- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Et bonjour à tous, bienvenue dans le podcast Parle-moi de toi. Je suis en compagnie de mon coéquipier Laurent et on est ravis d'accueillir aujourd'hui Adeline qui est avec nous et je vais vous laisser vous présenter Adeline.
- Speaker #1
Alors bonjour, merci pour votre accueil et pour votre invitation. Alors, moi, je suis Adeline Lange-Salvador, je vais bientôt avoir 59 ans et j'exerce en tant que Love Coach. D'accord,
- Speaker #2
donc aujourd'hui, on va parler de
- Speaker #1
Love Coach.
- Speaker #0
Exactement,
- Speaker #1
on va parler de coaching.
- Speaker #2
Les amis vous alertent.
- Speaker #0
Bon, vous l'aurez compris, du coup, Adeline, elle est coach Love. Et moi, la première question, franchement, qui me brûle les lèvres, c'est comment on devient... Coach Love ?
- Speaker #1
Et en quoi ça consiste ? Alors, moi en fait, je ne me suis pas dit un jour, je vais me lever et puis je vais être Coach Love. D'accord. Je me suis dit, c'est la vie qui m'a emmenée un petit peu à ça. Par la force des choses, par l'expérience de ma vie personnelle, tout ce que j'ai vécu. Un jour, je me suis dit, j'aimerais bien partager en fait mon expérience et puis faire gagner du temps aux gens. Et ce qui s'est passé, c'est qu'il y a quelques années, j'étais dans les soins, soins énergétiques, accompagnement. Et voilà, je faisais des soins et en même temps, j'accompagnais les gens par rapport à leurs problématiques. Donc, je les écoutais beaucoup et je leur donnais aussi des conseils. Et petit à petit, je suis devenue aussi coach de vie. Donc, j'ai accompagné les gens. J'ai accompagné les gens avec le coaching et... simultanément avec les soins.
- Speaker #0
Convénient, j'ai dit. Voilà,
- Speaker #1
d'accord. On proposait des soins et du coaching dans les séances et en fonction, voilà. Et petit à petit, j'ai souhaité arrêter d'avoir un cabinet. Et donc, j'ai eu en simultané l'envie d'écrire un témoignage. Donc, j'ai écrit une autobiographie. Ah, super. Voilà. Et dans lequel je témoigne aussi de... on va dire peut-être pourquoi je suis arrivée en tant que love coach. C'est tout un cheminement qui s'est produit. J'ai eu des prises de conscience tout au long de ma vie amoureuse qui n'a pas été toujours fluide. Et donc, j'avais envie de partager ça et je me suis spécialisée dans le relationnel et le relationnel amoureux parce que On va dire que mon leitmotiv de vie, c'est l'amour. Alors l'amour, pas que l'amour du couple, c'est l'amour en général, l'amour inconditionnel, l'amour universel. Donc comme j'ai toujours aimé l'humain, et que toute petite, enfin toute petite, très jeune, je me suis intéressée à comment fonctionne l'humain, j'ai commencé par m'intéresser à l'astrologie. Donc je faisais des thèmes astrologiques, mais surtout pour comprendre comment fonctionne. l'être humain, pourquoi on est différent et pourquoi on ne se comprend pas. Donc par là, ensuite j'ai lu aussi beaucoup de choses et je me suis auto-formée tout au long de ma vie. Et en fait, à un moment donné, j'ai dit j'ai envie d'accompagner les gens, mais dans le relationnel parce que c'est ce qui compte le plus pour moi. Donc voilà, j'ai pu arriver à créer un accompagnement pour les femmes. pour se préparer à rencontrer la bonne personne. Donc au départ, l'homme de sa vie, parce que moi, je fais un petit peu vieux jeu. Et ça marche pour tout le monde. Donc si on aime les femmes, peu importe, si on est une femme et qu'on aime les femmes, ça marche aussi. Donc j'ai créé un accompagnement de trois à six mois. Voilà. Toujours sur la base de... de tous les apprentissages que j'avais pu avoir, moi et par où je suis passée. Donc, j'ai fait quelque chose avec une base pour que les personnes puissent vraiment apprendre à se connaître, apprendre à s'aimer avant de partager le couple.
- Speaker #0
D'accord. D'accord,
- Speaker #1
oui. Voilà. En fait,
- Speaker #0
vous étiez déjà dans le coaching et l'accompagnement des autres parce qu'on sent qu'en fait, c'était important pour vous de comprendre l'humain. C'est ça. Et d'être dans la bienveillance et le partage. Et puis naturellement, ça a découlé qu'il a fallu terminer sur l'amour en fait.
- Speaker #1
C'est ça. C'est ça ? Oui. Ok. C'est ça. Alors, j'ai eu beaucoup de mal à dire love coach parce que je trouve que c'est réducteur. Et ce n'est pas facile parce que tout de suite, les gens imaginent qu'on part soit dans Love Coach au niveau de relations physiques ou séduction. Ah oui, d'accord. Et ce n'est pas du tout le but. Oui, oui. Donc, c'est vrai que ça catégorise. Déjà, le mot coaching est compliqué parce que ce n'est pas forcément, c'est plus de l'accompagnement. Le mot coaching est un peu difficile, je trouve. Et je n'ai pas trouvé de mot pour remplacer, pour exprimer vraiment et pour que ce soit compréhensible du grand public. Mais Love Coach, je trouve que ça peut être difficile pour les gens de s'imaginer ce que ça représente en fait. Parce qu'on peut dans ce mot mettre beaucoup de choses.
- Speaker #2
Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Beaucoup de services. Tout à fait. Ils sont très, très différents et j'allais dire très complémentaires.
- Speaker #0
Mais vous, dans vos coachings d'avant, parce que vous étiez coach de vie, vous faisiez des soins énergétiques, vous avez déjà la sensation, vous entendiez déjà que vraiment les personnes que vous aviez en séance avaient besoin de ça, de coaching relationnel plus qu'autre chose ?
