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Parle Moi De Toi le podcast

KINÉ & OSTÉO Parle moi de toi le podcast Episode 🎙️

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49min |23/02/2025|

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49min |23/02/2025|

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Description

Dans cette épisode nous accueillons David qui nous parle de son métier d'ostéopathe et de kinésithérapeute. Vous allez découvrir ce qui différencie ces deux métiers qui sont tant complémentaires que différents.

On lève le voile sur de fausses idées que nous avons tous. Un très bon moment partagé dans la bonne humeur et l'accent chantant du sud.


Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Je suis en compagnie de coéquipier Laurent et on est ravis d'accueillir aujourd'hui David. Bonjour. David vient nous parler de son métier et vous allez le voir, je pense qu'on a tous au moins une fois dans notre vie eu affaire à un David.

  • Speaker #1

    Oh, je vous le dis.

  • Speaker #2

    Si ce n'est pas encore le cas, ça ne va pas tarder.

  • Speaker #0

    Ne vous inquiétez pas. David, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle David, je suis kinésithérapeute et ostéopathe. Voilà, j'ai 38 ans, j'exerce la kinésithérapie depuis 2009. J'ai été diplômé en juin 2009, voilà, en Belgique en fait, chez nos confrères belges. Ok. Et voilà. J'ai eu une fabuleuse expérience là-bas. C'était vraiment très intéressant de partir si jeune, à 18 ans. Ah oui,

  • Speaker #2

    18 ans, ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Je suis également ostéopathe depuis 2015. Et j'ai été diplômé du conservatoire super de l'ostéopathie français à Toulouse.

  • Speaker #0

    Génial. Bon, vous l'aurez compris, on va parler de kinésithérapie. et d'ostéopathie. Voilà. Alors, pour démarrer, je vais te poser une question, David. Voilà. Quelle est la différence entre l'ostéopathie et la kinésithérapie ? Enfin, c'est quoi la différence majeure entre les deux ? Parce que, je ne vais pas te mentir, moi je connais les deux, je ne suis pas sûre de pouvoir l'expliquer.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est vrai que c'est une question qui peut revenir au quotidien, vraiment... Très régulièrement, j'ai beaucoup de patients qui me posent cette question. C'est vrai que dans la tête des gens, ce n'est pas complètement clair, on va dire. Donc on va essayer d'expliquer tout ça en des mots relativement simples. En fait, si on prend un exemple, un patient qui arrive avec une entorse de cheville, par exemple. Ça, c'est un cas très simple. Le kinésithérapeute va le prendre en charge de suite en stade aigu. En fait, stade aigu, grosse inflammation, tous les signes inflammatoires. Il va pouvoir travailler manuellement ou via des appareillages comme des ultrasons, de la thermothérapie comme du froid, de la cryothérapie notamment. Et dès que l'inflammation va se résorber, il va pouvoir repasser sur des exercices. Donc il va remettre cette cheville dans la posture du patient. C'est-à-dire qu'il va améliorer sa posture et retrouver la posture qu'il avait avant la blessure. D'accord. Donc ça c'est l'aspect rééducatif. Du kiné. Ouais. Donc du coup, c'est ce qu'on appelle ces fameux exercices, on appelle ça de la proprioception.

  • Speaker #2

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ben oui. Donc la proprioception, voilà, c'est vraiment retrouver en fait les capteurs articulaires de l'épaule qui renseignent l'équilibre de la cheville via le cerveau. Ok. D'accord ? Et donc, c'est comme ça qu'on réintègre la cheville dans la posture. Je ne sais pas si je suis bien clair.

  • Speaker #0

    J'ai bien compris moi à la fin. Oui, d'accord. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, c'est vraiment le côté kiné rééducatif. Oui. Donc, on a ce même exemple. Plus tard dans le temps, il y a eu un traumatisme. Donc, il y a eu un stress articulaire. sur cette cheville. Là, en fait, l'ostéo rentre en compte aussi par la suite. En fait, il va voir dans toute la posture quand il reçoit son patient, il va voir comment cette cheville s'est intégrée dans la posture du patient. Ok. quand on le voit debout, en fait, son... Il y a eu quelque chose. Donc du coup, l'ostéopathe va analyser toutes les dysfonctions qui se sont créées dans la posture. C'est-à-dire qu'il ne va pas regarder que la cheville. Il va regarder le genou, il va regarder le bassin, il va regarder le dos, il va regarder les cervicales, il va regarder la mâchoire. On voit vraiment un travail beaucoup plus global. qui peut intervenir plus tard dans le temps, mais qui peut aussi être en premier lieu pour améliorer la rééducation. C'est-à-dire que si la cheville est vraiment trop dysfonctionnelle, en fait, on a besoin d'aller y travailler dessus pour que ça cicatrise dans un meilleur accent. Et après, on revoit l'ostéo, mais que plus tard. Et là, c'est tout le travail du kiné qui parle.

  • Speaker #0

    En fait, l'ostéo va voir vraiment les traumas du corps, c'est ça ? Oui. Qui ne sont pas réglés.

  • Speaker #1

    Exactement. Ok. Exactement, parce que tu vas tordre ta cheville, mais tu ne sais pas si ton bassin n'est pas parti dans un sens, ta dorsale dans un autre, ta cervicale dans un autre. C'est tout un lien, c'est tout ce qu'on appelle une chaîne mécanique. C'est Lionel, en fait. Un lien de continuité, en fait. Comme ça. Et c'est ça qu'il faut. Et pour être jusqu'au bout de la chaîne, c'est bien de passer par ces deux métiers.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Pour aller jusqu'au bout des choses.

  • Speaker #0

    En fait, c'est ma prochaine question. J'allais te demander, est-ce qu'il y a quelque chose de précis, quelque chose qui t'a donné envie de faire ces deux métiers ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une... On va dire... C'est une évolution de la vie aussi. J'ai très su ce que je voulais faire moi dans la vie, c'est bizarre. En fait, je ne sais pas, vous allez rigoler, j'aimais bien masser les filles sur la plage.

  • Speaker #2

    Il est malin, il est malin.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est vrai que de découvrir qu'on peut faire du bien, soigner quelque part, soulager. Je me suis dit, allez, je vais faire ça. Je vais partir là-dedans. Après, j'ai mon papa qui a eu un accident de train, assez important quand il était plus jeune. Il allait voir un kinésithérapeute, pour une chevillée d'ailleurs. Et c'est ça aussi qui m'a donné l'envie de persévérer un peu dans ce domaine. Ok. t'as eu ta vocation c'est tout c'est vrai j'avais je devais avoir une dizaine d'années je pense ouais à peu près incroyable moi je ne suis pas ce que je voulais être à 10 ans à 10 ans je

  • Speaker #0

    voulais être chanteuse et Laurent ici présent pourra vous dire que j'ai rien loupé du coup et Ok, super.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après, comme je dis, il y a l'évolution de la vie aussi. Une fois que j'ai fait la kiné, j'ai exercé. Alors au début, un remplacement, j'ai vu beaucoup de cabinets, beaucoup de façons de travailler. Et après, j'ai vu aussi ce qui me manquait dans ma pratique. Et c'est après. par la suite que j'ai dit allez je vais aller tant que je suis jeune aussi et que j'ai pas d'enfant pour l'instant je vais partir dans l'ostéopathie c'est pour ça c'est ce que je veux faire passer aussi le message pour les jeunes je pense qu'il faut pas griller les étapes dans la vie il faut d'abord commencer à exercer surtout dans mon cas kiné ostéo d'abord voir dans la kiné ce qui manque, ce qu'on a besoin. Voilà. Les envies, les besoins. Et voir après si on veut aller plus loin ou pas.

  • Speaker #2

    Comment tu établis un diagnostic ? Que ce soit un ostéo ou un kinésique. Il doit y avoir différents, je suppose. Donc si t'es ok, tu peux nous expliquer les deux.

  • Speaker #1

    Ou tu dois avoir deux visions.

  • Speaker #0

    Donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Oui, deux visions. Alors comment répondre à ça ? Vous allez rigoler mais déjà dès que le patient est assis sur sa chaise dans la salle d'attente, déjà on a une première vision du patient.

  • Speaker #2

    Putain,

  • Speaker #1

    je ne pense pas autrement. Après ce n'est pas un jugement, c'est vraiment une première idée du patient. Et ça, ça se travaille au fur et à mesure des années. Et c'est vrai qu'en Belgique, avec l'accent belge, ils disaient « Regarde petit, parce que ce métier-là, ça s'apprend avec les yeux dits. »

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la posture que tu vois tout de suite ?

  • Speaker #1

    Notamment la façon de se tenir, la latitude. On voit très bien. Le patient quand il arrive, il arrive pas à s'asseoir. Alors ils savent pas s'asseoir des fois. Parce qu'ils sont bloqués du dos, ils ont une grosse lombalgie, forcément c'est compliqué. Mais il y en a certains, c'est pas ça. C'est qu'ils ont un autre rendez-vous 3 quarts d'heure après. Par exemple ils sont tellement stressés et angoissés par la société actuelle, on va dire. Qui fait que voilà, ils sont speed. Et là, on le voit, direct.

  • Speaker #0

    Déjà à ce moment-là,

  • Speaker #1

    le but pour moi, déjà quand tu accueilles ton patient, que ce soit en kiné ou en ostéo, en fait, il ne faut pas renforcer son schéma. Le but, c'est du moins, il vient pour que tu l'apaises un peu, quelque part. Il vient parce qu'il a confiance aussi un peu en toi. Et quand c'est la première fois que tu le vois, tu essaies d'établir cette confiance. pour pouvoir mieux travailler par la suite après. Et ça, c'est intéressant. Surtout, voilà, moi, j'aime bien dédramatiser souvent, parce qu'on voit quand même des pathologies qui sont des fois un peu costaudes, on va dire. Et après, il y a des fois des rééducations comme des ligaments toplastiques, donc des ligaments croisés, des genoux pétés au ski, notamment. Mais ça, en fait, c'est un patient que tu vas avoir longtemps. Donc déjà si tu établis un lien de confiance assez important, ça va être chouette parce que tu vas le voir pendant 6 mois. Il vaut mieux parce que sinon ça risque d'être compliqué. Donc par rapport à ça, déjà on a une première idée. Après, comment expliquer ? En kiné, tu reçois déjà la personne. la personne elle arrive avec une ordonnance, avec une mutuelle donc il doit faire les papiers en même temps que tu fais les papiers déjà tu poses des questions. Qu'est ce que vous faites dans la vie ? Un métier, sport ? Vous avez des enfants, vous n'avez pas d'enfants ? Vous avez eu des traumatismes ? C'est les mêmes, vous dormez la nuit ? Vous mangez plutôt équilibré ? C'est vrai qu'il m'a posé toutes ces questions. Il y a des choses qui reviennent un petit peu usuellement. que ce soit en kiné ou en ostéo sauf que là en kiné on a l'ordonnance en ostéo nous n'avons pas d'ordonnance et nous nous avons une amnèse c'est à dire un questionnaire que l'on adapte propre aux praticiens notamment parce qu'on est à l'aise sur un certain type de questionnement et avec l'expérience on arrive à avoir une bonne une bonne idée du patient.

  • Speaker #2

    D'accord. Ok. Et est-ce que tu as un type de pathologie qui est récurrent ?

  • Speaker #1

    Sachant que je travaille tout seul, aussi dans mon cabinet, je n'ai pas de cas trop lourds neurologiques. Je ne fais pas de domicile pour aller faire marcher des papis et mamies, aller les rééduquer à domicile. Alors j'en faisais avant. Mais là, je n'en fais plus. Mais sinon, au niveau des pathologies, on voit beaucoup d'entorses de cheville, on voit beaucoup de lombalgie, de cervicalgie, de problèmes d'épaule aussi, parce que vu la sédentarisation de la société et beaucoup de travailleurs administratifs, tout métier confondu, on va dire, forcément, devant un ordi et assis souvent, ce n'est pas top. Les épaules se calcifient, les épaules ne bougent pas bien. Et on se retrouve avec des pathologies d'épaule, oui, sans problème. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #1

    Après, en kiné, nous avons beaucoup de Parkinsonien, des fois, que je vois régulièrement. Ok. Parkinson. Ça, c'est clair. Après, il y a des rééducations d'arneau de torche de cheville, des rééducations de tendon de nachil. Je pense un peu à ce que j'ai en ce moment.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. En kiné, c'est souvent ça, aussi du dos, et aussi du dos, et aussi du... On va dire de la rééducation de l'école du dos en fait. D'accord. Alors j'ai des confrères, des sœurs qui sont spécialisés un petit peu sur la vie, sur ça, qui font que ça. Mais c'est quand même primordial l'éducation posturale, l'éducation du dos chez le patient. Pour pouvoir rééduquer une lombalgie, il faut comprendre pourquoi on en est arrivé à cette lombalgie en fait. Ça c'est primordial.

  • Speaker #2

    C'est primordial quand on se voit.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Maintenant,

  • Speaker #0

    je me dis...

  • Speaker #2

    je pense que nous-mêmes on le voit oui oui bien sûr de toute façon il a raison il y a une vraie sédentarité qui fait que aujourd'hui de plus en plus ça t'amène à tu parlais du stress tout à l'heure le cou, les épaules tout ça c'est ça aussi les tensions et le dos c'est vrai qu'en plus tu vas me dire si je me trompe mais est-ce que ça serait pas accentué ces quelques années par le fait qu'on est tout le temps le téléphone à la main est assez près de nous bien sûr Le fait de redresser des heures à scroll, machin et tout, et d'avoir noté... Moi, souvent, tu vois, je vois que je fais ça. Donc, je m'oblige à le prendre. C'est comme les petits... Excusez-moi, les petits vieux, mais c'est le maître comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je me dis,

  • Speaker #2

    tiens-toi droit,

  • Speaker #1

    tiens-toi droit. Ça veut dire que dans quelques années, on va être presbyte plutôt. Au lieu d'être à 50 ans, on sera presbyte à 40. On va se retrouver avec des fausses myopies. On va se retrouver avec plein de pathologies qui sont dues au mode de vie actuel. même la main va se transformer la main d'ici quelques années d'ici

  • Speaker #2

    50 ans on ne sera pas pareil c'est ça qui est intéressant c'est vraiment deux vies actuelles qui ont changé ça impacte pourquoi être sur ces écrans mais attends c'est vrai que moi je fais une tendinite à cause de l'ordi c'est grave quand même à force de la souris que tu appelles pas

  • Speaker #1

    Alors on a des métiers aussi qui sont sollicités aussi à fond avec la souris. Et donc là on n'a pas le choix par contre. Ça a toujours existé.

  • Speaker #2

    Ouais mais c'est vrai, je fais entre 4 et 6 heures de souris par jour.

  • Speaker #1

    Je me souviens d'une dame qui tapait au... Alors je ne me souviens plus de cette machine là.

  • Speaker #2

    Ah attends, oui.

  • Speaker #0

    Une machine à écrire ?

  • Speaker #1

    Allez-y,

  • Speaker #2

    cliquez en commentaire si vous savez.

  • Speaker #1

    Une machine à écrire, pardon. Avec des touches qui sont vachement hautes, comme ça. L'état des doigts de cette dame, la retraite, c'était assez fabuleux. Une grosse arthrose invalidante, une rigidité articulaire terrible. La mamie ne peut pas bouger ses mains comme il faut. C'est là qu'il faut faire intervenir d'autres confrères, d'autres professions, comme l'ergotérapeute, par exemple, pour pouvoir... au quotidien, soulager, pouvoir manger, pouvoir s'habiller, pouvoir retrouver les activités de la vie quotidienne plutôt normales.

  • Speaker #0

    Fais attention à ta souris.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas, je m'en occupe. J'en prends soin. Et du coup, toi, en tant que professionnel, est-ce que tu as des pratiques pour maintenir ta santé physique que tu utilises sur toi ?

  • Speaker #1

    Sur moi ? Oui. Alors moi... J'ai une petite gym matinale Ah ouais ? Qui me permet de débloquer un petit peu tout mon corps Tous les jours Que je dois à un confrère C'est la ville Avec qui j'ai fait des formations Avec lui, en post-gradué Ça veut dire post-gradué, post-diplôme Ouais Et que j'essaie de faire le plus régulièrement possible Alors j'avoue que Quand on a des enfants Quand voilà On mène quand même une vie assez rythmée. On va dire, ce n'est pas tout le temps possible. Mais enfin, j'essaie de le faire le plus régulièrement possible. D'accord. Après, travailler aussi la respiration. Parce que souvent, on revient à cette vie que l'on a maintenant, où on ne respire plus. Ouais. Ou en tout cas, moins qu'avant. On ne prend pas le temps. Donc, déjà, prendre le temps d'accueillir un petit peu tout ça, de se concentrer, de se sensibiliser sur sa respiration, c'est assez important, je dirais. Et ça fait déjà un bien fou. Après, voilà, ça, c'est ce que je mets en place régulièrement. Après, je fais du sport, je fais un peu de crossfit, je fais pas mal de VTT, du vélo de route. Là, je me fais un peu moins en ce moment. j'en fais. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien. Ah ouais ? C'est plus que la moyenne, non ?

  • Speaker #2

    Ouais, je crois,

  • Speaker #1

    ouais. Souvent, après le kiné, voilà, et ça, elle peut être un peu, comment dire ? Comme le prof de sport, en fait. Finalement, il est un peu sportif. C'est vrai que généralement, il a un peu cette connotation-là.

  • Speaker #0

    Ça va de pair.

  • Speaker #1

    Voilà, ça va de pair.

  • Speaker #2

    C'est vrai. En plus, c'est multiple quand même, parce qu'entre le vélo et le crossfit, il y a une différence immense. C'est vrai que c'est polyvalent.

  • Speaker #1

    C'est polyvalent.

  • Speaker #2

    Tu fais brosser tous les muscles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà, c'est ça. Donc après, voilà, comme moi, je connais un petit peu l'anatomie et tout, voilà, c'est un sport qui est quand même assez violent et il faut quand même le pratiquer correctement, on va dire.

  • Speaker #2

    Voilà. Voilà, je pense que c'est se détruire.

  • Speaker #0

    Oui, mais quand tu sais, quand tu as sa connaissance à lui,

  • Speaker #2

    parce que nous,

  • Speaker #0

    on a la connaissance qu'il a, en fait, du corps et de ce qui s'y passe et sa cartographie, donc forcément, ça doit être... Moi, j'imagine que, du coup, ta vie elle est top à ce niveau-là grâce à ça. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je t'ai trompé, mais ça t'amène quand même à autre chose.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, tout à fait. Tout à fait, parce qu'après, quand je suis, par exemple, en séance de crossfit, que je vois quelqu'un à côté qui ne travaille pas très bien,

  • Speaker #2

    je me dis,

  • Speaker #1

    de suite, j'ai envie de donner deux, trois conseils par-ci, par-là, pour essayer d'améliorer la donne, sachant que c'est... c'est pas ma place quelque part c'est le coach qui doit faire ce job on va dire donc voilà mais bon des fois on peut pas s'en empêcher parce que de suite on pense à la pathologie on pense à des problèmes qui peuvent se mettre en place voilà c'est vrai qu'on a cette vision là mais après on est pas là-bas pour ça on est là je répète pour prendre du bon temps et souffler aussi de sa journée qui a été quand même voilà qui est quand même souvent dense, ça c'est clair, ça occupe pas mal.

  • Speaker #2

    D'ailleurs tu sais quoi, j'ai une question qui me vient comme ça, je sais que tu as des journées denses, mais tu peux aller jusqu'à combien de rendez-vous par jour ? Parce que je me suis toujours posé la question, combien de rendez-vous ça avait un kiné, un ostéo par jour ?

  • Speaker #0

    J'avoue moi aussi quand j'entends dans la salle d'attente, c'est une question qui me perturbe,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pourquoi. Oui moi aussi.

  • Speaker #1

    C'est assez variable. C'est vraiment assez variable. Alors souvent, ça dépend. Tout dépend comment tu travailles. Si tu travailles seul, si tu travailles en groupe, si tu as un cabinet grand avec beaucoup de salles. Tu peux accueillir aussi plusieurs patients. Après, un ostéon, si on en fait 10 dans la journée, c'est costaud. c'est costaud ça prend une bonne heure donc ça fait 10 heures de boulot déjà c'est pas mal oui parce qu'en plus en ostéo c'est quand même costaud physiquement c'est ce que j'allais dire en fait il faut oui et non parce que on est vous allez rigoler mais on cède de la force du patient donc du coup euh On est un point d'appui. C'est assez global ce que je dis. C'est pour dire qu'on joue avec notre poids du corps, des manipulations. Le plus dur pour nous, c'est de trouver là où c'est bloqué.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Ce n'est pas la force tellement. On a des techniques, on joue avec notre poids du corps, on est dans l'aisance de notre corps en fait. Et puis quand c'est bloqué, ça passe tout seul. Mais voilà, le but de notre métier, c'est de trouver là où ça bloque, là où ça dysfonctionne, parce que bloqué au sens propre du terme, ça n'existe pas. En fait, parce qu'il y a eu des études qui ont montré que, voilà, une articulation n'était pas bloquée. Si elle est complètement bloquée, c'est qu'elle ne bouge pas. Elle est trop désée, elle est serrée, elle ne bouge pas. Là, elle fonctionne mal. Elle dysfonctionne, elle bouge, mais dans le mauvais sens, qui crée de la pathologie, à la longue.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, du coup, nous, on est là pour redonner de la mobilité. Et après, c'est l'autoguerrison du patient qui se met en place. C'est vrai, ça. Et donc, c'est pour ça qu'on dit souvent de se reposer un petit peu après une séance d'ostéo. Parce que des fois, on est crevé, des fois, on a mal. Ah ben,

  • Speaker #0

    ça te...

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, le corps, en fait, on lui a donné une information. Maintenant, il a fait ce qu'il en veut. Et donc, souvent, ça va vers le mieux, mais ça dépend des gens. Oui. Et des fois, ça peut être plus long.

