Speaker #1Bonjour et bienvenue sur Oseras-tu ? Le podcast. Nous sommes Manon et Sébastien. Après plusieurs années de salariat dans des domaines très différents, nous avons choisi de chambouler nos vies et de tout changer. Aujourd'hui, nous accompagnons les personnes audacieuses à exprimer cette partie d'elles-mêmes pour qu'elles osent, elles aussi, changer leur vie à leur façon. Seules, à deux ou avec nos invités, nous allons te partager des parcours inspirants, des retours d'expérience et aussi plein d'astuces et d'idées pour t'aider à oser réaliser tes projets et vivre la vie de tes familles. Tout ça dans la joie et la bonne humeur, alors installe-toi confortablement et bonne écoute. Et bienvenue à toi dans cet nouvel épisode. Aujourd'hui, nous allons attaquer un sujet qui concerne énormément d'entrepreneurs, mais pas seulement. Je dirais vraiment que ça touche tout le monde, tout simplement. Et on parle bien sûr du syndrome de l'imposteur. J'ai à peu près 10 points à te partager sur ce syndrome et aussi quelques petits exercices pratiques, ça fait toujours plaisir. Premièrement déjà, qu'est-ce que c'est que le syndrome de l'imposteur ? Si tu ne sais pas, je vais t'expliquer. Le syndrome de l'imposteur, c'est comme une voix, en gros, intérieure, qui te dit que tu n'es pas à la hauteur, que tu n'irais pas à ton succès, que tu n'es pas assez, etc. Le pas assez revient souvent. ça te pousse à douter de toi, tout simplement, à hésiter à te mettre en avant, même quand tu as les compétences, etc., et que tu mériterais d'être plus lusé en avant. Des fois, ça peut être aussi lié à un sentiment d'insécurité par rapport à ton expérience, ou même ton prix, ton prix de vente, ta promesse, etc. Tu ne te sens pas légitime, et en gros, ça t'empêche de passer à l'action. Voilà, comme ça, tu sais ce qu'est le syndrome de l'imposteur si tu avais des doutes sur la définition, et je pense que ça parle à bon nombre d'entre nous. Le premier point que j'aimerais aborder avec toi, c'est comprendre comment il se manifeste et quelles sont un peu ses origines. Alors, par quoi commencer ? Déjà, à quel moment tu ressens ce sentiment de l'imposteur ? Dans quelle situation ? C'est important de repérer les similitudes parce que ça va pouvoir t'aider à comprendre mieux d'où ça vient et pourquoi. depuis combien de temps par exemple tu as ce sentiment là et souvent c'est lié, alors pas tout le temps mais souvent c'est lié à notre enfance à l'école, à nos parents, etc je ne vais pas rentrer dans trop de détails non plus mais voilà, probablement qu'on a eu des moments qui étaient un peu compliqués qui ont fait qu'on a réagi d'une certaine façon et qu'on s'est adapté au mieux à la situation pour pouvoir, comme on pourrait dire, survivre pour pouvoir se sentir le mieux et ça peut encore nous desservir aujourd'hui parce que c'est quelque chose qui n'est plus d'actualité par exemple Il faut bien comprendre que souvent c'est pour te protéger toi que tu réagisses de cette façon. Par exemple ne pas te mettre en avant pour éviter les critiques, etc. peut-être à l'école. Ce qui fait que maintenant, à l'époque ça te servait bien parce que tes collègues étaient très moqueurs, etc. Et puis maintenant c'est un peu différent, sauf que ça te suit encore aujourd'hui. Voilà, c'était un petit exemple pour illustrer un peu mes propos. Donc savoir d'où il vient permet de mieux comprendre pourquoi on réagit comme ça. Et très souvent c'est pas sorti de nulle part. et comprendre pourquoi on a agi comme ça et pourquoi on agit encore un petit peu comme ça, ou beaucoup aujourd'hui, ça permet de moins se juger, parce qu'il y a une logique derrière tout ça, et à l'époque ça nous a vraiment été utile de réagir comme ça. Le deuxième point que j'aimerais te partager, c'est un point sur l'estime de soi. L'estime de soi, c'est un vaste sujet, et je pense que je ferai un épisode entier dessus, parce qu'il y a beaucoup de choses à dire dessus. Mais déjà, on peut distinguer plusieurs choses. C'est distinguer le manque de confiance