Speaker #0Bienvenue dans le podcast Pensez Alchimique un podcast métaphysique qui cherche à mettre en lien l'humain et l'univers dans lequel il s'inscrit. Nous allons, au fil des épisodes, explorer les grandes voies vibratoires, la physique quantique, les pouvoirs de l'esprit, les symboles, les archétypes, les principales chimiques et surtout, notre lien en sacre. Bienvenue dans ce quatrième épisode de Pensée Alchimique. Dans cet épisode, nous allons plonger plus profondément dans le fonctionnement humain et biologique. La dernière fois, on avait vu les grandes lois naturelles qui régissent notre réalité, notre univers, et là on va aller vraiment explorer d'un point de vue plus biologique comment nos perceptions, nos croyances naissent et comment tous les filtres vont venir se superposer pour faire de notre système de réalité un système unique. Pour ça, on va déjà se refamiliariser avec une image, c'est celle du miroir. On va imaginer que l'univers physique dans lequel on évolue, c'est comme un miroir. Un espace qui reflète non pas une réalité objective, mais bien nos perceptions, nos croyances et nos interprétations. Et dès l'enfance, et même encore avant, on le verra, on va appréhender le monde à travers des filtres invisibles qui vont se superposer à tout ce que nous voyons, tout ce que nous entendons, tout ce que nous ressentons. Et depuis petit, notre appréhension du monde, elle se fait à travers des croyances plus ou moins conscientes. On évolue dans un monde à formes qui à l'origine sont neutres et qui n'ont aucune charge inhérente, mais petit à petit ces formes-là vont avoir une signification pour nous et vont devenir des symboles. On va prendre l'exemple d'un arbre. En soi, l'arbre c'est une forme neutre. C'est un tronc, des branches, des feuilles. Il est simplement là, il n'a pas de charge émotionnelle, il n'a pas de charge symbolique à l'origine. Mais très tôt, notre esprit qui va être influencé par notre environnement et nos expériences va commencer à tisser des histoires autour de cette forme. L'arbre peut à ce moment-là devenir le refuge de nos jeux d'enfants, l'ombre qui nous protège du soleil, ou l'objet d'une peur si une fois on a vu une forme effrayante à l'intérieur, nos lieux de cabane, de pique-nique. Toutes ces réalités-là, tous ces récits, toutes ces significations vont s'imprégner dans notre inconscient et vont colorer notre perception de ce symbole, de cet arbre. Et en fait, c'est pareil avec tous les objets. Chaque forme, chaque objet, chaque personne, chaque expérience devient porteuse d'une signification. qui va être propre à chacun. Et alors là, nos croyances, qu'elles soient conscientes ou non, vont façonner la réalité que nous habitons. Et quand je dis qu'on habite une réalité, c'est vraiment qu'on croit que la réalité, c'est l'extérieur, et on croit qu'on vit dans une réalité qui est commune à tous, mais en fait, c'est vraiment une réalité qui vit à l'intérieur de nous. Et ça se projette simplement sur l'extérieur. Alors ce qui va être intéressant maintenant, c'est de voir quels sont ces filtres, Quelles sont ces croyances ? Quelles sont ces petites choses qui vont faire que notre prisme va être biaisé et notre réalité va se construire ? Parce qu'on va remarquer qu'on a une réalité commune entre êtres humains, commune entre êtres vivants, puis on a notre réalité propre. C'est pour ça que globalement, des personnes d'une même espèce vont avoir tendance à percevoir une réalité de la même façon. Et si on creuse entre les individus, il y aura plein de subtilités. Et si on creusait encore avec un autre règne, l'animal, le végétal... On ne sait pas parce qu'on ne peut pas leur parler d'un point de vue mental, mais la perception serait tout autre. Le premier de ces filtres, le premier de ces grands principes, ce serait vraiment les lois naturelles. Nos croyances, elles ne naissent pas de nulle part. Elles émergent en grande partie de ces lois qui sont universelles et qui structurent non seulement l'univers, mais aussi nos systèmes biologiques et psychiques. Ces