- Speaker #0
Non, Paris Music Express n'est pas fini. J'étais parti en vacances prendre le grand air et puis, comme vous peut-être, j'ai suivi les Jeux Olympiques. Je suis même allé voir les compétitions de badminton, de football, de waterpolo, mais ça, vous vous en fichiez peut-être. Alors pour débuter la rentrée, je vous ai préparé une émission spéciale sur la musique des Jeux Olympiques. Pour une fois, je ne suis pas parti en balade avec mon micro, je l'ai préparé de chez moi et on va se remémorer les bons moments en musique. Paris Music Express. Je commence cet éventail de souvenirs par cette chanson populaire en France. Ça y est, vous avez reconnu Que je t'aime de Johnny Halliday ? C'était en 69. C'est un choix surprenant, car d'habitude, pour une telle occasion, on se porte plutôt vers des titres tempo, groove fun, good time, assez dynamiques. Que je t'aime est un morceau blanc. en mineur, un peu gothique. On n'imaginait pas forcément accompagner des victoires, mais sur des moments sportifs, comme notamment, vous vous rappelez, lors de la finale de rugby, du rugby à 7, au Stade de France, ou lors du triomphe de léon Marchand au 400 mètres nage, et ça, ça a bien marché. Ce choix audacieux, on le doit à Victor Le Masne, le directeur musical de la cérémonie des Jeux Olympiques. Spotify indique avoir constaté une hausse du nombre de streams de que je t'aime, de presque 50% dans le monde, rien que la première semaine. Ce choix musical montre que des classiques traversent les époques et trouvent une nouvelle vie dans le contexte sportif, comme justement ceux des José Lampi.
- Speaker #1
C'est ça.
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Voici un autre classique du genre qui a fait son effet pendant les compétitions. Il s'agit Des yeux d'Emilie de Joe Dassin, qui était sorti en 1977. Le succès de ce titre dans les milieux sportifs ne date pas de cet été. En 2010... La banda à l'harmonie de Pomares, qui est située dans les Landes, une fanfare y a ajouté sa touche personnelle et plutôt pompière. Des férias en matchs locaux, leur reprise est devenue un chant de supporters qui s'est propagé jusqu'à la Coupe du monde de rugby en 2023. Et c'est cette fanfare, sa fête, qui a motivé le choix de la programmer dans les tribunes des Jeux Olympiques. Voici un extrait enregistré à Pomares lors d'un match de basket.
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Bonne nuit, je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller,
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et je suis en train de me réveiller,
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et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller, et je suis en train de me réveiller,
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Durant les différentes disciplines, en athlétisme ou au début des épreuves de gymnastique, chaque temps mort a été entrecoupé de musique pour donner du rythme et de la joie aux spectateurs, dans des places aux athlètes qui pour certains demandaient du calme pour se concentrer. Les DJ étaient mobilisés sur tous les stades olympiques. Ils avaient à disposition pour composer leur tête un catalogue de 4000 morceaux, dont 60% de musique francophone. Car oui, les Jeux Olympiques, c'est l'occasion ou jamais. de mettre en avant la culture française. Et puis on n'a pas à en rougir avec notamment l'hommage rendu à Charles Aznavour dont on célèbre le centenaire cette année. Alors mise à l'honneur avec une tonalité moderne, on en déplace à certains, mais avec un autre sujet, avec la chanteuse Aya Nakamoura en revisitant Formille Formidable et la bohème de ce grand monsieur de la chanson française. La chanteuse française la plus écoutée à l'international est apparue lors du quatrième tableau de cette cérémonie intitulée Égalité La star est sortie de l'Institut de France, siège de l'Académie française, pour rejoindre les 60 musiciens de la garde républicaine sur le pont des Arts. Toutes d'or vêtues avec le costume signé Christian d'Or. Ça vous rappelle certainement une publicité. C'est le pont des arts. Mais aussi le pont d'Aya, que les créateurs de contenu nomment sur les réseaux sociaux. Ça a tellement fait le buzz que même Mathieu Moncort, le délégué interministériel à la jeunesse, s'est lui aussi fendu d'une vidéo sur les pas d'Aya Nakamoura. Accompagné de quatre choristes, Il mime les paroles et la chorégraphie de la chanson. La publication dépasse 1,8 million de vues et presque 355 000 likes sur l'application de vidéos courtes.