  • Speaker #2

    C'est bien. Moi, je suis rassurée de t'entendre dire ça. D'accord ? Parce que j'ai toujours eu un peu de peine. Je me dis, au bout de 10 patients, je pense qu'ils sont KO. Ah ouais. Et en fait... Ah ! Non, ça va, tout est bien fait. Comme quoi...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est l'habitude aussi. Au début, on va forcer aussi quelque part.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais voilà, le plus dur, c'est d'écouter le patient, de réfléchir en même temps là où il est bloqué, de faire ses manip, et de rester structuré dans ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Oui, mais en plus... Attends, parce que là, j'ai la question qui vient avec, qui est que là, tu parles des 10 patients juste d'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir de la kiné au milieu ?

  • Speaker #1

    Alors, au milieu, oui, voilà. C'est du monde que j'ai vu, enfin... En tout cas, c'est ma façon de travailler. Quand j'ai vu déjà le patient en kiné une première fois, que j'essaye de l'autonomiser un petit peu, je l'accueille au départ. Je lui dis, il faut qu'il fasse ça, ça, ça, ça et ça. Je vérifie s'il fait bien. Et après, je pars faire mon séance d'ostéo. Et après, on débriefe entre les deux avant la séance suivante d'ostéo avec le kiné qui me dit, voilà. voilà j'ai fait ça, j'ai fait ça, ça ça va pas, ça ça va pas, ok on change, prochaine fois on fait ça, et on évalue. Et après quand je suis dans les créneaux que kiné, je prends un peu plus de temps, j'observe, voilà c'est une organisation on va dire. Le but c'est que lui aille mieux, que l'ostéo et le kiné aillent mieux.

  • Speaker #0

    Et du coup en parlant d'organisation, comment tu gères le côté entrepreneur ? tu es quand même un entrepreneur. Tu as une boîte.

  • Speaker #2

    Oui, je retiens que tu es seul au commande.

  • Speaker #0

    Tu es seul au commande. Comment tu gères tout ça ? Parce que là, c'est tout différent du reste.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ce n'est pas facile. C'est sûr que ça aussi, ce n'est pas évident. J'ai un message vocal sur mon répondeur qui dit tout. Comment on prend rendez-vous, si c'est une urgence, si ce n'est pas une urgence, si c'est un kiné, si c'est une ostéo. Déjà. Donc les gens, s'ils écoutent bien, des gens que je connais ou que je ne connais pas, qui me sont envoyés par des gens que je connais, ils veulent m'avoir au téléphone. C'est sûr, donc ça c'est moins facile parce que je ne réponds pas trop au téléphone. Mais des fois je prends 5 minutes entre deux séances pour essayer de checker un petit peu tout ça. Mais j'ai une plateforme aussi de réservation de rendez-vous en ligne qui... que vous connaissez bien tous je ne vais pas faire de pub ça c'est pratique mais qui est très pratique et surtout quand on travaille tout seul ça a du foutre le temps de la vie ça c'est sûr quand on travaille dans un cabinet de groupe on peut avoir une secrétaire qui filtre tous les appels ça c'est plutôt bien aussi mais c'est un coût supplémentaire voilà il y a plein de... Les paramètres qui rentrent en compte. Quand il s'installe,

  • Speaker #2

    ce n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas le frais primaire. C'est sûr. C'est certain. D'accord. Après, il faut faire sa comptabilité. Souvent, on a un expert comptable qui s'occupe de notre comptable, notre bilan à la fin de l'année. D'accord. Ça, c'est primordial aussi. En plus, bon... Maintenant, je pense que la loi a changé. Mais si on n'avait pas d'expert comptable, on avait 25% de majoration d'impôt. Donc, c'était pas un expert comptable, pardon. C'était une association de gestion agréée. Ah ouais. Si on ne l'avait pas, si on ne cotisait pas pour ça, alors souvent pour rien. Parce que tout le monde a des experts comptables, généralement, et qui font très très bien leur job. Et donc voilà, chacun son travail. Moi voilà, je trie mes papiers par mois et je fais passer ma comptabilité par mois au comptable, qui m'amène au résultat final à la fin de l'année en fait. D'accord. Voilà.

  • Speaker #2

    Toi tu te sens bien comme ça aujourd'hui seul ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui seul oui, moi je suis parti seul, voilà, parce que déjà le cabinet où j'étais avant, il y avait trop de bruit, il n'y avait pas assez d'espace. Et voilà, c'était un peu trop petit et voilà, et là maintenant j'ai le coût qui est plus pratique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super joli, en plus c'est tout rénové. Tu peux te garer facilement, parce qu'à l'ancien aussi c'était la galère.

  • Speaker #1

    Ça aussi c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est top, là t'arrives pas, tu te gares direct.

  • Speaker #1

    D'ailleurs j'ai fait une demande à la mairie pour placer des places handicapées aussi devant le cabinet, parce que c'est vrai qu'il n'y en avait pas, et j'ai certains patients qui m'ont... qui me donnent de bander. Voilà.

  • Speaker #2

    Ok. David, j'ai une petite question. Comment tu perçois, toi, en fait, aujourd'hui, l'évolution de la reconnaissance de ton métier dans le milieu médical ? Je te pose la question parce que la kinésithérapie, aujourd'hui, c'est acté. Mais l'ostéopathie, ça a été un petit peu plus compliqué et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux et c'est vraiment ancré, même dans les habitudes des Français, en fait, d'aller chez l'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui. Il faut savoir aussi que maintenant, de nos jours, les mutuelles remboursent beaucoup plus l'ostéopathie. Les gens ont des forces P pour les médecines douces, que ce soit pour l'ostéopathie, pour le pédicure, pour le psychologue, pour toutes les autres médecines douces. Donc ça déjà, c'est une bonne évolution. ça c'est clair alors dans le milieu médical voilà les médecins sont de plus en plus ouverts je trouve par rapport à l'ostéopathie alors il faut savoir que moi j'ai fait ma formation en post-gradué c'est à dire après la kiné donc ça veut dire que je suis kiné ostéopathe Il peut y avoir une sage-femme ostéopathe, il peut y avoir une pédicure ostéopathe. D'accord. Il peut y avoir... Non, infirmier non. Infirmier, je crois qu'il doit faire la formation en entier. Voilà. Donc, il peut y avoir, pour finir avec ça, il peut y avoir un médecin ostéopathe.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc du coup, souvent les médecins ostéopathes forcément sont beaucoup plus ouverts. Ça c'est certain. Et voilà. Et nous font, je dirais, un petit peu plus confiance aussi. Alors, moi, j'estime qu'il faut communiquer avec le milieu médical. Et ça, c'est primordial. En fait, moi, j'ai fait l'ostéopathie pour me développer aussi personnellement. Mais pour ne pas travailler tout seul. Je ne veux pas travailler tout seul. Je veux être toujours en communication avec le milieu médical. C'est hyper important de savoir ce qu'ils font, eux, et ce que nous faisons, nous. Et de mettre un peu en commun. Et il y a encore trop peu, je dirais, de communication. Et c'est dommage parce qu'on peut partager des choses et des fois les médecins ne savent pas exactement ce qu'on fait. Donc du coup, les médecins sont encore un peu réticents avec l'ostéopathie. Ça, c'est clair. Mais ça s'améliorera vraiment de jour en jour. Et il va y avoir vraiment de nettes améliorations. Et c'est vrai que maintenant... ils nous prescrivent ou en tout cas ils nous envoient quand même pas mal de patients pour des bébés, j'ai souvent des crânes plats par exemple, ce qu'on appelle des plagiocéphalies, on peut avoir plein de dos bloqués, maintenant ils font vraiment le lien avec l'ostéopathie. Donc voilà. C'est une évolution, je dirais. Mais voilà, il faut garder toujours une communication. Le lien. Le lien, il ne faut pas le perdre parce que c'est hyper intéressant. Et on peut vraiment, quand on met en commun, c'est chouette. Et notamment maintenant, c'est vrai qu'il existe aussi des maisons médicales, maintenant, des maisons pluridisciplinaires, où on a le dentiste, le kiné, l'ostéo.

  • Speaker #0

    C'est vrai ça,

  • Speaker #1

    de plus en plus. Le médecin, voilà.

  • Speaker #0

    Toutes les lignes, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde est réuni. Et donc, c'est vrai que c'est intéressant. Ça fait faire des réunions toutes les semaines. Tous les mois, je n'en sais rien pour parler des patients qu'ils ont en commun. Donc, ça, c'est cool. Oui,

  • Speaker #2

    c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'estime que quand j'ai un doute sur quelque chose, j'aime bien, moi, déjà, appeler le médecin traitant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ou le médecin référent. pour avoir son avis ou pour lui renvoyer ça c'est intéressant, il faut communiquer parce que le diagnostic médical c'est le médecin c'est pas le kiné ni l'ostéo c'est le médecin qui fait le... c'est comme ça depuis depuis très longtemps toi ça va, c'est de faute de cure quoi il faut rester à sa place il faut rester à sa place et tout se passe bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, est-ce qu'il y a des préjugés ou des malentendus que tu aimerais démystifier ? Aujourd'hui, puisqu'il y a des gens qui nous écoutent, est-ce que tu vois, peut-être qu'il y a des préjugés qui ressortent souvent et qui sont, tu vois, qui te paraissent infondés ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah, il a trouvé ! Oui,

  • Speaker #1

    oui. Alors, dans l'image des gens, le kiné, masse. et l'ostéo fait craquer. On a cette image, tout le monde a cette image.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ouais, ouais, je te jure, vraiment, c'est ce que je me disais.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut s'intéresser, il faut aller plus loin que ça. Parce que, voilà, l'ostéo, il fait un travail global, il voit la posture globale du corps, il va utiliser des techniques crâniennes, des techniques viscérales, des techniques musculosquelétiques, donc des techniques isons. avec l'aide des muscles, des techniques qui font craquer, des techniques d'étirements spécifiques, des techniques aussi d'écoute, parce qu'on écoute aussi le corps dans sa globalité, pour harmoniser, c'est un travail vraiment global. Le kiné, lui, il faut voir tout ce qu'il fait au quotidien, il va faire de... du stretching, il va faire des exercices d'éducation posturale, il va mettre dans l'accompagnement du patient aussi au quotidien, il va beaucoup masser aussi, forcément, ça c'est clair, ça fait partie, c'est un invulnérable, c'est vraiment primaire aussi, parce qu'on l'apprend dans les écoles de kiné, et un kiné masse. un kiné ne met pas que des électrodes aussi parce qu'on entend aussi beaucoup dire ça et voilà ça fait partie de la thérapeutique quand le patient il vient on ne fait pas que le masser on ne fait pas que lui faire des exercices il fait plein de choses en fait mais tout ça c'est dans la globalité pour qu'il puisse avoir un gain sur le motif pour lequel il vient d'accord

  • Speaker #0

    Et du coup ?

  • Speaker #2

    Tu avais de mauvais préjugés.

  • Speaker #1

    Oui, les préjugés, c'était en gros ça. C'était l'image des gens, en fait. Oui, justement,

  • Speaker #0

    la tendance à réduire.

  • Speaker #1

    Voilà, on réduit ce... On réduit... C'est vrai. On réduit vraiment ce que fait l'un ou l'autre. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Sauf que ce n'est pas ça. Et puis, quand les gens viennent consulter, ils comprennent aussi le travail que l'on fait.

  • Speaker #0

    je pense qu'après une fois que tu viens consulter t'as un regard différent parce que t'as pratiqué du coup et tu sais la différence,

  • Speaker #2

    tu la vois en fait c'est palpable oui oui et puis en plus comme tu disais l'ostéopathie c'est quand même arrivé c'est pas la même chose que la kinésithérapie ça peut arriver après ça a été un peu clivant aujourd'hui tout le monde ne sait pas ce que c'est la preuve c'est quand on dit que ça

  • Speaker #1

    craque ou pas cette sensation dans l'historique en fait au tout début la... l'ostéopathie était que musculo-squelettique. On craquait. Oui, ça, c'est des techniques musculaires, musculo-squelettiques, articulaires. Après, il y a des techniques crâniennes, viscérales, parce que l'ostéopathie vient des États-Unis. Elle a été ramenée par un certain monsieur en Europe et du coup, en Angleterre notamment, où on a vraiment greffé. des techniques plus évoluées, crâniennes, viscérales, au service de la santé globale du patient.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Du coup, les bienfaits de l'ostéopathie sur la santé, tu dirais que c'est quoi en fait, si tu devais le simplifier ?

  • Speaker #1

    En simplifiant, tu arrives avec un corps dysfonctionnel, c'est-à-dire qu'il y a plein de micro-mouvements erronés dans ton corps, et on vient te donner un coup de pouce, ce qui fait que tes articulations bougent mieux, on a gagné de la mobilité, on est toujours dans ton... dans ton propre chemin parce que Laurent, toi, moi, on est tordus, tous tordus. Oui. On est tous tordus. Ok. On est tous tordus. Donc le but c'est de redonner de la mobilité pour que le corps ne fasse plus mal. D'accord. Et ça en fait, nous on vient te donner un coup de pouce et en fait, on va fonctionnaliser ce corps dans les jours qui viennent par du repos, par beaucoup d'hydratation. Oui. aussi parce que notre corps est rempli donc il faut vraiment boire c'est hyper important et tu vas avoir un meilleur mouvement donc du coup tu vas avoir une meilleure santé globale de ton corps de ton esprit on essaie de retrouver un peu de la mobilité dans le corps et dans l'esprit parce que comme je dis souvent à mes patients on n'est pas qu'un squelette avec des muscles Et des nerfs, on a souvent des émotions qui traversent la tête et qui nous freinent notre corps en fait, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu fais beaucoup parler les gens aussi.

  • Speaker #1

    Et donc c'est intéressant de dialoguer, ouais, voilà. Oui, il faut parler du quotidien du patient, de comment il mange, de comment... s'il fait du sport, s'il n'en fait pas, quel métier il fait, est-ce qu'il est sédentaire, est-ce qu'il est plutôt actif, dans sa posture, en fait, dans ses mouvements au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que tu as un vrai sens de l'écoute.

  • Speaker #1

    J'essaye, en tout cas. Oui. J'essaye.

  • Speaker #0

    Et justement, en plus, tu sais quoi ? Ça me fait venir une question, c'est... Du coup, tout ce que tu nous parles là, L'ostéopathie, la kiné, est-ce que ton entourage te le demande très souvent ? Te demande d'être massé ou d'être... Voilà, ils ont des douleurs, est-ce qu'ils font appel à toi constamment ?

  • Speaker #2

    Ils ont envie de se faire craquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'es sollicité ou pas ? Tu vois, c'est ce que souvent on se demande, on se dit, mais attends, tu vois, t'as fait le mur avec toi qui est ostéo, est-ce que...

  • Speaker #1

    J'étais souvent sollicité, surtout quand je faisais mes études, en pleine étude. En fait, quand on apprenait... des nouvelles techniques à partir du lundi au cabinet on est forcément obligé de tester tout ce qu'on apprend ça c'est évident et du coup voilà là je t'ai plus sollicité parlant de toi je t'ai demandé souvent j'ai un peu mal là tu peux pas me rader vite fait s'il te plaît vite fait s'il te plaît voilà vite fait s'il te plaît arrêtez avec ça c'est bien que tu dises ça c'est vrai parce qu'une séance d'ostéopathie c'est pas vite fait c'est costaud aussi et donc ça prend du temps parce que le patient, la patiente doit se détendre en fait et ça ça prend du temps surtout certaines personnes des fois ils s'est détendu dans les 10 dernières minutes 5 dernières minutes et même des fois des gens on y a donné une info ils sont pas complètement détendus ils vont être détendus 2-3 jours après boum coup de mou terrible terrible c'est très il faut prendre le temps je pense que de nos jours on le prend pas assez ça c'est vrai le temps toi t'aurais un moment où tu

  • Speaker #2

    préconiserais aux gens de venir faire une séance d'ostéo je te pose la question parce qu'on m'a déjà dit ça on m'a dit qu'il fallait en faire une séance par an même si il y avait rien

  • Speaker #1

    Souvent, il faudrait voir l'ostéopathie. Alors ça vient progressivement, comme je disais tout à l'heure, la vision évolue, l'esprit des gens change, c'est vrai. On préconise souvent de faire deux séances d'ostéopathie par an.

  • Speaker #2

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Souvent, voilà. Parce que le corps a besoin de bouger, il subit des stress mécaniques, des stress émotionnels, qui fait qu'il a besoin... d'avoir un petit comme on dit reset biomécanique. On remet le corona pour mieux fonctionner.

  • Speaker #2

    Parce qu'on est toujours de travers du coup.

  • Speaker #1

    On est tous tordus. On est tous tordus. Ça c'est comme ça, c'est indéniable.

  • Speaker #2

    Et toi, est-ce que tu aurais un petit conseil à donner à nos auditeurs ? Qui nous regardent, parce que je dis auditeurs mais...

  • Speaker #0

    C'est vrai, aussi à la caméra.

  • Speaker #2

    Pour réduire les tensions au quotidien, tu aurais un petit conseil flash à nous donner ? Quelque chose à faire au quotidien pour réduire les tensions ou pas ? Ou en fait, c'est trop général ?

  • Speaker #1

    On pourrait passer, je pense, des heures, la nuit, des jours, une vie pour tout ça. Mais déjà, respirer. Ça, on le voit beaucoup de gens. On ne respire pas, en fait. Vraiment, prendre le temps de se poser, de respirer. Voilà, déjà, une petite gym matinale. Comme je fais, mais bon, des fois, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. On ne va pas tout le temps employer ces dictons. Mais c'est intéressant, ça permet déjà de se mobiliser, de s'étirer un petit peu le matin, globalement tout son corps sur un tapis, avant de déjeuner. Ça peut permettre de commencer la journée un peu plus détendu.

  • Speaker #2

    Ça réduit les tensions, ça, peut-être, dans le corps, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est flash, je vous dis bien.

  • Speaker #2

    Je travaille sur ma respiration depuis longtemps. Ah. Parce que je sais que je ne respire pas.

  • Speaker #1

    Après, c'est sûr qu'après, tout dépend dans quel mode de vie on est, si on a des enfants, si on n'a pas d'enfants. Oui, c'est malgré eux aussi, mais c'est vrai que pour nous, les adultes, les parents et tous les parents qui nous écoutent. Oui. la vie s'accélère dès que nous avons des enfants, les rythmes s'accélèrent, les journées se rallongent. Souvent, on entend dire à les gens, les parents qui disent « Allez, j'ai fini mon boulot, je vais chercher les enfants à l'école ou à la crèche et j'attaque ma deuxième partie de journée. » C'est vrai, c'est vrai. Donc bon, c'est comme ça. Bon, voilà,

  • Speaker #2

    c'est terminé les amis, on respire.

  • Speaker #0

    On respire.

  • Speaker #2

    Et on s'étire. Déjà, c'est pas mal. C'est gentil. Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Même le discours, il me dit « respire » . Des stress.

  • Speaker #1

    Prendre le temps des choses, c'est important. Je pense qu'il y a 20 ans, on ne vivait pas comme ça. Ouais. On ne vivait pas comme ça. C'est vrai. Et en parlant avec un patient, il n'y a pas si longtemps que ça, on se rend compte que... Les réseaux sociaux, les enfants qui ne sont attirés que souvent par les réseaux sociaux. Après, il y a l'éducation. Si l'enfant est habitué à faire du sport, aller dehors ou pas, depuis son tout jeune âge ou pas. Après, on a tous été adolescents aussi, on a tout joué à l'ordinateur, à la console.

  • Speaker #2

    mais c'était c'était c'était taille mais c'était c'était voilà chez moi c'est terrible c'était c'était pas c'était pas taille mais chez moi c'était non stop à j'avais deux heures pardon oui mais ça fait que tu étais dessus ah oui plus plus plus oui ok

  • Speaker #1

    donc et donc du coup voilà nous avons une nouvelle jeunesse aussi donc ouais comme je dis tout à l'heure qui se sédentarisent aussi ouais avec des fois les dj des jeunes qui sont vachement raides et qui sont marrants. J'ai l'exemple d'une petite d'un patient qui fait du VTT avec moi elle ne touche pas ses pieds elle a 10 ans donc c'est pas normal à cet âge là. Après il y a plusieurs autres facteurs aussi, il y a la génétique aussi la génétique contribue à avoir des tissus plus ou moins raides. Ok. Bon,

  • Speaker #0

    super.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    On est très contents de tout ce que tu viens de nous raconter. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se posaient des questions qu'on t'a posées et qui ont des réponses maintenant.

  • Speaker #1

    Ok. J'espère avoir été clair. Ouais,

  • Speaker #0

    on est très très contents. On arrive à la fin du podcast. Et en fait, vous n'aurez pas la question gênante pour une simple et bonne raison, c'est que tu es praticien, donc il y a des choses qu'on ne peut pas poser. Donc on ne va pas lui demander de nous raconter l'anecdote avec un patient. ça coule de source les amis donc on a préféré l'enlever donc elle n'y est pas, d'habitude elle y est toujours mais elle n'y est pas, pour ces raisons là mais voilà on arrive à la fin du podcast du coup le prochain il en aura deux ouais, ché le prochain qui va tourner mais nous on sait qui c'est déjà le prochain mais en tout cas franchement on est vraiment très très content de t'avoir reçu on est vraiment très content merci On espère que ça vous aura plu. voilà vous savez que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes de podcast donc Deezer, Spotify Apple Podcast on est aussi sur Youtube pour ceux qui regardent donc on oublie pas comme d'habitude s'il vous plaît on s'abonne on met un like si on est sur les plateformes on met 5 étoiles vous nous aimez pas, vous détestez, mettez 5 étoiles c'est comme ça que vous montrez que vous nous détestez c'est comme ça qu'on va couler mettez bien ça et puis surtout Dictatureland c'est comme ça,

  • Speaker #1

    c'est pas trop long en tout cas merci à toi merci à vous de m'avoir invité c'était une belle expérience avec plaisir c'est intéressant on est pas souvent audité comme ça et c'est intéressant de parler de soi, de son parcours et de son métier c'est l'ADN de parcours de toi c'est ça exactement c'est ça qu'on a dit

  • Speaker #0

    on espère que t'as passé un bon moment on espère que vous avez passé un bon moment on vous dit à très bientôt bisous

Description

Dans cette épisode nous accueillons David qui nous parle de son métier d'ostéopathe et de kinésithérapeute. Vous allez découvrir ce qui différencie ces deux métiers qui sont tant complémentaires que différents.

