #0

    Alors, à qui je m'adresse ? Aux parents. Ça va de sens.

  • Speaker #1

    Tous les parents, n'importe quel âge, d'ado, de bébé, enfant.

  • Speaker #0

    Plutôt sur les 0-10 ans, parce qu'une fois qu'on passe l'adolescence, c'est encore un autre cheminement, c'est un autre accompagnement. Il se passe aussi d'autres choses au niveau du cerveau de l'adolescent, sur les compréhensions, la gestion des émotions. C'est une toute autre expertise. Donc vraiment, je suis vraiment les parents des 0-10 ans. Moi, l'objectif et la mission que je me donne, c'est que je puisse accompagner le parent à... devenir ou redevenir vraiment serein dans son quotidien de parent, confiant dans ses choix et dans ce qu'il veut mettre en place, dans ce qu'il veut faire, et qu'il soit pleinement épanoui dans sa vie de parent, mais pas que, parce qu'on a trop tendance, en devenant parent, à s'oublier soi-même. Et moi, je suis hyper, méga convaincue. C'est pour ça que... Ma société s'appelle Happy Parents, Happy Kids parce que je suis convaincue qu'un parent pleinement épanoui en tant que femme, en tant qu'homme, fera un enfant hyper heureux et épanoui à son tour derrière. Donc voilà, j'accompagne les parents sur un programme long, on va dire trois, quatre mois, parce que je pense vraiment que le changement... ne peut se faire que sur la durée, en plusieurs rendez-vous, en plusieurs séances, en plusieurs échanges, parce qu'on ne travaille pas uniquement que sur l'enfant. Alors, je précise, je travaille en séance, je suis uniquement avec un parent, et le parent ne travaille pas du tout avec l'enfant. Mon objectif, c'est de travailler sur le parent pour lui donner vraiment les bonnes clés et les astuces vraiment pour un quotidien plus serein avec son enfant, alors que ce soit... Dans la relation, dans la communication avec lui, dans la gestion des oppositions, des cris, ça peut être le sommeil également, parce que je suis aussi formée au sommeil des 0-5 ans. Mais c'est aussi qu'il se pose les bonnes questions sur lui-même, sur ses besoins à lui, sur pourquoi aussi il peut parfois se sentir débordé par ses émotions, quel est son besoin, en tout cas à ce moment-là. C'est qu'il puisse aussi se décrypter un peu lui-même pour prendre aussi soin de lui. pour qu'ils soient pleinement épanouis en tant que parents.

  • Speaker #1

    Trop bien, trop bien. Du coup, normalement, effectivement, quand on arrive pour te voir, on est un parent peut-être un peu démuni, on se pose des questions, on a des problématiques, et à la fin, en tout cas, on est plus heureux, plus épanoui. C'est l'objectif, la transformation.

  • Speaker #0

    Complètement, complètement, oui.

  • Speaker #1

    Et ça concerne uniquement des jeunes parents ou tu accompagnes aussi des personnes qui ont déjà eu des enfants et qui rencontrent peut-être des problématiques avec un deuxième, troisième ? Ça t'arrive, ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Ça peut être des parents qui ont deux, trois enfants. Parfois aussi, c'est justement l'arrivée du deuxième où on peut commencer à avoir d'autres problématiques qui arrivent parce qu'un deuxième, c'est... Ça peut aussi vite chambouler l'équilibre de vie qu'on avait commencé à trouver avec un enfant. L'objectif, c'est aussi justement sur cet accompagnement long, que je puisse bien les accompagner sur toutes les problématiques qu'ils peuvent rencontrer, que ce soit pour eux, mais aussi avec chacun de leurs enfants.

  • Speaker #1

    D'accord. Et cet accompagnement-là, tu le fais à distance ou dans un cabinet ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    En visio. En visio, l'objectif, c'est que... Voilà, là. La personne se sente hyper bien dans son cocon pour me parler et que je puisse aussi toucher le plus grand nombre de personnes possible. Je ne dis pas que demain, un local, clairement, ça pourrait être possible. Maintenant, en temps 1, ce n'est pas l'objectif que je me suis fixé. Donc là, oui, en tout cas, pour l'instant, c'est du 100% visio.

  • Speaker #1

    OK, donc là, il y a des parents qui nous écoutent, quel que soit le lieu. en France ou sur la Terre où ils se situent, ils peuvent te contacter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Bon, il faut qu'ils parlent français.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Oui, c'est plus facile, effectivement. Et comment est-ce qu'on fait, justement, si on a envie de se faire accompagner par toi, Violaine ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis présente sur Instagram, donc avec ma page Happy Parents, Happy Kids. Déjà, voilà, prendre contact avec moi et je propose aussi, j'ai un... un lien pour proposer un premier rendez-vous gratuit. Pour moi, ce premier rendez-vous, il est indispensable. On ne peut pas se lancer dans un accompagnement sans passer par ce premier rendez-vous. C'est un premier rendez-vous de 30 minutes où je prends vraiment connaissance aussi de là où des problématiques du parent qui me contacte. Savoir aussi si je peux l'aider, comment je peux l'aider, comment je peux l'accompagner et voir aussi s'il y a un... Il y a un bon feeling qui passe entre nous parce que ça va être une personne que je vais accompagner sur 3-4 mois. Pour moi, c'est hyper important que la personne se sente hyper à l'aise avec moi.

  • Speaker #1

    C'est super important, effectivement, dans les métiers de l'accompagnement. Déjà, la personne qui se fait accompagner peut se sentir à l'aise avec son coach ou avec son accompagnant. Et de l'autre côté, je trouve que c'est aussi important de laisser aussi le choix au coach. de valider ou non la personne qu'il souhaite accompagner parce que déjà au niveau de la problématique comme tu l'as dit être sûr que tu puisses bien répondre aussi aux besoins et que tu te sentes aussi à l'aise avec cette personne là je pense qu'il faut qu'il y ait un vrai match effectivement entre l'accompagné et l'accompagnant dans ses métiers en tout cas pour moi je trouve que c'est vraiment essentiel et c'est pour ça que faire un premier rendez-vous comme tu proposes ça peut être super intéressant pour voir si vous pouvez vous entendre

  • Speaker #0

    Et ce que je précise bien aussi lors de ce rendez-vous, c'est que j'ai une forte valeur liberté pour moi, mais que je veux aussi inculquer dans mon métier et pour mes clients. C'est que je ne suis pas là pour leur donner 10 000 conseils. Évidemment, je suis là pour les aiguiller sur certaines choses. plus du conseil ou des astuces pour avoir un quotidien plus apaisé parfois ou comment mieux communiquer avec son enfant. Par contre, je ne suis pas là pour lui dire il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut que tu fasses ceci, il faut que tu fasses cela. Pour moi, c'est hyper important que le parent reste libre, complètement libre dans ses choix, dans ce qu'il veut faire, dans ce qu'il veut mettre en place. Et à aucun moment, je vais imposer une manière de faire Voilà, et pour moi c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Trop bien, je partage aussi parce que j'ai aussi cette valeur de liberté qui est très très forte chez moi donc je comprends tout à fait ce que tu veux dire Violaine, si aujourd'hui tu devais faire un bilan c'est un peu plus d'un an, c'est ce que tu m'as dit cette année d'entrepreneuriat qu'est-ce que tu dirais par rapport à cette transition professionnelle aussi au-delà de l'entrepreneuriat aujourd'hui avec les mois qui se sont écoulés le recul que tu as Quelle est ta vision sur ces premiers mois, cette première année ? Comment est-ce que tu te sens ? Comment est-ce que tu envisages le futur ?

