- Speaker #0
Hello, moi c'est Aylee et j'ai quitté la France en 2023 pour venir vivre au Canada. Bienvenue sur Parlons Canada, on va parler de la vie étudiante et aussi de l'événementiel à Montréal. Et pour en parler, je reçois Grâce.
- Speaker #1
Hello !
- Speaker #0
Grâce qui est étudiante à Montréal, tiktokeuse et organisatrice d'événements pour les étudiants internationaux à Montréal.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Donc si je ne me trompe pas, du coup, Grâce, tu me dis, MTL Students, c'est 2600 membres, enfin plus de 2600 membres.
- Speaker #1
Maintenant 3000. 3200. 3200 membres.
- Speaker #0
Waouh ! J'ai regardé il y a quelques jours, c'était 2600. 3200 membres. Vous organisez du coup des événements pour aider les étudiants internationaux à briser l'isolement.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Aujourd'hui, tu vas nous raconter donc les défis que tu as à relever du coup en tant qu'étudiante internationale et aussi concrètement les événements pour les étudiants internationaux. Comment ça se passe pour les aider aussi pour tisser du lien, aussi à découvrir Montréal autrement.
- Speaker #1
Ok, c'est bon.
- Speaker #0
Donc, on a toutes les deux un avis sur Montréal. Donc, je pense que ça va être une discussion intéressante.
Ouais, moi aussi je pense.
Donc première question, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours Grâce ?
- Speaker #1
J'ai 25 ans, je suis née en France, je suis venue à Montréal... Enfin, j'ai fait d'abord mes études supérieures en France. Puis, après ça ne me plaisait plus forcément. Donc, j'ai décidé de venir à Montréal, je pense que j'avais 19-20 ans 19-20 ans, un peu avant le Covid. Donc, je suis venue à Montréal, je n'avais aucune attente sur Montréal. Donc, je suis juste venue comme ça. Et puis, après j'ai visité les universités et je me suis dit pourquoi pas venir étudier au Canada. Du coup là, ça fait bientôt 6 ans que je suis au Canada ...
- Speaker #0
Montréal, enfin le Canada en général, c'était ta première expérience à l'étranger ?
- Speaker #1
Oui, je ne suis jamais partie à l'étranger, à part en vacances, mais comme je ne suis jamais partie à l'étranger, j'ai décidé de venir parce que mon frère y habitait déjà. Donc, déjà, ma mère, elle, impossible, elle me laisse partir sans que j'aie mon frère là-bas. C'est pour ça que je suis venue au Canada.
- Speaker #0
Ton frère, il est encore ici ?
- Speaker #1
Oui, il habite ici.
- Speaker #0
Ah ok, c'est bien, tu as quand même un attachement.
Exact.
Tu en as parlé, tu as dit que tu avais choisi Montréal, mais pourquoi du coup Montréal et pas une autre ville ? Parce que même si ton frère du coup il est ici, t'aurais pu prendre une ville qui n'est pas trop loin.
- Speaker #1
En vrai, ma mère, elle ne m'aurait pas laissée.
- Speaker #0
Même une ville à une heure.
- Speaker #1
Non, vraiment pas. Genre, ma mère, elle ne m'aurait pas laissée. Disons que le fait que mon frère habitait déjà ici, je n'ai même pas pensé aux autres villes. Pour de vrai, j'ai juste pensé à Montréal parce que mon frère était ici. La logique voulait que je vienne ici.
- Speaker #0
Le fait que Montréal aussi, ça soit français, enfin plus francophone, que anglophone.
- Speaker #1
En vrai, pas tant parce que je n'ai pas forcément de problème avec la langue. Donc, que ce soit anglais ou français, pour moi, ça revient au même. Je parle les deux. Donc, en vrai, ça ne m'aurait pas dérangée. Mais c'est juste que je préférais avoir une proximité avec mon frère plutôt que de partir loin. Et on sait que le Canada, c'est grand. Les villes sont éloignées entre elles. Je n'aurais pas choisi Ottawa pour habiter. Donc, c'est ça, en vrai.
- Speaker #0
Ok, je comprends. Comme tu es étudiante, tu es là depuis six ans, qu'est-ce que tu penses du système éducatif, du coup, au Canada et plus particulièrement au Québec, vu que c'est quand même spécifique ?
- Speaker #1
Alors moi, je dirais qu'on n'est pas beaucoup par classe à l'université. Dans ma maîtrise, on est maximum 40 élèves par classe. Et au bac, c'était genre comme 50-60 max. Et encore 50-60, j'abuse. Je pense qu'il y a un ou deux cours où j'étais 50-60. Mais par rapport à la France, dans les universités, dans les amphis ils sont 100. Carrément, il n'y a même pas de place à la rentrée pour que les gens s'asseillent. Je pense que c'est ça la différence. Ça laisse plus la chance aux élèves de poser des questions. Et les profs, en fait, ils sont notés à la fin de chaque session. Ah ok.
Ouais, ouais, on les note. Donc ça fait que j'ai l'impression qu'ils sont plus présents pour nous, genre pour répondre à nos questions. Ils ont plus de disponibilité, donc ça, c'est vraiment nice.
- Speaker #0
C'est toutes les écoles qui font ça ? Tu peux noter tes profs ?
- Speaker #1
Oui, tu peux noter déjà au sein de l'université, donc le département reçoit tes notes. Et ensuite, il y a un site qui a été créé, je me rappelle plus le nom, mais il y a un site qui a été créé où on note les profs de toutes les universités américaines. Aux Etats-Unis, au Canada, etc. Donc tu mets juste le nom du prof et tu vois combien il a d'étoiles.
- Speaker #0
Mais non, c'est trop bien. Mais en vrai, il devrait tellement faire ça en France.
- Speaker #1
Oui, mais je pense qu'ici, c'est parce que tu peux choisir ton prof. Tu peux choisir ton cours en fonction de ton prof. Parce que pour le même cours, il y a différents profs. C'est pour ça, je pense aussi.
- Speaker #0
Le choix de l'école, parce qu'il y a pas mal d'universités à Montréal. On connaît McGill.
- Speaker #1
Concordia. McGill. UDeM. HEC qui fait partie de l'UDeM. HEC. Polytechnique. ETS. Laval. Université Laval, c'est à Québec.
- Speaker #0
Ah c'est à Québec ?
- Speaker #1
Ouais ouais, c'est pas de Laval, c'est pour ça c'est l'université Laval
Ah ok !
L'université Laval c'est à Québec, c'est pas de... Ouais ouais ouais, je sais, je sais...
- Speaker #0
Ok ça je ne savais pas ! Au niveau du système éducatif, je sais que ça dépend aussi des universités et des écoles. Genre, le système n'est pas le même, tu peux choisir selon tes profs. J'ai rencontré des gens du coup qui avaient fait différentes écoles. Par exemple, HEC plus l'UDEM. Les retours que j'avais eu c'était quand même HEC par exemple c'est mieux structuré. Donc, je pense que l'expérience aussi elle dépend de l'école où t'es. Mais moi, je trouve pas parce que j'ai fait UQAM ...
- Speaker #1
au bac et j'ai fait HEC à la maîtrise. Moi, personnellement, j'ai préféré l'UQAM. En fait, pour moi, la structure des cours, je ne vois pas la différence. Pour moi, c'est pareil. La vibe des étudiants, je préfère les étudiants de l'UQAM vs les étudiants de l'HEC où c'est plus compétitif.
- Speaker #0
Ah ouais ? Par rapport aux notes ?
- Speaker #1
Par rapport au fait que, tu sais, des fois, ils ne veulent pas te donner les cours. Tu sais, des fois, tu as une question par rapport à un travail de session, ils ne veulent pas t'aider donc, vraiment juste pour ça je dirais lui comme 100 fois !
- Speaker #0
Mais pourquoi il y a cet esprit de compétition.
- Speaker #1
En fait, il faut savoir qu'à HEC, il y a beaucoup de... je vais rentrer dans les clichés là, mais il y a beaucoup de Français.
Ouais.
Énormément de Français. Et moi, j'ai l'impression que c'est eux qui ont ramené un peu cette vibe-là. HEC c'est vachement le monde du business et c'est un monde compétitif donc je pense que c'est à cause de ça aussi.
- Speaker #0
D'accord, il n'y a pas d'histoire de si tu es major, tu as un truc comme ça.
- Speaker #1
La note de passage de chaque cours, on la connaît en fonction de la performance des autres. Donc si les gens ils ont bien performé, la note de passage sera beaucoup plus élevée. Donc en soit ta note de passage dépend des autres.
- Speaker #0
Ouais du coup ça met plus la pression.
- Speaker #1
Ouais exactement.
- Speaker #0
Mais après ça peut être une bonne pression vu que ça te motive à travailler plus.
- Speaker #1
Non, bah moi je préfère comme l'UQAM. L'UQAM tu sais ta note de passage d'avance et puis tu signes même une entente d'évaluation pour être sûr que les pourcentages sont adéquats.
- Speaker #0
Je pense que les Français qui ne connaissent pas Montréal et même la vie étudiante à Montréal, ils ne doivent pas savoir non plus que c'est possible.
- Speaker #1
En vrai, pour moi, si tu veux vraiment bien t'intégrer, il faut aller à l'UQAM d'abord.
Ok.
Avant d'aller à HEC.
- Speaker #0
Mais l'UQAM, c'est différent de l'Université de Montréal.
- Speaker #1
Oui, c'est différent. Il y a l'Université du Québec à Montréal.
Oui, c'est ça.
Et l'UDeM, c'est l'Université de Montréal.
- Speaker #0
Ok. Et moi je connaissais un français. Mais, il voulait à la base McGill.
Ça c'est chaud.
Ouais c'est ça. C'est ce qu'il m'avait dit...
Ça c'est une très très bonne université.
Ouais, c'est ce qu'on m'a dit, c'est hyper reconnu quand tu passes par McGill, mais ils testent ton niveau d'anglais.
- Speaker #1
Exact.
- Speaker #0
Pour savoir si tu peux faire tous tes cours en anglais.
- Speaker #1
Exact, même Concordia en vrai, toutes les universités anglophones testent ton niveau d'anglais. Parce qu'il y a des programmes en anglais au HEC, si tu veux les intégrer, tu dois aussi prouver un certain niveau d'anglais. Ok. Donc c'est ça.
- Speaker #0
Mais quand tu dis niveau, c'est pas bilingue ?