lois fondamentales, elles ne se contentent pas de régir le monde extérieur. mais elles influencent vraiment la manière dont on perçoit la réalité et comment notre esprit va construire des interprétations. Alors si on l'exemplifie pour que ce soit plus simple à comprendre, on va prendre la loi de l'homéostasie. La loi de l'homéostasie peut aussi s'appeler la loi de l'équilibre, c'est celle qui veut que dans la nature, tout tende vers l'équilibre. Et notre corps reflète directement cette loi, parce que constamment il va chercher à être dans un état stable. Que ce soit biologiquement, à travers la température, le pH sanguin ou encore l'hydratation. mais aussi de par nos perceptions et nos croyances. Quand un événement survient, que ce soit une dispute, un stress, un bouleversement, notre esprit va chercher à établir une stabilité psychologique, et même plus que l'établir, à la rétablir. Souvent, on va former des croyances pour interpréter ou contenir ce qui s'est passé, ce qui s'est produit, ce qui va donner lieu à des affirmations inconscientes. Par exemple, je ne suis pas assez, ou le monde est dangereux, ça se passe toujours de la même façon. Et ces croyances-là vont venir calmer temporairement le chaos intérieur. tout en façonnant une réalité durable qui va tendre vers un équilibre. Sauf que vous voyez déjà la chose venir, on crée des croyances qui ne sont biaisées que parce qu'on est en train de vivre quelque chose qui nous met dans un état de stress et auquel on répond biologiquement. Avant d'aller creuser encore plus ça, je vais vous donner d'autres exemples de lois. La loi de la causalité par exemple, ça c'est celle dont on a parlé la dernière fois dans l'épisode 3, c'est que tout effet a une cause. Donc chaque cause entraîne une conséquence. Et cette loi fondamentale, elle guide nos perceptions dès l'enfance. Notre cerveau, biologiquement, il est programmé pour détecter des schémas et des relations de cause à effet. Et on cherche constamment des explications autour de nous. Par exemple, si je fais ça, alors il va se passer ci. Et même si cette logique, elle nous aide à comprendre notre environnement, Elle peut aussi nous enfermer dans des croyances limitantes. Par exemple, si je me trompe, je ne serai plus aimé. Et ces schémas simplifiés pour notre cerveau, même s'ils sont rassurants sur le coup parce qu'on a l'impression de contrôler et de pouvoir prédire notre environnement, ils ne reflètent qu'une fraction de la réalité dans laquelle on peut finir par s'enfermer. Et pour finir avec les lois, je vais vous en donner une autre, pour vous exemplifier un petit peu et que vous compreniez, c'est la loi de l'impermanence. C'est celle qui dit que tout change, que tout se transforme. Et la nature, on peut le remarquer, est un témoignage vivant de l'impermanence. Les saisons changent tout le temps, elles se succèdent, les cellules de notre corps se renouvellent, la lune change, les étoiles, les marées, tout. Et pourtant, notre esprit résiste beaucoup à cette vérité. Biologiquement, le cerveau humain y privilégie la sécurité et la continuité. Alors ça, on pourrait en parler des heures, mais je pense qu'il y a des spécialistes que j'interviewerai qui pourront vraiment nous expliquer pourquoi notre cerveau a tendance à privilégier le sentiment de continuité. Toujours est-il que ça donne naissance à des croyances comme je dois maintenir le contrôle à tout prix, ou je ne peux pas lâcher ce que je connais, ou ça doit ressembler à ce que je connais pour que je me sente en sécurité. Et ces croyances-là, elles vont façonner notre comportement et notre perception de la réalité. Et vous voyez déjà à quel point, par trois lois naturelles qui sont au-delà de nous, il y a des filtres qui conditionnent notre expérience de la réalité. Qui plus est, ces lois naturelles, bien qu'elles soient universelles, vont s'ancrer directement dans notre biologie. Et on va prendre un exemple concret pour ça, c'est le système de perception du cerveau. Lorsqu'on vit une expérience, notre cerveau... Il trie et il