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Parle Moi De Toi le podcast

LA PHOTOTHÉRAPIE 📷

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39min |09/02/2025|

19

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Description

Dans ce podcast nous accueillons Aurélie qui nous parle de son métier de photothérapeute. La thérapie par l'image est une découverte pour nous mais on a tout de suite été attiré par la beauté de ces photos et ce qu'elles en dégagent et après avoir entendu les bienfaits de cette pratique on est convaincu qu'on devrait tous essayer et surtout être plus doux avec notre propre image ;) Ecoutez et vous comprendrez.

Belle écoute à tous

Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Et bonjour et bienvenue à tous dans le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui vous donne la parole. Je suis en compagnie du co-auteur Laurent. Bonjour. Je suis présente. Et on a le plaisir aujourd'hui d'accueillir

  • Speaker #1

    Aurélie.

  • Speaker #0

    Bonjour. Qui est notre invitée du jour et que je vais laisser se présenter.

  • Speaker #1

    Ok, alors je m'appelle Aurélie, j'ai 39 ans. Je suis photographe, enfin j'ai fait mes études de photo il y a 20 ans de ça, et je pratique la photothérapie depuis deux ans, deux ans et demi, et voilà.

  • Speaker #0

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #2

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #0

    On va parler de photothérapie.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant, j'ai très hâte.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer là pour nos auditeurs ce qu'est la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup c'est une thérapie par l'image. En fait, le but de cette thérapie, c'est de prendre conscience de son image et de se voir tel que l'on est, sans filtre. Donc en fait, l'intérêt aussi de cette thérapie, c'est de vraiment débloquer les émotions, les accepter et s'en libérer en fait. Donc c'est plus qu'une science photo classique.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Vous pouvez aller un peu plus chercher en profondeur, connaître un peu plus. plus sur la personne.

  • Speaker #0

    C'est pas juste on poste, tu cliques et c'est parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je rentre un peu dans leur but si elles m'autorisent, bien sûr. En fait, la personne, quand elle vient me voir, déjà, elle a fait un grand pas, quoi, en fait. Parce qu'elle sait qu'elle va aller... Elle vient pas pour rien. Elle vient aller se soigner un peu plus que... Enfin voilà, c'est une thérapie.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par le corps.

  • Speaker #0

    Toi, tu es photographe de métier, enfin ton parcours professionnel, comment tu en es arrivée à la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, la photo, ça a toujours fait partie de moi en fait. J'ai eu mon premier appareil photo à 12 ans. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'ai entendu. Oui, oui. Alors je suis entourée de deux photographes aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il faut le savoir. donc voilà c'est une passion quoi en fait et donc du coup quand j'allais pas bien en fait j'allais prendre des photos donc déjà inconsciemment mais je le savais pas encore mais ça faisait partie de moi quoi en fait ça me faisait une c'est un bien-être en fait de les prendre des photos avec la tête sa vie de la tête ou la vie de la tête ça fait la créativité ça ouais ça toujours du bien de créer quoi oui c'est vrai la créativité de s'ennuyer en fait c'est bien de s'ennuyer mais donc voilà du coup ben papa maman toujours les études bon il n'y a pas autre chose que la photo Et du coup, j'ai fait mon stade en troisième d'entreprise, donc ça a conforté mon idée. Et donc après, ça a été après le bac que j'ai fait une école de photo à Toulouse, l'ETPA. Et ça a duré deux ans. Et puis après, voilà, rentrer dans la vie active. J'ai eu cette impression de l'avoir fait peut-être un peu trop jeune, c'était quand j'avais 23 ans. Donc après c'est vrai que si les stages où tu faisais, ils pouvaient t'embaucher derrière. Du coup j'avais peut-être pas cet élan encore devant moi. de vouloir vraiment faire mon métier. Donc du coup, pour vivre, j'ai fait un boulot alimentaire qui n'a rien à voir, mais qui est aussi dans la relation humaine que j'aime beaucoup. Je suis factrice. Donc voilà, le métier de facteur, c'est le rapport humain que j'aime beaucoup dans ce métier. du coup voilà et puis c'est revenu quand même dans ma vie la photo ça fait toujours partie de moi quand même et du coup je faisais séance photo en plus Petit facteur. Et c'est pendant une séance photo avec une amie qui est magnétiseuse, qui avait besoin de photos pour son book. Qui a eu... Mais qui s'est passé quelque chose pendant cette séance. Il y a eu une émotion en regardant ses photos, en fait. Ok. Et du coup, je me suis demandé qu'est-ce qui se passait. Parce que j'ai raté les photos. Ah, c'est dur. Et du coup, elle m'a dit... Il faut que tu ailles creuser quelque chose avec ça parce que elle qui ressent beaucoup les énergies, il y a sûrement quelque chose à faire. Et donc j'ai dit ok, j'ai tapé bêtement sur internet se soigner par la photo et j'ai vu que ça existait en fait.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, j'ai des synchronicités comme ça de vie. J'ai l'impression que tu m'as écouté.

  • Speaker #0

    En fait, ça tombe bien parce que j'allais te demander qu'est-ce qui t'a amené à la photothérapie, est-ce qu'il y a un événement particulier ? Donc c'est celui-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Clairement.

  • Speaker #0

    c'est génial parce que moi la photothérapie je connaissais pas moi non plus quand on est passé sur le salon t'as découvert moi j'ai bloqué direct les photos sont très très belles et même quand tu les regardes il y a une émotion particulière tu sens que c'était

  • Speaker #1

    pas juste pour faire une photo ça se voit c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui connaissent pas c'est pour ça que ça prend du temps la publication mais Et les salons, c'est une belle opportunité.

  • Speaker #2

    Oui, grave. En plus, on le dit pour nos auditeurs, parce que certains nous écoutent sur les plateformes d'écoute, mais d'autres sont sur YouTube. Donc ceux qui sont sur écoute, sachez que vous pouvez aller sur YouTube, vous verrez dans le décor, il y a des photos justement d'Aurélie. Vous en aurez d'autres qui vont apparaître sur la vidéo. Et vous aurez aussi Instagram pour aller voir son travail. Donc voilà. Et notre représentatrice du TNHA nous présente... Voilà, pour ceux qui écoutent ou qui comprennent pas, ben, merdez-vous,

  • Speaker #1

    allez sur Youtube.

  • Speaker #2

    Excellent. Non mais c'est bien, ouais.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait partie des nouveaux métiers, je pense. qui vont, je souhaite, se développer parce que c'est vraiment une thérapie très percutante en fait.

  • Speaker #2

    C'est sûr que ça va se développer. Déjà parce que toi en particulier tu fais un super travail mais aujourd'hui les gens ils prennent enfin soin d'eux. On voit aussi qu'il y a beaucoup de gens qui ont le courage de dire moi ça va pas, etc. Donc...

  • Speaker #1

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui parce que là on l'a pas dit parce qu'il y a que des photos de femmes mais tu fais des hommes aussi.

  • Speaker #1

    Qui sont encore peu. Mais ils ont aussi tout autant leur place que les femmes. D'accepter leur vulnérabilité.

  • Speaker #2

    Parce que les hommes sont aussi vulnérables que les femmes.

  • Speaker #1

    Parce que la société nous met quand même pas mal dans des câbles. Du coup, il y a vraiment les hommes.

  • Speaker #2

    Mais n'hésitez pas à en sortir.

  • Speaker #1

    Qu'ils soient forts. Ils ont le droit aussi.

  • Speaker #2

    Justement, un homme fort, c'est un homme qui a le courage de dire qu'il est faible aussi à un moment.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus à l'aise, nous, les femmes ? À l'arrière, enfin, devant la caméra ou un objectif ? Non, c'est une question que je me pose.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. J'ai hâte de savoir ce que tu vas répondre. Souvent, à mon avis, je le dirai après.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai, souvent, en fait, moi, enfin, tout le monde prend des photos aujourd'hui, on le sait, avec nos téléphones, on est à fond dessus. Et en fait, quand tu prends des femmes en photo, c'est plus facile, tu vois, elles vont poser, elles vont sourire, et les hommes, c'est... Ah, tu vois, ah ! C'est un peu plus réticent, je trouve, non ?

  • Speaker #1

    Ben, ouais, c'est vrai que... J'ai plus de femmes, alors après, est-ce que ça vient de... qu'ils ne se l'autorisent pas en fait, les hommes, tout simplement,

  • Speaker #2

    je pense.

  • Speaker #1

    Mais par contre, de plus en plus, il y a des hommes qui me disent il n'y a pas trop d'hommes sur votre boucle Ah oui !

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #2

    donc il y a un peu là, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Alors Laurent ?

  • Speaker #2

    Mais moi je l'ai vu.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu attends ?

  • Speaker #2

    Qu'elle avait un homme. Hein ?

  • Speaker #0

    Il ne me sert pas. Il faudrait faire une séance. On ne parlait pas de moi, on parlait des hommes.

  • Speaker #2

    T'as vu quand tu m'attaques là ? d'ailleurs c'est pour rire moi c'est pas de... ok d'ailleurs il y a un homme qui m'a dit ça et du coup j'ai dit je vous attends et du coup il a été non mais effectivement il y a un truc qui est que nous les hommes on a plus de mal tu vois apparemment moi j'adore te prendre en photo ou prendre les gens en photo mais je supporte pas qu'on me prenne en photo photothérapie oui on a souvent qui disent je suis pas photogénique mais qu'est-ce que ça veut dire après est-ce que c'est pas le mal après est-ce que c'est pas le mal aussi tu vas me dire parce que tu l'es aussi est-ce que c'est pas plutôt le mal des photographes que j'ai qui est que moi je sais pas si tu vis ça mais moi à chaque photo que je fais je l'aime pas je sais pas si t'as ce truc là mais je me dis ah non ça va pas je relis personne non non les photos que je fais moi je peux faire des photos de

  • Speaker #0

    Quand c'est lui,

  • Speaker #2

    il ne s'aime pas. Quand c'est... D'accord. Ouais. Et même en photo pure et dure, j'ai du mal. Tu sais, j'ai un peu ce syndrome de l'imposteur. Je ne sais pas si tu as ça, toi, où tu te dis, c'est jamais bien, c'est jamais assez bien ce que j'ai fait. J'aurais peut-être dû faire mieux comme ça, ou j'aurais peut-être dû faire ça, ou ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est...

  • Speaker #2

    C'est terrible en photographie. Enfin, je ne sais pas si tu vis ça, toi, mais c'est...

  • Speaker #1

    Mais tu as toujours peur de mal faire. Ouais. Tu as vu ?

  • Speaker #2

    Moi, je stresse.

  • Speaker #1

    Ah ouais. C'est l'avantage de ce métier, c'est que justement... C'est drôle, j'ai de légères à avoir une meilleure estime d'eux, et je pense que c'est le travail de toute ma vie. Oui, il faut que j'ai confiance en moi, et en fait, grâce à ces thérapies, ces séances que je fais avec elles, ça m'aide à avoir confiance dans ce que je fais, et bien là, de parler de mon activité, je reprends confiance, c'est tout comme quoi il y a un échange en fait.

  • Speaker #0

    Ça te sert aussi,

  • Speaker #1

    un partage.

  • Speaker #0

    Je suis aussi en thérapie.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est vrai. D'ailleurs, je me fais des séances. Ouais. Et du coup, ça me permet de voir que, en fait, oui, ça marche. Ouais. Donc, il y a des périodes de ma vie où j'ai besoin de me prendre en photo. C'est un appel du corps.

  • Speaker #2

    Alors, on s'est posé la question. On a vu que tu avais publié des photos. On se demandait si c'était toi.

  • Speaker #1

    Dernièrement, oui. D'accord.

  • Speaker #2

    elles sont très jolies moi je suis très fan du noir et blanc je les shoot beaucoup en noir et blanc et à chaque fois je me dis je vais pas faire des photos un peu en couleur c'est vrai que ça ça donne quelque chose moi je trouve que ça il se passe quelque chose en couleur mais le noir et blanc je sais pas ça raconte plus l'histoire je trouve que tu vois plus les traits d'un visage dans le noir et blanc tu vois voilà tu vois Après, j'ai un peu de rostis. J'ai fait un portrait d'un angouleur, mais j'avoue que les noirs et blancs, à chaque fois, je craque. J'ai même failli craquer, acheter un argentique. Je comprends. C'est super intéressant. Tu le fais aussi sur toi.

  • Speaker #0

    En fait, pour devenir photothérapeute, il faut une formation ou tu es autodidacte ?

  • Speaker #1

    La photo, ça a toujours été autodidacte quand même. Mais j'ai fait une école de photo. Mais pour cette photothérapie, justement, suite à ce truc que j'ai eu de regarder sur Internet, j'ai vu qu'il y avait des formations. Et donc, je suis montée à Paris. Une personne qui m'a formée sur plusieurs modules. Élodie Suer-Monsonner, qui est super. Et en fait, ça secoue pas mal. Parce qu'on n'a pas fait finalement de photos tant que ça. Mais on a fait beaucoup de travail sur nous, en fait. Individuels. individuellement en fait et elle nous a appris tous les outils que je pratique pendant mes séances. C'est génial !

  • Speaker #0

    Je savais pas que ça existait, c'est pour ça que je me demande, il y a une formation pour ça tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, disons que ça apporte un complément parce que c'est vrai qu'on peut, des photographes, il y en a beaucoup qui font de ça sans forcément avoir eu de formation et ça fonctionne très bien mais du coup c'est vrai que ça m'apporte un petit plus. D'avoir appris quelques outils qui ont beaucoup d'impact en fait.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux nous indiquer quelles sont les techniques principales de la photothérapie ?

  • Speaker #1

    L'utilisation en tout cas. Du coup, d'abord j'accueille la personne. Je lui demande déjà s'il y a une intention particulière dans la séance. Et donc en fait, je rentre un peu dans sa petite bulle et je lui pose quelques questions. Et après, selon ce qu'elle va me raconter, je vais lui proposer certains outils, notamment le portrait thérapeutique que je fais la plupart du temps. D'accord. En fait, je prends en photo son portrait. Ouais. Et en fait, on va analyser ensemble son féminin et son masculin, en cachant une partie du visage. Ok. Parce qu'en fait, notre fidèle, je parle énormément pour lui. En fait, il m'en parle, en fait. Non. On se fait face. Ouais. Et du coup, je lui demande, avant d'attaquer ça, déjà, qu'est-ce qu'elle ressent quand elle se voit ? Qu'est-ce qui se passe ? OK. Donc c'est assez confrontant. Donc ça peut être aussi... Le but, c'est que ça fasse se ressortir des émotions, ou pas, mais qu'il y ait quelque chose qui se passe. Et donc du coup, après, puisqu'il y a des dissociations entre les deux, puisqu'il peut y avoir des traumatismes, enfin bon, voilà, c'est... Donc on peut avoir des émotions. Par exemple, dans l'état... C'est... dans lequel elle vient, s'il y a eu quelque chose qui s'est passé juste avant, ça peut se ressentir sur ton visage. En fait, il peut y avoir de la colère dans le regard, de la tristesse. Un regard là, mais pas là. Ok, tout ça. C'est même plus doux que le masculin, ou inversement.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est assez bluffant comme exercice. Je pense qu'il faut le vivre pour s'apercevoir de choses. Après, il y a celui-là. Après, il y a le travail dans le miroir où là, je le propose un dernier recours parce que c'est quand même encore plus... C'est vraiment de se faire face en fait. Et donc du coup, un brassière. Et donc là, on va scanner chaque partie du corps et je vais lui expliquer les symboliques de chaque partie du corps, voir si ça lui parle. Qu'est-ce qu'un ressent quand il se voit ? Toujours pareil. Ce truc de vraiment... Parce qu'en fait, se regarder dans le miroir, bizarrement, ça paraît anodin comme ça, mais il n'y a pas grand monde qui se regarde vraiment dans le miroir, sauf le matin.

  • Speaker #0

    Mais on ne se regarde pas en s'analysant.

  • Speaker #1

    Oui, voilà.

  • Speaker #0

    On ne regarde pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc on est très critiques.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. D'ailleurs, la plupart du temps, ils sont tous critiques. Mais d'ailleurs, des fois, ils ont des mots très très durs envers eux-mêmes et ils ne se rendent même pas compte en fait. Ah ouais ? Et donc là, du coup, je leur ai dit, je lui ai dit, mais pourquoi ce mot devient si fort ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant, j'aime bien. C'est un peu plus que de la photo. J'adore.

  • Speaker #1

    Et donc après, j'ai un petit crayon magique. Il est façable. Ok. Et en fait, le but de cet exercice, c'est de vraiment... Par exemple, s'il y a une cicatrice qu'elles ont du mal à assumer. Parce qu'en fait, tout ce que notre corps vit, c'est l'histoire de notre vie. Par exemple, une césarienne, ça fait partie de la vie d'une femme et c'est beau, c'est la vie en fait. Certes, ça fait une trace au niveau du corps, mais c'est quand même une chose magnifique de la vie. Et donc du coup, pour inverser la donne, que ce ne soit pas quelque chose qui les dégoûte. qu'elles ont du mal à assumer, je veux dire, je vais leur dire de mettre ce coup de crayon sur la cicatrice ou un petit cœur ou des je t'aime Tout ça en conscience, en fait, pour vraiment se ré-apprivoiser son propre corps, en fait. Parce qu'en fait, il fait partie de nous. Si on le maltraite, il ne sera pas cool avec nous, en fait. C'est un homme qui est poil.

  • Speaker #2

    Alors moi, je sais qu'elle est mûre, parce que quand... Enfin, moi, je sais déjà qu'elle est mûre depuis un moment, parce que Quand elle se... Elle a des positions que je connais par cœur. Donc, tu vois, elle vit avec le regard sur le côté. Elle veut se dévaster à ce qu'elle fait. Tu vois, je sais déjà que...

  • Speaker #0

    Ah non, c'est beau aussi. C'est magnifique.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'est super intéressant. Moi, j'appelle ça une déclaration d'amour, en fait. Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que c'est ça. Et beaucoup de gens ne s'aiment pas. Alors qu'en vrai...

  • Speaker #1

    Et ça peut aussi être dans les accompagnements d'une thérapie classique chez une psychologue. où ça fait un plus en fait par exemple quand on a vécu un traumatisme du coup justement d'aller mettre une intention positive sur les parties qui ont été blessées c'est hyper et le but de ça c'est que ça fasse ressortir l'émotion bloquée et ouais c'est vrai qu'en plus quand tu y réfléchis c'est vrai que les gens

  • Speaker #2

    souvent peu d'estime d'eux physiquement en fait souvent les gens quand tu veux les prendre en photo non je suis pas joli ou nanani alors que si l'humain est beau oui tout le monde est beau oui mais du coup et je suis là pour justement leur montrer leur

  • Speaker #1

    vraie nature d'ailleurs c'est mon petit truc rencontrer sa vraie nature et la préserver mais c'est ça c'est vraiment se regarder à travers notre propre regard en fait et pas au travers de l'autre en fait Parce que la plupart du temps, on va regarder comment tu me trouves. Oui. Tu vois, ces questions. Mais comment tu me trouves ?

  • Speaker #2

    Comment je me trouve ?

  • Speaker #1

    Moi-même ? Ouais. On s'en fout, il y a rien de vrai.

  • Speaker #0

    Comment je suis par rapport à la société ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, c'est beaucoup ça. C'est ce que nous disait Elodie souvent, c'est que la société ne nous aide pas du tout, en fait. On est dans une société où on normait, en fait. Ouais,

  • Speaker #2

    normait.

  • Speaker #1

    Pas le body summer, toutes ces conneries. Ouais, c'est difficile.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. Moi, les pubs, c'est quoi le pire ? Je crois que c'est les pubs. Moi, je les vois, les pubs, et je me dis...

  • Speaker #1

    Tu vois, quand ils font des pubs pour des piscines, la mannequin...

  • Speaker #2

    Alors que c'est surtout tout le monde qui achète une piscine.

  • Speaker #1

    Tout le monde a le droit d'aller dans la piscine. C'est comme ça, quoi. Mais oui.

  • Speaker #2

    Moi, je suis d'accord. Non, mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #2

    Non, mais ouais, c'est super intéressant. Et quel type de situation ou blocage la photothérapie permet de... de déverrouiller.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est vraiment un truc en particulier.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vraiment... Voilà, des deuils, des...

  • Speaker #1

    Oui, alors ça fait partie, ouais, après une rupture, l'esclume de soi, elle a pris un coup en fait. Ouais. Donc oui, ça peut être après ça, ça peut être suite à un cancer, pendant une chimiothérapie, la perte de cheveux.

  • Speaker #2

    Ah oui, ça se fait perdre. Je trouve que c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui. Ça, ça peut être vraiment une thérapie alternative. En plus de la chimiothérapie, par exemple une ablation de sein, on va faire une femme, on prend un coup. Et donc vraiment d'accepter son corps qui change. mais qui est toujours comment dire ça peut apporter un plus dans la thérapie en fait de s'aimer même si mon corps change je suis comme ça voilà mais ça va passer c'est l'acceptation et du coup j'avais une personne où son problème au niveau de sa maladie c'était plus le regard des autres en fait où ils sont là tous voilà et en fait c'est ça qui les gonfle et parce que c'est les guerrières c'est des guerrières et en fait de revenir à elle en fait ouais et c'est ça qui est important plus dans cette thérapie c'est de de prendre conscience vraiment de son regard et de laisser tomber tous ces gens qui sont là aussi bruit et finir font pas expliquer non mais bon mais en fait ça les a pitons alors que qui peut être comprendre compréhensif mais c'est vrai que du coup oui oui On est un peu maladroit.