On lève le voile sur de fausses idées que nous avons tous. Un très bon moment partagé dans la bonne humeur et l'accent chantant du sud.


Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Je suis en compagnie de coéquipier Laurent et on est ravis d'accueillir aujourd'hui David. Bonjour. David vient nous parler de son métier et vous allez le voir, je pense qu'on a tous au moins une fois dans notre vie eu affaire à un David.

  • Speaker #1

    Oh, je vous le dis.

  • Speaker #2

    Si ce n'est pas encore le cas, ça ne va pas tarder.

  • Speaker #0

    Ne vous inquiétez pas. David, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle David, je suis kinésithérapeute et ostéopathe. Voilà, j'ai 38 ans, j'exerce la kinésithérapie depuis 2009. J'ai été diplômé en juin 2009, voilà, en Belgique en fait, chez nos confrères belges. Ok. Et voilà. J'ai eu une fabuleuse expérience là-bas. C'était vraiment très intéressant de partir si jeune, à 18 ans. Ah oui,

  • Speaker #2

    18 ans, ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Je suis également ostéopathe depuis 2015. Et j'ai été diplômé du conservatoire super de l'ostéopathie français à Toulouse.

  • Speaker #0

    Génial. Bon, vous l'aurez compris, on va parler de kinésithérapie. et d'ostéopathie. Voilà. Alors, pour démarrer, je vais te poser une question, David. Voilà. Quelle est la différence entre l'ostéopathie et la kinésithérapie ? Enfin, c'est quoi la différence majeure entre les deux ? Parce que, je ne vais pas te mentir, moi je connais les deux, je ne suis pas sûre de pouvoir l'expliquer.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est vrai que c'est une question qui peut revenir au quotidien, vraiment... Très régulièrement, j'ai beaucoup de patients qui me posent cette question. C'est vrai que dans la tête des gens, ce n'est pas complètement clair, on va dire. Donc on va essayer d'expliquer tout ça en des mots relativement simples. En fait, si on prend un exemple, un patient qui arrive avec une entorse de cheville, par exemple. Ça, c'est un cas très simple. Le kinésithérapeute va le prendre en charge de suite en stade aigu. En fait, stade aigu, grosse inflammation, tous les signes inflammatoires. Il va pouvoir travailler manuellement ou via des appareillages comme des ultrasons, de la thermothérapie comme du froid, de la cryothérapie notamment. Et dès que l'inflammation va se résorber, il va pouvoir repasser sur des exercices. Donc il va remettre cette cheville dans la posture du patient. C'est-à-dire qu'il va améliorer sa posture et retrouver la posture qu'il avait avant la blessure. D'accord. Donc ça c'est l'aspect rééducatif. Du kiné. Ouais. Donc du coup, c'est ce qu'on appelle ces fameux exercices, on appelle ça de la proprioception.

  • Speaker #2

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ben oui. Donc la proprioception, voilà, c'est vraiment retrouver en fait les capteurs articulaires de l'épaule qui renseignent l'équilibre de la cheville via le cerveau. Ok. D'accord ? Et donc, c'est comme ça qu'on réintègre la cheville dans la posture. Je ne sais pas si je suis bien clair.

  • Speaker #0

    J'ai bien compris moi à la fin. Oui, d'accord. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, c'est vraiment le côté kiné rééducatif. Oui. Donc, on a ce même exemple. Plus tard dans le temps, il y a eu un traumatisme. Donc, il y a eu un stress articulaire. sur cette cheville. Là, en fait, l'ostéo rentre en compte aussi par la suite. En fait, il va voir dans toute la posture quand il reçoit son patient, il va voir comment cette cheville s'est intégrée dans la posture du patient. Ok. quand on le voit debout, en fait, son... Il y a eu quelque chose. Donc du coup, l'ostéopathe va analyser toutes les dysfonctions qui se sont créées dans la posture. C'est-à-dire qu'il ne va pas regarder que la cheville. Il va regarder le genou, il va regarder le bassin, il va regarder le dos, il va regarder les cervicales, il va regarder la mâchoire. On voit vraiment un travail beaucoup plus global. qui peut intervenir plus tard dans le temps, mais qui peut aussi être en premier lieu pour améliorer la rééducation. C'est-à-dire que si la cheville est vraiment trop dysfonctionnelle, en fait, on a besoin d'aller y travailler dessus pour que ça cicatrise dans un meilleur accent. Et après, on revoit l'ostéo, mais que plus tard. Et là, c'est tout le travail du kiné qui parle.

  • Speaker #0

    En fait, l'ostéo va voir vraiment les traumas du corps, c'est ça ? Oui. Qui ne sont pas réglés.

  • Speaker #1

    Exactement. Ok. Exactement, parce que tu vas tordre ta cheville, mais tu ne sais pas si ton bassin n'est pas parti dans un sens, ta dorsale dans un autre, ta cervicale dans un autre. C'est tout un lien, c'est tout ce qu'on appelle une chaîne mécanique. C'est Lionel, en fait. Un lien de continuité, en fait. Comme ça. Et c'est ça qu'il faut. Et pour être jusqu'au bout de la chaîne, c'est bien de passer par ces deux métiers.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Pour aller jusqu'au bout des choses.

  • Speaker #0

    En fait, c'est ma prochaine question. J'allais te demander, est-ce qu'il y a quelque chose de précis, quelque chose qui t'a donné envie de faire ces deux métiers ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une... On va dire... C'est une évolution de la vie aussi. J'ai très su ce que je voulais faire moi dans la vie, c'est bizarre. En fait, je ne sais pas, vous allez rigoler, j'aimais bien masser les filles sur la plage.

  • Speaker #2

    Il est malin, il est malin.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est vrai que de découvrir qu'on peut faire du bien, soigner quelque part, soulager. Je me suis dit, allez, je vais faire ça. Je vais partir là-dedans. Après, j'ai mon papa qui a eu un accident de train, assez important quand il était plus jeune. Il allait voir un kinésithérapeute, pour une chevillée d'ailleurs. Et c'est ça aussi qui m'a donné l'envie de persévérer un peu dans ce domaine. Ok. t'as eu ta vocation c'est tout c'est vrai j'avais je devais avoir une dizaine d'années je pense ouais à peu près incroyable moi je ne suis pas ce que je voulais être à 10 ans à 10 ans je

  • Speaker #0

    voulais être chanteuse et Laurent ici présent pourra vous dire que j'ai rien loupé du coup et Ok, super.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après, comme je dis, il y a l'évolution de la vie aussi. Une fois que j'ai fait la kiné, j'ai exercé. Alors au début, un remplacement, j'ai vu beaucoup de cabinets, beaucoup de façons de travailler. Et après, j'ai vu aussi ce qui me manquait dans ma pratique. Et c'est après. par la suite que j'ai dit allez je vais aller tant que je suis jeune aussi et que j'ai pas d'enfant pour l'instant je vais partir dans l'ostéopathie c'est pour ça c'est ce que je veux faire passer aussi le message pour les jeunes je pense qu'il faut pas griller les étapes dans la vie il faut d'abord commencer à exercer surtout dans mon cas kiné ostéo d'abord voir dans la kiné ce qui manque, ce qu'on a besoin. Voilà. Les envies, les besoins. Et voir après si on veut aller plus loin ou pas.

  • Speaker #2

    Comment tu établis un diagnostic ? Que ce soit un ostéo ou un kinésique. Il doit y avoir différents, je suppose. Donc si t'es ok, tu peux nous expliquer les deux.

  • Speaker #1

    Ou tu dois avoir deux visions.

  • Speaker #0

    Donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Oui, deux visions. Alors comment répondre à ça ? Vous allez rigoler mais déjà dès que le patient est assis sur sa chaise dans la salle d'attente, déjà on a une première vision du patient.

  • Speaker #2

    Putain,

  • Speaker #1

    je ne pense pas autrement. Après ce n'est pas un jugement, c'est vraiment une première idée du patient. Et ça, ça se travaille au fur et à mesure des années. Et c'est vrai qu'en Belgique, avec l'accent belge, ils disaient « Regarde petit, parce que ce métier-là, ça s'apprend avec les yeux dits. »

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la posture que tu vois tout de suite ?

  • Speaker #1

    Notamment la façon de se tenir, la latitude. On voit très bien. Le patient quand il arrive, il arrive pas à s'asseoir. Alors ils savent pas s'asseoir des fois. Parce qu'ils sont bloqués du dos, ils ont une grosse lombalgie, forcément c'est compliqué. Mais il y en a certains, c'est pas ça. C'est qu'ils ont un autre rendez-vous 3 quarts d'heure après. Par exemple ils sont tellement stressés et angoissés par la société actuelle, on va dire. Qui fait que voilà, ils sont speed. Et là, on le voit, direct.

  • Speaker #0

    Déjà à ce moment-là,

  • Speaker #1

    le but pour moi, déjà quand tu accueilles ton patient, que ce soit en kiné ou en ostéo, en fait, il ne faut pas renforcer son schéma. Le but, c'est du moins, il vient pour que tu l'apaises un peu, quelque part. Il vient parce qu'il a confiance aussi un peu en toi. Et quand c'est la première fois que tu le vois, tu essaies d'établir cette confiance. pour pouvoir mieux travailler par la suite après. Et ça, c'est intéressant. Surtout, voilà, moi, j'aime bien dédramatiser souvent, parce qu'on voit quand même des pathologies qui sont des fois un peu costaudes, on va dire. Et après, il y a des fois des rééducations comme des ligaments toplastiques, donc des ligaments croisés, des genoux pétés au ski, notamment. Mais ça, en fait, c'est un patient que tu vas avoir longtemps. Donc déjà si tu établis un lien de confiance assez important, ça va être chouette parce que tu vas le voir pendant 6 mois. Il vaut mieux parce que sinon ça risque d'être compliqué. Donc par rapport à ça, déjà on a une première idée. Après, comment expliquer ? En kiné, tu reçois déjà la personne. la personne elle arrive avec une ordonnance, avec une mutuelle donc il doit faire les papiers en même temps que tu fais les papiers déjà tu poses des questions. Qu'est ce que vous faites dans la vie ? Un métier, sport ? Vous avez des enfants, vous n'avez pas d'enfants ? Vous avez eu des traumatismes ? C'est les mêmes, vous dormez la nuit ? Vous mangez plutôt équilibré ? C'est vrai qu'il m'a posé toutes ces questions. Il y a des choses qui reviennent un petit peu usuellement. que ce soit en kiné ou en ostéo sauf que là en kiné on a l'ordonnance en ostéo nous n'avons pas d'ordonnance et nous nous avons une amnèse c'est à dire un questionnaire que l'on adapte propre aux praticiens notamment parce qu'on est à l'aise sur un certain type de questionnement et avec l'expérience on arrive à avoir une bonne une bonne idée du patient.

  • Speaker #2

    D'accord. Ok. Et est-ce que tu as un type de pathologie qui est récurrent ?

  • Speaker #1

    Sachant que je travaille tout seul, aussi dans mon cabinet, je n'ai pas de cas trop lourds neurologiques. Je ne fais pas de domicile pour aller faire marcher des papis et mamies, aller les rééduquer à domicile. Alors j'en faisais avant. Mais là, je n'en fais plus. Mais sinon, au niveau des pathologies, on voit beaucoup d'entorses de cheville, on voit beaucoup de lombalgie, de cervicalgie, de problèmes d'épaule aussi, parce que vu la sédentarisation de la société et beaucoup de travailleurs administratifs, tout métier confondu, on va dire, forcément, devant un ordi et assis souvent, ce n'est pas top. Les épaules se calcifient, les épaules ne bougent pas bien. Et on se retrouve avec des pathologies d'épaule, oui, sans problème. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #1

    Après, en kiné, nous avons beaucoup de Parkinsonien, des fois, que je vois régulièrement. Ok. Parkinson. Ça, c'est clair. Après, il y a des rééducations d'arneau de torche de cheville, des rééducations de tendon de nachil. Je pense un peu à ce que j'ai en ce moment.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. En kiné, c'est souvent ça, aussi du dos, et aussi du dos, et aussi du... On va dire de la rééducation de l'école du dos en fait. D'accord. Alors j'ai des confrères, des sœurs qui sont spécialisés un petit peu sur la vie, sur ça, qui font que ça. Mais c'est quand même primordial l'éducation posturale, l'éducation du dos chez le patient. Pour pouvoir rééduquer une lombalgie, il faut comprendre pourquoi on en est arrivé à cette lombalgie en fait. Ça c'est primordial.

  • Speaker #2

    C'est primordial quand on se voit.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Maintenant,

  • Speaker #0

    je me dis...

  • Speaker #2

    je pense que nous-mêmes on le voit oui oui bien sûr de toute façon il a raison il y a une vraie sédentarité qui fait que aujourd'hui de plus en plus ça t'amène à tu parlais du stress tout à l'heure le cou, les épaules tout ça c'est ça aussi les tensions et le dos c'est vrai qu'en plus tu vas me dire si je me trompe mais est-ce que ça serait pas accentué ces quelques années par le fait qu'on est tout le temps le téléphone à la main est assez près de nous bien sûr Le fait de redresser des heures à scroll, machin et tout, et d'avoir noté... Moi, souvent, tu vois, je vois que je fais ça. Donc, je m'oblige à le prendre. C'est comme les petits... Excusez-moi, les petits vieux, mais c'est le maître comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je me dis,

  • Speaker #2

    tiens-toi droit,

  • Speaker #1

    tiens-toi droit. Ça veut dire que dans quelques années, on va être presbyte plutôt. Au lieu d'être à 50 ans, on sera presbyte à 40. On va se retrouver avec des fausses myopies. On va se retrouver avec plein de pathologies qui sont dues au mode de vie actuel. même la main va se transformer la main d'ici quelques années d'ici

  • Speaker #2

    50 ans on ne sera pas pareil c'est ça qui est intéressant c'est vraiment deux vies actuelles qui ont changé ça impacte pourquoi être sur ces écrans mais attends c'est vrai que moi je fais une tendinite à cause de l'ordi c'est grave quand même à force de la souris que tu appelles pas

  • Speaker #1

    Alors on a des métiers aussi qui sont sollicités aussi à fond avec la souris. Et donc là on n'a pas le choix par contre. Ça a toujours existé.

  • Speaker #2

    Ouais mais c'est vrai, je fais entre 4 et 6 heures de souris par jour.

  • Speaker #1

    Je me souviens d'une dame qui tapait au... Alors je ne me souviens plus de cette machine là.

  • Speaker #2

    Ah attends, oui.

  • Speaker #0

    Une machine à écrire ?

  • Speaker #1

    Allez-y,

  • Speaker #2

    cliquez en commentaire si vous savez.

  • Speaker #1

    Une machine à écrire, pardon. Avec des touches qui sont vachement hautes, comme ça. L'état des doigts de cette dame, la retraite, c'était assez fabuleux. Une grosse arthrose invalidante, une rigidité articulaire terrible. La mamie ne peut pas bouger ses mains comme il faut. C'est là qu'il faut faire intervenir d'autres confrères, d'autres professions, comme l'ergotérapeute, par exemple, pour pouvoir... au quotidien, soulager, pouvoir manger, pouvoir s'habiller, pouvoir retrouver les activités de la vie quotidienne plutôt normales.

  • Speaker #0

    Fais attention à ta souris.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas, je m'en occupe. J'en prends soin. Et du coup, toi, en tant que professionnel, est-ce que tu as des pratiques pour maintenir ta santé physique que tu utilises sur toi ?

  • Speaker #1

    Sur moi ? Oui. Alors moi... J'ai une petite gym matinale Ah ouais ? Qui me permet de débloquer un petit peu tout mon corps Tous les jours Que je dois à un confrère C'est la ville Avec qui j'ai fait des formations Avec lui, en post-gradué Ça veut dire post-gradué, post-diplôme Ouais Et que j'essaie de faire le plus régulièrement possible Alors j'avoue que Quand on a des enfants Quand voilà On mène quand même une vie assez rythmée. On va dire, ce n'est pas tout le temps possible. Mais enfin, j'essaie de le faire le plus régulièrement possible. D'accord. Après, travailler aussi la respiration. Parce que souvent, on revient à cette vie que l'on a maintenant, où on ne respire plus. Ouais. Ou en tout cas, moins qu'avant. On ne prend pas le temps. Donc, déjà, prendre le temps d'accueillir un petit peu tout ça, de se concentrer, de se sensibiliser sur sa respiration, c'est assez important, je dirais. Et ça fait déjà un bien fou. Après, voilà, ça, c'est ce que je mets en place régulièrement. Après, je fais du sport, je fais un peu de crossfit, je fais pas mal de VTT, du vélo de route. Là, je me fais un peu moins en ce moment. j'en fais. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien. Ah ouais ? C'est plus que la moyenne, non ?

  • Speaker #2

    Ouais, je crois,

  • Speaker #1

    ouais. Souvent, après le kiné, voilà, et ça, elle peut être un peu, comment dire ? Comme le prof de sport, en fait. Finalement, il est un peu sportif. C'est vrai que généralement, il a un peu cette connotation-là.

  • Speaker #0

    Ça va de pair.

  • Speaker #1

    Voilà, ça va de pair.

  • Speaker #2

    C'est vrai. En plus, c'est multiple quand même, parce qu'entre le vélo et le crossfit, il y a une différence immense. C'est vrai que c'est polyvalent.

  • Speaker #1

    C'est polyvalent.

  • Speaker #2

    Tu fais brosser tous les muscles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà, c'est ça. Donc après, voilà, comme moi, je connais un petit peu l'anatomie et tout, voilà, c'est un sport qui est quand même assez violent et il faut quand même le pratiquer correctement, on va dire.

  • Speaker #2

    Voilà. Voilà, je pense que c'est se détruire.

  • Speaker #0

    Oui, mais quand tu sais, quand tu as sa connaissance à lui,

  • Speaker #2

    parce que nous,

  • Speaker #0

    on a la connaissance qu'il a, en fait, du corps et de ce qui s'y passe et sa cartographie, donc forcément, ça doit être... Moi, j'imagine que, du coup, ta vie elle est top à ce niveau-là grâce à ça. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je t'ai trompé, mais ça t'amène quand même à autre chose.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, tout à fait. Tout à fait, parce qu'après, quand je suis, par exemple, en séance de crossfit, que je vois quelqu'un à côté qui ne travaille pas très bien,

  • Speaker #2

    je me dis,

  • Speaker #1

    de suite, j'ai envie de donner deux, trois conseils par-ci, par-là, pour essayer d'améliorer la donne, sachant que c'est... c'est pas ma place quelque part c'est le coach qui doit faire ce job on va dire donc voilà mais bon des fois on peut pas s'en empêcher parce que de suite on pense à la pathologie on pense à des problèmes qui peuvent se mettre en place voilà c'est vrai qu'on a cette vision là mais après on est pas là-bas pour ça on est là je répète pour prendre du bon temps et souffler aussi de sa journée qui a été quand même voilà qui est quand même souvent dense, ça c'est clair, ça occupe pas mal.

  • Speaker #2

    D'ailleurs tu sais quoi, j'ai une question qui me vient comme ça, je sais que tu as des journées denses, mais tu peux aller jusqu'à combien de rendez-vous par jour ? Parce que je me suis toujours posé la question, combien de rendez-vous ça avait un kiné, un ostéo par jour ?

  • Speaker #0

    J'avoue moi aussi quand j'entends dans la salle d'attente, c'est une question qui me perturbe,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pourquoi. Oui moi aussi.

  • Speaker #1

    C'est assez variable. C'est vraiment assez variable. Alors souvent, ça dépend. Tout dépend comment tu travailles. Si tu travailles seul, si tu travailles en groupe, si tu as un cabinet grand avec beaucoup de salles. Tu peux accueillir aussi plusieurs patients. Après, un ostéon, si on en fait 10 dans la journée, c'est costaud. c'est costaud ça prend une bonne heure donc ça fait 10 heures de boulot déjà c'est pas mal oui parce qu'en plus en ostéo c'est quand même costaud physiquement c'est ce que j'allais dire en fait il faut oui et non parce que on est vous allez rigoler mais on cède de la force du patient donc du coup euh On est un point d'appui. C'est assez global ce que je dis. C'est pour dire qu'on joue avec notre poids du corps, des manipulations. Le plus dur pour nous, c'est de trouver là où c'est bloqué.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Ce n'est pas la force tellement. On a des techniques, on joue avec notre poids du corps, on est dans l'aisance de notre corps en fait. Et puis quand c'est bloqué, ça passe tout seul. Mais voilà, le but de notre métier, c'est de trouver là où ça bloque, là où ça dysfonctionne, parce que bloqué au sens propre du terme, ça n'existe pas. En fait, parce qu'il y a eu des études qui ont montré que, voilà, une articulation n'était pas bloquée. Si elle est complètement bloquée, c'est qu'elle ne bouge pas. Elle est trop désée, elle est serrée, elle ne bouge pas. Là, elle fonctionne mal. Elle dysfonctionne, elle bouge, mais dans le mauvais sens, qui crée de la pathologie, à la longue.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, du coup, nous, on est là pour redonner de la mobilité. Et après, c'est l'autoguerrison du patient qui se met en place. C'est vrai, ça. Et donc, c'est pour ça qu'on dit souvent de se reposer un petit peu après une séance d'ostéo. Parce que des fois, on est crevé, des fois, on a mal. Ah ben,

  • Speaker #0

    ça te...

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, le corps, en fait, on lui a donné une information. Maintenant, il a fait ce qu'il en veut. Et donc, souvent, ça va vers le mieux, mais ça dépend des gens. Oui. Et des fois, ça peut être plus long.

  • Speaker #2

    C'est bien. Moi, je suis rassurée de t'entendre dire ça. D'accord ? Parce que j'ai toujours eu un peu de peine. Je me dis, au bout de 10 patients, je pense qu'ils sont KO. Ah ouais. Et en fait... Ah ! Non, ça va, tout est bien fait. Comme quoi...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est l'habitude aussi. Au début, on va forcer aussi quelque part.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais voilà, le plus dur, c'est d'écouter le patient, de réfléchir en même temps là où il est bloqué, de faire ses manip, et de rester structuré dans ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Oui, mais en plus... Attends, parce que là, j'ai la question qui vient avec, qui est que là, tu parles des 10 patients juste d'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir de la kiné au milieu ?