- Speaker #1
Non, c'est pas bilingue.
Ok.
J'aurais dit, je pense un petit B2, C1 genre.
Ah oui, ça va.
Ouais, non ça va.
- Speaker #0
C'est ce que tu as, en fait, quand tu sors du bac, normalement.
- Speaker #1
Ouais, exact.
- Speaker #0
Maintenant, on va parler vie sociale, parce que c'est aussi le sujet, vu que tu organises des événements.
- Speaker #1
Exact.
- Speaker #0
Est-ce que c'est facile, du coup, quand on est étudiant-étudiante, de se faire des amis, de rencontrer des gens, en fait, à Montréal ?
- Speaker #1
Moi, je dirais que non, pas forcément.
Ok.
Parce que les Québécois ne sont pas les personnes les plus sociables. Quand tu parles avec eux, t'as l'impression t'es trop amis, mais c'est vachement en surface, donc je sais que ça, c'est compliqué.
- Speaker #0
C'est pas que les Québécois.
- Speaker #1
Exactement. Et en fait, genre, je sais pas, en fait, quand t'arrives à l'université, les gens, ils se connaissent du Cégep, Donc tu arrives dans un truc où les gens se connaissent déjà. Donc je pense que non, c'est pas facile. Parce qu'en plus, tu recommences ta vie à zéro quand tu déménages ici.
- Speaker #0
Je veux dire, à part tes événements, les universités, elles ne facilitent pas ? Il n'y a pas de journée d'intégration, des trucs comme ça ?
- Speaker #1
Si, ils organisent. Ils organisent des journées d'intégration. Honnêtement, je ne suis jamais allée.
Ouais.
Mais en fait, je pense, en vrai, je ne vais pas rentrer dans les clichés, mais ce n'est pas mon délire à moi, personnellement.
- Speaker #0
OK. Ce n'est pas les journées d'intégration comme aux États-Unis ?
- Speaker #1
Je ne sais pas, je ne suis jamais allée. Mais c'est juste une affaire de 5 à 7 où on est là. Tu sais le type de musique déjà c'est pas mon genre de musique donc non.
- Speaker #0
Ça, c'est très Montréal, un 5 à 7, after work.
- Speaker #1
Ouais.
J'ai découvert ça ici. Exactement, exactement. Mais en vrai, ils organisent parce qu'il y a des comités pour les étudiants internationaux dans les universités. Mais je ne sais pas. Genre, je n'ai jamais eu envie forcément d'y aller.
- Speaker #0
OK. Peut-être que ça ne cible pas non plus les gens avec qui tu traînes.
- Speaker #1
En vrai, si. OK. Si, en vrai. Mais c'est juste que je pense que quand c'est affilié à l'université, genre, je ne sais pas, les gens, ils sont plus... Ils n'ont pas trop envie de venir.
- Speaker #0
Ah, ok.
- Speaker #1
C'est pour ça que j'ai décidé de ne pas... m'affilier à l'université c'est vraiment pour que tout le monde puisse venir.
Ok ouais, parce que c'est vrai que 5 à 7 c'est vraiment connoté réseautage.
Non les 5 à 7 c'est les genre 5 à 7 en mode soirée genre en fait ils appellent ça 5 à 7 mais c'est juste des soirées.
Ouais, il y a soit 5 à 7 je pense After Work.
Ouais After Work ouais ouais ouais ça ça existe parce que les 5 à 7 c'est après le travail etc ça existe mais après il y a les soirées étudiantes.
Ok soirées étudiantes du coup c'est comme en France ou pas ?
- Speaker #0
Je sais pas si t'avais fait des soirées étudiantes.
Je suis jamais allée.
Ah ok donc t'as pas d'éléments comparateurs.
J'ai même pas essayé d'aller je te mens même pas.
- Speaker #1
Ah ouais ? Non, je suis jamais allée.
Même les soirées étudiantes ici ?
En France, je suis allée, mais pas ici.
- Speaker #0
Ok, mince. Tes soirées sont mieux, c'est ça ?
- Speaker #1
Exactement. Exact, 100 fois mieux.
- Speaker #0
Justement, du coup, qu'est-ce qui t'a donné envie d'organiser des événements pour les étudiants internationaux, en plus, parce que tu cibles ? C'est pas méchant, mais t'as un peu viré les étudiants québécois.
- Speaker #1
Non, ils sont là.
- Speaker #0
Ah, ils sont là ?
- Speaker #1
Non, ils sont là. Pourquoi j'ai voulu créer MTL Students ? C'est parce que je suis passée par certaines étapes où j'avais besoin d'avoir des gens qui me ressemblaient autour de moi. J'ai voulu créer un lien avec ces gens-là, donc organiser des activités où ils peuvent se retrouver, où ils peuvent sortir un peu de cette déprime, de cette solitude, etc. Donc c'est vraiment pour ça que je me suis dit, pourquoi pas ? Et en fait, ça a un peu dépassé mes attentes, parce qu'en vrai, pour moi, on devait créer un groupe max 100 personnes, et puis ça allait être tout, tu vois. Et au final, ça a monté, monté, jusqu'à atteindre 3 000 personnes.
- Speaker #0
En plus, il y a beaucoup d'étudiants à Montréal. Ça peut encore monter plus loin.
- Speaker #1
Exactement, exact.
- Speaker #0
Il va falloir agrandir l'équipe. En quelle année du coup ça a été créé MTL Students ?
- Speaker #1
C'est tout récent, c'est en août 2024. Donc ça fait pas un an.
- Speaker #0
On en parlait juste avant, c'est hyper récent et il y a déjà plus de 3000 membres.
- Speaker #1
Ouais, mais en fait pour moi ça témoigne juste d'un besoin que les gens avaient, de se réunir juste entre eux et de pouvoir avoir un espace où ils se sentent pas jugés, où ils sont à l'aise et puis ils peuvent faire des connaissances. Et puis en vrai MTL Students pour moi c'est un cycle, tu viens dans mes activités, une fois que t'as ton cercle d'amis, t'es plus obligé de venir comme ça. C'est ça.
- Speaker #0
Mais c'est trop bien. Mais en vrai, vous ciblez les étudiants. Je pense même que tous les nouveaux arrivants qui viennent, ils auraient besoin d'un truc comme ça.
- Speaker #1
Mais en fait, c'était majoritairement des étudiants parce que c'était ça la base. Parce que moi-même, j'étais étudiante. Mais en vrai, il y a aussi des travailleurs.
Ah ouais ?
Et il y a aussi des gens qui sont nés ici. Donc en vrai, il y a de tout.
- Speaker #0
Ouais qui cherchent en fait à rencontrer de nouveaux gens.
- Speaker #1
Exact. En fait, c'est parce que des fois, tu as une team d'amis.
- Speaker #0
Et ils ne veulent pas organiser des trucs. Ils ne sont pas chauds pour aller au ski, pas chauds pour aller aux glissades. Moi, je les ai organisés, donc ils se sont dit pourquoi pas venir avec MTL Students.
- Speaker #1
Mais c'est trop bien que ça soit inclusif du coup. Parce que les gens aussi qui repartent en France.
- Speaker #0
Ça, c'est un phénomène pour moi en vrai, j'ai remarqué après 10 ans, les gens finissent toujours par rentrer en France.
Ah ouais ?
Ouais, ouais. Après 10 ans, ils finissent toujours par rentrer. Je pense que la distance fait que c'est compliqué et le temps. Et le temps aussi.
- Speaker #1
Du coup, c'est bien de pouvoir se renouveler en rencontrant d'autres gens.
- Speaker #0
Exactement. C'est trop bien. Tic Tac
- Speaker #1
ton activité de TikTok. À la base, ce n'était pas un jeu de mots, mais j'allais dire, grâce, on s'est rencontrés grâce à TikTok. Le jeu de mots nul. Tu fais beaucoup de vidéos sur TikTok où tu parles aussi de la vie à Montréal, tu donnes des conseils. Tu donnais des conseils du genre comment avoir un logement, conseils aussi pour le travail. Du coup, c'est super bien pour les nouveaux arrivants et même ceux qui habitent déjà là, s'ils ne s'y connaissent pas. Ce qui s'est passé, c'est que moi, j'ai été tombée sur une de tes vidéos. Tu avais réagi sur une vidéo d'une Française à Montréal.
- Speaker #0
Ok. Non mais je pense que c'est quelle vidéo ? Mais vas-y dis-moi.
- Speaker #1
Tu avais fait un collage et en gros tu disais c'est bon on peut encore donner notre avis et tout. Et j'avais répondu, chose que je fais très rarement, j'ai écrit un commentaire et du coup ça avait suscité beaucoup de réactions. C'était pas un commentaire. Je pense que j'avais dit, ouais même les Canadiens ils se plaignent de l'hiver en fait. Oui. J'avais dit un truc comme ça. Et du coup comme mes notifications elles se sont désactivées, c'est quand je suis rentrée dans l'application et que j'ai vu que du coup... Ça vissait en fait des santé.
- Speaker #0
Le corps de réaction.
- Speaker #1
Je me suis dit, il y a peut-être un sujet sur lequel rebondir.
- Speaker #0
C'était la vidéo qui avait la fille critique qui me disait de rentrer chez moi.
- Speaker #1
Elle te le disait à toi ? Je pense que ça visait tous les Français.
- Speaker #0
Parce que moi, j'avais répondu à son TikTok. Il y a beaucoup qui n'avaient pas compris pourquoi j'avais répondu là. Plusieurs mois avant, j'avais fait un TikTok où je filmais la neige dehors. J'avais mis un son genre... J'en ai marre. et puis genre elle a compris ça et puis elle a commenté en disant mais si t'es pas contente je rentre chez toi et puis j'ai dit mais toi t'es genre t'es audacieuse parce que t'es immigrée aussi mais toi tu dis à une autre immigrée de rentrer chez toi genre comme non ça n'a pas de sens et quand après ça elle a supprimé ce commentaire et puis elle est allée faire une autre vidéo en disant ouais les français qui disent qu'ils n'aiment pas l'hiver mais genre je sais que tu parles de moi donc c'est pour ça que j'ai répondu à sa vidéo genre j'ai fait un collage que c'est idéaux pour dire mais ma go genre on sait que tu parles de moi donc bien le mentionner Je sais pas ce que je vais dire. Et après, en vrai, il y avait des gens qui lui étaient grave tombés dessus. Et là, j'ai vu qu'elle a refait une vidéo pour encore nous demander de rentrer chez nous.