- Speaker #1
Alors, quand on fait un accompagnement, moi je ne sais pas couper les parts de vie. Les gens sont entiers et ils ont plusieurs vies dans leur journée. Ils ont leur vie sociale, leur vie amoureuse, leur vie parentale. Et en fait, quand les gens venaient, ils venaient avec toutes leurs problématiques. Et leur problématique, elle est globale. Tout est intriqué. C'est-à-dire qu'en fait, quand vous allez résoudre un problème, je ne sais pas moi, un problème au travail, souvent, si vous débloquez ce problème au travail, vous allez débloquer aussi une partie du problème à la maison. Tout fonctionne ensemble. C'est pour ça que quand je faisais des coachings de vie, c'est pareil coaching de vie, on ne coache pas quelqu'un pour vivre c'est pareil, c'est des mots qui sont un peu surfaits j'allais dire et l'idée ça va être c'était de débloquer une situation et puis en fait il y avait autre chose qui venait derrière et on disait ah oui mais là aussi, et en fait en trouvant une clé pour le travail ou pour la vie personnelle par exemple relationnelle, mais ça peut être avec de la famille pas forcément en couple, eh bien, tout de suite, quand on met cette clé en place, eh bien, ça va aller dénouer d'autres choses aussi ou révéler d'autres choses qui doivent se dénouer, mais qui vont en découler. Donc, forcément, dans les coachings de vie, on a aussi une part de vie perso et de vie relationnelle de couple.
- Speaker #0
OK. C'est super intéressant, parce que moi, je n'aurais pas su expliquer le coaching avant de vous entendre là. Mais là, quand vous parlez vraiment des liens que ça peut avoir entre eux, je me dis, ah oui, d'accord, ça fait sens, en fait. Ça a du sens, du coup, le coaching. Vraiment, ça débloque certaines problématiques. Et du coup, ça découle sur tout le reste de notre vie. Oui, OK. Super. Et alors, quand c'est qu'on vient consulter une coach love ?
- Speaker #1
Quand on prend conscience qu'on a un problème, qu'on a une difficulté au niveau relationnel. et puis quand on a envie surtout c'est parce qu'on peut prendre conscience mais pas être prêt à vivre quelque chose de transformationnel d'un changement réel on peut avoir conscience d'une problématique et avoir la force j'allais dire et l'envie d'aller chercher une solution et d'affronter cette solution parce qu'elle n'est pas toujours confortable Merci. Parce qu'après, je ne peux parler qu'en mon nom. Je ne sais pas comment fonctionnent les autres coachs. Oui, général ou love, j'allais dire. Mais c'est vrai que si jamais j'accompagne quelqu'un, quand j'accompagne, forcément, ce n'est pas forcément très confortable. Puisque la personne va être obligée de prendre conscience aussi de sa propre responsabilité.
- Speaker #0
D'accord, oui.
- Speaker #1
Donc, ça veut dire prendre conscience aussi qu'on n'est pas une victime systématiquement. Et ça, c'est très inconfortable.
- Speaker #0
Est-ce que c'est dur, du coup, pour les gens de prendre conscience ou d'accepter leur responsabilité ou pas ?
- Speaker #1
Pour certains, ça peut être compliqué. Après, c'est vrai que je n'accompagne que des personnes qui sont prêtes. Oui,
- Speaker #2
généralement, s'ils viennent, c'est déjà quand même...
- Speaker #1
Oui, ils peuvent venir, mais pas forcément... Il peut y avoir une personne sur deux dans le couple qui peut être d'accord et pas... Enfin, prête et pas contraire. Et il y a des personnes qui peuvent aussi penser être prêtes et avec un premier entretien, on peut voir aussi que peut-être elle n'est pas prête. D'accord. Il y a des gens à qui je dis, ce n'est pas le moment. Vous n'êtes pas prête. Oui, il y a des gens qui ne sont pas... Et il y en a d'autres qui sont déterminés. Parce que peut-être c'est trop douloureux, donc ils ont besoin d'avoir un temps.
- Speaker #0
D'accord, ok.
- Speaker #1
Il y en a pour qui c'est douloureux de vivre ce qu'ils vivent, et là ils sont prêts à changer. Et il y en a d'autres pour qui c'est trop douloureux de changer, et même s'ils en ont conscience, ils ne sont pas encore prêts.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Ok.
- Speaker #0
Super, ils peuvent revenir après, quoi.
- Speaker #1
Ah, bien sûr.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Bien sûr, ils peuvent.
- Speaker #2
Comment ça se déroule un coaching ?
- Speaker #1
Alors d'abord, il y a un premier entretien pour faire le point. Alors ça dépend si la personne est toute seule et qu'elle a besoin d'accompagnement pour faire le point sur sa vie amoureuse, même si au moment présent, elle n'est pas en couple. Et pour avancer. Ou si c'est en couple, pareil, il y a d'abord un premier questionnement pour savoir si les personnes sont... Quelle est leur problématique ? Elles m'expriment leur problématique, leur demande, leur souhait, pour que je puisse déjà leur répondre et voir si je peux les accompagner, parce que ce n'est pas systématique. Et puis pour que le feeling passe aussi, parce qu'il faut aussi se choisir dans les deux sens. Et puis ensuite, si la personne est toute seule, à ma foi, on va décider en fonction de sa problématique de comment on va s'y prendre. et puis décider s'il y a une ou plusieurs séances de prévues, et si c'est en couple. Alors là, c'est différent, puisque après avoir m'être assurée que les deux personnes sont prêtes à venir en coaching, parce qu'il faut que les deux soient d'accord, eh bien, je vais être en consultation avec les deux, mais chacune leur tour. C'est-à-dire qu'on va avoir un premier rendez-vous avec une des deux personnes et puis un autre jour, le deuxième rendez-vous avec l'autre personne. Et ensuite, on fera, alors ça c'est la formule courte, on fera un troisième rendez-vous ensuite avec les deux personnes ensemble. D'accord. Voilà. Ok. Mais après, dans le déroulement du coaching par lui-même, on va aller, enfin je fais beaucoup de coaching intuitif, intuitif, c'est-à-dire que je suis beaucoup dans l'écoute et surtout l'écoute de ce qui n'est pas. exprimer verbalement. J'écoute beaucoup les non-dits,
- Speaker #2
j'allais dire.