  • Speaker #1

    Alors, au milieu, oui, voilà. C'est du monde que j'ai vu, enfin... En tout cas, c'est ma façon de travailler. Quand j'ai vu déjà le patient en kiné une première fois, que j'essaye de l'autonomiser un petit peu, je l'accueille au départ. Je lui dis, il faut qu'il fasse ça, ça, ça, ça et ça. Je vérifie s'il fait bien. Et après, je pars faire mon séance d'ostéo. Et après, on débriefe entre les deux avant la séance suivante d'ostéo avec le kiné qui me dit, voilà. voilà j'ai fait ça, j'ai fait ça, ça ça va pas, ça ça va pas, ok on change, prochaine fois on fait ça, et on évalue. Et après quand je suis dans les créneaux que kiné, je prends un peu plus de temps, j'observe, voilà c'est une organisation on va dire. Le but c'est que lui aille mieux, que l'ostéo et le kiné aillent mieux.

  • Speaker #0

    Et du coup en parlant d'organisation, comment tu gères le côté entrepreneur ? tu es quand même un entrepreneur. Tu as une boîte.

  • Speaker #2

    Oui, je retiens que tu es seul au commande.

  • Speaker #0

    Tu es seul au commande. Comment tu gères tout ça ? Parce que là, c'est tout différent du reste.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ce n'est pas facile. C'est sûr que ça aussi, ce n'est pas évident. J'ai un message vocal sur mon répondeur qui dit tout. Comment on prend rendez-vous, si c'est une urgence, si ce n'est pas une urgence, si c'est un kiné, si c'est une ostéo. Déjà. Donc les gens, s'ils écoutent bien, des gens que je connais ou que je ne connais pas, qui me sont envoyés par des gens que je connais, ils veulent m'avoir au téléphone. C'est sûr, donc ça c'est moins facile parce que je ne réponds pas trop au téléphone. Mais des fois je prends 5 minutes entre deux séances pour essayer de checker un petit peu tout ça. Mais j'ai une plateforme aussi de réservation de rendez-vous en ligne qui... que vous connaissez bien tous je ne vais pas faire de pub ça c'est pratique mais qui est très pratique et surtout quand on travaille tout seul ça a du foutre le temps de la vie ça c'est sûr quand on travaille dans un cabinet de groupe on peut avoir une secrétaire qui filtre tous les appels ça c'est plutôt bien aussi mais c'est un coût supplémentaire voilà il y a plein de... Les paramètres qui rentrent en compte. Quand il s'installe,

  • Speaker #2

    ce n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas le frais primaire. C'est sûr. C'est certain. D'accord. Après, il faut faire sa comptabilité. Souvent, on a un expert comptable qui s'occupe de notre comptable, notre bilan à la fin de l'année. D'accord. Ça, c'est primordial aussi. En plus, bon... Maintenant, je pense que la loi a changé. Mais si on n'avait pas d'expert comptable, on avait 25% de majoration d'impôt. Donc, c'était pas un expert comptable, pardon. C'était une association de gestion agréée. Ah ouais. Si on ne l'avait pas, si on ne cotisait pas pour ça, alors souvent pour rien. Parce que tout le monde a des experts comptables, généralement, et qui font très très bien leur job. Et donc voilà, chacun son travail. Moi voilà, je trie mes papiers par mois et je fais passer ma comptabilité par mois au comptable, qui m'amène au résultat final à la fin de l'année en fait. D'accord. Voilà.

  • Speaker #2

    Toi tu te sens bien comme ça aujourd'hui seul ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui seul oui, moi je suis parti seul, voilà, parce que déjà le cabinet où j'étais avant, il y avait trop de bruit, il n'y avait pas assez d'espace. Et voilà, c'était un peu trop petit et voilà, et là maintenant j'ai le coût qui est plus pratique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super joli, en plus c'est tout rénové. Tu peux te garer facilement, parce qu'à l'ancien aussi c'était la galère.

  • Speaker #1

    Ça aussi c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est top, là t'arrives pas, tu te gares direct.

  • Speaker #1

    D'ailleurs j'ai fait une demande à la mairie pour placer des places handicapées aussi devant le cabinet, parce que c'est vrai qu'il n'y en avait pas, et j'ai certains patients qui m'ont... qui me donnent de bander. Voilà.

  • Speaker #2

    Ok. David, j'ai une petite question. Comment tu perçois, toi, en fait, aujourd'hui, l'évolution de la reconnaissance de ton métier dans le milieu médical ? Je te pose la question parce que la kinésithérapie, aujourd'hui, c'est acté. Mais l'ostéopathie, ça a été un petit peu plus compliqué et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux et c'est vraiment ancré, même dans les habitudes des Français, en fait, d'aller chez l'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui. Il faut savoir aussi que maintenant, de nos jours, les mutuelles remboursent beaucoup plus l'ostéopathie. Les gens ont des forces P pour les médecines douces, que ce soit pour l'ostéopathie, pour le pédicure, pour le psychologue, pour toutes les autres médecines douces. Donc ça déjà, c'est une bonne évolution. ça c'est clair alors dans le milieu médical voilà les médecins sont de plus en plus ouverts je trouve par rapport à l'ostéopathie alors il faut savoir que moi j'ai fait ma formation en post-gradué c'est à dire après la kiné donc ça veut dire que je suis kiné ostéopathe Il peut y avoir une sage-femme ostéopathe, il peut y avoir une pédicure ostéopathe. D'accord. Il peut y avoir... Non, infirmier non. Infirmier, je crois qu'il doit faire la formation en entier. Voilà. Donc, il peut y avoir, pour finir avec ça, il peut y avoir un médecin ostéopathe.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc du coup, souvent les médecins ostéopathes forcément sont beaucoup plus ouverts. Ça c'est certain. Et voilà. Et nous font, je dirais, un petit peu plus confiance aussi. Alors, moi, j'estime qu'il faut communiquer avec le milieu médical. Et ça, c'est primordial. En fait, moi, j'ai fait l'ostéopathie pour me développer aussi personnellement. Mais pour ne pas travailler tout seul. Je ne veux pas travailler tout seul. Je veux être toujours en communication avec le milieu médical. C'est hyper important de savoir ce qu'ils font, eux, et ce que nous faisons, nous. Et de mettre un peu en commun. Et il y a encore trop peu, je dirais, de communication. Et c'est dommage parce qu'on peut partager des choses et des fois les médecins ne savent pas exactement ce qu'on fait. Donc du coup, les médecins sont encore un peu réticents avec l'ostéopathie. Ça, c'est clair. Mais ça s'améliorera vraiment de jour en jour. Et il va y avoir vraiment de nettes améliorations. Et c'est vrai que maintenant... ils nous prescrivent ou en tout cas ils nous envoient quand même pas mal de patients pour des bébés, j'ai souvent des crânes plats par exemple, ce qu'on appelle des plagiocéphalies, on peut avoir plein de dos bloqués, maintenant ils font vraiment le lien avec l'ostéopathie. Donc voilà. C'est une évolution, je dirais. Mais voilà, il faut garder toujours une communication. Le lien. Le lien, il ne faut pas le perdre parce que c'est hyper intéressant. Et on peut vraiment, quand on met en commun, c'est chouette. Et notamment maintenant, c'est vrai qu'il existe aussi des maisons médicales, maintenant, des maisons pluridisciplinaires, où on a le dentiste, le kiné, l'ostéo.

  • Speaker #0

    C'est vrai ça,

  • Speaker #1

    de plus en plus. Le médecin, voilà.

  • Speaker #0

    Toutes les lignes, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde est réuni. Et donc, c'est vrai que c'est intéressant. Ça fait faire des réunions toutes les semaines. Tous les mois, je n'en sais rien pour parler des patients qu'ils ont en commun. Donc, ça, c'est cool. Oui,

  • Speaker #2

    c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'estime que quand j'ai un doute sur quelque chose, j'aime bien, moi, déjà, appeler le médecin traitant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ou le médecin référent. pour avoir son avis ou pour lui renvoyer ça c'est intéressant, il faut communiquer parce que le diagnostic médical c'est le médecin c'est pas le kiné ni l'ostéo c'est le médecin qui fait le... c'est comme ça depuis depuis très longtemps toi ça va, c'est de faute de cure quoi il faut rester à sa place il faut rester à sa place et tout se passe bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, est-ce qu'il y a des préjugés ou des malentendus que tu aimerais démystifier ? Aujourd'hui, puisqu'il y a des gens qui nous écoutent, est-ce que tu vois, peut-être qu'il y a des préjugés qui ressortent souvent et qui sont, tu vois, qui te paraissent infondés ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah, il a trouvé ! Oui,

  • Speaker #1

    oui. Alors, dans l'image des gens, le kiné, masse. et l'ostéo fait craquer. On a cette image, tout le monde a cette image.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ouais, ouais, je te jure, vraiment, c'est ce que je me disais.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut s'intéresser, il faut aller plus loin que ça. Parce que, voilà, l'ostéo, il fait un travail global, il voit la posture globale du corps, il va utiliser des techniques crâniennes, des techniques viscérales, des techniques musculosquelétiques, donc des techniques isons. avec l'aide des muscles, des techniques qui font craquer, des techniques d'étirements spécifiques, des techniques aussi d'écoute, parce qu'on écoute aussi le corps dans sa globalité, pour harmoniser, c'est un travail vraiment global. Le kiné, lui, il faut voir tout ce qu'il fait au quotidien, il va faire de... du stretching, il va faire des exercices d'éducation posturale, il va mettre dans l'accompagnement du patient aussi au quotidien, il va beaucoup masser aussi, forcément, ça c'est clair, ça fait partie, c'est un invulnérable, c'est vraiment primaire aussi, parce qu'on l'apprend dans les écoles de kiné, et un kiné masse. un kiné ne met pas que des électrodes aussi parce qu'on entend aussi beaucoup dire ça et voilà ça fait partie de la thérapeutique quand le patient il vient on ne fait pas que le masser on ne fait pas que lui faire des exercices il fait plein de choses en fait mais tout ça c'est dans la globalité pour qu'il puisse avoir un gain sur le motif pour lequel il vient d'accord

  • Speaker #0

    Et du coup ?

  • Speaker #2

    Tu avais de mauvais préjugés.

  • Speaker #1

    Oui, les préjugés, c'était en gros ça. C'était l'image des gens, en fait. Oui, justement,

  • Speaker #0

    la tendance à réduire.

  • Speaker #1

    Voilà, on réduit ce... On réduit... C'est vrai. On réduit vraiment ce que fait l'un ou l'autre. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Sauf que ce n'est pas ça. Et puis, quand les gens viennent consulter, ils comprennent aussi le travail que l'on fait.

  • Speaker #0

    je pense qu'après une fois que tu viens consulter t'as un regard différent parce que t'as pratiqué du coup et tu sais la différence,

  • Speaker #2

    tu la vois en fait c'est palpable oui oui et puis en plus comme tu disais l'ostéopathie c'est quand même arrivé c'est pas la même chose que la kinésithérapie ça peut arriver après ça a été un peu clivant aujourd'hui tout le monde ne sait pas ce que c'est la preuve c'est quand on dit que ça

  • Speaker #1

    craque ou pas cette sensation dans l'historique en fait au tout début la... l'ostéopathie était que musculo-squelettique. On craquait. Oui, ça, c'est des techniques musculaires, musculo-squelettiques, articulaires. Après, il y a des techniques crâniennes, viscérales, parce que l'ostéopathie vient des États-Unis. Elle a été ramenée par un certain monsieur en Europe et du coup, en Angleterre notamment, où on a vraiment greffé. des techniques plus évoluées, crâniennes, viscérales, au service de la santé globale du patient.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Du coup, les bienfaits de l'ostéopathie sur la santé, tu dirais que c'est quoi en fait, si tu devais le simplifier ?

  • Speaker #1

    En simplifiant, tu arrives avec un corps dysfonctionnel, c'est-à-dire qu'il y a plein de micro-mouvements erronés dans ton corps, et on vient te donner un coup de pouce, ce qui fait que tes articulations bougent mieux, on a gagné de la mobilité, on est toujours dans ton... dans ton propre chemin parce que Laurent, toi, moi, on est tordus, tous tordus. Oui. On est tous tordus. Ok. On est tous tordus. Donc le but c'est de redonner de la mobilité pour que le corps ne fasse plus mal. D'accord. Et ça en fait, nous on vient te donner un coup de pouce et en fait, on va fonctionnaliser ce corps dans les jours qui viennent par du repos, par beaucoup d'hydratation. Oui. aussi parce que notre corps est rempli donc il faut vraiment boire c'est hyper important et tu vas avoir un meilleur mouvement donc du coup tu vas avoir une meilleure santé globale de ton corps de ton esprit on essaie de retrouver un peu de la mobilité dans le corps et dans l'esprit parce que comme je dis souvent à mes patients on n'est pas qu'un squelette avec des muscles Et des nerfs, on a souvent des émotions qui traversent la tête et qui nous freinent notre corps en fait, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu fais beaucoup parler les gens aussi.

  • Speaker #1

    Et donc c'est intéressant de dialoguer, ouais, voilà. Oui, il faut parler du quotidien du patient, de comment il mange, de comment... s'il fait du sport, s'il n'en fait pas, quel métier il fait, est-ce qu'il est sédentaire, est-ce qu'il est plutôt actif, dans sa posture, en fait, dans ses mouvements au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que tu as un vrai sens de l'écoute.

  • Speaker #1

    J'essaye, en tout cas. Oui. J'essaye.

  • Speaker #0

    Et justement, en plus, tu sais quoi ? Ça me fait venir une question, c'est... Du coup, tout ce que tu nous parles là, L'ostéopathie, la kiné, est-ce que ton entourage te le demande très souvent ? Te demande d'être massé ou d'être... Voilà, ils ont des douleurs, est-ce qu'ils font appel à toi constamment ?

  • Speaker #2

    Ils ont envie de se faire craquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'es sollicité ou pas ? Tu vois, c'est ce que souvent on se demande, on se dit, mais attends, tu vois, t'as fait le mur avec toi qui est ostéo, est-ce que...

  • Speaker #1

    J'étais souvent sollicité, surtout quand je faisais mes études, en pleine étude. En fait, quand on apprenait... des nouvelles techniques à partir du lundi au cabinet on est forcément obligé de tester tout ce qu'on apprend ça c'est évident et du coup voilà là je t'ai plus sollicité parlant de toi je t'ai demandé souvent j'ai un peu mal là tu peux pas me rader vite fait s'il te plaît vite fait s'il te plaît voilà vite fait s'il te plaît arrêtez avec ça c'est bien que tu dises ça c'est vrai parce qu'une séance d'ostéopathie c'est pas vite fait c'est costaud aussi et donc ça prend du temps parce que le patient, la patiente doit se détendre en fait et ça ça prend du temps surtout certaines personnes des fois ils s'est détendu dans les 10 dernières minutes 5 dernières minutes et même des fois des gens on y a donné une info ils sont pas complètement détendus ils vont être détendus 2-3 jours après boum coup de mou terrible terrible c'est très il faut prendre le temps je pense que de nos jours on le prend pas assez ça c'est vrai le temps toi t'aurais un moment où tu

  • Speaker #2

    préconiserais aux gens de venir faire une séance d'ostéo je te pose la question parce qu'on m'a déjà dit ça on m'a dit qu'il fallait en faire une séance par an même si il y avait rien

  • Speaker #1

    Souvent, il faudrait voir l'ostéopathie. Alors ça vient progressivement, comme je disais tout à l'heure, la vision évolue, l'esprit des gens change, c'est vrai. On préconise souvent de faire deux séances d'ostéopathie par an.

  • Speaker #2

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Souvent, voilà. Parce que le corps a besoin de bouger, il subit des stress mécaniques, des stress émotionnels, qui fait qu'il a besoin... d'avoir un petit comme on dit reset biomécanique. On remet le corona pour mieux fonctionner.

  • Speaker #2

    Parce qu'on est toujours de travers du coup.

  • Speaker #1

    On est tous tordus. On est tous tordus. Ça c'est comme ça, c'est indéniable.

  • Speaker #2

    Et toi, est-ce que tu aurais un petit conseil à donner à nos auditeurs ? Qui nous regardent, parce que je dis auditeurs mais...

  • Speaker #0

    C'est vrai, aussi à la caméra.

  • Speaker #2

    Pour réduire les tensions au quotidien, tu aurais un petit conseil flash à nous donner ? Quelque chose à faire au quotidien pour réduire les tensions ou pas ? Ou en fait, c'est trop général ?

  • Speaker #1

    On pourrait passer, je pense, des heures, la nuit, des jours, une vie pour tout ça. Mais déjà, respirer. Ça, on le voit beaucoup de gens. On ne respire pas, en fait. Vraiment, prendre le temps de se poser, de respirer. Voilà, déjà, une petite gym matinale. Comme je fais, mais bon, des fois, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. On ne va pas tout le temps employer ces dictons. Mais c'est intéressant, ça permet déjà de se mobiliser, de s'étirer un petit peu le matin, globalement tout son corps sur un tapis, avant de déjeuner. Ça peut permettre de commencer la journée un peu plus détendu.

  • Speaker #2

    Ça réduit les tensions, ça, peut-être, dans le corps, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est flash, je vous dis bien.

  • Speaker #2

    Je travaille sur ma respiration depuis longtemps. Ah. Parce que je sais que je ne respire pas.

  • Speaker #1

    Après, c'est sûr qu'après, tout dépend dans quel mode de vie on est, si on a des enfants, si on n'a pas d'enfants. Oui, c'est malgré eux aussi, mais c'est vrai que pour nous, les adultes, les parents et tous les parents qui nous écoutent. Oui. la vie s'accélère dès que nous avons des enfants, les rythmes s'accélèrent, les journées se rallongent. Souvent, on entend dire à les gens, les parents qui disent « Allez, j'ai fini mon boulot, je vais chercher les enfants à l'école ou à la crèche et j'attaque ma deuxième partie de journée. » C'est vrai, c'est vrai. Donc bon, c'est comme ça. Bon, voilà,

  • Speaker #2

    c'est terminé les amis, on respire.

  • Speaker #0

    On respire.

  • Speaker #2

    Et on s'étire. Déjà, c'est pas mal. C'est gentil. Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Même le discours, il me dit « respire » . Des stress.

  • Speaker #1

    Prendre le temps des choses, c'est important. Je pense qu'il y a 20 ans, on ne vivait pas comme ça. Ouais. On ne vivait pas comme ça. C'est vrai. Et en parlant avec un patient, il n'y a pas si longtemps que ça, on se rend compte que... Les réseaux sociaux, les enfants qui ne sont attirés que souvent par les réseaux sociaux. Après, il y a l'éducation. Si l'enfant est habitué à faire du sport, aller dehors ou pas, depuis son tout jeune âge ou pas. Après, on a tous été adolescents aussi, on a tout joué à l'ordinateur, à la console.

  • Speaker #2

    mais c'était c'était c'était taille mais c'était c'était voilà chez moi c'est terrible c'était c'était pas c'était pas taille mais chez moi c'était non stop à j'avais deux heures pardon oui mais ça fait que tu étais dessus ah oui plus plus plus oui ok

  • Speaker #1

    donc et donc du coup voilà nous avons une nouvelle jeunesse aussi donc ouais comme je dis tout à l'heure qui se sédentarisent aussi ouais avec des fois les dj des jeunes qui sont vachement raides et qui sont marrants. J'ai l'exemple d'une petite d'un patient qui fait du VTT avec moi elle ne touche pas ses pieds elle a 10 ans donc c'est pas normal à cet âge là. Après il y a plusieurs autres facteurs aussi, il y a la génétique aussi la génétique contribue à avoir des tissus plus ou moins raides. Ok. Bon,

  • Speaker #0

    super.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    On est très contents de tout ce que tu viens de nous raconter. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se posaient des questions qu'on t'a posées et qui ont des réponses maintenant.

  • Speaker #1

    Ok. J'espère avoir été clair. Ouais,

  • Speaker #0

    on est très très contents. On arrive à la fin du podcast. Et en fait, vous n'aurez pas la question gênante pour une simple et bonne raison, c'est que tu es praticien, donc il y a des choses qu'on ne peut pas poser. Donc on ne va pas lui demander de nous raconter l'anecdote avec un patient. ça coule de source les amis donc on a préféré l'enlever donc elle n'y est pas, d'habitude elle y est toujours mais elle n'y est pas, pour ces raisons là mais voilà on arrive à la fin du podcast du coup le prochain il en aura deux ouais, ché le prochain qui va tourner mais nous on sait qui c'est déjà le prochain mais en tout cas franchement on est vraiment très très content de t'avoir reçu on est vraiment très content merci On espère que ça vous aura plu. voilà vous savez que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes de podcast donc Deezer, Spotify Apple Podcast on est aussi sur Youtube pour ceux qui regardent donc on oublie pas comme d'habitude s'il vous plaît on s'abonne on met un like si on est sur les plateformes on met 5 étoiles vous nous aimez pas, vous détestez, mettez 5 étoiles c'est comme ça que vous montrez que vous nous détestez c'est comme ça qu'on va couler mettez bien ça et puis surtout Dictatureland c'est comme ça,

  • Speaker #1

    c'est pas trop long en tout cas merci à toi merci à vous de m'avoir invité c'était une belle expérience avec plaisir c'est intéressant on est pas souvent audité comme ça et c'est intéressant de parler de soi, de son parcours et de son métier c'est l'ADN de parcours de toi c'est ça exactement c'est ça qu'on a dit

  • Speaker #0

    on espère que t'as passé un bon moment on espère que vous avez passé un bon moment on vous dit à très bientôt bisous

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Description

Dans cette épisode nous accueillons David qui nous parle de son métier d'ostéopathe et de kinésithérapeute. Vous allez découvrir ce qui différencie ces deux métiers qui sont tant complémentaires que différents.

