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Parlons Cul-ture de Norah Lounas

B.D'été#8 Là où y a de la gêne y a pas de plaisir

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06min |21/08/2025|

63

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Description

✨ 🎙️ Parlons Cul-ture – Rubrique d'été


Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris.


Sachez que les BD sont à gagner tout l'été, plus vous êtes visible., plus vous avez la chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

L’aventure démarre le 3 juillet 2025 jusqu'au 28 août 2025 (fin du concours).


🔔 Ne manquez aucun épisode et profitez-en pour écouter le podcast-mère : Parlons Cul-ture !


Les nouvelles dates de supervision sont arrivées: Consultez les et inscrivez-vous en individuel ou en groupe
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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans BD'été, BD comme bande dessinée, été comme la saison. BDT, le podcast où moi, Norah Lounas, sexologue clinicienne, je vous embarque chaque semaine dans une bande dessinée. Que vous soyez sur la plage, dans le but, au bureau, ou au bord d'une crise existentielle, vous êtes au bon endroit. Ici, pas de ligne éditoriale rigide, pas de thèse universitaire,

  • Speaker #1

    juste...

  • Speaker #0

    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment.

  • Speaker #1

    Et puis,

  • Speaker #0

    cerise sur le mojito, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage aura lieu le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris. Et elle nous offre au centre du livre une planche anatomique magnifique. Une vraie leçon d'anatomie, mais en douceur, en beauté. Elle interroge aussi le langage, le mot « vagin » qui signifie « fourreau » , un mot hérité d'une culture où le corps féminin n'existait que parce qu'il reçoit. Et c'est toute cette logique qu'elle retourne, qu'elle déconstruit, sans violence mais avec fermeté. Et puis elle parle des séries, notamment elle parle de Game of Thrones. Alors, je ne l'ai pas vue, même pas quelques minutes. Alors ce n'est pas l'envie qui me manque, mais peut-être le temps où je vois des priorités ailleurs. Et en ce qui concerne les séries, J'en ai vu un paquet et je suis même très bon public. D'ailleurs, j'étais une fan de la série Twin Peaks. Je sais, ça date. Et je me dis qu'il y aurait tant à dire sur ce qu'on nous montre ou pas dans les séries du plaisir, du consentement, de la puissance des corps. Peut-être un prochain épisode ou la série d'été 2026. Et enfin, ce que j'aime dans ce livre, c'est sa générosité. Pas seulement parce que je suppute qu'elle donne tout ce qu'elle aurait aimé recevoir, mais parce qu'après avoir parlé du plaisir, du sexe oral, de la porno, de clitoris, elle termine par nous offrir une recette de tortilla espagnole. Un clin d'œil à un film espagnol où l'acteur, Javier Barden, déclare à l'actrice Penélope Cruz que ces seins ont un goût de tortilla espagnole. Une douceur. Parce que le plaisir, ça passe aussi par là, par la cuisine, par les mains. Le plaisir, c'est vraiment un livre à lire, à relire, à s'offrir, à offrir. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde, il cherche à dire. Et à mon sens, il le fait très bien. Cette BD est un livre-objet à ne pas ranger dans une bibliothèque. Il mérite vraiment une place de choix au milieu du salon, afin que chaque personne invitée, chez la personne qui l'aurait gagnée ou achetée, puisse le feuilleter. Mais attention, pas les mains pleines d'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Voilà. pour cette escale BD'été. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou plus simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage. Je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez eu chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à l'art. On se retrouve la semaine prochaine. Je vous dis, même heure. Même transat pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris.


Sachez que les BD sont à gagner tout l'été, plus vous êtes visible., plus vous avez la chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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    Bienvenue dans BD'été, BD comme bande dessinée, été comme la saison. BDT, le podcast où moi, Norah Lounas, sexologue clinicienne, je vous embarque chaque semaine dans une bande dessinée. Que vous soyez sur la plage, dans le but, au bureau, ou au bord d'une crise existentielle, vous êtes au bon endroit. Ici, pas de ligne éditoriale rigide, pas de thèse universitaire,

  • Speaker #1

    juste...

