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PARIS MUSIC EXPRESS

ECOUTONS NOS POCHETTES

ECOUTONS NOS POCHETTES

25min |03/02/2025|

23

Play
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ECOUTONS NOS POCHETTES

ECOUTONS NOS POCHETTES

25min |03/02/2025|

23

Play

Description

Paul Raoul vous emmène écouter les pochettes de disques au Listener situé 10 rue Vivienne dans le 2 -ème arrondissement dans le quartier de la bourse

Dans ce lieu prestigieux ou la musique est diffusée avec des enceintes hautes fidélités, Gilles de Kerdel et son ami Laurent Jézéquel vous invitent le premier jeudi de chaque mois jusqu’en juin 2025 au concept « Ecoutons nos pochettes », ou chaque auteur raconte un souvenir autobiographique sur un disque en particulier.

Paul Raoul rencontre les lecteurs pour en savoir plus sur la conception des textes et leurs souvenirs liés à la musique.

Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézequel de « Ecoutons nos pochettes », Merci à Jérome et Thomas de nous avoir accueilli au Listener. Merci aussi à tous les lecteurs qui nous ont partagé leurs expériences d’écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leur disque préféré

Avec de très courts extraits de : APHRODITE’S CHILD Infinity ; APHRODITE’S CHILD The four horsemen ; THE VELEVET UNDERGROUND & NICO Sunday Morning ; FRANZ FERDINAND Take me out ; PUBLIC IMAGE LIMITED This is not a love song ; THE STRANGLERS Golden Brown ; ORCHESTRAL MANŒUVRE IN THE DARK Enola Gay ; MICHEL SARDOU Villes de solitude ; THE BEATLES Something