- Speaker #1
Ah ouais ? Ah ouais, lâche pas l'affaire.
- Speaker #0
Bon, ok, non, non, non. En tout cas.
- Speaker #1
Mais en vrai, ça, il y a aussi ce type de Français, là, à Toronto. Donc, c'est pas que Montréal. Ah ouais,
- Speaker #0
il y a aussi Toronto ? Ok, je pensais que c'était juste Montréal. Non, non, ils sont partout. Ok, ok.
- Speaker #1
Je t'en parlais un peu tout à l'heure. Je te disais, dès que je joue TikTok, je vois ta tête.
- Speaker #0
Ouais. Ça commence à être un peu trop fréquent ce chat-là.
- Speaker #1
C'est que tu postes plusieurs fois par jour.
- Speaker #0
En fait, ça dépend parce que je n'ai pas posté pendant comme cinq jours. hier j'ai posté 2 ou 3 vidéos d'un coup ? c'est pour ça que tu vas me voir dans tes pour toi il y a des fois où je ne vais pas poster pendant une semaine c'est vraiment moi et mon inspiration moi je trouve ça fou les tiktokers parce que vous postez tout le temps moi je pense que c'est l'impression parce que je pense que c'est tiktok l'algorithme fait que des fois il y a des vidéos j'ai posté il y a une semaine mais c'est juste au gentil qui passe dans tes pour toi mais en vrai quand tu regardes je ne poste pas tant que ça Ah ouais ? Ouais.
- Speaker #1
Bah mon pour toi, il est vraiment pour toi. Donc pour toi, c'est quoi les difficultés en fait auxquelles sont confrontées les étudiants internationaux ? Et quand je dis difficultés, ça peut être aussi bien le financement, l'éloignement avec la famille, l'alimentation. Il y a une grosse différence, c'est qu'on vient de France. Il y a quoi ? La langue québécoise aussi. Je suis à Montréal depuis l'année dernière, quand j'ai fait les allers-retours. Ça fait un an et pourtant j'ai encore du mal avec certaines expressions. L'emploi aussi, c'est différent de la France où on peut se faire virer un peu du jour au lendemain. Le logement, les différences culturelles aussi.
- Speaker #0
Mais en vrai, tout ce que tu as cité, pour moi, c'est une difficulté. Déjà, le fait que tu arrives, tu as des trucs à payer. Genre, moi, personnellement, j'habitais chez ma mère. Là, maintenant, j'ai mon loyer, j'ai mon électricité, j'ai des trucs à payer.
- Speaker #1
Donc, ça, tu as la même chose en France, c'est la vie d'adulte.
- Speaker #0
Oui, mais c'est dans le sens où, en tant qu'étudiante internationale, tu as plus de pression. Parce que si tu ne payes pas, qui va t'accueillir, tu vois ? Si je ne paye pas en France, je rentre chez moi. Tu vois ce que je veux dire ? Je rentre chez ma mère. Alors que ici, genre Ma mère, elle habite à 6 000 km de chez moi. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, il y a ça aussi qui est compliqué. Il y a le coût des études, je dirais. Il y a certains étudiants internationaux que j'ai appris que, par exemple, leurs parents leur donnaient juste un an de scolarité et puis après, fais ton argent, tu vois ce que je veux dire ? Donc, je dirais les coûts de la scolarité, se chercher un logement. Parce que maintenant, c'est rendu cher à Montréal. C'est rendu compliqué de se loger à Montréal. Je dirais les lois de mon famille et amis, pareil. L'accent québécois, pas tant. Après, ça dépend parce que pour moi, si tu travailles dans un milieu 100% québécois. J'ai toujours travaillé soit dans le service à la carambelle, soit sans pourcentage des Québécois. Donc, ça fait que j'ai comme catché vite ce qu'ils disaient. Mes amis aussi sont nés ici.
- Speaker #1
Un mélange de
- Speaker #0
Québécois, Québécoles, Haïtiens, Québécois, des deux. Ils ont l'accent, mais ils n'ont pas l'accent vraiment québécois de souche. Tu vois ce que je veux dire ? Donc ça fait que ça aussi, ça m'a beaucoup aidée. Parce que les expressions et tout, même s'ils ont leur langage créole, montréalais, etc., il y a aussi le langage québécois qui ressort dans leurs trucs. Je comprends ça même.
- Speaker #1
Je sais que les montréalais, c'est un mélange de Québécois, Créoles, Haïtiens et Arabes aussi.
- Speaker #0
Ah non !
- Speaker #1
En fait, ils utilisent aussi des mots arabes.
- Speaker #0
Non, c'est les Arabes qui utilisent les mots arabes. Non ! C'est dans le sens où... Non, c'est créole, anglais et ça, québécois. Ok.
- Speaker #1
Les français. Et encore québécois, j'allais dire, les montréalais, c'est à part. Parce que dès que tu sors de Montréal, tu vas dans le reste du Québec. Les montréalais, ils m'ont dit, même eux, des fois, ils ont du mal à se comprendre avec les québécois.
- Speaker #0
C'est vrai.
- Speaker #1
Et justement, du coup, par rapport à toutes ces difficultés, est-ce que tes événements, du coup, ça sert aussi à faire face à ces difficultés ?
- Speaker #0
Oui, je dirais, parce que, tu sais, j'ai créé des groupes. J'ai une page Instagram et aussi des groupes de discussion avec les étudiants. Si par exemple une personne lâche sa colocation, elle publie l'annonce directement dans les groupes d'étudiants. Donc la personne intéressée va la contacter en privé. Il y a aussi récemment, j'ai partagé des offres d'emploi sur les groupes d'étudiants. Donc ça, ça facilite aussi pour les logements avec la famille. C'est sûr que quand tu as des gens aussi avec qui parler, ça n'efface pas totalement, mais ça apaise un peu ce sentiment-là que tu peux recevoir. Et c'est ça.
- Speaker #1
Mais quand tu dis des groupes, c'est quoi ? C'est des groupes Facebook ou des groupes WhatsApp ?
- Speaker #0
C'est des groupes Facebook. J'avais ces WhatsApp, mais non.
- Speaker #1
C'est la galère ça. Mais des français en plus dans les cours pour WhatsApp.
- Speaker #0
Exactement. C'est compliqué. C'est ça.
- Speaker #1
Et tu peux donner les noms des groupes ou c'est privé ?
- Speaker #0
En fait je ne sais même plus j'ai combien de groupes, j'en ai beaucoup. Mais il y a étudiants de Montréal, étudiants au Canada. les étudiants étudiants d'MTS en tout cas mais c'est des groupes où genre par exemple si la personne elle nous contacte sur le compte d'MTS nous on va lui envoyer le lien direct pour les rajouter par rapport à tes événements maintenant que t'as 3000 membres je pense que t'as eu beaucoup de retours si ça augmente aussi c'est parce que les gens apprécient c'est
- Speaker #1
quoi les retours les plus fréquents qu'on te fait du coup sur les événements ?
- Speaker #0
que j'ai sauvé leur vie ah ouais vraiment ? ouais que j'ai sauvé leur vie sociale qu'ils étaient vraiment sur le point de quitter Montréal. parce qu'ils n'avaient pas d'amis. Eux, MTH, c'est une deuxième famille. Que, tu sais, je leur ai ramené quelque chose qu'ils n'avaient pas. Genre, c'est vraiment... Franchement, j'ai que des bons retours. Ouais, ouais. J'ai que des bons retours.
- Speaker #1
Mais trop bien que tu as sauvé la vie. C'est vrai que j'ai remarqué... Ça, c'est pour les Français. Je ne sais pas pour les autres pays. D'ailleurs, tu pourras nous dire quels autres pays tu as à part la France dans les membres. Mais j'ai remarqué qu'en général, quand tu vois, par exemple, sur TikTok, les vidéos de... Je retourne en France et tout. à chaque fois c'est des gens qui sont de Montréal j'ai remarqué C'est des personnes qui n'ont pas cherché à visiter d'autres villes et direct,
- Speaker #0
ils repartent en Europe. J'avais eu cette discussion avec un autre tiktoker et tout, qui habite à Ottawa. Ok,
- Speaker #1
ouais, mais Ottawa.
- Speaker #0
Et en gros, ouais, non, mais Ottawa.
- Speaker #1
Moi aussi, je te l'avais reparti.
- Speaker #0
En gros, non, mais parce que lui, il aime Ottawa. Ah oui, mais Ottawa. Mais en gros, il m'avait contacté et tout. Il m'avait dit, ouais, t'as pas remarqué que les gens qui font des vidéos pour dire qu'ils quittent Montréal, c'est tout le temps des gens. Moi, je pense qu'honnêtement, c'est des gens qui s'attendaient à être accueillis, les bras ouverts. Et c'est des gens aussi qui n'ont pas essayé de s'intégrer. Parce que pour moi, quand tu t'intègres, genre, oui, le manque de la famille est présent, mais quand tu t'intègres, ça va.
- Speaker #1
Genre tes potes peuvent devenir un peu ta...
- Speaker #0
Exactement, exactement. Il y a énormément d'immigrants ici. Donc en vrai, si tu es tout seul pour les fêtes, tu trouves facilement des gens pour fêter avec toi. Ouais,
- Speaker #1
après, ce n'est pas pareil, mais je vois ce que tu veux dire. Parler des difficultés pour les étudiants internationaux, notamment, tu en as parlé, tu as dit que tu avais des retours. Pourquoi il y a des étudiants internationaux ? Leurs parents, ils les dépannent que pour la première année, après c'est débrouillez-vous. Je voudrais juste expliquer du coup aux gens qui ne connaissent pas Montréal, après le Québec c'est assez particulier, mais au Canada en général comment ça se passe pour le financement, le coût des études. Déjà le thème du podcast, en gros moi c'était venu d'un film, un mini-film du coup que j'avais vu pendant le Toronto Black Film Festival, je t'en avais parlé. Alors je cite juste le nom de la réalisatrice, Sophie Oloho, si je le prononce bien. Elle a fait un mini-film qui s'appelle Away From Home, donc en français Loin de Chez Moi. Du coup, le film, en fait, ça cible les étudiants internationaux, du coup, qui sont vulnérables, clairement, quand ils viennent au Canada. Ça parle, en fait, du changement. C'est vrai qu'il y a quelques années, les étudiants internationaux, ils étaient un peu accueillis, comme tu as dit, à bras ouverts, pour comprendre ton expression. Là, on voit que la politique d'immigration, c'est plus du tout ça. Ça a bien changé. Tu galères maintenant pour avoir un permis d'études et tu ne veux plus rester au Canada comme avant, après avoir fini tes études. C'est vachement plus restreint. Et on en a parlé aussi, le coût. Ça dépend de l'école. de ton diplôme, si tu étais au premier cycle ou au second cycle, mais un étudiant international, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui savent pas, mais il peut payer 20 000 à 30 000 dollars dans l'année.