- Speaker #1
C'est mon fonctionnement personnel. Et donc, je vais aller forcément inviter la personne à faire émerger des prises de conscience par rapport à ce qu'elle me dit, à ce qu'elle me renvoie. Et là, effectivement, c'est des choses qui vont faire leur chemin, suivant si c'est court ou long en fonction du coaching. On a un coaching qui dure une heure par séance. Je ne fais pas plus long, sauf si en dernière séance, des trois séances avec le couple, là, on fait une heure et demie. Parce que les deux doivent avoir un temps pour parler. Et c'est bien que ce soit au moins trois quarts d'heure chacun.
- Speaker #2
D'accord. Ok, d'accord. Et est-ce qu'il y a des problématiques récurrentes dans les couples que vous aidez ou dans les personnes seules ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui revient plus souvent que d'autres ?
- Speaker #1
Alors, en problématiques récurrentes, on va avoir déjà la victimisation, la personne qui se sent victime de l'autre et qui pense que l'autre, ça vient tout de l'autre côté. D'accord. C'est une vraie problématique.
- Speaker #0
Pardon, on rigole, mais forcément, on est un couple. Oui,
- Speaker #2
on est un couple, comme tout le monde. D'ailleurs, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui vont dire...
- Speaker #1
C'est humain. C'est ça, ça c'est... Ouais,
- Speaker #2
ouais.
- Speaker #0
C'est récurrent. C'est récurrent.
- Speaker #1
Alors ça, j'en parle d'autant plus que je connais vraiment le problème. Donc il y a ça. Ensuite, il y a quoi ? En problématique récurrente, on peut avoir la jalousie. D'accord. Le problème de jalousie aussi. Et j'allais dire le problème, la jalousie, ça n'est qu'une conséquence. d'un manque de confiance et pas forcément l'autre ça peut être parfois en soi c'est toujours en soi c'est d'abord en soi et puis on n'a pas confiance en l'autre parce qu'on n'a pas confiance en soi
- Speaker #2
J'adore. Ok.
- Speaker #1
J'adore ce genre de choses. Ça aussi, j'en parle parce que je connais personnellement le problème.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Voilà. Et puis, qu'est-ce qu'on peut avoir d'autre aussi ? Les noms dits,
- Speaker #2
comme vous disiez. Comment ? Les noms dits.
- Speaker #1
Alors, les noms dits, oui, parce qu'il y a la peur aussi de blesser l'autre. Oui. Et la peur de partir dans des... La peur de perdre l'autre peut impliquer des noms dits. D'accord. Entre... entre les couples, en fait. Et ça peut être soit des non-dits parce que la peur de la réaction de l'autre, ou soit des non-dits parce que la peur de perdre l'autre. Mais c'est toujours la réaction, en fait. D'accord. On a peur de perdre l'autre, et du coup, on préfère ne rien dire. D'accord, ok. Ou alors, on a peur de la réaction de l'autre parce que du coup, il peut y avoir une réaction qui est brutale. Oui. Et là, du coup, c'est un autre... problème. Oui,
- Speaker #2
d'accord. C'est super intéressant, j'adore. Et comment on peut reconnaître et désamorcer un conflit ?
- Speaker #1
Alors, le reconnaître, souvent, on a du mal à le reconnaître tout seul. Oui,
- Speaker #0
du coup, si on se optimise, c'est qu'on a déjà du mal à…
- Speaker #1
Exactement. Donc ça, on peut le reconnaître justement en allant voir quelqu'un qui vous aide à voir autrement, c'est-à-dire à changer de paire de lunettes ou de filtres et à regarder à travers… Les lunettes de l'autre, par exemple. C'est-à-dire que souvent, dans mes coachings, je fais ça aussi. C'est-à-dire que ça peut m'arriver de demander à une personne de ponctuellement se mettre à la place de l'autre personne dans une situation et du coup, voir de l'autre côté. Un peu comme quand on regarde un tableau, on va le regarder sur un côté, il va donner quelque chose, sur un autre, il y a des tableaux comme ça où on a des... des perspectives complètement différentes alors que c'est exactement le même tableau.
- Speaker #2
D'accord. C'est vrai que c'est drôle.
- Speaker #0
C'est super drôle parce que moi, c'est quelque chose que, tu le sais, je le fais souvent quand je te parle, je te dis oui, mais mets-toi à la place de l'autre. Par contre, ce n'est pas quelque chose que je fais naturellement dans mon couple.
- Speaker #2
Je confirme.
- Speaker #0
Mais toi non plus. Je confirme aussi. C'est pas forcément dans notre couple, un peu comme si tu étais, je ne sais pas, acquis et que finalement, moi, avec l'extérieur, je trouve ça... évident pour moi de me mettre à la place des autres et moins dans ma vie personnelle en fait, c'est bizarre ?
- Speaker #2
C'est vrai, tout à fait. Et moi ça m'amène à une question, est-ce que vous avez la sensation que les couples maintenant se séparent très facilement ?
- Speaker #1
Oui et non. Est-ce que c'est le cas ? Oui et non, ça dépend. Ça dépend de ce qu'il y a comme enjeu. Ça dépend si ça fait longtemps ou pas qu'ils sont ensemble. Ça dépend s'il y a des enfants ou pas. Ça dépend s'il y a des biens en commun. Ça dépend s'il y a de l'amour encore ou pas. D'accord. Parce qu'on peut s'aimer et ne pas être compatible. Oui. Ne plus être compatible. C'est terrible ça. Oui, c'est terrible.
- Speaker #2
C'est pas horrible.
- Speaker #1
Non, mais c'est des choses qui peuvent arriver.