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quel est ton prénom ? Bonjour, je m'appelle Laurent, donc je... Ah, en sachant que ça va commencer... C'est pas grave, on peut se parler tout doucement. Tout doucement, donc écoutons nos pochettes. Moi j'ai découvert par l'intermédiaire d'une amie qui a fait une lecture à la BNF 13ème dans le cadre de l'expo des Béréuriennois. Et donc c'était un thème plutôt punk et ça se passait dans un amphithéâtre et j'avais adoré l'idée, le principe avec... une pochette qu'on voyait en dos et une histoire racontée par rapport à cette pochette. Et j'ai adoré. Donc, je voulais revenir pour voir à quoi ça ressemblait pour la nouvelle édition. Très bien, merci. Merci beaucoup. J'ai eu une idée de me proposer une série d'acteurs. Donc, une fois par mois, jeudi par mois, nous viendrons présenter des textes... du projet Écoutons nos pochettes, que je vais vous expliquer un peu. L'idée, c'est qu'à chaque jeudi, il y aura 10 lecteurs ou lectrices qui viendront lire leur propre texte. Paris Music Express, balade avec Paul Raoul. Alors voilà, je suis avec Laurent, on vient juste d'interrompre un petit peu cette soirée, on s'est mis un petit peu à l'écart parce que c'est très confidentiel, les gens sont en train d'écouter les propos, les textes de ceux qui ont écrit sur les pochettes et Laurent vient tout juste d'intervenir. Ce qui m'a plu, et tu vas m'en parler dans quelques instants, c'est le côté, enfin t'as pas de pudeur, c'est pas facile parce que t'as parlé du coït, de 666. Et en même temps, tu as parlé de choses assez intimes par rapport à ta maman. Ça te trotte depuis un petit moment ce texte ? Non, en fait, j'ai rencontré Gilles qui organise ces lectures parce que j'étais censé être en tant que comédien, lecteur, parce que parfois ce sont des comédiens qui lisent des textes qu'ils n'ont pas forcément écrits. Et à la fin de notre rencontre, quand il m'a dit Super, écoute, tu viens lire des textes à la prochaine session et moi je suis un gros fan de musique, j'ai baigné dedans depuis tout gamin justement avec les vinyles de mon père. Et en me levant et en lui serrant la main, tout à coup je lui dis Mais est-ce que moi je pourrais écrire un texte ? Et il m'a dit, écoute, vas-y, écris un texte. Après, je ne te garantis pas qu'on le retienne, mais je suis rentré à la maison et je l'ai écrit en une nuit. Alors, tout de suite, t'as pensé à ce disque. Aphrodit's Childs. 666. C'est parti ! des disques qu'on a écouté beaucoup, pourquoi celui-là ? Parce que justement, quand on s'est rencontrés, il m'a fait écouter des podcasts qu'il avait enregistrés de textes déjà, et notamment un texte sur les Red Hot Chili Peppers écrit par une jeune égyptienne qui à l'époque était la seule fan du fan club égyptien des Red Hot, et c'est un texte aussi qui est très intime, je crois qu'elle va le lire ce soir, et ce podcast m'avait vachement ému, et justement c'était ce registre très intime liée à la post-enfance et pré-adolescence. Et en fait, tout s'est aligné immédiatement sur ce texte. J'ai écrit d'autres textes pour Écoutons nos pochettes. On m'avait commandé un texte parce qu'il y a eu une rétrospective du punk français à la BNF au mois de mai. Et donc nous, on a fait la clôture de ça. Donc on m'a commandé un texte sur le punk. J'ai écrit un texte sur La souris déglinguée aussi. Et d'autres souvenirs très intimes aussi. Très bien. Écoute, merci beaucoup, Laurent, de ce texte qui est fabuleux. On ne peut malheureusement pas l'enregistrer parce que c'est très confidentiel. Ceci dit, il y a des textes. Je ne sais pas si un de tes textes se trouve dans le livre qui s'appelle Écoutons nos pochettes C'est un livre avec une trentaine de pochettes où on a vraiment les… 33. 33. Et oui, mon texte est dedans, absolument. Paris Musique Express en balade avec Paul Raoul. Je rentre à l'instant de listener. Et je suis dans une grande salle qui doit faire à peu près, allez, 6 mètres, 5 mètres de hauteur sous le plafond. Et il y a un grand bar juste en face de moi. Et derrière le bar... Il y a Jérôme. Bonsoir, bienvenue. Bonsoir Jérôme. Listener, c'est une idée à toi ? Parce que tu as créé ça avec une autre personne qui s'appelle ? Thomas. C'est une idée à nous. L'idée de ce lieu, c'est de pouvoir écouter, redécouvrir toute la musique qu'on aime dans les meilleures conditions possibles. Que ce soit dans notre espace bar-restaurant, mais surtout dans notre salle d'écoute au sous-sol, un auditorium que chacun... peut louer, privatiser pour venir écouter son album, son artiste, sa playlist préférée avec un super matériel IFI, un traitement acoustique. Je pense qu'on propose aujourd'hui une expérience musicale assez unique et intense pour tous les amoureux de la musique. Bravo, c'est très bien placé parce qu'on n'est pas loin des maisons de disques, il me semble. Tout à fait, on a quelques gros labels, distributeurs, organisateurs de soirées, de concerts dans le quartier. On peut privatiser. Tout à fait, pour les particuliers, les entreprises, les professionnels de la musique. Très beau lieu, vraiment c'est vraiment extraordinaire, on a de grosses enceintes, on a un bon son. Et nous sommes, je le redis ici ce soir, pour le projet de Gilles et de Laurent qui consiste à écouter des lecteurs sur un disque en particulier. Ça s'appelle Écoutons nos pochettes Allez, on va rencontrer quelques personnes qui sont là. pour justement écouter les pochettes. Merci encore Jérôme. Avec plaisir, à très bientôt. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. On est toujours donc 10 rue Vivienne, exactement au liste nord. Là c'est l'entracte. J'ai deux messieurs avec moi. Vous avez déjà participé à cela ? Moi je participe comme auditeur libre, mais le monsieur qui est à côté de moi est un peu plus partie prenante dans l'histoire. C'est vrai ? Oui, moi je suis un des deux organisateurs. C'est incroyable parce que là, je tombe bien quand même. Alors, cette initiative qui est excellente existe depuis combien de temps ? Disons qu'on crée... Ouais, ça fait à peu près 5 ans. 5 ans ? Qu'on fait des lectures en public en tout cas. D'accord. Alors, l'idée en fait, c'est parti de quoi ? Alors, l'idée, ce n'est pas moi qui l'ai eue, c'est mon acolyte, mon collègue, qui s'appelle Gilles de Kerdel et c'est lui qui a eu cette idée. Il a fait un texte une fois sur... Le premier album des Stranglers, je crois, il l'a mis sur Facebook et tout le monde lui a dit Ouais, c'est super, c'est une idée géniale Et du coup, de fil en aiguille, il a demandé à des gens, dont moi, dès le début. Et puis voilà, ça s'est étoffé. Il a fait un site et là, maintenant, il y a pas loin de 200 textes sur le site. Il y a des podcasts, il y a un livre. Tu peux rappeler le concept aux auditeurs ? Le concept, c'est très simple. Ce sont des récits autobiographiques avec... autour ou d'une pochette de disque. Ça peut être un détail, ça peut être juste la couleur, on n'est pas du tout obligé de décrire la pochette. Ça peut être un morceau de danse, ou pas, c'est libre. Je ne suis plus avec Laurent, je suis avec une autre personne qui est à côté de Laurent. Oui, je suis déjà venu régulièrement, je viens les soutenir parce que je trouve que l'initiative est cool, c'est sympa, puis on boit des coups, on discute, on écoute de la musique. Et on entend des choses sympas en lecture, donc tout va bien. quelle musique et quel son parce qu'en plus le son ici il est particulièrement affûté alors on est toujours en fait en plein dans le tract on attend les cinq lecteurs suivants et là je suis avec paola Paola, oui. Et puis, Alain. Alain, en fait, tu viens de lire un texte. Absolument. Alors là, tu m'as complètement bluffé parce que c'était sur Michel Sardou. Oui, ce n'était pas évident. Pas évident parce qu'en fait, juste avant, on a eu Ten Sisi, on a eu Afro-Ditch Eyes, on a eu Motorhead. Et là, Michel Sardou. Paola, tu connais Michel Sardou ? Non, en fait, non. Je ne connais pas. Italienne. Italienne ? Oui. D'accord. Et en Italie, on n'écoute pas Michel Sardou ? Non, mais en tout cas, je ne les ai pas rencontrés, je ne les ai pas croisés. En Italie, on écoute quoi ? En Italie, on écoute Lucho Battisti, on écoute Mina, on écoute... Aucun rapport avec la vérité française, bien sûr, c'est beaucoup plus... Caetano... Revenons avec Alain, puisqu'en fait, Alain nous a fait un truc extraordinaire. J'explique aux éditeurs. Le texte... On parle bien sûr de Michel Sardou. Et Alain, je soupçonne qu'Alain est un rockeur. Parce qu'en fait, le texte est punchy. Il est très rock. Je ne m'attendais pas à ça du tout. Vers cet angle-là, tu voulais aller ? Oui. Alors... Je suis rock, ma culture musicale c'est rock d'abord, mais en grandissant après, mais avant l'épisode des grandes villes, je suis devenu éclectique dans mes goûts, je me suis rendu compte que toutes les musiques se rencontraient, évidemment, et j'adore cette magie de trouver quelque chose de la variété, tu parles de la variété italienne, c'est eux qui ont inventé la variété, mais là aussi il y a des pépites à tomber par terre, et pourtant on crachait dessus. Sardou c'est pareil, c'est-à-dire que lorsqu'on m'a mis cette bave dans la gueule, je me suis dit c'est quoi cette merde ? Et là tout à coup j'écoute, j'écoute d'abord les paroles, parce que j'aime les paroles, j'aime écrire, j'aime lire. Et puis après la musique qui vient. Avec quel titre en fait ? C'est Les villes de solitude. Dans les villes de grande solitude, moi le pas sans bien protéger. par deux mille ans de servitude et quelques clous sur la pensée dans les mais l'album qui s'appelle la maladie d'amour c'est sur dix titres il ya huit tubes ouais juste n'importe quoi la variétoche la mauvaise variétoche et puis à ça et tout à l'heure en fait il ya une personne qui m'a dit écoute ça m'a donné envie de de réécouter ce morceau. Ça nous a donné envie de réécouter. Je suis ravi parce que je suis presque un militant, je suis un pèlerin depuis des années, j'en parle, j'en parle. Et pas plus tard qu'il y a un mois, je vais à la maroquinerie, je vais écouter un jeune groupe qui ont 23 ans, les trois. Comment s'appelle le groupe ? Du Canada, je le dis en anglais, en français, c'est 20-21 Band, qui est l'adresse d'un label iconique des années 70 à Chicago. Donc ils font du funk. Je vais les voir, je dis les gars, j'adore, j'adore. Est-ce que je peux vous raconter quelque chose ? Je leur raconte le titre de Sardou, les villes de solitude. Je leur explique de quoi ça raconte. Je leur dis écoutez-les. Ils l'ont écouté, ils m'ont dit putain, c'est vachement bien. Je dis mais je pense que vous pourriez le reprendre. Voilà, donc peut-être je vais mourir avant, mais même de là-haut, j'espère. Et toi, tu fais partie d'un, tu joues de la musique ? Non, je grattais trois notes. C'est pour draguer les filles. ça marchait parce que je grattais 3 notes on m'a mis dans le groupe autrement je ne suis pas musicos mais j'aime tu peux le faire en version punk avec 3 accords mais grave on va suivre ça Alain bientôt à la maroquinerie pourquoi pas Paris Music Express en balade avec Paul Raoul Alors voilà, donc on est toujours dans ce lieu magique. On écoute... Tu reconnais ce qu'on écoute là ? Non, mais j'étais en train de... Quel est ton prénom ? Céline, j'étais en train de savourer Nico juste avant. J'aime beaucoup. Ça ? Je pense que c'est Beatles. Il me semble, je ne suis pas sûr, mais voilà. Tu fais partie des lecteurs, il y avait 10 lecteurs. Cet exercice de style, c'est compliqué à faire. Il m'arrive d'écrire, oui, sur des supports musicaux, d'après des musiques ou d'après des photos. J'aime bien avoir quelque chose comme ça. Alors maintenant, je viens sur la lecture. En fait, quelle impression on a avant de commencer ? Est-ce qu'on est stressé ? On se dit, parce qu'il ne faut pas être pudique, on libère une partie de soi quand même. Il y a des souvenirs. Est-ce que c'est dur de lire devant un public ? Moi, j'étais très, très timide enfant. Mais en même temps, j'adore ça, ce qui est souvent le cas des ex-timides. Quand tu arrives à sortir de ça, c'est super. Je ne suis pas trop stressée. Ça dépend des endroits. J'ai fait d'autres lectures dans ma vie avant. Donc, habituée. Et parfois, j'étais super stressée. Je ne sais pas pourquoi. Et là, non, mais en même temps, tu ne vois pas les gens. Tu es concentrée sur ton truc. Je n'avais pas mes lunettes. Oui, parce qu'en fait, il baisse la lumière. Il faut quand même préciser, il baisse la lumière. Et tu as une petite lumière qui va sur ton texte et donc c'est très intimiste. La prochaine fois, je l'imprimerai un peu plus gros. Mais bon, j'ai eu un petit flottement à un moment donné, mais voilà. C'est pour toi, ça ? Bien sûr. Nico ? Oui, toujours. Je cite le Velvet vite fait dans mon texte. Bon, bref. Et alors, justement, une fois que tu as terminé de lire, est-ce que tu es soulagée ? T'es un peu soulagée d'avoir pas trop trébuché sur les mots ? Est-ce que c'est soulagé et en même temps content ? Quelle impression ça donne ? C'est content, j'aimerais bien en faire d'autres. Il y avait un bon moment que je n'avais pas fait de lecture, ça m'avait manqué un peu. C'est juste un sentiment de restreinte à mon côté. Paris Music Express. Est-ce que c'est dur d'écrire sur un disque en fait ? En ce qui me concerne, je me suis bien concentrée sur mes souvenirs de l'époque, puisque c'est quand j'avais 17 ans. Et non, ce n'est pas dur parce que... Il faut juste bien se souvenir dans quel état d'esprit on était à ce moment-là. Et moi, j'ai plein de souvenirs. En fait, j'ai adoré faire ça. Oui, vraiment. Les gens qui écrivent, le texte est souvent par rapport à des souvenirs. J'ai remarqué, je ne sais pas si tu peux contredire si tu veux, ils commencent par dire, voilà, j'avais tel âge, ou j'étais chez mes parents, ou... Voilà. Et donc, on contextualise une époque. Alors, je confirme, il y a beaucoup de souvenirs d'enfance, en fait, dont... tous les textes que j'ai entendus et qui sont aussi dans le livre. Mais en fait, moi, j'ai l'intention d'écrire des nouveaux textes pour cet événement et qui ne seront pas basés sur une époque aussi éloignée, en fait. C'est un scoop, ça serait sur quoi ? Déjà, le premier texte, sur Franz Ferdinand. L'album Franz Ferdinand, parce que justement, je pense que comme ils viennent de sortir un album il y a quelques jours et qu'on attendait depuis longtemps. Et puis, c'est aussi l'anniversaire de la sortie de cet album. Et aussi de la chanson Take Me Out. Oui. Alors, j'espère que vous avez apprécié le jeu. Voilà. Et donc, j'ai l'intention de faire un autre texte sur un groupe, sur un album d'un groupe qui s'appelle L'Objectif. Je ne connais pas. Voilà, c'est un petit groupe du coup, de leads, beaucoup plus contemporain. Voilà. Est-ce qu'on peut appeler Post-Punk ? Non, pas forcément. Oui, Post-Punk, absolument. Et c'est vrai que maintenant, j'écoute beaucoup... de groupes post-punk, en fait. Plein de petits groupes, en général, from UK, qui démarrent en ce moment. Et c'est ma nouvelle passion. On va suivre. On va suivre tout ça. Merci beaucoup, Pascal. Ok, à bientôt. Donc, à suivre ici, on est au 10 rue Vivienne. Ça s'appelle Lisonor. Merci, trop bien. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. Écoute, je t'en prie. C'est toi le maître de cérémonie, donc. Il y a plein de gens qui m'ont parlé de toi. Et là, en fait, le clou du podcast, c'est de te rencontrer. Je vais rencontrer Gilles, qui est quand même le co-créateur avec Laurent, c'est ça, du projet Écoutons nos pochettes. C'est bien ça ? Je me trompe peut-être. Je suis le fondateur de ce projet-là. Et effectivement, Laurent, qui est un très bon copain, est là depuis le début. Et effectivement, il faudrait que tu interviews Pascal. Pascal ! J'en ai déjà vu une Pascal tout à l'heure. Oui, mais là, c'est un Pascal. Ça va, Pascal ? Ça va très bien. Et le graphiste qui a mis en page l'anthologie Écoutons nos pochettes. Donc, il faut absolument que tu l'interviewes, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement talentueux et d'extrêmement important dans le projet Écoutons. Voilà. Pascal est en train de partir. Mais Gilles, tu restes là. Et donc, Pascal, en fait, toi, tu as fait, de ce que dit Gilles, le graphisme du livre Écoutons nos pochettes. Complètement. Alors, le livre, en fait, il raconte... C'est quoi, en fait, le livre ? Tu peux expliquer un petit peu ? Eh bien, le livre, en fait, c'est ce que vous venez d'entendre. C'est-à-dire, en fait, c'est 33 plus 3, parce qu'il y a des bonus témoignages, donc textes, qui sont illustrés chacun par une photo qui a été réalisée spécifiquement à la pochette du disque dont le texte se parle. Alors, la pochette, en fait, si vous la voyez, en fait, il y a des points rouges. Ça ressemble un petit peu... Peter Saville sur les pochettes qu'il avait fait pour... Peut-être c'est... Je sais pas. C'était pour les pochettes qu'il avait fait pour Orchestral Man in the Dark. C'est... Alors bon, moi je suis graphiste et très très très très influencé par les designers du début des années 80, dont Peter Saville évidemment. Donc voilà, en fait, cette pochette, c'est un peu mon style. C'est très épuré. Voilà. Avec une recherche graphique et un équilibre dans les purs. Très bien. Merci Pascal. Il n'y a pas de quoi. Merci. Je te souhaite un bon retour. Je pense que tu allais partir. Merci. Tu as passé une bonne soirée ? Très bonne soirée, évidemment. C'est magnifique. Et donc, venez tous les jeudis à l'Eastonner. Tous les premiers jeudis du mois. Premier jeudi du mois. Voilà, je ne savais plus. Et six fois, je crois. Exactement. On va reprendre la discussion, j'étais avec toi. On va aller dehors. Ah non, ça caille. Ça caille. Ah non, tu veux fumer, c'est ça ? Eh bien, on va dehors. Attends, je vais mettre un blouson quand même. On va mettre un blouson. Mets un blouson. Qui, moi ? Je vais mettre un blouson, ok. Parce qu'il fait froid. Alors, on sort de cette grosse boîte à musique et là, je suis content de retrouver Gilles parce qu'on parle de toi depuis tout à l'heure. Et maintenant, on est dehors. Alors, Gilles, comment c'est passé ? Tu as été content ? Écoute, je suis ravi de cette première session au Listener qui inaugure une série de six lectures qui vont s'étaler jusqu'à juin. Donc, une lecture par mois, un jeudi par mois. au listener et à chaque fois donc avec dix nouveaux textes lus par dix nouveaux auteurs je voulais savoir si par exemple quelqu'un est inspiré par un disque parce que parce qu'il a plein de souvenirs il se dit tiens j'ai envie de déballer quelques mots etc on fait appel à toi directement ? oui bien sûr il suffit de Il suffit d'aller sur le site qui s'appelle écoutonsnospochettes.com, de voir un peu ce qui se passe sur le site, de lire quelques textes. Et puis, il y a une rubrique qui s'appelle Contribuer, et qui donne des guidelines un peu sur comment écrire le texte, même si beaucoup de choses, enfin tout est libre, c'est-à-dire que le choix de la pochette est libre. L'histoire qu'on a envie de raconter, qui est une histoire autobiographique, parce qu'encore une fois, l'idée c'est de... raconter, enfin, d'écrire un récit autobiographique d'une période de sa vie liée à un disque, à une pochette de disques. Donc, on raconte ce qu'on veut, sur la tonalité que l'on veut, c'est-à-dire, ça peut être humoristique, ça peut être mélancolique, ça peut être plein de choses. Tu as écouté ce soir, il y a un panel d'émotions très large. Même toi, tu as écrit, tu as lu un texte. Oui, absolument. Tu peux rappeler sur quoi c'est ? Bien sûr, le texte... que j'ai lu ce soir mais qui est un des textes que j'ai écrit parce que j'en ai écrit cinq ou six étaient sur pile à repil ces publics image limited qui est le groupe fondé par johnny rotten quand il s'appelait johnny rotten et quand il était le chanteur des pistols et qu'il est devenu johnny lindon et qu'il a créé donc public image limité de la C'est bien parce qu'on vit exactement ce que n'importe quelle personne vit à travers l'objet, à travers la musique. Là, en fait, pour l'auditeur qui n'était pas dans cette salle, tu racontes l'histoire où tu avais prêté le disque à un ami et cet ami ne te l'a pas rendu. Et puis un jour, tu en avais lu, mais après, tu l'as oublié. Et puis un jour, il t'a rappelé parce qu'il t'a contacté. t'as jamais oublié ? Ah non j'ai jamais oublié mais un jour il t'a contacté via les réseaux sociaux et là tu es carrément allé chez lui tu l'as pratiquement volé le truc tu l'as récupéré pour qu'il le sache ouais alors et en fait la vraie question je n'irai jamais la lui poser est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il s'est rendu compte après coup que j'étais reparti avec mon disque, je sais pas c'est ce qui fait la beauté du récit En tout cas, l'histoire, je pense que tout le monde l'a vécu, de prêter un livre, un disque, un objet, et puis il n'est jamais revenu. Parfois, on a même oublié à qui on l'a prêté. Ça, ça arrive aussi. Mais pour être tout à fait honnête, et pour être vraiment tout à fait honnête, j'ai dans ma collection deux, trois disques qui m'ont été prêtés et que je n'ai moi-même jamais rendus. Voilà. Comme ça, c'est un bon équilibre. Oui, bien sûr, En tout cas, on va revenir ici, c'est tous les premiers jeudis du mois. On va revenir ici jeudi, je ne sais plus lequel, premier jeudi du mois. Le prochain, c'est jeudi 6 février, celui d'après jeudi 6 mars, celui d'après jeudi 24 avril, ensuite 22 mai et ensuite 5 juin. C'est bien noté, c'est en fait au 10 Vivienne, le lieu s'appelle L'Isteneur. Et puis le projet, le projet s'appelle Écoutons nos pochettes. Voilà, et puis on peut le suivre sur Insta, vous allez pouvoir écouter nos pochettes. Merci Gilles, enfin je t'ai eu ! Merci à toi. Merci à toi. C'est la fin de ce 31e épisode de Paris Music Express. Merci à vous d'être restés jusqu'au bout. Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézéquelle de Écoutons nos pochettes. Merci à Jérôme et Thomas de nous avoir accueillis au Listoner. Et merci également à tous les lecteurs qui nous ont partagé leur expérience d'écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leurs disques préférés. Si vous voulez, vous pouvez me laisser un avis sur les plateformes d'écoute, déposer 5 étoiles par exemple sur Spotify. Et pour ne rater aucun épisode, surtout abonnez-vous. Si vous connaissez des endroits insolites musicaux, dites-le moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux de Paris Musique Express. Je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. Portez-vous bien, bye bye !