- Speaker #0
Ouais, par année. J'ai eu toujours par session, mais oui, par année.
- Speaker #1
Et encore, le prix, ça dépend aussi de l'école.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Je compare par rapport à la France, du coup, parce que c'est la seule référence que j'ai, mais c'est vrai qu'ici au Canada, les études, elles sont payantes, même l'université. Alors qu'en France, à l'université, t'as moyen de pas payer ou de payer à prix réduit. Ici, c'est vraiment du paye, quoi. Et on n'est pas du tout sur les mêmes prix. C'est pour ça que souvent les étudiants Moi, c'est juste découvert ça en venant ici. Ils sont soit à travail à temps partiel, soit ils font leur formation sur plusieurs années. Ça c'est vraiment un truc spécial Canada, c'est pas possible en France. Tu veux pas étaler tes cours.
- Speaker #0
Non, pas quand même. Mais après, tu as un temps plein aussi, si tu étales tes cours. C'est-à-dire ? Les conditions pour ton permis d'études, c'est que tu dois étudier à temps plein. C'est-à-dire qu'avoir minimum 4 cours à l'université.
- Speaker #1
Même si tu as 4 cours, parce qu'en vrai si tu fais 4 cours, 4 cours, je veux dire, au final, du coup, c'est pas étalé sur plusieurs années si tu fais 4 cours.
- Speaker #0
Non, c'est pas étalé sur plusieurs années.
- Speaker #1
Parce que d'aller sur plusieurs années, c'était à temps partiel.
- Speaker #0
Oui, exactement. Mais en tant que techniquement, les étudiants n'ont pas le droit d'être à temps partiel. Et les internationaux. Ah, ok. Oui,
- Speaker #1
les étudiants internationaux. Ah, ok, moi j'avais la vision. Ah bah attends, ça aussi on peut en parler parce qu'on en parlait juste avant, mais moi je disais, les Français pour moi, c'était pas des étudiants internationaux. On en parlait tout à l'heure, avant du coup de commencer. Mais c'est vrai que tu me l'as rappelé, en vrai, la France, on est hors Canada.
- Speaker #0
C'est ça, c'est pas au Canada. Genre moi... toutes les personnes qui viennent hors Canada sont des étudiants internationaux. Même s'ils payent moins, même s'ils ont des accords et tout.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça.
- Speaker #0
Ils sont étudiants internationaux.
- Speaker #1
Ouais, parce que du coup, comme c'est francophone, la France et la Belgique, ils payent un tarif canadien. Après, en vrai, c'est pas très juste. Enfin, c'est pas juste pour les...
- Speaker #0
Ah, on a négocié nos accords. Non, je...
- Speaker #1
Parce que t'as d'autres pays francophones, en vrai.
- Speaker #0
Mais c'est parce que c'est une ancienne colonie. Genre, tu vois ce que je veux dire ? Oui, c'est ça. Et puis, le gouvernement québécois... Je trouve un peu hypocrite parce qu'ils disent qu'on veut mettre en avant la francophonie, mais dans la tête, francophonie, c'est égal à France ou Belgique. Donc, pays d'Europe. Alors qu'en Afrique, il y a plein de pays francophones, tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #0
si tu veux aussi favoriser la francophonie, viens faire des accords avec les pays d'Afrique.
- Speaker #1
Pour parler des tarifs, justement, il y a trois tarifs. Il y a le tarif québécois. Alors ça, je l'ai appris, là. Il vérifie vraiment si tu es résident québécois ou pas.
- Speaker #0
Apparemment, oui.
- Speaker #1
Oui, aussi.
- Speaker #0
Apparemment, oui. Mais moi, vu que...
- Speaker #1
Ah, bah oui, t'es pas au tarif.
- Speaker #0
Bah, je suis au tarif québécois. Ah, ok. Oui. En gros, au bac, on est au tarif, ce que t'allais dire, je pense, après, tarif canadien. Hors Québec. Mais à la maîtrise, on est au tarif québécois.
- Speaker #1
Ah, pour les Français ? Ah, ok, trop bien. J'ai parlé avec des gens qui travaillent à l'université. T'as des exemptions aussi, où tu peux être au tarif québécois, même si t'étais hors Québec ou si t'es Français.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
C'est si le programme, il est présent qu'au Québec,
- Speaker #0
je crois. Ah, ça m'étonnerait pas.
- Speaker #1
il y a une exemption oui ça ne m'étonnerait pas si les gens Ils veulent passer par là. Et parce qu'il y a une grosse différence déjà entre tarifs québécois et tarifs canadiens. Alors qu'ils sont tous canadiens.
- Speaker #0
Mais c'est parce qu'ils ne sont pas francophones. Ah oui. C'est à cause de ça.
- Speaker #1
En vrai,
- Speaker #0
tu es à Ottawa,
- Speaker #1
tu peux parler français. Oui,
- Speaker #0
mais c'est dans le sens où en fait, il y a ce truc. Moi, j'ai appris ça. Il y a ce truc où les étudiants d'ailleurs, hors Québec, viennent étudier ici parce que c'est moins cher que la scolarité et finissent par... aller retravailler dans leur province. Donc ça fait que finalement, ce n'est pas rentable pour le Québec de financer. Parce que tu sais, il y a une partie que nous on paye, mais il y a une partie aussi que le gouvernement paye pour nous. Donc c'est comme si c'est un investissement à perte. Parce que je paye pour toi, mais au final, tu rentres ton savoir pour ta province. C'est pour ça.
- Speaker #1
Ok, c'est logique dit comme ça. Parce que c'est vrai que je disais 20 000 à 30 000 dollars pour les étudiants internationaux, mais Toronto, c'est encore plus.
- Speaker #0
C'est ça. C'est ça. En vrai, le Québec, vraiment on échouaillait niveau prix de la soirée
- Speaker #1
C'est peut-être mieux d'étudier au Québec et après de repartir.
- Speaker #0
Il ne faut pas dire ça.
- Speaker #1
Une astuce. D'ailleurs, au niveau des astuces, j'ai découvert ça. Il y a un moyen de passer à travers les mailles pour la maîtrise. C'est une montréalaise qui m'a appris ça. Au lieu de faire une maîtrise directe et du coup de payer plein pot, genre de faire un DES et après de valider juste tes crédits manquants. Ça coûte beaucoup moins cher que...
- Speaker #0
Ah oui, c'est vrai. Il y en a qui font ça. Oui, oui. J'ai appris ça.
- Speaker #1
L'astuce d'Aura.
- Speaker #0
Vraiment.
- Speaker #1
Tarif québécois, du coup, c'est beaucoup moins cher déjà que tarif canadien. Mais tarif... étudiants internationaux c'est encore plus cher et au final un étudiant international en fait ça peut payer jusqu'à ou même plus 3-4 fois en fait le montant d'un tarif québécois oui mais ça c'est fou après comme tu as dit si on suit la logique tu as dit en vrai ils prennent leur savoir ici et ils vont après la
- Speaker #0
fin de leurs études l'exploiter ailleurs c'est ça il y a quand même beaucoup d'étudiants internationaux qui veulent rester après ouais qui veulent rester genre à moyen terme et à long terme veulent rentrer ça dépend ouais un moment après t'en as marre de l'hiver c'est le moment exactement
- Speaker #1
Du coup, pour ne pas évoquer que les problèmes, on va aussi parler des solutions pour les étudiants internationaux ou pour les autres. Pour moi, c'est quelque chose que j'ai découvert en venant particulièrement à Montréal. Même à Toronto, en vrai, je ne m'étais pas intéressée plus que ça au statut d'étudiant. Il y a énormément de bourses qui existent à Montréal. Alors, je ne sais pas si c'est une particularité du Québec.
- Speaker #0
Ah, ça, je ne sais pas.
- Speaker #1
Tout ce qui va être... Alors, Bourse au Mérite, du coup, ça existe en France. Du coup, ici, ça s'appelle Bourse d'Excellence. Il va y avoir tout ce qui est Bourse Entrepreneuriat. s'il y a des étudiants auto-entrepreneurs. Il y a bourse leadership, bourse, ça c'est plus courant, pour aide financière, du soutien familial, des trucs comme ça, sport, études. Il y a bourse de recherche, je pense que c'est plus dans le domaine scientifique.
- Speaker #0
Non, ça c'est si tu fais par exemple cheminement avec mémoire à la maîtrise.
- Speaker #1
Ah ok, c'est ça qu'ils entendent par eux.
- Speaker #0
Ouais, ouais, ouais. Ok,
- Speaker #1
bon bah c'est ça. Pour les étudiants internationaux, ils peuvent prétendre à la bourse de mobilité.
- Speaker #0
Ça, c'est s'ils vont en échange. Ah, c'est dans les pays.
- Speaker #1
Du coup, c'est quelque chose aussi que tu me disais en off. Les étudiants internationaux, du coup, ils n'ont pas le droit à toutes les bourses.
- Speaker #0
Oui, il y a des bourses où c'est juste pour les citoyens ou les résidents permanents. Ça dépend, il faut regarder.
- Speaker #1
Après, même hors Québec, c'est un truc que je vois là depuis peu. J'ai l'impression que le gouvernement, que ce soit québécois, canadien, favorise vachement plus les résidents permanents, citoyens. que les résidents temporaires.
- Speaker #0
Oui, même pour travailler, par exemple, aux élections. Maintenant, il faut être résident permanent ou citoyen. Pourtant, moi, j'ai travaillé aux élections il y a quelques années. J'étais résident temporaire.
- Speaker #1
Parce qu'il y avait moins de résidents.
- Speaker #0
Exactement. Et là, il y en a trop.
