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ÉPISODE 22 - Bruno Coulais, la parole au grand argentier du diocèse de Troyes cover
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Pas de messes basses !

ÉPISODE 22 - Bruno Coulais, la parole au grand argentier du diocèse de Troyes

ÉPISODE 22 - Bruno Coulais, la parole au grand argentier du diocèse de Troyes

08min |07/11/2024
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08min |07/11/2024
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Description

On entend parfois dire que l'Église est riche... Mais qu'en est-il réellement pour le diocèse de Troyes ?

Bruno Coulais est économe diocésain depuis le mois d'août 2024. A notre micro, il revient sur son rôle au sein de notre diocèse mais aussi sur les finances de notre Église.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Alors nous avons le grand plaisir d'accueillir aujourd'hui celui qu'on appelle le grand argentier. Alors, connu autrement par un terme, économe diocésain. Bref, concrètement, nous accueillons Bruno Coulet. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, dites-nous, à quoi ça sert un économe diocésain ?

  • Speaker #1

    Alors, l'économe diocésain a en charge les ressources matérielles et humaines du diocèse.

  • Speaker #0

    Donc, humaines et matérielles, c'est-à-dire que vous êtes aussi un peu DRH, vous faites la comptabilité. Comment ça se décline concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, le... L'économe diocésain, c'est une mission ecclésiale qui est définie d'ailleurs par le droit canonique, c'est le canon 494.

  • Speaker #0

    Oui, on se doutait bien, c'était ça.

  • Speaker #1

    Il dit qu'il revient à l'économe diocésain d'administrer les biens du diocèse sous l'autorité de l'évêque. Donc, administrer les biens du diocèse, ça veut dire, il y a un certain nombre de prérogatives de l'économe, donc la gestion des ressources. Les ressources financières.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire le denier notamment ? Le denier,

  • Speaker #1

    les legs, les différents partenariats, les successions, etc. La gestion administrative et financière, donc la comptabilité, le contrôle de gestion, la définition des budgets, le suivi de la trésorerie, les placements, les emprunts.

  • Speaker #0

    Juste un mot, vous n'êtes pas seul, vous avez un service autour de vous ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Pour faire tout ça, il y a une dizaine de salariés au sein de la curie. Une autre définition de la fonction, c'est la gestion immobilière, donc l'inventaire des biens immobiliers. Quelle est la politique d'optimisation, la maintenance des biens, les travaux et vente et achat ?

  • Speaker #0

    C'est une mission importante, évidemment. Vous êtes nommé par qui ?

  • Speaker #1

    Je suis nommé par l'évêque.

  • Speaker #0

    En combien d'années ?

  • Speaker #1

    La mission de l'économe, c'est 5 ans, qui peut être renouvelable. Dans mon cas, je ne sais pas si je renouvellerai.

  • Speaker #0

    Vous le saurez dans 4 ans.

  • Speaker #1

    Non, je ne sais pas. C'est parce que j'arriverai certainement à un âge où on pense à retraite.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ce n'est pas une raison suffisante.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas une raison, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, dites-moi, dans l'appellation Économe diocésain, il y a le mot « économe » . Alors, clairement, est-ce que vous avez pour mission, pour conseil, de réaliser des économies ?

  • Speaker #1

    Alors oui, comme j'allais dire, comme tout chef d'entreprise, l'économe, c'est un peu le chef d'entreprise du diocèse, réaliser des économies, c'est-à-dire être efficient dans les dépenses et, dans la mesure du possible, essayer d'engranger le maximum de ressources. Il faut bien comprendre que le diocèse, l'Église catholique, que ce soit en France ou dans n'importe quel pays du monde, ne vit ni... par des subventions que donnerait le Vatican, ni par des subventions que donnerait l'État français en l'occurrence. Donc tout ce que l'Église a provient des fidèles qui font des dons.

  • Speaker #0

    Donc la générosité des fidèles.

  • Speaker #1

    La générosité soit par le denier, soit par des legs, des successions, les quêtes, le dimanche, etc.

  • Speaker #0

    Alors c'est peut-être l'occasion de dire un mot sur la situation financière du diocèse de Troyes. On entend parfois... parler, enfin une expression, on parle de diocèse pauvre, est-ce exact ?