interprète les informations en fonction des croyances qui sont déjà existantes. C'est comme si chaque croyance agissait comme un filtre qui va sélectionner ce qui fait sens et qui va rejeter le reste. Et sur ce côté biologique d'ailleurs de l'ancrage des lois naturelles, on peut vraiment citer plusieurs parties de notre corps qui répondent extrêmement bien à ce souci de la perception. Par exemple l'amidale, elle a un rôle dans la survie. Dans une situation perçue comme menaçante ou dangereuse, l'amidale, qui est une petite structure cérébrale dédiée à la gestion des émotions, elle va s'activer immédiatement. Et à ce moment-là, tout événement qui va être interprété comme un danger va renforcer encore plus la croyance initiale qui se présente à ce moment-là. Par exemple, il y a quelqu'un qui nous agresse dans la rue, et on a déjà une croyance inconsciente que le monde est hostile. Encore une fois, on peut refaire un petit lien avec la loi de l'attraction, que si je pense déjà que le monde est hostile, le monde va encore plus l'être. Mais à ce moment-là, comme il y a une sensation de danger qui emmène à de la survie dans notre corps, l'amygdale va s'activer de telle façon qu'elle va exagérer et créer une vision biaisée de la réalité pour nous faire réagir. C'est pour ça qu'à ce moment-là, on se met dans des états émotionnels qui nous troublent énormément et qui peuvent créer du traumatisme. Et même si à la base, le rôle de l'amygdale est vraiment de nous faire survivre, donc c'est positif, c'est quelque chose qui a été créé par le corps, donc forcément c'est dans le sens de l'évolution, ou en tout cas de la survie. Mais en revanche, pour ce qui est des croyances et de la perception de la réalité, vous voyez que ça le biaise. Et on peut prendre un autre petit exemple sur la biologie des croyances et la plasticité cérébrale dans l'apprentissage des schémas. Notre cerveau, il est remarquablement plastique. C'est-à-dire que quand une croyance s'ancre en nous, elle modifie littéralement nos circuits neuronaux. Et un enfant qui entend souvent par exemple t'es pas à la hauteur va développer des schémas neuronaux autour de cette idée qui vont influencer ensuite ses perceptions et ses comportements tout au long de sa vie. L'avantage de la plasticité cérébrale, c'est quand même que si une croyance a été créée, une autre peut pouvoir la remplacer, parce que notre cerveau change tout le temps. Mais il y a plein d'études qui ont été faites qui montrent que la plasticité cérébrale est beaucoup plus possible et incroyable quand on est enfant, quand on est petit. Et quand on devient adulte, on a tendance à plutôt renforcer des mécanismes neuronaux pour aller plus vite dans nos prises de décisions, plutôt qu'à créer des circuits nouveaux. Et on voit déjà bien à ce stade de l'exposé à quel point nos perceptions sont influencées par les lois naturelles qui régissent complètement l'univers, mais surtout par la façon dont elles s'inscrivent dans nos réalités psychologiques et même biologiques. Et en plus de ça, c'est ce qu'on va voir là, c'est que nos croyances elles naissent pas seulement de ces lois naturelles ou de ces expériences conscientes, elles sont également profondément influencées par des biais inconscients et des mécanismes de pensée qui distordent notre perception de la réalité. Et ça on en a tous entendu parler je pense, c'est vraiment ce qu'on appelle les biais. Je vais vous donner quelques exemples de ces biais et après on finira sur la façon dont les biais naissent à travers les différents types d'inconscients qu'on va porter et qui vont filtrer les informations. Et avant même qu'on existe sur Terre, avant même qu'on naisse, comment on porte déjà des informations qui vont modifier nos comportements, modifier nos perceptions et modifier nos croyances. Donc un premier exemple de biais, c'est le biais de confirmation. C'est un des biais qu'on utilise le plus régulièrement et qui vont renforcer nos systèmes de réalité. C'est-à-dire que si on a déjà une croyance qui va dans un sens, Le biais de