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Paris Music Express
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La liberté, le thème de ce troisième plateau. Et on va aller au sein du heavy metal avec le groupe Gojira. 20h15, heure française, sous une pluie battante le vendredi 26 juillet 2024, on ne s'y attendait pas, les caméras de télévision se fichent sur le thé de la conciergerie pour rendre hommage à ce lieu en tant que prison où de nombreuses personnes dont Marie-Antoinette ont été tuées. ont été détenus avant d'être guillotinés. Un milliard de personnes découvrent Gojira, groupe de death metal originaire des Landes. Le groupe des Frères du Plantier ont gardé le secret durant six mois avant de jouer. Ils avaient hésité en se demandant si ça n'allait pas casser leur image auprès de leurs fans, mais jouer devant autant de personnes à travers le monde, ça ne se refuse pas. L'histoire de France est mise à l'honneur et les français ne s'y trompent pas du tout en chantant fièrement la marseillaise pour encourager les athlètes. Une surprise de taille nous attend avec la soprano Axelle Saint-Cirel. Axelle Saint-Cirel est toute petite en perspective sur l'immense toit du prestigieux Grand Palais qui interprète avec un coffre puissant. L'hymne de la Marseillaise, qui a perdu ses accents guerriers pour s'élever sur les cieux, vers les cieux plutôt, en chanteur de la capitale. La Dame de Fer, deux fois mise à l'honneur durant la cérémonie de la posture. D'abord par le DJ Ceron, et puis une artiste renommée mondiale dont le prénom commence aussi par un C. Tour Eiffel et Reine du Bal avec ses yeux de lumière, certains diront que c'était un peu long, ah oui, c'était 8 minutes environ, mais pas pour lui. Ceron, avec le Super Nature de Francis-Marc Ceronne, enregistré en 1977, avec les premiers scintillés, est devenu une star du disco. Ça a été arrangé par le directeur musical des Jeux Olympiques. et d'Orleman, pour enregistrer ce tableau qui illuminait la tour Eiffel. La chanson fait partie des trucs les plus recherchés sur Shazam dans le monde, avec 8 minutes de retranscription, on a largement le temps de chercher ce que provient du titre Supernatural. Tout ce temps sûrement pour préparer le plateau de la star francophone mondiale Céline Dion, qui réinterprète avec micro, contrairement à la plupart des artistes de la cérémonie, le titre L'hymne à l'amour à gorge déployée d'Edith Piaf créé en
- Speaker #1
1950.
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Céline Dion l'avait déjà interprété en 2015 lors des Musiques. Awards en Amérique, en hommage des victimes des attentats de Paris. Elle n'avait pas chanté depuis 4 ans en raison de la maladie de l'homme raide dont elle est atteinte. C'est une époustouflante chanson saluée quasiment à l'unanimité par les critiques et le public et qui reste un beau message dans le monde. Une chanson peut changer le monde,
- Speaker #2
vous vous pensez ? J'ai toujours une part de moi qui pense ça. Et en l'occurrence, cette chanson, c'est-à-dire vivre nu comme on est né, on est né nu, vous comme moi. Et à mon avis, l'idée, c'est une idée simple qui vous dit, au fond, voilà, je suis innocent. Je vous présente mes mains, elles n'ont pas d'armes.
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Ça, c'est Philippe Katerine qui s'explique sur le plateau d'RTL au sujet de sa chanson Tout nu extrait de son nouvel album qui sortira en fin d'année. En effet, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques n'a pas eu que des fans chez les diffuseurs. À part la représentation d'une Marie-Antoinette décapitée, qui a défrisé quelques Anglais et Espagnols, la scène la plus osée de la cérémonie a sans doute été la prestation de Philippe Catherine.
- Speaker #1
Nul.
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Est-ce qu'il y aurait des gueules si on était resté tout nul ? Non. Ou cacher un revolver quand on est tout nul ?
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Philippe Catherine apparaît dans une coupe de fruits vêtue d'un simple slip et peint en bleu. Le chanteur déguisé en Dionysos a interprété pendant 1 minute 30 son nouveau titre Tout nu visiblement pas du tout du goût de la NBC, un diffuseur majeur des Etats-Unis des Jeux Olympiques depuis 1988. La chaîne a envoyé des spots de pub et mis en avant des images de la team USA lors de la diffusion en différé de la cérémonie. A l'heure du prime time américain de cette séquence et du tableau avec la drag queen Gigi Palmer. La prestation de Philippe Catherine a été censurée également au Maroc durant 15 minutes. Sur cette chaîne marocaine, on pouvait apercevoir une photo du Louvre. à la place du défilé avec Draqueen et Catherine.
- Speaker #2
Tout simplement.
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No comment. Mais Paris, ce n'est pas les vedettes du Pont-Neuf uniquement, ou la basilique du Sacré-Cœur, et même la tour Eiffel à la chère touriste. Eh bien non.
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Des singes, des tontons, des pellicules, des chansons, des musiques.
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Tout simplement.