  • Speaker #1

    Bah écoutez, diocèse pauvre, il faut être très vigilant, le diocèse est à l'équilibre entre ressources et dépenses, mais je vais prendre un exemple qui est le denier, à fin septembre, il nous manque 60% de recettes sur l'année. Donc actuellement... On a engrangé pour le denier environ 450 000 euros et il nous faut 1 100 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quelle est la procédure pour retrouver les 60% manquants ?

  • Speaker #1

    La procédure, c'est de faire des podcasts pour être entendu, faire de la com, etc.

  • Speaker #0

    Chaque année, les dons diminuent ou vous arrivez à stabiliser à peu près ?

  • Speaker #1

    On constate que les dons diminuent dans la mesure où les fidèles sont... de moins en moins nombreux et donc statistiquement les dons diminuent.

  • Speaker #0

    Bruno Coulet, tout à l'heure vous évoquiez la question de l'immobilier. Est-ce que les diocèses possèdent encore un immobilier important ? C'était vrai, est-ce que ça l'est encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Important, tout est relatif. Actuellement, au sein du diocèse de Troyes a été commencé un inventaire depuis un an. On va poursuivre l'inventaire et essayer de le terminer d'ici six mois. L'inventaire pour définir exactement ce que le diocèse possède. Et surtout l'état des bâtiments. On mettra en parallèle les enjeux pastoraux et l'immobilier pour savoir par exemple quel presbytère on garde dans un secteur géographique. Si on le garde, on le rénove. Et pour le rénover, on vendra les presbytères qui ne sont pas utilisés. Il y en a quand même un certain nombre.

  • Speaker #0

    D'une manière générale, l'état de cet immobilier est plutôt précaire ?

  • Speaker #1

    L'État est, oui, l'immobilier est très vieillissant, d'où l'intérêt d'avoir moins de bâtiments, mais mieux entretenus.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, pour le moment, effectivement, avec les recettes que vous évoquiez tout à l'heure, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Alors, les recettes dont j'ai parlé, ça concerne, j'allais dire uniquement la rémunération, le traitement des prêtres et la rémunération des salariés du diocèse.

  • Speaker #0

    D'accord. Ce qui veut dire qu'il y a d'autres recettes. Éventuellement pour les chantiers diocésains ?

  • Speaker #1

    On a lancé il y a peu de temps, concernant les chantiers diocésains, une demande de dons. Et puis il y a aussi la gestion des legs et des successions, qui représentent une part assez conséquente des rentrées des ressources du diocèse.

  • Speaker #0

    Si vous aviez un message aujourd'hui à formuler auprès des fidèles qui vont vous écouter, quel serait-il ?

  • Speaker #1

    Le message, c'est que dans la mesure où on fait partie de l'Église catholique, on doit donner. On doit donner, alors on dit 10%, mais j'allais dire, ce n'est pas une question de quantité, c'est une question de... d'intérêt dans l'évangile. Jésus prend acte de la pauvre veuve qui donne le dernier sou qu'elle a. Il faut habituer, je pense qu'il faut habituer les familles à donner, y compris dans les familles, les enfants à partir de 6-7 ans et donner pourquoi pas 5 euros par mois, mais habituer les gens à donner. Le problème qu'on rencontre, c'est que la population catholique... Les fidèles vieillissent, mais il y a quand même une partie de nouveaux fidèles. Il y a des familles jeunes avec des enfants. Et c'est ces personnes-là qu'il faut qu'on arrive à toucher pour que dans le temps, ils puissent continuer à donner.

  • Speaker #0

    Quand on entend parler de solidarité ou de fraternité, est-ce qu'entre les diocèses, des diocèses qui parfois sont riches, voire très riches, est-ce qu'il y a des passerelles pour aider les diocèses moins riches ?

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des passerelles. Il peut y avoir des passerelles, ça n'a pas été le cas pour le diocèse de Troyes. On est dans la moyenne des diocèses ruraux en France. Il y a quelques gros diocèses qui sont relativement riches. Le diocèse de Troyes fait partie des diocèses ruraux qui sont dans la moyenne des diocèses, c'est-à-dire souvent à l'équilibre, j'allais dire presque précaire, entre ressources et dépenses.

  • Speaker #0

    Donc ni riches ni pauvres.