confirmation va avoir tendance à prendre toutes les informations qui sont autour et qui vont venir confirmer notre croyance initiale. Parce que ce serait trop dangereux pour notre système de réalité de chambouler les croyances, surtout quand c'est des croyances racines. Donc on a tendance à rechercher des informations qui confirment ce qu'on croit déjà. Si on pense que le monde est hostile, et là je reprends le même exemple, on va remarquer surtout autour de nous les actes de violence ou les conflits. Et on va ignorer les gestes de bonté qui nous entourent, la gentillesse des gens, et les choses qui sont différentes de ça. Et ça, on le voit beaucoup avec la télévision. En fait, quand on allume la télé, quand on allume les infos, on va aller rechercher à chaque fois ce qu'on connaît déjà. C'est pour ça qu'on entend les personnes dire je ne suis même pas étonnée, il se passe encore toujours ça Puis nous, en fait, on a complètement une version différente de la réalité, de ce qui se passe, de l'actualité, même si on a aussi nos biais de confirmation collectif. Mais la télévision et les médias, par exemple, appuient beaucoup sur ce biais de confirmation en venant toujours raboter les mêmes informations. pour nous maintenir dans un système de réalité qui est toujours le même. Un deuxième biais, ce serait le biais de la négativité. Notre cerveau, il est programmé pour la survie. Et du coup, il accorde plus de poids aux expériences négatives que positives. Donc une critique isolée peut éclipser tous les compliments, toutes les belles choses qui sont arrivées avant, et ça va modifier notre perception de nous-mêmes et des autres. Et là, je me reconnais bien dans cet exemple. Par exemple, moi, quand je vivais une journée magnifique et que le soir, il se passait quelque chose de difficile, Toute ma journée a été gâchée. Et ça, c'est un biais du cerveau à vraiment accorder plus de poids à ce qui est négatif parce qu'en lui donnant plus d'importance, il va se préserver du fait que ça pourrait se reproduire. Donc il va associer tous les éléments qui entouraient l'expérience difficile et désagréable pour éviter qu'ils se reproduisent eux aussi. Comme ça, ça donnera moins de chance dans la cause à effet à ce que cette expérience négative se reproduise. Et pour vous donner un dernier exemple de biais, même s'il y en a vraiment, je ne sais plus à ce jour combien il y en a, je crois qu'il y a des centaines qui ont été recensées, c'est le biais de la disponibilité. On juge souvent la réalité en fonction des exemples les plus accessibles à notre mémoire. Donc si on entend fréquemment parler de catastrophes naturelles, on va croire que ces événements sont plus fréquents qu'ils ne le sont réellement. Parce qu'à chaque fois qu'il va y avoir quelque chose qui va nous y faire penser, on va re-solliciter le souvenir lié à l'information qu'on avait entendue dans tel ou tel média, et du coup on va faire revenir cette réalité régulièrement. parce qu'elle sera plus disponible à notre champ d'informations directes et elle va façonner encore notre réalité. Et c'est un cercle un petit peu vicieux parce qu'à chaque fois qu'on rend une information disponible, on la réutilise et la fois d'après, elle est encore plus disponible. Donc on voit qu'en fait, toujours les mêmes choses vont venir. C'est pour ça qu'on dit souvent les gens irradotent, parce qu'ils vont reprendre les informations qui sont les plus accessibles dans l'instant pour pouvoir alimenter leurs propos. Et c'est ce qui fait qu'on parle toujours de la même chose et que notre système de réalité, donc, devient toujours la même chose. Parce qu'autour de nous... On va projeter ce qui est le plus accessible à nous, ce qui est le plus connu, ce qui est le plus confirmé, ce qui est le plus désagréable dans notre expérience, toujours dans des enjeux de survie, d'adaptation, de réponse aux dangers et de mécanique cérébrale qui vont nous encourager à reproduire les mêmes schémas par préservation de notre temps, de notre énergie et de ce que l'on sait être jeune. Donc