en soi, d'image de soi ou d'amour de soi. Et ça permet de mieux repérer un peu nos faiblesses. Une fois qu'on a repéré lequel est le plus important chez nous, ça permet de trouver plus facilement des exercices pour commencer à développer ces points au quotidien. afin de rééquilibrer un petit peu la balance. Comment savoir de quoi on parle ? Je vais te faire un petit récap très rapide pour que tu aies une idée un petit peu de quoi on parle. Ça te permettra après de savoir un petit peu quel est un peu l'élément qu'il faudrait essayer de travailler. Donc la confiance en soi, c'est ta confiance en tes compétences dans un milieu donné, dans une action donnée. Je prends un exemple rapidement. Est-ce que j'ai les compétences pour aller discuter avec une inconnue ou un inconnu ? Est-ce que je saurais quoi dire, etc. ? Est-ce que je sais de quel sujet je vais aborder, etc. ? Est-ce que j'ai les compétences pour ? Ça, c'est la confiance en soi. Quand on a confiance en ses compétences, en ses connaissances, etc. Là, on peut dégager une confiance en soi et on peut assurer sur certaines situations, mais c'est important de repérer que c'est dans certaines situations précises. L'image de soi, maintenant, c'est l'image que toi, tu te fais de toi et l'image que tu penses renvoyer aux autres. C'est un peu comme ce que tu penses que les autres pensent de toi. Sachant qu'en final, l'image de toi peut être complètement biaisée parce que tu penses que t'es comme ça, tu penses que t'es comme ci, mais objectivement, d'un point de vue extérieur, c'est pas du tout le cas, mais toi tu te vois comme ça. Donc ça peut être tout simplement au niveau physique, on se pense plus gros ou plus maigre que ce qu'on est, etc. ou alors on se pense plus gentil, plus méchant, etc. Bref, il y a plein de choses qui peuvent atteindre l'image de soi. C'est un peu ce qui revient, c'est le j'ai peur du regard des autres parce que… C'est un peu ce qu'on renvoie et ce qu'on pense renvoyer autour de nous par rapport à notre vécu, etc. Et enfin, l'amour de soi, c'est tout simplement l'amour inconditionnel qu'on peut se porter, peu importe nos défauts, nos qualités. Voilà, c'est que peu importe ce qui se passe, peu importe comment on est, on s'aime et on se juge pas. Alors bien évidemment que personne n'est à 100% là-dedans, mais voilà, il y en a qui en souffrent plus ou moins, en fonction de comment ils peuvent s'aimer inconditionnellement ou pas. Voilà, quand tu as déjà disputé un petit peu les trois points, tu peux savoir quand on dit qu'il y a un problème d'estime de soi, où est-ce que je suis concrètement ? Parce qu'après, ça peut être les trois, ça peut être plus ou moins l'un ou plus ou moins l'autre. Une fois que tu as repéré ça, ce ne sont pas les mêmes exercices à travailler et pas les mêmes choses à faire pour pouvoir justement développer ces points. J'espère que c'est un peu plus clair pour toi et que ça va pouvoir t'aider un petit peu. Le troisième point que j'aimerais te partager par rapport au syndrome de l'imposteur, c'est se focaliser sur le positif. On peut rapidement se concentrer sur les problèmes, sur le négatif. Il y a fort à parier que dans ton quotidien, dans ton table, dans tout ce que tu fais, il y a forcément des choses positives. Notre cerveau, il faut comprendre qu'il se concentre plus facilement sur ce qui ne va pas, ce qui n'a pas été, plutôt que ce qui va ou ce qui s'est bien passé. C'est facile à remarquer dans notre quotidien, dès qu'il y a une tâche à faire, Bien souvent, le cerveau va se concentrer sur les contraintes de cette action, avant même de penser aux bénéfices. Je prends un exemple tout simple, par exemple pour le sport. Moi forcément, des fois, je n'ai pas envie d'aller courir. Ne serait-ce que de penser d'aller courir, je vais me dire Ah là là, il va falloir que je cours tant de temps, ça va me prendre tant de temps, je vais être fatigué, etc. Sans même penser que je vais me sentir bien après, ça va me redonner de l'énergie finalement par la suite, etc. C'est