  • Speaker #1

    Ni riches ni pauvres, d'où l'intérêt. d'être très vigilant et le rôle de l'économe de dépenser juste ce qu'il faut et sans plus.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup Bruno Coulet pour ce témoignage. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Bonne nuit.

Description

On entend parfois dire que l'Église est riche... Mais qu'en est-il réellement pour le diocèse de Troyes ?

Bruno Coulais est économe diocésain depuis le mois d'août 2024. A notre micro, il revient sur son rôle au sein de notre diocèse mais aussi sur les finances de notre Église.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Alors nous avons le grand plaisir d'accueillir aujourd'hui celui qu'on appelle le grand argentier. Alors, connu autrement par un terme, économe diocésain. Bref, concrètement, nous accueillons Bruno Coulet. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, dites-nous, à quoi ça sert un économe diocésain ?

  • Speaker #1

    Alors, l'économe diocésain a en charge les ressources matérielles et humaines du diocèse.

  • Speaker #0

    Donc, humaines et matérielles, c'est-à-dire que vous êtes aussi un peu DRH, vous faites la comptabilité. Comment ça se décline concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, le... L'économe diocésain, c'est une mission ecclésiale qui est définie d'ailleurs par le droit canonique, c'est le canon 494.

  • Speaker #0

    Oui, on se doutait bien, c'était ça.

  • Speaker #1

    Il dit qu'il revient à l'économe diocésain d'administrer les biens du diocèse sous l'autorité de l'évêque. Donc, administrer les biens du diocèse, ça veut dire, il y a un certain nombre de prérogatives de l'économe, donc la gestion des ressources. Les ressources financières.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire le denier notamment ? Le denier,

  • Speaker #1

    les legs, les différents partenariats, les successions, etc. La gestion administrative et financière, donc la comptabilité, le contrôle de gestion, la définition des budgets, le suivi de la trésorerie, les placements, les emprunts.

  • Speaker #0

    Juste un mot, vous n'êtes pas seul, vous avez un service autour de vous ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Pour faire tout ça, il y a une dizaine de salariés au sein de la curie. Une autre définition de la fonction, c'est la gestion immobilière, donc l'inventaire des biens immobiliers. Quelle est la politique d'optimisation, la maintenance des biens, les travaux et vente et achat ?

  • Speaker #0

    C'est une mission importante, évidemment. Vous êtes nommé par qui ?

  • Speaker #1

    Je suis nommé par l'évêque.

  • Speaker #0

    En combien d'années ?

  • Speaker #1

    La mission de l'économe, c'est 5 ans, qui peut être renouvelable. Dans mon cas, je ne sais pas si je renouvellerai.

  • Speaker #0

    Vous le saurez dans 4 ans.

  • Speaker #1

    Non, je ne sais pas. C'est parce que j'arriverai certainement à un âge où on pense à retraite.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ce n'est pas une raison suffisante.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas une raison, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, dites-moi, dans l'appellation Économe diocésain, il y a le mot « économe » . Alors, clairement, est-ce que vous avez pour mission, pour conseil, de réaliser des économies ?

  • Speaker #1

    Alors oui, comme j'allais dire, comme tout chef d'entreprise, l'économe, c'est un peu le chef d'entreprise du diocèse, réaliser des économies, c'est-à-dire être efficient dans les dépenses et, dans la mesure du possible, essayer d'engranger le maximum de ressources. Il faut bien comprendre que le diocèse, l'Église catholique, que ce soit en France ou dans n'importe quel pays du monde, ne vit ni... par des subventions que donnerait le Vatican, ni par des subventions que donnerait l'État français en l'occurrence. Donc tout ce que l'Église a provient des fidèles qui font des dons.

  • Speaker #0

    Donc la générosité des fidèles.

  • Speaker #1

    La générosité soit par le denier, soit par des legs, des successions, les quêtes, le dimanche, etc.

  • Speaker #0

    Alors c'est peut-être l'occasion de dire un mot sur la situation financière du diocèse de Troyes. On entend parfois... parler, enfin une expression, on parle de diocèse pauvre, est-ce exact ?