on peut voir que dans ces biais-là, il y a énormément de choses qui reviennent à la surface, qui remontent et qui conditionnent encore une fois notre appréhension de la réalité. Maintenant, pourquoi ces biais-là existent et surtout, qu'est-ce qui les ont façonnés ? Qu'est-ce qui va faire que d'une personne à une autre, les biais vont être différents et on va avoir tendance à solliciter différents systèmes de réalité ? Par exemple, une personne va vivre son système de réalité depuis... ses émotions, depuis ce qu'elle ressent, depuis les textures, les couleurs que ça produit à l'intérieur d'elle. Puis une autre va être vraiment axée sur le côté mental, la preuve, le scientifique, le raisonnement logique, la conviction. Et ces deux systèmes de réalité et d'appréhension du monde viennent de mémoires intérieures qui ont des niveaux différents. Toutes nos croyances, elles trouvent des racines dans des mémoires qui sont plus profondes, qui sont présentes à différents niveaux de notre être. Et là je vais en exposer 4 et c'est sur ça qu'on va finir notre exposé pour aujourd'hui. Le premier c'est l'inconscient universel. Lui c'est le socle commun à toute l'humanité. C'est lui qui porte les mémoires qui sont liées à la survie de l'espèce, comme se nourrir, se protéger, appartenir à un groupe, se reproduire. C'est ici que vont naître les blessures fondamentales de l'être humain, comme l'abandon, comme le rejet, comme l'humiliation, etc. Il existe et il se façonne, il se construit, il se répète depuis que l'être humain existe et qu'il est capable de ressentir des choses. Ça c'est vraiment inscrit dans nos cellules. Et ça a un impact sur toute l'évolution collective parce que chacun de nous va le porter et va le reproduire à différentes échelles. La deuxième sorte d'inconscient, et là c'est schématique, je parle de différents inconscients, mais en fait c'est un seul inconscient qui mixe tout ça, c'est l'inconscient collectif. Donc lui on entend beaucoup parler, c'est aussi ce qu'on appelle un peu l'inconscient social, sociétal, et Jung en avait beaucoup parlé. De l'inconscient collectif, c'est cette couche qui est façonnée par les mythes, les coutumes, les symboles qui sont propres à chaque culture. Par exemple, dans certaines traditions, l'eau va symboliser la purification, tandis que dans d'autres, elle va évoquer le danger. Et ces significations collectives, elles influencent profondément notre manière de percevoir le monde. En troisième, il y a l'inconscient familial. L'inconscient familial, c'est aujourd'hui un peu ce qu'on appelle le transgénérationnel, la psychogénéalogie. C'est quand nos lignées familiales vont transmettre des croyances et des blessures à travers les générations. Et ça, c'est un grand domaine de recherche qui s'appelle l'épigénétique. Par exemple, si une famille a vécu des périodes de privation, ses descendants peuvent développer une croyance inconsciente du manque, même dans un contexte d'abondance. C'est-à-dire que ça nous précède réellement l'inconscient familial, il se traduit dans nos cellules, il se traduit dans nos comportements. Et ça, on va beaucoup en parler plus tard, et on va notamment faire une interview... bientôt avec une psychogénéalogiste qui va pouvoir nous parler de tout ça. Mais l'idée, c'est vraiment qu'avant nous, il y a des parents, il y a des familles, il y a notre clan auquel on va s'identifier, qui a expérimenté des choses qui vont rester à l'intérieur de nous. Et cet inconscient familial, il perdure avec la façon dont on est éduqué, la façon dont on perçoit les schémas parentaux, la façon dont on va observer les modes de vie de notre entourage proche, de notre famille. Et enfin, il y a l'inconscient. personnel et lui il est vraiment unique et propre à chaque personne, c'est nos expériences de vie, c'est nos succès c'est nos échecs, c'est nos rencontres, c'est nos passions et tout ça ça va en plus façonner nos croyances de manière unique et ça va créer une réalité qui nous est propre. Donc on voit que là il y a plein de superpositions, de filtres