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Paul Raoul vous emmène écouter les pochettes de disques au Listener situé 10 rue Vivienne dans le 2 -ème arrondissement dans le quartier de la bourse

Dans ce lieu prestigieux ou la musique est diffusée avec des enceintes hautes fidélités, Gilles de Kerdel et son ami Laurent Jézéquel vous invitent le premier jeudi de chaque mois jusqu’en juin 2025 au concept « Ecoutons nos pochettes », ou chaque auteur raconte un souvenir autobiographique sur un disque en particulier.

Paul Raoul rencontre les lecteurs pour en savoir plus sur la conception des textes et leurs souvenirs liés à la musique.

Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézequel de « Ecoutons nos pochettes », Merci à Jérome et Thomas de nous avoir accueilli au Listener. Merci aussi à tous les lecteurs qui nous ont partagé leurs expériences d’écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leur disque préféré

Avec de très courts extraits de : APHRODITE’S CHILD Infinity ; APHRODITE’S CHILD The four horsemen ; THE VELEVET UNDERGROUND & NICO Sunday Morning ; FRANZ FERDINAND Take me out ; PUBLIC IMAGE LIMITED This is not a love song ; THE STRANGLERS Golden Brown ; ORCHESTRAL MANŒUVRE IN THE DARK Enola Gay ; MICHEL SARDOU Villes de solitude ; THE BEATLES Something