  • Speaker #1

    Bah écoutez, diocèse pauvre, il faut être très vigilant, le diocèse est à l'équilibre entre ressources et dépenses, mais je vais prendre un exemple qui est le denier, à fin septembre, il nous manque 60% de recettes sur l'année. Donc actuellement... On a engrangé pour le denier environ 450 000 euros et il nous faut 1 100 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quelle est la procédure pour retrouver les 60% manquants ?

  • Speaker #1

    La procédure, c'est de faire des podcasts pour être entendu, faire de la com, etc.

  • Speaker #0

    Chaque année, les dons diminuent ou vous arrivez à stabiliser à peu près ?

  • Speaker #1

    On constate que les dons diminuent dans la mesure où les fidèles sont... de moins en moins nombreux et donc statistiquement les dons diminuent.

  • Speaker #0

    Bruno Coulet, tout à l'heure vous évoquiez la question de l'immobilier. Est-ce que les diocèses possèdent encore un immobilier important ? C'était vrai, est-ce que ça l'est encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Important, tout est relatif. Actuellement, au sein du diocèse de Troyes a été commencé un inventaire depuis un an. On va poursuivre l'inventaire et essayer de le terminer d'ici six mois. L'inventaire pour définir exactement ce que le diocèse possède. Et surtout l'état des bâtiments. On mettra en parallèle les enjeux pastoraux et l'immobilier pour savoir par exemple quel presbytère on garde dans un secteur géographique. Si on le garde, on le rénove. Et pour le rénover, on vendra les presbytères qui ne sont pas utilisés. Il y en a quand même un certain nombre.

  • Speaker #0

    D'une manière générale, l'état de cet immobilier est plutôt précaire ?

  • Speaker #1

    L'État est, oui, l'immobilier est très vieillissant, d'où l'intérêt d'avoir moins de bâtiments, mais mieux entretenus.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, pour le moment, effectivement, avec les recettes que vous évoquiez tout à l'heure, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Alors, les recettes dont j'ai parlé, ça concerne, j'allais dire uniquement la rémunération, le traitement des prêtres et la rémunération des salariés du diocèse.

  • Speaker #0

    D'accord. Ce qui veut dire qu'il y a d'autres recettes. Éventuellement pour les chantiers diocésains ?

  • Speaker #1

    On a lancé il y a peu de temps, concernant les chantiers diocésains, une demande de dons. Et puis il y a aussi la gestion des legs et des successions, qui représentent une part assez conséquente des rentrées des ressources du diocèse.

  • Speaker #0

    Si vous aviez un message aujourd'hui à formuler auprès des fidèles qui vont vous écouter, quel serait-il ?

  • Speaker #1

    Le message, c'est que dans la mesure où on fait partie de l'Église catholique, on doit donner. On doit donner, alors on dit 10%, mais j'allais dire, ce n'est pas une question de quantité, c'est une question de... d'intérêt dans l'évangile. Jésus prend acte de la pauvre veuve qui donne le dernier sou qu'elle a. Il faut habituer, je pense qu'il faut habituer les familles à donner, y compris dans les familles, les enfants à partir de 6-7 ans et donner pourquoi pas 5 euros par mois, mais habituer les gens à donner. Le problème qu'on rencontre, c'est que la population catholique... Les fidèles vieillissent, mais il y a quand même une partie de nouveaux fidèles. Il y a des familles jeunes avec des enfants. Et c'est ces personnes-là qu'il faut qu'on arrive à toucher pour que dans le temps, ils puissent continuer à donner.

  • Speaker #0

    Quand on entend parler de solidarité ou de fraternité, est-ce qu'entre les diocèses, des diocèses qui parfois sont riches, voire très riches, est-ce qu'il y a des passerelles pour aider les diocèses moins riches ?

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des passerelles. Il peut y avoir des passerelles, ça n'a pas été le cas pour le diocèse de Troyes. On est dans la moyenne des diocèses ruraux en France. Il y a quelques gros diocèses qui sont relativement riches. Le diocèse de Troyes fait partie des diocèses ruraux qui sont dans la moyenne des diocèses, c'est-à-dire souvent à l'équilibre, j'allais dire presque précaire, entre ressources et dépenses.

  • Speaker #0

    Donc ni riches ni pauvres.

  • Speaker #1

    Ni riches ni pauvres, d'où l'intérêt. d'être très vigilant et le rôle de l'économe de dépenser juste ce qu'il faut et sans plus.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup Bruno Coulet pour ce témoignage. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Bonne nuit.

