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Oublieuse Postérité

EP 13 : YVONNE ESCOULA - L'avènement du récit (Le temps infini, 1968)

EP 13 : YVONNE ESCOULA - L'avènement du récit (Le temps infini, 1968)

23min |02/08/2023
Play
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23min |02/08/2023
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Description

OP – Épisode 13 : L’avènement du récit (Le temps infini (1968), Yvonne Escoula)

 

La seconde guerre mondiale aura dans ses assauts déstructuré tout à fait le roman. A l’ombre de sa carcasse à l’agonie c’est le genre du récit qui connut son heure de gloire avec une profusion de textes de grandes qualités rédigés pendant une période de vingt ans environ avant que cette forme courte, mystérieuse et ambivalente, ne connaisse une nouvelle fracturation et n’accouche dans les eaux de sa gangrène d’un sous-genre qui aujourd’hui encore nécrose la littérature : l’autofiction. 

 

Yvonne Escoula, en cent-cinquante pages, va rejoindre les bancs majestueux de nos meilleurs artisans en la matière : Pierre Gascar avec Le Temps des morts (1953), premier épisode de ce podcast, Jean Cau avec Le meurtre d’un enfant (1965), neuvième épisode, mais aussi Maurice Blanchot ou Louis-René des Forêts.

 

Dans Le temps infini (1968), l’esprit d’un homme mourant va soudain se morceler et partir en maraude dans la mémoire, en quête des êtres qu’il fut et de tout ceux qu’il rencontra, pour se guérir peut-être, peut-être pour comprendre ce vingtième siècle insaisissable auquel il participa de nombreuses manières, notamment en sauvant une femme juive de la déportation. 

 

Ainsi délivrés des convenances terrestres, le rêve, les souvenirs et la réalité vont bientôt se confondre à l’insu du lecteur sans que l’on sache clairement quels évènements sont fantasmés et lesquels sont vécus. Sans aucune avarice métaphorique, avec l’espoir le plus vain et bientôt avec une amertume plus grande encore, Yvonne Escoula, multipliant les images impressionnantes et la confusion des sens, a bâti un récit sans la moindre faille qui met en exergue chuchotée l’ambivalence du temps infini pour un être de chair : bénédiction ou malédiction ? « L’impersonnel instant d’éternité du vide ? » ou « le sud béni de la cendre des morts ? » (Roger Gilbert-Lecomte)

 

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chapters

  • Quand le récit deviendra roi

    00:00

  • Situation du roman et Le temps infini

    02:25

  • Ce que l'on sait

    20:50

Description

OP – Épisode 13 : L’avènement du récit (Le temps infini (1968), Yvonne Escoula)

 

La seconde guerre mondiale aura dans ses assauts déstructuré tout à fait le roman. A l’ombre de sa carcasse à l’agonie c’est le genre du récit qui connut son heure de gloire avec une profusion de textes de grandes qualités rédigés pendant une période de vingt ans environ avant que cette forme courte, mystérieuse et ambivalente, ne connaisse une nouvelle fracturation et n’accouche dans les eaux de sa gangrène d’un sous-genre qui aujourd’hui encore nécrose la littérature : l’autofiction. 

 

Yvonne Escoula, en cent-cinquante pages, va rejoindre les bancs majestueux de nos meilleurs artisans en la matière : Pierre Gascar avec Le Temps des morts (1953), premier épisode de ce podcast, Jean Cau avec Le meurtre d’un enfant (1965), neuvième épisode, mais aussi Maurice Blanchot ou Louis-René des Forêts.

 

Dans Le temps infini (1968), l’esprit d’un homme mourant va soudain se morceler et partir en maraude dans la mémoire, en quête des êtres qu’il fut et de tout ceux qu’il rencontra, pour se guérir peut-être, peut-être pour comprendre ce vingtième siècle insaisissable auquel il participa de nombreuses manières, notamment en sauvant une femme juive de la déportation. 

