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Podcast Auto-Entrepreneur

À la découverte de l'Adie : Ep. 3 - Le bénévolat au service de l'entrepreneuriat

À la découverte de l'Adie : Ep. 3 - Le bénévolat au service de l'entrepreneuriat

29min |05/09/2024
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Description

🤦‍♂️Trouver un financement lorsque l'on est entrepreneur n'est pas toujours chose aisée.

🙅 Face au refus des banques, certains projets peuvent peiner à se développer et parfois même ne pas voir le jour.

💰 Dans cette situation, l'Adie peut devenir un allié crucial en proposant des prêts allant jusqu'à 12 000€.


🤝 En plus d'un soutien financier, l'association apporte un réel soutien humain avec une équipe composée en partie de bénévoles.

Ernest est l'un d'eux. Ce retraité et ancien banquier apporte son expérience et ses conseils aux porteurs de projets.

🎤 Dans cet entretien, il revient sur sa carrière ainsi que sur les raisons qui lui ont fait choisir l'Adie.


🎧 Découvrez l'épisode sans plus attendre et partagez-nous vos retours et/ou questions non-abordées sur le statut, sur tous nos réseaux sociaux.

👍 Si l'épisode vous a plu, n’hésitez pas à nous laisser une note et un avis sur Apple Podcast : Podcast Auto-Entrepreneur sur Apple Podcasts ! Grâce à vous, nous pourrons toucher davantage d’auto-entrepreneurs en devenir. 


💶 Simuler votre projet de financement dès maintenant avec l'Adie: https://www.adie.org/

🤝 Faites le plein de conseils et d'inspiration avec notre Podcast Auto-Entrepreneur


🚀 Pour découvrir l'accompagnement du Portail Auto-Entrepreneur : www.portail-autoentrepreneur.fr


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Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

Smith The Mister https://bit.ly/Smith-The-Mister-YT

Free Download / Stream: http://bit.ly/-yaki-tori

Music promoted by Audio Library https://youtu.be/oZ0U4Q5epUs  

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


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Transcription

  • Speaker #0

    J'ai une phrase que j'aime beaucoup, en fait un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit Si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue, je suis Romaric, l'animateur du PAE, le podcast auto-entrepreneurs. C'est avec plaisir que je vous retrouve pour ce nouvel épisode où nous allons poursuivre notre découverte de l'ADI. Fondée en 1989 par Marianne Novak dans le but de rendre l'entrepreneuriat accessible à tous, l'ADI apporte une chance aux personnes jusque là écartées, telles que les femmes, les jeunes, les personnes immigrées, les bénéficiaires de minima sociaux ou encore les personnes sans diplôme. Aujourd'hui cette association solidaire a déjà financé plus de 300 000 porteur de projet. Lors d'un précédent témoignage, Latifa, entrepreneuse à la tête d'une société avec quatre employés, revenait avec reconnaissance sur le rôle de Ladi dans son développement. Son premier microcrédit lui avait permis d'acquérir son matériel de cuisine. Mais plus que le soutien financier, elle soulignait l'accompagnement humain dont elle a bénéficié. Derrière cet accompagnement, il y a des hommes et des femmes attachés à poursuivre la mission de Maria Novak. Certains sont salariés, comme Jessica, dont je vous invite à écouter ou réécouter l'interview, d'autres sont bénévoles, comme Ernest. Ce retraité qui ne manque pas de dynamisme alloue une majeure partie de son temps à apporter son soutien et son expérience aux entrepreneurs. Cet ancien banquier dont l'enfance a été bercée par le business familial revient sur son parcours et sur les raisons qui l'ont amené à choisir la vie. Sans plus attendre, écoutons Ernest nous livrer tes précieux conseils de l'année. pour réussir en auto-entreprise. Alors aujourd'hui, nous accueillons Ernest, qui est bénévole à l'ADI. Avant cette interview, on a eu un peu de difficulté à se rencontrer. A priori, Ernest, tu es un homme qui est très occupé. Tu peux nous en dire un peu plus sur toi, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Ok Romaric, content de te rencontrer. Donc, j'ai 66 ans, je suis retraité, je suis marié et j'ai un grand garçon. Et je suis bénévole à l'ADI maintenant depuis 6 ans et représentant des bénévoles de l'ADI depuis 3 ans et demi.