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On entend parfois dire que l'Église est riche... Mais qu'en est-il réellement pour le diocèse de Troyes ?

Bruno Coulais est économe diocésain depuis le mois d'août 2024. A notre micro, il revient sur son rôle au sein de notre diocèse mais aussi sur les finances de notre Église.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Alors nous avons le grand plaisir d'accueillir aujourd'hui celui qu'on appelle le grand argentier. Alors, connu autrement par un terme, économe diocésain. Bref, concrètement, nous accueillons Bruno Coulet. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, dites-nous, à quoi ça sert un économe diocésain ?

  • Speaker #1

    Alors, l'économe diocésain a en charge les ressources matérielles et humaines du diocèse.

  • Speaker #0

    Donc, humaines et matérielles, c'est-à-dire que vous êtes aussi un peu DRH, vous faites la comptabilité. Comment ça se décline concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, le... L'économe diocésain, c'est une mission ecclésiale qui est définie d'ailleurs par le droit canonique, c'est le canon 494.

  • Speaker #0

    Oui, on se doutait bien, c'était ça.

  • Speaker #1

    Il dit qu'il revient à l'économe diocésain d'administrer les biens du diocèse sous l'autorité de l'évêque. Donc, administrer les biens du diocèse, ça veut dire, il y a un certain nombre de prérogatives de l'économe, donc la gestion des ressources. Les ressources financières.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire le denier notamment ? Le denier,

  • Speaker #1

    les legs, les différents partenariats, les successions, etc. La gestion administrative et financière, donc la comptabilité, le contrôle de gestion, la définition des budgets, le suivi de la trésorerie, les placements, les emprunts.

  • Speaker #0

    Juste un mot, vous n'êtes pas seul, vous avez un service autour de vous ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Pour faire tout ça, il y a une dizaine de salariés au sein de la curie. Une autre définition de la fonction, c'est la gestion immobilière, donc l'inventaire des biens immobiliers. Quelle est la politique d'optimisation, la maintenance des biens, les travaux et vente et achat ?

  • Speaker #0

    C'est une mission importante, évidemment. Vous êtes nommé par qui ?

  • Speaker #1

    Je suis nommé par l'évêque.

  • Speaker #0

    En combien d'années ?

  • Speaker #1

    La mission de l'économe, c'est 5 ans, qui peut être renouvelable. Dans mon cas, je ne sais pas si je renouvellerai.

  • Speaker #0

    Vous le saurez dans 4 ans.

  • Speaker #1

    Non, je ne sais pas. C'est parce que j'arriverai certainement à un âge où on pense à retraite.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ce n'est pas une raison suffisante.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas une raison, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, dites-moi, dans l'appellation Économe diocésain, il y a le mot « économe » . Alors, clairement, est-ce que vous avez pour mission, pour conseil, de réaliser des économies ?

  • Speaker #1

    Alors oui, comme j'allais dire, comme tout chef d'entreprise, l'économe, c'est un peu le chef d'entreprise du diocèse, réaliser des économies, c'est-à-dire être efficient dans les dépenses et, dans la mesure du possible, essayer d'engranger le maximum de ressources. Il faut bien comprendre que le diocèse, l'Église catholique, que ce soit en France ou dans n'importe quel pays du monde, ne vit ni... par des subventions que donnerait le Vatican, ni par des subventions que donnerait l'État français en l'occurrence. Donc tout ce que l'Église a provient des fidèles qui font des dons.

  • Speaker #0

    Donc la générosité des fidèles.

  • Speaker #1

    La générosité soit par le denier, soit par des legs, des successions, les quêtes, le dimanche, etc.

  • Speaker #0

    Alors c'est peut-être l'occasion de dire un mot sur la situation financière du diocèse de Troyes. On entend parfois... parler, enfin une expression, on parle de diocèse pauvre, est-ce exact ?

  • Speaker #1

    Bah écoutez, diocèse pauvre, il faut être très vigilant, le diocèse est à l'équilibre entre ressources et dépenses, mais je vais prendre un exemple qui est le denier, à fin septembre, il nous manque 60% de recettes sur l'année. Donc actuellement... On a engrangé pour le denier environ 450 000 euros et il nous faut 1 100 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quelle est la procédure pour retrouver les 60% manquants ?