  • Speaker #0

    En effet, ça va faire un an que j'ai quitté mon précédent emploi. C'est une année où je me suis sentie hyper bien. Je ne dis pas que ça a été rose tous les jours, mais comme tout le monde. J'ai envie de dire même... même dans du salariat, c'est pareil. Très fière de ce que j'ai pu apprendre, mettre en place jusque-là. J'ai appris vraiment beaucoup, beaucoup. Très fière de l'impact que j'ai déjà pu avoir sur beaucoup de parents. Et c'est lors de ces rendez-vous-là que je me sens pleinement à ma place et je vois l'impact de mon métier. et que voilà c'est comme ça en fait que je veux continuer à exercer en tout cas sur les mois et j'espère les années à venir c'est pouvoir apporter ma petite touche dans la vie des parents pour qu'ils kiffent pleinement leur

  • Speaker #1

    vie de parent c'est trop bien, j'allais te demander après qu'est-ce qui te motive à te lever le matin pour aller travailler mais en fait tout Tu as déjà répondu à ma question, je pense. Tu te sens à ta place, tu te sens utile. Tu as l'air super épanouie dans ton nouvel emploi. Ça fait vraiment plaisir de t'entendre. En tout cas, ça donne envie. Moi, je ressens ça aussi. Et je pense qu'effectivement, les mots et l'énergie en tout cas que tu mets dans ta voix, on sent effectivement qu'aujourd'hui, tu es pleinement épanouie. Moi, je n'ai pas de doute. Quoi que l'avenir te réserve. que tu as fait le bon choix en tout cas et que cette année que tu as passée t'as apporté plein de choses, en tout cas ça se ressent moi je te vois en vidéo et je t'entends, j'entends au son de ta voix que tu prends vraiment plaisir à exercer son travail et c'est vraiment important moi en tout cas c'est ma mission aujourd'hui à travers mon emploi mais je trouve que c'est tellement important comme tu l'as dit d'être épanouie dans son travail au quotidien, la vie elle est trop courte pour se lever le matin et y aller en fait à reculons et c'est vraiment important aussi de se sentir à sa place comme tu l'as dit, de savoir pourquoi on fait ce qu'on fait quand on a ce sens là le quotidien il est beaucoup plus agréable c'est vraiment vers quoi on veut aller et quel que soit ce qui arrive je pense qu'on arrive à avoir cette énergie positive que tu as et se dire je vais rebondir, il y aura forcément quelque chose derrière. Donc c'est super positif en tout cas le message que tu nous transmets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Carrément, et je suis hyper convaincue que, et c'est aussi grâce au coaching que j'ai fait pour me reconvertir et pour changer que j'ai eu ces prises de conscience-là, c'est qu'on est tous capables de créer sa vie de rêve. On est tous capables d'aller... au-delà des barrières et des croyances limitantes qu'on peut avoir sur nous-mêmes, sur la vie, sur plein de choses. Et c'est vraiment grâce à l'accompagnement que j'ai fait et que toi aussi tu proposes, que j'ai levé toutes ces barrières-là. Et comme tu le dis, la vie est trop courte pour rester dans un travail où on passe 8 heures par jour. Pour autant utiliser ces 8 heures-là pour vraiment... qui fait sa journée du mieux que l'on peut et pour ça voilà il faut l'introspection, la découverte de soi, de ses besoins, de ce qu'on veut apporter, de son environnement idéal. Enfin, voilà, le travail qu'on peut faire sur tout ça est hyper important et que bénéfique. Je vois même sur ma vie perso, ça a eu un impact. Donc, je suis hyper convaincue de cet accompagnement.

  • Speaker #1

    Trop bien. En tout cas, merci, Violaine, pour ce témoignage, pour tout ce que tu as pu nous raconter et apporter. lors de cet échange je suis vraiment ravie d'avoir pu t'accueillir est-ce que pour terminer tu as peut-être quelque chose que tu souhaiterais partager avec nous ou un dernier message à faire passer du coup je vais répéter là ce que je viens de dire mais vraiment de

  • Speaker #0

    croire en soi et qu'on est vraiment tous capables en se connaissant enfin en allant à la découverte de soi de ses besoins de créer sa vie de rêve que ce soit dans le travail mais en faisant le parallèle aussi avec mon métier aujourd'hui j'ai envie de dire dans sa vie de parent aussi on peut kiffer pleinement sa vie et être pleinement épanouie en se recentrant un peu sur soi et sur ses besoins ce qu'on est capable de faire et de croire en soi.

  • Speaker #1

    C'est super, j'adore. Et je partage vraiment ce que tu dis. Voilà, tu violènes, ou moi, on n'a pas plus que toi qui nous écoute, plus que les autres. Ce qui compte vraiment, effectivement, c'est de se dire qui je suis, quelles sont mes capacités, qu'est-ce qui fait que je suis différent. Et on est tous différents, on a tous des forces, on a tous un potentiel à exploiter. Et derrière, c'est comment est-ce que je l'exploite. pour vivre effectivement la vie qui me fait vibrer, la vie à laquelle j'aspire. Et on a cette capacité au fond de nous. Donc, moi aussi, je partage ton message pour la fin. Je trouve que c'est très encourageant. Et je vous encourage, vous aussi, à vous mettre vraiment en action pour vivre au quotidien, être pleinement épanouie. Et ça passe aussi par le travail, parce qu'on passe beaucoup de temps au travail. C'est clair. Merci Violaine pour cet échange moi je suis ravie d'avoir pu partager ces minutes avec toi et je suis sûre que ça plaira aussi à nos auditeurs et que ça sera extrêmement inspirant et surtout je te souhaite plein de réussite dans ton projet je trouve que c'est un projet très chouette et j'espère qu'il se développera extrêmement bien dans les mois et années à venir

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, j'ai adoré échanger avec toi c'était chouette

  • Speaker #1

    A bientôt Violaine

  • Speaker #0

    A plus

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, le noter et le partager autour de toi Et si tu souhaites retrouver plus de contenu pour t'aider à te créer une vie qui te fait vibrer ou te faire accompagner pour enfin passer à l'action alors rejoins-moi sur Instagram ou mon site internet A très vite

Description

Dans cet épisode j'accueille Violaine, après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle.

Au retour de son 2e congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir.

Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer.


Pour suivre Violaine rdv sur Instagram https://www.instagram.com/happy.parents_happy.kids/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Oser se révéler, le podcast de celles et ceux qui veulent se construire une vie professionnelle au service de leur bonheur. Je suis Christelle, ex-cadre dans le marketing et à présent coach professionnel. Mon objectif est de t'accompagner dans la définition et l'atteinte d'une vie qui te fait vibrer. Tu trouveras dans les épisodes du podcast des conseils, outils de coaching et témoignages inspirants de personnes qui ont su oser passer à l'action pour se construire leur vie de rêve. Dans cet épisode, j'accueille Violaine. Après une carrière dans le marketing, l'arrivée de ses deux enfants, Violaine commence à se poser des questions sur le sens de sa vie professionnelle. Au retour de son deuxième congé maternité, elle saute le pas, se fait accompagner et trouve le projet pro dans lequel elle pourrait s'épanouir. Je te laisse découvrir sans plus tarder l'histoire de Violaine et son état d'esprit positif. qui nous montre qu'il faut savoir écouter sa petite voix et parfois prendre des risques pour vivre la vie pro et perso qui nous fait vibrer. Salut Violaine !

  • Speaker #1

    Salut !

  • Speaker #0

    Je suis super contente de t'avoir sur le podcast, ça fait quelques semaines qu'on prévoit ça et je suis super contente parce que comme on s'en est rendu compte, en fait on a pas mal de points communs, toi et moi.

  • Speaker #1

    Exact, à commencer par la Bretagne.