  • Speaker #1

    Représentant des bénévoles de l'ADI. On reviendra un peu sur ce rôle plus tard. Alors, est-ce que tu étais entrepreneur, Ernest ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été directement entrepreneur. En revanche, j'ai deux expériences dans l'entrepreneuriat. D'une part, au cours de mon enfance, adolescence et au début de mon âge adulte, c'est-à-dire que mes parents avaient un bar, hôtel, restaurant. C'était une génération où on ne faisait pas beaucoup d'études à l'époque. Très jeune, j'ai été en immersion et j'ai été amené à régler un certain nombre de problèmes pour eux. et d'être confronté au problème quotidien des entrepreneurs. Puis ensuite, j'ai fait ma carrière professionnelle. Là, j'étais dans la finance. Et là, j'étais au contact des entrepreneurs, tant au niveau privé que professionnel. Et j'ai été confronté aussi à trouver des solutions pour leur... leurs problèmes en matière de financement, en matière d'organisation de stratégie patrimoniale. Ça a été vraiment mon quotidien.

  • Speaker #1

    D'accord, on se rend compte avec ce que tu nous expliques. Tu as un peu eu ce contact avec des entrepreneurs tout au long de ta vie. Tu disais dès le plus jeune âge avec tes parents. À ce moment-là, sur quel point tu as pu les aider ?

  • Speaker #0

    Notamment sur le plan administratif et puis dans la relation. aussi avec les différents partenaires, notamment, alors bien sûr plus au moment de mon adolescence et au début de mon âge adulte, parce qu'on est toujours en tant qu'entrepreneur, on est confronté à un certain nombre de démarches administratives, de documents à remplir, etc. Et si c'était d'excellents commerçants, parce que c'était d'excellents commerçants, en revanche, ils n'avaient pas du tout cette fibre administrative et financière.

  • Speaker #1

    D'accord. Dès tes premiers coups de main, c'était déjà toi qui t'occupais de la partie administrative un petit peu pour tes parents ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. À l'adolescence, il m'arrivait fréquemment de leur donner un coup de main quand il y avait un coup de feu au niveau du restaurant. Et puis derrière, de devoir m'isoler pour remplir des documents parce qu'ils avaient à préparer des factures pour le comptable, ils avaient des documents administratifs à remplir. J'étais vraiment en immersion dans l'entreprenariat de tout jeune.

  • Speaker #1

    C'est assez drôle comme description, puisqu'on dirait, l'administratif en général, c'est quelque chose qu'on commence à mieux comprendre avec le temps. Et toi, très jeune, tu as pu aider tes parents qui sont à priori plus expérimentés que toi à ce moment-là. Ensuite, tu étais banquier.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Toute ta carrière, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Toute ma carrière. Toute ma carrière, j'ai occupé plusieurs postes. Mais j'ai toujours été dans le commercial et la plupart du temps en relation avec les entrepreneurs. Et donc, comme je te le disais, aussi bien pour leur financer leurs besoins en matériel, en local, en résidence principale et autres, mais également aussi à les suivre dans le temps en ayant cette nécessité de structurer aussi l'aspect. patrimonial de leur évolution. Après, dans le temps, je me suis spécialisé et ça allait également jusqu'à la transmission. C'est-à-dire qu'on aide l'entrepreneur au départ, on le finance, ensuite il se développe et puis à un moment donné peut-être qu'il va transmettre son entreprise. Je pouvais arriver à une des étapes de cette évolution et il fallait que je puisse les aider utilement.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc, tu as probablement aidé à passer des entreprises de père en fils ou de parents en enfants en tout cas. Toi, de ton côté, ça ne t'a pas intéressé ou il n'y a pas eu l'opportunité de reprendre le commerce de tes parents ?