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  • Speaker #0

    Quel est ton prénom ? Bonjour, je m'appelle Laurent, donc je... Ah, en sachant que ça va commencer... C'est pas grave, on peut se parler tout doucement. Tout doucement, donc écoutons nos pochettes. Moi j'ai découvert par l'intermédiaire d'une amie qui a fait une lecture à la BNF 13ème dans le cadre de l'expo des Béréuriennois. Et donc c'était un thème plutôt punk et ça se passait dans un amphithéâtre et j'avais adoré l'idée, le principe avec... une pochette qu'on voyait en dos et une histoire racontée par rapport à cette pochette. Et j'ai adoré. Donc, je voulais revenir pour voir à quoi ça ressemblait pour la nouvelle édition. Très bien, merci. Merci beaucoup. J'ai eu une idée de me proposer une série d'acteurs. Donc, une fois par mois, jeudi par mois, nous viendrons présenter des textes... du projet Écoutons nos pochettes, que je vais vous expliquer un peu. L'idée, c'est qu'à chaque jeudi, il y aura 10 lecteurs ou lectrices qui viendront lire leur propre texte. Paris Music Express, balade avec Paul Raoul. Alors voilà, je suis avec Laurent, on vient juste d'interrompre un petit peu cette soirée, on s'est mis un petit peu à l'écart parce que c'est très confidentiel, les gens sont en train d'écouter les propos, les textes de ceux qui ont écrit sur les pochettes et Laurent vient tout juste d'intervenir. Ce qui m'a plu, et tu vas m'en parler dans quelques instants, c'est le côté, enfin t'as pas de pudeur, c'est pas facile parce que t'as parlé du coït, de 666. Et en même temps, tu as parlé de choses assez intimes par rapport à ta maman. Ça te trotte depuis un petit moment ce texte ? Non, en fait, j'ai rencontré Gilles qui organise ces lectures parce que j'étais censé être en tant que comédien, lecteur, parce que parfois ce sont des comédiens qui lisent des textes qu'ils n'ont pas forcément écrits. Et à la fin de notre rencontre, quand il m'a dit Super, écoute, tu viens lire des textes à la prochaine session et moi je suis un gros fan de musique, j'ai baigné dedans depuis tout gamin justement avec les vinyles de mon père. Et en me levant et en lui serrant la main, tout à coup je lui dis Mais est-ce que moi je pourrais écrire un texte ? Et il m'a dit, écoute, vas-y, écris un texte. Après, je ne te garantis pas qu'on le retienne, mais je suis rentré à la maison et je l'ai écrit en une nuit. Alors, tout de suite, t'as pensé à ce disque. Aphrodit's Childs. 666. C'est parti ! des disques qu'on a écouté beaucoup, pourquoi celui-là ? Parce que justement, quand on s'est rencontrés, il m'a fait écouter des podcasts qu'il avait enregistrés de textes déjà, et notamment un texte sur les Red Hot Chili Peppers écrit par une jeune égyptienne qui à l'époque était la seule fan du fan club égyptien des Red Hot, et c'est un texte aussi qui est très intime, je crois qu'elle va le lire ce soir, et ce podcast m'avait vachement ému, et justement c'était ce registre très intime liée à la post-enfance et pré-adolescence. Et en fait, tout s'est aligné immédiatement sur ce texte. J'ai écrit d'autres textes pour Écoutons nos pochettes. On m'avait commandé un texte parce qu'il y a eu une rétrospective du punk français à la BNF au mois de mai. Et donc nous, on a fait la clôture de ça. Donc on m'a commandé un texte sur le punk. J'ai écrit un texte sur La souris déglinguée aussi. Et d'autres souvenirs très intimes aussi. Très bien. Écoute, merci beaucoup, Laurent, de ce texte qui est fabuleux. On ne peut malheureusement pas l'enregistrer parce que c'est très confidentiel. Ceci dit, il y a des textes. Je ne sais pas si un de tes textes se trouve dans le livre qui s'appelle Écoutons nos pochettes C'est un livre avec une trentaine de pochettes où on a vraiment les… 33. 33. Et oui, mon texte est dedans, absolument. Paris Musique Express en balade avec Paul Raoul. Je rentre à l'instant de listener. Et je suis dans une grande salle qui doit faire à peu près, allez, 6 mètres, 5 mètres de hauteur sous le plafond. Et il y a un grand bar juste en face de moi. Et derrière le bar... Il y a Jérôme. Bonsoir, bienvenue. Bonsoir Jérôme. Listener, c'est une idée à toi ? Parce que tu as créé ça avec une autre personne qui s'appelle ? Thomas. C'est une idée à nous. L'idée de ce lieu, c'est de pouvoir écouter, redécouvrir toute la musique qu'on aime dans les meilleures conditions possibles. Que ce soit dans notre espace bar-restaurant, mais surtout dans notre salle d'écoute au sous-sol, un auditorium que chacun... peut louer, privatiser pour venir écouter son album, son artiste, sa playlist préférée avec un super matériel IFI, un traitement acoustique. Je pense qu'on propose aujourd'hui une expérience musicale assez unique et intense pour tous les amoureux de la musique. Bravo, c'est très bien placé parce qu'on n'est pas loin des maisons de disques, il me semble. Tout à fait, on a quelques gros labels, distributeurs, organisateurs de soirées, de concerts dans le quartier. On peut privatiser. Tout à fait, pour les particuliers, les entreprises, les professionnels de la musique. Très beau lieu, vraiment c'est vraiment extraordinaire, on a de grosses enceintes, on a un bon son. Et nous sommes, je le redis ici ce soir, pour le projet de Gilles et de Laurent qui consiste à écouter des lecteurs sur un disque en particulier. Ça s'appelle Écoutons nos pochettes Allez, on va rencontrer quelques personnes qui sont là. pour justement écouter les pochettes. Merci encore Jérôme. Avec plaisir, à très bientôt. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. On est toujours donc 10 rue Vivienne, exactement au liste nord. Là c'est l'entracte. J'ai deux messieurs avec moi. Vous avez déjà participé à cela ? Moi je participe comme auditeur libre, mais le monsieur qui est à côté de moi est un peu plus partie prenante dans l'histoire. C'est vrai ? Oui, moi je suis un des deux organisateurs. C'est incroyable parce que là, je tombe bien quand même. Alors, cette initiative qui est excellente existe depuis combien de temps ? Disons qu'on crée... Ouais, ça fait à peu près 5 ans. 5 ans ? Qu'on fait des lectures en public en tout cas. D'accord. Alors, l'idée en fait, c'est parti de quoi ? Alors, l'idée, ce n'est pas moi qui l'ai eue, c'est mon acolyte, mon collègue, qui s'appelle Gilles de Kerdel et c'est lui qui a eu cette idée. Il a fait un texte une fois sur... Le premier album des Stranglers, je crois, il l'a mis sur Facebook et tout le monde lui a dit Ouais, c'est super, c'est une idée géniale Et du coup, de fil en aiguille, il a demandé à des gens, dont moi, dès le début. Et puis voilà, ça s'est étoffé. Il a fait un site et là, maintenant, il y a pas loin de 200 textes sur le site. Il y a des podcasts, il y a un livre. Tu peux rappeler le concept aux auditeurs ? Le concept, c'est très simple. Ce sont des récits autobiographiques avec... autour ou d'une pochette de disque. Ça peut être un détail, ça peut être juste la couleur, on n'est pas du tout obligé de décrire la pochette. Ça peut être un morceau de danse, ou pas, c'est libre. Je ne suis plus avec Laurent, je suis avec une autre personne qui est à côté de Laurent. Oui, je suis déjà venu régulièrement, je viens les soutenir parce que je trouve que l'initiative est cool, c'est sympa, puis on boit des coups, on discute, on écoute de la musique. Et on entend des choses sympas en lecture, donc tout va bien. quelle musique et quel son parce qu'en plus le son ici il est particulièrement affûté alors on est toujours en fait en plein dans le tract on attend les cinq lecteurs suivants et là je suis avec paola Paola, oui. Et puis, Alain. Alain, en fait, tu viens de lire un texte. Absolument. Alors là, tu m'as complètement bluffé parce que c'était sur Michel Sardou. Oui, ce n'était pas évident. Pas évident parce qu'en fait, juste avant, on a eu Ten Sisi, on a eu Afro-Ditch Eyes, on a eu Motorhead. Et là, Michel Sardou. Paola, tu connais Michel Sardou ? Non, en fait, non. Je ne connais pas. Italienne. Italienne ? Oui. D'accord. Et en Italie, on n'écoute pas Michel Sardou ? Non, mais en tout cas, je ne les ai pas rencontrés, je ne les ai pas croisés. En Italie, on écoute quoi ? En Italie, on écoute Lucho Battisti, on écoute Mina, on écoute... Aucun rapport avec la vérité française, bien sûr, c'est beaucoup plus... Caetano... Revenons avec Alain, puisqu'en fait, Alain nous a fait un truc extraordinaire. J'explique aux éditeurs. Le texte... On parle bien sûr de Michel Sardou. Et Alain, je soupçonne qu'Alain est un rockeur. Parce qu'en fait, le texte est punchy. Il est très rock. Je ne m'attendais pas à ça du tout. Vers cet angle-là, tu voulais aller ? Oui. Alors... Je suis rock, ma culture musicale c'est rock d'abord, mais en grandissant après, mais avant l'épisode des grandes villes, je suis devenu éclectique dans mes goûts, je me suis rendu compte que toutes les musiques se rencontraient, évidemment, et j'adore cette magie de trouver quelque chose de la variété, tu parles de la variété italienne, c'est eux qui ont inventé la variété, mais là aussi il y a des pépites à tomber par terre, et pourtant on crachait dessus. Sardou c'est pareil, c'est-à-dire que lorsqu'on m'a mis cette bave dans la gueule, je me suis dit c'est quoi cette merde ? Et là tout à coup j'écoute, j'écoute d'abord les paroles, parce que j'aime les paroles, j'aime écrire, j'aime lire. Et puis après la musique qui vient. Avec quel titre en fait ? C'est Les villes de solitude. Dans les villes de grande solitude, moi le pas sans bien protéger. par deux mille ans de servitude et quelques clous sur la pensée dans les mais l'album qui s'appelle la maladie d'amour c'est sur dix titres il ya huit tubes ouais juste n'importe quoi la variétoche la mauvaise variétoche et puis à ça et tout à l'heure en fait il ya une personne qui m'a dit écoute ça m'a donné envie de de réécouter ce morceau. Ça nous a donné envie de réécouter. Je suis ravi parce que je suis presque un militant, je suis un pèlerin depuis des années, j'en parle, j'en parle. Et pas plus tard qu'il y a un mois, je vais à la maroquinerie, je vais écouter un jeune groupe qui ont 23 ans, les trois. Comment s'appelle le groupe ? Du Canada, je le dis en anglais, en français, c'est 20-21 Band, qui est l'adresse d'un label iconique des années 70 à Chicago. Donc ils font du funk. Je vais les voir, je dis les gars, j'adore, j'adore. Est-ce que je peux vous raconter quelque chose ? Je leur raconte le titre de Sardou, les villes de solitude. Je leur explique de quoi ça raconte. Je leur dis écoutez-les. Ils l'ont écouté, ils m'ont dit putain, c'est vachement bien. Je dis mais je pense que vous pourriez le reprendre. Voilà, donc peut-être je vais mourir avant, mais même de là-haut, j'espère. Et toi, tu fais partie d'un, tu joues de la musique ? Non, je grattais trois notes. C'est pour draguer les filles. ça marchait parce que je grattais 3 notes on m'a mis dans le groupe autrement je ne suis pas musicos mais j'aime tu peux le faire en version punk avec 3 accords mais grave on va suivre ça Alain bientôt à la maroquinerie pourquoi pas Paris Music Express en balade avec Paul Raoul Alors voilà, donc on est toujours dans ce lieu magique. On écoute... Tu reconnais ce qu'on écoute là ? Non, mais j'étais en train de... Quel est ton prénom ? Céline, j'étais en train de savourer Nico juste avant. J'aime beaucoup. Ça ? Je pense que c'est Beatles. Il me semble, je ne suis pas sûr, mais voilà. Tu fais partie des lecteurs, il y avait 10 lecteurs. Cet exercice de style, c'est compliqué à faire. Il m'arrive d'écrire, oui, sur des supports musicaux, d'après des musiques ou d'après des photos. J'aime bien avoir quelque chose comme ça. Alors maintenant, je viens sur la lecture. En fait, quelle impression on a avant de commencer ? Est-ce qu'on est stressé ? On se dit, parce qu'il ne faut pas être pudique, on libère une partie de soi quand même. Il y a des souvenirs. Est-ce que c'est dur de lire devant un public ? Moi, j'étais très, très timide enfant. Mais en même temps, j'adore ça, ce qui est souvent le cas des ex-timides. Quand tu arrives à sortir de ça, c'est super. Je ne suis pas trop stressée. Ça dépend des endroits. J'ai fait d'autres lectures dans ma vie avant. Donc, habituée. Et parfois, j'étais super stressée. Je ne sais pas pourquoi. Et là, non, mais en même temps, tu ne vois pas les gens. Tu es concentrée sur ton truc. Je n'avais pas mes lunettes. Oui, parce qu'en fait, il baisse la lumière. Il faut quand même préciser, il baisse la lumière. Et tu as une petite lumière qui va sur ton texte et donc c'est très intimiste. La prochaine fois, je l'imprimerai un peu plus gros. Mais bon, j'ai eu un petit flottement à un moment donné, mais voilà. C'est pour toi, ça ? Bien sûr. Nico ? Oui, toujours. Je cite le Velvet vite fait dans mon texte. Bon, bref. Et alors, justement, une fois que tu as terminé de lire, est-ce que tu es soulagée ? T'es un peu soulagée d'avoir pas trop trébuché sur les mots ? Est-ce que c'est soulagé et en même temps content ? Quelle impression ça donne ? C'est content, j'aimerais bien en faire d'autres. Il y avait un bon moment que je n'avais pas fait de lecture, ça m'avait manqué un peu. C'est juste un sentiment de restreinte à mon côté. Paris Music Express. Est-ce que c'est dur d'écrire sur un disque en fait ? En ce qui me concerne, je me suis bien concentrée sur mes souvenirs de l'époque, puisque c'est quand j'avais 17 ans. Et non, ce n'est pas dur parce que... Il faut juste bien se souvenir dans quel état d'esprit on était à ce moment-là. Et moi, j'ai plein de souvenirs. En fait, j'ai adoré faire ça. Oui, vraiment. Les gens qui écrivent, le texte est souvent par rapport à des souvenirs. J'ai remarqué, je ne sais pas si tu peux contredire si tu veux, ils commencent par dire, voilà, j'avais tel âge, ou j'étais chez mes parents, ou... Voilà. Et donc, on contextualise une époque. Alors, je confirme, il y a beaucoup de souvenirs d'enfance, en fait, dont... tous les textes que j'ai entendus et qui sont aussi dans le livre. Mais en fait, moi, j'ai l'intention d'écrire des nouveaux textes pour cet événement et qui ne seront pas basés sur une époque aussi éloignée, en fait. C'est un scoop, ça serait sur quoi ? Déjà, le premier texte, sur Franz Ferdinand. L'album Franz Ferdinand, parce que justement, je pense que comme ils viennent de sortir un album il y a quelques jours et qu'on attendait depuis longtemps. Et puis, c'est aussi l'anniversaire de la sortie de cet album. Et aussi de la chanson Take Me Out. Oui. Alors, j'espère que vous avez apprécié le jeu. Voilà. Et donc, j'ai l'intention de faire un autre texte sur un groupe, sur un album d'un groupe qui s'appelle L'Objectif. Je ne connais pas. Voilà, c'est un petit groupe du coup, de leads, beaucoup plus contemporain. Voilà. Est-ce qu'on peut appeler Post-Punk ? Non, pas forcément. Oui, Post-Punk, absolument. Et c'est vrai que maintenant, j'écoute beaucoup... de groupes post-punk, en fait. Plein de petits groupes, en général, from UK, qui démarrent en ce moment. Et c'est ma nouvelle passion. On va suivre. On va suivre tout ça. Merci beaucoup, Pascal. Ok, à bientôt. Donc, à suivre ici, on est au 10 rue Vivienne. Ça s'appelle Lisonor. Merci, trop bien. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. Écoute, je t'en prie. C'est toi le maître de cérémonie, donc. Il y a plein de gens qui m'ont parlé de toi. Et là, en fait, le clou du podcast, c'est de te rencontrer. Je vais rencontrer Gilles, qui est quand même le co-créateur avec Laurent, c'est ça, du projet Écoutons nos pochettes. C'est bien ça ? Je me trompe peut-être. Je suis le fondateur de ce projet-là. Et effectivement, Laurent, qui est un très bon copain, est là depuis le début. Et effectivement, il faudrait que tu interviews Pascal. Pascal ! J'en ai déjà vu une Pascal tout à l'heure. Oui, mais là, c'est un Pascal. Ça va, Pascal ? Ça va très bien. Et le graphiste qui a mis en page l'anthologie Écoutons nos pochettes. Donc, il faut absolument que tu l'interviewes, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement talentueux et d'extrêmement important dans le projet Écoutons. Voilà. Pascal est en train de partir. Mais Gilles, tu restes là. Et donc, Pascal, en fait, toi, tu as fait, de ce que dit Gilles, le graphisme du livre Écoutons nos pochettes. Complètement. Alors, le livre, en fait, il raconte... C'est quoi, en fait, le livre ? Tu peux expliquer un petit peu ? Eh bien, le livre, en fait, c'est ce que vous venez d'entendre. C'est-à-dire, en fait, c'est 33 plus 3, parce qu'il y a des bonus témoignages, donc textes, qui sont illustrés chacun par une photo qui a été réalisée spécifiquement à la pochette du disque dont le texte se parle. Alors, la pochette, en fait, si vous la voyez, en fait, il y a des points rouges. Ça ressemble un petit peu... Peter Saville sur les pochettes qu'il avait fait pour... Peut-être c'est... Je sais pas. C'était pour les pochettes qu'il avait fait pour Orchestral Man in the Dark. C'est... Alors bon, moi je suis graphiste et très très très très influencé par les designers du début des années 80, dont Peter Saville évidemment. Donc voilà, en fait, cette pochette, c'est un peu mon style. C'est très épuré. Voilà. Avec une recherche graphique et un équilibre dans les purs. Très bien. Merci Pascal. Il n'y a pas de quoi. Merci. Je te souhaite un bon retour. Je pense que tu allais partir. Merci. Tu as passé une bonne soirée ? Très bonne soirée, évidemment. C'est magnifique. Et donc, venez tous les jeudis à l'Eastonner. Tous les premiers jeudis du mois. Premier jeudi du mois. Voilà, je ne savais plus. Et six fois, je crois. Exactement. On va reprendre la discussion, j'étais avec toi. On va aller dehors. Ah non, ça caille. Ça caille. Ah non, tu veux fumer, c'est ça ? Eh bien, on va dehors. Attends, je vais mettre un blouson quand même. On va mettre un blouson. Mets un blouson. Qui, moi ? Je vais mettre un blouson, ok. Parce qu'il fait froid. Alors, on sort de cette grosse boîte à musique et là, je suis content de retrouver Gilles parce qu'on parle de toi depuis tout à l'heure. Et maintenant, on est dehors. Alors, Gilles, comment c'est passé ? Tu as été content ? Écoute, je suis ravi de cette première session au Listener qui inaugure une série de six lectures qui vont s'étaler jusqu'à juin. Donc, une lecture par mois, un jeudi par mois. au listener et à chaque fois donc avec dix nouveaux textes lus par dix nouveaux auteurs je voulais savoir si par exemple quelqu'un est inspiré par un disque parce que parce qu'il a plein de souvenirs il se dit tiens j'ai envie de déballer quelques mots etc on fait appel à toi directement ? oui bien sûr il suffit de Il suffit d'aller sur le site qui s'appelle écoutonsnospochettes.com, de voir un peu ce qui se passe sur le site, de lire quelques textes. Et puis, il y a une rubrique qui s'appelle Contribuer, et qui donne des guidelines un peu sur comment écrire le texte, même si beaucoup de choses, enfin tout est libre, c'est-à-dire que le choix de la pochette est libre. L'histoire qu'on a envie de raconter, qui est une histoire autobiographique, parce qu'encore une fois, l'idée c'est de... raconter, enfin, d'écrire un récit autobiographique d'une période de sa vie liée à un disque, à une pochette de disques. Donc, on raconte ce qu'on veut, sur la tonalité que l'on veut, c'est-à-dire, ça peut être humoristique, ça peut être mélancolique, ça peut être plein de choses. Tu as écouté ce soir, il y a un panel d'émotions très large. Même toi, tu as écrit, tu as lu un texte. Oui, absolument. Tu peux rappeler sur quoi c'est ? Bien sûr, le texte... que j'ai lu ce soir mais qui est un des textes que j'ai écrit parce que j'en ai écrit cinq ou six étaient sur pile à repil ces publics image limited qui est le groupe fondé par johnny rotten quand il s'appelait johnny rotten et quand il était le chanteur des pistols et qu'il est devenu johnny lindon et qu'il a créé donc public image limité de la C'est bien parce qu'on vit exactement ce que n'importe quelle personne vit à travers l'objet, à travers la musique. Là, en fait, pour l'auditeur qui n'était pas dans cette salle, tu racontes l'histoire où tu avais prêté le disque à un ami et cet ami ne te l'a pas rendu. Et puis un jour, tu en avais lu, mais après, tu l'as oublié. Et puis un jour, il t'a rappelé parce qu'il t'a contacté. t'as jamais oublié ? Ah non j'ai jamais oublié mais un jour il t'a contacté via les réseaux sociaux et là tu es carrément allé chez lui tu l'as pratiquement volé le truc tu l'as récupéré pour qu'il le sache ouais alors et en fait la vraie question je n'irai jamais la lui poser est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il s'est rendu compte après coup que j'étais reparti avec mon disque, je sais pas c'est ce qui fait la beauté du récit En tout cas, l'histoire, je pense que tout le monde l'a vécu, de prêter un livre, un disque, un objet, et puis il n'est jamais revenu. Parfois, on a même oublié à qui on l'a prêté. Ça, ça arrive aussi. Mais pour être tout à fait honnête, et pour être vraiment tout à fait honnête, j'ai dans ma collection deux, trois disques qui m'ont été prêtés et que je n'ai moi-même jamais rendus. Voilà. Comme ça, c'est un bon équilibre. Oui, bien sûr, En tout cas, on va revenir ici, c'est tous les premiers jeudis du mois. On va revenir ici jeudi, je ne sais plus lequel, premier jeudi du mois. Le prochain, c'est jeudi 6 février, celui d'après jeudi 6 mars, celui d'après jeudi 24 avril, ensuite 22 mai et ensuite 5 juin. C'est bien noté, c'est en fait au 10 Vivienne, le lieu s'appelle L'Isteneur. Et puis le projet, le projet s'appelle Écoutons nos pochettes. Voilà, et puis on peut le suivre sur Insta, vous allez pouvoir écouter nos pochettes. Merci Gilles, enfin je t'ai eu ! Merci à toi. Merci à toi. C'est la fin de ce 31e épisode de Paris Music Express. Merci à vous d'être restés jusqu'au bout. Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézéquelle de Écoutons nos pochettes. Merci à Jérôme et Thomas de nous avoir accueillis au Listoner. Et merci également à tous les lecteurs qui nous ont partagé leur expérience d'écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leurs disques préférés. Si vous voulez, vous pouvez me laisser un avis sur les plateformes d'écoute, déposer 5 étoiles par exemple sur Spotify. Et pour ne rater aucun épisode, surtout abonnez-vous. Si vous connaissez des endroits insolites musicaux, dites-le moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux de Paris Musique Express. Je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. Portez-vous bien, bye bye !