On lève le voile sur de fausses idées que nous avons tous. Un très bon moment partagé dans la bonne humeur et l'accent chantant du sud.


Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Je suis en compagnie de coéquipier Laurent et on est ravis d'accueillir aujourd'hui David. Bonjour. David vient nous parler de son métier et vous allez le voir, je pense qu'on a tous au moins une fois dans notre vie eu affaire à un David.

  • Speaker #1

    Oh, je vous le dis.

  • Speaker #2

    Si ce n'est pas encore le cas, ça ne va pas tarder.

  • Speaker #0

    Ne vous inquiétez pas. David, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle David, je suis kinésithérapeute et ostéopathe. Voilà, j'ai 38 ans, j'exerce la kinésithérapie depuis 2009. J'ai été diplômé en juin 2009, voilà, en Belgique en fait, chez nos confrères belges. Ok. Et voilà. J'ai eu une fabuleuse expérience là-bas. C'était vraiment très intéressant de partir si jeune, à 18 ans. Ah oui,

  • Speaker #2

    18 ans, ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Je suis également ostéopathe depuis 2015. Et j'ai été diplômé du conservatoire super de l'ostéopathie français à Toulouse.

  • Speaker #0

    Génial. Bon, vous l'aurez compris, on va parler de kinésithérapie. et d'ostéopathie. Voilà. Alors, pour démarrer, je vais te poser une question, David. Voilà. Quelle est la différence entre l'ostéopathie et la kinésithérapie ? Enfin, c'est quoi la différence majeure entre les deux ? Parce que, je ne vais pas te mentir, moi je connais les deux, je ne suis pas sûre de pouvoir l'expliquer.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est vrai que c'est une question qui peut revenir au quotidien, vraiment... Très régulièrement, j'ai beaucoup de patients qui me posent cette question. C'est vrai que dans la tête des gens, ce n'est pas complètement clair, on va dire. Donc on va essayer d'expliquer tout ça en des mots relativement simples. En fait, si on prend un exemple, un patient qui arrive avec une entorse de cheville, par exemple. Ça, c'est un cas très simple. Le kinésithérapeute va le prendre en charge de suite en stade aigu. En fait, stade aigu, grosse inflammation, tous les signes inflammatoires. Il va pouvoir travailler manuellement ou via des appareillages comme des ultrasons, de la thermothérapie comme du froid, de la cryothérapie notamment. Et dès que l'inflammation va se résorber, il va pouvoir repasser sur des exercices. Donc il va remettre cette cheville dans la posture du patient. C'est-à-dire qu'il va améliorer sa posture et retrouver la posture qu'il avait avant la blessure. D'accord. Donc ça c'est l'aspect rééducatif. Du kiné. Ouais. Donc du coup, c'est ce qu'on appelle ces fameux exercices, on appelle ça de la proprioception.

  • Speaker #2

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ben oui. Donc la proprioception, voilà, c'est vraiment retrouver en fait les capteurs articulaires de l'épaule qui renseignent l'équilibre de la cheville via le cerveau. Ok. D'accord ? Et donc, c'est comme ça qu'on réintègre la cheville dans la posture. Je ne sais pas si je suis bien clair.

  • Speaker #0

    J'ai bien compris moi à la fin. Oui, d'accord. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, c'est vraiment le côté kiné rééducatif. Oui. Donc, on a ce même exemple. Plus tard dans le temps, il y a eu un traumatisme. Donc, il y a eu un stress articulaire. sur cette cheville. Là, en fait, l'ostéo rentre en compte aussi par la suite. En fait, il va voir dans toute la posture quand il reçoit son patient, il va voir comment cette cheville s'est intégrée dans la posture du patient. Ok. quand on le voit debout, en fait, son... Il y a eu quelque chose. Donc du coup, l'ostéopathe va analyser toutes les dysfonctions qui se sont créées dans la posture. C'est-à-dire qu'il ne va pas regarder que la cheville. Il va regarder le genou, il va regarder le bassin, il va regarder le dos, il va regarder les cervicales, il va regarder la mâchoire. On voit vraiment un travail beaucoup plus global. qui peut intervenir plus tard dans le temps, mais qui peut aussi être en premier lieu pour améliorer la rééducation. C'est-à-dire que si la cheville est vraiment trop dysfonctionnelle, en fait, on a besoin d'aller y travailler dessus pour que ça cicatrise dans un meilleur accent. Et après, on revoit l'ostéo, mais que plus tard. Et là, c'est tout le travail du kiné qui parle.

  • Speaker #0

    En fait, l'ostéo va voir vraiment les traumas du corps, c'est ça ? Oui. Qui ne sont pas réglés.

  • Speaker #1

    Exactement. Ok. Exactement, parce que tu vas tordre ta cheville, mais tu ne sais pas si ton bassin n'est pas parti dans un sens, ta dorsale dans un autre, ta cervicale dans un autre. C'est tout un lien, c'est tout ce qu'on appelle une chaîne mécanique. C'est Lionel, en fait. Un lien de continuité, en fait. Comme ça. Et c'est ça qu'il faut. Et pour être jusqu'au bout de la chaîne, c'est bien de passer par ces deux métiers.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Pour aller jusqu'au bout des choses.

  • Speaker #0

    En fait, c'est ma prochaine question. J'allais te demander, est-ce qu'il y a quelque chose de précis, quelque chose qui t'a donné envie de faire ces deux métiers ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une... On va dire... C'est une évolution de la vie aussi. J'ai très su ce que je voulais faire moi dans la vie, c'est bizarre. En fait, je ne sais pas, vous allez rigoler, j'aimais bien masser les filles sur la plage.

  • Speaker #2

    Il est malin, il est malin.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est vrai que de découvrir qu'on peut faire du bien, soigner quelque part, soulager. Je me suis dit, allez, je vais faire ça. Je vais partir là-dedans. Après, j'ai mon papa qui a eu un accident de train, assez important quand il était plus jeune. Il allait voir un kinésithérapeute, pour une chevillée d'ailleurs. Et c'est ça aussi qui m'a donné l'envie de persévérer un peu dans ce domaine. Ok. t'as eu ta vocation c'est tout c'est vrai j'avais je devais avoir une dizaine d'années je pense ouais à peu près incroyable moi je ne suis pas ce que je voulais être à 10 ans à 10 ans je

  • Speaker #0

    voulais être chanteuse et Laurent ici présent pourra vous dire que j'ai rien loupé du coup et Ok, super.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après, comme je dis, il y a l'évolution de la vie aussi. Une fois que j'ai fait la kiné, j'ai exercé. Alors au début, un remplacement, j'ai vu beaucoup de cabinets, beaucoup de façons de travailler. Et après, j'ai vu aussi ce qui me manquait dans ma pratique. Et c'est après. par la suite que j'ai dit allez je vais aller tant que je suis jeune aussi et que j'ai pas d'enfant pour l'instant je vais partir dans l'ostéopathie c'est pour ça c'est ce que je veux faire passer aussi le message pour les jeunes je pense qu'il faut pas griller les étapes dans la vie il faut d'abord commencer à exercer surtout dans mon cas kiné ostéo d'abord voir dans la kiné ce qui manque, ce qu'on a besoin. Voilà. Les envies, les besoins. Et voir après si on veut aller plus loin ou pas.

  • Speaker #2

    Comment tu établis un diagnostic ? Que ce soit un ostéo ou un kinésique. Il doit y avoir différents, je suppose. Donc si t'es ok, tu peux nous expliquer les deux.

  • Speaker #1

    Ou tu dois avoir deux visions.

  • Speaker #0

    Donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Oui, deux visions. Alors comment répondre à ça ? Vous allez rigoler mais déjà dès que le patient est assis sur sa chaise dans la salle d'attente, déjà on a une première vision du patient.

  • Speaker #2

    Putain,

  • Speaker #1

    je ne pense pas autrement. Après ce n'est pas un jugement, c'est vraiment une première idée du patient. Et ça, ça se travaille au fur et à mesure des années. Et c'est vrai qu'en Belgique, avec l'accent belge, ils disaient « Regarde petit, parce que ce métier-là, ça s'apprend avec les yeux dits. »

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la posture que tu vois tout de suite ?

  • Speaker #1

    Notamment la façon de se tenir, la latitude. On voit très bien. Le patient quand il arrive, il arrive pas à s'asseoir. Alors ils savent pas s'asseoir des fois. Parce qu'ils sont bloqués du dos, ils ont une grosse lombalgie, forcément c'est compliqué. Mais il y en a certains, c'est pas ça. C'est qu'ils ont un autre rendez-vous 3 quarts d'heure après. Par exemple ils sont tellement stressés et angoissés par la société actuelle, on va dire. Qui fait que voilà, ils sont speed. Et là, on le voit, direct.

  • Speaker #0

    Déjà à ce moment-là,

  • Speaker #1

    le but pour moi, déjà quand tu accueilles ton patient, que ce soit en kiné ou en ostéo, en fait, il ne faut pas renforcer son schéma. Le but, c'est du moins, il vient pour que tu l'apaises un peu, quelque part. Il vient parce qu'il a confiance aussi un peu en toi. Et quand c'est la première fois que tu le vois, tu essaies d'établir cette confiance. pour pouvoir mieux travailler par la suite après. Et ça, c'est intéressant. Surtout, voilà, moi, j'aime bien dédramatiser souvent, parce qu'on voit quand même des pathologies qui sont des fois un peu costaudes, on va dire. Et après, il y a des fois des rééducations comme des ligaments toplastiques, donc des ligaments croisés, des genoux pétés au ski, notamment. Mais ça, en fait, c'est un patient que tu vas avoir longtemps. Donc déjà si tu établis un lien de confiance assez important, ça va être chouette parce que tu vas le voir pendant 6 mois. Il vaut mieux parce que sinon ça risque d'être compliqué. Donc par rapport à ça, déjà on a une première idée. Après, comment expliquer ? En kiné, tu reçois déjà la personne. la personne elle arrive avec une ordonnance, avec une mutuelle donc il doit faire les papiers en même temps que tu fais les papiers déjà tu poses des questions. Qu'est ce que vous faites dans la vie ? Un métier, sport ? Vous avez des enfants, vous n'avez pas d'enfants ? Vous avez eu des traumatismes ? C'est les mêmes, vous dormez la nuit ? Vous mangez plutôt équilibré ? C'est vrai qu'il m'a posé toutes ces questions. Il y a des choses qui reviennent un petit peu usuellement. que ce soit en kiné ou en ostéo sauf que là en kiné on a l'ordonnance en ostéo nous n'avons pas d'ordonnance et nous nous avons une amnèse c'est à dire un questionnaire que l'on adapte propre aux praticiens notamment parce qu'on est à l'aise sur un certain type de questionnement et avec l'expérience on arrive à avoir une bonne une bonne idée du patient.

  • Speaker #2

    D'accord. Ok. Et est-ce que tu as un type de pathologie qui est récurrent ?

  • Speaker #1

    Sachant que je travaille tout seul, aussi dans mon cabinet, je n'ai pas de cas trop lourds neurologiques. Je ne fais pas de domicile pour aller faire marcher des papis et mamies, aller les rééduquer à domicile. Alors j'en faisais avant. Mais là, je n'en fais plus. Mais sinon, au niveau des pathologies, on voit beaucoup d'entorses de cheville, on voit beaucoup de lombalgie, de cervicalgie, de problèmes d'épaule aussi, parce que vu la sédentarisation de la société et beaucoup de travailleurs administratifs, tout métier confondu, on va dire, forcément, devant un ordi et assis souvent, ce n'est pas top. Les épaules se calcifient, les épaules ne bougent pas bien. Et on se retrouve avec des pathologies d'épaule, oui, sans problème. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #1

    Après, en kiné, nous avons beaucoup de Parkinsonien, des fois, que je vois régulièrement. Ok. Parkinson. Ça, c'est clair. Après, il y a des rééducations d'arneau de torche de cheville, des rééducations de tendon de nachil. Je pense un peu à ce que j'ai en ce moment.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. En kiné, c'est souvent ça, aussi du dos, et aussi du dos, et aussi du... On va dire de la rééducation de l'école du dos en fait. D'accord. Alors j'ai des confrères, des sœurs qui sont spécialisés un petit peu sur la vie, sur ça, qui font que ça. Mais c'est quand même primordial l'éducation posturale, l'éducation du dos chez le patient. Pour pouvoir rééduquer une lombalgie, il faut comprendre pourquoi on en est arrivé à cette lombalgie en fait. Ça c'est primordial.

  • Speaker #2

    C'est primordial quand on se voit.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Maintenant,

  • Speaker #0

    je me dis...

  • Speaker #2

    je pense que nous-mêmes on le voit oui oui bien sûr de toute façon il a raison il y a une vraie sédentarité qui fait que aujourd'hui de plus en plus ça t'amène à tu parlais du stress tout à l'heure le cou, les épaules tout ça c'est ça aussi les tensions et le dos c'est vrai qu'en plus tu vas me dire si je me trompe mais est-ce que ça serait pas accentué ces quelques années par le fait qu'on est tout le temps le téléphone à la main est assez près de nous bien sûr Le fait de redresser des heures à scroll, machin et tout, et d'avoir noté... Moi, souvent, tu vois, je vois que je fais ça. Donc, je m'oblige à le prendre. C'est comme les petits... Excusez-moi, les petits vieux, mais c'est le maître comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je me dis,

  • Speaker #2

    tiens-toi droit,

  • Speaker #1

    tiens-toi droit. Ça veut dire que dans quelques années, on va être presbyte plutôt. Au lieu d'être à 50 ans, on sera presbyte à 40. On va se retrouver avec des fausses myopies. On va se retrouver avec plein de pathologies qui sont dues au mode de vie actuel. même la main va se transformer la main d'ici quelques années d'ici

  • Speaker #2

    50 ans on ne sera pas pareil c'est ça qui est intéressant c'est vraiment deux vies actuelles qui ont changé ça impacte pourquoi être sur ces écrans mais attends c'est vrai que moi je fais une tendinite à cause de l'ordi c'est grave quand même à force de la souris que tu appelles pas

  • Speaker #1

    Alors on a des métiers aussi qui sont sollicités aussi à fond avec la souris. Et donc là on n'a pas le choix par contre. Ça a toujours existé.

  • Speaker #2

    Ouais mais c'est vrai, je fais entre 4 et 6 heures de souris par jour.

  • Speaker #1

    Je me souviens d'une dame qui tapait au... Alors je ne me souviens plus de cette machine là.

  • Speaker #2

    Ah attends, oui.

  • Speaker #0

    Une machine à écrire ?

  • Speaker #1

    Allez-y,

  • Speaker #2

    cliquez en commentaire si vous savez.

  • Speaker #1

    Une machine à écrire, pardon. Avec des touches qui sont vachement hautes, comme ça. L'état des doigts de cette dame, la retraite, c'était assez fabuleux. Une grosse arthrose invalidante, une rigidité articulaire terrible. La mamie ne peut pas bouger ses mains comme il faut. C'est là qu'il faut faire intervenir d'autres confrères, d'autres professions, comme l'ergotérapeute, par exemple, pour pouvoir... au quotidien, soulager, pouvoir manger, pouvoir s'habiller, pouvoir retrouver les activités de la vie quotidienne plutôt normales.

  • Speaker #0

    Fais attention à ta souris.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas, je m'en occupe. J'en prends soin. Et du coup, toi, en tant que professionnel, est-ce que tu as des pratiques pour maintenir ta santé physique que tu utilises sur toi ?

  • Speaker #1

    Sur moi ? Oui. Alors moi... J'ai une petite gym matinale Ah ouais ? Qui me permet de débloquer un petit peu tout mon corps Tous les jours Que je dois à un confrère C'est la ville Avec qui j'ai fait des formations Avec lui, en post-gradué Ça veut dire post-gradué, post-diplôme Ouais Et que j'essaie de faire le plus régulièrement possible Alors j'avoue que Quand on a des enfants Quand voilà On mène quand même une vie assez rythmée. On va dire, ce n'est pas tout le temps possible. Mais enfin, j'essaie de le faire le plus régulièrement possible. D'accord. Après, travailler aussi la respiration. Parce que souvent, on revient à cette vie que l'on a maintenant, où on ne respire plus. Ouais. Ou en tout cas, moins qu'avant. On ne prend pas le temps. Donc, déjà, prendre le temps d'accueillir un petit peu tout ça, de se concentrer, de se sensibiliser sur sa respiration, c'est assez important, je dirais. Et ça fait déjà un bien fou. Après, voilà, ça, c'est ce que je mets en place régulièrement. Après, je fais du sport, je fais un peu de crossfit, je fais pas mal de VTT, du vélo de route. Là, je me fais un peu moins en ce moment. j'en fais. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien. Ah ouais ? C'est plus que la moyenne, non ?

  • Speaker #2

    Ouais, je crois,

  • Speaker #1

    ouais. Souvent, après le kiné, voilà, et ça, elle peut être un peu, comment dire ? Comme le prof de sport, en fait. Finalement, il est un peu sportif. C'est vrai que généralement, il a un peu cette connotation-là.

  • Speaker #0

    Ça va de pair.

  • Speaker #1

    Voilà, ça va de pair.

  • Speaker #2

    C'est vrai. En plus, c'est multiple quand même, parce qu'entre le vélo et le crossfit, il y a une différence immense. C'est vrai que c'est polyvalent.

  • Speaker #1

    C'est polyvalent.

  • Speaker #2

    Tu fais brosser tous les muscles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà, c'est ça. Donc après, voilà, comme moi, je connais un petit peu l'anatomie et tout, voilà, c'est un sport qui est quand même assez violent et il faut quand même le pratiquer correctement, on va dire.

  • Speaker #2

    Voilà. Voilà, je pense que c'est se détruire.

  • Speaker #0

    Oui, mais quand tu sais, quand tu as sa connaissance à lui,

  • Speaker #2

    parce que nous,

  • Speaker #0

    on a la connaissance qu'il a, en fait, du corps et de ce qui s'y passe et sa cartographie, donc forcément, ça doit être... Moi, j'imagine que, du coup, ta vie elle est top à ce niveau-là grâce à ça. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je t'ai trompé, mais ça t'amène quand même à autre chose.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, tout à fait. Tout à fait, parce qu'après, quand je suis, par exemple, en séance de crossfit, que je vois quelqu'un à côté qui ne travaille pas très bien,

  • Speaker #2

    je me dis,

  • Speaker #1

    de suite, j'ai envie de donner deux, trois conseils par-ci, par-là, pour essayer d'améliorer la donne, sachant que c'est... c'est pas ma place quelque part c'est le coach qui doit faire ce job on va dire donc voilà mais bon des fois on peut pas s'en empêcher parce que de suite on pense à la pathologie on pense à des problèmes qui peuvent se mettre en place voilà c'est vrai qu'on a cette vision là mais après on est pas là-bas pour ça on est là je répète pour prendre du bon temps et souffler aussi de sa journée qui a été quand même voilà qui est quand même souvent dense, ça c'est clair, ça occupe pas mal.

  • Speaker #2

    D'ailleurs tu sais quoi, j'ai une question qui me vient comme ça, je sais que tu as des journées denses, mais tu peux aller jusqu'à combien de rendez-vous par jour ? Parce que je me suis toujours posé la question, combien de rendez-vous ça avait un kiné, un ostéo par jour ?

  • Speaker #0

    J'avoue moi aussi quand j'entends dans la salle d'attente, c'est une question qui me perturbe,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pourquoi. Oui moi aussi.

  • Speaker #1

    C'est assez variable. C'est vraiment assez variable. Alors souvent, ça dépend. Tout dépend comment tu travailles. Si tu travailles seul, si tu travailles en groupe, si tu as un cabinet grand avec beaucoup de salles. Tu peux accueillir aussi plusieurs patients. Après, un ostéon, si on en fait 10 dans la journée, c'est costaud. c'est costaud ça prend une bonne heure donc ça fait 10 heures de boulot déjà c'est pas mal oui parce qu'en plus en ostéo c'est quand même costaud physiquement c'est ce que j'allais dire en fait il faut oui et non parce que on est vous allez rigoler mais on cède de la force du patient donc du coup euh On est un point d'appui. C'est assez global ce que je dis. C'est pour dire qu'on joue avec notre poids du corps, des manipulations. Le plus dur pour nous, c'est de trouver là où c'est bloqué.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Ce n'est pas la force tellement. On a des techniques, on joue avec notre poids du corps, on est dans l'aisance de notre corps en fait. Et puis quand c'est bloqué, ça passe tout seul. Mais voilà, le but de notre métier, c'est de trouver là où ça bloque, là où ça dysfonctionne, parce que bloqué au sens propre du terme, ça n'existe pas. En fait, parce qu'il y a eu des études qui ont montré que, voilà, une articulation n'était pas bloquée. Si elle est complètement bloquée, c'est qu'elle ne bouge pas. Elle est trop désée, elle est serrée, elle ne bouge pas. Là, elle fonctionne mal. Elle dysfonctionne, elle bouge, mais dans le mauvais sens, qui crée de la pathologie, à la longue.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, du coup, nous, on est là pour redonner de la mobilité. Et après, c'est l'autoguerrison du patient qui se met en place. C'est vrai, ça. Et donc, c'est pour ça qu'on dit souvent de se reposer un petit peu après une séance d'ostéo. Parce que des fois, on est crevé, des fois, on a mal. Ah ben,

  • Speaker #0

    ça te...

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, le corps, en fait, on lui a donné une information. Maintenant, il a fait ce qu'il en veut. Et donc, souvent, ça va vers le mieux, mais ça dépend des gens. Oui. Et des fois, ça peut être plus long.

  • Speaker #2

    C'est bien. Moi, je suis rassurée de t'entendre dire ça. D'accord ? Parce que j'ai toujours eu un peu de peine. Je me dis, au bout de 10 patients, je pense qu'ils sont KO. Ah ouais. Et en fait... Ah ! Non, ça va, tout est bien fait. Comme quoi...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est l'habitude aussi. Au début, on va forcer aussi quelque part.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais voilà, le plus dur, c'est d'écouter le patient, de réfléchir en même temps là où il est bloqué, de faire ses manip, et de rester structuré dans ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Oui, mais en plus... Attends, parce que là, j'ai la question qui vient avec, qui est que là, tu parles des 10 patients juste d'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir de la kiné au milieu ?