  • Speaker #1

    La procédure, c'est de faire des podcasts pour être entendu, faire de la com, etc.

  • Speaker #0

    Chaque année, les dons diminuent ou vous arrivez à stabiliser à peu près ?

  • Speaker #1

    On constate que les dons diminuent dans la mesure où les fidèles sont... de moins en moins nombreux et donc statistiquement les dons diminuent.

  • Speaker #0

    Bruno Coulet, tout à l'heure vous évoquiez la question de l'immobilier. Est-ce que les diocèses possèdent encore un immobilier important ? C'était vrai, est-ce que ça l'est encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Important, tout est relatif. Actuellement, au sein du diocèse de Troyes a été commencé un inventaire depuis un an. On va poursuivre l'inventaire et essayer de le terminer d'ici six mois. L'inventaire pour définir exactement ce que le diocèse possède. Et surtout l'état des bâtiments. On mettra en parallèle les enjeux pastoraux et l'immobilier pour savoir par exemple quel presbytère on garde dans un secteur géographique. Si on le garde, on le rénove. Et pour le rénover, on vendra les presbytères qui ne sont pas utilisés. Il y en a quand même un certain nombre.

  • Speaker #0

    D'une manière générale, l'état de cet immobilier est plutôt précaire ?

  • Speaker #1

    L'État est, oui, l'immobilier est très vieillissant, d'où l'intérêt d'avoir moins de bâtiments, mais mieux entretenus.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, pour le moment, effectivement, avec les recettes que vous évoquiez tout à l'heure, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Alors, les recettes dont j'ai parlé, ça concerne, j'allais dire uniquement la rémunération, le traitement des prêtres et la rémunération des salariés du diocèse.

  • Speaker #0

    D'accord. Ce qui veut dire qu'il y a d'autres recettes. Éventuellement pour les chantiers diocésains ?

  • Speaker #1

    On a lancé il y a peu de temps, concernant les chantiers diocésains, une demande de dons. Et puis il y a aussi la gestion des legs et des successions, qui représentent une part assez conséquente des rentrées des ressources du diocèse.

  • Speaker #0

    Si vous aviez un message aujourd'hui à formuler auprès des fidèles qui vont vous écouter, quel serait-il ?

  • Speaker #1

    Le message, c'est que dans la mesure où on fait partie de l'Église catholique, on doit donner. On doit donner, alors on dit 10%, mais j'allais dire, ce n'est pas une question de quantité, c'est une question de... d'intérêt dans l'évangile. Jésus prend acte de la pauvre veuve qui donne le dernier sou qu'elle a. Il faut habituer, je pense qu'il faut habituer les familles à donner, y compris dans les familles, les enfants à partir de 6-7 ans et donner pourquoi pas 5 euros par mois, mais habituer les gens à donner. Le problème qu'on rencontre, c'est que la population catholique... Les fidèles vieillissent, mais il y a quand même une partie de nouveaux fidèles. Il y a des familles jeunes avec des enfants. Et c'est ces personnes-là qu'il faut qu'on arrive à toucher pour que dans le temps, ils puissent continuer à donner.

  • Speaker #0

    Quand on entend parler de solidarité ou de fraternité, est-ce qu'entre les diocèses, des diocèses qui parfois sont riches, voire très riches, est-ce qu'il y a des passerelles pour aider les diocèses moins riches ?

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des passerelles. Il peut y avoir des passerelles, ça n'a pas été le cas pour le diocèse de Troyes. On est dans la moyenne des diocèses ruraux en France. Il y a quelques gros diocèses qui sont relativement riches. Le diocèse de Troyes fait partie des diocèses ruraux qui sont dans la moyenne des diocèses, c'est-à-dire souvent à l'équilibre, j'allais dire presque précaire, entre ressources et dépenses.

  • Speaker #0

    Donc ni riches ni pauvres.

  • Speaker #1

    Ni riches ni pauvres, d'où l'intérêt. d'être très vigilant et le rôle de l'économe de dépenser juste ce qu'il faut et sans plus.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup Bruno Coulet pour ce témoignage. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Bonne nuit.