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    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment.

  • Speaker #1

    Et puis,

  • Speaker #0

    cerise sur le mojito, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage aura lieu le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris. Et elle nous offre au centre du livre une planche anatomique magnifique. Une vraie leçon d'anatomie, mais en douceur, en beauté. Elle interroge aussi le langage, le mot « vagin » qui signifie « fourreau » , un mot hérité d'une culture où le corps féminin n'existait que parce qu'il reçoit. Et c'est toute cette logique qu'elle retourne, qu'elle déconstruit, sans violence mais avec fermeté. Et puis elle parle des séries, notamment elle parle de Game of Thrones. Alors, je ne l'ai pas vue, même pas quelques minutes. Alors ce n'est pas l'envie qui me manque, mais peut-être le temps où je vois des priorités ailleurs. Et en ce qui concerne les séries, J'en ai vu un paquet et je suis même très bon public. D'ailleurs, j'étais une fan de la série Twin Peaks. Je sais, ça date. Et je me dis qu'il y aurait tant à dire sur ce qu'on nous montre ou pas dans les séries du plaisir, du consentement, de la puissance des corps. Peut-être un prochain épisode ou la série d'été 2026. Et enfin, ce que j'aime dans ce livre, c'est sa générosité. Pas seulement parce que je suppute qu'elle donne tout ce qu'elle aurait aimé recevoir, mais parce qu'après avoir parlé du plaisir, du sexe oral, de la porno, de clitoris, elle termine par nous offrir une recette de tortilla espagnole. Un clin d'œil à un film espagnol où l'acteur, Javier Barden, déclare à l'actrice Penélope Cruz que ces seins ont un goût de tortilla espagnole. Une douceur. Parce que le plaisir, ça passe aussi par là, par la cuisine, par les mains. Le plaisir, c'est vraiment un livre à lire, à relire, à s'offrir, à offrir. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde, il cherche à dire. Et à mon sens, il le fait très bien. Cette BD est un livre-objet à ne pas ranger dans une bibliothèque. Il mérite vraiment une place de choix au milieu du salon, afin que chaque personne invitée, chez la personne qui l'aurait gagnée ou achetée, puisse le feuilleter. Mais attention, pas les mains pleines d'huile d'olive.

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Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris.


Sachez que les BD sont à gagner tout l'été, plus vous êtes visible., plus vous avez la chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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    juste...

  • Speaker #0

    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment.

  • Speaker #1

    Et puis,

  • Speaker #0

    cerise sur le mojito, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage aura lieu le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris. Et elle nous offre au centre du livre une planche anatomique magnifique. Une vraie leçon d'anatomie, mais en douceur, en beauté. Elle interroge aussi le langage, le mot « vagin » qui signifie « fourreau » , un mot hérité d'une culture où le corps féminin n'existait que parce qu'il reçoit. Et c'est toute cette logique qu'elle retourne, qu'elle déconstruit, sans violence mais avec fermeté. Et puis elle parle des séries, notamment elle parle de Game of Thrones. Alors, je ne l'ai pas vue, même pas quelques minutes. Alors ce n'est pas l'envie qui me manque, mais peut-être le temps où je vois des priorités ailleurs. Et en ce qui concerne les séries, J'en ai vu un paquet et je suis même très bon public. D'ailleurs, j'étais une fan de la série Twin Peaks. Je sais, ça date. Et je me dis qu'il y aurait tant à dire sur ce qu'on nous montre ou pas dans les séries du plaisir, du consentement, de la puissance des corps. Peut-être un prochain épisode ou la série d'été 2026. Et enfin, ce que j'aime dans ce livre, c'est sa générosité. Pas seulement parce que je suppute qu'elle donne tout ce qu'elle aurait aimé recevoir, mais parce qu'après avoir parlé du plaisir, du sexe oral, de la porno, de clitoris, elle termine par nous offrir une recette de tortilla espagnole. Un clin d'œil à un film espagnol où l'acteur, Javier Barden, déclare à l'actrice Penélope Cruz que ces seins ont un goût de tortilla espagnole. Une douceur. Parce que le plaisir, ça passe aussi par là, par la cuisine, par les mains. Le plaisir, c'est vraiment un livre à lire, à relire, à s'offrir, à offrir. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde, il cherche à dire. Et à mon sens, il le fait très bien. Cette BD est un livre-objet à ne pas ranger dans une bibliothèque. Il mérite vraiment une place de choix au milieu du salon, afin que chaque personne invitée, chez la personne qui l'aurait gagnée ou achetée, puisse le feuilleter. Mais attention, pas les mains pleines d'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Voilà. pour cette escale BD'été. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou plus simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage. Je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez eu chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à l'art. On se retrouve la semaine prochaine. Je vous dis, même heure. Même transat pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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✨ 🎙️ Parlons Cul-ture – Rubrique d'été


Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris.


Sachez que les BD sont à gagner tout l'été, plus vous êtes visible., plus vous avez la chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à lettres. On se retrouve la semaine prochaine, jeudi, même heure, même transat, pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

L’aventure démarre le 3 juillet 2025 jusqu'au 28 août 2025 (fin du concours).


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans BD'été, BD comme bande dessinée, été comme la saison. BDT, le podcast où moi, Norah Lounas, sexologue clinicienne, je vous embarque chaque semaine dans une bande dessinée. Que vous soyez sur la plage, dans le but, au bureau, ou au bord d'une crise existentielle, vous êtes au bon endroit. Ici, pas de ligne éditoriale rigide, pas de thèse universitaire,

  • Speaker #1

    juste...

  • Speaker #0

    une envie de partager des bandes dessinées qui m'ont fait tilt. Certaines font rire jaune, d'autres donnent des frissons, et parfois, elles font les deux en même temps. L'idée, ce n'est pas de faire le tour de la question. C'est juste d'ouvrir une case, et peut-être d'y rester un moment.

  • Speaker #1

    Et puis,

  • Speaker #0

    cerise sur le mojito, chaque bande dessinée évoquée cet été est à gagner. Il suffit de laisser un petit commentaire sur le podcast, de me suivre sur Insta, ou juste de vous faire remarquer. Un tirage aura lieu le 2 août, 5 jeudi, 5 bandes dessinées, 5 personnes gagnantes. Un autre tirage le 2 septembre pour les épisodes du mois d'août. 4 BD, 4 personnes gagnantes et peut-être une personne ultra active qui rafle tout. Allez savoir !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, jeudi 21 août 2025, je vous parle d'un album qui porte bien son nom, Le Plaisir, de Maria Hesse, publié aux éditions françaises Presque Lune. Un livre somptueux, intime, politique, joyeux et critique à la fois, qui parle de corps, de sexe, de honte, de puissance et aussi de tortilla espagnole. Mais j'y reviendrai plus tard. Maria Hesse. y raconte son rapport au plaisir. mais aussi son rapport à l'absence de plaisir, à son incompréhension et au silence. Elle commence par là, par l'éducation sexuelle. J'en ai déjà parlé dans un autre podcast, de cette fâcheuse idée d'utiliser une banane pour expliquer comment mettre ou se mettre un préservatif. Eh bien, Maria S. revient sur ces méthodes catastrophiques que l'on peut voir en éducation sexuelle. Elle parle aussi de sa découverte des sextoys, pas en éducation sexuelle bien sûr, de la prostate féminine et des sensations qu'elle peut produire. Des sensations inattendues puisque personne auparavant ne lui en avait parlé. C'est une révélation physique et un aveu de tout ce qu'on ne transmet pas ou mal. Elle évoque aussi la pornographie, son rapport personnel, ses attentes, ses déceptions, ses alternatives. Elle en parle sans jugement mais avec lucidité. Elle aborde aussi le sexe oral, ce qu'elle s'imaginait être, les projections et la réalité. Elle ne parle pas que d'elle. Elle parle de Clopâtre, de Mata Hari. Dan Sexton, Simone de Beauvoir, Marilyn Monroe et de tas d'autres femmes. Heureuse d'y avoir vu Betty Dodson qui proposait aux femmes de