  • Speaker #1

    Alors, au milieu, oui, voilà. C'est du monde que j'ai vu, enfin... En tout cas, c'est ma façon de travailler. Quand j'ai vu déjà le patient en kiné une première fois, que j'essaye de l'autonomiser un petit peu, je l'accueille au départ. Je lui dis, il faut qu'il fasse ça, ça, ça, ça et ça. Je vérifie s'il fait bien. Et après, je pars faire mon séance d'ostéo. Et après, on débriefe entre les deux avant la séance suivante d'ostéo avec le kiné qui me dit, voilà. voilà j'ai fait ça, j'ai fait ça, ça ça va pas, ça ça va pas, ok on change, prochaine fois on fait ça, et on évalue. Et après quand je suis dans les créneaux que kiné, je prends un peu plus de temps, j'observe, voilà c'est une organisation on va dire. Le but c'est que lui aille mieux, que l'ostéo et le kiné aillent mieux.

  • Speaker #0

    Et du coup en parlant d'organisation, comment tu gères le côté entrepreneur ? tu es quand même un entrepreneur. Tu as une boîte.

  • Speaker #2

    Oui, je retiens que tu es seul au commande.

  • Speaker #0

    Tu es seul au commande. Comment tu gères tout ça ? Parce que là, c'est tout différent du reste.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ce n'est pas facile. C'est sûr que ça aussi, ce n'est pas évident. J'ai un message vocal sur mon répondeur qui dit tout. Comment on prend rendez-vous, si c'est une urgence, si ce n'est pas une urgence, si c'est un kiné, si c'est une ostéo. Déjà. Donc les gens, s'ils écoutent bien, des gens que je connais ou que je ne connais pas, qui me sont envoyés par des gens que je connais, ils veulent m'avoir au téléphone. C'est sûr, donc ça c'est moins facile parce que je ne réponds pas trop au téléphone. Mais des fois je prends 5 minutes entre deux séances pour essayer de checker un petit peu tout ça. Mais j'ai une plateforme aussi de réservation de rendez-vous en ligne qui... que vous connaissez bien tous je ne vais pas faire de pub ça c'est pratique mais qui est très pratique et surtout quand on travaille tout seul ça a du foutre le temps de la vie ça c'est sûr quand on travaille dans un cabinet de groupe on peut avoir une secrétaire qui filtre tous les appels ça c'est plutôt bien aussi mais c'est un coût supplémentaire voilà il y a plein de... Les paramètres qui rentrent en compte. Quand il s'installe,

  • Speaker #2

    ce n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas le frais primaire. C'est sûr. C'est certain. D'accord. Après, il faut faire sa comptabilité. Souvent, on a un expert comptable qui s'occupe de notre comptable, notre bilan à la fin de l'année. D'accord. Ça, c'est primordial aussi. En plus, bon... Maintenant, je pense que la loi a changé. Mais si on n'avait pas d'expert comptable, on avait 25% de majoration d'impôt. Donc, c'était pas un expert comptable, pardon. C'était une association de gestion agréée. Ah ouais. Si on ne l'avait pas, si on ne cotisait pas pour ça, alors souvent pour rien. Parce que tout le monde a des experts comptables, généralement, et qui font très très bien leur job. Et donc voilà, chacun son travail. Moi voilà, je trie mes papiers par mois et je fais passer ma comptabilité par mois au comptable, qui m'amène au résultat final à la fin de l'année en fait. D'accord. Voilà.

  • Speaker #2

    Toi tu te sens bien comme ça aujourd'hui seul ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui seul oui, moi je suis parti seul, voilà, parce que déjà le cabinet où j'étais avant, il y avait trop de bruit, il n'y avait pas assez d'espace. Et voilà, c'était un peu trop petit et voilà, et là maintenant j'ai le coût qui est plus pratique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super joli, en plus c'est tout rénové. Tu peux te garer facilement, parce qu'à l'ancien aussi c'était la galère.

  • Speaker #1

    Ça aussi c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est top, là t'arrives pas, tu te gares direct.

  • Speaker #1

    D'ailleurs j'ai fait une demande à la mairie pour placer des places handicapées aussi devant le cabinet, parce que c'est vrai qu'il n'y en avait pas, et j'ai certains patients qui m'ont... qui me donnent de bander. Voilà.

  • Speaker #2

    Ok. David, j'ai une petite question. Comment tu perçois, toi, en fait, aujourd'hui, l'évolution de la reconnaissance de ton métier dans le milieu médical ? Je te pose la question parce que la kinésithérapie, aujourd'hui, c'est acté. Mais l'ostéopathie, ça a été un petit peu plus compliqué et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux et c'est vraiment ancré, même dans les habitudes des Français, en fait, d'aller chez l'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui. Il faut savoir aussi que maintenant, de nos jours, les mutuelles remboursent beaucoup plus l'ostéopathie. Les gens ont des forces P pour les médecines douces, que ce soit pour l'ostéopathie, pour le pédicure, pour le psychologue, pour toutes les autres médecines douces. Donc ça déjà, c'est une bonne évolution. ça c'est clair alors dans le milieu médical voilà les médecins sont de plus en plus ouverts je trouve par rapport à l'ostéopathie alors il faut savoir que moi j'ai fait ma formation en post-gradué c'est à dire après la kiné donc ça veut dire que je suis kiné ostéopathe Il peut y avoir une sage-femme ostéopathe, il peut y avoir une pédicure ostéopathe. D'accord. Il peut y avoir... Non, infirmier non. Infirmier, je crois qu'il doit faire la formation en entier. Voilà. Donc, il peut y avoir, pour finir avec ça, il peut y avoir un médecin ostéopathe.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc du coup, souvent les médecins ostéopathes forcément sont beaucoup plus ouverts. Ça c'est certain. Et voilà. Et nous font, je dirais, un petit peu plus confiance aussi. Alors, moi, j'estime qu'il faut communiquer avec le milieu médical. Et ça, c'est primordial. En fait, moi, j'ai fait l'ostéopathie pour me développer aussi personnellement. Mais pour ne pas travailler tout seul. Je ne veux pas travailler tout seul. Je veux être toujours en communication avec le milieu médical. C'est hyper important de savoir ce qu'ils font, eux, et ce que nous faisons, nous. Et de mettre un peu en commun. Et il y a encore trop peu, je dirais, de communication. Et c'est dommage parce qu'on peut partager des choses et des fois les médecins ne savent pas exactement ce qu'on fait. Donc du coup, les médecins sont encore un peu réticents avec l'ostéopathie. Ça, c'est clair. Mais ça s'améliorera vraiment de jour en jour. Et il va y avoir vraiment de nettes améliorations. Et c'est vrai que maintenant... ils nous prescrivent ou en tout cas ils nous envoient quand même pas mal de patients pour des bébés, j'ai souvent des crânes plats par exemple, ce qu'on appelle des plagiocéphalies, on peut avoir plein de dos bloqués, maintenant ils font vraiment le lien avec l'ostéopathie. Donc voilà. C'est une évolution, je dirais. Mais voilà, il faut garder toujours une communication. Le lien. Le lien, il ne faut pas le perdre parce que c'est hyper intéressant. Et on peut vraiment, quand on met en commun, c'est chouette. Et notamment maintenant, c'est vrai qu'il existe aussi des maisons médicales, maintenant, des maisons pluridisciplinaires, où on a le dentiste, le kiné, l'ostéo.

  • Speaker #0

    C'est vrai ça,

  • Speaker #1

    de plus en plus. Le médecin, voilà.

  • Speaker #0

    Toutes les lignes, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde est réuni. Et donc, c'est vrai que c'est intéressant. Ça fait faire des réunions toutes les semaines. Tous les mois, je n'en sais rien pour parler des patients qu'ils ont en commun. Donc, ça, c'est cool. Oui,

  • Speaker #2

    c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'estime que quand j'ai un doute sur quelque chose, j'aime bien, moi, déjà, appeler le médecin traitant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ou le médecin référent. pour avoir son avis ou pour lui renvoyer ça c'est intéressant, il faut communiquer parce que le diagnostic médical c'est le médecin c'est pas le kiné ni l'ostéo c'est le médecin qui fait le... c'est comme ça depuis depuis très longtemps toi ça va, c'est de faute de cure quoi il faut rester à sa place il faut rester à sa place et tout se passe bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, est-ce qu'il y a des préjugés ou des malentendus que tu aimerais démystifier ? Aujourd'hui, puisqu'il y a des gens qui nous écoutent, est-ce que tu vois, peut-être qu'il y a des préjugés qui ressortent souvent et qui sont, tu vois, qui te paraissent infondés ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah, il a trouvé ! Oui,

  • Speaker #1

    oui. Alors, dans l'image des gens, le kiné, masse. et l'ostéo fait craquer. On a cette image, tout le monde a cette image.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ouais, ouais, je te jure, vraiment, c'est ce que je me disais.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut s'intéresser, il faut aller plus loin que ça. Parce que, voilà, l'ostéo, il fait un travail global, il voit la posture globale du corps, il va utiliser des techniques crâniennes, des techniques viscérales, des techniques musculosquelétiques, donc des techniques isons. avec l'aide des muscles, des techniques qui font craquer, des techniques d'étirements spécifiques, des techniques aussi d'écoute, parce qu'on écoute aussi le corps dans sa globalité, pour harmoniser, c'est un travail vraiment global. Le kiné, lui, il faut voir tout ce qu'il fait au quotidien, il va faire de... du stretching, il va faire des exercices d'éducation posturale, il va mettre dans l'accompagnement du patient aussi au quotidien, il va beaucoup masser aussi, forcément, ça c'est clair, ça fait partie, c'est un invulnérable, c'est vraiment primaire aussi, parce qu'on l'apprend dans les écoles de kiné, et un kiné masse. un kiné ne met pas que des électrodes aussi parce qu'on entend aussi beaucoup dire ça et voilà ça fait partie de la thérapeutique quand le patient il vient on ne fait pas que le masser on ne fait pas que lui faire des exercices il fait plein de choses en fait mais tout ça c'est dans la globalité pour qu'il puisse avoir un gain sur le motif pour lequel il vient d'accord

  • Speaker #0

    Et du coup ?

  • Speaker #2

    Tu avais de mauvais préjugés.

  • Speaker #1

    Oui, les préjugés, c'était en gros ça. C'était l'image des gens, en fait. Oui, justement,

  • Speaker #0

    la tendance à réduire.

  • Speaker #1

    Voilà, on réduit ce... On réduit... C'est vrai. On réduit vraiment ce que fait l'un ou l'autre. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Sauf que ce n'est pas ça. Et puis, quand les gens viennent consulter, ils comprennent aussi le travail que l'on fait.

  • Speaker #0

    je pense qu'après une fois que tu viens consulter t'as un regard différent parce que t'as pratiqué du coup et tu sais la différence,

  • Speaker #2

    tu la vois en fait c'est palpable oui oui et puis en plus comme tu disais l'ostéopathie c'est quand même arrivé c'est pas la même chose que la kinésithérapie ça peut arriver après ça a été un peu clivant aujourd'hui tout le monde ne sait pas ce que c'est la preuve c'est quand on dit que ça

  • Speaker #1

    craque ou pas cette sensation dans l'historique en fait au tout début la... l'ostéopathie était que musculo-squelettique. On craquait. Oui, ça, c'est des techniques musculaires, musculo-squelettiques, articulaires. Après, il y a des techniques crâniennes, viscérales, parce que l'ostéopathie vient des États-Unis. Elle a été ramenée par un certain monsieur en Europe et du coup, en Angleterre notamment, où on a vraiment greffé. des techniques plus évoluées, crâniennes, viscérales, au service de la santé globale du patient.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Du coup, les bienfaits de l'ostéopathie sur la santé, tu dirais que c'est quoi en fait, si tu devais le simplifier ?

  • Speaker #1

    En simplifiant, tu arrives avec un corps dysfonctionnel, c'est-à-dire qu'il y a plein de micro-mouvements erronés dans ton corps, et on vient te donner un coup de pouce, ce qui fait que tes articulations bougent mieux, on a gagné de la mobilité, on est toujours dans ton... dans ton propre chemin parce que Laurent, toi, moi, on est tordus, tous tordus. Oui. On est tous tordus. Ok. On est tous tordus. Donc le but c'est de redonner de la mobilité pour que le corps ne fasse plus mal. D'accord. Et ça en fait, nous on vient te donner un coup de pouce et en fait, on va fonctionnaliser ce corps dans les jours qui viennent par du repos, par beaucoup d'hydratation. Oui. aussi parce que notre corps est rempli donc il faut vraiment boire c'est hyper important et tu vas avoir un meilleur mouvement donc du coup tu vas avoir une meilleure santé globale de ton corps de ton esprit on essaie de retrouver un peu de la mobilité dans le corps et dans l'esprit parce que comme je dis souvent à mes patients on n'est pas qu'un squelette avec des muscles Et des nerfs, on a souvent des émotions qui traversent la tête et qui nous freinent notre corps en fait, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu fais beaucoup parler les gens aussi.

  • Speaker #1

    Et donc c'est intéressant de dialoguer, ouais, voilà. Oui, il faut parler du quotidien du patient, de comment il mange, de comment... s'il fait du sport, s'il n'en fait pas, quel métier il fait, est-ce qu'il est sédentaire, est-ce qu'il est plutôt actif, dans sa posture, en fait, dans ses mouvements au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que tu as un vrai sens de l'écoute.

  • Speaker #1

    J'essaye, en tout cas. Oui. J'essaye.

  • Speaker #0

    Et justement, en plus, tu sais quoi ? Ça me fait venir une question, c'est... Du coup, tout ce que tu nous parles là, L'ostéopathie, la kiné, est-ce que ton entourage te le demande très souvent ? Te demande d'être massé ou d'être... Voilà, ils ont des douleurs, est-ce qu'ils font appel à toi constamment ?

  • Speaker #2

    Ils ont envie de se faire craquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'es sollicité ou pas ? Tu vois, c'est ce que souvent on se demande, on se dit, mais attends, tu vois, t'as fait le mur avec toi qui est ostéo, est-ce que...

  • Speaker #1

    J'étais souvent sollicité, surtout quand je faisais mes études, en pleine étude. En fait, quand on apprenait... des nouvelles techniques à partir du lundi au cabinet on est forcément obligé de tester tout ce qu'on apprend ça c'est évident et du coup voilà là je t'ai plus sollicité parlant de toi je t'ai demandé souvent j'ai un peu mal là tu peux pas me rader vite fait s'il te plaît vite fait s'il te plaît voilà vite fait s'il te plaît arrêtez avec ça c'est bien que tu dises ça c'est vrai parce qu'une séance d'ostéopathie c'est pas vite fait c'est costaud aussi et donc ça prend du temps parce que le patient, la patiente doit se détendre en fait et ça ça prend du temps surtout certaines personnes des fois ils s'est détendu dans les 10 dernières minutes 5 dernières minutes et même des fois des gens on y a donné une info ils sont pas complètement détendus ils vont être détendus 2-3 jours après boum coup de mou terrible terrible c'est très il faut prendre le temps je pense que de nos jours on le prend pas assez ça c'est vrai le temps toi t'aurais un moment où tu

  • Speaker #2

    préconiserais aux gens de venir faire une séance d'ostéo je te pose la question parce qu'on m'a déjà dit ça on m'a dit qu'il fallait en faire une séance par an même si il y avait rien

  • Speaker #1

    Souvent, il faudrait voir l'ostéopathie. Alors ça vient progressivement, comme je disais tout à l'heure, la vision évolue, l'esprit des gens change, c'est vrai. On préconise souvent de faire deux séances d'ostéopathie par an.

  • Speaker #2

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Souvent, voilà. Parce que le corps a besoin de bouger, il subit des stress mécaniques, des stress émotionnels, qui fait qu'il a besoin... d'avoir un petit comme on dit reset biomécanique. On remet le corona pour mieux fonctionner.

  • Speaker #2

    Parce qu'on est toujours de travers du coup.

  • Speaker #1

    On est tous tordus. On est tous tordus. Ça c'est comme ça, c'est indéniable.

  • Speaker #2

    Et toi, est-ce que tu aurais un petit conseil à donner à nos auditeurs ? Qui nous regardent, parce que je dis auditeurs mais...

  • Speaker #0

    C'est vrai, aussi à la caméra.

  • Speaker #2

    Pour réduire les tensions au quotidien, tu aurais un petit conseil flash à nous donner ? Quelque chose à faire au quotidien pour réduire les tensions ou pas ? Ou en fait, c'est trop général ?

  • Speaker #1

    On pourrait passer, je pense, des heures, la nuit, des jours, une vie pour tout ça. Mais déjà, respirer. Ça, on le voit beaucoup de gens. On ne respire pas, en fait. Vraiment, prendre le temps de se poser, de respirer. Voilà, déjà, une petite gym matinale. Comme je fais, mais bon, des fois, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. On ne va pas tout le temps employer ces dictons. Mais c'est intéressant, ça permet déjà de se mobiliser, de s'étirer un petit peu le matin, globalement tout son corps sur un tapis, avant de déjeuner. Ça peut permettre de commencer la journée un peu plus détendu.

  • Speaker #2

    Ça réduit les tensions, ça, peut-être, dans le corps, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est flash, je vous dis bien.

  • Speaker #2

    Je travaille sur ma respiration depuis longtemps. Ah. Parce que je sais que je ne respire pas.

  • Speaker #1

    Après, c'est sûr qu'après, tout dépend dans quel mode de vie on est, si on a des enfants, si on n'a pas d'enfants. Oui, c'est malgré eux aussi, mais c'est vrai que pour nous, les adultes, les parents et tous les parents qui nous écoutent. Oui. la vie s'accélère dès que nous avons des enfants, les rythmes s'accélèrent, les journées se rallongent. Souvent, on entend dire à les gens, les parents qui disent « Allez, j'ai fini mon boulot, je vais chercher les enfants à l'école ou à la crèche et j'attaque ma deuxième partie de journée. » C'est vrai, c'est vrai. Donc bon, c'est comme ça. Bon, voilà,

  • Speaker #2

    c'est terminé les amis, on respire.

  • Speaker #0

    On respire.

  • Speaker #2

    Et on s'étire. Déjà, c'est pas mal. C'est gentil. Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Même le discours, il me dit « respire » . Des stress.

  • Speaker #1

    Prendre le temps des choses, c'est important. Je pense qu'il y a 20 ans, on ne vivait pas comme ça. Ouais. On ne vivait pas comme ça. C'est vrai. Et en parlant avec un patient, il n'y a pas si longtemps que ça, on se rend compte que... Les réseaux sociaux, les enfants qui ne sont attirés que souvent par les réseaux sociaux. Après, il y a l'éducation. Si l'enfant est habitué à faire du sport, aller dehors ou pas, depuis son tout jeune âge ou pas. Après, on a tous été adolescents aussi, on a tout joué à l'ordinateur, à la console.

  • Speaker #2

    mais c'était c'était c'était taille mais c'était c'était voilà chez moi c'est terrible c'était c'était pas c'était pas taille mais chez moi c'était non stop à j'avais deux heures pardon oui mais ça fait que tu étais dessus ah oui plus plus plus oui ok

  • Speaker #1

    donc et donc du coup voilà nous avons une nouvelle jeunesse aussi donc ouais comme je dis tout à l'heure qui se sédentarisent aussi ouais avec des fois les dj des jeunes qui sont vachement raides et qui sont marrants. J'ai l'exemple d'une petite d'un patient qui fait du VTT avec moi elle ne touche pas ses pieds elle a 10 ans donc c'est pas normal à cet âge là. Après il y a plusieurs autres facteurs aussi, il y a la génétique aussi la génétique contribue à avoir des tissus plus ou moins raides. Ok. Bon,

  • Speaker #0

    super.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    On est très contents de tout ce que tu viens de nous raconter. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se posaient des questions qu'on t'a posées et qui ont des réponses maintenant.

  • Speaker #1

    Ok. J'espère avoir été clair. Ouais,

  • Speaker #0

    on est très très contents. On arrive à la fin du podcast. Et en fait, vous n'aurez pas la question gênante pour une simple et bonne raison, c'est que tu es praticien, donc il y a des choses qu'on ne peut pas poser. Donc on ne va pas lui demander de nous raconter l'anecdote avec un patient. ça coule de source les amis donc on a préféré l'enlever donc elle n'y est pas, d'habitude elle y est toujours mais elle n'y est pas, pour ces raisons là mais voilà on arrive à la fin du podcast du coup le prochain il en aura deux ouais, ché le prochain qui va tourner mais nous on sait qui c'est déjà le prochain mais en tout cas franchement on est vraiment très très content de t'avoir reçu on est vraiment très content merci On espère que ça vous aura plu. voilà vous savez que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes de podcast donc Deezer, Spotify Apple Podcast on est aussi sur Youtube pour ceux qui regardent donc on oublie pas comme d'habitude s'il vous plaît on s'abonne on met un like si on est sur les plateformes on met 5 étoiles vous nous aimez pas, vous détestez, mettez 5 étoiles c'est comme ça que vous montrez que vous nous détestez c'est comme ça qu'on va couler mettez bien ça et puis surtout Dictatureland c'est comme ça,

  • Speaker #1

    c'est pas trop long en tout cas merci à toi merci à vous de m'avoir invité c'était une belle expérience avec plaisir c'est intéressant on est pas souvent audité comme ça et c'est intéressant de parler de soi, de son parcours et de son métier c'est l'ADN de parcours de toi c'est ça exactement c'est ça qu'on a dit

  • Speaker #0

    on espère que t'as passé un bon moment on espère que vous avez passé un bon moment on vous dit à très bientôt bisous

Description

Dans cette épisode nous accueillons David qui nous parle de son métier d'ostéopathe et de kinésithérapeute. Vous allez découvrir ce qui différencie ces deux métiers qui sont tant complémentaires que différents.

On lève le voile sur de fausses idées que nous avons tous. Un très bon moment partagé dans la bonne humeur et l'accent chantant du sud.


