- Marc Born Bad
Nous, on a toujours été des passionnés de vinyles, donc on a ouvert dans notre tête, c'était les vinyles. On ne pensait pas au CD et puis on a vu qu'effectivement, il fallait vendre un petit peu. Mais après, l'identité de Bambad, dès le début, Punk Garage Rock'n'Roll, ça a été surtout de vendre des vinyles. Pour nous, c'était d'ouvrir une boutique de vinyles.
- Paul Raoul
Aujourd'hui, je vous emmène à la rencontre de Marc, le disquaire de la boutique Born Bad, située 11 rue Saint-Sabin, dans le 11e arrondissement de Paris. C'est le rendez-vous incontournable des passionnés de rock'n'roll, garage et musique pop-rock. C'est aussi la deuxième partie de la chronique Paris Music Express consacrée aux 25 ans de Born Bad Shop. Un moment plus calme que le précédent épisode, où je me retrouve en tête à tête avec Marc pour parler des débuts de la boutique, de ses jours musicaux et de ses coups de cœur. Bonjour Marc d'abord.
- Marc Born Bad
Oui bonjour.
- Paul Raoul
Alors Marc, en fait, 25 ans de Born Bad, la boutique Born Bad. Est-ce que tu te souviens de l'aventure qui a commencé il y a 25 ans ?
- Marc Born Bad
Oui je m'en souviens très bien même si c'est il y a longtemps, j'ai l'impression que c'est comme si c'était hier on va dire. C'était en 99 au mois d'avril donc ça fait vraiment pile poil 25 ans là. Et on avait monté ça en été 3 avec Yvan que tout le monde connaît. On était 3 associés à l'époque, maintenant je suis tout seul. J'ai aussi Joseph qui est avec moi là qui m'aide mais je suis tout seul à gérer on va dire le magasin.
- Paul Raoul
C'était rue Keller avant il me semble ?
- Marc Born Bad
Voilà c'était rue Keller, on est rue Saint-Sabin depuis maintenant 11 ans exactement. Et je m'en souviens très bien de cette première journée parce qu'on était encore à nettoyer la vitre, à speeder pour les dernières finitions de travaux etc. Et à mettre les disques en bac, on avait acheté des disques sur une ou deux années, on avait stocké un peu des disques à droite à gauche. Et puis on se speedait un peu pour mettre tout en bac. Et on avait déjà, comment dire, un bon réseau parce qu'on jouait dans pas mal de groupes à l'époque. Donc les gens attendaient l'ouverture de cette boutique. Il y a eu du monde. On avait fait des cocktails, enfin bref. Paris Music Express en balade avec Paul Raoul.
- Paul Raoul
À l'époque, c'était il y a 25 ans, on vendait déjà des vinyles. C'était beaucoup plus de CD que de vinyles ou c'était l'équivalent ou pas ?
- Marc Born Bad
A l'époque, je pense que les boutiques de disques vendaient plus de CD que de vinyles. Après, ça dépend quelle boutique. Nous, on a toujours été des passionnés de vinyles. Donc, on a ouvert, dans notre tête, c'était les vinyles. On ne pensait pas aux CD. Et puis, on a vu qu'effectivement, il fallait rendre un petit peu. Mais après, l'identité de Barnabas, dès le début, Punk, Garage, Rock'n'Roll, ça a été surtout de vendre des vinyles. Pour nous, c'était d'ouvrir une boutique de vinyles.
- Paul Raoul
L'étiquette de Born Bad, les influences, c'est plutôt quoi ? Qu'est-ce qu'on va voir surtout comme disque ici ?
- Marc Born Bad
Born Bad, il y a une forte identité rock'n'roll. Punk, garage, c'est ce qui est dans l'ADN de la boutique. Et je pense que c'est ce qui fait qu'on a gardé cette forte identité. Et en fait, on a été connu rapidement un petit peu dans le monde entier. Ça a été déjà le pèlerinage en quelques années. Donc je pense qu'il manquait une boutique forte comme ça à Paris, en France, et même dans le monde. Souvent, je fais des commandes. Régulièrement chez Crypt ou d'autres labels, des grosses commandes, on m'a toujours dit c'est toi qui me commande le plus de disques Donc oui, je pense que c'est un petit peu un lieu de pèlerinage, comme on est à Paris, il y a beaucoup de passages, ça brasse, beaucoup de touristes, donc effectivement, voilà, c'est ce qu'on dégage.
- Paul Raoul
Il y a même des groupes qui viennent ici, des groupes étrangers qui viennent ici. On voit sur les posts sur les réseaux sociaux, on voit des groupes qui viennent de loin, qui sont connus, plus ou moins connus, qui viennent ici parce que c'est une référence quand même urbaine.