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Paul Raoul vous emmène écouter les pochettes de disques au Listener situé 10 rue Vivienne dans le 2 -ème arrondissement dans le quartier de la bourse

Dans ce lieu prestigieux ou la musique est diffusée avec des enceintes hautes fidélités, Gilles de Kerdel et son ami Laurent Jézéquel vous invitent le premier jeudi de chaque mois jusqu’en juin 2025 au concept « Ecoutons nos pochettes », ou chaque auteur raconte un souvenir autobiographique sur un disque en particulier.

Paul Raoul rencontre les lecteurs pour en savoir plus sur la conception des textes et leurs souvenirs liés à la musique.

Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézequel de « Ecoutons nos pochettes », Merci à Jérome et Thomas de nous avoir accueilli au Listener. Merci aussi à tous les lecteurs qui nous ont partagé leurs expériences d’écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leur disque préféré

Avec de très courts extraits de : APHRODITE’S CHILD Infinity ; APHRODITE’S CHILD The four horsemen ; THE VELEVET UNDERGROUND & NICO Sunday Morning ; FRANZ FERDINAND Take me out ; PUBLIC IMAGE LIMITED This is not a love song ; THE STRANGLERS Golden Brown ; ORCHESTRAL MANŒUVRE IN THE DARK Enola Gay ; MICHEL SARDOU Villes de solitude ; THE BEATLES Something