  • Speaker #2

    Oui, c'est normal. Tu ne sais pas tout quoi faire, tout quoi dire. C'est vrai que tu sais chaque personne différente.

  • Speaker #1

    Alors qu'après, le cheveu, il revit une fois que tout repart. C'est les cheveux de bébé. Et du coup, ça peut être aussi après. Une séance après tout ça, toute cette étape, pour voir que montrer une preuve, en plus c'est l'avantage de ce thérapie, c'est qu'il y a une preuve concrète. Et du coup, on voit vraiment... Mais qu'elle s'en est sortie et que c'est la guerrière et un peu être fière d'elle. Enfin, je dis elle à chaque fois, mais c'est... Pardon !

  • Speaker #2

    Mais oui, non, non, mais c'est normal. Et est-ce que tu as déjà vu une personne, justement, éventuellement, qui a eu une maladie comme ça, un cancer, qui est venue avant et qui est venue après ?

  • Speaker #1

    Elle est venue après.

  • Speaker #2

    Ah, ok. Ouais.

  • Speaker #1

    Ah bah non, ça m'est pas arrivé, mais en fait, ouais.

  • Speaker #2

    Puis éventuellement, tu vas voir leur évolution et dire,

  • Speaker #1

    waouh. En fait, j'aimerais, mais bon, déjà j'essaye au niveau communication, c'est vrai que c'est pas évident, mais déjà d'en parler aux infirmières, parce qu'en fait, on n'a pas le droit de mettre au niveau des hôpitaux des cartes. Mais déjà que le milieu hospitalier connaisse cette thérapie, il y en a beaucoup qui connaissent, parce qu'il y a de plus en plus des photothérapeutes, et c'est cool. Et du coup, j'ai des projets en cours. Ouais. où ça risque de se développer à ce niveau-là.

  • Speaker #2

    C'est génial. Tu vois, en fait, ce qui est encore plus génial, c'est que comme on est un podcast, on peut faire véhiculer ce message. Du coup, s'il y a des gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, il y a l'Instagram d'Aurélie qui est dispo. Et il ne faut pas hésiter à y envoyer un message, que vous soyez soignant ou autre, que vous ayez quelqu'un dans votre famille qui a un cancer. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #0

    Ou qui se sent juste.

  • Speaker #2

    Voilà, ou qui se sent juste. Ou qui en a envie, à trop tard.

  • Speaker #0

    Ou qui en a envie pour le plaisir, ou qui ne se sent pas bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'on ne parle que du cancer. Oui, c'est vrai,

  • Speaker #2

    on parle de l'hypertension. Là, on en parle parce qu'on est sur ça.

  • Speaker #0

    Je pense, tu vois, à une prise de poids excessive en très peu de temps.

  • Speaker #1

    C'est ça, une opération.

  • Speaker #0

    Une opération.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu peux pas s'appeler.

  • Speaker #2

    Même. Oui, c'est vrai. On peut donner un autre exemple pour les gens, même pour les hommes, les malformations. Moi, par exemple, tu vois, j'ai une malformation au niveau du thorax. Mon thorax, il est très enfoncé. moi ça me gêne pas, j'ai jamais eu de problème avec ça c'est pas un truc qui me pose plus que ça je vais à la plage, n'importe où, j'ai rien à faire quand j'étais jeune j'ai eu un petit peu plus de mal mais je suis sûr qu'il y a des gens qui le vivent mal ou d'autres formations, malformations c'est ouvert à tous même si vous n'avez pas de formation même si vous avez juste envie d'y aller et de faire des photos

  • Speaker #1

    d'ailleurs il y a un homme qui m'a demandé ça il n'y a pas si longtemps bon moi je me sens bien est-ce que je peux quand même venir vous voir oui parce que ça fait toujours du bien de passer un moment et oui alors du coup j'enchaîne la plupart de mes séances en fait je les fais en extérieur j'en fais aussi à l'intérieur c'est que je me sens plus inspirée à l'extérieur et puis je trouve que la nature m'aide énormément en fait... déjà parce qu'en fait une fois qu'on a fait ce travail d'outils tout ça en profondeur je les laisse pas partir comme ça et on va lâcher prise tout ça à l'extérieur parce que je trouve que la nature quand on se promène à la nature on se sent bien on a rien à faire en fait je sais pas vous mais quand je vais dans la nature ça me ressource énormément moi j'ai des affaires photo Et donc voilà, du coup, chaque élément est important. Je suis sensible à tout ça. Oui. Où l'arbre aussi peut apporter quelque chose à la personne. Oui.

  • Speaker #2

    Oui, parce que tu as des sensations dans la forêt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Oui, oui. De se sentir vivante en fait.

  • Speaker #2

    Il y a une espèce de calme, de plénitude.

  • Speaker #0

    Mais on le voit, là, sur la photo d'en haut, désolé pour ceux qui n'ont pas l'image, mais... Elle est incroyable. Franchement, moi, c'est vraiment... Elle les aime toutes, mais c'est pas... C'est une de mes préférées.

  • Speaker #1

    Ouais, elle avait envie de faire ressortir son côté sauvage. Et en fait, c'était génial, cette séance. Parce qu'elle a fait ressortir son âme d'enfant. Ouais. Et...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, on la sent un peu rieuse. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. On s'est vraiment amusées, toutes les deux. Parce que c'est un échange, vraiment. Au bout d'un moment, on n'est pas potes, mais presque. C'est cool.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, tu as une relation avec eux pour qu'ils puissent se détendre et avoir confiance.

  • Speaker #1

    Et sécuriser pour justement avoir cette opportunité de se sentir telle qu'elle est. Quel lâche-prise. Quel lâche-prise. Et donc voilà, ces photos-là, c'est vraiment... Pas en début de séance, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est à la fin.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est bien complète, il faut en général une bonne matinée.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je mets deux heures, deux heures et demie. Après, je fais aussi des options d'une heure ou avoir un aperçu de ce que ça donne. Mais c'est vrai que du coup, c'est aussi complet. Mais du coup, tout est possible. Je peux être vraiment au rythme de la personne. Si elle sent que là, ça lui suffit pour aujourd'hui, on s'arrête là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que ça peut remuer dans tous les sens. Oui,

  • Speaker #2

    oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà là, quand tu nous en parles, ça remue un petit peu. Vous, dites-nous en commentaire si vous aussi. En tout cas, on a envie d'y aller et on sent que ça va travailler si on y va.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et du coup, tu as des anecdotes ou un retour de quelqu'un ?

  • Speaker #1

    Oui, une personne en particulier, où l'exercice du crayon magique, où se mettre des cœurs, dessiner des choses positives sur des parties qui ont été blessées, ça a été assez fort pour elle. Et elle me l'a dit que cette expérience, elle le referait chez elle, et que ça lui faisait vraiment du bien en fait. Et à la fin de la séance, c'était beau, elle a ouvert les bras en grand, elle a dit je suis vivante Il y a des mots vraiment, même moi ça m'a fait… c'est là où on voit que ça partage, c'est que des fois je pleure en fait. Pas souvent parce que du coup ça fait… pas professionnel, mais c'est… ouais, ils nous donnent… quand elles ont envie de donner à personne, c'est puissant. D'accord.

  • Speaker #2

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ou ce fait de se donner de l'amour. partie que ouais c'est blessé en fait moi c'est fait du mal ça a inversé la donne d'accord oui c'est ouais ça a été une séance où elle s'est sentie vivante et s'est donné beaucoup d'amour quoi donc d'accord ça a été très émouvant c'est génial ah ouais ça m'a mis les poils et tout ouais ouais c'est

  • Speaker #0

    pas comme moi en fait c'est aussi oui en temps suivant toi Et en fait, est-ce qu'il y a des préjugés sur ce métier ? Quand tu le présentes, est-ce que tu es face à des réticences ? alors j'ai l'impression des fois que les personnes surpoids déjà ce qu'elle voit que des fois il n'ya pas trop de alors que fait un corps pas finiforme après c'est mon ressenti peut-être je me trompe mais encore j'en ai pas et alors que c'est versé personne n'a que ça pourrait justement avoir beaucoup d'impact tu me fais un appel du pied aurélie c'est ça mais même pas j'aime pas mais parce que

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on s'est rencontré il y a quelques mois, j'avais trouvé ton concept génial. Moi, j'ai adoré. J'ai dit, je vais absolument en faire une. Mais j'ai dit, je vais attendre d'avoir perdu le poids que j'ai pris. Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    j'ai pris

  • Speaker #1

    25 kilos en même pas un an. D'accord. Donc du coup, ce corps-là, il est là. Je ne le connais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Mais alors qu'en fait, justement, cette thérapie, c'est justement accepter ce corps en ce moment. Et qu'en fait... Et bien s'il est voulu comme toi, il te convient, et bien tant mieux. Mais en fait, pour le moment, il est comme ça en fait. Et le fait de l'accepter aussi, ça permet aussi d'avoir ce déclencheur. Et bien peut-être qu'il peut changer une fois que tu as lâché prise avec ça en fait. Parce que c'est beaucoup de mental en fait. Le problème c'est que tant qu'on ne va pas l'accepter, on va être contre lui. Et du coup, on va continuer. Tu vois, c'est un enchaînement. Oui, oui. mais après je parle de voix mais c'est général oui oui non mais c'est intéressant et du coup après par rapport au nu parce que je propose aussi du nu et l'expérience du nu dans la nature c'est assez magique parce que en fait bon je l'ai vécu et on se sent pas nu bizarrement on se sent hyper à l'aise personnellement mais j'ai vécu comme ça Mais par exemple, cette personne, elle est arrière et tout ça garde au robin. Elle ne pensait pas que ça allait venir comme ça. Donc c'est là où c'est bluffant des fois de nos propres réactions en fait. Ben, d'accord. Ça permet de vraiment prendre conscience de notre corps en fait. Réellement, c'est un rien, c'est un filtre. Et donc le nu, voilà, c'est encore un peu tabou. On se dit, quel est l'intérêt ? C'est un peu provocation. alors que non, je ne le provoque pas du tout et je ne vais pas choisir des endroits où il y a du passage, forcément.

  • Speaker #2

    Non, mais puis ouais, c'est artistique. C'est artistique.

  • Speaker #0

    C'est artistique,

  • Speaker #2

    thérapeutique.

  • Speaker #1

    Thérapeutique, je suppose aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    Puis je pense qu'en plus, le fait que tu le fasses dans la nature, finalement, peut-être qu'à l'intérieur de soi, tu as quand même un retour aux sources puisqu'à la base, on était dans la nature, on était nus.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. La nature nous enveloppe. Moi, j'ai ressenti ce... Ouais. où je me sentais chez moi, quoi, en fait. Ouais. Ok. Bizarre de bien le penser.

  • Speaker #2

    Non, non, mais je comprends. Moi, je me balade très souvent en pleine forêt, dans la grasse. Mais voilà, mais sérieux. Et je me sens bien. Et là, je me sens bien. Il est pas nu. Alors, figure-toi que maintenant que j'y pense, c'est peut-être ça pourquoi les gens portaient tout sans le courant. Je comprenais pas. Je me disais, c'est bizarre, pourquoi tout le monde me fuit comme ça ?

  • Speaker #0

    Bon, tout ça pour dire qu'en fait, je propose de le nu aussi, de minu, et ça en fait, c'est vraiment une déclaration, justement, je l'appelle le corps à cœur, cette séance. Ouais. Où, voilà, du coup, c'est aussi un intérieur, je fais les deux.

  • Speaker #1

    Ok. Ouais. Donc vraiment,

  • Speaker #0

    c'est un corps un peu délicat. Ouais, d'accord, c'est délicat. Ok.

  • Speaker #1

    Mais c'est pour tout le monde, sachez-le, même si vous avez… Ah oui, justement, si vous avez des soucis. Avec votre corps et votre poids, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est fou. Parce qu'il raconte, d'ailleurs Elodie a dit cette question, qui aussi je le dis, parce que c'est, qu'est-ce que ce corps vous raconte en fait ? C'est un peu aussi votre parcours, chaque corps est unique en fait.

  • Speaker #1

    On va aller à son écoute.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ok. Voilà, se reconnecter à son corps, en fait. C'est vraiment important, en fait, pour avancer, quoi, en fait. Parce qu'en fait, personnellement, moi, je ne vais pas parler de ma vie, mais du coup, j'ai eu plusieurs parcours au niveau du ventre. Et souvent, j'avais du mal à l'accepter, à grossir. Et en fait, une fois que tu l'acceptes, il fait partie de toi. Et du coup, tu n'y penses plus après. J'avais eu une expérience d'ailleurs d'une autre personne où elle a des ronds. rondeur, hyper pulpeuse, super jolie. Et en fait, pendant la séance, elle a oublié complètement ses complexes. D'ailleurs, elle me l'a dit. Elle m'a dit, mais j'ai complètement oublié que j'avais ce bourrelet à droite, ce bourrelet à gauche. Et elle s'est sentie hyper à l'aise. Ouais. Et donc, ça fait partie aussi des témoignages que j'ai eus positifs.

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai une petite question. c'est important pour les gens plus là qui écoutent pour le nu ces photos là donc on voit que tu en as qui sont en cadre on sait que tu en as sur instagram aussi est ce que du coup c'est des gens qui te demandent de les poster est ce qu'ils repartent avec des photos comment ça se passe je leur laisse ouais en général selon la formule qu'ils choisissent une quinzaine de photos

  • Speaker #0

    Et après, je leur demande aussi de les imprimer eux-mêmes. Ça, c'est une autre démarche. Mais du coup, il y a un après aussi. Aussi, je propose qu'on en discute ensemble et qu'on les visionne ensemble. Donc ça aussi, je le propose petit à petit. C'est dans mes dernières idées. Parce que je trouve que c'est important d'avoir une analyse de l'après-séance, en fait. De voir un avant et un après. Et en fait, oui, je...

  • Speaker #2

    publie pas des images sans le raccord ils peuvent te demander de le faire ils peuvent te demander eux de le faire de te dire voilà j'aimerais bien que je sois publiée oui d'abord je leur demande et puis souvent eux

  • Speaker #0

    ils vont me dire ah oui celle là tu peux celle là tu peux celle là j'adore ah j'adore du coup je suis contente parce que ça me fait un plus pour ma com et puis c'est surtout elles peuvent être fiers d'elle parce que ça prouve qu'elles s'aiment bien sur certaines photos donc c'est une avancée même si je ne fais pas des miracles en une séance c'est le travail de leur vie moi je suis juste pour semer des petites graines et celles qui ont toutes les réponses c'est des belles graines j'avoue j'essaye de faire éclore qui sont là mais elles ne s'ouvrent pas et donc le fait de les ouvrir on est tous tout se bouffe en fait. Mais tout le monde ne le sait pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question, il y a un moment particulier pour venir te consulter ? Est-ce que tu conseillerais aux gens de venir quand ça va pas, ou peu importe quand ça va bien ? Il n'y a pas de moment...

  • Speaker #0

    Alors, je pense que c'est plus un ressenti en fait. Même un besoin. Il y a des fois... Ça peut prendre, elle me voit sur un salon, et bien elles peuvent venir dans un an. C'est le temps que ça mûrisse aussi. Oui. Voilà. C'est là où, par exemple, je fais des bons cadeaux. En fait, j'avais mis ça en place il n'y a pas longtemps, mais finalement, je vois que ça marche. Parce qu'en fait, ça permet cet élan que la personne n'a peut-être pas. Oui, c'est vrai. Et là, elle te fait un cadeau. Donc, je ne mets pas de date de validité, justement, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et je ne veux pas leur mettre de la pression. D'accord. Parce que c'est vraiment quand elles, elles le sentent. Comme moi, quand je me prends en photo, j'en ressens le besoin à certains moments de ma vie. Là, sur l'année, j'ai fait deux séances et c'est à des moments particuliers de ma vie où j'ai eu besoin de le faire. Et ça me fait du bien.

  • Speaker #2

    Ok, et ces bons cadeaux dont tu parles, comment on peut te contacter pour les avoir ? Pour les prendre ?

  • Speaker #0

    Il suffit de m'appeler et je les envoie par courrier ou par mail.

  • Speaker #2

    D'accord. Et les gens peuvent te contacter via Instagram aussi ? D'accord. Et tu as un site internet aussi ? Oui. D'accord.

  • Speaker #0

    Je vais le mettre un peu plus à jour.

  • Speaker #2

    On vous mettra un lien aussi quand même, c'est important. Est-ce que tu aurais un exercice simple pour les gens qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense peut-être à faire son propre autoportrait. Parce que c'est intéressant, en fait. C'est un outil que notre formatrice Elodie nous avait demandé de faire avant de venir à la formation. Et j'avais trouvé ça très intéressant de comment on se perçoit, en fait. D'accord. Et dans quel endroit on se prend en photo, comment on se prend en photo, en plongée, encore en plongée, un côté plus que l'autre. Ok. Donc, c'est tout à une... symbolique et une signification en fait de comment on se voit en fait donc ça c'est intéressant comme exercice ok,

  • Speaker #2

    bon donc vous avez entendu, chez vous vous pouvez y aller essayer ok,

  • Speaker #0

    génial merci Aurélie,

  • Speaker #1

    avec plaisir merci à vous on arrive à la fin de ce podcast et comme sur chaque épisode on pose toujours une petite question gênante Ma question du jour, ça va, on fait des choses tranquilles. C'est, est-ce que tu as déjà vécu un moment très cocasse pendant une séance que tu puisses nous raconter, bien sûr ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était assez drôle, parce que le fait de travailler dans la nature, et bien du coup il y a tous les éléments de la nature, notamment la faune. Et donc, Anna Taquin a eu une séance avec une personne qui était très courageuse et challengeuse, parce qu'il y avait eu de la neige la veille, et on a quand même maintenu la séance, et ça rendait trop bien. C'était même technique, parce qu'elle avait vite froid, donc il fallait que je réfléchisse avant aux images que je voulais faire. Donc du coup, j'ai choisi un endroit au début de la séance, elle se met prête, voilà, j'attaque. à faire la première photo et là j'entends un petit bruit derrière moi et là il y a un sanglier qui sort Ah non ! Et donc, en fait, il a eu plus peur que nous. Mais bon... Oui,

  • Speaker #1

    quand même.

  • Speaker #0

    C'est une chasseur,

  • Speaker #2

    Manon.

  • Speaker #0

    Du coup, oui. Et du coup, ça s'est bien passé parce que j'ai demandé si elle voulait toujours continuer la séance. Mais c'était beau, quoi. Enfin, vraiment, tu vois que la nature, elle est magique, quoi. Il y a plein de choses qui se passent. Il peut y avoir des cheveux, il y a plein de trucs. Ah bon,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que je me suis dit. Il y a mal de totem. Il y a mal de totem. D'ailleurs, ça ne m'étendra pas parce qu'elle est très... Oui, voilà. Ça lui irait bien. C'est une très bonne... C'est avec.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Oui,

  • Speaker #1

    parce que je pense que ça t'est pas arrivé avec d'autres, du coup.

  • Speaker #0

    Et non, le singe, il y en a qu'une fois. Ouais, bon. Même sur ça, en fait. C'est les vieilles,

  • Speaker #2

    elles se mettent un arc de cercle.

  • Speaker #0

    Les pyrénées, pour copier.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Ok, bah écoute, merci beaucoup en tout cas pour toutes ces infos-là. On arrive à la fin du podcast, malheureusement. Faut bien qu'il y ait une fin. En tout cas, on est très content de t'avoir reçu. On espère que ça aura plu à tout le monde. On mettra bien évidemment tous les liens à disposition sur toutes les plateformes pour pouvoir te retrouver sur Instagram et ton site internet. N'hésitez pas à aller voir son travail, c'est très important. Parce que c'est vraiment un travail de qualité, vraiment. Donc allez y faire un tour. N'oubliez pas bien évidemment que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes, que ce soit YouTube ou toutes les plateformes d'écoute, y compris Instagram. N'oubliez pas de partager, de vous abonner et si vous êtes sur les plateformes, s'il vous plaît, 5 étoiles. 5 ! Pas en dessous, 5 étoiles. Même si on n'aime pas, c'est pas grave, on met 5 étoiles. Voilà, c'est comme ça que tu fais tes revendications en mettant 5 étoiles. Ça s'appelle la dictature, c'est comme ça, c'est pas au courant. C'est moi le chef, ok ? Non mais oh ! En tout cas, merci à tous. Encore merci Aurélie.

  • Speaker #0

    C'était génial. Super,

  • Speaker #2

    super. On est très, très contentes. Je me suis platée. Je crois qu'on peut dire... On a eu un petit problème de micro, c'est pour ça que j'ai celui de Vénusia. N'ayez pas peur. Ça reviendra plus tard à les bons micros. En tout cas, merci à tous. On se retrouve bientôt pour un nouveau podcast. Bisous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

Description

Dans ce podcast nous accueillons Aurélie qui nous parle de son métier de photothérapeute. La thérapie par l'image est une découverte pour nous mais on a tout de suite été attiré par la beauté de ces photos et ce qu'elles en dégagent et après avoir entendu les bienfaits de cette pratique on est convaincu qu'on devrait tous essayer et surtout être plus doux avec notre propre image ;) Ecoutez et vous comprendrez.