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Paris Music Express. De l'ambiance, il y en a eu dans tous les lieux sportifs, de Alexandrie Alexandra de Claude François à D.I.S.C.O. d'Ottawa, en passant par Veronique Sanson, France Gall, mais aussi les tubes ambianceurs des stades comme les tubes classiques We are the champions des Queen ou I will survive de Gloria Gaynor ou encore Seven Nation Army des White Stripes. Mais oui, ça fait vous rappeler. Et puis il y avait aussi le tube des années 90 Freed from Desire Quoi de plus efficace qu'un tube mondial des années 90 pour galvaniser les foules en 2024 ? Ainsi, Freed from Desire morceau de Rodin, sorti en 1996 par la chanteuse italienne Gala, a-t-il été employé à toutes les sauces ? Au risque de frôler l'indigestion dans le medley de la cérémonie d'ouverture ? Au karaoké ! ou de celle d'ouverture. Avant chaque épreuve de natation à la Défense Arena, la garde républicaine s'est également fondue d'une version instrumentale devant le Sacré-Cœur à Montmartre. Freed from Desire apparaît d'ailleurs comme un hymne LGBTQIA+, communauté que soutient ouvertement son interprète. Il est aussi régulièrement diffusé dans les manifestations en France. Logique, puisque les paroles, s'il y a une logique, célèbrent la liberté et dénoncent le capitalisme.
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La
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musique adoucit les mœurs, c'est bien connu non ? Le dicton a été démontré pendant la finale de beach volley féminin par le DJ Tony Rojas. Durant ce match sous la tour Eiffel, entre les brésiliennes et les canadiennes, Tony constate l'intercation entre les joueuses qui met mal à l'aise tout le monde. Il ferait très rare quand même dans ce sport à haute compétition. Pour rire, Tony Rojas lance Imagine. 71, vous vous rappelez, John Lennon. Sur ses encouragements, le public s'est mis à chanter. Résultat, la tension entre les brésiliennes et les canadiennes a immédiatement chuté. Un moment magique et exceptionnel durant les Jeux Olympiques. Pour rien vous cacher, j'ai cherché un moyen de me balader avec mon micro pour Paris Music Express, mais à chaque fois, j'étais loin du concept de l'émission musicale, alors que l'événement est plutôt sportif. Sauf pour le breakdance, qui ne peut pas être pratiqué sans musique. Je n'ai pas pu y aller, toutes les places étaient prises. Pour cause, c'est la première fois qu'une épreuve de danse est comprise dans le programme des Jeux Olympiques. Première et malheureusement la dernière fois. On ne verra pas la discipline à Los Angeles. Par contre, on a vu une star de Los Angeles, le fameux Snoop Dogg. Il faut dire que la star américaine se régale dans la capitale française. Il frappe les trois coups pour annoncer le début du Prank Dance. Le rapport est très présent dans ces Jeux Olympiques. On l'aperçoit au relayeur de la Flamme Olympique à Saint-Denis. À Versailles, il était même apparu déguisé en cavalier lors de la finale du dressage par équipe. Mais pourquoi toute cette mascarade ? Vous l'avez su certainement en regardant la fermeture de la cérémonie avec la présence sur la plage à Santa Monica, à Los Angeles, de l'ancien gangster rapport, ce fameux Snoop Dogg, qui lui, avant, était quand même un gangster. et qui a lancé en musique avec son crew la nouvelle édition 2028 à Los Angeles. Ça promet ! Alors je pourrais faire une heure d'émission, mais vous savez que Paris Music Express ne dépasse pas en général les 15 minutes. Alors pour finir, je voudrais remercier Victor le Masne pour l'accordisation de la musique et pour la composition de Parade, vous savez, la musique officielle des Jeux Olympiques de Paris. Alors qui est ce Victor le Masne ? C'est un musicien, arrangeur, producteur qui se retrouvait dans l'aventure olympique par le biais de Thomas Jolie, le directeur ascétique des cérémonies des JO, avec lequel il a travaillé sur l'opéra rock Starmania, en modernisant la partition musicale. Victor Lemayne prend le chemin de l'électropop en confondant, à la fin des années 2000, le duo House de Raquette, qui donnera naissance à trois albums. Aujourd'hui, enfin, avant son travail sur les JO, Il collaborait avec Juliette Armanet et avec le duo Electro-Justice. Bravo, M. le Masne. Bravo, Victor le Masne. À 42 ans, vous avez assurément encore beaucoup de choses à nous présenter. C'est la fin de ce 19e épisode de Paris Music Express. Cet épisode consacré à la musique des Jeux Olympiques n'a pas évoqué toutes les musiques tellement il y en avait. Je pense notamment au concert de clôture des JO avec la French Touch, à l'honneur avec Kandisky, Air, Phoenix. Merci à vous d'être restés jusqu'au bout. Merci à Victor le Masne et ses équipes organisatrices des Jeux Olympiques 2024. La suite des compétitions dans 4 ans. sera suivi plus tard dans la nuit en direct de Los Angeles. Les journalistes ont eu l'habitude de dire que ce moment des jeux était une parenthèse en chantresse. C'est vrai. C'est une respiration estivale pleine d'amour et de ferveur. Et ça fait un grand bien à tous. Allez, je vous souhaite une bonne rentrée. Pour ne rater aucun épisode, surtout abonnez-vous. Et si vous voulez, vous pouvez me laisser un avis sur les plateformes d'écoute déposées 5 et 6 sur Spotify, Deezer et compagnie. Si vous connaissez des endroits insolites musicaux, dites-le moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux. Paris Music Express. Je vous donne rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode. Portez-vous bien. Bye bye.