- Speaker #1
Mais tu sais que... C'est même pas une blague. Il y en a vraiment qui sont nés ici et tout. On parlait justement des Français à Montréal. Et ils me disaient, en blaguant, mais tu te sentais qu'il y avait un petit peu de vrai. En mode, il commençait à y avoir un peu trop de Français à Montréal.
- Speaker #0
Oui, il y a trop de Français. Non, il y en a trop.
- Speaker #1
Après, même moi, je le ressens.
- Speaker #0
Honnêtement, il y en a trop, à Montréal. Il y en a trop.
- Speaker #1
Après, la plupart sont en résidence temporaire. Donc, ils finissent par partir.
- Speaker #0
Oui, mais même, genre, je ne sais pas. Des fois, je marche dans des endroits, je n'entends que l'accent français.
- Speaker #1
Mais oui, non, mais Centreville, c'est terrible.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Oui, oui. Moi, j'avais un pote qui était venu. Je l'avais amené au Centre Eton. On cherchait les Québécois.
- Speaker #0
Oui. Et en plus, les Français, tu les reconnais facilement.
- Speaker #1
Oui, déjà, même la langue. t'entends pas d'accent québécois et tout, c'est-à-dire, tu vois, il était breton, il m'a dit, c'est une recolonisation.
- Speaker #0
En fait, les Français, on ne s'est pas adosé. Comme on a vu un bon plan et puis tout le monde a couru pour venir ici.
- Speaker #1
Puis après, Montréal aussi, c'est une grande ville. Ça donne plus envie, je pense,
- Speaker #0
que d'autres villes à côté. Ouais, exact.
- Speaker #1
On a parlé un peu de ce que tu avais organisé. Mais, honnêtement, est-ce que tu peux dire quel type d'événements tu organises avec MTL Students ?
- Speaker #0
Alors, avec MTL Students, j'organise tout type d'événements. J'organise, en fait, des game nights, des soirées karaoké. C'est aussi des événements en relâchure de CV. par des R.A.F., des soirées. un peu plus grande échelle, genre 400 personnes. J'organise des sorties au ski, sorties au glissade, sorties à Ottawa. J'essaye de varier.
- Speaker #1
Oui, mais trop bien. Mais oui, c'est ce que j'avais vu. Tu as des soirées, soirées genre danse, musique et tout. Mais tu as aussi la partie, pour ceux qui ne sont pas trop dans ça, débat,
- Speaker #0
jeux et tout. Oui, parce qu'en fait, moi, débat, je n'aime pas les soirées. En fait, la première soirée qu'on avait organisée, j'ai voulu l'organiser juste pour le délire, genre juste pour organiser une soirée et tout. et au final ça s'était super bien passé genre je pense qu'on avait fait sold out en genre moins de 24h et tout le monde avait kiffé et tout le monde nous demandait genre c'est quand la partie 2 donc là on l'a fait la partie 2 des mois après et je pense que ça a été sold out en genre 20 minutes ah ouais vous pensez que vous communiquez beaucoup ? c'est plus le concept je pense qui a donné envie aux gens de venir parce que genre on se veut un peu être tu sais les soirées à la française comme t'entends de l'afro, du aya nakamura du rap français les musiques un peu de TikTok aussi les musiques de France donc je pense c'est le concept qui a fait plaisir mais aussi je pense on a fait la promo aussi on a fait un teaser ensuite il y avait la billetterie qui sortait à une date précise genre il y a eu une communication quand même autour de ça et c'est quoi votre limite de personnes ? là-bas dans la soirée ? ouais enfin ça dépend du local oui ça dépend les deux on les a fait au même bar c'était
- Speaker #1
400 personnes c'est énorme c'est beaucoup et soldats toi c'est une université qui est réunie au même endroit exactement exactement Du coup, on va parler aussi de ton équipe parce que pour gérer 400 personnes, je suppose que tu n'es pas seule. Du coup, est-ce que tu peux dire, vous êtes combien ? Comment vous organisez un petit peu ?
- Speaker #0
Alors, on est trois au total, organisateurs. Je les ai rencontrés le jour du premier événement que j'avais organisé.
- Speaker #1
Mais tout à fait. Tu n'as pas assez d'annonces ?
- Speaker #0
Non, même pas. En fait, ça s'est fait naturellement. Je vois genre, il n'y a pas eu ce truc où on s'est dit, rejoignez-moi et tout. Genre, en fait, on a organisé le premier événement ensemble. Ouais on a organisé ensemble parce que je pense la veille ou deux jours avant j'avais fait un live, ils étaient montés dans mon live Et puis j'avais dit oh bah j'organise ça et puis ils étaient venus Et puis après cet événement là on s'est dit bah c'est quoi la suite ? Genre c'est quoi le prochain événement tu vois ce que je veux dire ? Et après quand on a vu que ça commençait à monter c'est là où on a mis un nom sur MTS Student Mais ils étaient vraiment là depuis le début, on va dire que le premier je l'ai organisé sans eux mais en vrai les autres c'était qu'avec eux Donc ouais on est trois au total Ouais mais c'est pas beaucoup pour gérer autant de personnes
- Speaker #1
Et ouais t'arrives du coup à vous trois, les autres aussi ils sont étudiants ?
- Speaker #0
Oui ils sont étudiants aussi Ah ouais Ils sont étudiants Honnêtement je sais pas Comment ils font pour me supporter Parce que moi je suis une personne Genre je veux que tout soit fait De manière carrée Et en plus c'est des gars So tu sais les gars Nous les gars et les meufs On a cette différence de Genre on sait ce qu'on veut Tu vois ce que je veux dire Alors que eux ils sont plus Je m'en foutis S'il y a des trucs Qu'ils vont dire Oh non c'est pas grave S'il y a ça Mais si c'est grave Si t'as 10 minutes de retard Et puis les gens Ils t'attendent devant Ça se fait pas Tu vois ce que je veux dire Donc au début c'était un peu compliqué Parce qu'il fallait vraiment que je les mette vraiment où je voulais qu'ils soient Mais maintenant en vrai je peux dire qu'ils sont quand même pas mal indépendants Du coup une fille et deux gars Une fille et deux gars
- Speaker #1
T'es un peu celle qui gère les deux gars
- Speaker #0
En fait, c'est moi la plus grande. J'ai un peu cette attitude de grande sœur slash maman. Quand il faut dire des choses, c'est moi qui vais le dire. Et je ne le dis pas forcément de la bonne manière. En fait, c'est moi qui vais avoir la bouche.
- Speaker #1
Après aussi, on en parlait, mais c'est un peu toi le visage de MTL Sud-Est. C'est toi qu'on voit sur les vidéos TikTok et tout. Je pense aussi, s'il y a des feedbacks, exemple l'événement était en retard ou il y avait une désertion, c'est toi qu'on va tomber.
- Speaker #0
Et encore là, c'est vraiment quelque chose que j'essaye de... J'essaie de me dissocier de M-Tel Student. Parce qu'au début des événements, les gens s'attendaient vachement à me voir. Je ne sais pas ce que je veux dire. Je ne suis pas une star. Mais c'est un sens où vu que c'était moi qui faisais la promotion des événements, les gens s'attendaient à me voir. Et en fait, j'ai bien vu qu'encliner un événement par semaine, c'est fatigant. C'est vraiment fatigant, sachant que je travaille. Je vais à l'école aussi. Donc là, je commence un peu à me détacher. Je n'aurai plus forcément à aller à toutes les activités. Et si je suis là. J'essaie un peu de donner des responsabilités aux autres bénévoles. J'ai aussi été rejoint par des bénévoles entre-temps. Et j'essaie de rester vachement en retrait pour que, un peu, ils se dissocient et se crassent. MTS Student. Ouais, tu délègues. Exact. Parce que je me dis que, oui, MTS Student, moi, je vais l'amener où je veux l'amener. Mais ça se trouve que là, bientôt, je finis ma maîtrise. Ça se trouve que je n'aurai plus le temps comme là, j'ai maintenant. Et il va falloir que j'apprenne à déléguer certains trucs. Donc je serai toujours là, mais plus forcément là à tous les événements Ok,
- Speaker #1
tu veux gérer un peu de loin Exact Justement, tes événements C'est quoi les pays dans les étudiants internationaux que tu as ?
- Speaker #0
Il y a de tout Ah ouais ? Oui, il y a de tout Il y a des Français, des Belges Beaucoup de Sénégalais Franchement, beaucoup de Sénégalais J'étais choquée, je ne pensais pas qu'il y avait autant de Sénégalais à Montréal Après, c'est tous les pays d'Afrique Cameroun, Congo Il y a de tout Après, Algérie, pays du Maghreb Oui, Afrique du Nord Oui, il y a de tout Franchement,
- Speaker #1
il y a de tout Les pays que tu m'as cités, c'est les pays francophones C'est des événements pour les francophones ou pour les bilingues ?
- Speaker #0
Il y a eu des anglophones qui sont venus. Ok. Donc, c'est pour ça que moi, c'est pour les bilingues. C'est sûr qu'il y a plus de francophones, mais moi, je dirais que c'est pour les bilingues, en vrai. Genre, ça n'a jamais dérangé qu'il y ait un anglophone qui soit parmi nous.
- Speaker #1
Ouais, du coup, vous avez plus de pays francophones. Mais aussi, la communication, elle se fait en français, c'est ça ?
- Speaker #0
Oui, aussi, elle se fait en français. On va en parler après, mais tu sais, avec Ottawa-Sudan, c'est les deux. Ouais. Mais nous, c'est plus en français vu qu'on s'adresse... Montréal. C'est ça, exactement. et même en plus quand on a dû s'enregistrer en tant qu'obnl on n'a pas pu rentrer genre mtl student Ah,
- Speaker #1
c'est à cause de la loi Québec ? Ah ouais, jusqu'au nom d'entreprise.
- Speaker #0
Donc voilà.
- Speaker #1
C'est beau. Mais je sais qu'il y a des entreprises quand même qui arrivent à passer.
- Speaker #0
En fait, on aurait pu passer si on ajoutait, je ne sais plus ce qu'il fallait ajouter, genre Association MTL Sud-Oct. Ça aurait pu passer, mais pour les demandes de subventions. Ah,
- Speaker #1
ok. Montréal, c'est quelque chose. Les Québécois, c'est quelque chose. Ils sont plus attaqués aux Français que les Français eux-mêmes. C'est fou,
- Speaker #0
ça. Après, moi, je les comprends parce qu'ils sont entourés de... population anglo-francoise. Et en fait, c'est juste eux qui restent, je crois que je veux dire. En vrai, moi je comprends. Des fois, je comprends.