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quel est ton prénom ? Bonjour, je m'appelle Laurent, donc je... Ah, en sachant que ça va commencer... C'est pas grave, on peut se parler tout doucement. Tout doucement, donc écoutons nos pochettes. Moi j'ai découvert par l'intermédiaire d'une amie qui a fait une lecture à la BNF 13ème dans le cadre de l'expo des Béréuriennois. Et donc c'était un thème plutôt punk et ça se passait dans un amphithéâtre et j'avais adoré l'idée, le principe avec... une pochette qu'on voyait en dos et une histoire racontée par rapport à cette pochette. Et j'ai adoré. Donc, je voulais revenir pour voir à quoi ça ressemblait pour la nouvelle édition. Très bien, merci. Merci beaucoup. J'ai eu une idée de me proposer une série d'acteurs. Donc, une fois par mois, jeudi par mois, nous viendrons présenter des textes... du projet Écoutons nos pochettes, que je vais vous expliquer un peu. L'idée, c'est qu'à chaque jeudi, il y aura 10 lecteurs ou lectrices qui viendront lire leur propre texte. Paris Music Express, balade avec Paul Raoul. Alors voilà, je suis avec Laurent, on vient juste d'interrompre un petit peu cette soirée, on s'est mis un petit peu à l'écart parce que c'est très confidentiel, les gens sont en train d'écouter les propos, les textes de ceux qui ont écrit sur les pochettes et Laurent vient tout juste d'intervenir. Ce qui m'a plu, et tu vas m'en parler dans quelques instants, c'est le côté, enfin t'as pas de pudeur, c'est pas facile parce que t'as parlé du coït, de 666. Et en même temps, tu as parlé de choses assez intimes par rapport à ta maman. Ça te trotte depuis un petit moment ce texte ? Non, en fait, j'ai rencontré Gilles qui organise ces lectures parce que j'étais censé être en tant que comédien, lecteur, parce que parfois ce sont des comédiens qui lisent des textes qu'ils n'ont pas forcément écrits. Et à la fin de notre rencontre, quand il m'a dit Super, écoute, tu viens lire des textes à la prochaine session et moi je suis un gros fan de musique, j'ai baigné dedans depuis tout gamin justement avec les vinyles de mon père. Et en me levant et en lui serrant la main, tout à coup je lui dis Mais est-ce que moi je pourrais écrire un texte ? Et il m'a dit, écoute, vas-y, écris un texte. Après, je ne te garantis pas qu'on le retienne, mais je suis rentré à la maison et je l'ai écrit en une nuit. Alors, tout de suite, t'as pensé à ce disque. Aphrodit's Childs. 666. C'est parti ! des disques qu'on a écouté beaucoup, pourquoi celui-là ? Parce que justement, quand on s'est rencontrés, il m'a fait écouter des podcasts qu'il avait enregistrés de textes déjà, et notamment un texte sur les Red Hot Chili Peppers écrit par une jeune égyptienne qui à l'époque était la seule fan du fan club égyptien des Red Hot, et c'est un texte aussi qui est très intime, je crois qu'elle va le lire ce soir, et ce podcast m'avait vachement ému, et justement c'était ce registre très intime liée à la post-enfance et pré-adolescence. Et en fait, tout s'est aligné immédiatement sur ce texte. J'ai écrit d'autres textes pour Écoutons nos pochettes. On m'avait commandé un texte parce qu'il y a eu une rétrospective du punk français à la BNF au mois de mai. Et donc nous, on a fait la clôture de ça. Donc on m'a commandé un texte sur le punk. J'ai écrit un texte sur La souris déglinguée aussi. Et d'autres souvenirs très intimes aussi. Très bien. Écoute, merci beaucoup, Laurent, de ce texte qui est fabuleux. On ne peut malheureusement pas l'enregistrer parce que c'est très confidentiel. Ceci dit, il y a des textes. Je ne sais pas si un de tes textes se trouve dans le livre qui s'appelle Écoutons nos pochettes C'est un livre avec une trentaine de pochettes où on a vraiment les… 33. 33. Et oui, mon texte est dedans, absolument. Paris Musique Express en balade avec Paul Raoul. Je rentre à l'instant de listener. Et je suis dans une grande salle qui doit faire à peu près, allez, 6 mètres, 5 mètres de hauteur sous le plafond. Et il y a un grand bar juste en face de moi. Et derrière le bar... Il y a Jérôme. Bonsoir, bienvenue. Bonsoir Jérôme. Listener, c'est une idée à toi ? Parce que tu as créé ça avec une autre personne qui s'appelle ? Thomas. C'est une idée à nous. L'idée de ce lieu, c'est de pouvoir écouter, redécouvrir toute la musique qu'on aime dans les meilleures conditions possibles. Que ce soit dans notre espace bar-restaurant, mais surtout dans notre salle d'écoute au sous-sol, un auditorium que chacun... peut louer, privatiser pour venir écouter son album, son artiste, sa playlist préférée avec un super matériel IFI, un traitement acoustique. Je pense qu'on propose aujourd'hui une expérience musicale assez unique et intense pour tous les amoureux de la musique. Bravo, c'est très bien placé parce qu'on n'est pas loin des maisons de disques, il me semble. Tout à fait, on a quelques gros labels, distributeurs, organisateurs de soirées, de concerts dans le quartier. On peut privatiser. Tout à fait, pour les particuliers, les entreprises, les professionnels de la musique. Très beau lieu, vraiment c'est vraiment extraordinaire, on a de grosses enceintes, on a un bon son. Et nous sommes, je le redis ici ce soir, pour le projet de Gilles et de Laurent qui consiste à écouter des lecteurs sur un disque en particulier. Ça s'appelle Écoutons nos pochettes Allez, on va rencontrer quelques personnes qui sont là. pour justement écouter les pochettes. Merci encore Jérôme. Avec plaisir, à très bientôt. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. On est toujours donc 10 rue Vivienne, exactement au liste nord. Là c'est l'entracte. J'ai deux messieurs avec moi. Vous avez déjà participé à cela ? Moi je participe comme auditeur libre, mais le monsieur qui est à côté de moi est un peu plus partie prenante dans l'histoire. C'est vrai ? Oui, moi je suis un des deux organisateurs. C'est incroyable parce que là, je tombe bien quand même. Alors, cette initiative qui est excellente existe depuis combien de temps ? Disons qu'on crée... Ouais, ça fait à peu près 5 ans. 5 ans ? Qu'on fait des lectures en public en tout cas. D'accord. Alors, l'idée en fait, c'est parti de quoi ? Alors, l'idée, ce n'est pas moi qui l'ai eue, c'est mon acolyte, mon collègue, qui s'appelle Gilles de Kerdel et c'est lui qui a eu cette idée. Il a fait un texte une fois sur... Le premier album des Stranglers, je crois, il l'a mis sur Facebook et tout le monde lui a dit Ouais, c'est super, c'est une idée géniale Et du coup, de fil en aiguille, il a demandé à des gens, dont moi, dès le début. Et puis voilà, ça s'est étoffé. Il a fait un site et là, maintenant, il y a pas loin de 200 textes sur le site. Il y a des podcasts, il y a un livre. Tu peux rappeler le concept aux auditeurs ? Le concept, c'est très simple. Ce sont des récits autobiographiques avec... autour ou d'une pochette de disque. Ça peut être un détail, ça peut être juste la couleur, on n'est pas du tout obligé de décrire la pochette. Ça peut être un morceau de danse, ou pas, c'est libre. Je ne suis plus avec Laurent, je suis avec une autre personne qui est à côté de Laurent. Oui, je suis déjà venu régulièrement, je viens les soutenir parce que je trouve que l'initiative est cool, c'est sympa, puis on boit des coups, on discute, on écoute de la musique. Et on entend des choses sympas en lecture, donc tout va bien. quelle musique et quel son parce qu'en plus le son ici il est particulièrement affûté alors on est toujours en fait en plein dans le tract on attend les cinq lecteurs suivants et là je suis avec paola Paola, oui. Et puis, Alain. Alain, en fait, tu viens de lire un texte. Absolument. Alors là, tu m'as complètement bluffé parce que c'était sur Michel Sardou. Oui, ce n'était pas évident. Pas évident parce qu'en fait, juste avant, on a eu Ten Sisi, on a eu Afro-Ditch Eyes, on a eu Motorhead. Et là, Michel Sardou. Paola, tu connais Michel Sardou ? Non, en fait, non. Je ne connais pas. Italienne. Italienne ? Oui. D'accord. Et en Italie, on n'écoute pas Michel Sardou ? Non, mais en tout cas, je ne les ai pas rencontrés, je ne les ai pas croisés. En Italie, on écoute quoi ? En Italie, on écoute Lucho Battisti, on écoute Mina, on écoute... Aucun rapport avec la vérité française, bien sûr, c'est beaucoup plus... Caetano... Revenons avec Alain, puisqu'en fait, Alain nous a fait un truc extraordinaire. J'explique aux éditeurs. Le texte... On parle bien sûr de Michel Sardou. Et Alain, je soupçonne qu'Alain est un rockeur. Parce qu'en fait, le texte est punchy. Il est très rock. Je ne m'attendais pas à ça du tout. Vers cet angle-là, tu voulais aller ? Oui. Alors... Je suis rock, ma culture musicale c'est rock d'abord, mais en grandissant après, mais avant l'épisode des grandes villes, je suis devenu éclectique dans mes goûts, je me suis rendu compte que toutes les musiques se rencontraient, évidemment, et j'adore cette magie de trouver quelque chose de la variété, tu parles de la variété italienne, c'est eux qui ont inventé la variété, mais là aussi il y a des pépites à tomber par terre, et pourtant on crachait dessus. Sardou c'est pareil, c'est-à-dire que lorsqu'on m'a mis cette bave dans la gueule, je me suis dit c'est quoi cette merde ? Et là tout à coup j'écoute, j'écoute d'abord les paroles, parce que j'aime les paroles, j'aime écrire, j'aime lire. Et puis après la musique qui vient. Avec quel titre en fait ? C'est Les villes de solitude. Dans les villes de grande solitude, moi le pas sans bien protéger. par deux mille ans de servitude et quelques clous sur la pensée dans les mais l'album qui s'appelle la maladie d'amour c'est sur dix titres il ya huit tubes ouais juste n'importe quoi la variétoche la mauvaise variétoche et puis à ça et tout à l'heure en fait il ya une personne qui m'a dit écoute ça m'a donné envie de de réécouter ce morceau. Ça nous a donné envie de réécouter. Je suis ravi parce que je suis presque un militant, je suis un pèlerin depuis des années, j'en parle, j'en parle. Et pas plus tard qu'il y a un mois, je vais à la maroquinerie, je vais écouter un jeune groupe qui ont 23 ans, les trois. Comment s'appelle le groupe ? Du Canada, je le dis en anglais, en français, c'est 20-21 Band, qui est l'adresse d'un label iconique des années 70 à Chicago. Donc ils font du funk. Je vais les voir, je dis les gars, j'adore, j'adore. Est-ce que je peux vous raconter quelque chose ? Je leur raconte le titre de Sardou, les villes de solitude. Je leur explique de quoi ça raconte. Je leur dis écoutez-les. Ils l'ont écouté, ils m'ont dit putain, c'est vachement bien. Je dis mais je pense que vous pourriez le reprendre. Voilà, donc peut-être je vais mourir avant, mais même de là-haut, j'espère. Et toi, tu fais partie d'un, tu joues de la musique ? Non, je grattais trois notes. C'est pour draguer les filles. ça marchait parce que je grattais 3 notes on m'a mis dans le groupe autrement je ne suis pas musicos mais j'aime tu peux le faire en version punk avec 3 accords mais grave on va suivre ça Alain bientôt à la maroquinerie pourquoi pas Paris Music Express en balade avec Paul Raoul Alors voilà, donc on est toujours dans ce lieu magique. On écoute... Tu reconnais ce qu'on écoute là ? Non, mais j'étais en train de... Quel est ton prénom ? Céline, j'étais en train de savourer Nico juste avant. J'aime beaucoup. Ça ? Je pense que c'est Beatles. Il me semble, je ne suis pas sûr, mais voilà. Tu fais partie des lecteurs, il y avait 10 lecteurs. Cet exercice de style, c'est compliqué à faire. Il m'arrive d'écrire, oui, sur des supports musicaux, d'après des musiques ou d'après des photos. J'aime bien avoir quelque chose comme ça. Alors maintenant, je viens sur la lecture. En fait, quelle impression on a avant de commencer ? Est-ce qu'on est stressé ? On se dit, parce qu'il ne faut pas être pudique, on libère une partie de soi quand même. Il y a des souvenirs. Est-ce que c'est dur de lire devant un public ? Moi, j'étais très, très timide enfant. Mais en même temps, j'adore ça, ce qui est souvent le cas des ex-timides. Quand tu arrives à sortir de ça, c'est super. Je ne suis pas trop stressée. Ça dépend des endroits. J'ai fait d'autres lectures dans ma vie avant. Donc, habituée. Et parfois, j'étais super stressée. Je ne sais pas pourquoi. Et là, non, mais en même temps, tu ne vois pas les gens. Tu es concentrée sur ton truc. Je n'avais pas mes lunettes. Oui, parce qu'en fait, il baisse la lumière. Il faut quand même préciser, il baisse la lumière. Et tu as une petite lumière qui va sur ton texte et donc c'est très intimiste. La prochaine fois, je l'imprimerai un peu plus gros. Mais bon, j'ai eu un petit flottement à un moment donné, mais voilà. C'est pour toi, ça ? Bien sûr. Nico ? Oui, toujours. Je cite le Velvet vite fait dans mon texte. Bon, bref. Et alors, justement, une fois que tu as terminé de lire, est-ce que tu es soulagée ? T'es un peu soulagée d'avoir pas trop trébuché sur les mots ? Est-ce que c'est soulagé et en même temps content ? Quelle impression ça donne ? C'est content, j'aimerais bien en faire d'autres. Il y avait un bon moment que je n'avais pas fait de lecture, ça m'avait manqué un peu. C'est juste un sentiment de restreinte à mon côté. Paris Music Express. Est-ce que c'est dur d'écrire sur un disque en fait ? En ce qui me concerne, je me suis bien concentrée sur mes souvenirs de l'époque, puisque c'est quand j'avais 17 ans. Et non, ce n'est pas dur parce que... Il faut juste bien se souvenir dans quel état d'esprit on était à ce moment-là. Et moi, j'ai plein de souvenirs. En fait, j'ai adoré faire ça. Oui, vraiment. Les gens qui écrivent, le texte est souvent par rapport à des souvenirs. J'ai remarqué, je ne sais pas si tu peux contredire si tu veux, ils commencent par dire, voilà, j'avais tel âge, ou j'étais chez mes parents, ou... Voilà. Et donc, on contextualise une époque. Alors, je confirme, il y a beaucoup de souvenirs d'enfance, en fait, dont... tous les textes que j'ai entendus et qui sont aussi dans le livre. Mais en fait, moi, j'ai l'intention d'écrire des nouveaux textes pour cet événement et qui ne seront pas basés sur une époque aussi éloignée, en fait. C'est un scoop, ça serait sur quoi ? Déjà, le premier texte, sur Franz Ferdinand. L'album Franz Ferdinand, parce que justement, je pense que comme ils viennent de sortir un album il y a quelques jours et qu'on attendait depuis longtemps. Et puis, c'est aussi l'anniversaire de la sortie de cet album. Et aussi de la chanson Take Me Out. Oui. Alors, j'espère que vous avez apprécié le jeu. Voilà. Et donc, j'ai l'intention de faire un autre texte sur un groupe, sur un album d'un groupe qui s'appelle L'Objectif. Je ne connais pas. Voilà, c'est un petit groupe du coup, de leads, beaucoup plus contemporain. Voilà. Est-ce qu'on peut appeler Post-Punk ? Non, pas forcément. Oui, Post-Punk, absolument. Et c'est vrai que maintenant, j'écoute beaucoup... de groupes post-punk, en fait. Plein de petits groupes, en général, from UK, qui démarrent en ce moment. Et c'est ma nouvelle passion. On va suivre. On va suivre tout ça. Merci beaucoup, Pascal. Ok, à bientôt. Donc, à suivre ici, on est au 10 rue Vivienne. Ça s'appelle Lisonor. Merci, trop bien. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. Écoute, je t'en prie. C'est toi le maître de cérémonie, donc. Il y a plein de gens qui m'ont parlé de toi. Et là, en fait, le clou du podcast, c'est de te rencontrer. Je vais rencontrer Gilles, qui est quand même le co-créateur avec Laurent, c'est ça, du projet Écoutons nos pochettes. C'est bien ça ? Je me trompe peut-être. Je suis le fondateur de ce projet-là. Et effectivement, Laurent, qui est un très bon copain, est là depuis le début. Et effectivement, il faudrait que tu interviews Pascal. Pascal ! J'en ai déjà vu une Pascal tout à l'heure. Oui, mais là, c'est un Pascal. Ça va, Pascal ? Ça va très bien. Et le graphiste qui a mis en page l'anthologie Écoutons nos pochettes. Donc, il faut absolument que tu l'interviewes, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement talentueux et d'extrêmement important dans le projet Écoutons. Voilà. Pascal est en train de partir. Mais Gilles, tu restes là. Et donc, Pascal, en fait, toi, tu as fait, de ce que dit Gilles, le graphisme du livre Écoutons nos pochettes. Complètement. Alors, le livre, en fait, il raconte... C'est quoi, en fait, le livre ? Tu peux expliquer un petit peu ? Eh bien, le livre, en fait, c'est ce que vous venez d'entendre. C'est-à-dire, en fait, c'est 33 plus 3, parce qu'il y a des bonus témoignages, donc textes, qui sont illustrés chacun par une photo qui a été réalisée spécifiquement à la pochette du disque dont le texte se parle. Alors, la pochette, en fait, si vous la voyez, en fait, il y a des points rouges. Ça ressemble un petit peu... Peter Saville sur les pochettes qu'il avait fait pour... Peut-être c'est... Je sais pas. C'était pour les pochettes qu'il avait fait pour Orchestral Man in the Dark. C'est... Alors bon, moi je suis graphiste et très très très très influencé par les designers du début des années 80, dont Peter Saville évidemment. Donc voilà, en fait, cette pochette, c'est un peu mon style. C'est très épuré. Voilà. Avec une recherche graphique et un équilibre dans les purs. Très bien. Merci Pascal. Il n'y a pas de quoi. Merci. Je te souhaite un bon retour. Je pense que tu allais partir. Merci. Tu as passé une bonne soirée ? Très bonne soirée, évidemment. C'est magnifique. Et donc, venez tous les jeudis à l'Eastonner. Tous les premiers jeudis du mois. Premier jeudi du mois. Voilà, je ne savais plus. Et six fois, je crois. Exactement. On va reprendre la discussion, j'étais avec toi. On va aller dehors. Ah non, ça caille. Ça caille. Ah non, tu veux fumer, c'est ça ? Eh bien, on va dehors. Attends, je vais mettre un blouson quand même. On va mettre un blouson. Mets un blouson. Qui, moi ? Je vais mettre un blouson, ok. Parce qu'il fait froid. Alors, on sort de cette grosse boîte à musique et là, je suis content de retrouver Gilles parce qu'on parle de toi depuis tout à l'heure. Et maintenant, on est dehors. Alors, Gilles, comment c'est passé ? Tu as été content ? Écoute, je suis ravi de cette première session au Listener qui inaugure une série de six lectures qui vont s'étaler jusqu'à juin. Donc, une lecture par mois, un jeudi par mois. au listener et à chaque fois donc avec dix nouveaux textes lus par dix nouveaux auteurs je voulais savoir si par exemple quelqu'un est inspiré par un disque parce que parce qu'il a plein de souvenirs il se dit tiens j'ai envie de déballer quelques mots etc on fait appel à toi directement ? oui bien sûr il suffit de Il suffit d'aller sur le site qui s'appelle écoutonsnospochettes.com, de voir un peu ce qui se passe sur le site, de lire quelques textes. Et puis, il y a une rubrique qui s'appelle Contribuer, et qui donne des guidelines un peu sur comment écrire le texte, même si beaucoup de choses, enfin tout est libre, c'est-à-dire que le choix de la pochette est libre. L'histoire qu'on a envie de raconter, qui est une histoire autobiographique, parce qu'encore une fois, l'idée c'est de... raconter, enfin, d'écrire un récit autobiographique d'une période de sa vie liée à un disque, à une pochette de disques. Donc, on raconte ce qu'on veut, sur la tonalité que l'on veut, c'est-à-dire, ça peut être humoristique, ça peut être mélancolique, ça peut être plein de choses. Tu as écouté ce soir, il y a un panel d'émotions très large. Même toi, tu as écrit, tu as lu un texte. Oui, absolument. Tu peux rappeler sur quoi c'est ? Bien sûr, le texte... que j'ai lu ce soir mais qui est un des textes que j'ai écrit parce que j'en ai écrit cinq ou six étaient sur pile à repil ces publics image limited qui est le groupe fondé par johnny rotten quand il s'appelait johnny rotten et quand il était le chanteur des pistols et qu'il est devenu johnny lindon et qu'il a créé donc public image limité de la C'est bien parce qu'on vit exactement ce que n'importe quelle personne vit à travers l'objet, à travers la musique. Là, en fait, pour l'auditeur qui n'était pas dans cette salle, tu racontes l'histoire où tu avais prêté le disque à un ami et cet ami ne te l'a pas rendu. Et puis un jour, tu en avais lu, mais après, tu l'as oublié. Et puis un jour, il t'a rappelé parce qu'il t'a contacté. t'as jamais oublié ? Ah non j'ai jamais oublié mais un jour il t'a contacté via les réseaux sociaux et là tu es carrément allé chez lui tu l'as pratiquement volé le truc tu l'as récupéré pour qu'il le sache ouais alors et en fait la vraie question je n'irai jamais la lui poser est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il s'est rendu compte après coup que j'étais reparti avec mon disque, je sais pas c'est ce qui fait la beauté du récit En tout cas, l'histoire, je pense que tout le monde l'a vécu, de prêter un livre, un disque, un objet, et puis il n'est jamais revenu. Parfois, on a même oublié à qui on l'a prêté. Ça, ça arrive aussi. Mais pour être tout à fait honnête, et pour être vraiment tout à fait honnête, j'ai dans ma collection deux, trois disques qui m'ont été prêtés et que je n'ai moi-même jamais rendus. Voilà. Comme ça, c'est un bon équilibre. Oui, bien sûr, En tout cas, on va revenir ici, c'est tous les premiers jeudis du mois. On va revenir ici jeudi, je ne sais plus lequel, premier jeudi du mois. Le prochain, c'est jeudi 6 février, celui d'après jeudi 6 mars, celui d'après jeudi 24 avril, ensuite 22 mai et ensuite 5 juin. C'est bien noté, c'est en fait au 10 Vivienne, le lieu s'appelle L'Isteneur. Et puis le projet, le projet s'appelle Écoutons nos pochettes. Voilà, et puis on peut le suivre sur Insta, vous allez pouvoir écouter nos pochettes. Merci Gilles, enfin je t'ai eu ! Merci à toi. Merci à toi. C'est la fin de ce 31e épisode de Paris Music Express. Merci à vous d'être restés jusqu'au bout. Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézéquelle de Écoutons nos pochettes. Merci à Jérôme et Thomas de nous avoir accueillis au Listoner. Et merci également à tous les lecteurs qui nous ont partagé leur expérience d'écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leurs disques préférés. Si vous voulez, vous pouvez me laisser un avis sur les plateformes d'écoute, déposer 5 étoiles par exemple sur Spotify. Et pour ne rater aucun épisode, surtout abonnez-vous. Si vous connaissez des endroits insolites musicaux, dites-le moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux de Paris Musique Express. Je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. Portez-vous bien, bye bye !