- Speaker #0
Bien sûr, bien sûr.
- Speaker #1
Surtout quand les couples ont pris le même train. Sans avoir une destination spécifique au départ. Et puis au milieu du chemin, au milieu du voyage, ils se disent, tout compte fait, je préférerais aller à tel endroit plutôt que là. Et puis ils sont dans le même train, il y en a un qui a envie de descendre du train. Et ce n'est pas forcément un manque d'amour, c'est juste un recentrage sur soi et se prioriser. Et là, on parlera d'amour de soi, ce qui est quand même indispensable.
- Speaker #2
Ah ouais, tu comprends maintenant pourquoi je ne veux jamais prendre le train ?
- Speaker #1
C'est bon ?
- Speaker #0
Non, alors attends, c'est marrant que tu rebondisses là-dessus, parce que moi, je lui ai parlé du train, ça m'a interpellé le train, et j'allais demander, est-ce que quand justement on est en couple, on doit définir ensemble la destination finale un peu ?
- Speaker #1
Alors, pas la destination finale, on doit surtout définir ce qui est important pour soi, et que ce soit ok pour l'autre. Mais c'est-à-dire qu'on doit déjà dire, moi, voilà ce qui est important pour moi, d'aller peut-être, si on prend l'idée du train, moi, je veux absolument aller à tel endroit et donc il faut que je prenne ce train pour m'y rendre. Mais ce n'est pas la destination finale qui compte, c'est tout le voyage. Donc, c'est vrai que c'est important de le définir parce que si on ne le définit pas, on risque de souffrir, de faire souffrir l'autre aussi. Et puis surtout, de ne pas aller au bon endroit, de ne pas vivre ce qu'on a envie de vivre. Et d'où l'importance de se connaître et de s'aimer suffisamment.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #1
Pour expliquer à l'autre, mais pour ne pas s'effacer.
- Speaker #2
Oui, d'accord.
- Speaker #0
Ok, pour ne pas s'effacer.
- Speaker #2
Oui, mais tu vois, moi j'ai la sensation qu'aujourd'hui, moi j'ai quand même la sensation que les gens se séparent assez facilement pour un oui ou pour un non. Et j'ai l'impression que c'est motivé par le fait que les gens veulent tout tout de suite, rapidement. Tu vois, il n'y a plus cette espèce de patience, d'effort. de faire un pas vers l'autre, tu vois, en disant, bon, je vois quand même, tu vois, on a quand même des amis autour de nous qui sont séparés, j'ai l'impression que, je sais pas,
- Speaker #0
la génération de maintenant,
- Speaker #2
ils ont l'air de... J'ai le sentiment, en fait, que... Ouais. Alors, c'est peut-être qu'un sentiment, hein, c'est...
- Speaker #1
Alors, ça dépend, enfin, c'est très complexe, parce que ça dépend les raisons pour lesquelles il y a séparation. Ça peut être de multiples raisons. Et on peut rester aussi pour de mauvaises raisons et se quitter pour de mauvaises raisons. D'accord. Bien souvent, on se sépare par manque de communication, par manque de vraie communication.
- Speaker #0
Oui. En fait, j'allais vous demander, ça résonne, parce que j'allais vous demander, c'est quoi les erreurs les plus courantes qu'on fait dans notre relation à l'autre ? Et là, vous parlez de communication, j'ai la sensation que c'est ça un peu, non ?
- Speaker #1
C'est qu'on a du mal, effectivement, mais parce qu'on n'a pas appris. On n'a pas appris à communiquer, on n'a pas appris à être... On nous a appris, ou alors on a vu chez nos parents, on nous a appris à se formater à l'autre. Nous, en tant que femmes, par exemple, il faut être à disposition, il faut plein de choses. En fait, même petit, homme ou femme, donc petit garçon, petite fille, c'est dis bonjour au monsieur, dis bonjour à la dame. si un adulte tu dois le respect, lève-toi assis, on nous donne des injonctions où on ne peut pas être soi-même en fait, on doit toujours passer les autres avant et nous après, quand on est petit on apprend qu'il faut obéir etc et donc on a tendance quand on est trop vif à table ou quoi, tais-toi à table ou tu parles quand tu seras grand, enfin il y a des injonctions comme ça qui font qu'on apprend à ne plus se prioriser Merci. Et donc, quand on rencontre l'autre et qu'on a un gros besoin d'amour, par exemple, on va s'effacer forcément et on ne va forcément pas exprimer ce qui compte pour nous au risque de ne pas être aimé.
- Speaker #0
D'accord. On est un peu dans la soumission, en fait.
- Speaker #1
Ou la peur, tout simplement, de manquer d'amour.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Donc, il y a un peu la peur de l'abandon.
- Speaker #1
Ça peut aussi.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #1
C'est une des raisons. Ça peut être une des raisons. C'est-à-dire qu'on n'a pas appris... À se connaître nous, en fait. On ne nous apprend pas à découvrir ce qui est important pour nous ou pas.
- Speaker #0
Oui, on nous apprend à être formatés finalement.
- Speaker #1
On nous apprend exactement à répondre aux besoins des autres. Si on est, je ne sais pas moi, on est l'aîné d'une fratrie, on va nous dire, tiens, occupe-toi de ton petit frère ou ta petite sœur, et du coup, on va avoir un rôle, mais nous, on ne va pas forcément être pris en compte pour certaines choses. Ou alors, si on est tout petit, ça va être le contraire. C'est tais-toi et obéis. Enfin, ce n'est pas tout le temps. Mais ce que je veux dire, c'est qu'on n'apprend pas à s'autoriser à développer ce qui est important pour soi depuis tout petit et de dire, voilà. Ou alors, on suit des directives. Ça peut être dans certaines familles. Bon, on est tous médecins, il faut être médecin. Même si on a envie d'être jardinier. Je n'ai pas vu ça. Pas la mienne,
- Speaker #2
mais j'ai connu.