Belle écoute à tous

Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Et bonjour et bienvenue à tous dans le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui vous donne la parole. Je suis en compagnie du co-auteur Laurent. Bonjour. Je suis présente. Et on a le plaisir aujourd'hui d'accueillir

  • Speaker #1

    Aurélie.

  • Speaker #0

    Bonjour. Qui est notre invitée du jour et que je vais laisser se présenter.

  • Speaker #1

    Ok, alors je m'appelle Aurélie, j'ai 39 ans. Je suis photographe, enfin j'ai fait mes études de photo il y a 20 ans de ça, et je pratique la photothérapie depuis deux ans, deux ans et demi, et voilà.

  • Speaker #0

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #2

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #0

    On va parler de photothérapie.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant, j'ai très hâte.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer là pour nos auditeurs ce qu'est la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup c'est une thérapie par l'image. En fait, le but de cette thérapie, c'est de prendre conscience de son image et de se voir tel que l'on est, sans filtre. Donc en fait, l'intérêt aussi de cette thérapie, c'est de vraiment débloquer les émotions, les accepter et s'en libérer en fait. Donc c'est plus qu'une science photo classique.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Vous pouvez aller un peu plus chercher en profondeur, connaître un peu plus. plus sur la personne.

  • Speaker #0

    C'est pas juste on poste, tu cliques et c'est parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je rentre un peu dans leur but si elles m'autorisent, bien sûr. En fait, la personne, quand elle vient me voir, déjà, elle a fait un grand pas, quoi, en fait. Parce qu'elle sait qu'elle va aller... Elle vient pas pour rien. Elle vient aller se soigner un peu plus que... Enfin voilà, c'est une thérapie.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par le corps.

  • Speaker #0

    Toi, tu es photographe de métier, enfin ton parcours professionnel, comment tu en es arrivée à la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, la photo, ça a toujours fait partie de moi en fait. J'ai eu mon premier appareil photo à 12 ans. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'ai entendu. Oui, oui. Alors je suis entourée de deux photographes aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il faut le savoir. donc voilà c'est une passion quoi en fait et donc du coup quand j'allais pas bien en fait j'allais prendre des photos donc déjà inconsciemment mais je le savais pas encore mais ça faisait partie de moi quoi en fait ça me faisait une c'est un bien-être en fait de les prendre des photos avec la tête sa vie de la tête ou la vie de la tête ça fait la créativité ça ouais ça toujours du bien de créer quoi oui c'est vrai la créativité de s'ennuyer en fait c'est bien de s'ennuyer mais donc voilà du coup ben papa maman toujours les études bon il n'y a pas autre chose que la photo Et du coup, j'ai fait mon stade en troisième d'entreprise, donc ça a conforté mon idée. Et donc après, ça a été après le bac que j'ai fait une école de photo à Toulouse, l'ETPA. Et ça a duré deux ans. Et puis après, voilà, rentrer dans la vie active. J'ai eu cette impression de l'avoir fait peut-être un peu trop jeune, c'était quand j'avais 23 ans. Donc après c'est vrai que si les stages où tu faisais, ils pouvaient t'embaucher derrière. Du coup j'avais peut-être pas cet élan encore devant moi. de vouloir vraiment faire mon métier. Donc du coup, pour vivre, j'ai fait un boulot alimentaire qui n'a rien à voir, mais qui est aussi dans la relation humaine que j'aime beaucoup. Je suis factrice. Donc voilà, le métier de facteur, c'est le rapport humain que j'aime beaucoup dans ce métier. du coup voilà et puis c'est revenu quand même dans ma vie la photo ça fait toujours partie de moi quand même et du coup je faisais séance photo en plus Petit facteur. Et c'est pendant une séance photo avec une amie qui est magnétiseuse, qui avait besoin de photos pour son book. Qui a eu... Mais qui s'est passé quelque chose pendant cette séance. Il y a eu une émotion en regardant ses photos, en fait. Ok. Et du coup, je me suis demandé qu'est-ce qui se passait. Parce que j'ai raté les photos. Ah, c'est dur. Et du coup, elle m'a dit... Il faut que tu ailles creuser quelque chose avec ça parce que elle qui ressent beaucoup les énergies, il y a sûrement quelque chose à faire. Et donc j'ai dit ok, j'ai tapé bêtement sur internet se soigner par la photo et j'ai vu que ça existait en fait.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, j'ai des synchronicités comme ça de vie. J'ai l'impression que tu m'as écouté.

  • Speaker #0

    En fait, ça tombe bien parce que j'allais te demander qu'est-ce qui t'a amené à la photothérapie, est-ce qu'il y a un événement particulier ? Donc c'est celui-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Clairement.

  • Speaker #0

    c'est génial parce que moi la photothérapie je connaissais pas moi non plus quand on est passé sur le salon t'as découvert moi j'ai bloqué direct les photos sont très très belles et même quand tu les regardes il y a une émotion particulière tu sens que c'était

  • Speaker #1

    pas juste pour faire une photo ça se voit c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui connaissent pas c'est pour ça que ça prend du temps la publication mais Et les salons, c'est une belle opportunité.

  • Speaker #2

    Oui, grave. En plus, on le dit pour nos auditeurs, parce que certains nous écoutent sur les plateformes d'écoute, mais d'autres sont sur YouTube. Donc ceux qui sont sur écoute, sachez que vous pouvez aller sur YouTube, vous verrez dans le décor, il y a des photos justement d'Aurélie. Vous en aurez d'autres qui vont apparaître sur la vidéo. Et vous aurez aussi Instagram pour aller voir son travail. Donc voilà. Et notre représentatrice du TNHA nous présente... Voilà, pour ceux qui écoutent ou qui comprennent pas, ben, merdez-vous,

  • Speaker #1

    allez sur Youtube.

  • Speaker #2

    Excellent. Non mais c'est bien, ouais.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait partie des nouveaux métiers, je pense. qui vont, je souhaite, se développer parce que c'est vraiment une thérapie très percutante en fait.

  • Speaker #2

    C'est sûr que ça va se développer. Déjà parce que toi en particulier tu fais un super travail mais aujourd'hui les gens ils prennent enfin soin d'eux. On voit aussi qu'il y a beaucoup de gens qui ont le courage de dire moi ça va pas, etc. Donc...

  • Speaker #1

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui parce que là on l'a pas dit parce qu'il y a que des photos de femmes mais tu fais des hommes aussi.

  • Speaker #1

    Qui sont encore peu. Mais ils ont aussi tout autant leur place que les femmes. D'accepter leur vulnérabilité.

  • Speaker #2

    Parce que les hommes sont aussi vulnérables que les femmes.

  • Speaker #1

    Parce que la société nous met quand même pas mal dans des câbles. Du coup, il y a vraiment les hommes.

  • Speaker #2

    Mais n'hésitez pas à en sortir.

  • Speaker #1

    Qu'ils soient forts. Ils ont le droit aussi.

  • Speaker #2

    Justement, un homme fort, c'est un homme qui a le courage de dire qu'il est faible aussi à un moment.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus à l'aise, nous, les femmes ? À l'arrière, enfin, devant la caméra ou un objectif ? Non, c'est une question que je me pose.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. J'ai hâte de savoir ce que tu vas répondre. Souvent, à mon avis, je le dirai après.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai, souvent, en fait, moi, enfin, tout le monde prend des photos aujourd'hui, on le sait, avec nos téléphones, on est à fond dessus. Et en fait, quand tu prends des femmes en photo, c'est plus facile, tu vois, elles vont poser, elles vont sourire, et les hommes, c'est... Ah, tu vois, ah ! C'est un peu plus réticent, je trouve, non ?

  • Speaker #1

    Ben, ouais, c'est vrai que... J'ai plus de femmes, alors après, est-ce que ça vient de... qu'ils ne se l'autorisent pas en fait, les hommes, tout simplement,

  • Speaker #2

    je pense.

  • Speaker #1

    Mais par contre, de plus en plus, il y a des hommes qui me disent il n'y a pas trop d'hommes sur votre boucle Ah oui !

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #2

    donc il y a un peu là, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Alors Laurent ?

  • Speaker #2

    Mais moi je l'ai vu.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu attends ?

  • Speaker #2

    Qu'elle avait un homme. Hein ?

  • Speaker #0

    Il ne me sert pas. Il faudrait faire une séance. On ne parlait pas de moi, on parlait des hommes.

  • Speaker #2

    T'as vu quand tu m'attaques là ? d'ailleurs c'est pour rire moi c'est pas de... ok d'ailleurs il y a un homme qui m'a dit ça et du coup j'ai dit je vous attends et du coup il a été non mais effectivement il y a un truc qui est que nous les hommes on a plus de mal tu vois apparemment moi j'adore te prendre en photo ou prendre les gens en photo mais je supporte pas qu'on me prenne en photo photothérapie oui on a souvent qui disent je suis pas photogénique mais qu'est-ce que ça veut dire après est-ce que c'est pas le mal après est-ce que c'est pas le mal aussi tu vas me dire parce que tu l'es aussi est-ce que c'est pas plutôt le mal des photographes que j'ai qui est que moi je sais pas si tu vis ça mais moi à chaque photo que je fais je l'aime pas je sais pas si t'as ce truc là mais je me dis ah non ça va pas je relis personne non non les photos que je fais moi je peux faire des photos de

  • Speaker #0

    Quand c'est lui,

  • Speaker #2

    il ne s'aime pas. Quand c'est... D'accord. Ouais. Et même en photo pure et dure, j'ai du mal. Tu sais, j'ai un peu ce syndrome de l'imposteur. Je ne sais pas si tu as ça, toi, où tu te dis, c'est jamais bien, c'est jamais assez bien ce que j'ai fait. J'aurais peut-être dû faire mieux comme ça, ou j'aurais peut-être dû faire ça, ou ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est...

  • Speaker #2

    C'est terrible en photographie. Enfin, je ne sais pas si tu vis ça, toi, mais c'est...

  • Speaker #1

    Mais tu as toujours peur de mal faire. Ouais. Tu as vu ?

  • Speaker #2

    Moi, je stresse.

  • Speaker #1

    Ah ouais. C'est l'avantage de ce métier, c'est que justement... C'est drôle, j'ai de légères à avoir une meilleure estime d'eux, et je pense que c'est le travail de toute ma vie. Oui, il faut que j'ai confiance en moi, et en fait, grâce à ces thérapies, ces séances que je fais avec elles, ça m'aide à avoir confiance dans ce que je fais, et bien là, de parler de mon activité, je reprends confiance, c'est tout comme quoi il y a un échange en fait.

  • Speaker #0

    Ça te sert aussi,

  • Speaker #1

    un partage.

  • Speaker #0

    Je suis aussi en thérapie.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est vrai. D'ailleurs, je me fais des séances. Ouais. Et du coup, ça me permet de voir que, en fait, oui, ça marche. Ouais. Donc, il y a des périodes de ma vie où j'ai besoin de me prendre en photo. C'est un appel du corps.

  • Speaker #2

    Alors, on s'est posé la question. On a vu que tu avais publié des photos. On se demandait si c'était toi.

  • Speaker #1

    Dernièrement, oui. D'accord.

  • Speaker #2

    elles sont très jolies moi je suis très fan du noir et blanc je les shoot beaucoup en noir et blanc et à chaque fois je me dis je vais pas faire des photos un peu en couleur c'est vrai que ça ça donne quelque chose moi je trouve que ça il se passe quelque chose en couleur mais le noir et blanc je sais pas ça raconte plus l'histoire je trouve que tu vois plus les traits d'un visage dans le noir et blanc tu vois voilà tu vois Après, j'ai un peu de rostis. J'ai fait un portrait d'un angouleur, mais j'avoue que les noirs et blancs, à chaque fois, je craque. J'ai même failli craquer, acheter un argentique. Je comprends. C'est super intéressant. Tu le fais aussi sur toi.

  • Speaker #0

    En fait, pour devenir photothérapeute, il faut une formation ou tu es autodidacte ?

  • Speaker #1

    La photo, ça a toujours été autodidacte quand même. Mais j'ai fait une école de photo. Mais pour cette photothérapie, justement, suite à ce truc que j'ai eu de regarder sur Internet, j'ai vu qu'il y avait des formations. Et donc, je suis montée à Paris. Une personne qui m'a formée sur plusieurs modules. Élodie Suer-Monsonner, qui est super. Et en fait, ça secoue pas mal. Parce qu'on n'a pas fait finalement de photos tant que ça. Mais on a fait beaucoup de travail sur nous, en fait. Individuels. individuellement en fait et elle nous a appris tous les outils que je pratique pendant mes séances. C'est génial !

  • Speaker #0

    Je savais pas que ça existait, c'est pour ça que je me demande, il y a une formation pour ça tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, disons que ça apporte un complément parce que c'est vrai qu'on peut, des photographes, il y en a beaucoup qui font de ça sans forcément avoir eu de formation et ça fonctionne très bien mais du coup c'est vrai que ça m'apporte un petit plus. D'avoir appris quelques outils qui ont beaucoup d'impact en fait.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux nous indiquer quelles sont les techniques principales de la photothérapie ?

  • Speaker #1

    L'utilisation en tout cas. Du coup, d'abord j'accueille la personne. Je lui demande déjà s'il y a une intention particulière dans la séance. Et donc en fait, je rentre un peu dans sa petite bulle et je lui pose quelques questions. Et après, selon ce qu'elle va me raconter, je vais lui proposer certains outils, notamment le portrait thérapeutique que je fais la plupart du temps. D'accord. En fait, je prends en photo son portrait. Ouais. Et en fait, on va analyser ensemble son féminin et son masculin, en cachant une partie du visage. Ok. Parce qu'en fait, notre fidèle, je parle énormément pour lui. En fait, il m'en parle, en fait. Non. On se fait face. Ouais. Et du coup, je lui demande, avant d'attaquer ça, déjà, qu'est-ce qu'elle ressent quand elle se voit ? Qu'est-ce qui se passe ? OK. Donc c'est assez confrontant. Donc ça peut être aussi... Le but, c'est que ça fasse se ressortir des émotions, ou pas, mais qu'il y ait quelque chose qui se passe. Et donc du coup, après, puisqu'il y a des dissociations entre les deux, puisqu'il peut y avoir des traumatismes, enfin bon, voilà, c'est... Donc on peut avoir des émotions. Par exemple, dans l'état... C'est... dans lequel elle vient, s'il y a eu quelque chose qui s'est passé juste avant, ça peut se ressentir sur ton visage. En fait, il peut y avoir de la colère dans le regard, de la tristesse. Un regard là, mais pas là. Ok, tout ça. C'est même plus doux que le masculin, ou inversement.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est assez bluffant comme exercice. Je pense qu'il faut le vivre pour s'apercevoir de choses. Après, il y a celui-là. Après, il y a le travail dans le miroir où là, je le propose un dernier recours parce que c'est quand même encore plus... C'est vraiment de se faire face en fait. Et donc du coup, un brassière. Et donc là, on va scanner chaque partie du corps et je vais lui expliquer les symboliques de chaque partie du corps, voir si ça lui parle. Qu'est-ce qu'un ressent quand il se voit ? Toujours pareil. Ce truc de vraiment... Parce qu'en fait, se regarder dans le miroir, bizarrement, ça paraît anodin comme ça, mais il n'y a pas grand monde qui se regarde vraiment dans le miroir, sauf le matin.

  • Speaker #0

    Mais on ne se regarde pas en s'analysant.

  • Speaker #1

    Oui, voilà.

  • Speaker #0

    On ne regarde pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc on est très critiques.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. D'ailleurs, la plupart du temps, ils sont tous critiques. Mais d'ailleurs, des fois, ils ont des mots très très durs envers eux-mêmes et ils ne se rendent même pas compte en fait. Ah ouais ? Et donc là, du coup, je leur ai dit, je lui ai dit, mais pourquoi ce mot devient si fort ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant, j'aime bien. C'est un peu plus que de la photo. J'adore.

  • Speaker #1

    Et donc après, j'ai un petit crayon magique. Il est façable. Ok. Et en fait, le but de cet exercice, c'est de vraiment... Par exemple, s'il y a une cicatrice qu'elles ont du mal à assumer. Parce qu'en fait, tout ce que notre corps vit, c'est l'histoire de notre vie. Par exemple, une césarienne, ça fait partie de la vie d'une femme et c'est beau, c'est la vie en fait. Certes, ça fait une trace au niveau du corps, mais c'est quand même une chose magnifique de la vie. Et donc du coup, pour inverser la donne, que ce ne soit pas quelque chose qui les dégoûte. qu'elles ont du mal à assumer, je veux dire, je vais leur dire de mettre ce coup de crayon sur la cicatrice ou un petit cœur ou des je t'aime Tout ça en conscience, en fait, pour vraiment se ré-apprivoiser son propre corps, en fait. Parce qu'en fait, il fait partie de nous. Si on le maltraite, il ne sera pas cool avec nous, en fait. C'est un homme qui est poil.

  • Speaker #2

    Alors moi, je sais qu'elle est mûre, parce que quand... Enfin, moi, je sais déjà qu'elle est mûre depuis un moment, parce que Quand elle se... Elle a des positions que je connais par cœur. Donc, tu vois, elle vit avec le regard sur le côté. Elle veut se dévaster à ce qu'elle fait. Tu vois, je sais déjà que...

  • Speaker #0

    Ah non, c'est beau aussi. C'est magnifique.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'est super intéressant. Moi, j'appelle ça une déclaration d'amour, en fait. Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que c'est ça. Et beaucoup de gens ne s'aiment pas. Alors qu'en vrai...

  • Speaker #1

    Et ça peut aussi être dans les accompagnements d'une thérapie classique chez une psychologue. où ça fait un plus en fait par exemple quand on a vécu un traumatisme du coup justement d'aller mettre une intention positive sur les parties qui ont été blessées c'est hyper et le but de ça c'est que ça fasse ressortir l'émotion bloquée et ouais c'est vrai qu'en plus quand tu y réfléchis c'est vrai que les gens

  • Speaker #2

    souvent peu d'estime d'eux physiquement en fait souvent les gens quand tu veux les prendre en photo non je suis pas joli ou nanani alors que si l'humain est beau oui tout le monde est beau oui mais du coup et je suis là pour justement leur montrer leur

  • Speaker #1

    vraie nature d'ailleurs c'est mon petit truc rencontrer sa vraie nature et la préserver mais c'est ça c'est vraiment se regarder à travers notre propre regard en fait et pas au travers de l'autre en fait Parce que la plupart du temps, on va regarder comment tu me trouves. Oui. Tu vois, ces questions. Mais comment tu me trouves ?

  • Speaker #2

    Comment je me trouve ?

  • Speaker #1

    Moi-même ? Ouais. On s'en fout, il y a rien de vrai.

  • Speaker #0

    Comment je suis par rapport à la société ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, c'est beaucoup ça. C'est ce que nous disait Elodie souvent, c'est que la société ne nous aide pas du tout, en fait. On est dans une société où on normait, en fait. Ouais,

  • Speaker #2

    normait.

  • Speaker #1

    Pas le body summer, toutes ces conneries. Ouais, c'est difficile.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. Moi, les pubs, c'est quoi le pire ? Je crois que c'est les pubs. Moi, je les vois, les pubs, et je me dis...

  • Speaker #1

    Tu vois, quand ils font des pubs pour des piscines, la mannequin...

  • Speaker #2

    Alors que c'est surtout tout le monde qui achète une piscine.

  • Speaker #1

    Tout le monde a le droit d'aller dans la piscine. C'est comme ça, quoi. Mais oui.

  • Speaker #2

    Moi, je suis d'accord. Non, mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #2

    Non, mais ouais, c'est super intéressant. Et quel type de situation ou blocage la photothérapie permet de... de déverrouiller.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est vraiment un truc en particulier.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vraiment... Voilà, des deuils, des...

  • Speaker #1

    Oui, alors ça fait partie, ouais, après une rupture, l'esclume de soi, elle a pris un coup en fait. Ouais. Donc oui, ça peut être après ça, ça peut être suite à un cancer, pendant une chimiothérapie, la perte de cheveux.

  • Speaker #2

    Ah oui, ça se fait perdre. Je trouve que c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui. Ça, ça peut être vraiment une thérapie alternative. En plus de la chimiothérapie, par exemple une ablation de sein, on va faire une femme, on prend un coup. Et donc vraiment d'accepter son corps qui change. mais qui est toujours comment dire ça peut apporter un plus dans la thérapie en fait de s'aimer même si mon corps change je suis comme ça voilà mais ça va passer c'est l'acceptation et du coup j'avais une personne où son problème au niveau de sa maladie c'était plus le regard des autres en fait où ils sont là tous voilà et en fait c'est ça qui les gonfle et parce que c'est les guerrières c'est des guerrières et en fait de revenir à elle en fait ouais et c'est ça qui est important plus dans cette thérapie c'est de de prendre conscience vraiment de son regard et de laisser tomber tous ces gens qui sont là aussi bruit et finir font pas expliquer non mais bon mais en fait ça les a pitons alors que qui peut être comprendre compréhensif mais c'est vrai que du coup oui oui On est un peu maladroit.