bien pour mon corps, pour mon esprit, pour me défouler et tout. Et ça, on n'y peut rien, c'est le cerveau qui fonctionne comme ça. Il n'aime pas trop les choses nouvelles, il aime bien la routine, il aime bien les choses qu'il connaît. Et donc dès qu'il y a une action qui sort un peu de l'ordinaire ou une action un peu différente, il va d'abord voir les choses négatives pour éviter de sortir de sa zone de confort, pour éviter de se mettre en danger concrètement, avant même de penser aux choses positives, parce que sinon ça va te faire sortir potentiellement de ta zone de confort, ça va être quelque chose de différent et lui il n'aime pas. Donc petit tips pour toi, pense à prendre le temps de noter les choses positives dans les actions que tu fais au quotidien, ça aide un petit peu à rééquilibrer la balance et de te sentir un petit peu mieux et un peu plus légitime plutôt que de voir que les choses négatives et de se dire qu'on n'est pas à la hauteur, on n'est pas capable parce qu'on ne fait rien de bon comparé à d'autres. Le quatrième point que j'aimerais te partager, c'est te fixer des objectifs réalisables et atteignables. Ça c'est hyper important parce qu'en fait, si tu te prévois des objectifs qui sont trop ambitieux et que tu ne découpes pas en petits objectifs réalisables, etc., ça va faire en sorte que tu aies l'impression de jamais atteindre tes objectifs. Et ça, pour le mental, pour le syndrome de l'imposteur, c'est du pain béni parce qu'en fait, tu auras l'impression de jamais atteindre tes objectifs, donc du coup, tu te considéreras comme mauvais. Donc du coup tu vas te déprécier, etc. C'est encore le serpent qui se mord la queue. Donc important, sois malin et fais-toi un plan d'action clair en divisant ton objectif principal, celui que tu aimerais atteindre, en petits objectifs, beaucoup plus simples, plus atteignables et avec des deadlines. Comme ça tu vas avoir ce sentiment de progresser, de chaque jour avoir accompli des choses positives parce que tu avais des objectifs et tu as réussi à les atteindre. Et ça, ça renforce ton estime de toi, ça renforce ta capacité à accomplir des choses et à les réussir. Et ça, ça joue dans la balance avec le syndrome de l'imposteur. Le cinquième point que j'aimerais aborder qui rejoint un petit peu le point de la positivité, c'est de pratiquer la gratitude. La gratitude pour moi c'est un outil très puissant, tout simplement parce qu'au quotidien, encore une fois, on a tendance à oublier les choses qu'on a qui sont déjà positives. On se rend compte souvent de l'importance des choses que lorsqu'on les perd. Et quand il réfléchit, ça peut être valable pour plein de choses. Ce n'est pas forcément des relations, ça peut être aussi des objets matériels, ça peut être une multitude de choses. Et donc, je pense qu'il est très important de régulièrement se concentrer un petit peu sur la gratitude des choses qu'on a déjà dans nos vies. Il y a des exercices qui peuvent être faits, qui peuvent être très intéressants. Comme par exemple faire la liste des X choses qu'on aimerait pas perdre, qu'on a déjà et qu'on aimerait pas perdre dans notre vie. Et en allant pousser un petit peu, parce que c'est vrai qu'on peut aller dans les grands traits en disant, la vie... Et voilà. Mais quand on creuse un peu, bien évidemment, il y a plein de choses qu'on a déjà et qui ne sont pas forcément matérielles, qui, vu qu'on est habitué de les avoir au quotidien, on ne se rend même plus compte que c'est un plaisir de les avoir. Je n'ai pas forcément d'exemple plus précis, mais ça peut être notre liberté, le fait de pouvoir manger à notre faim, etc. Il y a plein de choses. Et voilà, pensez un petit peu à la gratitude. Ça va t'aider à te sentir un peu mieux au quotidien pour te rendre compte que déjà, il y a plein de choses qui vont dans ta vie. Le petit exercice que je peux te donner, c'est le cahier de gratitude, que tu peux remplir tous les soirs ou régulièrement, si c'est trop compliqué tous les soirs. Et tu écris une ou deux choses, ou