  • Speaker #0

    J'ai été vraiment en immersion dès le plus jeune âge. Et donc, ça veut dire que moi, les repas de famille, c'était des repas avec une vingtaine de personnes parce que mon père, par exemple, à l'hôtel, on avait des pensionnaires. Il ne supportait pas de les voir seuls. Donc, dès Noël, des jours de l'an, etc. Il me disait tiens, va les chercher. Et puis, on se mettait tous autour de la table, etc. Alors ça, c'est extrêmement sympa. C'est aussi ce qui m'a donné envie, le plaisir plus tard d'être au contact des gens, etc. Moi, je dis toujours que... J'ai appris 30% de ce que je savais dans mon métier et 70% dans mon histoire familiale et dans le commerce. Donc voilà, ça a été quand même une vie jusqu'à 22-23 ans où c'était toujours plein de monde, etc. Et il y a des moments où j'aurais bien aimé avoir un peu mes parents pour moi. Et donc ça ne m'a pas donné envie de reproduire ce schéma-là.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu le disais en début de conversation, tu as un fils et peut-être que tu voulais avoir aussi une relation en dehors du travail avec lui. Voilà,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, tu es bénévole à l'ADI. Tu peux nous expliquer déjà quel est ton rôle en tant que bénévole à l'ADI ?

  • Speaker #0

    Déjà, si tu veux bien, pourquoi l'ADI ? Parce que quand j'ai arrêté ma carrière il y a six ans, j'avais plusieurs options. Et je dirais que l'ADI est venu très vite à moi parce que le crédo de Maria Novak qui était de permettre à des entrepreneurs de... de créer leur entreprise, d'avoir le droit de créer leur entreprise, quelle que soit leur situation, quel que soit leur niveau d'apport, quel que soit leur niveau de diplôme, etc. C'était quelque chose qui, vraiment, immédiatement m'a touché. Et j'avais envie, en fait, de m'impliquer dans l'économie réelle. Et c'est pour ça que j'ai choisi l'ADI. J'ai une phrase que j'aime. beaucoup, en fait, un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours Et ça, je me suis dit, c'est vrai qu'Aladi, dans le fait de financer des personnes et surtout de les accompagner, c'était vraiment une évidence. L'ADI aujourd'hui va fêter ses 35 ans et vraiment c'est une oeuvre qui a été faite et mise en place par notre fondatrice et c'est vraiment quelque chose qui m'a touché immédiatement. Je reviens, si tu veux, à mon activité au sein de l'ADI. J'anime des ateliers sur les financements. C'était mon cœur de métier.

  • Speaker #1

    La spécialité.

  • Speaker #0

    Voilà, ma spécialité. Comment donner les bons codes aux personnes pour gérer leurs relations avec la banque ? Quels sont les moyens de financer leur entreprise au démarrage de leur activité ? C'est des problématiques que j'ai... immédiatement perçu quand j'ai commencé à faire du bénévolat. Et donc, je me suis dit, je vais créer un atelier sur ce thème. Ensuite, je me suis aperçu qu'il y avait aussi un besoin au niveau du savoir-être, comment présenter en fait son entreprise. Et là, j'ai donc créé également un atelier sur le pitch et sur la présentation de son projet, la meilleure manière de présenter son projet d'entreprise. Et je représente l'ADI et j'anime ces ateliers auprès de différentes structures qui vont de la Cité des métiers en passant par les canaux à Paris, enfin plusieurs structures qui sont importantes dans l'économie sociale et solidaire. Et je le fais bien sûr aussi pour tous les événements de l'ADI.

  • Speaker #1

    Et ce rapport au bénévolat, est-ce que tu l'as découvert juste à la retraite ou tu as déjà participé en tant que bénévole avant à d'autres associations ?

  • Speaker #0

    Non, quand j'étais en activité, j'ai... aidé, alors là de manière beaucoup plus ponctuelle, mon frère. Et donc, je participais avec lui à des maraudes, je participais avec lui à des banques alimentaires, des choses comme ça. Mais c'était beaucoup plus ponctuel, alors que là, l'ADI, c'est vraiment quelque chose qui est présent dans mon quotidien.

  • Speaker #1

    Ce rapport du bénévolat, c'est peut-être une idée conçue, mais un peu opposée justement au rôle de banquier. puisque tout au long de ta carrière, tu étais dans la banque où les critères sont souvent par rapport aux revenus pour accorder des financements. C'est quand même un sacré virage.