  • Speaker #2

    Oui, c'est normal. Tu ne sais pas tout quoi faire, tout quoi dire. C'est vrai que tu sais chaque personne différente.

  • Speaker #1

    Alors qu'après, le cheveu, il revit une fois que tout repart. C'est les cheveux de bébé. Et du coup, ça peut être aussi après. Une séance après tout ça, toute cette étape, pour voir que montrer une preuve, en plus c'est l'avantage de ce thérapie, c'est qu'il y a une preuve concrète. Et du coup, on voit vraiment... Mais qu'elle s'en est sortie et que c'est la guerrière et un peu être fière d'elle. Enfin, je dis elle à chaque fois, mais c'est... Pardon !

  • Speaker #2

    Mais oui, non, non, mais c'est normal. Et est-ce que tu as déjà vu une personne, justement, éventuellement, qui a eu une maladie comme ça, un cancer, qui est venue avant et qui est venue après ?

  • Speaker #1

    Elle est venue après.

  • Speaker #2

    Ah, ok. Ouais.

  • Speaker #1

    Ah bah non, ça m'est pas arrivé, mais en fait, ouais.

  • Speaker #2

    Puis éventuellement, tu vas voir leur évolution et dire,

  • Speaker #1

    waouh. En fait, j'aimerais, mais bon, déjà j'essaye au niveau communication, c'est vrai que c'est pas évident, mais déjà d'en parler aux infirmières, parce qu'en fait, on n'a pas le droit de mettre au niveau des hôpitaux des cartes. Mais déjà que le milieu hospitalier connaisse cette thérapie, il y en a beaucoup qui connaissent, parce qu'il y a de plus en plus des photothérapeutes, et c'est cool. Et du coup, j'ai des projets en cours. Ouais. où ça risque de se développer à ce niveau-là.

  • Speaker #2

    C'est génial. Tu vois, en fait, ce qui est encore plus génial, c'est que comme on est un podcast, on peut faire véhiculer ce message. Du coup, s'il y a des gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, il y a l'Instagram d'Aurélie qui est dispo. Et il ne faut pas hésiter à y envoyer un message, que vous soyez soignant ou autre, que vous ayez quelqu'un dans votre famille qui a un cancer. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #0

    Ou qui se sent juste.

  • Speaker #2

    Voilà, ou qui se sent juste. Ou qui en a envie, à trop tard.

  • Speaker #0

    Ou qui en a envie pour le plaisir, ou qui ne se sent pas bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'on ne parle que du cancer. Oui, c'est vrai,

  • Speaker #2

    on parle de l'hypertension. Là, on en parle parce qu'on est sur ça.

  • Speaker #0

    Je pense, tu vois, à une prise de poids excessive en très peu de temps.

  • Speaker #1

    C'est ça, une opération.

  • Speaker #0

    Une opération.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu peux pas s'appeler.

  • Speaker #2

    Même. Oui, c'est vrai. On peut donner un autre exemple pour les gens, même pour les hommes, les malformations. Moi, par exemple, tu vois, j'ai une malformation au niveau du thorax. Mon thorax, il est très enfoncé. moi ça me gêne pas, j'ai jamais eu de problème avec ça c'est pas un truc qui me pose plus que ça je vais à la plage, n'importe où, j'ai rien à faire quand j'étais jeune j'ai eu un petit peu plus de mal mais je suis sûr qu'il y a des gens qui le vivent mal ou d'autres formations, malformations c'est ouvert à tous même si vous n'avez pas de formation même si vous avez juste envie d'y aller et de faire des photos

  • Speaker #1

    d'ailleurs il y a un homme qui m'a demandé ça il n'y a pas si longtemps bon moi je me sens bien est-ce que je peux quand même venir vous voir oui parce que ça fait toujours du bien de passer un moment et oui alors du coup j'enchaîne la plupart de mes séances en fait je les fais en extérieur j'en fais aussi à l'intérieur c'est que je me sens plus inspirée à l'extérieur et puis je trouve que la nature m'aide énormément en fait... déjà parce qu'en fait une fois qu'on a fait ce travail d'outils tout ça en profondeur je les laisse pas partir comme ça et on va lâcher prise tout ça à l'extérieur parce que je trouve que la nature quand on se promène à la nature on se sent bien on a rien à faire en fait je sais pas vous mais quand je vais dans la nature ça me ressource énormément moi j'ai des affaires photo Et donc voilà, du coup, chaque élément est important. Je suis sensible à tout ça. Oui. Où l'arbre aussi peut apporter quelque chose à la personne. Oui.

  • Speaker #2

    Oui, parce que tu as des sensations dans la forêt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Oui, oui. De se sentir vivante en fait.

  • Speaker #2

    Il y a une espèce de calme, de plénitude.

  • Speaker #0

    Mais on le voit, là, sur la photo d'en haut, désolé pour ceux qui n'ont pas l'image, mais... Elle est incroyable. Franchement, moi, c'est vraiment... Elle les aime toutes, mais c'est pas... C'est une de mes préférées.

  • Speaker #1

    Ouais, elle avait envie de faire ressortir son côté sauvage. Et en fait, c'était génial, cette séance. Parce qu'elle a fait ressortir son âme d'enfant. Ouais. Et...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, on la sent un peu rieuse. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. On s'est vraiment amusées, toutes les deux. Parce que c'est un échange, vraiment. Au bout d'un moment, on n'est pas potes, mais presque. C'est cool.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, tu as une relation avec eux pour qu'ils puissent se détendre et avoir confiance.

  • Speaker #1

    Et sécuriser pour justement avoir cette opportunité de se sentir telle qu'elle est. Quel lâche-prise. Quel lâche-prise. Et donc voilà, ces photos-là, c'est vraiment... Pas en début de séance, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est à la fin.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est bien complète, il faut en général une bonne matinée.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je mets deux heures, deux heures et demie. Après, je fais aussi des options d'une heure ou avoir un aperçu de ce que ça donne. Mais c'est vrai que du coup, c'est aussi complet. Mais du coup, tout est possible. Je peux être vraiment au rythme de la personne. Si elle sent que là, ça lui suffit pour aujourd'hui, on s'arrête là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que ça peut remuer dans tous les sens. Oui,

  • Speaker #2

    oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà là, quand tu nous en parles, ça remue un petit peu. Vous, dites-nous en commentaire si vous aussi. En tout cas, on a envie d'y aller et on sent que ça va travailler si on y va.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et du coup, tu as des anecdotes ou un retour de quelqu'un ?

  • Speaker #1

    Oui, une personne en particulier, où l'exercice du crayon magique, où se mettre des cœurs, dessiner des choses positives sur des parties qui ont été blessées, ça a été assez fort pour elle. Et elle me l'a dit que cette expérience, elle le referait chez elle, et que ça lui faisait vraiment du bien en fait. Et à la fin de la séance, c'était beau, elle a ouvert les bras en grand, elle a dit je suis vivante Il y a des mots vraiment, même moi ça m'a fait… c'est là où on voit que ça partage, c'est que des fois je pleure en fait. Pas souvent parce que du coup ça fait… pas professionnel, mais c'est… ouais, ils nous donnent… quand elles ont envie de donner à personne, c'est puissant. D'accord.

  • Speaker #2

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ou ce fait de se donner de l'amour. partie que ouais c'est blessé en fait moi c'est fait du mal ça a inversé la donne d'accord oui c'est ouais ça a été une séance où elle s'est sentie vivante et s'est donné beaucoup d'amour quoi donc d'accord ça a été très émouvant c'est génial ah ouais ça m'a mis les poils et tout ouais ouais c'est

  • Speaker #0

    pas comme moi en fait c'est aussi oui en temps suivant toi Et en fait, est-ce qu'il y a des préjugés sur ce métier ? Quand tu le présentes, est-ce que tu es face à des réticences ? alors j'ai l'impression des fois que les personnes surpoids déjà ce qu'elle voit que des fois il n'ya pas trop de alors que fait un corps pas finiforme après c'est mon ressenti peut-être je me trompe mais encore j'en ai pas et alors que c'est versé personne n'a que ça pourrait justement avoir beaucoup d'impact tu me fais un appel du pied aurélie c'est ça mais même pas j'aime pas mais parce que

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on s'est rencontré il y a quelques mois, j'avais trouvé ton concept génial. Moi, j'ai adoré. J'ai dit, je vais absolument en faire une. Mais j'ai dit, je vais attendre d'avoir perdu le poids que j'ai pris. Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    j'ai pris

  • Speaker #1

    25 kilos en même pas un an. D'accord. Donc du coup, ce corps-là, il est là. Je ne le connais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Mais alors qu'en fait, justement, cette thérapie, c'est justement accepter ce corps en ce moment. Et qu'en fait... Et bien s'il est voulu comme toi, il te convient, et bien tant mieux. Mais en fait, pour le moment, il est comme ça en fait. Et le fait de l'accepter aussi, ça permet aussi d'avoir ce déclencheur. Et bien peut-être qu'il peut changer une fois que tu as lâché prise avec ça en fait. Parce que c'est beaucoup de mental en fait. Le problème c'est que tant qu'on ne va pas l'accepter, on va être contre lui. Et du coup, on va continuer. Tu vois, c'est un enchaînement. Oui, oui. mais après je parle de voix mais c'est général oui oui non mais c'est intéressant et du coup après par rapport au nu parce que je propose aussi du nu et l'expérience du nu dans la nature c'est assez magique parce que en fait bon je l'ai vécu et on se sent pas nu bizarrement on se sent hyper à l'aise personnellement mais j'ai vécu comme ça Mais par exemple, cette personne, elle est arrière et tout ça garde au robin. Elle ne pensait pas que ça allait venir comme ça. Donc c'est là où c'est bluffant des fois de nos propres réactions en fait. Ben, d'accord. Ça permet de vraiment prendre conscience de notre corps en fait. Réellement, c'est un rien, c'est un filtre. Et donc le nu, voilà, c'est encore un peu tabou. On se dit, quel est l'intérêt ? C'est un peu provocation. alors que non, je ne le provoque pas du tout et je ne vais pas choisir des endroits où il y a du passage, forcément.

  • Speaker #2

    Non, mais puis ouais, c'est artistique. C'est artistique.

  • Speaker #0

    C'est artistique,

  • Speaker #2

    thérapeutique.

  • Speaker #1

    Thérapeutique, je suppose aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    Puis je pense qu'en plus, le fait que tu le fasses dans la nature, finalement, peut-être qu'à l'intérieur de soi, tu as quand même un retour aux sources puisqu'à la base, on était dans la nature, on était nus.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. La nature nous enveloppe. Moi, j'ai ressenti ce... Ouais. où je me sentais chez moi, quoi, en fait. Ouais. Ok. Bizarre de bien le penser.

  • Speaker #2

    Non, non, mais je comprends. Moi, je me balade très souvent en pleine forêt, dans la grasse. Mais voilà, mais sérieux. Et je me sens bien. Et là, je me sens bien. Il est pas nu. Alors, figure-toi que maintenant que j'y pense, c'est peut-être ça pourquoi les gens portaient tout sans le courant. Je comprenais pas. Je me disais, c'est bizarre, pourquoi tout le monde me fuit comme ça ?

  • Speaker #0

    Bon, tout ça pour dire qu'en fait, je propose de le nu aussi, de minu, et ça en fait, c'est vraiment une déclaration, justement, je l'appelle le corps à cœur, cette séance. Ouais. Où, voilà, du coup, c'est aussi un intérieur, je fais les deux.

  • Speaker #1

    Ok. Ouais. Donc vraiment,

  • Speaker #0

    c'est un corps un peu délicat. Ouais, d'accord, c'est délicat. Ok.

  • Speaker #1

    Mais c'est pour tout le monde, sachez-le, même si vous avez… Ah oui, justement, si vous avez des soucis. Avec votre corps et votre poids, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est fou. Parce qu'il raconte, d'ailleurs Elodie a dit cette question, qui aussi je le dis, parce que c'est, qu'est-ce que ce corps vous raconte en fait ? C'est un peu aussi votre parcours, chaque corps est unique en fait.

  • Speaker #1

    On va aller à son écoute.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ok. Voilà, se reconnecter à son corps, en fait. C'est vraiment important, en fait, pour avancer, quoi, en fait. Parce qu'en fait, personnellement, moi, je ne vais pas parler de ma vie, mais du coup, j'ai eu plusieurs parcours au niveau du ventre. Et souvent, j'avais du mal à l'accepter, à grossir. Et en fait, une fois que tu l'acceptes, il fait partie de toi. Et du coup, tu n'y penses plus après. J'avais eu une expérience d'ailleurs d'une autre personne où elle a des ronds. rondeur, hyper pulpeuse, super jolie. Et en fait, pendant la séance, elle a oublié complètement ses complexes. D'ailleurs, elle me l'a dit. Elle m'a dit, mais j'ai complètement oublié que j'avais ce bourrelet à droite, ce bourrelet à gauche. Et elle s'est sentie hyper à l'aise. Ouais. Et donc, ça fait partie aussi des témoignages que j'ai eus positifs.

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai une petite question. c'est important pour les gens plus là qui écoutent pour le nu ces photos là donc on voit que tu en as qui sont en cadre on sait que tu en as sur instagram aussi est ce que du coup c'est des gens qui te demandent de les poster est ce qu'ils repartent avec des photos comment ça se passe je leur laisse ouais en général selon la formule qu'ils choisissent une quinzaine de photos

  • Speaker #0

    Et après, je leur demande aussi de les imprimer eux-mêmes. Ça, c'est une autre démarche. Mais du coup, il y a un après aussi. Aussi, je propose qu'on en discute ensemble et qu'on les visionne ensemble. Donc ça aussi, je le propose petit à petit. C'est dans mes dernières idées. Parce que je trouve que c'est important d'avoir une analyse de l'après-séance, en fait. De voir un avant et un après. Et en fait, oui, je...

  • Speaker #2

    publie pas des images sans le raccord ils peuvent te demander de le faire ils peuvent te demander eux de le faire de te dire voilà j'aimerais bien que je sois publiée oui d'abord je leur demande et puis souvent eux

  • Speaker #0

    ils vont me dire ah oui celle là tu peux celle là tu peux celle là j'adore ah j'adore du coup je suis contente parce que ça me fait un plus pour ma com et puis c'est surtout elles peuvent être fiers d'elle parce que ça prouve qu'elles s'aiment bien sur certaines photos donc c'est une avancée même si je ne fais pas des miracles en une séance c'est le travail de leur vie moi je suis juste pour semer des petites graines et celles qui ont toutes les réponses c'est des belles graines j'avoue j'essaye de faire éclore qui sont là mais elles ne s'ouvrent pas et donc le fait de les ouvrir on est tous tout se bouffe en fait. Mais tout le monde ne le sait pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question, il y a un moment particulier pour venir te consulter ? Est-ce que tu conseillerais aux gens de venir quand ça va pas, ou peu importe quand ça va bien ? Il n'y a pas de moment...

  • Speaker #0

    Alors, je pense que c'est plus un ressenti en fait. Même un besoin. Il y a des fois... Ça peut prendre, elle me voit sur un salon, et bien elles peuvent venir dans un an. C'est le temps que ça mûrisse aussi. Oui. Voilà. C'est là où, par exemple, je fais des bons cadeaux. En fait, j'avais mis ça en place il n'y a pas longtemps, mais finalement, je vois que ça marche. Parce qu'en fait, ça permet cet élan que la personne n'a peut-être pas. Oui, c'est vrai. Et là, elle te fait un cadeau. Donc, je ne mets pas de date de validité, justement, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et je ne veux pas leur mettre de la pression. D'accord. Parce que c'est vraiment quand elles, elles le sentent. Comme moi, quand je me prends en photo, j'en ressens le besoin à certains moments de ma vie. Là, sur l'année, j'ai fait deux séances et c'est à des moments particuliers de ma vie où j'ai eu besoin de le faire. Et ça me fait du bien.

  • Speaker #2

    Ok, et ces bons cadeaux dont tu parles, comment on peut te contacter pour les avoir ? Pour les prendre ?

  • Speaker #0

    Il suffit de m'appeler et je les envoie par courrier ou par mail.

  • Speaker #2

    D'accord. Et les gens peuvent te contacter via Instagram aussi ? D'accord. Et tu as un site internet aussi ? Oui. D'accord.

  • Speaker #0

    Je vais le mettre un peu plus à jour.

  • Speaker #2

    On vous mettra un lien aussi quand même, c'est important. Est-ce que tu aurais un exercice simple pour les gens qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense peut-être à faire son propre autoportrait. Parce que c'est intéressant, en fait. C'est un outil que notre formatrice Elodie nous avait demandé de faire avant de venir à la formation. Et j'avais trouvé ça très intéressant de comment on se perçoit, en fait. D'accord. Et dans quel endroit on se prend en photo, comment on se prend en photo, en plongée, encore en plongée, un côté plus que l'autre. Ok. Donc, c'est tout à une... symbolique et une signification en fait de comment on se voit en fait donc ça c'est intéressant comme exercice ok,

  • Speaker #2

    bon donc vous avez entendu, chez vous vous pouvez y aller essayer ok,

  • Speaker #0

    génial merci Aurélie,

  • Speaker #1

    avec plaisir merci à vous on arrive à la fin de ce podcast et comme sur chaque épisode on pose toujours une petite question gênante Ma question du jour, ça va, on fait des choses tranquilles. C'est, est-ce que tu as déjà vécu un moment très cocasse pendant une séance que tu puisses nous raconter, bien sûr ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était assez drôle, parce que le fait de travailler dans la nature, et bien du coup il y a tous les éléments de la nature, notamment la faune. Et donc, Anna Taquin a eu une séance avec une personne qui était très courageuse et challengeuse, parce qu'il y avait eu de la neige la veille, et on a quand même maintenu la séance, et ça rendait trop bien. C'était même technique, parce qu'elle avait vite froid, donc il fallait que je réfléchisse avant aux images que je voulais faire. Donc du coup, j'ai choisi un endroit au début de la séance, elle se met prête, voilà, j'attaque. à faire la première photo et là j'entends un petit bruit derrière moi et là il y a un sanglier qui sort Ah non ! Et donc, en fait, il a eu plus peur que nous. Mais bon... Oui,

  • Speaker #1

    quand même.

  • Speaker #0

    C'est une chasseur,

  • Speaker #2

    Manon.

  • Speaker #0

    Du coup, oui. Et du coup, ça s'est bien passé parce que j'ai demandé si elle voulait toujours continuer la séance. Mais c'était beau, quoi. Enfin, vraiment, tu vois que la nature, elle est magique, quoi. Il y a plein de choses qui se passent. Il peut y avoir des cheveux, il y a plein de trucs. Ah bon,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que je me suis dit. Il y a mal de totem. Il y a mal de totem. D'ailleurs, ça ne m'étendra pas parce qu'elle est très... Oui, voilà. Ça lui irait bien. C'est une très bonne... C'est avec.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Oui,

  • Speaker #1

    parce que je pense que ça t'est pas arrivé avec d'autres, du coup.

  • Speaker #0

    Et non, le singe, il y en a qu'une fois. Ouais, bon. Même sur ça, en fait. C'est les vieilles,

  • Speaker #2

    elles se mettent un arc de cercle.

  • Speaker #0

    Les pyrénées, pour copier.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Ok, bah écoute, merci beaucoup en tout cas pour toutes ces infos-là. On arrive à la fin du podcast, malheureusement. Faut bien qu'il y ait une fin. En tout cas, on est très content de t'avoir reçu. On espère que ça aura plu à tout le monde. On mettra bien évidemment tous les liens à disposition sur toutes les plateformes pour pouvoir te retrouver sur Instagram et ton site internet. N'hésitez pas à aller voir son travail, c'est très important. Parce que c'est vraiment un travail de qualité, vraiment. Donc allez y faire un tour. N'oubliez pas bien évidemment que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes, que ce soit YouTube ou toutes les plateformes d'écoute, y compris Instagram. N'oubliez pas de partager, de vous abonner et si vous êtes sur les plateformes, s'il vous plaît, 5 étoiles. 5 ! Pas en dessous, 5 étoiles. Même si on n'aime pas, c'est pas grave, on met 5 étoiles. Voilà, c'est comme ça que tu fais tes revendications en mettant 5 étoiles. Ça s'appelle la dictature, c'est comme ça, c'est pas au courant. C'est moi le chef, ok ? Non mais oh ! En tout cas, merci à tous. Encore merci Aurélie.

  • Speaker #0

    C'était génial. Super,

  • Speaker #2

    super. On est très, très contentes. Je me suis platée. Je crois qu'on peut dire... On a eu un petit problème de micro, c'est pour ça que j'ai celui de Vénusia. N'ayez pas peur. Ça reviendra plus tard à les bons micros. En tout cas, merci à tous. On se retrouve bientôt pour un nouveau podcast. Bisous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

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Description

Dans ce podcast nous accueillons Aurélie qui nous parle de son métier de photothérapeute. La thérapie par l'image est une découverte pour nous mais on a tout de suite été attiré par la beauté de ces photos et ce qu'elles en dégagent et après avoir entendu les bienfaits de cette pratique on est convaincu qu'on devrait tous essayer et surtout être plus doux avec notre propre image ;) Ecoutez et vous comprendrez.