plusieurs d'ailleurs, choses positives qui te sont arrivées dans la journée. Et si c'est un peu compliqué, parce que tu as eu une journée pas ouf, ça peut arriver, et bien là tu te concentres du coup sur plutôt ce que tu as déjà et qui est positif. Pas forcément quelque chose de nouveau, ça peut être quelque chose de vieux, mais que tu te rends compte que c'est important et que tu es content de l'avoir au quotidien avec toi. Et donc cet exercice va t'aider à te rendre compte de tout ce que tu as, et ça aide pour l'estime de soi et du coup pour le symptôme de l'imposteur. Le sixième point que j'aimerais te partager, c'est le perfectionnisme. Ah là là, le perfectionnisme, ça peut être le meilleur allié du syndrome de l'imposteur. Si tu t'attaches aux détails, tu peux vite te déprécier et sentir que ton travail n'est jamais assez bien. La question à se poser, c'est comment se traduit le perfectionnisme dans ton quotidien, dans ton travail ? Et est-ce qu'il joue un rôle dans le fait que tu ne te sens pas légitime ? Je ne dis pas que le perfectionnisme est une mauvaise chose. Déjà, ça touche beaucoup de monde. Mais ça peut être... Une bonne ou une mauvaise chose, ça dépend un petit peu comment il est dans ton quotidien. A toi d'analyser ça pour savoir si c'est quelque chose qui te fait souffrir au quotidien, le fait d'être perfectionniste, afin de savoir s'il faut jouer un petit peu des leviers pour pouvoir atténuer un petit peu ce perfectionnisme, pour pouvoir se sentir mieux au quotidien. Ou au contraire, il ne te pose aucun problème au quotidien, dans tous les domaines de ta vie, et dans ces cas-là, il n'y a pas de soucis. Bien avoir en tête qu'un travail rendu qui vaut à peu près un 16 sur 20 pour toi, qui est perfectionniste, Et bien pour une autre personne, ça peut très bien être un 20 sur 20. Mets un peu de légèreté dans tout ça pour se rendre compte qu'un travail plutôt moyen, bon pour toi, peut être un travail incroyable et exceptionnel pour d'autres personnes. Donc si au quotidien ça te sert et tu n'as pas l'impression que ça te sert, c'est parfait. Si au contraire... Tu as l'impression que ça peut te jouer des tours et c'est un peu compliqué parce que ça te met un peu en inconfort de ne pas avoir la chose parfaite et ça te fait prendre du retard, etc. Voilà, essaie de trouver des tips, des petits exercices, ça peut se travailler pour justement essayer d'atténuer un petit peu ce côté perfectionnisme, notamment en allant chercher un petit peu si une erreur est faite, quelles sont les conséquences objectives pour pouvoir atténuer un petit peu ce perfectionnisme qui est en toi et forcément ça a un impact. sur le syndrome de l'imposteur. Donc voilà, pose-toi la question, savoir si ça te sert ou te dessert au quotidien. Le septième point que j'aurais pour toi, c'est de développer ta résilience face aux rejets et aux échecs. Je pense qu'il est vraiment important de ne pas considérer tes échecs ou rejets passés comme un frein ou comme quelque chose de mauvais. Et c'est important de développer ta résilience. Alors comment on fait ça ? Il peut y avoir plein de possibilités. Tu peux commencer par accepter tes émotions et ne pas les rejeter déjà. Il faut savoir qu'il n'y a pas d'émotions négatives ou positives d'ailleurs. En gros, c'est une information qui est donnée par ton corps et c'est l'interprétation que tu en fais qui est négative. Il faut bien comprendre que les émotions sont des informations. Après, savoir ce que tu fais tes informations, ça c'est autre chose. Donc pour pouvoir passer rapidement à autre chose lorsqu'on est face à un échec ou un rejet, c'est accepter assez rapidement les émotions qui nous traversent, les comprendre, les accepter et après choisir des actions et rebondir. Plus on aura tendance à rebondir vite après ces choses-là, plus ce sera facile de ne pas sombrer dans un syndrome de l'imposteur et on va pouvoir avancer vers nos prochains objectifs. Et bien évidemment, prendre un peu de recul sur ta situation, avoir un point de vue différent