- Marc Born Bad
Oui, il y a toujours des salles de concert pas trop loin, la mécanique est ouverte, le Supersonic, ou même l'Inter, les groupes entre les balances, ils viennent là parce qu'ils savent qu'ils vont trouver un petit peu ce qu'ils veulent, c'est des groupes qui correspondent aussi à ce qu'on vend, et oui il y a toujours eu ça, chaque semaine il y a des groupes qui passent vite fait, ou peut-être pas le groupe en entier, mais quelques, après moi je suis pareil quand je suis en tournée. Quand on a du temps, on fait le disquaire de la ville.
- Paul Raoul
Parce qu'il faut préciser quand même que tu es le batteur d'un des groupes français importants qui s'appelle Frustration. C'est bien ça ?
- Marc Born Bad
Oui, c'est ça.
- Paul Raoul
Qui sort, qui vient de sortir le combien d'album ?
- Marc Born Bad
Bonne question. Cinquième, je crois. Cinquième déjà. On a toujours un doute entre le cinquième et le sixième parce qu'il y a un mini-album qui s'appelle Full of Sorrow.
- Paul Raoul
Et le dernier album s'appelle comment ?
- Marc Born Bad
Celui-ci s'appelle Our Decisions, il vient de sortir.
- Paul Raoul
Paris Music Express Alors en fait tu viens aussi de sortir un disque, une compilation avec ton label à toi qui s'appelle le disque Mauvais Garçon il y a quand même des super références qui seront entre autres programmées dans les concerts que tu organisais avec Vedette, on voit Beige Banquet on voit en attendant Anna, Tramhaus , Charles de Goal, Dick Voodoo Pray Paint Enfin, il y a beaucoup de groupes qui seront à un festival, puisqu'il y a quand même trois jours, à la fin de la semaine. Quels sont tes chouchous parmi ceux-là ?
- Marc Born Bad
En fait, tous les groupes qui sont sur la compilation, donc il faut préciser, c'est que des morceaux inédits. C'est que des groupes que j'aime particulièrement. Alors j'essaie un peu de varier le plaisir, même si, effectivement, on en parlait tout à l'heure, l'identité de Born Bad, c'est quand même punk, rock'n'roll, garage, etc. Il y a des groupes un petit peu plus pop, on va dire, Comme The Proper Ornament, En attendant Anna. Mais franchement, je les adore tous. Il y a beaucoup de groupes que j'ai aussi sortis sur mon label, donc les Disques Mauvais Garçon, parce que le nom Born Bad était déjà pris. Donc c'est un petit clin d'œil.
- Paul Raoul
C'est un autre label qui n'a rien à voir avec la boutique.
- Marc Born Bad
Ben si, justement. Un petit peu quand même. Il y a un gros rapport. Ben si, parce qu'on a prêté le nom au label. et que JB c'est un pote et que voilà si si on a de forts liens on va dire mais tous les groupes qui sont sur la compil où il y a beaucoup de post-punk c'est des groupes que j'aime particulièrement il y a même aussi des anciens Billy Chaydish, Charles de Goal donc moi c'est tout ce que j'aime et j'ai voulu faire plaisir aux gens de sortir les groupes ont eu la gentillesse de composer de prêter, de donner généreusement un inédit Et effectivement, je suis fier de cette compile.
- Paul Raoul
Dick Voodoo, c'est signé sur ton label. Il y a peut-être un autre groupe ici parmi ceux-là qui sont signés ?
- Marc Born Bad
Bamb et Andegami, c'est un duo de Genève, on va dire influencé Sainte-Oueve-EBM, un peu à la DAF. C'est terrible. Et oui,
- Marc
ils vont jouer au festival. Je te remercie.
- Paul Raoul
Et puis, bon concert, avec Frustration. Et puis, bonne fête, bonne fête, bon anniversaire pour ces 25 ans de Barbade. Merci, Marc.
- Marc Born Bad
Merci, merci à vous. Merci à tous.
- Marc
Non, non, non, non, non, non, non, non,
- Paul Raoul
non, non, non, non, non, non, non, C'est la fin de ce nouvel épisode de Paris Musique Express. Merci à vous d'être resté jusqu'au bout. Cet épisode était la deuxième partie de l'anniversaire de la boutique Born Bad, la précédente étant sur la fête elle-même à la Maroquinerie. Merci à Marc pour ce 25e anniversaire de sa boutique Born Bad. Si vous voulez, vous pouvez me laisser un avis sur les plateformes d'écoute, déposer 5 étoiles, pourquoi pas, sur Spotify. Et vous pouvez aussi partager cet épisode autour de vous. Si vous connaissez des endroits insolites musicaux, dites-le moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux de Paris Musique Express. Je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. Portez-vous bien, bye bye !