d'inconscients, de mémoires qui ont des temporalités différentes et de choses qui rentrent en ligne de compte, à savoir les lois naturelles dans un premier temps Ces lois qui préexistent à tout, qui façonnent notre univers, et par lesquelles on est influencé. C'est ce qu'on évoquait au début avec la loi de l'équilibre, la loi de la cause à effet. On a nos lois psychologiques, c'est-à-dire la façon dont fonctionne notre cerveau, et la façon dont fonctionnent les biais, la façon dont fonctionnent nos tendances, nos habitudes, nos croyances, nos coutumes. On a les réponses biologiques, c'est-à-dire les limites de notre corps, et la façon dont il répond à des enjeux de survie. Et enfin, on a toutes ces strates d'inconscient là. Et en plus, comme c'est pas conscient, notre système de réalité, on ne voit même pas qu'il pourrait être différent. C'est pour ça que parfois on a l'impression que tout le monde partage le même. Parce qu'on ne peut pas avoir la perception de quelqu'un d'autre. Et j'y pense là maintenant, mais il y a une expérience de pensée qui est géniale pour illustrer ça. C'est 7 aveugles qui se retrouvent autour d'un éléphant et on leur dit Allez toucher l'éléphant et dites-moi à quoi ça ressemble. Et donc chacun va toucher une partie de l'éléphant. Il y en a un qui va donc toucher la patte et qui va dire Ah bah ! Un éléphant, c'est gros, c'est comme un tronc, etc. L'autre qui va toucher les défenses, qui va avoir totalement une autre appréhension. Une autre qui va toucher l'oreille. Et en fait, ils auront tous raison. Mais ils n'auront tous qu'une partie de la réalité qui va être biaisée par les informations auxquelles ils auront accès quand ils feront l'expérience. Et en fait, nous, c'est la même chose. C'est exactement pareil. Ces perceptions-là, elles sont biaisées par tous les filtres et toutes les choses qui vont rentrer dans notre champ d'appréhension directe de l'expérience humaine et de la réalité. Malgré tous ces filtres et ces contraintes, et j'essaie toujours de finir sur une petite note positive, il existe des moments où la perception de nos limites disparaît. Vous savez, c'est ces instants suspendus, un rêve, une méditation profonde, une rencontre amoureuse, qui nous rappellent que le temps et l'espace sont bien plus relatifs qu'ils le paraissent. Par exemple, dans un rêve, quelques minutes suffisent pour vivre des heures d'histoire. Dans une méditation, on perd totalement la notion du temps. Et ces expériences, elles nous montrent que derrière les voiles de nos croyances, Il réside une réalité qui est infiniment plus vaste, où le temps et l'espace n'ont plus la même valeur. Et à ce moment-là, on touche du doigt quelque chose qui est plus de l'ordre du collectif et de l'universel que de l'individuel, que de la croyance, que de la projection, que de la peur, que de la survie. Mais pour ça, il faut emmener notre système à pouvoir percevoir le monde et ce qui nous entoure d'un autre point de vue. Donc pour faire une petite conclusion de cet épisode, on a vu que nos croyances sont façonnées par une danse complexe entre les lois naturelles, nos structures biologiques et nos conditionnements inconscients. Et comprendre ces mécanismes, c'est ouvrir une porte vers une plus grande lucidité sur la manière dont nous percevons et nous créons notre réalité. Et dans le prochain épisode, on va faire quelque chose que j'adore, c'est qu'on va aller explorer comment la peur et comment l'ego accentuent ces filtres, comment ça se passe à l'intérieur de nous. quand la peur fait surface, mais surtout comment ça peut devenir des outils de transformation et de retour à notre essence première. Et c'est déjà la fin de cet épisode. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à partager ce podcast, à le diffuser autour de vous, à le commenter et à le liker. Et si vous voulez vous aussi poser votre voix dans ce mouvement, je vous invite à me contacter directement ici ou sur mes réseaux sociaux. Je vous souhaite une belle semaine et on se retrouve très vite pour un prochain épisode.