- Speaker #1
Après, il n'y a pas que les Québécois dans la Nouvelle-Écosse. Oui,
- Speaker #0
il y a aussi, mais tu sais, ils ne sont pas majoritaires. Et en plus, il y a les États-Unis à côté, qui sont vraiment fermés dans ce milieu anglophone. Donc je pense aussi que c'est ça. La langue française, c'est ce qui permet les distincts de garder un peu de francophone. Exact.
- Speaker #1
Mais je comprends en vrai aussi parce que c'est vrai que les anglophones, même à Montréal, il y en a, ils ne font pas d'efforts pour parler français. C'est Montréal.
- Speaker #0
Non, c'est vrai. Ça ils abusent, franchement ils abusent. Moi ça me dérange pas par exemple quand quelqu'un sait pas parler français, mais je sais qu'il y a certaines personnes genre ça les dérange. Mais je pense qu'ils devraient quand même faire un effort.
- Speaker #1
Là t'as vu la vidéo de Walmart là ? En gros t'as un client qui arrive un anglophone, et il lui demande genre de parler anglais, elle veut pas.
- Speaker #0
Oui mais je pense qu'il parlait français finalement.
- Speaker #1
Oui oui mais c'est ça le délire, t'es juste pour...
- Speaker #0
Ouais, j'avais vu, oui j'avais vu.
- Speaker #1
Y en a des comme ça aussi. Justement tu parlais des subventions, je voulais savoir, est-ce que du coup t'es aidée par des organismes ou par la ville de Montréal ? Pas du non, zéro. tout tout seul de sa et même financièrement du coup c'est que vous s'en rappelons du coup les Je ne sais pas, vous fonctionnez par adhésion ?
- Speaker #0
On ne fonctionne pas par adhésion. Donc, en fait, MTH Student, c'est nos BNL de base. Nos BNL, notre but, ce n'est pas de faire de l'argent. Et même si on fait de l'argent, c'est quelque chose qui va être redistribué dans d'autres activités, etc. Donc, quand on va demander, par exemple, 20 dollars pour une activité, c'est parce que la place nous a demandé 20 dollars. Genre, à la limite, par exemple, je sais des fois, la place, elle va nous demander 18 dollars, on va arrondir à 20 dollars. C'est 2 dollars par tête de bénéfice, tu vois ce que je veux dire ? Et ça, c'est qu'on va le réutiliser pour, par exemple, fournir les boissons, fournir à manger, tout ça.
- Speaker #1
Puis il y a les imprévus aussi.
- Speaker #0
Exactement, les imprévus qui peuvent arriver.
- Speaker #1
Ouais, je comprends. C'est fou, du coup, vu comment ça monte, que la vie, là, c'est pas dit... Pas encore.
- Speaker #0
Peut-être qu'elle est encore occupée, mais en tout cas, nous, on a fait.
- Speaker #1
S'il y a un agent qui passe par là.
- Speaker #0
Exactement, exactement.
- Speaker #1
Il y a quelques jours. mon orifice là, je sais que tu as été nominée et tu as participé à une cérémonie de remise des prix ça reconnait ton travail et ton impact à Montréal pour soutenir la communauté étudiante et aussi ton engagement bravo à toi pour tout ce que tu fais est-ce que tu peux dire un peu comment ça s'est passé ?
- Speaker #0
comment ça se passe, c'est comme si on va postuler on va déposer des projets pour être nominée, donc il y a un jury qui décide des gens qui sont finalistes Et ensuite on a beaucoup de questions C'est vraiment un dossier complet qu'on remplit Pour expliquer nos activités, nos réalisations On envoie des photos, tout ça Et ensuite il y a un jury qui prend la décision à la fin Pour les finalistes et pour les lauréats de ça Mais en fait moi, personnellement, même si j'ai pas gagné Pour moi c'est vraiment comme C'est vraiment un accomplissement parce que les gens Qui étaient autour de moi, avec moi C'était des gens, je sais pas comment t'expliquer Mais il y avait quelqu'un qui travaillait pour la police de Montréal Il y avait des gens qui travaillaient pour L'Oréal C'était des grandes personnes, tu vois ce que je veux dire Donc même pour moi, si j'ai pas gagné Merci. juste être la plus jeune personne à faire partie des finalistes. Et puis en vrai, mon projet est récent, alors que les gens, ça faisait 5 ans, ils faisaient ça et tout. Pour moi, c'est déjà une victoire en vrai, parce qu'il y avait énormément de chefs d'entreprise à cet événement-là. En plus, j'ai serré la main au PDG de Big C.
- Speaker #1
Ah ok !
- Speaker #0
Franchement, c'était vraiment nice. Honnêtement, c'était une bonne expérience.
- Speaker #1
Tu avais posté, je sais que c'était sur Instagram, en souris, et moi j'avais reconnu quelques noms. Du coup, je sais que tu avais été nominée à côté de grands noms de développement durable, de tropie et tout. Ouais. Et du coup, j'avais une question. Est-ce que tu pensais du coup que grâce à MTL Students, du coup, ça pouvait aller au-delà de l'événementiel ? Genre, est-ce que tu penses que ça peut t'ouvrir d'autres portes ?
- Speaker #0
Ouais. Non, c'est les gens qui pensent pour moi. Ok. Moi, en vrai, je m'arrêterais vraiment à l'événementiel. Je n'ai pas envie de m'arrêter à l'événementiel, mais c'est dans le sens où moi, je me limite beaucoup. Genre, je ne vois pas. En fait, c'est les gens qui me font réaliser ce qu'est MTL Students. Tu vois ce que je veux dire ? Pour moi, je ne le vois pas. je le vois pas c'est peut-être mon esprit perfectionniste qui fait que genre je me limite beaucoup honnêtement je pensais pas je pensais pas que ça allait attirer autant de regards de ce genre de personnes là en fait surtout là comme ils l'ont vu grâce à l'événement je pense que il y aura encore plus de visibilité oui franchement j'ai pu parler avec des chefs d'entreprise j'ai pu échanger les contacts etc donc franchement ça peut que être bénéfique c'est nouveau parce que c'est pas un monde auquel j'étais habituée tu sais je suis une femme noire so arriver dans un monde comme ça où tu sais c'est pas forcément ta communauté qui se trouve là-bas genre c'est comme un peu intimé, je dirais.
- Speaker #1
Mais je pense que le but c'était aussi de montrer plus de diversité. Exact. Là où avec les Etats-Unis on récresse un peu au niveau diversité,
- Speaker #0
équité,
- Speaker #1
inclusion. Du coup c'est vachement bien de t'avoir mis en avant. Non je suis à l'aise. Donc là on rentre un peu dans les sujets problématiques. Les français à Montréal. J'ai l'impression qu'il y a deux types de français à Montréal. Ouais. Il y a les français, je pense un peu comme toi, qui vivent leur aventure. à fond au Canada et spécialement au Québec. Et t'as un autre type de français, ça c'est les français qui veulent rester contre-français et en général c'est les français qui sont au plateau et aux alentours du plateau justement c'est la catégorie des français qui s'appelle qui s'autoproclame expat. En fait ça va tout bas ensemble.
- Speaker #0
En vrai ça c'est archi mon combat. Moi c'est un combat que je mène.
- Speaker #1
Les français du plateau.
- Speaker #0
Je mène fièrement en fait, parce que quand je suis arrivée ici je comprenais pas pourquoi ils disaient expat. expatriés, tu vois ce que je veux dire ? Parce que pour moi, expatriés, ce n'était pas des expatriés. La majorité des gens qui s'appellent expatriés, ce n'est pas des expatriés. Pour moi, les gens qui sont en veilleux, oui vous êtes expatriés parce que tu sais, ils travaillent pour une compagnie française à l'étranger. Voilà, c'est expatriés. Donc je ne comprenais pas. Et en fait, tu sais, à force, je corrigeais dans les commentaires à chaque fois, je corrigeais, je corrigeais, je corrigeais. Et un jour, j'ai fait une vidéo, j'ai dit mais je ne comprends pas comme pourquoi quand vous venez habiter dans un pays les personnes blanches s'identifient comme des expatriés, mais nous les noirs vous nous identifiez comme des immigrés. Donc c'est quoi ? Je comprends pas pourtant vous êtes aussi immigrés comme nous, je vois. Parce qu'en fait j'ai compris qu'en fait ces gens là ils insultent. En France ils parlent mal des immigrés. Donc juste reconnaître qu'ils sont immigrés, genre ça fait mal. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #1
C'est pour ça, moi je l'avais dit en sourire aussi, mais immigrer c'est pas une insulte. Et ça concerne pas que les minorités.
- Speaker #0
Exactement, exactement.
- Speaker #1
Mais ça pour moi en vrai c'est un amalgame. À Montréal, il y a beaucoup de gens qui passent par une procédure d'immigration permanente. Et même hors Montréal, parce que les Français qui s'appellent expats, ce n'est pas juste à Montréal.
- Speaker #0
C'est pas juste à Montréal.
- Speaker #1
Oui, non. Ils passent par des procédures d'immigration permanente avec l'IRCC, qui littéralement veut dire Immigration, Réfugiés, Citoyenneté Canada. Du coup, c'est immigrer, en fait. Mais ça,
- Speaker #0
c'est migrer ? Oui. Non, moi, je me fais un bon plaisir à leur rappeler que ce sont des immigrés. C'est mon combat.
- Speaker #1
Pour l'amalgame, pour moi, en vrai, tu en parlais, tu disais, on va qualifier d'immigré justement des personnes de minorité visible, en se disant que c'est une insulte. En vrai, ce n'est pas du tout ça. C'est un immigrant, du coup, c'est quelqu'un qui a choisi d'aller vivre dans un autre pays, du coup, sans blinguer. Alors qu'un réfugié ou un demandeur d'asile, par exemple, là, il y aura une notion de protection.
- Speaker #0
Il a eu des contrats, ouais.
- Speaker #1
Ouais, et puis, c'est surtout que la personne a fui. Exactement. Sauvé sa vie. Ouais. Et du coup il y a l'amalgame de... On mélange tout ensemble. Avec des réfugiés, des demandeurs d'Asie, des immigrés, alors que c'est différent.