va t'aider aussi à surmonter tes échecs et tes rejets. Le huitième point, qui n'est pas un petit point pour autant, c'est ne pas négliger ta vie personnelle. Le syndrome de l'imposteur se retrouve souvent dans le parcours professionnel, on l'entend tout le temps. mais il est aussi lié à l'estime de soi, et l'estime de soi n'est pas que dans le pro, il est également dans le perso, et donc avoir une vie personnelle épanouie va t'aider à atténuer ce sentiment, alors qu'une vie personnelle insatisfaite peut favoriser du coup le syndrome de l'imposteur. Donc voilà, si tu vois qu'au boulot, tu ressens ce syndrome de l'imposteur, il peut être aussi du coup intéressant d'observer dans ta vie perso comment ça se passe, et est-ce que ça ne peut pas être lié par rapport à tes relations ou autres. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais voilà, peut-être que dans tes relations amoureuses ou sociales, ça peut être compliqué, et ça peut te faire ressentir ce syndrome d'imposteur dans les relations qui se répercute sur ton pro, dans ton travail, et inversement. Donc voilà, le syndrome de l'imposteur, il touche vraiment toute ta vie, donc ça peut être intéressant d'aller observer un petit peu où est-ce qu'il est le plus fort, que ce soit au niveau du pro, du perso, etc. le 9e point que j'ai pour toi c'est attention à la comparaison sociale et professionnelle il est très important de ne pas confondre l'inspiration et la comparaison je prendra simplement l'exemple des réseaux sociaux quand on essaie de développer sur les réseaux sociaux par exemple quand on a un business ou autre il peut être facile de s'inspirer des autres personnes qui publient du contenu autre mais attention à ne pas rentrer dans la comparaison parce que là ça va pas avoir le même effet du tout car on peut rapidement avoir ce sentiment de ne pas publier assez, que ce qu'on propose, ce n'est pas assez bien par rapport aux autres, etc. Donc voilà, s'inspirer, c'est bien. Si on commence à vraiment trop se comparer, là, il va falloir faire quelque chose pour pouvoir justement se détacher un peu de tout ça. Sachant que, petit point important, tu ne peux admirer une qualité chez quelqu'un que si tu la possèdes en toi. Alors, ça fait un peu philosophique comme ça, mais pour apprécier chez quelqu'un une qualité et la repérer, c'est que forcément, tu as cette capacité aussi ou cette qualité en toi. Après, elle est plus ou moins développée, bien évidemment. Et voilà, bien se rendre compte que si tu le repères chez quelqu'un, c'est qu'il est chez toi aussi. Maintenant, il ne reste plus qu'à la développer pour essayer de la mettre en avant pour toi. Et tout simplement, si la comparaison te décourage, il peut être intéressant de faire une pause des réseaux sociaux justement pour se reconcentrer sur toi et ce que tu peux faire. Parce que bien souvent, on n'a pas l'envers du décor de ce qu'on peut voir sur les réseaux sociaux, du travail qui peut être fourni derrière. On a l'impression que tout le monde est tout le temps au top de leur vie, du travail, etc. Mais on n'a vraiment pas le background de tout ça. Peut-être qu'ils sont aidés par plusieurs personnes, peut-être que ce n'est même pas eux qui font leur publication, peut-être que derrière ce n'est pas aussi beau que ce qu'on croit, etc. Donc si tu ressens ce sentiment de comparaison régulièrement, n'hésite pas à prendre des mesures pour pouvoir justement te reconcentrer sur toi. Et enfin le dixième point pour ce syndrome de l'imposteur, c'est le soutien émotionnel. Il est primordial pour lutter contre ce syndrome-là d'être entouré et soutenu. C'est vraiment essentiel. Donc conserve tous les retours positifs que l'on a pu te faire. et développe ton entourage pour pouvoir être soutenu au quotidien. Ça peut être tes relations sociales, ta famille, ton cadre de travail. Repère les choses qui vont bien, repère les personnes qui te boussent, qui te tirent vers le haut, et accroche-toi à ces personnes-là pour pouvoir justement être dans un environnement