Description

On entend parfois dire que l'Église est riche... Mais qu'en est-il réellement pour le diocèse de Troyes ?

Bruno Coulais est économe diocésain depuis le mois d'août 2024. A notre micro, il revient sur son rôle au sein de notre diocèse mais aussi sur les finances de notre Église.

Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes. Alors nous avons le grand plaisir d'accueillir aujourd'hui celui qu'on appelle le grand argentier. Alors, connu autrement par un terme, économe diocésain. Bref, concrètement, nous accueillons Bruno Coulet. Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Alors, dites-nous, à quoi ça sert un économe diocésain ?

  • Speaker #1

    Alors, l'économe diocésain a en charge les ressources matérielles et humaines du diocèse.

  • Speaker #0

    Donc, humaines et matérielles, c'est-à-dire que vous êtes aussi un peu DRH, vous faites la comptabilité. Comment ça se décline concrètement ?

  • Speaker #1

    Alors, le... L'économe diocésain, c'est une mission ecclésiale qui est définie d'ailleurs par le droit canonique, c'est le canon 494.

  • Speaker #0

    Oui, on se doutait bien, c'était ça.

  • Speaker #1

    Il dit qu'il revient à l'économe diocésain d'administrer les biens du diocèse sous l'autorité de l'évêque. Donc, administrer les biens du diocèse, ça veut dire, il y a un certain nombre de prérogatives de l'économe, donc la gestion des ressources. Les ressources financières.

  • Speaker #0

    Donc ça veut dire le denier notamment ? Le denier,

  • Speaker #1

    les legs, les différents partenariats, les successions, etc. La gestion administrative et financière, donc la comptabilité, le contrôle de gestion, la définition des budgets, le suivi de la trésorerie, les placements, les emprunts.

  • Speaker #0

    Juste un mot, vous n'êtes pas seul, vous avez un service autour de vous ?

  • Speaker #1

    Alors oui, bien sûr. Pour faire tout ça, il y a une dizaine de salariés au sein de la curie. Une autre définition de la fonction, c'est la gestion immobilière, donc l'inventaire des biens immobiliers. Quelle est la politique d'optimisation, la maintenance des biens, les travaux et vente et achat ?

  • Speaker #0

    C'est une mission importante, évidemment. Vous êtes nommé par qui ?

  • Speaker #1

    Je suis nommé par l'évêque.

  • Speaker #0

    En combien d'années ?

  • Speaker #1

    La mission de l'économe, c'est 5 ans, qui peut être renouvelable. Dans mon cas, je ne sais pas si je renouvellerai.

  • Speaker #0

    Vous le saurez dans 4 ans.

  • Speaker #1

    Non, je ne sais pas. C'est parce que j'arriverai certainement à un âge où on pense à retraite.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça, ce n'est pas une raison suffisante.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas une raison, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, dites-moi, dans l'appellation Économe diocésain, il y a le mot « économe » . Alors, clairement, est-ce que vous avez pour mission, pour conseil, de réaliser des économies ?

  • Speaker #1

    Alors oui, comme j'allais dire, comme tout chef d'entreprise, l'économe, c'est un peu le chef d'entreprise du diocèse, réaliser des économies, c'est-à-dire être efficient dans les dépenses et, dans la mesure du possible, essayer d'engranger le maximum de ressources. Il faut bien comprendre que le diocèse, l'Église catholique, que ce soit en France ou dans n'importe quel pays du monde, ne vit ni... par des subventions que donnerait le Vatican, ni par des subventions que donnerait l'État français en l'occurrence. Donc tout ce que l'Église a provient des fidèles qui font des dons.

  • Speaker #0

    Donc la générosité des fidèles.

  • Speaker #1

    La générosité soit par le denier, soit par des legs, des successions, les quêtes, le dimanche, etc.

  • Speaker #0

    Alors c'est peut-être l'occasion de dire un mot sur la situation financière du diocèse de Troyes. On entend parfois... parler, enfin une expression, on parle de diocèse pauvre, est-ce exact ?

  • Speaker #1

    Bah écoutez, diocèse pauvre, il faut être très vigilant, le diocèse est à l'équilibre entre ressources et dépenses, mais je vais prendre un exemple qui est le denier, à fin septembre, il nous manque 60% de recettes sur l'année. Donc actuellement... On a engrangé pour le denier environ 450 000 euros et il nous faut 1 100 000 euros.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quelle est la procédure pour retrouver les 60% manquants ?