  • Speaker #0

    Voilà, commencer par notre amour pour la Bretagne, c'est vrai, même si moi je ne vis pas. Pour le moment en Bretagne, j'espère bien un jour, mais en fait oui, notre amour pour la Bretagne, on a aussi un parcours assez similaire, en tout cas dans notre ancienne carrière. Tu l'expliqueras je pense un petit peu plus tard. Et c'est vrai qu'on s'est retrouvés aujourd'hui, en tout cas on s'est rencontrés grâce à notre nouvelle expérience en tant que coach. Et tu nous en diras un petit peu plus aussi au cours de ce podcast. Oui. Alors ce que je te propose Violaine pour démarrer, c'est peut-être de te présenter, nous dire... Qui est Violaine ? Qui es-tu ? Ce que tu aimes faire dans la vie ? Tout ce que tu as envie de nous partager.

  • Speaker #1

    Donc, Violaine, moi j'ai 34 ou 35 ans. J'ai toujours du mal avec mon âge. 34 ans. J'habite donc en Bretagne, comme tu l'as dit. Je suis maman de deux enfants qui vont avoir 3 ans et 6 ans cette année. Je suis en couple. Et d'un point de vue professionnel, j'ai... Voilà, ça fait, on va dire, une douzaine d'années maintenant que je travaille. J'ai eu divers métiers. Je suis passée par l'expertise, on va dire, marketing, le category management également, pour ceux qui connaissent. Et puis, voilà, depuis l'année dernière, je me suis reconvertie sur le métier de coach parentale.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, c'est un... Gros changement quand même, ça me parle beaucoup moi, puisque j'étais également sur un métier marketing au départ, dans l'agroalimentaire, je crois que toi aussi c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, exact.

  • Speaker #0

    Avant d'aller dans le digital, et comme toi, moi ça fait aussi un an que je me suis reconvertie dans le coaching, donc nos parcours sont assez similaires, après je pense qu'il y a quand même pas mal de choses différentes, et je suis sûre que ça va intéresser... Nos auditeurs, nos auditrices, donc tu disais effectivement que tu as débuté ta carrière dans le marketing. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ? Comment est-ce que la violenne étudiante s'est dit, ou alors peut-être que tu es arrivée par hasard dans le marketing, mais qu'est-ce qui a fait que tu te lances dans des études de marketing ?

  • Speaker #1

    En fait, moi le marketing je l'ai connu assez tôt, en fait dès le lycée, parce qu'après ma seconde, j'ai fait le choix de tout de suite de partir sur une filière. Technologique, alors pour les anciens, un bac STG, qui en fait était tout de suite beaucoup plus dans des matières concrètes, de marketing, de compta, de gestion, de management. C'était un vrai choix de ma part, parce que je sentais, je pense que ces matières me parlaient plus que des maths, de la physique, quelque chose de plus général. Et en fait, dès le lycée, j'ai... J'ai vu tout de suite que j'avais vraiment un amour pour le marketing. Alors, au début, le marketing, c'était très large pour moi, mais je me souviens que j'aimais beaucoup comprendre, enfin, essayer de comprendre, en fait, les comportements d'achat des consommateurs. C'est un peu ça aussi qui m'a menée vers le marketing. Voilà, c'est au lycée que j'ai découvert cette matière et que, assez naturellement, dans la suite de mes études, peut-être après, je suis passée par un DUT technique de commercialisation. qui reste quand même assez générale, mais qui est aussi assez poussée d'un point de vue marketing. Et j'ai enclenché derrière sur des études en licence et en master du marketing. Voilà d'où m'est venu, on va dire, l'amour à la base pour le marketing.

  • Speaker #0

    Ok, donc en fait là, c'était vraiment un choix de cœur à l'époque pour le marketing, non pas un choix comme on peut parfois l'avoir. C'est vrai que le marketing, c'est souvent... Enfin... En tout cas, les personnes que je rencontre ou que j'interview, souvent, on va vers cette étude d'un petit peu de commerce-gestion. quand on ne sait pas forcément quoi faire. Bon, après, s'il y a souvent des personnes aussi qui ont ce côté créatif, qui aiment comprendre la psychologie du consommateur, etc. Mais toi, en tout cas, c'était un vrai coup de cœur.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, vraiment, sur l'aspect psychologie. Psychologie des personnes, en fait. Psychologie des consommateurs. Je pense qu'il, finalement, n'est pas très loin non plus du métier que j'exerce aussi aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est sûr. Au final, on est pas mal, effectivement, dans les relations humaines. La psychologie sociale, oui, je suis d'accord avec toi. Ok, donc en fait, tout se passe bien. Tu es bien dans tes études, tu les poursuis. Et ensuite, qu'est-ce qui se passe une fois que tu valides ces études, tes diplômés de ton master ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, pareil, dans mon master, j'ai très vite choisi aussi de faire un master qui me permettait de faire beaucoup de stages ou de l'alternance. Parce que je savais que pour arriver sur le marché du travail, il fallait, enfin c'était... Un bagage important et supplémentaire d'avoir déjà de l'expérience. Je voulais vraiment axer sur ça. J'ai terminé mes études. J'ai fait un premier job, pas directement dans le marketing, mais plutôt sur le terrain en tant que commercial. J'ai été chef de secteur dans le milieu de la grande distribution. Ensuite, par une connaissance, je me suis retrouvée à postuler sur un poste de chef de produit. que j'ai eues. Et voilà, en fait, c'est comme ça que j'ai basculé dans le bassin du marketing et de l'agroalimentaire, parce que c'était sur une entreprise agroalimentaire, juste à 30 minutes de chez mes parents, alors qu'à la base, je m'ouvrais plutôt à me dire que je ne reste pas forcément en Bretagne. Je verrais un peu selon les opportunités. Et en fait, la vie a fait que je me suis retrouvée juste pas très très loin. Donc voilà comment j'ai basculé dans le monde du travail sur l'aspect marketing.

  • Speaker #0

    Trop bien. En fait, on a l'impression que tout s'est trop bien passé pour toi. Voilà une opportunité, tu es prise, tu restes dans ta région. Ça a l'air de se passer super bien pour toi.

  • Speaker #1

    Ce qui a été plus challengeant, par contre, sur les cinq premières années de travail, c'est que je n'ai fait que du CDD. À ce moment-là, tout roulait. C'est vrai que je n'ai pas connu de... de recherche, de travail long. J'ai toujours eu un emploi, par contre, c'était du CDD. Encore plus, il y a 8-10 ans, la part du CDI était d'autant plus importante. On répétait, je pense aussi beaucoup, le CDI, la stabilité, c'est important. Après, je pense qu'aussi, ça faisait longtemps que j'étais avec mon homme, on avait des projets, donc je pense que c'était aussi ce qui... La suite, on va dire un peu logique, qui allait me permettre aussi de me stabiliser. Donc voilà, j'ai fait beaucoup de CDD avant d'en arriver au Graal, si on peut appeler ça un Graal. Puis à l'époque, ça l'était, du CDI.

