Speaker #0Bienvenue dans le podcast Pensez Alchimique un podcast métaphysique qui cherche à mettre en lien l'humain et l'univers dans lequel il s'inscrit. Nous allons, au fil des épisodes, explorer les grandes voies vibratoires, la physique quantique, les pouvoirs de l'esprit, les symboles, les archétypes, les principales chimiques et surtout, notre lien en centru. Bienvenue dans ce cinquième et nouvel épisode de Pensée Alchimique, où nous continuons notre exploration métaphysique et humaine. La dernière fois, on avait vu comment les biais cognitifs, notre structure biologique et les lois naturelles vont influencer notre système de réalité et nos perceptions. Et on va continuer un petit peu dans cette idée-là, qu'on a deux façons de répondre aux expériences, à savoir dans l'amour et dans la peur. Et on va aller explorer finalement qu'est-ce qui nous met dans des enjeux de peur, qu'est-ce qui nous met dans des enjeux survie, et nous pousse à maintenir... des illusions dans notre système de réalité, dans nos perceptions et dans notre environnement. Et pour ça, on va aborder un sujet fascinant et complexe qui s'appelle l'ego. Ce mot dont on entend beaucoup parler mais qui reste souvent mal compris. L'ego, il a beaucoup été rejeté, surtout dans la spiritualité New Age, mais en fait c'est une structure de notre être qui est assez fascinante, parce qu'il n'est pas nous, mais il agit comme un outil essentiel à notre expérience humaine. C'est celui qui nous aide à nous identifier dans notre forme localisée, dans notre personnage, et à maintenir une cohérence dans toute cette histoire qu'on se raconte, à travers nos pensées, nos actions, nos émotions, nos expériences et nos rencontres. Et j'aime beaucoup, il y a un livre qui s'appelle Mon expérience d'incarnation imminente ce que je vous recommande vraiment, où l'auteur dit L'ego est la partie de l'être qui souhaite le protéger quand l'individu vit l'expérience inconnue de la séparation. Et en fait, l'ego, il se manifeste lorsqu'une peur surgit. C'est quand on fait face à une expérience que notre âme n'a pas encore pleinement intégrée, et qu'on est dans de la peur, que l'ego va agir comme un mécanisme de défense. Il va tenter de maintenir un faux sentiment de contrôle et de pouvoir. Mais cette protection, elle est souvent illusoire et l'ego, dans sa quête de préservation, il va tendre à rejeter, à rationaliser et à détourner l'expérience qu'on vit réellement. Par exemple, si on commet une erreur ou on fait une maladresse qui causera un tort à quelqu'un, L'ego il va chercher à minimiser la situation, à rejeter la faute sur l'autre ou encore à créer des croyances du type j'ai jamais de chance, ça finit toujours mal, ça ne m'arrive qu'à moi. Et l'ego il se manifeste souvent quand on ressent de la peur. Pourquoi ? Parce que la peur en réalité c'est rien d'autre qu'une réaction à l'inconnu, à une situation où on perçoit un manque de contrôle. Et lorsque notre âme, elle s'engage dans une nouvelle expérience qu'elle n'a pas encore pleinement intégrée, l'ego il entre en scène pour protéger, et je le mets entre guillemets, ce que nous croyons être. c'est-à-dire notre personnage et cette identité qu'on a construite au fil du temps. Et c'est très très dur de se désidentifier de quelque chose, et ça c'est vraiment aussi une des voies de pensée alchimique, je fais une petite parenthèse, mais l'idée c'est de pouvoir créer cette désidentification pour pouvoir ensuite choisir à nouveau qui on veut être. Toujours est-il que la peur, en essence, c'est une anticipation. Ça naît de notre relation avec l'inconnu, qui échappe à notre contrôle immédiat. On va prendre une peur commune, celle du noir. Comme on l'explique dans une métaphore qui est connue, en fait on n'a pas peur du noir lui-même, on a peur de ce qu'il peut cacher. Et cette idée, moi, elle a vraiment changé ma perception. J'ai pas peur du noir. J'ai peur de ce qu'il y a derrière et de ce que je vois pas. Mais là encore, je suis dans l'anticipation. Et cette peur, elle illustre parfaitement comment l'ego, il amplifie une sensation de séparation en créant un voile entre nous et la réalité. Donc on voit dans un premier temps que l'ego, c'est un mécanisme de préservation face à l'inconnu. Mais l'ego, il fait aussi quelque chose, c'est qu'il restreint notre expérience. Comme il cherche à préserver l'image qu'on a de nous-mêmes, il le fait parfois en nous déconnectant de la responsabilité personnelle et de l'opportunité de transformation. Si je vis une expérience qui me met en porte à faux ou qui implique de changer des croyances à propos de moi-même ou à propos du monde, comme ça va me déconnecter de mon identité, je préfère rejeter la faute et rejeter la responsabilité ailleurs. Sauf qu'à ce moment-là, on loupe l'opportunité de transformation. C'est comme si on restreignait notre expérience en nous enfermant dans un cercle qui va naturellement créer de la peur et du rejet. Et plus on se sent séparer de notre essence véritable, plus l'ego y prend de la place. Et il va alors encore chercher à nouveau à préserver l'identité qu'il a construite, souvent au prix de la restriction de notre expérience. Et cette boucle, elle peut devenir un engrenage. D'abord, la peur, elle provoque une contraction, une résistance. Ensuite, cette résistance, elle limite l'expérience en empêchant l'intégration de la nouveauté, parce qu'on reste dans du connu. Et enfin, le