 

Ainsi délivrés des convenances terrestres, le rêve, les souvenirs et la réalité vont bientôt se confondre à l’insu du lecteur sans que l’on sache clairement quels évènements sont fantasmés et lesquels sont vécus. Sans aucune avarice métaphorique, avec l’espoir le plus vain et bientôt avec une amertume plus grande encore, Yvonne Escoula, multipliant les images impressionnantes et la confusion des sens, a bâti un récit sans la moindre faille qui met en exergue chuchotée l’ambivalence du temps infini pour un être de chair : bénédiction ou malédiction ? « L’impersonnel instant d’éternité du vide ? » ou « le sud béni de la cendre des morts ? » (Roger Gilbert-Lecomte)

 

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La seconde guerre mondiale aura dans ses assauts déstructuré tout à fait le roman. A l’ombre de sa carcasse à l’agonie c’est le genre du récit qui connut son heure de gloire avec une profusion de textes de grandes qualités rédigés pendant une période de vingt ans environ avant que cette forme courte, mystérieuse et ambivalente, ne connaisse une nouvelle fracturation et n’accouche dans les eaux de sa gangrène d’un sous-genre qui aujourd’hui encore nécrose la littérature : l’autofiction. 

 

Yvonne Escoula, en cent-cinquante pages, va rejoindre les bancs majestueux de nos meilleurs artisans en la matière : Pierre Gascar avec Le Temps des morts (1953), premier épisode de ce podcast, Jean Cau avec Le meurtre d’un enfant (1965), neuvième épisode, mais aussi Maurice Blanchot ou Louis-René des Forêts.

 

Dans Le temps infini (1968), l’esprit d’un homme mourant va soudain se morceler et partir en maraude dans la mémoire, en quête des êtres qu’il fut et de tout ceux qu’il rencontra, pour se guérir peut-être, peut-être pour comprendre ce vingtième siècle insaisissable auquel il participa de nombreuses manières, notamment en sauvant une femme juive de la déportation. 

 

Ainsi délivrés des convenances terrestres, le rêve, les souvenirs et la réalité vont bientôt se confondre à l’insu du lecteur sans que l’on sache clairement quels évènements sont fantasmés et lesquels sont vécus. Sans aucune avarice métaphorique, avec l’espoir le plus vain et bientôt avec une amertume plus grande encore, Yvonne Escoula, multipliant les images impressionnantes et la confusion des sens, a bâti un récit sans la moindre faille qui met en exergue chuchotée l’ambivalence du temps infini pour un être de chair : bénédiction ou malédiction ? « L’impersonnel instant d’éternité du vide ? » ou « le sud béni de la cendre des morts ? » (Roger Gilbert-Lecomte)

 

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La seconde guerre mondiale aura dans ses assauts déstructuré tout à fait le roman. A l’ombre de sa carcasse à l’agonie c’est le genre du récit qui connut son heure de gloire avec une profusion de textes de grandes qualités rédigés pendant une période de vingt ans environ avant que cette forme courte, mystérieuse et ambivalente, ne connaisse une nouvelle fracturation et n’accouche dans les eaux de sa gangrène d’un sous-genre qui aujourd’hui encore nécrose la littérature : l’autofiction. 

 

Yvonne Escoula, en cent-cinquante pages, va rejoindre les bancs majestueux de nos meilleurs artisans en la matière : Pierre Gascar avec Le Temps des morts (1953), premier épisode de ce podcast, Jean Cau avec Le meurtre d’un enfant (1965), neuvième épisode, mais aussi Maurice Blanchot ou Louis-René des Forêts.

 

Dans Le temps infini (1968), l’esprit d’un homme mourant va soudain se morceler et partir en maraude dans la mémoire, en quête des êtres qu’il fut et de tout ceux qu’il rencontra, pour se guérir peut-être, peut-être pour comprendre ce vingtième siècle insaisissable auquel il participa de nombreuses manières, notamment en sauvant une femme juive de la déportation. 

 

Ainsi délivrés des convenances terrestres, le rêve, les souvenirs et la réalité vont bientôt se confondre à l’insu du lecteur sans que l’on sache clairement quels évènements sont fantasmés et lesquels sont vécus. Sans aucune avarice métaphorique, avec l’espoir le plus vain et bientôt avec une amertume plus grande encore, Yvonne Escoula, multipliant les images impressionnantes et la confusion des sens, a bâti un récit sans la moindre faille qui met en exergue chuchotée l’ambivalence du temps infini pour un être de chair : bénédiction ou malédiction ? « L’impersonnel instant d’éternité du vide ? » ou « le sud béni de la cendre des morts ? » (Roger Gilbert-Lecomte)

 

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