Belle écoute à tous

Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Et bonjour et bienvenue à tous dans le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui vous donne la parole. Je suis en compagnie du co-auteur Laurent. Bonjour. Je suis présente. Et on a le plaisir aujourd'hui d'accueillir

  • Speaker #1

    Aurélie.

  • Speaker #0

    Bonjour. Qui est notre invitée du jour et que je vais laisser se présenter.

  • Speaker #1

    Ok, alors je m'appelle Aurélie, j'ai 39 ans. Je suis photographe, enfin j'ai fait mes études de photo il y a 20 ans de ça, et je pratique la photothérapie depuis deux ans, deux ans et demi, et voilà.

  • Speaker #0

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #2

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #0

    On va parler de photothérapie.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant, j'ai très hâte.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer là pour nos auditeurs ce qu'est la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup c'est une thérapie par l'image. En fait, le but de cette thérapie, c'est de prendre conscience de son image et de se voir tel que l'on est, sans filtre. Donc en fait, l'intérêt aussi de cette thérapie, c'est de vraiment débloquer les émotions, les accepter et s'en libérer en fait. Donc c'est plus qu'une science photo classique.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Vous pouvez aller un peu plus chercher en profondeur, connaître un peu plus. plus sur la personne.

  • Speaker #0

    C'est pas juste on poste, tu cliques et c'est parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je rentre un peu dans leur but si elles m'autorisent, bien sûr. En fait, la personne, quand elle vient me voir, déjà, elle a fait un grand pas, quoi, en fait. Parce qu'elle sait qu'elle va aller... Elle vient pas pour rien. Elle vient aller se soigner un peu plus que... Enfin voilà, c'est une thérapie.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par le corps.

  • Speaker #0

    Toi, tu es photographe de métier, enfin ton parcours professionnel, comment tu en es arrivée à la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, la photo, ça a toujours fait partie de moi en fait. J'ai eu mon premier appareil photo à 12 ans. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'ai entendu. Oui, oui. Alors je suis entourée de deux photographes aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il faut le savoir. donc voilà c'est une passion quoi en fait et donc du coup quand j'allais pas bien en fait j'allais prendre des photos donc déjà inconsciemment mais je le savais pas encore mais ça faisait partie de moi quoi en fait ça me faisait une c'est un bien-être en fait de les prendre des photos avec la tête sa vie de la tête ou la vie de la tête ça fait la créativité ça ouais ça toujours du bien de créer quoi oui c'est vrai la créativité de s'ennuyer en fait c'est bien de s'ennuyer mais donc voilà du coup ben papa maman toujours les études bon il n'y a pas autre chose que la photo Et du coup, j'ai fait mon stade en troisième d'entreprise, donc ça a conforté mon idée. Et donc après, ça a été après le bac que j'ai fait une école de photo à Toulouse, l'ETPA. Et ça a duré deux ans. Et puis après, voilà, rentrer dans la vie active. J'ai eu cette impression de l'avoir fait peut-être un peu trop jeune, c'était quand j'avais 23 ans. Donc après c'est vrai que si les stages où tu faisais, ils pouvaient t'embaucher derrière. Du coup j'avais peut-être pas cet élan encore devant moi. de vouloir vraiment faire mon métier. Donc du coup, pour vivre, j'ai fait un boulot alimentaire qui n'a rien à voir, mais qui est aussi dans la relation humaine que j'aime beaucoup. Je suis factrice. Donc voilà, le métier de facteur, c'est le rapport humain que j'aime beaucoup dans ce métier. du coup voilà et puis c'est revenu quand même dans ma vie la photo ça fait toujours partie de moi quand même et du coup je faisais séance photo en plus Petit facteur. Et c'est pendant une séance photo avec une amie qui est magnétiseuse, qui avait besoin de photos pour son book. Qui a eu... Mais qui s'est passé quelque chose pendant cette séance. Il y a eu une émotion en regardant ses photos, en fait. Ok. Et du coup, je me suis demandé qu'est-ce qui se passait. Parce que j'ai raté les photos. Ah, c'est dur. Et du coup, elle m'a dit... Il faut que tu ailles creuser quelque chose avec ça parce que elle qui ressent beaucoup les énergies, il y a sûrement quelque chose à faire. Et donc j'ai dit ok, j'ai tapé bêtement sur internet se soigner par la photo et j'ai vu que ça existait en fait.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, j'ai des synchronicités comme ça de vie. J'ai l'impression que tu m'as écouté.

  • Speaker #0

    En fait, ça tombe bien parce que j'allais te demander qu'est-ce qui t'a amené à la photothérapie, est-ce qu'il y a un événement particulier ? Donc c'est celui-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Clairement.

  • Speaker #0

    c'est génial parce que moi la photothérapie je connaissais pas moi non plus quand on est passé sur le salon t'as découvert moi j'ai bloqué direct les photos sont très très belles et même quand tu les regardes il y a une émotion particulière tu sens que c'était

  • Speaker #1

    pas juste pour faire une photo ça se voit c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui connaissent pas c'est pour ça que ça prend du temps la publication mais Et les salons, c'est une belle opportunité.

  • Speaker #2

    Oui, grave. En plus, on le dit pour nos auditeurs, parce que certains nous écoutent sur les plateformes d'écoute, mais d'autres sont sur YouTube. Donc ceux qui sont sur écoute, sachez que vous pouvez aller sur YouTube, vous verrez dans le décor, il y a des photos justement d'Aurélie. Vous en aurez d'autres qui vont apparaître sur la vidéo. Et vous aurez aussi Instagram pour aller voir son travail. Donc voilà. Et notre représentatrice du TNHA nous présente... Voilà, pour ceux qui écoutent ou qui comprennent pas, ben, merdez-vous,

  • Speaker #1

    allez sur Youtube.

  • Speaker #2

    Excellent. Non mais c'est bien, ouais.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait partie des nouveaux métiers, je pense. qui vont, je souhaite, se développer parce que c'est vraiment une thérapie très percutante en fait.

  • Speaker #2

    C'est sûr que ça va se développer. Déjà parce que toi en particulier tu fais un super travail mais aujourd'hui les gens ils prennent enfin soin d'eux. On voit aussi qu'il y a beaucoup de gens qui ont le courage de dire moi ça va pas, etc. Donc...

  • Speaker #1

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui parce que là on l'a pas dit parce qu'il y a que des photos de femmes mais tu fais des hommes aussi.

  • Speaker #1

    Qui sont encore peu. Mais ils ont aussi tout autant leur place que les femmes. D'accepter leur vulnérabilité.

  • Speaker #2

    Parce que les hommes sont aussi vulnérables que les femmes.

  • Speaker #1

    Parce que la société nous met quand même pas mal dans des câbles. Du coup, il y a vraiment les hommes.

  • Speaker #2

    Mais n'hésitez pas à en sortir.

  • Speaker #1

    Qu'ils soient forts. Ils ont le droit aussi.

  • Speaker #2

    Justement, un homme fort, c'est un homme qui a le courage de dire qu'il est faible aussi à un moment.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus à l'aise, nous, les femmes ? À l'arrière, enfin, devant la caméra ou un objectif ? Non, c'est une question que je me pose.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. J'ai hâte de savoir ce que tu vas répondre. Souvent, à mon avis, je le dirai après.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai, souvent, en fait, moi, enfin, tout le monde prend des photos aujourd'hui, on le sait, avec nos téléphones, on est à fond dessus. Et en fait, quand tu prends des femmes en photo, c'est plus facile, tu vois, elles vont poser, elles vont sourire, et les hommes, c'est... Ah, tu vois, ah ! C'est un peu plus réticent, je trouve, non ?

  • Speaker #1

    Ben, ouais, c'est vrai que... J'ai plus de femmes, alors après, est-ce que ça vient de... qu'ils ne se l'autorisent pas en fait, les hommes, tout simplement,

  • Speaker #2

    je pense.

  • Speaker #1

    Mais par contre, de plus en plus, il y a des hommes qui me disent il n'y a pas trop d'hommes sur votre boucle Ah oui !

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #2

    donc il y a un peu là, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Alors Laurent ?

  • Speaker #2

    Mais moi je l'ai vu.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu attends ?

  • Speaker #2

    Qu'elle avait un homme. Hein ?

  • Speaker #0

    Il ne me sert pas. Il faudrait faire une séance. On ne parlait pas de moi, on parlait des hommes.

  • Speaker #2

    T'as vu quand tu m'attaques là ? d'ailleurs c'est pour rire moi c'est pas de... ok d'ailleurs il y a un homme qui m'a dit ça et du coup j'ai dit je vous attends et du coup il a été non mais effectivement il y a un truc qui est que nous les hommes on a plus de mal tu vois apparemment moi j'adore te prendre en photo ou prendre les gens en photo mais je supporte pas qu'on me prenne en photo photothérapie oui on a souvent qui disent je suis pas photogénique mais qu'est-ce que ça veut dire après est-ce que c'est pas le mal après est-ce que c'est pas le mal aussi tu vas me dire parce que tu l'es aussi est-ce que c'est pas plutôt le mal des photographes que j'ai qui est que moi je sais pas si tu vis ça mais moi à chaque photo que je fais je l'aime pas je sais pas si t'as ce truc là mais je me dis ah non ça va pas je relis personne non non les photos que je fais moi je peux faire des photos de

  • Speaker #0

    Quand c'est lui,

  • Speaker #2

    il ne s'aime pas. Quand c'est... D'accord. Ouais. Et même en photo pure et dure, j'ai du mal. Tu sais, j'ai un peu ce syndrome de l'imposteur. Je ne sais pas si tu as ça, toi, où tu te dis, c'est jamais bien, c'est jamais assez bien ce que j'ai fait. J'aurais peut-être dû faire mieux comme ça, ou j'aurais peut-être dû faire ça, ou ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est...

  • Speaker #2

    C'est terrible en photographie. Enfin, je ne sais pas si tu vis ça, toi, mais c'est...

  • Speaker #1

    Mais tu as toujours peur de mal faire. Ouais. Tu as vu ?

  • Speaker #2

    Moi, je stresse.

  • Speaker #1

    Ah ouais. C'est l'avantage de ce métier, c'est que justement... C'est drôle, j'ai de légères à avoir une meilleure estime d'eux, et je pense que c'est le travail de toute ma vie. Oui, il faut que j'ai confiance en moi, et en fait, grâce à ces thérapies, ces séances que je fais avec elles, ça m'aide à avoir confiance dans ce que je fais, et bien là, de parler de mon activité, je reprends confiance, c'est tout comme quoi il y a un échange en fait.

  • Speaker #0

    Ça te sert aussi,

  • Speaker #1

    un partage.

  • Speaker #0

    Je suis aussi en thérapie.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est vrai. D'ailleurs, je me fais des séances. Ouais. Et du coup, ça me permet de voir que, en fait, oui, ça marche. Ouais. Donc, il y a des périodes de ma vie où j'ai besoin de me prendre en photo. C'est un appel du corps.

  • Speaker #2

    Alors, on s'est posé la question. On a vu que tu avais publié des photos. On se demandait si c'était toi.

  • Speaker #1

    Dernièrement, oui. D'accord.

  • Speaker #2

    elles sont très jolies moi je suis très fan du noir et blanc je les shoot beaucoup en noir et blanc et à chaque fois je me dis je vais pas faire des photos un peu en couleur c'est vrai que ça ça donne quelque chose moi je trouve que ça il se passe quelque chose en couleur mais le noir et blanc je sais pas ça raconte plus l'histoire je trouve que tu vois plus les traits d'un visage dans le noir et blanc tu vois voilà tu vois Après, j'ai un peu de rostis. J'ai fait un portrait d'un angouleur, mais j'avoue que les noirs et blancs, à chaque fois, je craque. J'ai même failli craquer, acheter un argentique. Je comprends. C'est super intéressant. Tu le fais aussi sur toi.

  • Speaker #0

    En fait, pour devenir photothérapeute, il faut une formation ou tu es autodidacte ?

  • Speaker #1

    La photo, ça a toujours été autodidacte quand même. Mais j'ai fait une école de photo. Mais pour cette photothérapie, justement, suite à ce truc que j'ai eu de regarder sur Internet, j'ai vu qu'il y avait des formations. Et donc, je suis montée à Paris. Une personne qui m'a formée sur plusieurs modules. Élodie Suer-Monsonner, qui est super. Et en fait, ça secoue pas mal. Parce qu'on n'a pas fait finalement de photos tant que ça. Mais on a fait beaucoup de travail sur nous, en fait. Individuels. individuellement en fait et elle nous a appris tous les outils que je pratique pendant mes séances. C'est génial !

  • Speaker #0

    Je savais pas que ça existait, c'est pour ça que je me demande, il y a une formation pour ça tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, disons que ça apporte un complément parce que c'est vrai qu'on peut, des photographes, il y en a beaucoup qui font de ça sans forcément avoir eu de formation et ça fonctionne très bien mais du coup c'est vrai que ça m'apporte un petit plus. D'avoir appris quelques outils qui ont beaucoup d'impact en fait.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux nous indiquer quelles sont les techniques principales de la photothérapie ?

  • Speaker #1

    L'utilisation en tout cas. Du coup, d'abord j'accueille la personne. Je lui demande déjà s'il y a une intention particulière dans la séance. Et donc en fait, je rentre un peu dans sa petite bulle et je lui pose quelques questions. Et après, selon ce qu'elle va me raconter, je vais lui proposer certains outils, notamment le portrait thérapeutique que je fais la plupart du temps. D'accord. En fait, je prends en photo son portrait. Ouais. Et en fait, on va analyser ensemble son féminin et son masculin, en cachant une partie du visage. Ok. Parce qu'en fait, notre fidèle, je parle énormément pour lui. En fait, il m'en parle, en fait. Non. On se fait face. Ouais. Et du coup, je lui demande, avant d'attaquer ça, déjà, qu'est-ce qu'elle ressent quand elle se voit ? Qu'est-ce qui se passe ? OK. Donc c'est assez confrontant. Donc ça peut être aussi... Le but, c'est que ça fasse se ressortir des émotions, ou pas, mais qu'il y ait quelque chose qui se passe. Et donc du coup, après, puisqu'il y a des dissociations entre les deux, puisqu'il peut y avoir des traumatismes, enfin bon, voilà, c'est... Donc on peut avoir des émotions. Par exemple, dans l'état... C'est... dans lequel elle vient, s'il y a eu quelque chose qui s'est passé juste avant, ça peut se ressentir sur ton visage. En fait, il peut y avoir de la colère dans le regard, de la tristesse. Un regard là, mais pas là. Ok, tout ça. C'est même plus doux que le masculin, ou inversement.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est assez bluffant comme exercice. Je pense qu'il faut le vivre pour s'apercevoir de choses. Après, il y a celui-là. Après, il y a le travail dans le miroir où là, je le propose un dernier recours parce que c'est quand même encore plus... C'est vraiment de se faire face en fait. Et donc du coup, un brassière. Et donc là, on va scanner chaque partie du corps et je vais lui expliquer les symboliques de chaque partie du corps, voir si ça lui parle. Qu'est-ce qu'un ressent quand il se voit ? Toujours pareil. Ce truc de vraiment... Parce qu'en fait, se regarder dans le miroir, bizarrement, ça paraît anodin comme ça, mais il n'y a pas grand monde qui se regarde vraiment dans le miroir, sauf le matin.

  • Speaker #0

    Mais on ne se regarde pas en s'analysant.

  • Speaker #1

    Oui, voilà.

  • Speaker #0

    On ne regarde pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc on est très critiques.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. D'ailleurs, la plupart du temps, ils sont tous critiques. Mais d'ailleurs, des fois, ils ont des mots très très durs envers eux-mêmes et ils ne se rendent même pas compte en fait. Ah ouais ? Et donc là, du coup, je leur ai dit, je lui ai dit, mais pourquoi ce mot devient si fort ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant, j'aime bien. C'est un peu plus que de la photo. J'adore.

  • Speaker #1

    Et donc après, j'ai un petit crayon magique. Il est façable. Ok. Et en fait, le but de cet exercice, c'est de vraiment... Par exemple, s'il y a une cicatrice qu'elles ont du mal à assumer. Parce qu'en fait, tout ce que notre corps vit, c'est l'histoire de notre vie. Par exemple, une césarienne, ça fait partie de la vie d'une femme et c'est beau, c'est la vie en fait. Certes, ça fait une trace au niveau du corps, mais c'est quand même une chose magnifique de la vie. Et donc du coup, pour inverser la donne, que ce ne soit pas quelque chose qui les dégoûte. qu'elles ont du mal à assumer, je veux dire, je vais leur dire de mettre ce coup de crayon sur la cicatrice ou un petit cœur ou des je t'aime Tout ça en conscience, en fait, pour vraiment se ré-apprivoiser son propre corps, en fait. Parce qu'en fait, il fait partie de nous. Si on le maltraite, il ne sera pas cool avec nous, en fait. C'est un homme qui est poil.

  • Speaker #2

    Alors moi, je sais qu'elle est mûre, parce que quand... Enfin, moi, je sais déjà qu'elle est mûre depuis un moment, parce que Quand elle se... Elle a des positions que je connais par cœur. Donc, tu vois, elle vit avec le regard sur le côté. Elle veut se dévaster à ce qu'elle fait. Tu vois, je sais déjà que...

  • Speaker #0

    Ah non, c'est beau aussi. C'est magnifique.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'est super intéressant. Moi, j'appelle ça une déclaration d'amour, en fait. Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que c'est ça. Et beaucoup de gens ne s'aiment pas. Alors qu'en vrai...

  • Speaker #1

    Et ça peut aussi être dans les accompagnements d'une thérapie classique chez une psychologue. où ça fait un plus en fait par exemple quand on a vécu un traumatisme du coup justement d'aller mettre une intention positive sur les parties qui ont été blessées c'est hyper et le but de ça c'est que ça fasse ressortir l'émotion bloquée et ouais c'est vrai qu'en plus quand tu y réfléchis c'est vrai que les gens

  • Speaker #2

    souvent peu d'estime d'eux physiquement en fait souvent les gens quand tu veux les prendre en photo non je suis pas joli ou nanani alors que si l'humain est beau oui tout le monde est beau oui mais du coup et je suis là pour justement leur montrer leur

  • Speaker #1

    vraie nature d'ailleurs c'est mon petit truc rencontrer sa vraie nature et la préserver mais c'est ça c'est vraiment se regarder à travers notre propre regard en fait et pas au travers de l'autre en fait Parce que la plupart du temps, on va regarder comment tu me trouves. Oui. Tu vois, ces questions. Mais comment tu me trouves ?

  • Speaker #2

    Comment je me trouve ?

  • Speaker #1

    Moi-même ? Ouais. On s'en fout, il y a rien de vrai.

  • Speaker #0

    Comment je suis par rapport à la société ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, c'est beaucoup ça. C'est ce que nous disait Elodie souvent, c'est que la société ne nous aide pas du tout, en fait. On est dans une société où on normait, en fait. Ouais,

  • Speaker #2

    normait.

  • Speaker #1

    Pas le body summer, toutes ces conneries. Ouais, c'est difficile.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. Moi, les pubs, c'est quoi le pire ? Je crois que c'est les pubs. Moi, je les vois, les pubs, et je me dis...

  • Speaker #1

    Tu vois, quand ils font des pubs pour des piscines, la mannequin...

  • Speaker #2

    Alors que c'est surtout tout le monde qui achète une piscine.

  • Speaker #1

    Tout le monde a le droit d'aller dans la piscine. C'est comme ça, quoi. Mais oui.

  • Speaker #2

    Moi, je suis d'accord. Non, mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #2

    Non, mais ouais, c'est super intéressant. Et quel type de situation ou blocage la photothérapie permet de... de déverrouiller.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est vraiment un truc en particulier.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vraiment... Voilà, des deuils, des...

  • Speaker #1

    Oui, alors ça fait partie, ouais, après une rupture, l'esclume de soi, elle a pris un coup en fait. Ouais. Donc oui, ça peut être après ça, ça peut être suite à un cancer, pendant une chimiothérapie, la perte de cheveux.

  • Speaker #2

    Ah oui, ça se fait perdre. Je trouve que c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui. Ça, ça peut être vraiment une thérapie alternative. En plus de la chimiothérapie, par exemple une ablation de sein, on va faire une femme, on prend un coup. Et donc vraiment d'accepter son corps qui change. mais qui est toujours comment dire ça peut apporter un plus dans la thérapie en fait de s'aimer même si mon corps change je suis comme ça voilà mais ça va passer c'est l'acceptation et du coup j'avais une personne où son problème au niveau de sa maladie c'était plus le regard des autres en fait où ils sont là tous voilà et en fait c'est ça qui les gonfle et parce que c'est les guerrières c'est des guerrières et en fait de revenir à elle en fait ouais et c'est ça qui est important plus dans cette thérapie c'est de de prendre conscience vraiment de son regard et de laisser tomber tous ces gens qui sont là aussi bruit et finir font pas expliquer non mais bon mais en fait ça les a pitons alors que qui peut être comprendre compréhensif mais c'est vrai que du coup oui oui On est un peu maladroit.