refus à s'ouvrir à cette expérience, elle renforce l'identification à nos blessures et elle amplifie le sentiment de séparation. Et à nouveau, on se remet dans la peur, il y a une nouvelle contraction, une résistance, on limite l'expérience et on renforce l'identification. Mais, et c'est là le positif, c'est là et c'est exactement ici que réside la richesse de l'expérience humaine. La peur, c'est aussi une opportunité. La peur, elle reflète la présence d'une opportunité d'expansion. Et ce passage, il est clé. La peur, ce n'est pas un ennemi. C'est une porte, c'est un signal qui nous invite à explorer les aspects de nous-mêmes que nous n'avons pas encore pleinement intégrés. Là où il y a de la peur, c'est qu'il y a encore des espaces d'illusion. Et ça survient souvent quand nos perceptions ne sont pas alignées avec notre vraie nature, qui elle est immortelle, puissante, libre et profondément aimée. Et l'expérience humaine, elle offre alors à l'esprit une opportunité unique de faire des choix dans un contexte riche. L'ego. Même s'il est souvent perçu comme un obstacle, il peut devenir un enseignant précieux. Il nous montre là où on est limité. Il nous montre là où on a choisi la peur au lieu de l'amour. Et c'est précisément dans ces moments, lorsqu'on se sent vulnérable, qu'on retrouve notre plus grande puissance, celle de se choisir. Le choix conscient, c'est l'un des plus grands pouvoirs de l'âme. Et l'ego, même s'il cherche à nous protéger, il peut donner un obstacle à cette liberté de choisir. Ou alors une opportunité si on arrive à l'identifier. Donc chaque fois qu'on fait face à une peur, on a le choix d'y répondre avec l'ego, en rejetant, en nuant, en se repliant, ou avec de l'amour et de l'acceptation. Et l'amour ici c'est pas simplement un sentiment mais une énergie qui nous ramène à notre nature première, qui nous ramène à l'intention première, celle dont je vous parlais dans le premier épisode. Parce que dans sa nature profonde, l'être humain il s'expand dans la joie et dans l'amour. C'est un retour inévitable à ce que nous sommes vraiment. Et quand on choisit de ne pas céder à la peur, on permet à notre corps et à notre esprit de se réaligner avec notre essence véritable. Mais c'est un chemin. C'est un chemin et plus on s'identifie à nos peurs, plus on crée un sentiment de cristallisation. Donc peut-être que la première chose qu'on peut faire avec notre peur, c'est juste accepter que ça fasse partie du processus de transformation. Même si on n'a pas encore les clés, même si on n'a pas encore les capacités, même si on n'a pas encore la volonté d'y répondre autrement que par la fuite ou par le combat, juste... ne pas s'identifier à ça parce qu'on n'est pas que nos peurs, on n'est pas que nos blessures, on est bien plus que ça. Et plus on va s'identifier, plus on va se maintenir dans ce point-là. Et l'une des grandes beautés de l'expérience humaine, c'est de découvrir que les limites qu'on perçoit, celles qui sont inscrites dans nos corps, dans nos pensées, dans nos émotions, à travers la peur, C'est souvent que des illusions. C'est comme l'exemple du noir que je vous prenais. En fait, on imagine qu'il y aurait quelque chose parce qu'on se met dans un état où s'il arrivait quelque chose hypothétiquement, on serait en danger. Sauf qu'on vit plus quand on fait ça. Et ces illusions-là, ces limites, elles sont là pour nous offrir une expérience spécifique. Mais elles ne définissent pas qui nous sommes véritablement. Notre essence et notre âme, elle est infinie. Et l'expérience humaine, c'est la seule façon pour l'esprit de connaître véritablement ce qu'est l'être humain. Elle peut paraître assez anodine cette phrase, mais l'expérience humaine, c'est la seule façon pour l'esprit de connaître vraiment ce qu'est l'être humain. C'est ce contexte unique qui nous offre la possibilité d'apprendre à travers les contraintes de la forme, de la matière ou du temps. C'est ces limites qui sont des tremplins pour l'expansion. La peur et l'ego, dans cette perspective-là, c'est des outils précieux. Ils nous montrent nos zones d'ombre, nos conditionnements, nos illusions, et nous invitent à les transcender. à travers des expériences où on redécouvre l'amour comme l'intention première de notre existence. Donc pour faire une petite conclusion à cet épisode qui est bref mais qui touche du doigt l'ego, ce qu'il est et comment il est juste une réponse à la peur, à des mécaniques de survie, et comment il entre en contraste avec notre essence première. C'est qu'elle fait partie intégrante de l'expérience humaine, cette expérience de la séparation et de la peur. Et ça nous permet d'explorer nos limites, de nous confronter à nos blessures et finalement de dépasser ces illusions pour se reconnecter à l'amour. Et à chaque instant, on a le choix. Agir depuis cet espace de peur ou agir depuis cet espace d'amour. Et dans le prochain épisode, on va approfondir ce processus de transformation et comment l'amour peut devenir une force de transmutation dans nos vies. Et c'est déjà la fin de cet épisode. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à partager ce podcast, à le diffuser autour de vous, à le commenter, à le liker. Et si vous voulez vous aussi poser votre voix dans ce mouvement, je vous invite à me contacter directement ici ou sur mes réseaux sociaux. Je vous souhaite une belle semaine et on se retrouve très vite pour un prochain épisode.