plus sain dans ton travail ou dans ta vie personnelle, et prends du recul par rapport aux personnes qui, tu as l'impression, te tirent vers le bas, sont négatives au quotidien, et te prennent de l'énergie plutôt que t'en donnent. Il y a l'exercice du réseau relationnel qui est hyper intéressant sur une feuille où on place les noms des personnes, on en tourne en rouge ou en vert en fonction de si elles nous apportent de l'énergie ou si elles nous en prennent. Je leur en ai déjà parlé dans un autre épisode, je ne leur parlerai pas aujourd'hui. Sinon, tu peux retrouver facilement sur Internet cet exercice-là qui est très intéressant pour justement faire le tri au niveau de tes relations et commencer à te concentrer sur les choses positives. On connaît tous la phrase qui dit qu'on est la somme des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Donc concentre-toi sur ces personnes-là et celles qui t'apportent du soutien au quotidien. Et important, si tu as du mal à avoir un réseau de soutien, n'hésite pas à te le créer aussi, c'est possible. Et bien évidemment, nous avec OZRATU, on est là aussi pour t'aider et te soutenir. Le plus important, c'est de ne pas rester passif et de passer à l'action sur tous ces sujets-là. Alors ça fait beaucoup de choses sur le syndrome de l'imposteur, mais en même temps, c'est un sujet qui est vaste, qui touche beaucoup de personnes et qui est un peu propre à chacun. J'espère avoir pu t'apporter des petites clés, des petits tips, des petits exercices pour t'aider à dépasser ce syndrome de la posture. Bien évidemment, ce n'est pas quelque chose qui se traite du jour au lendemain, c'est quelque chose qui peut mettre du temps à atténuer, sachant que je pense qu'on ne s'en sépare jamais totalement, il est toujours un peu au fond, caché, prêt à ressurgir à n'importe quel moment. Donc voilà. En tout cas, si tu penses que c'est vraiment un sujet pour toi, n'hésite pas à venir nous contacter directement, il y aura les liens bien sûr en description. Parce qu'avec Osera-tu, c'est aussi notre mission de t'aider à être pleinement toi-même, de t'aider à dépasser ce syndrome de l'imposteur, pour pouvoir oser enfin faire les choses qui te plaisent réellement, les projets qui te tiennent à cœur, et bien évidemment qu'on a de quoi t'accompagner dans cette direction. Et nous, ça nous fera vraiment un plaisir de pouvoir t'aider sur ce sujet qui est vraiment très intéressant et qui est difficile de combattre seul. On est là pour te comprendre, te soutenir et t'aider à passer à l'action. On arrive à la fin de cet épisode. J'espère vraiment qu'il t'a plu. C'était un épisode assez vaste. Il y avait beaucoup de choses à dire. Probablement qu'il y a plein de choses que je n'ai pas dites et qui auraient pu être avancées aussi dans cet épisode. C'est difficile d'être exhaustif et de parler de tout. N'hésite pas à rajouter des choses si tu penses que j'ai oublié ou que tu aimerais discuter par rapport à certains points dans les commentaires. Je me ferai un plaisir d'y répondre et d'échanger avec toi. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager au plus grand nombre. Nous, ça nous fait plaisir. Et ça nous permet de toucher un maximum de monde. Mais également de nous mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute. Ça nous aide vraiment pour le référencement. Et puis ça nous aide clairement à continuer de savoir que ça tape plus tout simplement. Voilà, j'espère t'avoir apporté un peu de clarté sur le syndrome de l'imposteur. C'était Sébastien d'Oseras-tu ? et je te dis à bientôt pour un prochain épisode. Ciao !
![66. [Et si ?] Tu oses faire ce premier pas - par Sébastien cover](https://image.ausha.co/1XiqO9l7oCEWAm4pLn9mKgvK1YbOzwvxKXS4A7Ul_400x400.jpeg)
![64. [Et si ?] Le plus grand danger - par Sébastien cover](https://image.ausha.co/0bVVENiVRMAeJyoyI9F8SpmRDTNsatm8ywxaNt3V_400x400.jpeg)
![62. [Et si ?] Redéfinir ce qu'est ta réussite - par Sébastien cover](https://image.ausha.co/5gmIo1e9tKq7HK2IIbp86yMsncHGMazQ9hshfc1T_400x400.jpeg)