- Speaker #1
Oui, mais voilà. alors qu'on a envie d'être jardinier mais non alors du coup on n'ose plus exprimer qui l'on est à l'intérieur réellement et donc quand on a en plus besoin d'amour et envie d'être aimé ben on va pas dire non je suis pas d'accord c'est des choses qui arrivent c'est pas systématique ou alors on fait trop de gros promis au départ mais pour certaines raisons parce que on s'impose pas suffisamment ou l'autre s'impose beaucoup et on n'ose pas il ya toujours il ya toujours une métaphore que j'aime bien c'est que imaginons un carton dans lequel on met deux ballons de ballons à gonfler pour les pour les vous savez pour les anniversaires et ben si on en gonfle 2 de la même façon ils vont prendre la même place mais si on en gonfle un qui prend toute la place et l'autre comprend moins si force pas pour pousser un peu l'autre, ça va être... Il y a le déséquilibre. Et c'est ce qui se passe souvent dans les couples qui ne sont pas heureux. Vous voyez ce que je veux dire ? Parce que les couples qui sont heureux, ils ne se séparent pas. Et puis, on se sépare soit parce qu'il n'y a plus d'amour ou soit parce que, voilà, au départ, on n'a pas mis les choses importantes pour soi et on n'a pas mis les choses clairement sur la table. Et du coup, quand on se réveille en disant « Oh, j'ai envie d'être moi à 100 %, l'autre, il ne comprend pas. Tu m'as… Il n'a pas dit tout ça. Je ne comprends pas ce que tu dis. » Parce que des fois, on a quelqu'un dans le couple qui, tout d'un coup, se réveille en se disant « Non, j'ai envie de faire ça et je ne l'ai jamais exprimé. » Et tout d'un coup, ça devient un peu comme quand on est enceinte et une envie de quelque chose à manger vite, vite, tout de suite. Et bien, ça peut être ça dans la vie aussi. Je ne sais pas si je suis très claire. C'est très clair.
- Speaker #0
Oui, oui, c'est très clair. C'est bon. Là, on comprend bien finalement que c'est déjà la communication qu'on a envers soi-même qui est importante.
- Speaker #1
Voilà, exactement.
- Speaker #2
On se rend bien compte qu'une grosse part du travail, c'est quand même la communication. Soit avec soi, comme dans le couple.
- Speaker #1
D'abord avec soi. Et c'est pour ça que je dis que le meilleur moment de venir voir une autre coach, ce serait avant de se mettre en couple ou au tout début. Pour justement s'assurer qu'on est OK. Plutôt que de s'en rendre compte quelques années plus tard.
- Speaker #0
C'est vrai.
- Speaker #1
Ne m'arrête pas comme ça.
- Speaker #2
Ouais ?
- Speaker #0
Et est-ce que je redis d'être confrontée un peu aux couples qui se rencontrent sur les applications ? Est-ce qu'il y a une différence entre ces couples-là et ceux qui se rencontrent dans la vie classique en fait ?
- Speaker #1
De toute manière, même si on se rencontre sur l'application, on se rencontre après dans la vie.
- Speaker #0
Oui, forcément. Et vous, vous en pensez quoi en tant que coach love des applications de rencontre ?
- Speaker #1
Je pense que ça peut si on a envie, pourquoi pas, à condition encore une fois qu'on sache exactement ce qu'on a envie et qu'on soit vrai dans ce qu'on présente et qu'on sache aussi poser les bonnes questions par rapport à ce que l'on veut aussi. C'est apprendre à écouter l'autre avant de dire ce qu'on veut. ce qu'on veut et qu'on nous répète ce qu'on a envie d'entendre.
- Speaker #0
D'accord. C'est quelque chose que vous voyez dans les coachings individuels, par exemple, les personnes qui veulent rencontrer l'amour. Ça fait partie, vous en parlez de ça, des applications de rencontre ? On peut en parler.
- Speaker #1
Il y a des gens qui me demandent, il y a des gens qui me disent « Oh là là, moi, j'en ai marre, je suis là-dessus. » Ou alors, au contraire, voilà. Ou j'ose pas. Ça dépend de la personne. D'accord. C'est sûr que quelqu'un qui est hyper timide, on peut se cacher derrière un écran, mais après, il faut passer le cap aussi. il faut voir la personne Donc, de toute façon, ça dépend de la personne elle-même. D'accord. Pour moi, ce n'est pas une problématique à condition de savoir exactement ce que l'on veut, qui l'on est et ce que l'on veut. Après, forcément, derrière, il y a des gens qui se cachent derrière des profils qui sont faux, qui racontent n'importe quoi, mais on s'en aperçoit rapidement. Parce que même si on rencontre la personne une fois et que l'on sait ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas, on va... À un moment donné, rapidement, on se rend compte que ça ne colle pas à ce qu'on nous a dit et la réalité. Mais pour ça, j'apprends aux personnes dans les coachings à écouter, non pas ce que l'autre va dire, mais ce que son corps va dire. D'accord. Notre propre corps va nous dire, pas le corps de l'autre. Oui. Notre propre corps va nous dire. C'est-à-dire que là, je vais apprendre aux gens à écouter. leur petite voix, leur ressenti et à se faire confiance.
- Speaker #0
Ok. Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Et si... On se fait des gens en rédaction. Si on fait un bon binôme, si ça fonctionne bien, si on s'apprend à faire ça, en général, on ne se tente pas trop. D'accord, ok. Après, il y a toujours des gens qui peuvent vraiment masquer qui ils sont et mettre ça dans la vie.
- Speaker #0
direct ça va être la même chose tout à fait tu vois moi j'avais masqué on ne s'est pas rencontré sur l'application de rencontre donc ils te connaissaient déjà quand je t'ai retrouvé dessus c'est
- Speaker #2
vrai c'est une autre histoire que nous ne raconterons pas ici n'est-ce pas zut
- Speaker #0
Non mais je pose la question parce que c'est quand même un gros débat aujourd'hui, on en a beaucoup parlé, tout le monde dit oui c'est bien, c'est pas bien, c'est... Enfin voilà, moi je sais pas, ça m'a pas apporté... De te retrouver, si, ça m'a apporté quelque chose bien sûr, mais je te retrouve autrement, c'est une certitude, mais je me rends pas compte en fait de... de l'impact que ça a en termes de communication. Est-ce que ça change beaucoup les choses ? Est-ce que les gens communiquent moins bien ?