  • Speaker #2

    Oui, c'est normal. Tu ne sais pas tout quoi faire, tout quoi dire. C'est vrai que tu sais chaque personne différente.

  • Speaker #1

    Alors qu'après, le cheveu, il revit une fois que tout repart. C'est les cheveux de bébé. Et du coup, ça peut être aussi après. Une séance après tout ça, toute cette étape, pour voir que montrer une preuve, en plus c'est l'avantage de ce thérapie, c'est qu'il y a une preuve concrète. Et du coup, on voit vraiment... Mais qu'elle s'en est sortie et que c'est la guerrière et un peu être fière d'elle. Enfin, je dis elle à chaque fois, mais c'est... Pardon !

  • Speaker #2

    Mais oui, non, non, mais c'est normal. Et est-ce que tu as déjà vu une personne, justement, éventuellement, qui a eu une maladie comme ça, un cancer, qui est venue avant et qui est venue après ?

  • Speaker #1

    Elle est venue après.

  • Speaker #2

    Ah, ok. Ouais.

  • Speaker #1

    Ah bah non, ça m'est pas arrivé, mais en fait, ouais.

  • Speaker #2

    Puis éventuellement, tu vas voir leur évolution et dire,

  • Speaker #1

    waouh. En fait, j'aimerais, mais bon, déjà j'essaye au niveau communication, c'est vrai que c'est pas évident, mais déjà d'en parler aux infirmières, parce qu'en fait, on n'a pas le droit de mettre au niveau des hôpitaux des cartes. Mais déjà que le milieu hospitalier connaisse cette thérapie, il y en a beaucoup qui connaissent, parce qu'il y a de plus en plus des photothérapeutes, et c'est cool. Et du coup, j'ai des projets en cours. Ouais. où ça risque de se développer à ce niveau-là.

  • Speaker #2

    C'est génial. Tu vois, en fait, ce qui est encore plus génial, c'est que comme on est un podcast, on peut faire véhiculer ce message. Du coup, s'il y a des gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, il y a l'Instagram d'Aurélie qui est dispo. Et il ne faut pas hésiter à y envoyer un message, que vous soyez soignant ou autre, que vous ayez quelqu'un dans votre famille qui a un cancer. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #0

    Ou qui se sent juste.

  • Speaker #2

    Voilà, ou qui se sent juste. Ou qui en a envie, à trop tard.

  • Speaker #0

    Ou qui en a envie pour le plaisir, ou qui ne se sent pas bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'on ne parle que du cancer. Oui, c'est vrai,

  • Speaker #2

    on parle de l'hypertension. Là, on en parle parce qu'on est sur ça.

  • Speaker #0

    Je pense, tu vois, à une prise de poids excessive en très peu de temps.

  • Speaker #1

    C'est ça, une opération.

  • Speaker #0

    Une opération.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu peux pas s'appeler.

  • Speaker #2

    Même. Oui, c'est vrai. On peut donner un autre exemple pour les gens, même pour les hommes, les malformations. Moi, par exemple, tu vois, j'ai une malformation au niveau du thorax. Mon thorax, il est très enfoncé. moi ça me gêne pas, j'ai jamais eu de problème avec ça c'est pas un truc qui me pose plus que ça je vais à la plage, n'importe où, j'ai rien à faire quand j'étais jeune j'ai eu un petit peu plus de mal mais je suis sûr qu'il y a des gens qui le vivent mal ou d'autres formations, malformations c'est ouvert à tous même si vous n'avez pas de formation même si vous avez juste envie d'y aller et de faire des photos

  • Speaker #1

    d'ailleurs il y a un homme qui m'a demandé ça il n'y a pas si longtemps bon moi je me sens bien est-ce que je peux quand même venir vous voir oui parce que ça fait toujours du bien de passer un moment et oui alors du coup j'enchaîne la plupart de mes séances en fait je les fais en extérieur j'en fais aussi à l'intérieur c'est que je me sens plus inspirée à l'extérieur et puis je trouve que la nature m'aide énormément en fait... déjà parce qu'en fait une fois qu'on a fait ce travail d'outils tout ça en profondeur je les laisse pas partir comme ça et on va lâcher prise tout ça à l'extérieur parce que je trouve que la nature quand on se promène à la nature on se sent bien on a rien à faire en fait je sais pas vous mais quand je vais dans la nature ça me ressource énormément moi j'ai des affaires photo Et donc voilà, du coup, chaque élément est important. Je suis sensible à tout ça. Oui. Où l'arbre aussi peut apporter quelque chose à la personne. Oui.

  • Speaker #2

    Oui, parce que tu as des sensations dans la forêt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Oui, oui. De se sentir vivante en fait.

  • Speaker #2

    Il y a une espèce de calme, de plénitude.

  • Speaker #0

    Mais on le voit, là, sur la photo d'en haut, désolé pour ceux qui n'ont pas l'image, mais... Elle est incroyable. Franchement, moi, c'est vraiment... Elle les aime toutes, mais c'est pas... C'est une de mes préférées.

  • Speaker #1

    Ouais, elle avait envie de faire ressortir son côté sauvage. Et en fait, c'était génial, cette séance. Parce qu'elle a fait ressortir son âme d'enfant. Ouais. Et...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, on la sent un peu rieuse. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. On s'est vraiment amusées, toutes les deux. Parce que c'est un échange, vraiment. Au bout d'un moment, on n'est pas potes, mais presque. C'est cool.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, tu as une relation avec eux pour qu'ils puissent se détendre et avoir confiance.

  • Speaker #1

    Et sécuriser pour justement avoir cette opportunité de se sentir telle qu'elle est. Quel lâche-prise. Quel lâche-prise. Et donc voilà, ces photos-là, c'est vraiment... Pas en début de séance, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est à la fin.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est bien complète, il faut en général une bonne matinée.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je mets deux heures, deux heures et demie. Après, je fais aussi des options d'une heure ou avoir un aperçu de ce que ça donne. Mais c'est vrai que du coup, c'est aussi complet. Mais du coup, tout est possible. Je peux être vraiment au rythme de la personne. Si elle sent que là, ça lui suffit pour aujourd'hui, on s'arrête là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que ça peut remuer dans tous les sens. Oui,

  • Speaker #2

    oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà là, quand tu nous en parles, ça remue un petit peu. Vous, dites-nous en commentaire si vous aussi. En tout cas, on a envie d'y aller et on sent que ça va travailler si on y va.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et du coup, tu as des anecdotes ou un retour de quelqu'un ?

  • Speaker #1

    Oui, une personne en particulier, où l'exercice du crayon magique, où se mettre des cœurs, dessiner des choses positives sur des parties qui ont été blessées, ça a été assez fort pour elle. Et elle me l'a dit que cette expérience, elle le referait chez elle, et que ça lui faisait vraiment du bien en fait. Et à la fin de la séance, c'était beau, elle a ouvert les bras en grand, elle a dit je suis vivante Il y a des mots vraiment, même moi ça m'a fait… c'est là où on voit que ça partage, c'est que des fois je pleure en fait. Pas souvent parce que du coup ça fait… pas professionnel, mais c'est… ouais, ils nous donnent… quand elles ont envie de donner à personne, c'est puissant. D'accord.

  • Speaker #2

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ou ce fait de se donner de l'amour. partie que ouais c'est blessé en fait moi c'est fait du mal ça a inversé la donne d'accord oui c'est ouais ça a été une séance où elle s'est sentie vivante et s'est donné beaucoup d'amour quoi donc d'accord ça a été très émouvant c'est génial ah ouais ça m'a mis les poils et tout ouais ouais c'est

  • Speaker #0

    pas comme moi en fait c'est aussi oui en temps suivant toi Et en fait, est-ce qu'il y a des préjugés sur ce métier ? Quand tu le présentes, est-ce que tu es face à des réticences ? alors j'ai l'impression des fois que les personnes surpoids déjà ce qu'elle voit que des fois il n'ya pas trop de alors que fait un corps pas finiforme après c'est mon ressenti peut-être je me trompe mais encore j'en ai pas et alors que c'est versé personne n'a que ça pourrait justement avoir beaucoup d'impact tu me fais un appel du pied aurélie c'est ça mais même pas j'aime pas mais parce que

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on s'est rencontré il y a quelques mois, j'avais trouvé ton concept génial. Moi, j'ai adoré. J'ai dit, je vais absolument en faire une. Mais j'ai dit, je vais attendre d'avoir perdu le poids que j'ai pris. Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    j'ai pris

  • Speaker #1

    25 kilos en même pas un an. D'accord. Donc du coup, ce corps-là, il est là. Je ne le connais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Mais alors qu'en fait, justement, cette thérapie, c'est justement accepter ce corps en ce moment. Et qu'en fait... Et bien s'il est voulu comme toi, il te convient, et bien tant mieux. Mais en fait, pour le moment, il est comme ça en fait. Et le fait de l'accepter aussi, ça permet aussi d'avoir ce déclencheur. Et bien peut-être qu'il peut changer une fois que tu as lâché prise avec ça en fait. Parce que c'est beaucoup de mental en fait. Le problème c'est que tant qu'on ne va pas l'accepter, on va être contre lui. Et du coup, on va continuer. Tu vois, c'est un enchaînement. Oui, oui. mais après je parle de voix mais c'est général oui oui non mais c'est intéressant et du coup après par rapport au nu parce que je propose aussi du nu et l'expérience du nu dans la nature c'est assez magique parce que en fait bon je l'ai vécu et on se sent pas nu bizarrement on se sent hyper à l'aise personnellement mais j'ai vécu comme ça Mais par exemple, cette personne, elle est arrière et tout ça garde au robin. Elle ne pensait pas que ça allait venir comme ça. Donc c'est là où c'est bluffant des fois de nos propres réactions en fait. Ben, d'accord. Ça permet de vraiment prendre conscience de notre corps en fait. Réellement, c'est un rien, c'est un filtre. Et donc le nu, voilà, c'est encore un peu tabou. On se dit, quel est l'intérêt ? C'est un peu provocation. alors que non, je ne le provoque pas du tout et je ne vais pas choisir des endroits où il y a du passage, forcément.

  • Speaker #2

    Non, mais puis ouais, c'est artistique. C'est artistique.

  • Speaker #0

    C'est artistique,

  • Speaker #2

    thérapeutique.

  • Speaker #1

    Thérapeutique, je suppose aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    Puis je pense qu'en plus, le fait que tu le fasses dans la nature, finalement, peut-être qu'à l'intérieur de soi, tu as quand même un retour aux sources puisqu'à la base, on était dans la nature, on était nus.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. La nature nous enveloppe. Moi, j'ai ressenti ce... Ouais. où je me sentais chez moi, quoi, en fait. Ouais. Ok. Bizarre de bien le penser.

  • Speaker #2

    Non, non, mais je comprends. Moi, je me balade très souvent en pleine forêt, dans la grasse. Mais voilà, mais sérieux. Et je me sens bien. Et là, je me sens bien. Il est pas nu. Alors, figure-toi que maintenant que j'y pense, c'est peut-être ça pourquoi les gens portaient tout sans le courant. Je comprenais pas. Je me disais, c'est bizarre, pourquoi tout le monde me fuit comme ça ?

  • Speaker #0

    Bon, tout ça pour dire qu'en fait, je propose de le nu aussi, de minu, et ça en fait, c'est vraiment une déclaration, justement, je l'appelle le corps à cœur, cette séance. Ouais. Où, voilà, du coup, c'est aussi un intérieur, je fais les deux.

  • Speaker #1

    Ok. Ouais. Donc vraiment,

  • Speaker #0

    c'est un corps un peu délicat. Ouais, d'accord, c'est délicat. Ok.

  • Speaker #1

    Mais c'est pour tout le monde, sachez-le, même si vous avez… Ah oui, justement, si vous avez des soucis. Avec votre corps et votre poids, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est fou. Parce qu'il raconte, d'ailleurs Elodie a dit cette question, qui aussi je le dis, parce que c'est, qu'est-ce que ce corps vous raconte en fait ? C'est un peu aussi votre parcours, chaque corps est unique en fait.

  • Speaker #1

    On va aller à son écoute.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ok. Voilà, se reconnecter à son corps, en fait. C'est vraiment important, en fait, pour avancer, quoi, en fait. Parce qu'en fait, personnellement, moi, je ne vais pas parler de ma vie, mais du coup, j'ai eu plusieurs parcours au niveau du ventre. Et souvent, j'avais du mal à l'accepter, à grossir. Et en fait, une fois que tu l'acceptes, il fait partie de toi. Et du coup, tu n'y penses plus après. J'avais eu une expérience d'ailleurs d'une autre personne où elle a des ronds. rondeur, hyper pulpeuse, super jolie. Et en fait, pendant la séance, elle a oublié complètement ses complexes. D'ailleurs, elle me l'a dit. Elle m'a dit, mais j'ai complètement oublié que j'avais ce bourrelet à droite, ce bourrelet à gauche. Et elle s'est sentie hyper à l'aise. Ouais. Et donc, ça fait partie aussi des témoignages que j'ai eus positifs.

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai une petite question. c'est important pour les gens plus là qui écoutent pour le nu ces photos là donc on voit que tu en as qui sont en cadre on sait que tu en as sur instagram aussi est ce que du coup c'est des gens qui te demandent de les poster est ce qu'ils repartent avec des photos comment ça se passe je leur laisse ouais en général selon la formule qu'ils choisissent une quinzaine de photos

  • Speaker #0

    Et après, je leur demande aussi de les imprimer eux-mêmes. Ça, c'est une autre démarche. Mais du coup, il y a un après aussi. Aussi, je propose qu'on en discute ensemble et qu'on les visionne ensemble. Donc ça aussi, je le propose petit à petit. C'est dans mes dernières idées. Parce que je trouve que c'est important d'avoir une analyse de l'après-séance, en fait. De voir un avant et un après. Et en fait, oui, je...

  • Speaker #2

    publie pas des images sans le raccord ils peuvent te demander de le faire ils peuvent te demander eux de le faire de te dire voilà j'aimerais bien que je sois publiée oui d'abord je leur demande et puis souvent eux

  • Speaker #0

    ils vont me dire ah oui celle là tu peux celle là tu peux celle là j'adore ah j'adore du coup je suis contente parce que ça me fait un plus pour ma com et puis c'est surtout elles peuvent être fiers d'elle parce que ça prouve qu'elles s'aiment bien sur certaines photos donc c'est une avancée même si je ne fais pas des miracles en une séance c'est le travail de leur vie moi je suis juste pour semer des petites graines et celles qui ont toutes les réponses c'est des belles graines j'avoue j'essaye de faire éclore qui sont là mais elles ne s'ouvrent pas et donc le fait de les ouvrir on est tous tout se bouffe en fait. Mais tout le monde ne le sait pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question, il y a un moment particulier pour venir te consulter ? Est-ce que tu conseillerais aux gens de venir quand ça va pas, ou peu importe quand ça va bien ? Il n'y a pas de moment...

  • Speaker #0

    Alors, je pense que c'est plus un ressenti en fait. Même un besoin. Il y a des fois... Ça peut prendre, elle me voit sur un salon, et bien elles peuvent venir dans un an. C'est le temps que ça mûrisse aussi. Oui. Voilà. C'est là où, par exemple, je fais des bons cadeaux. En fait, j'avais mis ça en place il n'y a pas longtemps, mais finalement, je vois que ça marche. Parce qu'en fait, ça permet cet élan que la personne n'a peut-être pas. Oui, c'est vrai. Et là, elle te fait un cadeau. Donc, je ne mets pas de date de validité, justement, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et je ne veux pas leur mettre de la pression. D'accord. Parce que c'est vraiment quand elles, elles le sentent. Comme moi, quand je me prends en photo, j'en ressens le besoin à certains moments de ma vie. Là, sur l'année, j'ai fait deux séances et c'est à des moments particuliers de ma vie où j'ai eu besoin de le faire. Et ça me fait du bien.

  • Speaker #2

    Ok, et ces bons cadeaux dont tu parles, comment on peut te contacter pour les avoir ? Pour les prendre ?

  • Speaker #0

    Il suffit de m'appeler et je les envoie par courrier ou par mail.

  • Speaker #2

    D'accord. Et les gens peuvent te contacter via Instagram aussi ? D'accord. Et tu as un site internet aussi ? Oui. D'accord.

  • Speaker #0

    Je vais le mettre un peu plus à jour.

  • Speaker #2

    On vous mettra un lien aussi quand même, c'est important. Est-ce que tu aurais un exercice simple pour les gens qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense peut-être à faire son propre autoportrait. Parce que c'est intéressant, en fait. C'est un outil que notre formatrice Elodie nous avait demandé de faire avant de venir à la formation. Et j'avais trouvé ça très intéressant de comment on se perçoit, en fait. D'accord. Et dans quel endroit on se prend en photo, comment on se prend en photo, en plongée, encore en plongée, un côté plus que l'autre. Ok. Donc, c'est tout à une... symbolique et une signification en fait de comment on se voit en fait donc ça c'est intéressant comme exercice ok,

  • Speaker #2

    bon donc vous avez entendu, chez vous vous pouvez y aller essayer ok,

  • Speaker #0

    génial merci Aurélie,

  • Speaker #1

    avec plaisir merci à vous on arrive à la fin de ce podcast et comme sur chaque épisode on pose toujours une petite question gênante Ma question du jour, ça va, on fait des choses tranquilles. C'est, est-ce que tu as déjà vécu un moment très cocasse pendant une séance que tu puisses nous raconter, bien sûr ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était assez drôle, parce que le fait de travailler dans la nature, et bien du coup il y a tous les éléments de la nature, notamment la faune. Et donc, Anna Taquin a eu une séance avec une personne qui était très courageuse et challengeuse, parce qu'il y avait eu de la neige la veille, et on a quand même maintenu la séance, et ça rendait trop bien. C'était même technique, parce qu'elle avait vite froid, donc il fallait que je réfléchisse avant aux images que je voulais faire. Donc du coup, j'ai choisi un endroit au début de la séance, elle se met prête, voilà, j'attaque. à faire la première photo et là j'entends un petit bruit derrière moi et là il y a un sanglier qui sort Ah non ! Et donc, en fait, il a eu plus peur que nous. Mais bon... Oui,

  • Speaker #1

    quand même.

  • Speaker #0

    C'est une chasseur,

  • Speaker #2

    Manon.

  • Speaker #0

    Du coup, oui. Et du coup, ça s'est bien passé parce que j'ai demandé si elle voulait toujours continuer la séance. Mais c'était beau, quoi. Enfin, vraiment, tu vois que la nature, elle est magique, quoi. Il y a plein de choses qui se passent. Il peut y avoir des cheveux, il y a plein de trucs. Ah bon,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que je me suis dit. Il y a mal de totem. Il y a mal de totem. D'ailleurs, ça ne m'étendra pas parce qu'elle est très... Oui, voilà. Ça lui irait bien. C'est une très bonne... C'est avec.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Oui,

  • Speaker #1

    parce que je pense que ça t'est pas arrivé avec d'autres, du coup.

  • Speaker #0

    Et non, le singe, il y en a qu'une fois. Ouais, bon. Même sur ça, en fait. C'est les vieilles,

  • Speaker #2

    elles se mettent un arc de cercle.

  • Speaker #0

    Les pyrénées, pour copier.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Ok, bah écoute, merci beaucoup en tout cas pour toutes ces infos-là. On arrive à la fin du podcast, malheureusement. Faut bien qu'il y ait une fin. En tout cas, on est très content de t'avoir reçu. On espère que ça aura plu à tout le monde. On mettra bien évidemment tous les liens à disposition sur toutes les plateformes pour pouvoir te retrouver sur Instagram et ton site internet. N'hésitez pas à aller voir son travail, c'est très important. Parce que c'est vraiment un travail de qualité, vraiment. Donc allez y faire un tour. N'oubliez pas bien évidemment que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes, que ce soit YouTube ou toutes les plateformes d'écoute, y compris Instagram. N'oubliez pas de partager, de vous abonner et si vous êtes sur les plateformes, s'il vous plaît, 5 étoiles. 5 ! Pas en dessous, 5 étoiles. Même si on n'aime pas, c'est pas grave, on met 5 étoiles. Voilà, c'est comme ça que tu fais tes revendications en mettant 5 étoiles. Ça s'appelle la dictature, c'est comme ça, c'est pas au courant. C'est moi le chef, ok ? Non mais oh ! En tout cas, merci à tous. Encore merci Aurélie.

  • Speaker #0

    C'était génial. Super,

  • Speaker #2

    super. On est très, très contentes. Je me suis platée. Je crois qu'on peut dire... On a eu un petit problème de micro, c'est pour ça que j'ai celui de Vénusia. N'ayez pas peur. Ça reviendra plus tard à les bons micros. En tout cas, merci à tous. On se retrouve bientôt pour un nouveau podcast. Bisous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

Description

Dans ce podcast nous accueillons Aurélie qui nous parle de son métier de photothérapeute. La thérapie par l'image est une découverte pour nous mais on a tout de suite été attiré par la beauté de ces photos et ce qu'elles en dégagent et après avoir entendu les bienfaits de cette pratique on est convaincu qu'on devrait tous essayer et surtout être plus doux avec notre propre image ;) Ecoutez et vous comprendrez.