se regarder dans un miroir. Et comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts et dans mon cabinet, je ne recommande pas cet exercice. Si une patiente souhaite le faire, pas de souci, mais je ne l'encourage pas. D'emblée, je préfère demander pourquoi avez-vous envie de le faire ? Parce que parfois le miroir révèle et parfois il heurte. Mais bon. Il faut rendre à César ce qui est à César. Et donc c'est Betty Dodson qui propose la première de regarder son sexe dans un miroir. Maria Hess évoque évidemment Hélène O'Connell, l'urologue australienne, qui en 1998 a révélé la structure complète du clitoris. Et elle nous offre au centre du livre une planche anatomique magnifique. Une vraie leçon d'anatomie, mais en douceur, en beauté. Elle interroge aussi le langage, le mot « vagin » qui signifie « fourreau » , un mot hérité d'une culture où le corps féminin n'existait que parce qu'il reçoit. Et c'est toute cette logique qu'elle retourne, qu'elle déconstruit, sans violence mais avec fermeté. Et puis elle parle des séries, notamment elle parle de Game of Thrones. Alors, je ne l'ai pas vue, même pas quelques minutes. Alors ce n'est pas l'envie qui me manque, mais peut-être le temps où je vois des priorités ailleurs. Et en ce qui concerne les séries, J'en ai vu un paquet et je suis même très bon public. D'ailleurs, j'étais une fan de la série Twin Peaks. Je sais, ça date. Et je me dis qu'il y aurait tant à dire sur ce qu'on nous montre ou pas dans les séries du plaisir, du consentement, de la puissance des corps. Peut-être un prochain épisode ou la série d'été 2026. Et enfin, ce que j'aime dans ce livre, c'est sa générosité. Pas seulement parce que je suppute qu'elle donne tout ce qu'elle aurait aimé recevoir, mais parce qu'après avoir parlé du plaisir, du sexe oral, de la porno, de clitoris, elle termine par nous offrir une recette de tortilla espagnole. Un clin d'œil à un film espagnol où l'acteur, Javier Barden, déclare à l'actrice Penélope Cruz que ces seins ont un goût de tortilla espagnole. Une douceur. Parce que le plaisir, ça passe aussi par là, par la cuisine, par les mains. Le plaisir, c'est vraiment un livre à lire, à relire, à s'offrir, à offrir. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde, il cherche à dire. Et à mon sens, il le fait très bien. Cette BD est un livre-objet à ne pas ranger dans une bibliothèque. Il mérite vraiment une place de choix au milieu du salon, afin que chaque personne invitée, chez la personne qui l'aurait gagnée ou achetée, puisse le feuilleter. Mais attention, pas les mains pleines d'huile d'olive.

  • Speaker #0

    Voilà. pour cette escale BD'été. Si ça vous a plu, vous pouvez liker, commenter, partager, vous déguiser en bulles géantes sur Instagram ou plus simplement me laisser un petit mot ici ou là. Vous pouvez même criter votre enthousiasme dans un coquillage. Je vous entendrai peut-être. N'oubliez pas, les BD sont à gagner tout l'été. Plus vous êtes visibles, plus vous avez eu chance de repartir avec un joli paquet dans votre boîte à l'art. On se retrouve la semaine prochaine. Je vous dis, même heure. Même transat pour une nouvelle bulle dans les oreilles.

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