- Speaker #1
Il y a des gens qui se... Je connais des gens qui se sont rencontrés sur des sites de rencontres et qui se sont mariés. Oui. Dont moi.
- Speaker #0
Ah, génial !
- Speaker #1
Et il y a des gens qui... Voilà, qui m'ont dit j'en ai marre. Voilà, mais ça dépend après. Oui. C'est très... Enfin, il y a des gens qui ne vont pas sortir forcément. Donc, ça peut être une... porte aussi pour rencontrer des gens. Ça peut être une façon... Après, il y a des gens qui vont en user, en abuser. Mais bon, voilà. Si les gens cherchent vraiment quelqu'un, ça peut aussi leur donner une idée de qui ils peuvent rencontrer, par exemple. Et puis après, quand ils sortent, avoir une idée. Mais de toute façon, le site de rencontre, ça n'est qu'un passage parce qu'après, il faut se rencontrer en vrai. Si c'est pour rencontrer quelqu'un qui est… Ça se peut de rencontrer l'âme sœur à des milliers de kilomètres. Moi, je dis que si on doit se rencontrer, on se rencontre. Où qu'on soit et peu importe par où on passe. Ça, c'est clair. Pour moi, ce n'est pas une problématique en soi. Mais oui, c'est vrai que ça dépend de la personne. En fonction… je veux dire Quelqu'un va aimer un aliment, celui d'à côté ne va pas aimer du tout et c'est bon pour l'un, ce n'est pas bon pour l'autre. C'est pareil. Pour moi, c'est neutre. Si on en fait bon usage et si on ne croit pas tout ce qu'on lit ou tout ce qu'on voit même.
- Speaker #2
C'est sûr. Est-ce que vous avez une histoire marquante ou inspirante qui a aidé un couple qui a transformé une relation ?
- Speaker #1
Alors, oui. Ça ne va pas être transformer un couple, ça va être rencontrer l'âme sœur. J'ai accompagné une jeune femme qui est coach aussi, pour autre chose, et qui est une jeune femme businesswoman, très, très douée en businesswoman, et qui... qui était un peu résignée, qui pensait que de toute façon, rencontrer l'âme sœur, ça n'existait pas forcément. Elle allait se plier à des idées rata familiales, familiaux. Et en fait, on a fait ce coaching que j'ai mis en place, en fait, pendant trois mois, mais elle s'est donnée vraiment beaucoup, alors qu'elle était très, très occupée. pour son travail, elle s'est beaucoup investie. Et c'est magique parce que ça aboutit sur la rencontre de l'homme de sa vie. Oui. Et puis sur un bébé, sur une... Oui, plein de choses. Et vraiment, pour moi, c'est vraiment quelque chose de magique.
- Speaker #0
Oui. C'est beau.
- Speaker #1
Mais elle s'est énormément investie.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
elle s'est investie. Elle a fait tout ce que je suis proposée. et ça a été vraiment... le top.
- Speaker #0
Vous êtes là pour révéler ce qu'on a à l'intérieur de nous, en fait.
- Speaker #1
Ah oui ? C'est ça. Elle avait déjà tout,
- Speaker #0
mais elle ne le savait pas.
- Speaker #1
C'est ça. Dans le coaching, c'est ça. On est là vraiment pour faire émerger toutes les belles choses que vous avez, pour faire émerger tout, en fait. Toutes vos capacités. Et surtout, qui vous êtes vraiment. Surtout la personne qui est à l'intérieur. Oui,
- Speaker #2
c'est sûr. De la chrysalide au papillon.
- Speaker #1
Exactement. C'est une vraie transformation.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #0
Il faut être prêt.
- Speaker #2
Il faut être prêt, soyez prêt.
- Speaker #1
Oui, il faut être prêt.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #0
C'est une super histoire que vous venez de nous raconter. Et là, j'ai une petite question. Quel conseil vous donneriez à une personne, justement célibataire, qui est en quête d'une relation ? Sans tout nous dévoiler pour votre coaching, mais est-ce que vous auriez un petit conseil à lui donner ?
- Speaker #1
Ah ben oui, j'ai un conseil à lui donner déjà. Venez me voir. Se demander qu'est-ce qui est important dans sa vie, au quotidien, qu'elle a envie de vivre au quotidien, qu'elle ne veut pas supprimer de sa vie, en fait, et surtout qu'elle fasse la liste de ses valeurs, de ce qui est très important pour elle.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
Ça, c'est vraiment quelque chose qu'on ne se pose jamais la question.
- Speaker #2
C'est important.
- Speaker #0
J'avoue.
- Speaker #2
C'est vrai.
- Speaker #1
Et surtout, quand elle fait la liste de ses valeurs, ne pas mettre des mots qui sont généralistes. C'est-à-dire, par exemple, d'être heureux.
- Speaker #0
Ah oui,
- Speaker #1
je veux du bonheur. Ça ne veut rien dire. Oui, oui, oui. C'est-à-dire aller creuser à chaque fois. Oui,
- Speaker #0
je veux vivre à tel endroit où j'aimerais une maison comme ça pour m'y sentir bien.
- Speaker #1
Ça, ce n'est pas des valeurs. Ça, c'est pas un lieu que j'ai. Les valeurs, ça va être, je ne sais pas moi, des choses qui sont très importantes, par exemple. Oui,
- Speaker #0
je veux qu'on me respecte.
- Speaker #1
Alors d'abord, par exemple, Du respect, mais justement, quand on va aller voir ces valeurs-là, et puis se poser la question, ok, je veux qu'on m'expecte, est-ce que je me respecte ?