  • Speaker #0

    je comprends tout à fait c'est vrai qu'à l'époque c'était finir ses études et décrocher le fameux CDI pour la stabilité pour pouvoir emprunter donc je comprends tout à fait donc du coup sur ces postes en marketing tu restes combien d'années dans le secteur, qu'est-ce qui se passe en fait ma question derrière c'est qu'est-ce qui a fait que Violaine finalement un beau jour se dise est-ce que je ne changerais pas en fait de... complètement nouveau en fait. Qu'est-ce qui t'a amenée à cette transition professionnelle ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis devenue maman. Je pense que ça a joué pas mal. Alors après, j'ai eu ma première fille en... J'ai eu ma fille en 2018. J'étais déjà dans mon ancienne entreprise, celle dans laquelle j'étais avant de quitter définitivement ce métier. J'ai repris et puis j'ai eu mon fils ensuite, où là, j'ai senti que je commençais un peu à me poser des questions sur le sens de mon métier. Comme je le disais, j'étais sur de l'industrie agroalimentaire. Pour la faire courte, c'était vendre le plus possible de produits. En soi, c'est la loi de la consommation. Et je me suis posé la question de dire c'est quoi le sens dans tout ça. Non pas que je n'en avais pas avant, mais je pense que j'étais arrivée aussi à un moment de ma vie où j'avais mes enfants et je pense que je me disais quel était vraiment l'impact que je pouvais avoir moi derrière sur les gens et aussi sur... mes enfants, sur les enfants qui arrivent derrière. Je pense qu'il y a eu tout ce méli-mélo un peu de questions. Et donc, en fait, je suis rentrée après mon deuxième congé maternité. J'ai repris le travail. Je me suis dit, en fait, je ne me sens plus du tout à ma place.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Tu es revenue, effectivement, de ton congé maternité. Il s'est passé combien de temps entre je me pose ces questions, en tout cas, je reviens, et ça y est, j'ai décidé, en tout cas, même si tu ne quittes pas ton entreprise dans l'immédiat, Ça y est, j'ai décidé de me lancer dans une transition professionnelle, de me mettre en action et de changer les choses.

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que ça faisait déjà, je pense, un an où je sentais que je commençais à me poser un peu des questions sur le sens de mon travail. Pas que je voulais changer tout de suite, mais je sentais au fond de moi que dans les années à venir, j'aurais besoin de changement. J'aurais besoin de probablement faire autre chose ou d'avoir une autre mission, que c'est un métier ou un domaine qui allait m'épuiser un peu petit à petit. Ce n'était pas le cas à cette époque. à ce moment-là, mais je sentais que je tendais un petit peu vers ça, que je commençais à me poser quelques questions. Donc voilà, c'était quelque chose qui trottait dans ma tête. Donc après, en effet, j'ai eu ce deuxième congé mat. Je suis revenue et je vais dire entre vraiment ce moment-là et le moment où j'ai décidé de changer, je vais dire il s'est passé un an de plus entre le temps où le temps passe vite finalement et puis le temps... Je prends la décision aussi de me faire accompagner sur ce changement, tant que je fasse cet accompagnement, et le temps que j'enclenche aussi les démarches pour quitter mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est bien effectivement qu'on relève ce point-là, parce qu'une transition professionnelle, ça prend souvent du temps. On n'a pas l'impression, vu de l'extérieur, on a l'impression... la personne qui quitte son job du jour au lendemain. Et derrière, il y a souvent, comme tu disais, ça faisait déjà un an que tu étais en train de te poser des questions. Donc, c'est souvent une transition, en tout cas des transitions quand même, qui mettent quelques mois, parfois même des années à se mettre en place. Moi, c'était pareil. Ça faisait plusieurs mois, voire années, que je commençais à me poser des questions. Et à un moment donné, je me suis dit, bon, on se met en action. Mais même entre le moment où je me suis dit on se met en action et le moment où je me suis vraiment mise en action. Il y a eu quand même un petit... Quelques mois qui se sont passés, voire une année. Mais c'est aussi parfois important de prendre ce temps pour justement bien se poser, réfléchir à ce qu'on a envie de... pour la suite, et pourquoi pas se faire accompagner, comme tu l'as dit. Donc, tu nous as dit que tu t'es fait accompagner pour cette transition professionnelle. Comment ça s'est passé, et comment est-ce que tu en es arrivée à te dire, j'ai besoin de me faire accompagner par quelqu'un ?

  • Speaker #1

    En fait, vu que je sentais que j'avais besoin d'avoir une autre mission dans mon métier, je n'avais pas une idée forcément en tête précise, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Est-ce que je... change complètement de métier ou est-ce que je fais quelque chose d'à peu près similaire mais pas tout à fait avec les mêmes missions c'était vraiment des gros points d'interrogation dans ma tête après j'ai une amie aussi qui est coach et qui accompagne en fait les personnes aussi comme ça en transition professionnelle pour faire un bilan de compétences donc ça m'a beaucoup aidée aussi à me dire je peux me faire accompagner pour justement aiguiller un peu mon environnement professionnel idéal, la mission que je veux avoir, et toujours au service de mon épanouissement, aussi à moi, pro et perso. Donc voilà, c'est comme ça en fait que je me suis dit, c'est bien que je me fasse accompagner, j'avais pas vraiment envie de me lancer comme ça dans le vide, et surtout j'avais envie d'aller assez vite. Je sentais vraiment que là je m'épuisais au niveau de mon travail, que je commençais à y aller à reculons. Donc... Je me suis dit, si je veux aller vite, et plutôt que de ne pas trop savoir où aller, il faut que je me fasse accompagner.

  • Speaker #0

    Donc tu avais vraiment cette volonté, cette envie de changer, de te mettre en action. Par contre, pour être encore plus efficace, aller plus vite, tu t'es dit, je vais me faire accompagner et on va y aller à fond.

  • Speaker #1

    Complètement,

  • Speaker #0

    non. Par contre, tu ne savais pas du tout vers quoi aller quand tu as pris cette décision ?

  • Speaker #1

    Je ne savais pas du tout, non.

  • Speaker #0

    Ok, donc aucune piste, même pas, pourquoi pas, tel ou tel métier.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est fou. Du coup, ça m'intéresse et je pense que ça va intéresser nos auditeurs aussi. Comment est-ce que tu en es arrivée à devenir coach parentale ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, la personne que j'ai choisie aussi pour me faire accompagner, c'était pas... Moi, je voulais pas un simple bilan de compétences ou... Bon, pour la faire courte, on me sort un métier au bout de quelques quiz. Je me strapole un peu, mais je voulais vraiment qu'on me fasse me poser les bonnes questions. Et il y avait aussi toute une partie de découverte de soi. Et je pense que j'avais besoin aussi à ce moment-là et qui m'a vraiment profondément attirée. J'avais envie un peu de faire une pause et de me dire qui suis-je vraiment ? Quoi ai-je vraiment envie ? quelles sont mes valeurs. C'était aussi un travail de décrypter mes émotions, mes besoins. C'était assez poussé et c'est aussi ça qui m'a beaucoup plu, avec vraiment quand même une finalité professionnelle derrière pour, de cette connaissance de soi, en découler un environnement idéal, une mission que je voudrais accomplir dans mon quotidien professionnel. En fait, quand j'ai démarré cet accompagnement, à aucun moment, je ne me suis dit que j'irais dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et pour te dire, je crois, une des premières séances, j'ai même dit à ma coach, non mais moi, je ne suis pas du tout faite pour être entrepreneur. Enfin, c'est assez fou, du coup, le cheminement que j'ai pu faire grâce à ce coaching. Et ensuite, comment je suis arrivée sur ce métier de coach parentale, Assez vite, j'ai cerné que je voulais vraiment être dans l'accompagnement des gens, me sentir vraiment utile et retrouver de l'humain dans mon métier. L'accompagnement des gens, c'était assez évident pour moi. Et depuis que j'étais devenue maman, je m'informais énormément sur le développement de l'enfant, sur la parentalité de manière générale. Que ce soit via des livres, des podcasts, des conférences, c'est vraiment un domaine qui me nourrissait beaucoup, qui me passionnait, qui me passionne toujours d'ailleurs. J'ai toujours été moi épanouie dans ma vie de parent, dans ma vie de maman, avec ses hauts et ses bas de tous les jours, comme tout connaît tout parent. Mais je pense que j'ai toujours gardé un peu cet équilibre. dans ma vie perso, ma vie de femme, mon travail, mes enfants, qui fait aujourd'hui mon épanouissement. Et je pense que j'avais envie de mettre ça au service aussi des autres. Je voyais tellement de parents autour de moi démunis au quotidien ou fatigués. En fait, c'est ce rôle un peu, ce domaine un peu de la parentalité, de l'épanouissement parental lié à l'accompagnement des gens.