Description

Paul Raoul vous emmène écouter les pochettes de disques au Listener situé 10 rue Vivienne dans le 2 -ème arrondissement dans le quartier de la bourse

Dans ce lieu prestigieux ou la musique est diffusée avec des enceintes hautes fidélités, Gilles de Kerdel et son ami Laurent Jézéquel vous invitent le premier jeudi de chaque mois jusqu’en juin 2025 au concept « Ecoutons nos pochettes », ou chaque auteur raconte un souvenir autobiographique sur un disque en particulier.

Paul Raoul rencontre les lecteurs pour en savoir plus sur la conception des textes et leurs souvenirs liés à la musique.

Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézequel de « Ecoutons nos pochettes », Merci à Jérome et Thomas de nous avoir accueilli au Listener. Merci aussi à tous les lecteurs qui nous ont partagé leurs expériences d’écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leur disque préféré

Avec de très courts extraits de : APHRODITE’S CHILD Infinity ; APHRODITE’S CHILD The four horsemen ; THE VELEVET UNDERGROUND & NICO Sunday Morning ; FRANZ FERDINAND Take me out ; PUBLIC IMAGE LIMITED This is not a love song ; THE STRANGLERS Golden Brown ; ORCHESTRAL MANŒUVRE IN THE DARK Enola Gay ; MICHEL SARDOU Villes de solitude ; THE BEATLES Something