- Speaker #0
Ah oui, ok. Effectivement, dans ce sens-là, c'est beau.
- Speaker #1
Ok, donc oui.
- Speaker #0
Et quel conseil vous donneriez à un couple pour qu'il améliore sa communication ?
- Speaker #2
Ne vous tapez pas.
- Speaker #0
Déjà, ça commence par là.
- Speaker #1
Être prêt à écouter l'autre sans jugement et à s'exprimer aussi sans se juger et sans juger l'autre. Être prêt tous les deux à s'entendre, s'écouter et pas chercher la réponse tout de suite et essayer de comprendre. C'est être prêt à l'ouverture. d'esprit et du changement. Parce que c'est ça, il faut être prêt. Il faut avoir envie de comprendre l'autre.
- Speaker #0
Ok, avoir envie de comprendre l'autre.
- Speaker #1
Je pense que c'est important, oui. Et être prêt à s'ouvrir à un changement aussi, si besoin est.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Oui, l'écoute, c'est important. Je crois que c'est ce qui est le plus dur.
- Speaker #0
En fait, on est tous un petit peu comme ça, même. Oui, tout le monde. Comme vous disiez tout à l'heure, elle se victimisait. Elle dit, ouais, mais tu me parles comme ça.
- Speaker #2
Mais toi, t'as fait ça.
- Speaker #1
Alors, je vais rebondir sur quelque chose, effectivement, parce que là, vous me tendez la perche. C'est que c'est très important de parler à l'autre en partant de soi. C'est-à-dire qu'au lieu de dire, tu fais ceci, dire, je suis blessée dans cette situation. Et non pas... Dernier accusateur. D'accord.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
La différence à la petite panégramme. C'est vrai.
- Speaker #1
C'est très important. Oui, oui. C'est le début de la communication aussi.
- Speaker #0
Super, merci.
- Speaker #2
J'aime bien. Oui. On est bien. Et quel est le message principal que vous souhaiteriez partager sur l'amour ?
- Speaker #1
Commencez à apprendre à vous aimer vous-même.
- Speaker #2
C'est important. C'est vrai, c'est ultra important. Parce qu'en fait, si tu t'aimes pas toi-même, comment tu peux donner à l'autre ? Comme elle dit tout à l'heure, tu vas forcément peut-être tout accepter par peur de te retrouver seul, etc. Oui, tout à l'heure. J'ai un peu l'impression que c'est ça.
- Speaker #1
Si on a peur de l'abandon, c'est parce que on n'a pas non plus la capacité de se remplir soi-même d'amour. Ouais. Donc, c'est très important, effectivement, d'apprendre à s'aimer et d'être tolérant vers soi-même, de ne pas s'infliger des reproches ou de ne pas se fustiger, en fait, et d'apprendre à s'aimer comme on est. Alors, comme on est, c'est-à-dire intérieurement et extérieurement. Apprendre vraiment à s'aimer dans notre corps. Dans notre globalité, effectivement. Et quand on s'aime vraiment comme ça, et c'est, croyez-moi, c'est peut-être le plus dur de s'aimer avec nos qualités et nos défauts. Oui. Et d'apprendre à s'aimer, ça va nous permettre d'aimer et d'être aimé.
- Speaker #0
D'accord. Vous, c'est le travail que vous avez fait pour en arriver là ?
- Speaker #1
C'est le travail que je continue à faire au quotidien parce que j'apprends tous les jours.
- Speaker #0
Ok, génial. Non, non, je voulais savoir parce que forcément, comme c'est votre domaine et votre spécialité, je me dis que vous avez dû en arriver là, vous avez dû travailler là-dessus pour en arriver là. C'est un travail de tous les jours.
- Speaker #1
Un travail de tous les jours parce qu'on apprend tous les jours. Et c'est vrai que c'est ça aussi, accepter que quoi qu'on vive dans une relation amoureuse, c'est un apprentissage. Ok. Oui, oui, oui. Et dans le mot, il y a apprentissage. Et plus on grandit... Peu importe l'âge, plus on grandit dans cette compréhension et plus on devient sage dans ça et dans cette relation, et plus on peut effectivement avancer.
- Speaker #0
D'accord. Vous en parlez dans votre livre ? Vous parlez de votre livre tout à l'heure,
- Speaker #1
vous l'avez écrit ? Mon livre, c'est une autobiographie. C'est une autobiographie ? Oui. Je parle de tout ce que j'ai vécu en passant par le... La peur de l'abandon, la jalousie excessive, plein de choses et tout ce que moi j'ai compris, effectivement. Je parle de toute l'évolution que j'ai eue, mais à travers ma vie.
- Speaker #0
Vos expériences.
- Speaker #1
Vos expériences. Puisque je suis mariée pour la deuxième fois, et donc j'ai vécu 20 ans avec le père de mes enfants, et ça fait 12 ans que je suis avec mon mari actuel. Et c'est vrai que la vie n'est pas à long fleuve tranquille, il y en prend beaucoup. Et voilà. et si... Là, je déborde. C'est vrai que c'est vraiment le fait d'avoir vécu tout ça qui m'a permis d'en parler et d'accompagner.
- Speaker #0
C'est un vécu. Oui,
- Speaker #2
je pense que c'est...
- Speaker #1
C'est le vécu qui aide.
- Speaker #0
Oui, c'est le vécu qui aide. Je me suis toujours posé la question de savoir si les coachs, ça venait aussi... De leur expérience personnelle, tu vois ? Pourquoi vouloir devenir coach et des choses comme ça ? Je comprends. Donc, c'est hyper intéressant. Et puis, c'est confiant en plus. Parce que même pour que les gens se confient à vous et viennent vous voir, forcément, ça aide.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Après, il faut... Oui, forcément. Quand on a vécu la même chose ou il y a quelque chose qui fait écho. Moi, quand j'ai écrit mon livre, c'est vrai que des personnes qui l'ont lu m'ont dit « Moi, cette partie-là, ça m'a parlé tellement. J'ai vécu la même chose. » et c'est vrai que ça permet aux gens en fait si je l'écris c'est pour c'est pour que les gens comprennent qu'on n'est pas obligé d'être une victime toute sa vie puisque je parle de pourquoi j'ai pas eu confiance en moi en fait par rapport à ce que j'ai vécu dans l'enfance et c'est vrai que ça permet aux gens aussi de se dire bah ouais moi aussi je peux sortir de ce rôle de victime et commencer à m'aimer et commencer à vivre autre chose ok
- Speaker #0
À se transformer, quoi.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Merci, c'est un beau message.