  • Speaker #0

    naturellement je me suis tournée vers l'accompagnement parental super intéressant c'est trop bien il y a plusieurs choses que j'ai envie de relever le fait que tu me dises je ne voulais pas faire un bilan de compétences classique je partage tout à fait ton avis je trouve que l'introspection c'est vraiment extrêmement important c'est aussi pour ça que je le propose au début aussi de de mes accompagnements. Je pense aussi, comme tu l'as dit, c'est ce qui t'a permis vraiment de peut-être de te redécouvrir aussi et de revenir effectivement à tes valeurs, comme tu l'as dit, et faire émerger le fait que tu avais envie de te rendre utile, c'est un mot super fort, utile aux autres, accompagner les autres. Donc au final, comme tu l'avais dit tout à l'heure, on reste quand même dans la partie effectivement sciences humaines, relations humaines, du marketing, mais peut-être d'une autre façon cette fois, donc en apportant beaucoup de la valeur, en tout cas différemment. et peut-être plus en adéquation aussi avec qui tu es vraiment. Donc ça, c'était ta première étape. Tu t'es dit, je veux accompagner des personnes, je veux travailler dans l'accompagnement. Et ensuite, donc si je comprends bien, tu l'as corrélée avec en fait qui tu étais aussi et ce que tu aimais dans ta vie au quotidien, c'est ça ? Le côté parent, en tout cas, c'était un peu une passion, non ? Enfin, une passion entre guillemets, en tout cas un gros centre d'intérêt, la parentalité pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Quand j'ai eu ma première fille, J'ai commencé à beaucoup me questionner sur l'impact que je pouvais avoir sur elle, l'éducation que je lui donnais. Du coup, ça allait aussi un peu forger la personne qu'elle allait devenir demain. Comment je pouvais au mieux, moi, l'accompagner en tant que parent. Voilà, toutes ces questions, j'ai eu beaucoup, beaucoup de questionnements sur ça, mais du coup, en voulant bien faire. Donc, je me suis beaucoup renseignée sur tout ça. Et c'est vrai que ça me passionne, le développement de l'enfant, l'impact du parent sur l'enfant, la parentalité de manière générale, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #0

    Trop bien, donc on est vraiment partie de qui tu es, ce que tu aimes. Et à quel moment tu t'es dit, c'est vraiment ça, je vais me lancer, j'ai vraiment une opportunité, il y a un marché pour ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    En fait, avant d'en arriver vraiment là, j'avais défini trois projets. L'objectif, c'était pas forcément de me cantonner à un projet, mais en fait d'en avoir au moins deux ou trois et d'aller explorer les pistes. Donc en fait, j'ai exploré trois projets. Il y en avait deux qui étaient sur de l'entrepreneuriat et un qui était plutôt sur du salariat. Après, en tout transparent, je pense que le troisième, c'était plutôt pour me rassurer. Plutôt que le... plutôt que le projet en lui-même. Ensuite, en fonction de ces projets-là, le métier, j'ai essayé de le rapprocher par rapport à tout l'environnement, mon environnement idéal que j'avais dessiné, que ce soit autant au niveau des valeurs, au niveau des missions que j'avais envie d'accomplir, au niveau aussi purement... Comment on peut appeler ça ? Logistique, c'est-à-dire est-ce que je veux travailler de chez moi ? Est-ce que je veux travailler le week-end ? Oui, non ? Quel peut être l'impact derrière ? Est-ce que ça demande de l'investissement aussi financier ? Parce que j'avais notamment mon deuxième projet qui potentiellement demandait un investissement financier beaucoup plus important. Une fois que j'avais rapproché tout ça, c'est vraiment le métier de coach parentale qui s'est dessiné, mais qui... Honnêtement, de base, c'était mon projet de cœur. Les autres, je les ai explorés parce que j'avais envie quand même d'explorer d'autres pistes. Ça me semblait important. Mais voilà, c'est comme ça que je me suis dit, allez, go, j'y vais sur ce métier-là parce que j'étais persuadée et je suis persuadée de l'impact que je peux avoir sur les parents. sur la vie du parent, sur la vie de l'enfant, Paris Cochet aussi, que c'était un métier qui demandait quand même de se former, mais sans gros, gros investissements, qui me permettait aussi d'avoir un environnement idéal où je peux travailler de chez moi. Enfin voilà, c'était des choses qui étaient aussi importantes et que j'avais dessinées déjà de base dans le coaching que j'avais fait.

  • Speaker #0

    Ok, super. Et du coup, une fois que tu as décidé, tu as dit ça y est, c'est mon projet, je veux devenir coach parentale, Comment est-ce que ça s'est passé pour ton lancement déjà ? Même le fait de prendre cette décision, est-ce que chez toi, il y avait des interrogations, des peurs ? Parce que quand on t'entend, on a l'impression que c'était ton projet de cœur, que tu y allais comme ça, ça a été simple. Mais je suppose que tu as quand même dû passer par des événements plus ou moins difficiles, ou pas, ça se trouve, ça s'est vraiment passé de façon fluide, comme tes études. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors, la première... En fait, après, moi, j'ai fait le choix de me lancer à fond dans le projet tout de suite et de quitter mon entreprise. D'accord. J'aurais clairement pu faire le choix aussi de le faire en side project, par exemple en me formant et en continuant à faire mon travail à côté. Après, c'est quelque chose auquel j'ai étudié pas mal de pistes. Et voilà, j'ai pris la décision de vraiment quitter mon entreprise et de me lancer à fond tout de suite sur le projet, on va dire à 100% de mon temps. Donc oui, les peurs, il y en a eu. Forcément, la première étape, ça a été du coup de pouvoir déjà quitter comme ça mon entreprise, où forcément j'avais un bon statut, un bon salaire. des bons avantages, la stabilité de l'emploi avec un CDI. Forcément, dans mon tournage, ça a un peu posé question. Alors, entre quitter ce job qui m'offrait de nombreux avantages versus un métier d'entrepreneur qui, en plus, aujourd'hui, n'est pas encore très connu, le métier. Alors, pas le métier d'entrepreneur, mais le coaching parental. Pas connu ou pas toujours compris. Donc oui, ça a suscité quelques réactions dans ma famille, plus d'inquiétude, en fait. Après, j'ai suffisamment confiance en moi sur... la réussite du projet, je ne sais pas, l'avenir nous le dira, mais sur ma capacité à rebondir derrière. Et ça, c'est vraiment grâce au coaching que j'en ai pris aussi conscience. Donc oui, ça s'est passé assez rapidement, mais non sans doute et quelques peurs.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, si on résume, la peur principale, en tout cas les doutes, c'était plutôt effectivement de se lancer dans l'inconnu, en fait, dans le grand bain. et quitter surtout le confort et la stabilité que t'offrait ton précédent poste.