Vénussia & Laurent


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Parle-moi de toi, le podcast qui te donne la parole. Je suis en compagnie de coéquipier Laurent et on est ravis d'accueillir aujourd'hui David. Bonjour. David vient nous parler de son métier et vous allez le voir, je pense qu'on a tous au moins une fois dans notre vie eu affaire à un David.

  • Speaker #1

    Oh, je vous le dis.

  • Speaker #2

    Si ce n'est pas encore le cas, ça ne va pas tarder.

  • Speaker #0

    Ne vous inquiétez pas. David, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle David, je suis kinésithérapeute et ostéopathe. Voilà, j'ai 38 ans, j'exerce la kinésithérapie depuis 2009. J'ai été diplômé en juin 2009, voilà, en Belgique en fait, chez nos confrères belges. Ok. Et voilà. J'ai eu une fabuleuse expérience là-bas. C'était vraiment très intéressant de partir si jeune, à 18 ans. Ah oui,

  • Speaker #2

    18 ans, ok.

  • Speaker #1

    Et voilà. Je suis également ostéopathe depuis 2015. Et j'ai été diplômé du conservatoire super de l'ostéopathie français à Toulouse.

  • Speaker #0

    Génial. Bon, vous l'aurez compris, on va parler de kinésithérapie. et d'ostéopathie. Voilà. Alors, pour démarrer, je vais te poser une question, David. Voilà. Quelle est la différence entre l'ostéopathie et la kinésithérapie ? Enfin, c'est quoi la différence majeure entre les deux ? Parce que, je ne vais pas te mentir, moi je connais les deux, je ne suis pas sûre de pouvoir l'expliquer.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est vrai que c'est une question qui peut revenir au quotidien, vraiment... Très régulièrement, j'ai beaucoup de patients qui me posent cette question. C'est vrai que dans la tête des gens, ce n'est pas complètement clair, on va dire. Donc on va essayer d'expliquer tout ça en des mots relativement simples. En fait, si on prend un exemple, un patient qui arrive avec une entorse de cheville, par exemple. Ça, c'est un cas très simple. Le kinésithérapeute va le prendre en charge de suite en stade aigu. En fait, stade aigu, grosse inflammation, tous les signes inflammatoires. Il va pouvoir travailler manuellement ou via des appareillages comme des ultrasons, de la thermothérapie comme du froid, de la cryothérapie notamment. Et dès que l'inflammation va se résorber, il va pouvoir repasser sur des exercices. Donc il va remettre cette cheville dans la posture du patient. C'est-à-dire qu'il va améliorer sa posture et retrouver la posture qu'il avait avant la blessure. D'accord. Donc ça c'est l'aspect rééducatif. Du kiné. Ouais. Donc du coup, c'est ce qu'on appelle ces fameux exercices, on appelle ça de la proprioception.

  • Speaker #2

    Ah oui,

  • Speaker #1

    ben oui. Donc la proprioception, voilà, c'est vraiment retrouver en fait les capteurs articulaires de l'épaule qui renseignent l'équilibre de la cheville via le cerveau. Ok. D'accord ? Et donc, c'est comme ça qu'on réintègre la cheville dans la posture. Je ne sais pas si je suis bien clair.

  • Speaker #0

    J'ai bien compris moi à la fin. Oui, d'accord. Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, donc ça, c'est vraiment le côté kiné rééducatif. Oui. Donc, on a ce même exemple. Plus tard dans le temps, il y a eu un traumatisme. Donc, il y a eu un stress articulaire. sur cette cheville. Là, en fait, l'ostéo rentre en compte aussi par la suite. En fait, il va voir dans toute la posture quand il reçoit son patient, il va voir comment cette cheville s'est intégrée dans la posture du patient. Ok. quand on le voit debout, en fait, son... Il y a eu quelque chose. Donc du coup, l'ostéopathe va analyser toutes les dysfonctions qui se sont créées dans la posture. C'est-à-dire qu'il ne va pas regarder que la cheville. Il va regarder le genou, il va regarder le bassin, il va regarder le dos, il va regarder les cervicales, il va regarder la mâchoire. On voit vraiment un travail beaucoup plus global. qui peut intervenir plus tard dans le temps, mais qui peut aussi être en premier lieu pour améliorer la rééducation. C'est-à-dire que si la cheville est vraiment trop dysfonctionnelle, en fait, on a besoin d'aller y travailler dessus pour que ça cicatrise dans un meilleur accent. Et après, on revoit l'ostéo, mais que plus tard. Et là, c'est tout le travail du kiné qui parle.

  • Speaker #0

    En fait, l'ostéo va voir vraiment les traumas du corps, c'est ça ? Oui. Qui ne sont pas réglés.

  • Speaker #1

    Exactement. Ok. Exactement, parce que tu vas tordre ta cheville, mais tu ne sais pas si ton bassin n'est pas parti dans un sens, ta dorsale dans un autre, ta cervicale dans un autre. C'est tout un lien, c'est tout ce qu'on appelle une chaîne mécanique. C'est Lionel, en fait. Un lien de continuité, en fait. Comme ça. Et c'est ça qu'il faut. Et pour être jusqu'au bout de la chaîne, c'est bien de passer par ces deux métiers.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #1

    Pour aller jusqu'au bout des choses.

  • Speaker #0

    En fait, c'est ma prochaine question. J'allais te demander, est-ce qu'il y a quelque chose de précis, quelque chose qui t'a donné envie de faire ces deux métiers ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une... On va dire... C'est une évolution de la vie aussi. J'ai très su ce que je voulais faire moi dans la vie, c'est bizarre. En fait, je ne sais pas, vous allez rigoler, j'aimais bien masser les filles sur la plage.

  • Speaker #2

    Il est malin, il est malin.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est vrai que de découvrir qu'on peut faire du bien, soigner quelque part, soulager. Je me suis dit, allez, je vais faire ça. Je vais partir là-dedans. Après, j'ai mon papa qui a eu un accident de train, assez important quand il était plus jeune. Il allait voir un kinésithérapeute, pour une chevillée d'ailleurs. Et c'est ça aussi qui m'a donné l'envie de persévérer un peu dans ce domaine. Ok. t'as eu ta vocation c'est tout c'est vrai j'avais je devais avoir une dizaine d'années je pense ouais à peu près incroyable moi je ne suis pas ce que je voulais être à 10 ans à 10 ans je

  • Speaker #0

    voulais être chanteuse et Laurent ici présent pourra vous dire que j'ai rien loupé du coup et Ok, super.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après, comme je dis, il y a l'évolution de la vie aussi. Une fois que j'ai fait la kiné, j'ai exercé. Alors au début, un remplacement, j'ai vu beaucoup de cabinets, beaucoup de façons de travailler. Et après, j'ai vu aussi ce qui me manquait dans ma pratique. Et c'est après. par la suite que j'ai dit allez je vais aller tant que je suis jeune aussi et que j'ai pas d'enfant pour l'instant je vais partir dans l'ostéopathie c'est pour ça c'est ce que je veux faire passer aussi le message pour les jeunes je pense qu'il faut pas griller les étapes dans la vie il faut d'abord commencer à exercer surtout dans mon cas kiné ostéo d'abord voir dans la kiné ce qui manque, ce qu'on a besoin. Voilà. Les envies, les besoins. Et voir après si on veut aller plus loin ou pas.

  • Speaker #2

    Comment tu établis un diagnostic ? Que ce soit un ostéo ou un kinésique. Il doit y avoir différents, je suppose. Donc si t'es ok, tu peux nous expliquer les deux.

  • Speaker #1

    Ou tu dois avoir deux visions.

  • Speaker #0

    Donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Oui, deux visions. Alors comment répondre à ça ? Vous allez rigoler mais déjà dès que le patient est assis sur sa chaise dans la salle d'attente, déjà on a une première vision du patient.

  • Speaker #2

    Putain,

  • Speaker #1

    je ne pense pas autrement. Après ce n'est pas un jugement, c'est vraiment une première idée du patient. Et ça, ça se travaille au fur et à mesure des années. Et c'est vrai qu'en Belgique, avec l'accent belge, ils disaient « Regarde petit, parce que ce métier-là, ça s'apprend avec les yeux dits. »

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est quoi ? C'est la posture que tu vois tout de suite ?

  • Speaker #1

    Notamment la façon de se tenir, la latitude. On voit très bien. Le patient quand il arrive, il arrive pas à s'asseoir. Alors ils savent pas s'asseoir des fois. Parce qu'ils sont bloqués du dos, ils ont une grosse lombalgie, forcément c'est compliqué. Mais il y en a certains, c'est pas ça. C'est qu'ils ont un autre rendez-vous 3 quarts d'heure après. Par exemple ils sont tellement stressés et angoissés par la société actuelle, on va dire. Qui fait que voilà, ils sont speed. Et là, on le voit, direct.

  • Speaker #0

    Déjà à ce moment-là,

  • Speaker #1

    le but pour moi, déjà quand tu accueilles ton patient, que ce soit en kiné ou en ostéo, en fait, il ne faut pas renforcer son schéma. Le but, c'est du moins, il vient pour que tu l'apaises un peu, quelque part. Il vient parce qu'il a confiance aussi un peu en toi. Et quand c'est la première fois que tu le vois, tu essaies d'établir cette confiance. pour pouvoir mieux travailler par la suite après. Et ça, c'est intéressant. Surtout, voilà, moi, j'aime bien dédramatiser souvent, parce qu'on voit quand même des pathologies qui sont des fois un peu costaudes, on va dire. Et après, il y a des fois des rééducations comme des ligaments toplastiques, donc des ligaments croisés, des genoux pétés au ski, notamment. Mais ça, en fait, c'est un patient que tu vas avoir longtemps. Donc déjà si tu établis un lien de confiance assez important, ça va être chouette parce que tu vas le voir pendant 6 mois. Il vaut mieux parce que sinon ça risque d'être compliqué. Donc par rapport à ça, déjà on a une première idée. Après, comment expliquer ? En kiné, tu reçois déjà la personne. la personne elle arrive avec une ordonnance, avec une mutuelle donc il doit faire les papiers en même temps que tu fais les papiers déjà tu poses des questions. Qu'est ce que vous faites dans la vie ? Un métier, sport ? Vous avez des enfants, vous n'avez pas d'enfants ? Vous avez eu des traumatismes ? C'est les mêmes, vous dormez la nuit ? Vous mangez plutôt équilibré ? C'est vrai qu'il m'a posé toutes ces questions. Il y a des choses qui reviennent un petit peu usuellement. que ce soit en kiné ou en ostéo sauf que là en kiné on a l'ordonnance en ostéo nous n'avons pas d'ordonnance et nous nous avons une amnèse c'est à dire un questionnaire que l'on adapte propre aux praticiens notamment parce qu'on est à l'aise sur un certain type de questionnement et avec l'expérience on arrive à avoir une bonne une bonne idée du patient.

  • Speaker #2

    D'accord. Ok. Et est-ce que tu as un type de pathologie qui est récurrent ?

  • Speaker #1

    Sachant que je travaille tout seul, aussi dans mon cabinet, je n'ai pas de cas trop lourds neurologiques. Je ne fais pas de domicile pour aller faire marcher des papis et mamies, aller les rééduquer à domicile. Alors j'en faisais avant. Mais là, je n'en fais plus. Mais sinon, au niveau des pathologies, on voit beaucoup d'entorses de cheville, on voit beaucoup de lombalgie, de cervicalgie, de problèmes d'épaule aussi, parce que vu la sédentarisation de la société et beaucoup de travailleurs administratifs, tout métier confondu, on va dire, forcément, devant un ordi et assis souvent, ce n'est pas top. Les épaules se calcifient, les épaules ne bougent pas bien. Et on se retrouve avec des pathologies d'épaule, oui, sans problème. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant.

  • Speaker #1

    Après, en kiné, nous avons beaucoup de Parkinsonien, des fois, que je vois régulièrement. Ok. Parkinson. Ça, c'est clair. Après, il y a des rééducations d'arneau de torche de cheville, des rééducations de tendon de nachil. Je pense un peu à ce que j'ai en ce moment.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. En kiné, c'est souvent ça, aussi du dos, et aussi du dos, et aussi du... On va dire de la rééducation de l'école du dos en fait. D'accord. Alors j'ai des confrères, des sœurs qui sont spécialisés un petit peu sur la vie, sur ça, qui font que ça. Mais c'est quand même primordial l'éducation posturale, l'éducation du dos chez le patient. Pour pouvoir rééduquer une lombalgie, il faut comprendre pourquoi on en est arrivé à cette lombalgie en fait. Ça c'est primordial.

  • Speaker #2

    C'est primordial quand on se voit.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Maintenant,

  • Speaker #0

    je me dis...

  • Speaker #2

    je pense que nous-mêmes on le voit oui oui bien sûr de toute façon il a raison il y a une vraie sédentarité qui fait que aujourd'hui de plus en plus ça t'amène à tu parlais du stress tout à l'heure le cou, les épaules tout ça c'est ça aussi les tensions et le dos c'est vrai qu'en plus tu vas me dire si je me trompe mais est-ce que ça serait pas accentué ces quelques années par le fait qu'on est tout le temps le téléphone à la main est assez près de nous bien sûr Le fait de redresser des heures à scroll, machin et tout, et d'avoir noté... Moi, souvent, tu vois, je vois que je fais ça. Donc, je m'oblige à le prendre. C'est comme les petits... Excusez-moi, les petits vieux, mais c'est le maître comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je me dis,

  • Speaker #2

    tiens-toi droit,

  • Speaker #1

    tiens-toi droit. Ça veut dire que dans quelques années, on va être presbyte plutôt. Au lieu d'être à 50 ans, on sera presbyte à 40. On va se retrouver avec des fausses myopies. On va se retrouver avec plein de pathologies qui sont dues au mode de vie actuel. même la main va se transformer la main d'ici quelques années d'ici

  • Speaker #2

    50 ans on ne sera pas pareil c'est ça qui est intéressant c'est vraiment deux vies actuelles qui ont changé ça impacte pourquoi être sur ces écrans mais attends c'est vrai que moi je fais une tendinite à cause de l'ordi c'est grave quand même à force de la souris que tu appelles pas

  • Speaker #1

    Alors on a des métiers aussi qui sont sollicités aussi à fond avec la souris. Et donc là on n'a pas le choix par contre. Ça a toujours existé.

  • Speaker #2

    Ouais mais c'est vrai, je fais entre 4 et 6 heures de souris par jour.

  • Speaker #1

    Je me souviens d'une dame qui tapait au... Alors je ne me souviens plus de cette machine là.

  • Speaker #2

    Ah attends, oui.

  • Speaker #0

    Une machine à écrire ?

  • Speaker #1

    Allez-y,

  • Speaker #2

    cliquez en commentaire si vous savez.

  • Speaker #1

    Une machine à écrire, pardon. Avec des touches qui sont vachement hautes, comme ça. L'état des doigts de cette dame, la retraite, c'était assez fabuleux. Une grosse arthrose invalidante, une rigidité articulaire terrible. La mamie ne peut pas bouger ses mains comme il faut. C'est là qu'il faut faire intervenir d'autres confrères, d'autres professions, comme l'ergotérapeute, par exemple, pour pouvoir... au quotidien, soulager, pouvoir manger, pouvoir s'habiller, pouvoir retrouver les activités de la vie quotidienne plutôt normales.

  • Speaker #0

    Fais attention à ta souris.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas, je m'en occupe. J'en prends soin. Et du coup, toi, en tant que professionnel, est-ce que tu as des pratiques pour maintenir ta santé physique que tu utilises sur toi ?

  • Speaker #1

    Sur moi ? Oui. Alors moi... J'ai une petite gym matinale Ah ouais ? Qui me permet de débloquer un petit peu tout mon corps Tous les jours Que je dois à un confrère C'est la ville Avec qui j'ai fait des formations Avec lui, en post-gradué Ça veut dire post-gradué, post-diplôme Ouais Et que j'essaie de faire le plus régulièrement possible Alors j'avoue que Quand on a des enfants Quand voilà On mène quand même une vie assez rythmée. On va dire, ce n'est pas tout le temps possible. Mais enfin, j'essaie de le faire le plus régulièrement possible. D'accord. Après, travailler aussi la respiration. Parce que souvent, on revient à cette vie que l'on a maintenant, où on ne respire plus. Ouais. Ou en tout cas, moins qu'avant. On ne prend pas le temps. Donc, déjà, prendre le temps d'accueillir un petit peu tout ça, de se concentrer, de se sensibiliser sur sa respiration, c'est assez important, je dirais. Et ça fait déjà un bien fou. Après, voilà, ça, c'est ce que je mets en place régulièrement. Après, je fais du sport, je fais un peu de crossfit, je fais pas mal de VTT, du vélo de route. Là, je me fais un peu moins en ce moment. j'en fais. Et voilà.

  • Speaker #0

    C'est déjà bien. Ah ouais ? C'est plus que la moyenne, non ?

  • Speaker #2

    Ouais, je crois,

  • Speaker #1

    ouais. Souvent, après le kiné, voilà, et ça, elle peut être un peu, comment dire ? Comme le prof de sport, en fait. Finalement, il est un peu sportif. C'est vrai que généralement, il a un peu cette connotation-là.

  • Speaker #0

    Ça va de pair.

  • Speaker #1

    Voilà, ça va de pair.

  • Speaker #2

    C'est vrai. En plus, c'est multiple quand même, parce qu'entre le vélo et le crossfit, il y a une différence immense. C'est vrai que c'est polyvalent.

  • Speaker #1

    C'est polyvalent.

  • Speaker #2

    Tu fais brosser tous les muscles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà, c'est ça. Donc après, voilà, comme moi, je connais un petit peu l'anatomie et tout, voilà, c'est un sport qui est quand même assez violent et il faut quand même le pratiquer correctement, on va dire.

  • Speaker #2

    Voilà. Voilà, je pense que c'est se détruire.

  • Speaker #0

    Oui, mais quand tu sais, quand tu as sa connaissance à lui,

  • Speaker #2

    parce que nous,

  • Speaker #0

    on a la connaissance qu'il a, en fait, du corps et de ce qui s'y passe et sa cartographie, donc forcément, ça doit être... Moi, j'imagine que, du coup, ta vie elle est top à ce niveau-là grâce à ça. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je t'ai trompé, mais ça t'amène quand même à autre chose.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, tout à fait. Tout à fait, parce qu'après, quand je suis, par exemple, en séance de crossfit, que je vois quelqu'un à côté qui ne travaille pas très bien,

  • Speaker #2

    je me dis,

  • Speaker #1

    de suite, j'ai envie de donner deux, trois conseils par-ci, par-là, pour essayer d'améliorer la donne, sachant que c'est... c'est pas ma place quelque part c'est le coach qui doit faire ce job on va dire donc voilà mais bon des fois on peut pas s'en empêcher parce que de suite on pense à la pathologie on pense à des problèmes qui peuvent se mettre en place voilà c'est vrai qu'on a cette vision là mais après on est pas là-bas pour ça on est là je répète pour prendre du bon temps et souffler aussi de sa journée qui a été quand même voilà qui est quand même souvent dense, ça c'est clair, ça occupe pas mal.

  • Speaker #2

    D'ailleurs tu sais quoi, j'ai une question qui me vient comme ça, je sais que tu as des journées denses, mais tu peux aller jusqu'à combien de rendez-vous par jour ? Parce que je me suis toujours posé la question, combien de rendez-vous ça avait un kiné, un ostéo par jour ?

  • Speaker #0

    J'avoue moi aussi quand j'entends dans la salle d'attente, c'est une question qui me perturbe,

  • Speaker #2

    je ne sais pas pourquoi. Oui moi aussi.

  • Speaker #1

    C'est assez variable. C'est vraiment assez variable. Alors souvent, ça dépend. Tout dépend comment tu travailles. Si tu travailles seul, si tu travailles en groupe, si tu as un cabinet grand avec beaucoup de salles. Tu peux accueillir aussi plusieurs patients. Après, un ostéon, si on en fait 10 dans la journée, c'est costaud. c'est costaud ça prend une bonne heure donc ça fait 10 heures de boulot déjà c'est pas mal oui parce qu'en plus en ostéo c'est quand même costaud physiquement c'est ce que j'allais dire en fait il faut oui et non parce que on est vous allez rigoler mais on cède de la force du patient donc du coup euh On est un point d'appui. C'est assez global ce que je dis. C'est pour dire qu'on joue avec notre poids du corps, des manipulations. Le plus dur pour nous, c'est de trouver là où c'est bloqué.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui. Ce n'est pas la force tellement. On a des techniques, on joue avec notre poids du corps, on est dans l'aisance de notre corps en fait. Et puis quand c'est bloqué, ça passe tout seul. Mais voilà, le but de notre métier, c'est de trouver là où ça bloque, là où ça dysfonctionne, parce que bloqué au sens propre du terme, ça n'existe pas. En fait, parce qu'il y a eu des études qui ont montré que, voilà, une articulation n'était pas bloquée. Si elle est complètement bloquée, c'est qu'elle ne bouge pas. Elle est trop désée, elle est serrée, elle ne bouge pas. Là, elle fonctionne mal. Elle dysfonctionne, elle bouge, mais dans le mauvais sens, qui crée de la pathologie, à la longue.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et donc, du coup, nous, on est là pour redonner de la mobilité. Et après, c'est l'autoguerrison du patient qui se met en place. C'est vrai, ça. Et donc, c'est pour ça qu'on dit souvent de se reposer un petit peu après une séance d'ostéo. Parce que des fois, on est crevé, des fois, on a mal. Ah ben,

  • Speaker #0

    ça te...

  • Speaker #1

    Voilà, donc du coup, le corps, en fait, on lui a donné une information. Maintenant, il a fait ce qu'il en veut. Et donc, souvent, ça va vers le mieux, mais ça dépend des gens. Oui. Et des fois, ça peut être plus long.

  • Speaker #2

    C'est bien. Moi, je suis rassurée de t'entendre dire ça. D'accord ? Parce que j'ai toujours eu un peu de peine. Je me dis, au bout de 10 patients, je pense qu'ils sont KO. Ah ouais. Et en fait... Ah ! Non, ça va, tout est bien fait. Comme quoi...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est l'habitude aussi. Au début, on va forcer aussi quelque part.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais voilà, le plus dur, c'est d'écouter le patient, de réfléchir en même temps là où il est bloqué, de faire ses manip, et de rester structuré dans ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Oui, mais en plus... Attends, parce que là, j'ai la question qui vient avec, qui est que là, tu parles des 10 patients juste d'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir de la kiné au milieu ?