- Speaker #0
Toujours bon aussi de rappeler que expatriés, c'est quand tu vas travailler pour une entreprise de ton pays à l'étranger. Ah mais ça,
- Speaker #1
les Français à Montréal, c'est compliqué.
- Speaker #0
Non, parce qu'eux, c'est genre, oui, je sais que je ne vais pas rester définitivement. Mais ça fait cinq ans qu'ils sont là, oui, on ne va pas rester définitivement.
- Speaker #1
Après, en vrai, moi, je suis en résidence permanente. Tu vois, une résidence permanente, c'est cinq ans. Mais tu es là en résidence permanente.
- Speaker #0
C'est ça, exactement. Donc,
- Speaker #1
on arrive sur tes projets maintenant. On va se focus sur toi et sur les Intel Students. Du coup, je sais que tu organises des voyages. Là, il y en a un bientôt à Ottawa. Si je ne me trompe pas, c'est le 31 mai. Ouais,
- Speaker #0
31 mai.
- Speaker #1
Ok, j'ai bien retenu. Et aussi un voyage à Toronto pendant le Caribana. Du coup, le gros carnaval à Toronto. Ouais, exact. Et là, c'est un voyage, du coup, plusieurs jours avec hôtel, transport inclus. Exact. Et est-ce qu'il y a d'autres voyages aussi ? Tu peux le rajouter.
- Speaker #0
Pour l'instant, il n'y a pas d'autres voyages. On va se contenter de ces deux-là. C'est déjà pas mal. Exactement. Ottawa, c'est que le but c'est d'aller Visiter la ville, c'est pas grand, ça va aller très très rapidement. Les trucs un peu politiques, genre le Sénat, la Chambre des communes, un peu le centre-ville. Et ensuite l'après-midi, ça serait d'aller à un barbecue avec les personnes d'Ottawa Students. Et ensuite, Toronto, ça serait d'aller du 1er au 3 août, donc d'assister au festival et également d'aller aux chutes du Niagara et de profiter, tu sais, il y aura des temps, on n'est pas à l'école. Donc en vrai, c'est ça.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a encore des places ? Et comment les gens peuvent s'inscrire ?
- Speaker #0
Il y a encore des places. Pour Ottawa, c'est 70 dollars si tu pars de Montréal. Donc ça comprend le transport, aller-retour, la nourriture, la boisson. Donc tu payes pour tout et puis tu fais rien. Pour les personnes d'Ottawa qui habitent déjà à Ottawa, c'est 20 dollars. Et ça comprend, comme j'ai dit, la nourriture et la boisson. Oui,
- Speaker #1
pour Ottawa, du coup, pour aller souvent à Ottawa, je connais les tarifs. Et c'est rien, 70 dollars.
- Speaker #0
Ouais, oui. Je ne présente pas des prix que je ne peux pas payer. Ça aussi, c'est une activité où on me présente un prix vraiment trop cher que je sais que je vais pas payer, je vais pas le... Je ne vais pas le proposer aux gens.
- Speaker #1
Mais sachant que tout est compris, nourriture et tout.
- Speaker #0
C'est ça, tout est compris, nourriture, boisson, trajet aller-retour.
- Speaker #1
Parce que via Rail, aller-retour, Ottawa, Montréal, tu aurais...
- Speaker #0
Ça ne m'étonne pas. En vrai, ça ne m'étonne pas. Donc ça, je suis vraiment contente de proposer des prix comme ça. Pour s'inscrire, que ce soit pour Ottawa ou Toronto, c'est dans la bio qui se trouve dans notre page Instagram, mtlstudents.
- Speaker #1
Il y a un tiré du 8 quelque part.
- Speaker #0
Oui, mais si tu écris mtlstudents, quand vraiment, sans tirer du 8, parce que c'était déjà pris, mtlstudents, sans tirer du 8. Mais même si tu écris sans tirer du 8, tu vas avoir notre page. Et ensuite, pour Toronto, c'est 495 dollars. Hôtel au centre-ville. Donc, tu n'as pas besoin de prendre les transports, etc. Où est le centre-ville ? Je ne sais pas, par contre.
- Speaker #1
Ok, tu m'aurais dit.
- Speaker #0
En fait, parce que la fille, elle nous a dit que c'est comme 10 minutes du centre.
- Speaker #1
Oula, 10 minutes en voiture. Non,
- Speaker #0
10 minutes à pied. Ok. Elle nous a mis les distances à pied, vu qu'on n'aura pas forcément le quart. Ok. Donc, elle nous a mis 10 minutes à pied. Je ne sais pas sur quoi elle s'est basée pour dire centre-ville. Ok. Parce que même si tu dis ici, centre-ville à Montréal, c'est large. Donc, il y a le trajet aller-retour, il y a le trajet aussi aux chutes, l'hôtel aussi, avec petit déjeuner. Et aussi,
- Speaker #1
c'est l'occasion de rencontrer plein de gens. Et ouais, on a parlé Ottawa Students. Toi, tu es MTL Students, mais là, je peux te dire, Ottawa Students, qu'est-ce que c'est ? Ça ne fait pas longtemps qu'ils existent ?
- Speaker #0
Non, ça ne fait pas longtemps. En vrai, c'est un peu après MTL Students. Je ne sais plus combien de mois. Je ne me rappelle plus. C'est dans la même DA que MTL Students. Donc, ils organisent aussi des événements pour les étudiants internationaux. Moi, je les conseille beaucoup. Ce n'est pas moi qui suis derrière Ottawa Students. C'est vraiment des filles entre elles. Elles sont copines. Elles gèrent ça entre elles. Mais c'est juste que des fois, quand elles ont des questions, quand elles ont besoin de conseils, ou même... des idées d'activités, elles ont organisé leur game night, j'ai donné mes jeux, les idées de jeux que je faisais. Donc c'est ça.
- Speaker #1
Ok, et du coup ça va être la première rencontre en fait ?
- Speaker #0
Ouais, la première rencontre, même avec les organisatrices, on s'est juste parlé au téléphone mais jamais du genre.
- Speaker #1
Ok, mais trop bien. Alors du coup il y a Montréal, il y a Ottawa, et là je vais te parler d'exploits. Parce que du coup vu que ça marche hyper bien à Montréal, je ne sais pas si à Ottawa ils ont la même croissance, après c'est pas le même...
- Speaker #0
En fait le problème d'Ottawa, que je pourrais dire, mais je pense que c'est parce que... pour faire ce genre de projet-là, il faut avoir le temps, tu vois, de le faire. Parce que si t'as pas le temps, si t'arrives pas à trouver du temps, c'est compliqué. Et je dirais que, ils peuvent pas encore avoir la même croissance parce que, tu sais, nous, on est vraiment à un événement par semaine. C'est énorme. Tu sais, les gens, ils disent, ouais, c'est juste un événement par semaine, mais un événement par semaine, c'est beaucoup. Genre, c'est vraiment beaucoup parce qu'il faut organiser derrière. Tu vois ce que je veux dire ? Par exemple, là, on a organisé une game night aujourd'hui. Il a fallu faire les courses, réserver la salle, s'assurer que les jeux, on trouve des idées de jeux. tu vois ça c'est vraiment des discussions en avance un événement par semaine c'est beaucoup donc je dirais que la croissance elle augmente pas pareil parce qu'ils sont pas encore rendus à un événement par semaine mais le but c'est de les amener aussi vers ça et moi je suis là en vrai pour les conseiller les aider ok d'être plus régulier et de suivre après il faudrait peut-être qu'ils agrandissent eux aussi l'équipe mais après je sais plus elles sont combien mais je pense qu'elles sont quand même pas mal minimum 5 ah ouais en plus elles sont plus que vous ouais quand même Ah mais elles n'ont pas encore de bénévoles. Non. Ok,
- Speaker #1
c'est ça aussi. Je t'en parlais aussi un petit peu tout à l'heure avant de commencer, mais moi du coup j'avais fait le sommet pancanadien des communautés noires, du coup en janvier dernier au palais des congrès de Montréal. Pendant une des conférences, il y avait une des panélistes hyper engagée, qui travaille pour la communauté noire, qui avait parlé justement de l'isolement des personnes noires et du manque de diversité à Vancouver. Et c'est pour ça que je lui ai parlé d'export. Je lui ai dit, à quand Vancouver Students, Toronto Students ?
- Speaker #0
En fait, C'est ça, je disais, en fait, il faut trouver des gens fiables dans ces endroits-là. Ouais. Parce que ça prend tout mon temps à MTS Student, donc je ne pourrais pas être impliquée à 100%. Ouais. Donc,
- Speaker #1
j'appellerais quelqu'un sur place aussi.
- Speaker #0
Exactement. Donc, j'attends quelqu'un sur place qui soit comme pas mal autonome, même s'il vient me voir pour me demander des conseils, etc. J'attends quand même que ça se... Comme Ottawa Student, en fait, que genre, je n'ai pas forcément besoin d'intervenir partout. Une fois que j'aurai trouvé ces gens-là, pourquoi pas ? Parce que c'est sûr que j'ai des demandes de Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, etc. Si c'est des demandes, des gens qui me demandent des conseils.
- Speaker #1
Ah ok.
- Speaker #0
Mais alors. propres... Ouais, pour voir leur propre truc là-bas. Mais tant que je le vois pas, bah... C'est ça qu'on crée. Exactement. Parce que, t'sais, c'est bien beau de demander des conseils, mais après, c'est pas concret. C'est différent.
- Speaker #1
Bah, après, le truc, c'est qu'Ieux... Ottawa Student, du coup, tu les as quand même rattachés à toi.
- Speaker #0
En fait, si, par exemple, Trois-Rivières Student vient me présenter quelque chose, et puis je vois ces carrés, moi, je vais les rattacher à moi, tu vois ce que je veux dire ? Ouais. Parce que mon but, moi, c'est vraiment de toucher vraiment beaucoup d'étudiants internationaux au Québec. Ouais. C'est pour ça que Ottawa Student, je les appelle la filiale parce que même si c'est pas moi derrière on a la même mission Donc c'est sûr que vous allez vous voir. Exactement. Donc s'il faudra partager leurs choses, moi je vais toujours être là pour partager.