  • Speaker #1

    Complètement. Et puis, je savais aussi que mon niveau de vie allait baisser au moins pendant quelques temps. Et ça, ça a été un vrai travail à faire, à savoir aussi si tout allait passer au niveau de mes charges, si j'allais continuer à pouvoir toujours bien vivre, on va dire, parce que comme... Beaucoup de monde, on a des charges. L'objectif, ce n'était pas de me lancer dans le grand bain comme ça tout de suite, mais c'était de poser aussi toutes les conditions et de m'assurer que ça allait le faire dans l'année qui allait suivre et pas que j'allais me retrouver en grosse difficulté. J'ai dû forcément me poser là-dessus et me dire aussi en... connaissance de cause, que ça allait avoir forcément un impact aussi sur ma famille. Parce que je ne suis pas seule,

  • Speaker #0

    on va dire. Oui, bien sûr. Donc ce qui t'a permis de démonter ces peurs, en tout cas de les ramollir, ça a été de te préparer, déjà d'avoir une vision réaliste, je pense, de ce qui allait se passer dans le sens où forcément mon revenu, ma stabilité avaient diminué. Donc peut-être te dire qu'est-ce que je mets en place pour sécuriser en fait cette transition.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu as pu profiter d'aide ou du chômage ou ce genre de choses pour te lancer ou tu t'es vraiment lancée comme ça, sans rien ?

  • Speaker #1

    Non, je bénéficie des indemnités des indemnités chômage et c'était la condition pour que je puisse partir et quitter mon emploi. Sinon, je n'aurais pas pu entreprendre cette démarche. sans ça. Oui,

  • Speaker #0

    ce qui explique que tu as pu effectivement quitter ton entreprise sans passer par la phase side project peut-être où on passe du temps effectivement à travailler sur deux projets en parallèle. Exactement. Je comprends. Mais c'est quand même super courageux, je trouve, de se lancer comme ça du jour au lendemain, enfin pas du jour au lendemain, mais en tout cas directement dans ce projet entrepreneurial sachant que t'es maman, t'as deux enfants, sur un nouveau métier aussi en France, en tout cas un métier peu connu, super courageux et inspirant je trouve. Et ce que j'apprécie aussi beaucoup chez toi, c'est cette confiance, en fait, dans tes capacités à rebondir, à te dire, je trouverai des solutions. Ça te vient d'où, ça, en fait ? Comment est-ce que tu as développé cette capacité, selon toi ?

  • Speaker #1

    C'est une bonne question. Je pense que j'ai jamais eu trop de doutes, on va dire, en l'avenir, en fait. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui est inné. que j'ai quelque chose ou qu'un événement ou quelque chose, une multitude peut-être d'expériences qui m'a amenée à ça. Oui, je crois suffisamment en ma bonne étoile ou en ma capacité, en fait, à, dans tous les cas, il y aura toujours une solution. Voilà, même si c'est une solution...

  • Speaker #0

    palier ponctuel, mais il y aura toujours une solution. Oui, je n'ai pas vraiment de réponse à ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est assez juste ce que tu dis. Se préparer, c'est super important. Après, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. Mais se dire effectivement, quoi qu'il en soit, on trouvera des solutions. En tout cas, si on souhaite se mettre en action, il y a forcément des alternatives, des solutions, même si forcément, c'est passé par des périodes peut-être un peu plus difficiles. Et je pense que ce qu'il faut aussi avoir en tête, c'est que rien n'est irréversible dans le sens où, je ne dis pas qu'on reviendra dans le même poste, dans la même entreprise, mais ce n'est pas parce qu'on se lance effectivement dans un domaine d'une certaine façon, à un moment donné, qu'on ne va pas pouvoir évoluer et faire évoluer aussi son entreprise ou même son métier si on se lance dans une reconversion. Et je suppose qu'entre le moment où tu t'es lancée dans ton nouveau métier en tant qu'entrepreneur coach parental et aujourd'hui, il y a eu plein de changements aussi dans ton entreprise.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sûr. Je me dis très souvent que la vie est courte et qu'on n'a qu'une vie. Ça, c'est vraiment... Et je m'en rends encore plus compte depuis que j'ai des enfants. Je vois que le temps file. Je me dis, en fait, pourquoi attendre ? Pourquoi ce ne sera pas forcément mieux dans deux ans, dans trois ans, dans quatre ans ? Après, il y a toujours... Il peut y avoir certaines conditions et certains événements de la vie qui font que tu ne peux pas forcément te lancer tout de suite. Et ça, je pense que c'est important de les prendre en compte aussi. Mais en fait, je me suis dit que c'est maintenant. Le bon moment, c'est maintenant. d'attendre de t'épuiser et d'en arriver à un stade où tu seras complètement épuisée et tu n'auras plus du tout envie d'aller au travail. Je suis plutôt partante de dire en effet, la vie est trop courte, il faut kiffer chaque moment. Autant se lancer dans un projet qui, dans tous les cas, même s'il échoue, j'aurais appris beaucoup, beaucoup, beaucoup. Donc voilà, c'est ça que je veux retenir.

  • Speaker #1

    Je partage tout à fait ce que tu dis, puisque c'est vraiment moi aussi, c'est ce que je me suis dit en fait, et c'est ce qui m'a vraiment donné du courage, je me suis dit mince, en fait quand j'ai commencé à avoir la trentaine, je me suis dit mais c'est passé trop vite, ça passe trop vite, et en fait pourquoi j'ai si peur de me lancer en fait, qu'est-ce que j'attends ? Et j'avais pas envie de passer à côté de ça, et je me suis dit la même chose en fait, quel que soit le résultat, mais au moins j'aurais pris du plaisir, j'aurais appris plein de choses, et j'aurais pas de regrets effectivement à 60 ans en me disant bah j'aurais peut-être dû tenter en fait.

  • Speaker #0

    Ciao !

  • Speaker #1

    mais je partage tout à fait cette vision. C'est super inspirant et motivant. J'aimerais revenir sur un point sur l'entreprenariat. Tu m'as dit, pour moi, je n'étais pas du tout faite pour l'entreprenariat. Tu peux nous en dire un petit peu plus ? Est-ce que tu en penses aujourd'hui, maintenant que tu es entrepreneur ? Oui,

  • Speaker #0

    je disais que je n'étais pas faite pour l'entreprenariat. Pour deux choses. Le premier, c'était cette conviction que j'avais que du coup, l'entrepreneur était seul. Et moi, je suis quelqu'un qui aime beaucoup partager, être dans l'échange. Être avec, même dans mes anciens jobs, c'était voir mes collègues, être avec mes collègues, mener un projet tous ensemble. J'avais cette sensation en fait qu'être entrepreneur, ça allait être être seule. En fait, c'est ça qui me faisait principalement peur sur un projet d'entrepreneuriat. Et après, c'était aussi la stabilité financière. Qu'aujourd'hui... Alors... Sur le côté être seule, maintenant, je ne suis plus vraiment d'accord parce qu'il y a plein de moyens d'être super bien entourée, discuter avec beaucoup de gens. Il y a des réseaux entrepreneurs. Il y a beaucoup de choses. Clairement, ce n'est pas du tout un constat qu'aujourd'hui, je me sens très bien entourée. Après, la stabilité financière, encore une fois, c'est quelle solution on peut trouver. pour continuer à mener son projet d'entrepreneur, mais avoir tout de même une stabilité financière. Je pense qu'il y a pas mal de solutions en année 1, en tout cas si on peut se permettre, comme moi je l'ai, des indemnités Pôle emploi qui te permettent de lancer ton activité et d'avoir des indemnités à côté. Et puis après, on peut aussi avoir d'autres choses comme des missions en freelance. Il y a plein de solutions qui existent. Je ne dirais pas que maintenant, je dirais qu'il y a une stabilité financière sûre, mais en tout cas, je sais qu'il y a des solutions qui existent pour rassurer ce côté financier. Tout à fait,

  • Speaker #1

    je partage aussi ton avis. Et est-ce qu'il y a des points que tu as découverts ? Je ne sais pas, c'est quoi les points positifs du coup de cette vie d'entrepreneur aujourd'hui, dis-moi ?