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quel est ton prénom ? Bonjour, je m'appelle Laurent, donc je... Ah, en sachant que ça va commencer... C'est pas grave, on peut se parler tout doucement. Tout doucement, donc écoutons nos pochettes. Moi j'ai découvert par l'intermédiaire d'une amie qui a fait une lecture à la BNF 13ème dans le cadre de l'expo des Béréuriennois. Et donc c'était un thème plutôt punk et ça se passait dans un amphithéâtre et j'avais adoré l'idée, le principe avec... une pochette qu'on voyait en dos et une histoire racontée par rapport à cette pochette. Et j'ai adoré. Donc, je voulais revenir pour voir à quoi ça ressemblait pour la nouvelle édition. Très bien, merci. Merci beaucoup. J'ai eu une idée de me proposer une série d'acteurs. Donc, une fois par mois, jeudi par mois, nous viendrons présenter des textes... du projet Écoutons nos pochettes, que je vais vous expliquer un peu. L'idée, c'est qu'à chaque jeudi, il y aura 10 lecteurs ou lectrices qui viendront lire leur propre texte. Paris Music Express, balade avec Paul Raoul. Alors voilà, je suis avec Laurent, on vient juste d'interrompre un petit peu cette soirée, on s'est mis un petit peu à l'écart parce que c'est très confidentiel, les gens sont en train d'écouter les propos, les textes de ceux qui ont écrit sur les pochettes et Laurent vient tout juste d'intervenir. Ce qui m'a plu, et tu vas m'en parler dans quelques instants, c'est le côté, enfin t'as pas de pudeur, c'est pas facile parce que t'as parlé du coït, de 666. Et en même temps, tu as parlé de choses assez intimes par rapport à ta maman. Ça te trotte depuis un petit moment ce texte ? Non, en fait, j'ai rencontré Gilles qui organise ces lectures parce que j'étais censé être en tant que comédien, lecteur, parce que parfois ce sont des comédiens qui lisent des textes qu'ils n'ont pas forcément écrits. Et à la fin de notre rencontre, quand il m'a dit Super, écoute, tu viens lire des textes à la prochaine session et moi je suis un gros fan de musique, j'ai baigné dedans depuis tout gamin justement avec les vinyles de mon père. Et en me levant et en lui serrant la main, tout à coup je lui dis Mais est-ce que moi je pourrais écrire un texte ? Et il m'a dit, écoute, vas-y, écris un texte. Après, je ne te garantis pas qu'on le retienne, mais je suis rentré à la maison et je l'ai écrit en une nuit. Alors, tout de suite, t'as pensé à ce disque. Aphrodit's Childs. 666. C'est parti ! des disques qu'on a écouté beaucoup, pourquoi celui-là ? Parce que justement, quand on s'est rencontrés, il m'a fait écouter des podcasts qu'il avait enregistrés de textes déjà, et notamment un texte sur les Red Hot Chili Peppers écrit par une jeune égyptienne qui à l'époque était la seule fan du fan club égyptien des Red Hot, et c'est un texte aussi qui est très intime, je crois qu'elle va le lire ce soir, et ce podcast m'avait vachement ému, et justement c'était ce registre très intime liée à la post-enfance et pré-adolescence. Et en fait, tout s'est aligné immédiatement sur ce texte. J'ai écrit d'autres textes pour Écoutons nos pochettes. On m'avait commandé un texte parce qu'il y a eu une rétrospective du punk français à la BNF au mois de mai. Et donc nous, on a fait la clôture de ça. Donc on m'a commandé un texte sur le punk. J'ai écrit un texte sur La souris déglinguée aussi. Et d'autres souvenirs très intimes aussi. Très bien. Écoute, merci beaucoup, Laurent, de ce texte qui est fabuleux. On ne peut malheureusement pas l'enregistrer parce que c'est très confidentiel. Ceci dit, il y a des textes. Je ne sais pas si un de tes textes se trouve dans le livre qui s'appelle Écoutons nos pochettes C'est un livre avec une trentaine de pochettes où on a vraiment les… 33. 33. Et oui, mon texte est dedans, absolument. Paris Musique Express en balade avec Paul Raoul. Je rentre à l'instant de listener. Et je suis dans une grande salle qui doit faire à peu près, allez, 6 mètres, 5 mètres de hauteur sous le plafond. Et il y a un grand bar juste en face de moi. Et derrière le bar... Il y a Jérôme. Bonsoir, bienvenue. Bonsoir Jérôme. Listener, c'est une idée à toi ? Parce que tu as créé ça avec une autre personne qui s'appelle ? Thomas. C'est une idée à nous. L'idée de ce lieu, c'est de pouvoir écouter, redécouvrir toute la musique qu'on aime dans les meilleures conditions possibles. Que ce soit dans notre espace bar-restaurant, mais surtout dans notre salle d'écoute au sous-sol, un auditorium que chacun... peut louer, privatiser pour venir écouter son album, son artiste, sa playlist préférée avec un super matériel IFI, un traitement acoustique. Je pense qu'on propose aujourd'hui une expérience musicale assez unique et intense pour tous les amoureux de la musique. Bravo, c'est très bien placé parce qu'on n'est pas loin des maisons de disques, il me semble. Tout à fait, on a quelques gros labels, distributeurs, organisateurs de soirées, de concerts dans le quartier. On peut privatiser. Tout à fait, pour les particuliers, les entreprises, les professionnels de la musique. Très beau lieu, vraiment c'est vraiment extraordinaire, on a de grosses enceintes, on a un bon son. Et nous sommes, je le redis ici ce soir, pour le projet de Gilles et de Laurent qui consiste à écouter des lecteurs sur un disque en particulier. Ça s'appelle Écoutons nos pochettes Allez, on va rencontrer quelques personnes qui sont là. pour justement écouter les pochettes. Merci encore Jérôme. Avec plaisir, à très bientôt. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. On est toujours donc 10 rue Vivienne, exactement au liste nord. Là c'est l'entracte. J'ai deux messieurs avec moi. Vous avez déjà participé à cela ? Moi je participe comme auditeur libre, mais le monsieur qui est à côté de moi est un peu plus partie prenante dans l'histoire. C'est vrai ? Oui, moi je suis un des deux organisateurs. C'est incroyable parce que là, je tombe bien quand même. Alors, cette initiative qui est excellente existe depuis combien de temps ? Disons qu'on crée... Ouais, ça fait à peu près 5 ans. 5 ans ? Qu'on fait des lectures en public en tout cas. D'accord. Alors, l'idée en fait, c'est parti de quoi ? Alors, l'idée, ce n'est pas moi qui l'ai eue, c'est mon acolyte, mon collègue, qui s'appelle Gilles de Kerdel et c'est lui qui a eu cette idée. Il a fait un texte une fois sur... Le premier album des Stranglers, je crois, il l'a mis sur Facebook et tout le monde lui a dit Ouais, c'est super, c'est une idée géniale Et du coup, de fil en aiguille, il a demandé à des gens, dont moi, dès le début. Et puis voilà, ça s'est étoffé. Il a fait un site et là, maintenant, il y a pas loin de 200 textes sur le site. Il y a des podcasts, il y a un livre. Tu peux rappeler le concept aux auditeurs ? Le concept, c'est très simple. Ce sont des récits autobiographiques avec... autour ou d'une pochette de disque. Ça peut être un détail, ça peut être juste la couleur, on n'est pas du tout obligé de décrire la pochette. Ça peut être un morceau de danse, ou pas, c'est libre. Je ne suis plus avec Laurent, je suis avec une autre personne qui est à côté de Laurent. Oui, je suis déjà venu régulièrement, je viens les soutenir parce que je trouve que l'initiative est cool, c'est sympa, puis on boit des coups, on discute, on écoute de la musique. Et on entend des choses sympas en lecture, donc tout va bien. quelle musique et quel son parce qu'en plus le son ici il est particulièrement affûté alors on est toujours en fait en plein dans le tract on attend les cinq lecteurs suivants et là je suis avec paola Paola, oui. Et puis, Alain. Alain, en fait, tu viens de lire un texte. Absolument. Alors là, tu m'as complètement bluffé parce que c'était sur Michel Sardou. Oui, ce n'était pas évident. Pas évident parce qu'en fait, juste avant, on a eu Ten Sisi, on a eu Afro-Ditch Eyes, on a eu Motorhead. Et là, Michel Sardou. Paola, tu connais Michel Sardou ? Non, en fait, non. Je ne connais pas. Italienne. Italienne ? Oui. D'accord. Et en Italie, on n'écoute pas Michel Sardou ? Non, mais en tout cas, je ne les ai pas rencontrés, je ne les ai pas croisés. En Italie, on écoute quoi ? En Italie, on écoute Lucho Battisti, on écoute Mina, on écoute... Aucun rapport avec la vérité française, bien sûr, c'est beaucoup plus... Caetano... Revenons avec Alain, puisqu'en fait, Alain nous a fait un truc extraordinaire. J'explique aux éditeurs. Le texte... On parle bien sûr de Michel Sardou. Et Alain, je soupçonne qu'Alain est un rockeur. Parce qu'en fait, le texte est punchy. Il est très rock. Je ne m'attendais pas à ça du tout. Vers cet angle-là, tu voulais aller ? Oui. Alors... Je suis rock, ma culture musicale c'est rock d'abord, mais en grandissant après, mais avant l'épisode des grandes villes, je suis devenu éclectique dans mes goûts, je me suis rendu compte que toutes les musiques se rencontraient, évidemment, et j'adore cette magie de trouver quelque chose de la variété, tu parles de la variété italienne, c'est eux qui ont inventé la variété, mais là aussi il y a des pépites à tomber par terre, et pourtant on crachait dessus. Sardou c'est pareil, c'est-à-dire que lorsqu'on m'a mis cette bave dans la gueule, je me suis dit c'est quoi cette merde ? Et là tout à coup j'écoute, j'écoute d'abord les paroles, parce que j'aime les paroles, j'aime écrire, j'aime lire. Et puis après la musique qui vient. Avec quel titre en fait ? C'est Les villes de solitude. Dans les villes de grande solitude, moi le pas sans bien protéger. par deux mille ans de servitude et quelques clous sur la pensée dans les mais l'album qui s'appelle la maladie d'amour c'est sur dix titres il ya huit tubes ouais juste n'importe quoi la variétoche la mauvaise variétoche et puis à ça et tout à l'heure en fait il ya une personne qui m'a dit écoute ça m'a donné envie de de réécouter ce morceau. Ça nous a donné envie de réécouter. Je suis ravi parce que je suis presque un militant, je suis un pèlerin depuis des années, j'en parle, j'en parle. Et pas plus tard qu'il y a un mois, je vais à la maroquinerie, je vais écouter un jeune groupe qui ont 23 ans, les trois. Comment s'appelle le groupe ? Du Canada, je le dis en anglais, en français, c'est 20-21 Band, qui est l'adresse d'un label iconique des années 70 à Chicago. Donc ils font du funk. Je vais les voir, je dis les gars, j'adore, j'adore. Est-ce que je peux vous raconter quelque chose ? Je leur raconte le titre de Sardou, les villes de solitude. Je leur explique de quoi ça raconte. Je leur dis écoutez-les. Ils l'ont écouté, ils m'ont dit putain, c'est vachement bien. Je dis mais je pense que vous pourriez le reprendre. Voilà, donc peut-être je vais mourir avant, mais même de là-haut, j'espère. Et toi, tu fais partie d'un, tu joues de la musique ? Non, je grattais trois notes. C'est pour draguer les filles. ça marchait parce que je grattais 3 notes on m'a mis dans le groupe autrement je ne suis pas musicos mais j'aime tu peux le faire en version punk avec 3 accords mais grave on va suivre ça Alain bientôt à la maroquinerie pourquoi pas Paris Music Express en balade avec Paul Raoul Alors voilà, donc on est toujours dans ce lieu magique. On écoute... Tu reconnais ce qu'on écoute là ? Non, mais j'étais en train de... Quel est ton prénom ? Céline, j'étais en train de savourer Nico juste avant. J'aime beaucoup. Ça ? Je pense que c'est Beatles. Il me semble, je ne suis pas sûr, mais voilà. Tu fais partie des lecteurs, il y avait 10 lecteurs. Cet exercice de style, c'est compliqué à faire. Il m'arrive d'écrire, oui, sur des supports musicaux, d'après des musiques ou d'après des photos. J'aime bien avoir quelque chose comme ça. Alors maintenant, je viens sur la lecture. En fait, quelle impression on a avant de commencer ? Est-ce qu'on est stressé ? On se dit, parce qu'il ne faut pas être pudique, on libère une partie de soi quand même. Il y a des souvenirs. Est-ce que c'est dur de lire devant un public ? Moi, j'étais très, très timide enfant. Mais en même temps, j'adore ça, ce qui est souvent le cas des ex-timides. Quand tu arrives à sortir de ça, c'est super. Je ne suis pas trop stressée. Ça dépend des endroits. J'ai fait d'autres lectures dans ma vie avant. Donc, habituée. Et parfois, j'étais super stressée. Je ne sais pas pourquoi. Et là, non, mais en même temps, tu ne vois pas les gens. Tu es concentrée sur ton truc. Je n'avais pas mes lunettes. Oui, parce qu'en fait, il baisse la lumière. Il faut quand même préciser, il baisse la lumière. Et tu as une petite lumière qui va sur ton texte et donc c'est très intimiste. La prochaine fois, je l'imprimerai un peu plus gros. Mais bon, j'ai eu un petit flottement à un moment donné, mais voilà. C'est pour toi, ça ? Bien sûr. Nico ? Oui, toujours. Je cite le Velvet vite fait dans mon texte. Bon, bref. Et alors, justement, une fois que tu as terminé de lire, est-ce que tu es soulagée ? T'es un peu soulagée d'avoir pas trop trébuché sur les mots ? Est-ce que c'est soulagé et en même temps content ? Quelle impression ça donne ? C'est content, j'aimerais bien en faire d'autres. Il y avait un bon moment que je n'avais pas fait de lecture, ça m'avait manqué un peu. C'est juste un sentiment de restreinte à mon côté. Paris Music Express. Est-ce que c'est dur d'écrire sur un disque en fait ? En ce qui me concerne, je me suis bien concentrée sur mes souvenirs de l'époque, puisque c'est quand j'avais 17 ans. Et non, ce n'est pas dur parce que... Il faut juste bien se souvenir dans quel état d'esprit on était à ce moment-là. Et moi, j'ai plein de souvenirs. En fait, j'ai adoré faire ça. Oui, vraiment. Les gens qui écrivent, le texte est souvent par rapport à des souvenirs. J'ai remarqué, je ne sais pas si tu peux contredire si tu veux, ils commencent par dire, voilà, j'avais tel âge, ou j'étais chez mes parents, ou... Voilà. Et donc, on contextualise une époque. Alors, je confirme, il y a beaucoup de souvenirs d'enfance, en fait, dont... tous les textes que j'ai entendus et qui sont aussi dans le livre. Mais en fait, moi, j'ai l'intention d'écrire des nouveaux textes pour cet événement et qui ne seront pas basés sur une époque aussi éloignée, en fait. C'est un scoop, ça serait sur quoi ? Déjà, le premier texte, sur Franz Ferdinand. L'album Franz Ferdinand, parce que justement, je pense que comme ils viennent de sortir un album il y a quelques jours et qu'on attendait depuis longtemps. Et puis, c'est aussi l'anniversaire de la sortie de cet album. Et aussi de la chanson Take Me Out. Oui. Alors, j'espère que vous avez apprécié le jeu. Voilà. Et donc, j'ai l'intention de faire un autre texte sur un groupe, sur un album d'un groupe qui s'appelle L'Objectif. Je ne connais pas. Voilà, c'est un petit groupe du coup, de leads, beaucoup plus contemporain. Voilà. Est-ce qu'on peut appeler Post-Punk ? Non, pas forcément. Oui, Post-Punk, absolument. Et c'est vrai que maintenant, j'écoute beaucoup... de groupes post-punk, en fait. Plein de petits groupes, en général, from UK, qui démarrent en ce moment. Et c'est ma nouvelle passion. On va suivre. On va suivre tout ça. Merci beaucoup, Pascal. Ok, à bientôt. Donc, à suivre ici, on est au 10 rue Vivienne. Ça s'appelle Lisonor. Merci, trop bien. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul. Écoute, je t'en prie. C'est toi le maître de cérémonie, donc. Il y a plein de gens qui m'ont parlé de toi. Et là, en fait, le clou du podcast, c'est de te rencontrer. Je vais rencontrer Gilles, qui est quand même le co-créateur avec Laurent, c'est ça, du projet Écoutons nos pochettes. C'est bien ça ? Je me trompe peut-être. Je suis le fondateur de ce projet-là. Et effectivement, Laurent, qui est un très bon copain, est là depuis le début. Et effectivement, il faudrait que tu interviews Pascal. Pascal ! J'en ai déjà vu une Pascal tout à l'heure. Oui, mais là, c'est un Pascal. Ça va, Pascal ? Ça va très bien. Et le graphiste qui a mis en page l'anthologie Écoutons nos pochettes. Donc, il faut absolument que tu l'interviewes, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement talentueux et d'extrêmement important dans le projet Écoutons. Voilà. Pascal est en train de partir. Mais Gilles, tu restes là. Et donc, Pascal, en fait, toi, tu as fait, de ce que dit Gilles, le graphisme du livre Écoutons nos pochettes. Complètement. Alors, le livre, en fait, il raconte... C'est quoi, en fait, le livre ? Tu peux expliquer un petit peu ? Eh bien, le livre, en fait, c'est ce que vous venez d'entendre. C'est-à-dire, en fait, c'est 33 plus 3, parce qu'il y a des bonus témoignages, donc textes, qui sont illustrés chacun par une photo qui a été réalisée spécifiquement à la pochette du disque dont le texte se parle. Alors, la pochette, en fait, si vous la voyez, en fait, il y a des points rouges. Ça ressemble un petit peu... Peter Saville sur les pochettes qu'il avait fait pour... Peut-être c'est... Je sais pas. C'était pour les pochettes qu'il avait fait pour Orchestral Man in the Dark. C'est... Alors bon, moi je suis graphiste et très très très très influencé par les designers du début des années 80, dont Peter Saville évidemment. Donc voilà, en fait, cette pochette, c'est un peu mon style. C'est très épuré. Voilà. Avec une recherche graphique et un équilibre dans les purs. Très bien. Merci Pascal. Il n'y a pas de quoi. Merci. Je te souhaite un bon retour. Je pense que tu allais partir. Merci. Tu as passé une bonne soirée ? Très bonne soirée, évidemment. C'est magnifique. Et donc, venez tous les jeudis à l'Eastonner. Tous les premiers jeudis du mois. Premier jeudi du mois. Voilà, je ne savais plus. Et six fois, je crois. Exactement. On va reprendre la discussion, j'étais avec toi. On va aller dehors. Ah non, ça caille. Ça caille. Ah non, tu veux fumer, c'est ça ? Eh bien, on va dehors. Attends, je vais mettre un blouson quand même. On va mettre un blouson. Mets un blouson. Qui, moi ? Je vais mettre un blouson, ok. Parce qu'il fait froid. Alors, on sort de cette grosse boîte à musique et là, je suis content de retrouver Gilles parce qu'on parle de toi depuis tout à l'heure. Et maintenant, on est dehors. Alors, Gilles, comment c'est passé ? Tu as été content ? Écoute, je suis ravi de cette première session au Listener qui inaugure une série de six lectures qui vont s'étaler jusqu'à juin. Donc, une lecture par mois, un jeudi par mois. au listener et à chaque fois donc avec dix nouveaux textes lus par dix nouveaux auteurs je voulais savoir si par exemple quelqu'un est inspiré par un disque parce que parce qu'il a plein de souvenirs il se dit tiens j'ai envie de déballer quelques mots etc on fait appel à toi directement ? oui bien sûr il suffit de Il suffit d'aller sur le site qui s'appelle écoutonsnospochettes.com, de voir un peu ce qui se passe sur le site, de lire quelques textes. Et puis, il y a une rubrique qui s'appelle Contribuer, et qui donne des guidelines un peu sur comment écrire le texte, même si beaucoup de choses, enfin tout est libre, c'est-à-dire que le choix de la pochette est libre. L'histoire qu'on a envie de raconter, qui est une histoire autobiographique, parce qu'encore une fois, l'idée c'est de... raconter, enfin, d'écrire un récit autobiographique d'une période de sa vie liée à un disque, à une pochette de disques. Donc, on raconte ce qu'on veut, sur la tonalité que l'on veut, c'est-à-dire, ça peut être humoristique, ça peut être mélancolique, ça peut être plein de choses. Tu as écouté ce soir, il y a un panel d'émotions très large. Même toi, tu as écrit, tu as lu un texte. Oui, absolument. Tu peux rappeler sur quoi c'est ? Bien sûr, le texte... que j'ai lu ce soir mais qui est un des textes que j'ai écrit parce que j'en ai écrit cinq ou six étaient sur pile à repil ces publics image limited qui est le groupe fondé par johnny rotten quand il s'appelait johnny rotten et quand il était le chanteur des pistols et qu'il est devenu johnny lindon et qu'il a créé donc public image limité de la C'est bien parce qu'on vit exactement ce que n'importe quelle personne vit à travers l'objet, à travers la musique. Là, en fait, pour l'auditeur qui n'était pas dans cette salle, tu racontes l'histoire où tu avais prêté le disque à un ami et cet ami ne te l'a pas rendu. Et puis un jour, tu en avais lu, mais après, tu l'as oublié. Et puis un jour, il t'a rappelé parce qu'il t'a contacté. t'as jamais oublié ? Ah non j'ai jamais oublié mais un jour il t'a contacté via les réseaux sociaux et là tu es carrément allé chez lui tu l'as pratiquement volé le truc tu l'as récupéré pour qu'il le sache ouais alors et en fait la vraie question je n'irai jamais la lui poser est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il s'est rendu compte après coup que j'étais reparti avec mon disque, je sais pas c'est ce qui fait la beauté du récit En tout cas, l'histoire, je pense que tout le monde l'a vécu, de prêter un livre, un disque, un objet, et puis il n'est jamais revenu. Parfois, on a même oublié à qui on l'a prêté. Ça, ça arrive aussi. Mais pour être tout à fait honnête, et pour être vraiment tout à fait honnête, j'ai dans ma collection deux, trois disques qui m'ont été prêtés et que je n'ai moi-même jamais rendus. Voilà. Comme ça, c'est un bon équilibre. Oui, bien sûr, En tout cas, on va revenir ici, c'est tous les premiers jeudis du mois. On va revenir ici jeudi, je ne sais plus lequel, premier jeudi du mois. Le prochain, c'est jeudi 6 février, celui d'après jeudi 6 mars, celui d'après jeudi 24 avril, ensuite 22 mai et ensuite 5 juin. C'est bien noté, c'est en fait au 10 Vivienne, le lieu s'appelle L'Isteneur. Et puis le projet, le projet s'appelle Écoutons nos pochettes. Voilà, et puis on peut le suivre sur Insta, vous allez pouvoir écouter nos pochettes. Merci Gilles, enfin je t'ai eu ! Merci à toi. Merci à toi. C'est la fin de ce 31e épisode de Paris Music Express. Merci à vous d'être restés jusqu'au bout. Merci à Gilles de Kerdel et à Laurent Jézéquelle de Écoutons nos pochettes. Merci à Jérôme et Thomas de nous avoir accueillis au Listoner. Et merci également à tous les lecteurs qui nous ont partagé leur expérience d'écriture et de lecture au sujet des souvenirs de leurs disques préférés. Si vous voulez, vous pouvez me laisser un avis sur les plateformes d'écoute, déposer 5 étoiles par exemple sur Spotify. Et pour ne rater aucun épisode, surtout abonnez-vous. Si vous connaissez des endroits insolites musicaux, dites-le moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux de Paris Musique Express. Je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. Portez-vous bien, bye bye !

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