- Speaker #2
Tout à fait. Merci beaucoup. Et on en arrive d'ailleurs à la fin de ce podcast. Oui. On arrive à la fin, ça y est déjà, malheureusement. Et vous l'avez peut-être déjà vu, mais à la fin de nos podcasts, généralement, on a ce qu'on appelle la question gênante.
- Speaker #0
Oui, ça c'est une idée de Laurent, d'accord.
- Speaker #2
je mettrai des petites cornes au montage voilà bon on a été cool quand même elle me freine elle me freine alors si vous êtes d'accord pour répondre à cette question je vais vous la poser quelle est la chose la plus bizarre qu'on vous ait demandé en coaching oh j'ai eu en coaching
- Speaker #1
On va dire peut-être des... Oui, j'ai eu un... Pour moi, ce n'est pas bizarre parce que c'est pour ça que je ne sais pas. Mais en coaching, il y a un couple où il y avait un des deux qui était très... J'allais dire qu'il avait besoin de séduire, d'avoir des liens autres et qui disait que ce n'était pas vrai, en fait, alors que l'autre personne avait les preuves, clairement. Ah oui, le témoignage. Et même les messages. Mais voilà. Donc, pour moi, ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire, non.
- Speaker #2
Vous n'avez pas eu un couple où... Je pose la question, vous allez répondre. Vous n'avez pas eu un couple où il y en a un des deux qui vous a dit avoir trompé l'autre sans que l'autre le sache ? Ça doit être terrible à vivre ça, non ?
- Speaker #1
Non, je n'ai pas eu spécialement.
- Speaker #2
Ce serait mon angoisse si j'étais Ausha. Tu sais qu'on te balance un secret et tu as l'autre personne en face et là tu te dis...
- Speaker #1
Non, c'est pas... Après, ça leur appartient. Moi, si la personne que j'accompagne n'est pas claire avec l'autre ou avec le coaching, après, c'est pas à moi de donner l'information. Ça ne m'appartient pas. Par contre, oui, si la personne qui vient en me disant j'ai trompé, mais je ne veux plus le faire, ça dépend pourquoi... Enfin, voilà. effectivement s'ils partent sur une idée d'être clair entre eux et je ne peux que conseiller mais je ne peux pas dire à la place de l'autre et après s'il n'y a pas une réelle, c'est pour ça que je disais au départ il faut que les deux soient d'accord pour aller en coaching et que les deux aient envie du même résultat et prennent aussi quand je suis en coaching avec deux un couple ... séparément, je leur dis bien qu'après, c'est eux qui prennent la décision, mais que ça peut aussi amener à une séparation, et c'est de leur fait.
- Speaker #2
Oui, ça peut amener aussi à ça.
- Speaker #1
Il y a des gens qui décident de se séparer.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #1
Parce qu'ils se rendent compte qu'ils ne sont pas... Après, il y a des gens chez qui ça va débloquer tout leur fonctionnement. J'ai eu en coaching, mais c'était plus en coaching de vie, une jeune femme qui venait de faire un burn-out, s'était pris un platane, avait envie dans sa vie d'avoir un chien, son compagnon n'en voulait pas, elle essayait de tomber enceinte, elle n'y arrivait pas, mais ça fait longtemps de ça. Et puis, on a fait un coaching et elle s'est retrouvée à aller voir son patron, faire le point. Je l'avais accompagnée là-dessus. Ça s'est amélioré. Elle est tombée enceinte. Elle a eu des jumeaux. Et pour son anniversaire, son compagnon lui a offert un chien. Ah oui, génial. C'est dans l'ordre. C'est pour ça que je vous disais au départ. Attends,
- Speaker #2
il y a du monde qui va vous contacter là.
- Speaker #1
C'est pour ça que je vous disais au départ. On prend un fil et on tire la flotte. Et en fait, c'est…
- Speaker #2
pas un morceau là morceau là si tout est relié en fait d'accord ok d'accord c'est très joli tout est relié j'adore oui c'est beau j'adore merci en tout cas pour cette réponse oui merci beaucoup on arrive à la fin du coup de ce podcast ça y est déjà merci en tout cas d'être venu ça nous fait très plaisir merci pour l'invitation c'était super intéressant tr��s bien accueilli je recommande n'hésitez pas vous le savez on l'a dit dans les derniers podcasts il y a un formulaire si vous voulez y participer bravo
- Speaker #1
avec plaisir très agréable j'étais assez inquiète beaucoup sont inquiets ils nous disent c'est très agréable ce qu'on veut c'est voilà
- Speaker #2
une discussion comme sur un canapé.
- Speaker #1
Super, franchement.
- Speaker #2
Donc, on est très content. Avec plaisir. Si vous le souhaitez et si vous êtes d'accord, on mettra votre Instagram en lien. Comme ça, les gens peuvent vous contacter s'ils ont envie d'un coaching.
- Speaker #1
Tout à fait. Voilà.
- Speaker #2
J'en profite pour vous dire que vous êtes actuellement 82% sur YouTube de visionneurs à être non abonnés. Je vous invite... très très vite à vous abonner sinon on va avoir un problème vous et moi il est pénible avec sa musique voilà, n'oubliez pas qu'aussi les plateformes on met toujours 5 étoiles pas 4, 5 voilà, et puis on espère que vous avez passé un bon moment et puis on vous dit à très vite pour de nouvelles aventures bisous,
- Speaker #0
à bientôt