Belle écoute à tous

Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Et bonjour et bienvenue à tous dans le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui vous donne la parole. Je suis en compagnie du co-auteur Laurent. Bonjour. Je suis présente. Et on a le plaisir aujourd'hui d'accueillir

  • Speaker #1

    Aurélie.

  • Speaker #0

    Bonjour. Qui est notre invitée du jour et que je vais laisser se présenter.

  • Speaker #1

    Ok, alors je m'appelle Aurélie, j'ai 39 ans. Je suis photographe, enfin j'ai fait mes études de photo il y a 20 ans de ça, et je pratique la photothérapie depuis deux ans, deux ans et demi, et voilà.

  • Speaker #0

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #2

    C'est le sujet du jour.

  • Speaker #0

    On va parler de photothérapie.

  • Speaker #2

    Et c'est très intéressant, j'ai très hâte.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux expliquer là pour nos auditeurs ce qu'est la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup c'est une thérapie par l'image. En fait, le but de cette thérapie, c'est de prendre conscience de son image et de se voir tel que l'on est, sans filtre. Donc en fait, l'intérêt aussi de cette thérapie, c'est de vraiment débloquer les émotions, les accepter et s'en libérer en fait. Donc c'est plus qu'une science photo classique.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Vous pouvez aller un peu plus chercher en profondeur, connaître un peu plus. plus sur la personne.

  • Speaker #0

    C'est pas juste on poste, tu cliques et c'est parti. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Je rentre un peu dans leur but si elles m'autorisent, bien sûr. En fait, la personne, quand elle vient me voir, déjà, elle a fait un grand pas, quoi, en fait. Parce qu'elle sait qu'elle va aller... Elle vient pas pour rien. Elle vient aller se soigner un peu plus que... Enfin voilà, c'est une thérapie.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par le corps.

  • Speaker #0

    Toi, tu es photographe de métier, enfin ton parcours professionnel, comment tu en es arrivée à la photothérapie ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, la photo, ça a toujours fait partie de moi en fait. J'ai eu mon premier appareil photo à 12 ans. Ah oui,

  • Speaker #0

    j'ai entendu. Oui, oui. Alors je suis entourée de deux photographes aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il faut le savoir. donc voilà c'est une passion quoi en fait et donc du coup quand j'allais pas bien en fait j'allais prendre des photos donc déjà inconsciemment mais je le savais pas encore mais ça faisait partie de moi quoi en fait ça me faisait une c'est un bien-être en fait de les prendre des photos avec la tête sa vie de la tête ou la vie de la tête ça fait la créativité ça ouais ça toujours du bien de créer quoi oui c'est vrai la créativité de s'ennuyer en fait c'est bien de s'ennuyer mais donc voilà du coup ben papa maman toujours les études bon il n'y a pas autre chose que la photo Et du coup, j'ai fait mon stade en troisième d'entreprise, donc ça a conforté mon idée. Et donc après, ça a été après le bac que j'ai fait une école de photo à Toulouse, l'ETPA. Et ça a duré deux ans. Et puis après, voilà, rentrer dans la vie active. J'ai eu cette impression de l'avoir fait peut-être un peu trop jeune, c'était quand j'avais 23 ans. Donc après c'est vrai que si les stages où tu faisais, ils pouvaient t'embaucher derrière. Du coup j'avais peut-être pas cet élan encore devant moi. de vouloir vraiment faire mon métier. Donc du coup, pour vivre, j'ai fait un boulot alimentaire qui n'a rien à voir, mais qui est aussi dans la relation humaine que j'aime beaucoup. Je suis factrice. Donc voilà, le métier de facteur, c'est le rapport humain que j'aime beaucoup dans ce métier. du coup voilà et puis c'est revenu quand même dans ma vie la photo ça fait toujours partie de moi quand même et du coup je faisais séance photo en plus Petit facteur. Et c'est pendant une séance photo avec une amie qui est magnétiseuse, qui avait besoin de photos pour son book. Qui a eu... Mais qui s'est passé quelque chose pendant cette séance. Il y a eu une émotion en regardant ses photos, en fait. Ok. Et du coup, je me suis demandé qu'est-ce qui se passait. Parce que j'ai raté les photos. Ah, c'est dur. Et du coup, elle m'a dit... Il faut que tu ailles creuser quelque chose avec ça parce que elle qui ressent beaucoup les énergies, il y a sûrement quelque chose à faire. Et donc j'ai dit ok, j'ai tapé bêtement sur internet se soigner par la photo et j'ai vu que ça existait en fait.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, j'ai des synchronicités comme ça de vie. J'ai l'impression que tu m'as écouté.

  • Speaker #0

    En fait, ça tombe bien parce que j'allais te demander qu'est-ce qui t'a amené à la photothérapie, est-ce qu'il y a un événement particulier ? Donc c'est celui-là.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Clairement.

  • Speaker #0

    c'est génial parce que moi la photothérapie je connaissais pas moi non plus quand on est passé sur le salon t'as découvert moi j'ai bloqué direct les photos sont très très belles et même quand tu les regardes il y a une émotion particulière tu sens que c'était

  • Speaker #1

    pas juste pour faire une photo ça se voit c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui connaissent pas c'est pour ça que ça prend du temps la publication mais Et les salons, c'est une belle opportunité.

  • Speaker #2

    Oui, grave. En plus, on le dit pour nos auditeurs, parce que certains nous écoutent sur les plateformes d'écoute, mais d'autres sont sur YouTube. Donc ceux qui sont sur écoute, sachez que vous pouvez aller sur YouTube, vous verrez dans le décor, il y a des photos justement d'Aurélie. Vous en aurez d'autres qui vont apparaître sur la vidéo. Et vous aurez aussi Instagram pour aller voir son travail. Donc voilà. Et notre représentatrice du TNHA nous présente... Voilà, pour ceux qui écoutent ou qui comprennent pas, ben, merdez-vous,

  • Speaker #1

    allez sur Youtube.

  • Speaker #2

    Excellent. Non mais c'est bien, ouais.

  • Speaker #1

    Du coup, ça fait partie des nouveaux métiers, je pense. qui vont, je souhaite, se développer parce que c'est vraiment une thérapie très percutante en fait.

  • Speaker #2

    C'est sûr que ça va se développer. Déjà parce que toi en particulier tu fais un super travail mais aujourd'hui les gens ils prennent enfin soin d'eux. On voit aussi qu'il y a beaucoup de gens qui ont le courage de dire moi ça va pas, etc. Donc...

  • Speaker #1

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui parce que là on l'a pas dit parce qu'il y a que des photos de femmes mais tu fais des hommes aussi.

  • Speaker #1

    Qui sont encore peu. Mais ils ont aussi tout autant leur place que les femmes. D'accepter leur vulnérabilité.

  • Speaker #2

    Parce que les hommes sont aussi vulnérables que les femmes.

  • Speaker #1

    Parce que la société nous met quand même pas mal dans des câbles. Du coup, il y a vraiment les hommes.

  • Speaker #2

    Mais n'hésitez pas à en sortir.

  • Speaker #1

    Qu'ils soient forts. Ils ont le droit aussi.

  • Speaker #2

    Justement, un homme fort, c'est un homme qui a le courage de dire qu'il est faible aussi à un moment.

  • Speaker #0

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus à l'aise, nous, les femmes ? À l'arrière, enfin, devant la caméra ou un objectif ? Non, c'est une question que je me pose.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. J'ai hâte de savoir ce que tu vas répondre. Souvent, à mon avis, je le dirai après.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai, souvent, en fait, moi, enfin, tout le monde prend des photos aujourd'hui, on le sait, avec nos téléphones, on est à fond dessus. Et en fait, quand tu prends des femmes en photo, c'est plus facile, tu vois, elles vont poser, elles vont sourire, et les hommes, c'est... Ah, tu vois, ah ! C'est un peu plus réticent, je trouve, non ?

  • Speaker #1

    Ben, ouais, c'est vrai que... J'ai plus de femmes, alors après, est-ce que ça vient de... qu'ils ne se l'autorisent pas en fait, les hommes, tout simplement,

  • Speaker #2

    je pense.

  • Speaker #1

    Mais par contre, de plus en plus, il y a des hommes qui me disent il n'y a pas trop d'hommes sur votre boucle Ah oui !

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #2

    donc il y a un peu là, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Alors Laurent ?

  • Speaker #2

    Mais moi je l'ai vu.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu attends ?

  • Speaker #2

    Qu'elle avait un homme. Hein ?

  • Speaker #0

    Il ne me sert pas. Il faudrait faire une séance. On ne parlait pas de moi, on parlait des hommes.

  • Speaker #2

    T'as vu quand tu m'attaques là ? d'ailleurs c'est pour rire moi c'est pas de... ok d'ailleurs il y a un homme qui m'a dit ça et du coup j'ai dit je vous attends et du coup il a été non mais effectivement il y a un truc qui est que nous les hommes on a plus de mal tu vois apparemment moi j'adore te prendre en photo ou prendre les gens en photo mais je supporte pas qu'on me prenne en photo photothérapie oui on a souvent qui disent je suis pas photogénique mais qu'est-ce que ça veut dire après est-ce que c'est pas le mal après est-ce que c'est pas le mal aussi tu vas me dire parce que tu l'es aussi est-ce que c'est pas plutôt le mal des photographes que j'ai qui est que moi je sais pas si tu vis ça mais moi à chaque photo que je fais je l'aime pas je sais pas si t'as ce truc là mais je me dis ah non ça va pas je relis personne non non les photos que je fais moi je peux faire des photos de

  • Speaker #0

    Quand c'est lui,

  • Speaker #2

    il ne s'aime pas. Quand c'est... D'accord. Ouais. Et même en photo pure et dure, j'ai du mal. Tu sais, j'ai un peu ce syndrome de l'imposteur. Je ne sais pas si tu as ça, toi, où tu te dis, c'est jamais bien, c'est jamais assez bien ce que j'ai fait. J'aurais peut-être dû faire mieux comme ça, ou j'aurais peut-être dû faire ça, ou ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est...

  • Speaker #2

    C'est terrible en photographie. Enfin, je ne sais pas si tu vis ça, toi, mais c'est...

  • Speaker #1

    Mais tu as toujours peur de mal faire. Ouais. Tu as vu ?

  • Speaker #2

    Moi, je stresse.

  • Speaker #1

    Ah ouais. C'est l'avantage de ce métier, c'est que justement... C'est drôle, j'ai de légères à avoir une meilleure estime d'eux, et je pense que c'est le travail de toute ma vie. Oui, il faut que j'ai confiance en moi, et en fait, grâce à ces thérapies, ces séances que je fais avec elles, ça m'aide à avoir confiance dans ce que je fais, et bien là, de parler de mon activité, je reprends confiance, c'est tout comme quoi il y a un échange en fait.

  • Speaker #0

    Ça te sert aussi,

  • Speaker #1

    un partage.

  • Speaker #0

    Je suis aussi en thérapie.

  • Speaker #1

    Complètement. C'est vrai. D'ailleurs, je me fais des séances. Ouais. Et du coup, ça me permet de voir que, en fait, oui, ça marche. Ouais. Donc, il y a des périodes de ma vie où j'ai besoin de me prendre en photo. C'est un appel du corps.

  • Speaker #2

    Alors, on s'est posé la question. On a vu que tu avais publié des photos. On se demandait si c'était toi.

  • Speaker #1

    Dernièrement, oui. D'accord.

  • Speaker #2

    elles sont très jolies moi je suis très fan du noir et blanc je les shoot beaucoup en noir et blanc et à chaque fois je me dis je vais pas faire des photos un peu en couleur c'est vrai que ça ça donne quelque chose moi je trouve que ça il se passe quelque chose en couleur mais le noir et blanc je sais pas ça raconte plus l'histoire je trouve que tu vois plus les traits d'un visage dans le noir et blanc tu vois voilà tu vois Après, j'ai un peu de rostis. J'ai fait un portrait d'un angouleur, mais j'avoue que les noirs et blancs, à chaque fois, je craque. J'ai même failli craquer, acheter un argentique. Je comprends. C'est super intéressant. Tu le fais aussi sur toi.

  • Speaker #0

    En fait, pour devenir photothérapeute, il faut une formation ou tu es autodidacte ?

  • Speaker #1

    La photo, ça a toujours été autodidacte quand même. Mais j'ai fait une école de photo. Mais pour cette photothérapie, justement, suite à ce truc que j'ai eu de regarder sur Internet, j'ai vu qu'il y avait des formations. Et donc, je suis montée à Paris. Une personne qui m'a formée sur plusieurs modules. Élodie Suer-Monsonner, qui est super. Et en fait, ça secoue pas mal. Parce qu'on n'a pas fait finalement de photos tant que ça. Mais on a fait beaucoup de travail sur nous, en fait. Individuels. individuellement en fait et elle nous a appris tous les outils que je pratique pendant mes séances. C'est génial !

  • Speaker #0

    Je savais pas que ça existait, c'est pour ça que je me demande, il y a une formation pour ça tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, disons que ça apporte un complément parce que c'est vrai qu'on peut, des photographes, il y en a beaucoup qui font de ça sans forcément avoir eu de formation et ça fonctionne très bien mais du coup c'est vrai que ça m'apporte un petit plus. D'avoir appris quelques outils qui ont beaucoup d'impact en fait.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que tu peux nous indiquer quelles sont les techniques principales de la photothérapie ?

  • Speaker #1

    L'utilisation en tout cas. Du coup, d'abord j'accueille la personne. Je lui demande déjà s'il y a une intention particulière dans la séance. Et donc en fait, je rentre un peu dans sa petite bulle et je lui pose quelques questions. Et après, selon ce qu'elle va me raconter, je vais lui proposer certains outils, notamment le portrait thérapeutique que je fais la plupart du temps. D'accord. En fait, je prends en photo son portrait. Ouais. Et en fait, on va analyser ensemble son féminin et son masculin, en cachant une partie du visage. Ok. Parce qu'en fait, notre fidèle, je parle énormément pour lui. En fait, il m'en parle, en fait. Non. On se fait face. Ouais. Et du coup, je lui demande, avant d'attaquer ça, déjà, qu'est-ce qu'elle ressent quand elle se voit ? Qu'est-ce qui se passe ? OK. Donc c'est assez confrontant. Donc ça peut être aussi... Le but, c'est que ça fasse se ressortir des émotions, ou pas, mais qu'il y ait quelque chose qui se passe. Et donc du coup, après, puisqu'il y a des dissociations entre les deux, puisqu'il peut y avoir des traumatismes, enfin bon, voilà, c'est... Donc on peut avoir des émotions. Par exemple, dans l'état... C'est... dans lequel elle vient, s'il y a eu quelque chose qui s'est passé juste avant, ça peut se ressentir sur ton visage. En fait, il peut y avoir de la colère dans le regard, de la tristesse. Un regard là, mais pas là. Ok, tout ça. C'est même plus doux que le masculin, ou inversement.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est assez bluffant comme exercice. Je pense qu'il faut le vivre pour s'apercevoir de choses. Après, il y a celui-là. Après, il y a le travail dans le miroir où là, je le propose un dernier recours parce que c'est quand même encore plus... C'est vraiment de se faire face en fait. Et donc du coup, un brassière. Et donc là, on va scanner chaque partie du corps et je vais lui expliquer les symboliques de chaque partie du corps, voir si ça lui parle. Qu'est-ce qu'un ressent quand il se voit ? Toujours pareil. Ce truc de vraiment... Parce qu'en fait, se regarder dans le miroir, bizarrement, ça paraît anodin comme ça, mais il n'y a pas grand monde qui se regarde vraiment dans le miroir, sauf le matin.

  • Speaker #0

    Mais on ne se regarde pas en s'analysant.

  • Speaker #1

    Oui, voilà.

  • Speaker #0

    On ne regarde pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc on est très critiques.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. D'ailleurs, la plupart du temps, ils sont tous critiques. Mais d'ailleurs, des fois, ils ont des mots très très durs envers eux-mêmes et ils ne se rendent même pas compte en fait. Ah ouais ? Et donc là, du coup, je leur ai dit, je lui ai dit, mais pourquoi ce mot devient si fort ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant, j'aime bien. C'est un peu plus que de la photo. J'adore.

  • Speaker #1

    Et donc après, j'ai un petit crayon magique. Il est façable. Ok. Et en fait, le but de cet exercice, c'est de vraiment... Par exemple, s'il y a une cicatrice qu'elles ont du mal à assumer. Parce qu'en fait, tout ce que notre corps vit, c'est l'histoire de notre vie. Par exemple, une césarienne, ça fait partie de la vie d'une femme et c'est beau, c'est la vie en fait. Certes, ça fait une trace au niveau du corps, mais c'est quand même une chose magnifique de la vie. Et donc du coup, pour inverser la donne, que ce ne soit pas quelque chose qui les dégoûte. qu'elles ont du mal à assumer, je veux dire, je vais leur dire de mettre ce coup de crayon sur la cicatrice ou un petit cœur ou des je t'aime Tout ça en conscience, en fait, pour vraiment se ré-apprivoiser son propre corps, en fait. Parce qu'en fait, il fait partie de nous. Si on le maltraite, il ne sera pas cool avec nous, en fait. C'est un homme qui est poil.

  • Speaker #2

    Alors moi, je sais qu'elle est mûre, parce que quand... Enfin, moi, je sais déjà qu'elle est mûre depuis un moment, parce que Quand elle se... Elle a des positions que je connais par cœur. Donc, tu vois, elle vit avec le regard sur le côté. Elle veut se dévaster à ce qu'elle fait. Tu vois, je sais déjà que...

  • Speaker #0

    Ah non, c'est beau aussi. C'est magnifique.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    franchement, c'est super intéressant. Moi, j'appelle ça une déclaration d'amour, en fait. Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que c'est ça. Et beaucoup de gens ne s'aiment pas. Alors qu'en vrai...

  • Speaker #1

    Et ça peut aussi être dans les accompagnements d'une thérapie classique chez une psychologue. où ça fait un plus en fait par exemple quand on a vécu un traumatisme du coup justement d'aller mettre une intention positive sur les parties qui ont été blessées c'est hyper et le but de ça c'est que ça fasse ressortir l'émotion bloquée et ouais c'est vrai qu'en plus quand tu y réfléchis c'est vrai que les gens

  • Speaker #2

    souvent peu d'estime d'eux physiquement en fait souvent les gens quand tu veux les prendre en photo non je suis pas joli ou nanani alors que si l'humain est beau oui tout le monde est beau oui mais du coup et je suis là pour justement leur montrer leur

  • Speaker #1

    vraie nature d'ailleurs c'est mon petit truc rencontrer sa vraie nature et la préserver mais c'est ça c'est vraiment se regarder à travers notre propre regard en fait et pas au travers de l'autre en fait Parce que la plupart du temps, on va regarder comment tu me trouves. Oui. Tu vois, ces questions. Mais comment tu me trouves ?

  • Speaker #2

    Comment je me trouve ?

  • Speaker #1

    Moi-même ? Ouais. On s'en fout, il y a rien de vrai.

  • Speaker #0

    Comment je suis par rapport à la société ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. En fait, c'est beaucoup ça. C'est ce que nous disait Elodie souvent, c'est que la société ne nous aide pas du tout, en fait. On est dans une société où on normait, en fait. Ouais,

  • Speaker #2

    normait.

  • Speaker #1

    Pas le body summer, toutes ces conneries. Ouais, c'est difficile.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. Moi, les pubs, c'est quoi le pire ? Je crois que c'est les pubs. Moi, je les vois, les pubs, et je me dis...

  • Speaker #1

    Tu vois, quand ils font des pubs pour des piscines, la mannequin...

  • Speaker #2

    Alors que c'est surtout tout le monde qui achète une piscine.

  • Speaker #1

    Tout le monde a le droit d'aller dans la piscine. C'est comme ça, quoi. Mais oui.

  • Speaker #2

    Moi, je suis d'accord. Non, mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #2

    Non, mais ouais, c'est super intéressant. Et quel type de situation ou blocage la photothérapie permet de... de déverrouiller.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    c'est vraiment un truc en particulier.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est vraiment... Voilà, des deuils, des...

  • Speaker #1

    Oui, alors ça fait partie, ouais, après une rupture, l'esclume de soi, elle a pris un coup en fait. Ouais. Donc oui, ça peut être après ça, ça peut être suite à un cancer, pendant une chimiothérapie, la perte de cheveux.

  • Speaker #2

    Ah oui, ça se fait perdre. Je trouve que c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui. Ça, ça peut être vraiment une thérapie alternative. En plus de la chimiothérapie, par exemple une ablation de sein, on va faire une femme, on prend un coup. Et donc vraiment d'accepter son corps qui change. mais qui est toujours comment dire ça peut apporter un plus dans la thérapie en fait de s'aimer même si mon corps change je suis comme ça voilà mais ça va passer c'est l'acceptation et du coup j'avais une personne où son problème au niveau de sa maladie c'était plus le regard des autres en fait où ils sont là tous voilà et en fait c'est ça qui les gonfle et parce que c'est les guerrières c'est des guerrières et en fait de revenir à elle en fait ouais et c'est ça qui est important plus dans cette thérapie c'est de de prendre conscience vraiment de son regard et de laisser tomber tous ces gens qui sont là aussi bruit et finir font pas expliquer non mais bon mais en fait ça les a pitons alors que qui peut être comprendre compréhensif mais c'est vrai que du coup oui oui On est un peu maladroit.