  • Speaker #1

    Alors, au milieu, oui, voilà. C'est du monde que j'ai vu, enfin... En tout cas, c'est ma façon de travailler. Quand j'ai vu déjà le patient en kiné une première fois, que j'essaye de l'autonomiser un petit peu, je l'accueille au départ. Je lui dis, il faut qu'il fasse ça, ça, ça, ça et ça. Je vérifie s'il fait bien. Et après, je pars faire mon séance d'ostéo. Et après, on débriefe entre les deux avant la séance suivante d'ostéo avec le kiné qui me dit, voilà. voilà j'ai fait ça, j'ai fait ça, ça ça va pas, ça ça va pas, ok on change, prochaine fois on fait ça, et on évalue. Et après quand je suis dans les créneaux que kiné, je prends un peu plus de temps, j'observe, voilà c'est une organisation on va dire. Le but c'est que lui aille mieux, que l'ostéo et le kiné aillent mieux.

  • Speaker #0

    Et du coup en parlant d'organisation, comment tu gères le côté entrepreneur ? tu es quand même un entrepreneur. Tu as une boîte.

  • Speaker #2

    Oui, je retiens que tu es seul au commande.

  • Speaker #0

    Tu es seul au commande. Comment tu gères tout ça ? Parce que là, c'est tout différent du reste.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Ce n'est pas facile. C'est sûr que ça aussi, ce n'est pas évident. J'ai un message vocal sur mon répondeur qui dit tout. Comment on prend rendez-vous, si c'est une urgence, si ce n'est pas une urgence, si c'est un kiné, si c'est une ostéo. Déjà. Donc les gens, s'ils écoutent bien, des gens que je connais ou que je ne connais pas, qui me sont envoyés par des gens que je connais, ils veulent m'avoir au téléphone. C'est sûr, donc ça c'est moins facile parce que je ne réponds pas trop au téléphone. Mais des fois je prends 5 minutes entre deux séances pour essayer de checker un petit peu tout ça. Mais j'ai une plateforme aussi de réservation de rendez-vous en ligne qui... que vous connaissez bien tous je ne vais pas faire de pub ça c'est pratique mais qui est très pratique et surtout quand on travaille tout seul ça a du foutre le temps de la vie ça c'est sûr quand on travaille dans un cabinet de groupe on peut avoir une secrétaire qui filtre tous les appels ça c'est plutôt bien aussi mais c'est un coût supplémentaire voilà il y a plein de... Les paramètres qui rentrent en compte. Quand il s'installe,

  • Speaker #2

    ce n'est pas forcément...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas le frais primaire. C'est sûr. C'est certain. D'accord. Après, il faut faire sa comptabilité. Souvent, on a un expert comptable qui s'occupe de notre comptable, notre bilan à la fin de l'année. D'accord. Ça, c'est primordial aussi. En plus, bon... Maintenant, je pense que la loi a changé. Mais si on n'avait pas d'expert comptable, on avait 25% de majoration d'impôt. Donc, c'était pas un expert comptable, pardon. C'était une association de gestion agréée. Ah ouais. Si on ne l'avait pas, si on ne cotisait pas pour ça, alors souvent pour rien. Parce que tout le monde a des experts comptables, généralement, et qui font très très bien leur job. Et donc voilà, chacun son travail. Moi voilà, je trie mes papiers par mois et je fais passer ma comptabilité par mois au comptable, qui m'amène au résultat final à la fin de l'année en fait. D'accord. Voilà.

  • Speaker #2

    Toi tu te sens bien comme ça aujourd'hui seul ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui seul oui, moi je suis parti seul, voilà, parce que déjà le cabinet où j'étais avant, il y avait trop de bruit, il n'y avait pas assez d'espace. Et voilà, c'était un peu trop petit et voilà, et là maintenant j'ai le coût qui est plus pratique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super joli, en plus c'est tout rénové. Tu peux te garer facilement, parce qu'à l'ancien aussi c'était la galère.

  • Speaker #1

    Ça aussi c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ça c'est top, là t'arrives pas, tu te gares direct.

  • Speaker #1

    D'ailleurs j'ai fait une demande à la mairie pour placer des places handicapées aussi devant le cabinet, parce que c'est vrai qu'il n'y en avait pas, et j'ai certains patients qui m'ont... qui me donnent de bander. Voilà.

  • Speaker #2

    Ok. David, j'ai une petite question. Comment tu perçois, toi, en fait, aujourd'hui, l'évolution de la reconnaissance de ton métier dans le milieu médical ? Je te pose la question parce que la kinésithérapie, aujourd'hui, c'est acté. Mais l'ostéopathie, ça a été un petit peu plus compliqué et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, ça va beaucoup mieux et c'est vraiment ancré, même dans les habitudes des Français, en fait, d'aller chez l'ostéo.

  • Speaker #1

    Oui. Il faut savoir aussi que maintenant, de nos jours, les mutuelles remboursent beaucoup plus l'ostéopathie. Les gens ont des forces P pour les médecines douces, que ce soit pour l'ostéopathie, pour le pédicure, pour le psychologue, pour toutes les autres médecines douces. Donc ça déjà, c'est une bonne évolution. ça c'est clair alors dans le milieu médical voilà les médecins sont de plus en plus ouverts je trouve par rapport à l'ostéopathie alors il faut savoir que moi j'ai fait ma formation en post-gradué c'est à dire après la kiné donc ça veut dire que je suis kiné ostéopathe Il peut y avoir une sage-femme ostéopathe, il peut y avoir une pédicure ostéopathe. D'accord. Il peut y avoir... Non, infirmier non. Infirmier, je crois qu'il doit faire la formation en entier. Voilà. Donc, il peut y avoir, pour finir avec ça, il peut y avoir un médecin ostéopathe.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Oui.

  • Speaker #1

    Donc du coup, souvent les médecins ostéopathes forcément sont beaucoup plus ouverts. Ça c'est certain. Et voilà. Et nous font, je dirais, un petit peu plus confiance aussi. Alors, moi, j'estime qu'il faut communiquer avec le milieu médical. Et ça, c'est primordial. En fait, moi, j'ai fait l'ostéopathie pour me développer aussi personnellement. Mais pour ne pas travailler tout seul. Je ne veux pas travailler tout seul. Je veux être toujours en communication avec le milieu médical. C'est hyper important de savoir ce qu'ils font, eux, et ce que nous faisons, nous. Et de mettre un peu en commun. Et il y a encore trop peu, je dirais, de communication. Et c'est dommage parce qu'on peut partager des choses et des fois les médecins ne savent pas exactement ce qu'on fait. Donc du coup, les médecins sont encore un peu réticents avec l'ostéopathie. Ça, c'est clair. Mais ça s'améliorera vraiment de jour en jour. Et il va y avoir vraiment de nettes améliorations. Et c'est vrai que maintenant... ils nous prescrivent ou en tout cas ils nous envoient quand même pas mal de patients pour des bébés, j'ai souvent des crânes plats par exemple, ce qu'on appelle des plagiocéphalies, on peut avoir plein de dos bloqués, maintenant ils font vraiment le lien avec l'ostéopathie. Donc voilà. C'est une évolution, je dirais. Mais voilà, il faut garder toujours une communication. Le lien. Le lien, il ne faut pas le perdre parce que c'est hyper intéressant. Et on peut vraiment, quand on met en commun, c'est chouette. Et notamment maintenant, c'est vrai qu'il existe aussi des maisons médicales, maintenant, des maisons pluridisciplinaires, où on a le dentiste, le kiné, l'ostéo.

  • Speaker #0

    C'est vrai ça,

  • Speaker #1

    de plus en plus. Le médecin, voilà.

  • Speaker #0

    Toutes les lignes, oui.

  • Speaker #1

    Tout le monde est réuni. Et donc, c'est vrai que c'est intéressant. Ça fait faire des réunions toutes les semaines. Tous les mois, je n'en sais rien pour parler des patients qu'ils ont en commun. Donc, ça, c'est cool. Oui,

  • Speaker #2

    c'est très intéressant.

  • Speaker #1

    Après, moi, j'estime que quand j'ai un doute sur quelque chose, j'aime bien, moi, déjà, appeler le médecin traitant.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ou le médecin référent. pour avoir son avis ou pour lui renvoyer ça c'est intéressant, il faut communiquer parce que le diagnostic médical c'est le médecin c'est pas le kiné ni l'ostéo c'est le médecin qui fait le... c'est comme ça depuis depuis très longtemps toi ça va, c'est de faute de cure quoi il faut rester à sa place il faut rester à sa place et tout se passe bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, est-ce qu'il y a des préjugés ou des malentendus que tu aimerais démystifier ? Aujourd'hui, puisqu'il y a des gens qui nous écoutent, est-ce que tu vois, peut-être qu'il y a des préjugés qui ressortent souvent et qui sont, tu vois, qui te paraissent infondés ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ah, il a trouvé ! Oui,

  • Speaker #1

    oui. Alors, dans l'image des gens, le kiné, masse. et l'ostéo fait craquer. On a cette image, tout le monde a cette image.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ouais, ouais, je te jure, vraiment, c'est ce que je me disais.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut s'intéresser, il faut aller plus loin que ça. Parce que, voilà, l'ostéo, il fait un travail global, il voit la posture globale du corps, il va utiliser des techniques crâniennes, des techniques viscérales, des techniques musculosquelétiques, donc des techniques isons. avec l'aide des muscles, des techniques qui font craquer, des techniques d'étirements spécifiques, des techniques aussi d'écoute, parce qu'on écoute aussi le corps dans sa globalité, pour harmoniser, c'est un travail vraiment global. Le kiné, lui, il faut voir tout ce qu'il fait au quotidien, il va faire de... du stretching, il va faire des exercices d'éducation posturale, il va mettre dans l'accompagnement du patient aussi au quotidien, il va beaucoup masser aussi, forcément, ça c'est clair, ça fait partie, c'est un invulnérable, c'est vraiment primaire aussi, parce qu'on l'apprend dans les écoles de kiné, et un kiné masse. un kiné ne met pas que des électrodes aussi parce qu'on entend aussi beaucoup dire ça et voilà ça fait partie de la thérapeutique quand le patient il vient on ne fait pas que le masser on ne fait pas que lui faire des exercices il fait plein de choses en fait mais tout ça c'est dans la globalité pour qu'il puisse avoir un gain sur le motif pour lequel il vient d'accord

  • Speaker #0

    Et du coup ?

  • Speaker #2

    Tu avais de mauvais préjugés.

  • Speaker #1

    Oui, les préjugés, c'était en gros ça. C'était l'image des gens, en fait. Oui, justement,

  • Speaker #0

    la tendance à réduire.

  • Speaker #1

    Voilà, on réduit ce... On réduit... C'est vrai. On réduit vraiment ce que fait l'un ou l'autre. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Sauf que ce n'est pas ça. Et puis, quand les gens viennent consulter, ils comprennent aussi le travail que l'on fait.

  • Speaker #0

    je pense qu'après une fois que tu viens consulter t'as un regard différent parce que t'as pratiqué du coup et tu sais la différence,

  • Speaker #2

    tu la vois en fait c'est palpable oui oui et puis en plus comme tu disais l'ostéopathie c'est quand même arrivé c'est pas la même chose que la kinésithérapie ça peut arriver après ça a été un peu clivant aujourd'hui tout le monde ne sait pas ce que c'est la preuve c'est quand on dit que ça

  • Speaker #1

    craque ou pas cette sensation dans l'historique en fait au tout début la... l'ostéopathie était que musculo-squelettique. On craquait. Oui, ça, c'est des techniques musculaires, musculo-squelettiques, articulaires. Après, il y a des techniques crâniennes, viscérales, parce que l'ostéopathie vient des États-Unis. Elle a été ramenée par un certain monsieur en Europe et du coup, en Angleterre notamment, où on a vraiment greffé. des techniques plus évoluées, crâniennes, viscérales, au service de la santé globale du patient.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Du coup, les bienfaits de l'ostéopathie sur la santé, tu dirais que c'est quoi en fait, si tu devais le simplifier ?

  • Speaker #1

    En simplifiant, tu arrives avec un corps dysfonctionnel, c'est-à-dire qu'il y a plein de micro-mouvements erronés dans ton corps, et on vient te donner un coup de pouce, ce qui fait que tes articulations bougent mieux, on a gagné de la mobilité, on est toujours dans ton... dans ton propre chemin parce que Laurent, toi, moi, on est tordus, tous tordus. Oui. On est tous tordus. Ok. On est tous tordus. Donc le but c'est de redonner de la mobilité pour que le corps ne fasse plus mal. D'accord. Et ça en fait, nous on vient te donner un coup de pouce et en fait, on va fonctionnaliser ce corps dans les jours qui viennent par du repos, par beaucoup d'hydratation. Oui. aussi parce que notre corps est rempli donc il faut vraiment boire c'est hyper important et tu vas avoir un meilleur mouvement donc du coup tu vas avoir une meilleure santé globale de ton corps de ton esprit on essaie de retrouver un peu de la mobilité dans le corps et dans l'esprit parce que comme je dis souvent à mes patients on n'est pas qu'un squelette avec des muscles Et des nerfs, on a souvent des émotions qui traversent la tête et qui nous freinent notre corps en fait, quelque part.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu fais beaucoup parler les gens aussi.

  • Speaker #1

    Et donc c'est intéressant de dialoguer, ouais, voilà. Oui, il faut parler du quotidien du patient, de comment il mange, de comment... s'il fait du sport, s'il n'en fait pas, quel métier il fait, est-ce qu'il est sédentaire, est-ce qu'il est plutôt actif, dans sa posture, en fait, dans ses mouvements au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que tu as un vrai sens de l'écoute.

  • Speaker #1

    J'essaye, en tout cas. Oui. J'essaye.

  • Speaker #0

    Et justement, en plus, tu sais quoi ? Ça me fait venir une question, c'est... Du coup, tout ce que tu nous parles là, L'ostéopathie, la kiné, est-ce que ton entourage te le demande très souvent ? Te demande d'être massé ou d'être... Voilà, ils ont des douleurs, est-ce qu'ils font appel à toi constamment ?

  • Speaker #2

    Ils ont envie de se faire craquer.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'es sollicité ou pas ? Tu vois, c'est ce que souvent on se demande, on se dit, mais attends, tu vois, t'as fait le mur avec toi qui est ostéo, est-ce que...

  • Speaker #1

    J'étais souvent sollicité, surtout quand je faisais mes études, en pleine étude. En fait, quand on apprenait... des nouvelles techniques à partir du lundi au cabinet on est forcément obligé de tester tout ce qu'on apprend ça c'est évident et du coup voilà là je t'ai plus sollicité parlant de toi je t'ai demandé souvent j'ai un peu mal là tu peux pas me rader vite fait s'il te plaît vite fait s'il te plaît voilà vite fait s'il te plaît arrêtez avec ça c'est bien que tu dises ça c'est vrai parce qu'une séance d'ostéopathie c'est pas vite fait c'est costaud aussi et donc ça prend du temps parce que le patient, la patiente doit se détendre en fait et ça ça prend du temps surtout certaines personnes des fois ils s'est détendu dans les 10 dernières minutes 5 dernières minutes et même des fois des gens on y a donné une info ils sont pas complètement détendus ils vont être détendus 2-3 jours après boum coup de mou terrible terrible c'est très il faut prendre le temps je pense que de nos jours on le prend pas assez ça c'est vrai le temps toi t'aurais un moment où tu

  • Speaker #2

    préconiserais aux gens de venir faire une séance d'ostéo je te pose la question parce qu'on m'a déjà dit ça on m'a dit qu'il fallait en faire une séance par an même si il y avait rien

  • Speaker #1

    Souvent, il faudrait voir l'ostéopathie. Alors ça vient progressivement, comme je disais tout à l'heure, la vision évolue, l'esprit des gens change, c'est vrai. On préconise souvent de faire deux séances d'ostéopathie par an.

  • Speaker #2

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Souvent, voilà. Parce que le corps a besoin de bouger, il subit des stress mécaniques, des stress émotionnels, qui fait qu'il a besoin... d'avoir un petit comme on dit reset biomécanique. On remet le corona pour mieux fonctionner.

  • Speaker #2

    Parce qu'on est toujours de travers du coup.

  • Speaker #1

    On est tous tordus. On est tous tordus. Ça c'est comme ça, c'est indéniable.

  • Speaker #2

    Et toi, est-ce que tu aurais un petit conseil à donner à nos auditeurs ? Qui nous regardent, parce que je dis auditeurs mais...

  • Speaker #0

    C'est vrai, aussi à la caméra.

  • Speaker #2

    Pour réduire les tensions au quotidien, tu aurais un petit conseil flash à nous donner ? Quelque chose à faire au quotidien pour réduire les tensions ou pas ? Ou en fait, c'est trop général ?

  • Speaker #1

    On pourrait passer, je pense, des heures, la nuit, des jours, une vie pour tout ça. Mais déjà, respirer. Ça, on le voit beaucoup de gens. On ne respire pas, en fait. Vraiment, prendre le temps de se poser, de respirer. Voilà, déjà, une petite gym matinale. Comme je fais, mais bon, des fois, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. On ne va pas tout le temps employer ces dictons. Mais c'est intéressant, ça permet déjà de se mobiliser, de s'étirer un petit peu le matin, globalement tout son corps sur un tapis, avant de déjeuner. Ça peut permettre de commencer la journée un peu plus détendu.

  • Speaker #2

    Ça réduit les tensions, ça, peut-être, dans le corps, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est flash, je vous dis bien.

  • Speaker #2

    Je travaille sur ma respiration depuis longtemps. Ah. Parce que je sais que je ne respire pas.

  • Speaker #1

    Après, c'est sûr qu'après, tout dépend dans quel mode de vie on est, si on a des enfants, si on n'a pas d'enfants. Oui, c'est malgré eux aussi, mais c'est vrai que pour nous, les adultes, les parents et tous les parents qui nous écoutent. Oui. la vie s'accélère dès que nous avons des enfants, les rythmes s'accélèrent, les journées se rallongent. Souvent, on entend dire à les gens, les parents qui disent « Allez, j'ai fini mon boulot, je vais chercher les enfants à l'école ou à la crèche et j'attaque ma deuxième partie de journée. » C'est vrai, c'est vrai. Donc bon, c'est comme ça. Bon, voilà,

  • Speaker #2

    c'est terminé les amis, on respire.

  • Speaker #0

    On respire.

  • Speaker #2

    Et on s'étire. Déjà, c'est pas mal. C'est gentil. Merci de nous le dire.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Même le discours, il me dit « respire » . Des stress.

  • Speaker #1

    Prendre le temps des choses, c'est important. Je pense qu'il y a 20 ans, on ne vivait pas comme ça. Ouais. On ne vivait pas comme ça. C'est vrai. Et en parlant avec un patient, il n'y a pas si longtemps que ça, on se rend compte que... Les réseaux sociaux, les enfants qui ne sont attirés que souvent par les réseaux sociaux. Après, il y a l'éducation. Si l'enfant est habitué à faire du sport, aller dehors ou pas, depuis son tout jeune âge ou pas. Après, on a tous été adolescents aussi, on a tout joué à l'ordinateur, à la console.

  • Speaker #2

    mais c'était c'était c'était taille mais c'était c'était voilà chez moi c'est terrible c'était c'était pas c'était pas taille mais chez moi c'était non stop à j'avais deux heures pardon oui mais ça fait que tu étais dessus ah oui plus plus plus oui ok

  • Speaker #1

    donc et donc du coup voilà nous avons une nouvelle jeunesse aussi donc ouais comme je dis tout à l'heure qui se sédentarisent aussi ouais avec des fois les dj des jeunes qui sont vachement raides et qui sont marrants. J'ai l'exemple d'une petite d'un patient qui fait du VTT avec moi elle ne touche pas ses pieds elle a 10 ans donc c'est pas normal à cet âge là. Après il y a plusieurs autres facteurs aussi, il y a la génétique aussi la génétique contribue à avoir des tissus plus ou moins raides. Ok. Bon,

  • Speaker #0

    super.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    On est très contents de tout ce que tu viens de nous raconter. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se posaient des questions qu'on t'a posées et qui ont des réponses maintenant.

  • Speaker #1

    Ok. J'espère avoir été clair. Ouais,

  • Speaker #0

    on est très très contents. On arrive à la fin du podcast. Et en fait, vous n'aurez pas la question gênante pour une simple et bonne raison, c'est que tu es praticien, donc il y a des choses qu'on ne peut pas poser. Donc on ne va pas lui demander de nous raconter l'anecdote avec un patient. ça coule de source les amis donc on a préféré l'enlever donc elle n'y est pas, d'habitude elle y est toujours mais elle n'y est pas, pour ces raisons là mais voilà on arrive à la fin du podcast du coup le prochain il en aura deux ouais, ché le prochain qui va tourner mais nous on sait qui c'est déjà le prochain mais en tout cas franchement on est vraiment très très content de t'avoir reçu on est vraiment très content merci On espère que ça vous aura plu. voilà vous savez que vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes de podcast donc Deezer, Spotify Apple Podcast on est aussi sur Youtube pour ceux qui regardent donc on oublie pas comme d'habitude s'il vous plaît on s'abonne on met un like si on est sur les plateformes on met 5 étoiles vous nous aimez pas, vous détestez, mettez 5 étoiles c'est comme ça que vous montrez que vous nous détestez c'est comme ça qu'on va couler mettez bien ça et puis surtout Dictatureland c'est comme ça,

  • Speaker #1

    c'est pas trop long en tout cas merci à toi merci à vous de m'avoir invité c'était une belle expérience avec plaisir c'est intéressant on est pas souvent audité comme ça et c'est intéressant de parler de soi, de son parcours et de son métier c'est l'ADN de parcours de toi c'est ça exactement c'est ça qu'on a dit

  • Speaker #0

    on espère que t'as passé un bon moment on espère que vous avez passé un bon moment on vous dit à très bientôt bisous

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