  • Speaker #0

    Je pense que déjà, le premier point, c'est que j'apprends. énormément, vraiment beaucoup. Alors, je pense aussi que... et je pense que tu vas me rejoindre sur ce point notre bagage marketing, commercial nous aide beaucoup parce que clairement c'est un gros pont du job aujourd'hui savoir se vendre savoir communiquer à la bonne cible etc et en fait je suis aussi ravie de retrouver ces missions là aussi dans mon job d'entrepreneur qui sont du coup des missions que j'avais avant dans une autre entreprise mais Je suis hyper contente au quotidien de mener aussi toujours ces actions. Et tout ce que je peux apprendre autour du métier d'entrepreneur d'un point de vue global, c'est hyper enrichissant. Je dirais aussi la liberté d'organiser ses journées comme on l'entend. Moi, je peux plus facilement aller chercher ma fille à l'école, à la sortie de l'école. Enfin, voilà, c'est des moments privilégiés que je ne pouvais pas avoir avant quand j'étais salariée.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, on voit quand même qu'il y a des avantages, des inconvénients. Forcément, ce n'est jamais tout beau, tout rose, la vie d'entrepreneur. Mais effectivement, ça peut correspondre ou ne pas correspondre. Et puis, chaque vie entrepreneuriale est différente, je pense, en fonction de la personne qui la vit et comment est-ce qu'elle a envie de vivre cette vie. Violaine, c'est vrai qu'on n'est pas trop rentré encore pour l'instant dans ton métier de coach parental. Et peut-être que depuis tout à l'heure, les auditeurs entendent coach parental, mais ne savent pas exactement ce que c'est. Est-ce que tu peux un peu plus nous parler de ton métier, de ton quotidien ? C'est quoi tes journées de coach parental ? Et à qui tu t'adresses concrètement ?

  • Speaker #0

    Alors, à qui je m'adresse ? Aux parents. Ça va de sens.

  • Speaker #1

    Tous les parents, n'importe quel âge, d'ado, de bébé, enfant.

  • Speaker #0

    Plutôt sur les 0-10 ans, parce qu'une fois qu'on passe l'adolescence, c'est encore un autre cheminement, c'est un autre accompagnement. Il se passe aussi d'autres choses au niveau du cerveau de l'adolescent, sur les compréhensions, la gestion des émotions. C'est une toute autre expertise. Donc vraiment, je suis vraiment les parents des 0-10 ans. Moi, l'objectif et la mission que je me donne, c'est que je puisse accompagner le parent à... devenir ou redevenir vraiment serein dans son quotidien de parent, confiant dans ses choix et dans ce qu'il veut mettre en place, dans ce qu'il veut faire, et qu'il soit pleinement épanoui dans sa vie de parent, mais pas que, parce qu'on a trop tendance, en devenant parent, à s'oublier soi-même. Et moi, je suis hyper, méga convaincue. C'est pour ça que... Ma société s'appelle Happy Parents, Happy Kids parce que je suis convaincue qu'un parent pleinement épanoui en tant que femme, en tant qu'homme, fera un enfant hyper heureux et épanoui à son tour derrière. Donc voilà, j'accompagne les parents sur un programme long, on va dire trois, quatre mois, parce que je pense vraiment que le changement... ne peut se faire que sur la durée, en plusieurs rendez-vous, en plusieurs séances, en plusieurs échanges, parce qu'on ne travaille pas uniquement que sur l'enfant. Alors, je précise, je travaille en séance, je suis uniquement avec un parent, et le parent ne travaille pas du tout avec l'enfant. Mon objectif, c'est de travailler sur le parent pour lui donner vraiment les bonnes clés et les astuces vraiment pour un quotidien plus serein avec son enfant, alors que ce soit... Dans la relation, dans la communication avec lui, dans la gestion des oppositions, des cris, ça peut être le sommeil également, parce que je suis aussi formée au sommeil des 0-5 ans. Mais c'est aussi qu'il se pose les bonnes questions sur lui-même, sur ses besoins à lui, sur pourquoi aussi il peut parfois se sentir débordé par ses émotions, quel est son besoin, en tout cas à ce moment-là. C'est qu'il puisse aussi se décrypter un peu lui-même pour prendre aussi soin de lui. pour qu'ils soient pleinement épanouis en tant que parents.

  • Speaker #1

    Trop bien, trop bien. Du coup, normalement, effectivement, quand on arrive pour te voir, on est un parent peut-être un peu démuni, on se pose des questions, on a des problématiques, et à la fin, en tout cas, on est plus heureux, plus épanoui. C'est l'objectif, la transformation.

  • Speaker #0

    Complètement, complètement, oui.

  • Speaker #1

    Et ça concerne uniquement des jeunes parents ou tu accompagnes aussi des personnes qui ont déjà eu des enfants et qui rencontrent peut-être des problématiques avec un deuxième, troisième ? Ça t'arrive, ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, complètement. Ça peut être des parents qui ont deux, trois enfants. Parfois aussi, c'est justement l'arrivée du deuxième où on peut commencer à avoir d'autres problématiques qui arrivent parce qu'un deuxième, c'est... Ça peut aussi vite chambouler l'équilibre de vie qu'on avait commencé à trouver avec un enfant. L'objectif, c'est aussi justement sur cet accompagnement long, que je puisse bien les accompagner sur toutes les problématiques qu'ils peuvent rencontrer, que ce soit pour eux, mais aussi avec chacun de leurs enfants.

  • Speaker #1

    D'accord. Et cet accompagnement-là, tu le fais à distance ou dans un cabinet ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    En visio. En visio, l'objectif, c'est que... Voilà, là. La personne se sente hyper bien dans son cocon pour me parler et que je puisse aussi toucher le plus grand nombre de personnes possible. Je ne dis pas que demain, un local, clairement, ça pourrait être possible. Maintenant, en temps 1, ce n'est pas l'objectif que je me suis fixé. Donc là, oui, en tout cas, pour l'instant, c'est du 100% visio.

  • Speaker #1

    OK, donc là, il y a des parents qui nous écoutent, quel que soit le lieu. en France ou sur la Terre où ils se situent, ils peuvent te contacter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Bon, il faut qu'ils parlent français.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Oui, c'est plus facile, effectivement. Et comment est-ce qu'on fait, justement, si on a envie de se faire accompagner par toi, Violaine ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, je suis présente sur Instagram, donc avec ma page Happy Parents, Happy Kids. Déjà, voilà, prendre contact avec moi et je propose aussi, j'ai un... un lien pour proposer un premier rendez-vous gratuit. Pour moi, ce premier rendez-vous, il est indispensable. On ne peut pas se lancer dans un accompagnement sans passer par ce premier rendez-vous. C'est un premier rendez-vous de 30 minutes où je prends vraiment connaissance aussi de là où des problématiques du parent qui me contacte. Savoir aussi si je peux l'aider, comment je peux l'aider, comment je peux l'accompagner et voir aussi s'il y a un... Il y a un bon feeling qui passe entre nous parce que ça va être une personne que je vais accompagner sur 3-4 mois. Pour moi, c'est hyper important que la personne se sente hyper à l'aise avec moi.