  • Speaker #2

    Oui, c'est normal. Tu ne sais pas tout quoi faire, tout quoi dire. C'est vrai que tu sais chaque personne différente.

  • Speaker #1

    Alors qu'après, le cheveu, il revit une fois que tout repart. C'est les cheveux de bébé. Et du coup, ça peut être aussi après. Une séance après tout ça, toute cette étape, pour voir que montrer une preuve, en plus c'est l'avantage de ce thérapie, c'est qu'il y a une preuve concrète. Et du coup, on voit vraiment... Mais qu'elle s'en est sortie et que c'est la guerrière et un peu être fière d'elle. Enfin, je dis elle à chaque fois, mais c'est... Pardon !

  • Speaker #2

    Mais oui, non, non, mais c'est normal. Et est-ce que tu as déjà vu une personne, justement, éventuellement, qui a eu une maladie comme ça, un cancer, qui est venue avant et qui est venue après ?

  • Speaker #1

    Elle est venue après.

  • Speaker #2

    Ah, ok. Ouais.

  • Speaker #1

    Ah bah non, ça m'est pas arrivé, mais en fait, ouais.

  • Speaker #2

    Puis éventuellement, tu vas voir leur évolution et dire,

  • Speaker #1

    waouh. En fait, j'aimerais, mais bon, déjà j'essaye au niveau communication, c'est vrai que c'est pas évident, mais déjà d'en parler aux infirmières, parce qu'en fait, on n'a pas le droit de mettre au niveau des hôpitaux des cartes. Mais déjà que le milieu hospitalier connaisse cette thérapie, il y en a beaucoup qui connaissent, parce qu'il y a de plus en plus des photothérapeutes, et c'est cool. Et du coup, j'ai des projets en cours. Ouais. où ça risque de se développer à ce niveau-là.

  • Speaker #2

    C'est génial. Tu vois, en fait, ce qui est encore plus génial, c'est que comme on est un podcast, on peut faire véhiculer ce message. Du coup, s'il y a des gens qui nous écoutent ou qui nous regardent, il y a l'Instagram d'Aurélie qui est dispo. Et il ne faut pas hésiter à y envoyer un message, que vous soyez soignant ou autre, que vous ayez quelqu'un dans votre famille qui a un cancer. Il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #0

    Ou qui se sent juste.

  • Speaker #2

    Voilà, ou qui se sent juste. Ou qui en a envie, à trop tard.

  • Speaker #0

    Ou qui en a envie pour le plaisir, ou qui ne se sent pas bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai qu'on ne parle que du cancer. Oui, c'est vrai,

  • Speaker #2

    on parle de l'hypertension. Là, on en parle parce qu'on est sur ça.

  • Speaker #0

    Je pense, tu vois, à une prise de poids excessive en très peu de temps.

  • Speaker #1

    C'est ça, une opération.

  • Speaker #0

    Une opération.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Tu peux pas s'appeler.

  • Speaker #2

    Même. Oui, c'est vrai. On peut donner un autre exemple pour les gens, même pour les hommes, les malformations. Moi, par exemple, tu vois, j'ai une malformation au niveau du thorax. Mon thorax, il est très enfoncé. moi ça me gêne pas, j'ai jamais eu de problème avec ça c'est pas un truc qui me pose plus que ça je vais à la plage, n'importe où, j'ai rien à faire quand j'étais jeune j'ai eu un petit peu plus de mal mais je suis sûr qu'il y a des gens qui le vivent mal ou d'autres formations, malformations c'est ouvert à tous même si vous n'avez pas de formation même si vous avez juste envie d'y aller et de faire des photos

  • Speaker #1

    d'ailleurs il y a un homme qui m'a demandé ça il n'y a pas si longtemps bon moi je me sens bien est-ce que je peux quand même venir vous voir oui parce que ça fait toujours du bien de passer un moment et oui alors du coup j'enchaîne la plupart de mes séances en fait je les fais en extérieur j'en fais aussi à l'intérieur c'est que je me sens plus inspirée à l'extérieur et puis je trouve que la nature m'aide énormément en fait... déjà parce qu'en fait une fois qu'on a fait ce travail d'outils tout ça en profondeur je les laisse pas partir comme ça et on va lâcher prise tout ça à l'extérieur parce que je trouve que la nature quand on se promène à la nature on se sent bien on a rien à faire en fait je sais pas vous mais quand je vais dans la nature ça me ressource énormément moi j'ai des affaires photo Et donc voilà, du coup, chaque élément est important. Je suis sensible à tout ça. Oui. Où l'arbre aussi peut apporter quelque chose à la personne. Oui.

  • Speaker #2

    Oui, parce que tu as des sensations dans la forêt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Oui, oui. De se sentir vivante en fait.

  • Speaker #2

    Il y a une espèce de calme, de plénitude.

  • Speaker #0

    Mais on le voit, là, sur la photo d'en haut, désolé pour ceux qui n'ont pas l'image, mais... Elle est incroyable. Franchement, moi, c'est vraiment... Elle les aime toutes, mais c'est pas... C'est une de mes préférées.

  • Speaker #1

    Ouais, elle avait envie de faire ressortir son côté sauvage. Et en fait, c'était génial, cette séance. Parce qu'elle a fait ressortir son âme d'enfant. Ouais. Et...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, on la sent un peu rieuse. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. On s'est vraiment amusées, toutes les deux. Parce que c'est un échange, vraiment. Au bout d'un moment, on n'est pas potes, mais presque. C'est cool.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, tu as une relation avec eux pour qu'ils puissent se détendre et avoir confiance.

  • Speaker #1

    Et sécuriser pour justement avoir cette opportunité de se sentir telle qu'elle est. Quel lâche-prise. Quel lâche-prise. Et donc voilà, ces photos-là, c'est vraiment... Pas en début de séance, c'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est à la fin.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est bien complète, il faut en général une bonne matinée.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je mets deux heures, deux heures et demie. Après, je fais aussi des options d'une heure ou avoir un aperçu de ce que ça donne. Mais c'est vrai que du coup, c'est aussi complet. Mais du coup, tout est possible. Je peux être vraiment au rythme de la personne. Si elle sent que là, ça lui suffit pour aujourd'hui, on s'arrête là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que ça peut remuer dans tous les sens. Oui,

  • Speaker #2

    oui.

  • Speaker #0

    Alors déjà là, quand tu nous en parles, ça remue un petit peu. Vous, dites-nous en commentaire si vous aussi. En tout cas, on a envie d'y aller et on sent que ça va travailler si on y va.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et du coup, tu as des anecdotes ou un retour de quelqu'un ?

  • Speaker #1

    Oui, une personne en particulier, où l'exercice du crayon magique, où se mettre des cœurs, dessiner des choses positives sur des parties qui ont été blessées, ça a été assez fort pour elle. Et elle me l'a dit que cette expérience, elle le referait chez elle, et que ça lui faisait vraiment du bien en fait. Et à la fin de la séance, c'était beau, elle a ouvert les bras en grand, elle a dit je suis vivante Il y a des mots vraiment, même moi ça m'a fait… c'est là où on voit que ça partage, c'est que des fois je pleure en fait. Pas souvent parce que du coup ça fait… pas professionnel, mais c'est… ouais, ils nous donnent… quand elles ont envie de donner à personne, c'est puissant. D'accord.

  • Speaker #2

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Ou ce fait de se donner de l'amour. partie que ouais c'est blessé en fait moi c'est fait du mal ça a inversé la donne d'accord oui c'est ouais ça a été une séance où elle s'est sentie vivante et s'est donné beaucoup d'amour quoi donc d'accord ça a été très émouvant c'est génial ah ouais ça m'a mis les poils et tout ouais ouais c'est

  • Speaker #0

    pas comme moi en fait c'est aussi oui en temps suivant toi Et en fait, est-ce qu'il y a des préjugés sur ce métier ? Quand tu le présentes, est-ce que tu es face à des réticences ? alors j'ai l'impression des fois que les personnes surpoids déjà ce qu'elle voit que des fois il n'ya pas trop de alors que fait un corps pas finiforme après c'est mon ressenti peut-être je me trompe mais encore j'en ai pas et alors que c'est versé personne n'a que ça pourrait justement avoir beaucoup d'impact tu me fais un appel du pied aurélie c'est ça mais même pas j'aime pas mais parce que

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on s'est rencontré il y a quelques mois, j'avais trouvé ton concept génial. Moi, j'ai adoré. J'ai dit, je vais absolument en faire une. Mais j'ai dit, je vais attendre d'avoir perdu le poids que j'ai pris. Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    j'ai pris

  • Speaker #1

    25 kilos en même pas un an. D'accord. Donc du coup, ce corps-là, il est là. Je ne le connais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Mais alors qu'en fait, justement, cette thérapie, c'est justement accepter ce corps en ce moment. Et qu'en fait... Et bien s'il est voulu comme toi, il te convient, et bien tant mieux. Mais en fait, pour le moment, il est comme ça en fait. Et le fait de l'accepter aussi, ça permet aussi d'avoir ce déclencheur. Et bien peut-être qu'il peut changer une fois que tu as lâché prise avec ça en fait. Parce que c'est beaucoup de mental en fait. Le problème c'est que tant qu'on ne va pas l'accepter, on va être contre lui. Et du coup, on va continuer. Tu vois, c'est un enchaînement. Oui, oui. mais après je parle de voix mais c'est général oui oui non mais c'est intéressant et du coup après par rapport au nu parce que je propose aussi du nu et l'expérience du nu dans la nature c'est assez magique parce que en fait bon je l'ai vécu et on se sent pas nu bizarrement on se sent hyper à l'aise personnellement mais j'ai vécu comme ça Mais par exemple, cette personne, elle est arrière et tout ça garde au robin. Elle ne pensait pas que ça allait venir comme ça. Donc c'est là où c'est bluffant des fois de nos propres réactions en fait. Ben, d'accord. Ça permet de vraiment prendre conscience de notre corps en fait. Réellement, c'est un rien, c'est un filtre. Et donc le nu, voilà, c'est encore un peu tabou. On se dit, quel est l'intérêt ? C'est un peu provocation. alors que non, je ne le provoque pas du tout et je ne vais pas choisir des endroits où il y a du passage, forcément.

  • Speaker #2

    Non, mais puis ouais, c'est artistique. C'est artistique.

  • Speaker #0

    C'est artistique,

  • Speaker #2

    thérapeutique.

  • Speaker #1

    Thérapeutique, je suppose aussi.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    Puis je pense qu'en plus, le fait que tu le fasses dans la nature, finalement, peut-être qu'à l'intérieur de soi, tu as quand même un retour aux sources puisqu'à la base, on était dans la nature, on était nus.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. La nature nous enveloppe. Moi, j'ai ressenti ce... Ouais. où je me sentais chez moi, quoi, en fait. Ouais. Ok. Bizarre de bien le penser.

  • Speaker #2

    Non, non, mais je comprends. Moi, je me balade très souvent en pleine forêt, dans la grasse. Mais voilà, mais sérieux. Et je me sens bien. Et là, je me sens bien. Il est pas nu. Alors, figure-toi que maintenant que j'y pense, c'est peut-être ça pourquoi les gens portaient tout sans le courant. Je comprenais pas. Je me disais, c'est bizarre, pourquoi tout le monde me fuit comme ça ?

  • Speaker #0

    Bon, tout ça pour dire qu'en fait, je propose de le nu aussi, de minu, et ça en fait, c'est vraiment une déclaration, justement, je l'appelle le corps à cœur, cette séance. Ouais. Où, voilà, du coup, c'est aussi un intérieur, je fais les deux.

  • Speaker #1

    Ok. Ouais. Donc vraiment,

  • Speaker #0

    c'est un corps un peu délicat. Ouais, d'accord, c'est délicat. Ok.

  • Speaker #1

    Mais c'est pour tout le monde, sachez-le, même si vous avez… Ah oui, justement, si vous avez des soucis. Avec votre corps et votre poids, il faut y aller.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est fou. Parce qu'il raconte, d'ailleurs Elodie a dit cette question, qui aussi je le dis, parce que c'est, qu'est-ce que ce corps vous raconte en fait ? C'est un peu aussi votre parcours, chaque corps est unique en fait.

  • Speaker #1

    On va aller à son écoute.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ok. Voilà, se reconnecter à son corps, en fait. C'est vraiment important, en fait, pour avancer, quoi, en fait. Parce qu'en fait, personnellement, moi, je ne vais pas parler de ma vie, mais du coup, j'ai eu plusieurs parcours au niveau du ventre. Et souvent, j'avais du mal à l'accepter, à grossir. Et en fait, une fois que tu l'acceptes, il fait partie de toi. Et du coup, tu n'y penses plus après. J'avais eu une expérience d'ailleurs d'une autre personne où elle a des ronds. rondeur, hyper pulpeuse, super jolie. Et en fait, pendant la séance, elle a oublié complètement ses complexes. D'ailleurs, elle me l'a dit. Elle m'a dit, mais j'ai complètement oublié que j'avais ce bourrelet à droite, ce bourrelet à gauche. Et elle s'est sentie hyper à l'aise. Ouais. Et donc, ça fait partie aussi des témoignages que j'ai eus positifs.

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai une petite question. c'est important pour les gens plus là qui écoutent pour le nu ces photos là donc on voit que tu en as qui sont en cadre on sait que tu en as sur instagram aussi est ce que du coup c'est des gens qui te demandent de les poster est ce qu'ils repartent avec des photos comment ça se passe je leur laisse ouais en général selon la formule qu'ils choisissent une quinzaine de photos

  • Speaker #0

    Et après, je leur demande aussi de les imprimer eux-mêmes. Ça, c'est une autre démarche. Mais du coup, il y a un après aussi. Aussi, je propose qu'on en discute ensemble et qu'on les visionne ensemble. Donc ça aussi, je le propose petit à petit. C'est dans mes dernières idées. Parce que je trouve que c'est important d'avoir une analyse de l'après-séance, en fait. De voir un avant et un après. Et en fait, oui, je...

  • Speaker #2

    publie pas des images sans le raccord ils peuvent te demander de le faire ils peuvent te demander eux de le faire de te dire voilà j'aimerais bien que je sois publiée oui d'abord je leur demande et puis souvent eux

  • Speaker #0

    ils vont me dire ah oui celle là tu peux celle là tu peux celle là j'adore ah j'adore du coup je suis contente parce que ça me fait un plus pour ma com et puis c'est surtout elles peuvent être fiers d'elle parce que ça prouve qu'elles s'aiment bien sur certaines photos donc c'est une avancée même si je ne fais pas des miracles en une séance c'est le travail de leur vie moi je suis juste pour semer des petites graines et celles qui ont toutes les réponses c'est des belles graines j'avoue j'essaye de faire éclore qui sont là mais elles ne s'ouvrent pas et donc le fait de les ouvrir on est tous tout se bouffe en fait. Mais tout le monde ne le sait pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question, il y a un moment particulier pour venir te consulter ? Est-ce que tu conseillerais aux gens de venir quand ça va pas, ou peu importe quand ça va bien ? Il n'y a pas de moment...

  • Speaker #0

    Alors, je pense que c'est plus un ressenti en fait. Même un besoin. Il y a des fois... Ça peut prendre, elle me voit sur un salon, et bien elles peuvent venir dans un an. C'est le temps que ça mûrisse aussi. Oui. Voilà. C'est là où, par exemple, je fais des bons cadeaux. En fait, j'avais mis ça en place il n'y a pas longtemps, mais finalement, je vois que ça marche. Parce qu'en fait, ça permet cet élan que la personne n'a peut-être pas. Oui, c'est vrai. Et là, elle te fait un cadeau. Donc, je ne mets pas de date de validité, justement, sinon ça n'a pas d'intérêt. Et je ne veux pas leur mettre de la pression. D'accord. Parce que c'est vraiment quand elles, elles le sentent. Comme moi, quand je me prends en photo, j'en ressens le besoin à certains moments de ma vie. Là, sur l'année, j'ai fait deux séances et c'est à des moments particuliers de ma vie où j'ai eu besoin de le faire. Et ça me fait du bien.

  • Speaker #2

    Ok, et ces bons cadeaux dont tu parles, comment on peut te contacter pour les avoir ? Pour les prendre ?

  • Speaker #0

    Il suffit de m'appeler et je les envoie par courrier ou par mail.

  • Speaker #2

    D'accord. Et les gens peuvent te contacter via Instagram aussi ? D'accord. Et tu as un site internet aussi ? Oui. D'accord.

  • Speaker #0

    Je vais le mettre un peu plus à jour.

  • Speaker #2

    On vous mettra un lien aussi quand même, c'est important. Est-ce que tu aurais un exercice simple pour les gens qui nous écoutent ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense peut-être à faire son propre autoportrait. Parce que c'est intéressant, en fait. C'est un outil que notre formatrice Elodie nous avait demandé de faire avant de venir à la formation. Et j'avais trouvé ça très intéressant de comment on se perçoit, en fait. D'accord. Et dans quel endroit on se prend en photo, comment on se prend en photo, en plongée, encore en plongée, un côté plus que l'autre. Ok. Donc, c'est tout à une... symbolique et une signification en fait de comment on se voit en fait donc ça c'est intéressant comme exercice ok,

  • Speaker #2

    bon donc vous avez entendu, chez vous vous pouvez y aller essayer ok,

  • Speaker #0

    génial merci Aurélie,

  • Speaker #1

    avec plaisir merci à vous on arrive à la fin de ce podcast et comme sur chaque épisode on pose toujours une petite question gênante Ma question du jour, ça va, on fait des choses tranquilles. C'est, est-ce que tu as déjà vécu un moment très cocasse pendant une séance que tu puisses nous raconter, bien sûr ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était assez drôle, parce que le fait de travailler dans la nature, et bien du coup il y a tous les éléments de la nature, notamment la faune. Et donc, Anna Taquin a eu une séance avec une personne qui était très courageuse et challengeuse, parce qu'il y avait eu de la neige la veille, et on a quand même maintenu la séance, et ça rendait trop bien. C'était même technique, parce qu'elle avait vite froid, donc il fallait que je réfléchisse avant aux images que je voulais faire. Donc du coup, j'ai choisi un endroit au début de la séance, elle se met prête, voilà, j'attaque. à faire la première photo et là j'entends un petit bruit derrière moi et là il y a un sanglier qui sort Ah non ! Et donc, en fait, il a eu plus peur que nous. Mais bon... Oui,

  • Speaker #1

    quand même.

  • Speaker #0

    C'est une chasseur,

  • Speaker #2

    Manon.

  • Speaker #0

    Du coup, oui. Et du coup, ça s'est bien passé parce que j'ai demandé si elle voulait toujours continuer la séance. Mais c'était beau, quoi. Enfin, vraiment, tu vois que la nature, elle est magique, quoi. Il y a plein de choses qui se passent. Il peut y avoir des cheveux, il y a plein de trucs. Ah bon,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que je me suis dit. Il y a mal de totem. Il y a mal de totem. D'ailleurs, ça ne m'étendra pas parce qu'elle est très... Oui, voilà. Ça lui irait bien. C'est une très bonne... C'est avec.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Oui,

  • Speaker #1

    parce que je pense que ça t'est pas arrivé avec d'autres, du coup.

  • Speaker #0

    Et non, le singe, il y en a qu'une fois. Ouais, bon. Même sur ça, en fait. C'est les vieilles,

  • Speaker #2

    elles se mettent un arc de cercle.

  • Speaker #0

    Les pyrénées, pour copier.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Ok, bah écoute, merci beaucoup en tout cas pour toutes ces infos-là. On arrive à la fin du podcast, malheureusement. Faut bien qu'il y ait une fin. En tout cas, on est très content de t'avoir reçu. On espère que ça aura plu à tout le monde. On mettra bien évidemment tous les liens à disposition sur toutes les plateformes pour pouvoir te retrouver sur Instagram et ton site internet. N'hésitez pas à aller voir son travail, c'est très important. Parce que c'est vraiment un travail de qualité, vraiment. Donc allez y faire un tour. N'oubliez pas bien évidemment que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes, que ce soit YouTube ou toutes les plateformes d'écoute, y compris Instagram. N'oubliez pas de partager, de vous abonner et si vous êtes sur les plateformes, s'il vous plaît, 5 étoiles. 5 ! Pas en dessous, 5 étoiles. Même si on n'aime pas, c'est pas grave, on met 5 étoiles. Voilà, c'est comme ça que tu fais tes revendications en mettant 5 étoiles. Ça s'appelle la dictature, c'est comme ça, c'est pas au courant. C'est moi le chef, ok ? Non mais oh ! En tout cas, merci à tous. Encore merci Aurélie.

  • Speaker #0

    C'était génial. Super,

  • Speaker #2

    super. On est très, très contentes. Je me suis platée. Je crois qu'on peut dire... On a eu un petit problème de micro, c'est pour ça que j'ai celui de Vénusia. N'ayez pas peur. Ça reviendra plus tard à les bons micros. En tout cas, merci à tous. On se retrouve bientôt pour un nouveau podcast. Bisous.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

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