  • Speaker #1

    La procédure, c'est de faire des podcasts pour être entendu, faire de la com, etc.

  • Speaker #0

    Chaque année, les dons diminuent ou vous arrivez à stabiliser à peu près ?

  • Speaker #1

    On constate que les dons diminuent dans la mesure où les fidèles sont... de moins en moins nombreux et donc statistiquement les dons diminuent.

  • Speaker #0

    Bruno Coulet, tout à l'heure vous évoquiez la question de l'immobilier. Est-ce que les diocèses possèdent encore un immobilier important ? C'était vrai, est-ce que ça l'est encore aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Important, tout est relatif. Actuellement, au sein du diocèse de Troyes a été commencé un inventaire depuis un an. On va poursuivre l'inventaire et essayer de le terminer d'ici six mois. L'inventaire pour définir exactement ce que le diocèse possède. Et surtout l'état des bâtiments. On mettra en parallèle les enjeux pastoraux et l'immobilier pour savoir par exemple quel presbytère on garde dans un secteur géographique. Si on le garde, on le rénove. Et pour le rénover, on vendra les presbytères qui ne sont pas utilisés. Il y en a quand même un certain nombre.

  • Speaker #0

    D'une manière générale, l'état de cet immobilier est plutôt précaire ?

  • Speaker #1

    L'État est, oui, l'immobilier est très vieillissant, d'où l'intérêt d'avoir moins de bâtiments, mais mieux entretenus.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, pour le moment, effectivement, avec les recettes que vous évoquiez tout à l'heure, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Alors, les recettes dont j'ai parlé, ça concerne, j'allais dire uniquement la rémunération, le traitement des prêtres et la rémunération des salariés du diocèse.

  • Speaker #0

    D'accord. Ce qui veut dire qu'il y a d'autres recettes. Éventuellement pour les chantiers diocésains ?

  • Speaker #1

    On a lancé il y a peu de temps, concernant les chantiers diocésains, une demande de dons. Et puis il y a aussi la gestion des legs et des successions, qui représentent une part assez conséquente des rentrées des ressources du diocèse.

  • Speaker #0

    Si vous aviez un message aujourd'hui à formuler auprès des fidèles qui vont vous écouter, quel serait-il ?

  • Speaker #1

    Le message, c'est que dans la mesure où on fait partie de l'Église catholique, on doit donner. On doit donner, alors on dit 10%, mais j'allais dire, ce n'est pas une question de quantité, c'est une question de... d'intérêt dans l'évangile. Jésus prend acte de la pauvre veuve qui donne le dernier sou qu'elle a. Il faut habituer, je pense qu'il faut habituer les familles à donner, y compris dans les familles, les enfants à partir de 6-7 ans et donner pourquoi pas 5 euros par mois, mais habituer les gens à donner. Le problème qu'on rencontre, c'est que la population catholique... Les fidèles vieillissent, mais il y a quand même une partie de nouveaux fidèles. Il y a des familles jeunes avec des enfants. Et c'est ces personnes-là qu'il faut qu'on arrive à toucher pour que dans le temps, ils puissent continuer à donner.

  • Speaker #0

    Quand on entend parler de solidarité ou de fraternité, est-ce qu'entre les diocèses, des diocèses qui parfois sont riches, voire très riches, est-ce qu'il y a des passerelles pour aider les diocèses moins riches ?

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des passerelles. Il peut y avoir des passerelles, ça n'a pas été le cas pour le diocèse de Troyes. On est dans la moyenne des diocèses ruraux en France. Il y a quelques gros diocèses qui sont relativement riches. Le diocèse de Troyes fait partie des diocèses ruraux qui sont dans la moyenne des diocèses, c'est-à-dire souvent à l'équilibre, j'allais dire presque précaire, entre ressources et dépenses.

  • Speaker #0

    Donc ni riches ni pauvres.

  • Speaker #1

    Ni riches ni pauvres, d'où l'intérêt. d'être très vigilant et le rôle de l'économe de dépenser juste ce qu'il faut et sans plus.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup Bruno Coulet pour ce témoignage. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Bonne nuit.

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