- Speaker #1
Après, c'est bien. En vrai, il faudrait ça partout au Canada. On lance un petit appel. S'il y a des gens à Toronto ou à Vancouver qui sont fiables, sur place, engagés,
- Speaker #0
motivés,
- Speaker #1
qui ont du temps à consacrer. En plus, en vrai, on parlait des bourses tout à l'heure, mais il y a des bourses pour les personnes qui sont impliquées dans des associations. Ça existe à Montréal et je suppose que ça existe aussi hors Québec. Du coup, ça peut aussi aider à ce niveau-là.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
On va passer au mot de la fin. Si tu avais un conseil à donner à un futur étudiant ou à une future étudiante qui arrive à Montréal, ça serait quoi ? Si t'as des erreurs à ne pas répéter ?
- Speaker #0
Moi, je dirais de pas s'enfermer chez soi dès le début. Même en hiver ? Ouais, même en hiver. En hiver, il faut essayer de sortir. Même si c'est pas tous les jours. C'est pas forcément tous les jours, mais si tu restes chez toi, tu vas te déprimer. Donc moi, je dirais de ne pas s'enfermer chez soi dès le début parce que sinon, tu vas rentrer dans un cercle où tu vas plus vouloir sortir, tu vas rester casanière. Et genre, tu vas vite vriller. Et c'est pour ça que tout à l'heure, tu rigolais quand je disais que la personne m'a dit tu m'as sauvé la vie Mais en vrai, il y a des gens qui étaient vraiment au bord, pas de mettre fin à leur jour, tu vois, mais c'est dans le sens où genre, ils ne voyaient plus l'intérêt de rester à Montréal. Ils étaient prêts à tout abandonner pour rentrer chez eux.
- Speaker #1
Tu peux le dire. Mais en fait, je comprends, il y a beaucoup de gens, moi, je n'aime pas le terme dépression parce que dépression, c'est fort, je vois. Mais même moi, je l'ai vécu l'année dernière. J'ai fait une déprime hivernale à Montréal alors que je fais des allers-retours. Et quand j'allais à Toronto,
- Speaker #0
j'étais très bien. Oui, tu étais bien. Oui. Mais je pense que c'est parce que de base, tu n'aimes pas trop Montréal. Oui. Sauf que je pense que c'est pour ça aussi.
- Speaker #1
Mais même le temps. J'ai une Canada à gousse, tu vois. Et quand je suis à Montréal, je la ferme complètement.
- Speaker #0
C'est vrai qu'il fait plus froid à Montréal qu'à Toronto.
- Speaker #1
C'est vrai que la tempête de neige qui a été en février, je l'ai vécue à Montréal, je l'ai vécue à Toronto et je l'ai vécue à Ottawa.
- Speaker #0
Ah ouais ? Le pire, c'était à Montréal. Ben oui, le pire, c'était à Montréal. En vrai, on était tous choqués. Genre, personne n'était prêt à ça. Moi, je me rappelle, je suis sortie... En fait, j'avais fait une vidéo. tout le monde avait grave rigolé mais genre j'étais sortie de chez moi l'année j'ai arrivé au genou j'ai dit je me suis pas restée de blague et je suis quand même allée à l'école je me suis dit mais toi t'es malade ah ouais t'es motivée Je ne sais même pas pourquoi je ne voulais pas manquer ce cours-là. Je me suis dit, mais qu'est-ce qui se passe ? Moi, j'ouvre ma porte, je bois ça, je rentre chez moi. Ah ouais,
- Speaker #1
non. En plus, les routes, elles ont mis hyper longtemps à être déneigées.
- Speaker #0
Ouais, ouais, ouais. Mais en vrai, si tu regardes la moyenne, au niveau du déneigement, Montréal est plus rapide que...
- Speaker #1
Ah ouais, parce qu'ils ont plus la vitesse.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Pour suivre tes prochains événements, où est-ce qu'on peut te contacter ? Il y a mtlstudents sur Instagram. Ouais. Ottawastudents sur Instagram. Exact. TikTok.
- Speaker #0
TikTok, c'est mtlstudents aussi. Oui, Ottawa Sud Antoche.
- Speaker #1
C'est les mêmes ?
- Speaker #0
Exact. On a fait la même chose.
- Speaker #1
Ok. Facebook aussi ?
- Speaker #0
Non. Non.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Il y a qui encore là-bas ? Non. Pas encore. Non, non, non. Mais les groupes privés, en vrai, si les gens veulent intégrer les groupes privés, juste nous écrire sur Instagram. Ok. Et puis, on va les rediriger vers le lien. Pour être au courant de nos activités, parce qu'il y a beaucoup de gens qui nous demandent, il faut suivre nos publications qu'on publie à chaque fois. En général, je fais un compte à rebours pour que tu saches à quelle heure, quel jour je vais publier l'événement. Donc ça c'est beaucoup plus facile pour eux. que les gens sachent.
- Speaker #1
Ok, parce qu'il y a un truc de premier arrivé,
- Speaker #0
premier dit. Exactement. Et tu sais, des fois, il y a des événements que les gens attendent plus. Donc ça, ces événements-là, c'est sûr que je vais le prévenir. Je vais dire, c'est ça qui va sortir.
- Speaker #1
Moi, je connais quelques gros comptes d'Angleterre qui organisent des événements. Et c'est vrai que dès qu'il y a un événement, ça part super vite. Donc je pense qu'il y a vraiment un manque.
- Speaker #0
Ouais. C'est un besoin. Moi, je ne dis pas que j'ai inventé des événements à Montréal, ça existe déjà. Les groupes Facebook, ils le font déjà. Mais c'est dans le sens où je pense que j'ai juste mis un nom sur ça, tu vois. Parce que les groupes Facebook, c'est... plus informelle. Là, j'ai plus un peu rendu ça un peu plus officiel.
- Speaker #1
Il y a aussi une diversité d'événements que tu fais.
- Speaker #0
Oui, oui, oui. J'essaie de tout faire. De convenir à tout. Les gens me demandent comment tu fais pour avoir l'inspiration. Moi, je ne sais pas. Peut-être qu'un jour, je vais arriver à mon maximum, mais bon.
- Speaker #1
En vrai, je me dis que tu proposes des trucs que toi, t'aimerais faire.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Non ? Même pas.
- Speaker #0
Le ski, par exemple, je l'ai fait, je l'ai proposé, mais le ski, je déteste le ski.
- Speaker #1
Ah, oui, merci.
- Speaker #0
Mais je l'ai fait parce que la demande était là, tu vois. Donc, il y a des trucs que je vais parce que la demande est là mais pas forcément parce que j'ai envie de le faire.
- Speaker #1
Ok. Vous l'aviez fait où, mon tremblant ?
- Speaker #0
Bromont.
- Speaker #1
Ok, ouais, c'est genre à 1h de Montréal.
- Speaker #0
Je vois ça, 1h, à peu près, exact.
- Speaker #1
Pour quelqu'un qui n'est pas là souvent...
- Speaker #0
Non, en vrai, ça va, je t'y connais.
- Speaker #1
Dernière question, du coup. Alors, on l'a dit, t'es tiktokieuse, mais je sais que t'avais un petit peu peur quand je t'ai dit on fait un format long pour YouTube. Du coup, est-ce que ça a été ?
- Speaker #0
Non, ça va se passer vite.
- Speaker #1
Ok,
- Speaker #0
c'est passé vite. C'est parce que sur TikTok, tu peux take cut les parties. Tu parles, après tu dis une phrase, tu cut, tu cut. Même quand je fais mes voix off, je dis une phrase, j'arrête, je dis une phrase, j'arrête. Mais du coup, c'est ça qui me faisait un peu peur, mais non. Je pense que ça a été.
- Speaker #1
Formalement, tu cut aussi, mais au montage.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Il y a un truc qui ne me plaît pas, je cut. Et même, moi, ça me le fait dans mes vidéos seules. Je me dis,
- Speaker #0
je parle trop quand je cut. Oui, tu cut. Mais moi, des fois, j'efface. Je commence une vidéo, j'ai parlé, une minute après, j'efface.
- Speaker #1
on arrive à la fin, merci beaucoup grâce du coup pour cette... d'échanges qui a été très enrichissant merci à toi et bravo à toi et tout ton équipe du coup je connais pas les autres mais bravo à eux parce qu'il y a ces bébés il ya cdb il y a il y a ce et après à 2b ne pas dire son vrai frère on s'occupe de b ouais il s'appelle de b bravo à vous trois du coup pour tout ce que vous faites pour les internationaux comme tu as dit à sauver des vies pour revenir à export moi j'espère qu'il y aura d'autres bébés oui moi si la part monde mtl et à part ottawa moi j'ai hâte de voir ça à toronto et à vancouver ce que je t'ai dit à à Vancouver. Moi, ça m'avait touchée la conférence. Du coup, avec la fin, tu disais vraiment, il y a un manque. Je pense que vous pourriez être très utile là-bas.
- Speaker #0
Non, vraiment, moi, j'ai toujours dit que là, cette année, mon but de 2025, c'était prendre ce que j'allais apprendre.
- Speaker #1
On lance un appel, venez, venez.
- Speaker #0
Venez, et puis on peut étudier la demande.
- Speaker #1
Ok, si vous êtes étudiants internationaux, du coup, n'hésitez pas à aller voir les pages MTL Students, Ottawa Students et les prochaines à venir.
- Speaker #0
Et à me suivre sur mon compte TikTok.
- Speaker #1
Ouais, du coup, ton compte TikTok,
- Speaker #0
c'est Grasse avec deux A, tiré du bas, N, L, M. Ok, ouais.
- Speaker #1
Je pense que tu tapes Grasse MTL.
- Speaker #0
Ouais, non, c'est vrai, en plus tu tapes Grasse Montréal, tu vas trouver Grasse avec deux A Montréal, c'est bon, tu trouves.
- Speaker #1
Ok, t'es sur d'autres réseaux à part TikTok ?
- Speaker #0
Instagram. Instagram, c'est la même chose.
- Speaker #1
Merci beaucoup Grasse.
- Speaker #0
Merci à toi.
- Speaker #1
Si vous avez aimé l'épisode avec Grasse, n'hésitez pas à vous abonner, à liker et à partager autour de vous. Je pense que les événements que Grasse organise à Montréal et même les événements à Ottawa pourront aider beaucoup de gens, donc n'hésitez pas à partager. Sur ce, on se retrouve très vite pour un prochain épisode sur Parlons Canada. À bientôt ! Le podcast est également disponible en cas de vidéo sur YouTube, donc n'hésitez pas à aller le checker. On se retrouve sur mes autres réseaux sociaux ou alors à la prochaine écoute. Bye !