  • Speaker #1

    C'est super important, effectivement, dans les métiers de l'accompagnement. Déjà, la personne qui se fait accompagner peut se sentir à l'aise avec son coach ou avec son accompagnant. Et de l'autre côté, je trouve que c'est aussi important de laisser aussi le choix au coach. de valider ou non la personne qu'il souhaite accompagner parce que déjà au niveau de la problématique comme tu l'as dit être sûr que tu puisses bien répondre aussi aux besoins et que tu te sentes aussi à l'aise avec cette personne là je pense qu'il faut qu'il y ait un vrai match effectivement entre l'accompagné et l'accompagnant dans ses métiers en tout cas pour moi je trouve que c'est vraiment essentiel et c'est pour ça que faire un premier rendez-vous comme tu proposes ça peut être super intéressant pour voir si vous pouvez vous entendre

  • Speaker #0

    Et ce que je précise bien aussi lors de ce rendez-vous, c'est que j'ai une forte valeur liberté pour moi, mais que je veux aussi inculquer dans mon métier et pour mes clients. C'est que je ne suis pas là pour leur donner 10 000 conseils. Évidemment, je suis là pour les aiguiller sur certaines choses. plus du conseil ou des astuces pour avoir un quotidien plus apaisé parfois ou comment mieux communiquer avec son enfant. Par contre, je ne suis pas là pour lui dire il faut faire ceci, il faut faire cela, il faut que tu fasses ceci, il faut que tu fasses cela. Pour moi, c'est hyper important que le parent reste libre, complètement libre dans ses choix, dans ce qu'il veut faire, dans ce qu'il veut mettre en place. Et à aucun moment, je vais imposer une manière de faire Voilà, et pour moi c'est quelque chose qui est hyper important.

  • Speaker #1

    Trop bien, je partage aussi parce que j'ai aussi cette valeur de liberté qui est très très forte chez moi donc je comprends tout à fait ce que tu veux dire Violaine, si aujourd'hui tu devais faire un bilan c'est un peu plus d'un an, c'est ce que tu m'as dit cette année d'entrepreneuriat qu'est-ce que tu dirais par rapport à cette transition professionnelle aussi au-delà de l'entrepreneuriat aujourd'hui avec les mois qui se sont écoulés le recul que tu as Quelle est ta vision sur ces premiers mois, cette première année ? Comment est-ce que tu te sens ? Comment est-ce que tu envisages le futur ?

  • Speaker #0

    En effet, ça va faire un an que j'ai quitté mon précédent emploi. C'est une année où je me suis sentie hyper bien. Je ne dis pas que ça a été rose tous les jours, mais comme tout le monde. J'ai envie de dire même... même dans du salariat, c'est pareil. Très fière de ce que j'ai pu apprendre, mettre en place jusque-là. J'ai appris vraiment beaucoup, beaucoup. Très fière de l'impact que j'ai déjà pu avoir sur beaucoup de parents. Et c'est lors de ces rendez-vous-là que je me sens pleinement à ma place et je vois l'impact de mon métier. et que voilà c'est comme ça en fait que je veux continuer à exercer en tout cas sur les mois et j'espère les années à venir c'est pouvoir apporter ma petite touche dans la vie des parents pour qu'ils kiffent pleinement leur

  • Speaker #1

    vie de parent c'est trop bien, j'allais te demander après qu'est-ce qui te motive à te lever le matin pour aller travailler mais en fait tout Tu as déjà répondu à ma question, je pense. Tu te sens à ta place, tu te sens utile. Tu as l'air super épanouie dans ton nouvel emploi. Ça fait vraiment plaisir de t'entendre. En tout cas, ça donne envie. Moi, je ressens ça aussi. Et je pense qu'effectivement, les mots et l'énergie en tout cas que tu mets dans ta voix, on sent effectivement qu'aujourd'hui, tu es pleinement épanouie. Moi, je n'ai pas de doute. Quoi que l'avenir te réserve. que tu as fait le bon choix en tout cas et que cette année que tu as passée t'as apporté plein de choses, en tout cas ça se ressent moi je te vois en vidéo et je t'entends, j'entends au son de ta voix que tu prends vraiment plaisir à exercer son travail et c'est vraiment important moi en tout cas c'est ma mission aujourd'hui à travers mon emploi mais je trouve que c'est tellement important comme tu l'as dit d'être épanouie dans son travail au quotidien, la vie elle est trop courte pour se lever le matin et y aller en fait à reculons et c'est vraiment important aussi de se sentir à sa place comme tu l'as dit, de savoir pourquoi on fait ce qu'on fait quand on a ce sens là le quotidien il est beaucoup plus agréable c'est vraiment vers quoi on veut aller et quel que soit ce qui arrive je pense qu'on arrive à avoir cette énergie positive que tu as et se dire je vais rebondir, il y aura forcément quelque chose derrière. Donc c'est super positif en tout cas le message que tu nous transmets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Carrément, et je suis hyper convaincue que, et c'est aussi grâce au coaching que j'ai fait pour me reconvertir et pour changer que j'ai eu ces prises de conscience-là, c'est qu'on est tous capables de créer sa vie de rêve. On est tous capables d'aller... au-delà des barrières et des croyances limitantes qu'on peut avoir sur nous-mêmes, sur la vie, sur plein de choses. Et c'est vraiment grâce à l'accompagnement que j'ai fait et que toi aussi tu proposes, que j'ai levé toutes ces barrières-là. Et comme tu le dis, la vie est trop courte pour rester dans un travail où on passe 8 heures par jour. Pour autant utiliser ces 8 heures-là pour vraiment... qui fait sa journée du mieux que l'on peut et pour ça voilà il faut l'introspection, la découverte de soi, de ses besoins, de ce qu'on veut apporter, de son environnement idéal. Enfin, voilà, le travail qu'on peut faire sur tout ça est hyper important et que bénéfique. Je vois même sur ma vie perso, ça a eu un impact. Donc, je suis hyper convaincue de cet accompagnement.

  • Speaker #1

    Trop bien. En tout cas, merci, Violaine, pour ce témoignage, pour tout ce que tu as pu nous raconter et apporter. lors de cet échange je suis vraiment ravie d'avoir pu t'accueillir est-ce que pour terminer tu as peut-être quelque chose que tu souhaiterais partager avec nous ou un dernier message à faire passer du coup je vais répéter là ce que je viens de dire mais vraiment de

  • Speaker #0

    croire en soi et qu'on est vraiment tous capables en se connaissant enfin en allant à la découverte de soi de ses besoins de créer sa vie de rêve que ce soit dans le travail mais en faisant le parallèle aussi avec mon métier aujourd'hui j'ai envie de dire dans sa vie de parent aussi on peut kiffer pleinement sa vie et être pleinement épanouie en se recentrant un peu sur soi et sur ses besoins ce qu'on est capable de faire et de croire en soi.

  • Speaker #1

    C'est super, j'adore. Et je partage vraiment ce que tu dis. Voilà, tu violènes, ou moi, on n'a pas plus que toi qui nous écoute, plus que les autres. Ce qui compte vraiment, effectivement, c'est de se dire qui je suis, quelles sont mes capacités, qu'est-ce qui fait que je suis différent. Et on est tous différents, on a tous des forces, on a tous un potentiel à exploiter. Et derrière, c'est comment est-ce que je l'exploite. pour vivre effectivement la vie qui me fait vibrer, la vie à laquelle j'aspire. Et on a cette capacité au fond de nous. Donc, moi aussi, je partage ton message pour la fin. Je trouve que c'est très encourageant. Et je vous encourage, vous aussi, à vous mettre vraiment en action pour vivre au quotidien, être pleinement épanouie. Et ça passe aussi par le travail, parce qu'on passe beaucoup de temps au travail. C'est clair. Merci Violaine pour cet échange moi je suis ravie d'avoir pu partager ces minutes avec toi et je suis sûre que ça plaira aussi à nos auditeurs et que ça sera extrêmement inspirant et surtout je te souhaite plein de réussite dans ton projet je trouve que c'est un projet très chouette et j'espère qu'il se développera extrêmement bien dans les mois et années à venir

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, j'ai adoré échanger avec toi c'était chouette

  • Speaker #1

    A bientôt Violaine

  • Speaker #0

    A plus

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, le noter et le partager autour de toi Et si tu souhaites retrouver plus de contenu pour t'aider à te créer une vie qui te fait vibrer ou te faire accompagner pour enfin passer à l'action alors rejoins-moi sur Instagram ou mon site internet A très vite

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