  • Speaker #0

    Oui, mais à la fois, il faut, je pense, démystifier le rôle de la banque, justement auprès de gens qui n'ont pas l'habitude de commercer avec ses partenaires. et considérer que le banquier, c'est un partenaire comme n'importe qui. Et après, on a bien sûr, à la 10, on en parlera peut-être après, des critères un peu différents d'analyse, mais je dirais que moi, cette double expérience que j'ai eue au travers de mes parents, où j'ai pu constater quelles étaient leurs difficultés à appréhender justement tous ces codes et tout ça qu'ils n'avaient pas, je m'étais dit, le jour où j'arrête de... où je dispose de temps pour moi et où j'arrête de mener une carrière professionnelle, il est clair que je ferai en sorte demain de faciliter autant que faire se peut la vie des entrepreneurs qui, justement, partent de plus loin dans la démarche.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, le bénévolat, ça prend combien de temps à peu près dans ton quotidien ?

  • Speaker #0

    Le bénévolat, en fait, c'est très... On va dire qu'il y a des semaines où je peux passer 2-3 jours à œuvrer pour l'ADI. Mais après, je répartis. Disons que dans le mois, on va raisonner plutôt comme ça. Ça fait à peu près un peu plus d'une journée par semaine, donc entre un jour et deux jours par semaine. Plus également, comme je te l'ai dit en préambule, mon activité de… de représentants des bénévoles de Paris. Je suis un facilitateur et j'essaye d'être un peu le couteau suisse.

  • Speaker #1

    Et des bénévoles comme toi, il y en a combien à peu près qui représentent l'ADI ?

  • Speaker #0

    Alors, au niveau de l'ADI, au niveau national, on va dire, il y a actuellement 1 200 bénévoles et il y a à peu près 800 salariés. Et sur Paris ? puisque moi je suis sur le territoire parisien, on a 50 bénévoles, ce qui est important en termes de bénévolat, pour 13 salariés.

  • Speaker #1

    Alain Cogné, est-ce que tu aurais un petit conseil sur la démarche à suivre, si quelqu'un qui nous écoute a envie de devenir bénévole pour la DIT ?

  • Speaker #0

    Tout à fait, si vous avez envie d'aider, si vous avez envie de transmettre votre expérience, comme je vous le disais tout à l'heure, en ayant un impact directement sur la vie des gens, l'ADI, quel que soit votre profil, vous trouvera une mission. C'est-à-dire que nos missions sont diverses et variées. Ça va bien évidemment de gens qui sont spécialisés comme moi dans la banque, dans l'assurance, dans le droit, etc. une personne qui est très administrative peut tenir des permanences administratives. On peut répondre vraiment à tous les besoins d'engagement des personnes.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il y a une casquette qu'on n'a pas encore trop évoquée. Tu expliquais que tu pitchais sur comment bien se présenter aux entrepreneurs. J'ai pu constater que tu étais notamment sur les réseaux sociaux. Tu représentais l'ADI notamment sur TikTok.

  • Speaker #0

    Oui, comme je te disais Romaric, j'essaye vraiment d'être un peu le couteau suisse et puis essayer vraiment aussi de rendre service. Quand j'ai commencé mon bénévolat, je me suis dit où c'est que je peux être le plus utile ? Le plaisir est important, mais surtout avoir cette notion d'utilité. Et donc, à chaque fois que j'ai une expérience nouvelle… je l'attends. Le podcast qu'on fait aujourd'hui, c'est le premier que je fais, j'en ai fait. Ce sont des expériences nouvelles que l'on peut faire grâce notamment à nos collègues salariés de la vie qui nous permettent aussi d'avancer. Quand je suis parti en retraite, d'ailleurs le mot retraite, se dit en espagnol jubilation. Je ne sais pas si tu vois un peu la différence. Ce n'est pas parce qu'on est en retraite qu'on est en retrait. Au contraire, on écrit une nouvelle page. Dans cette nouvelle page, il y a des expériences nouvelles sur TikTok, sur Insta, sur faire des podcasts, etc. C'est vraiment ce qui fait le sel. du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est un super conseil que je vais pouvoir utiliser personnellement. Mon papa vient tout juste de partir à la retraite il y a quelques semaines. On va fêter ça et je pense que je vais lui parler de la jubilation pour lui donner un nouveau départ de ce côté-là. Alors, on va passer sur une partie où on va un peu plus donner des conseils aux entrepreneurs avec toute ton expérience aujourd'hui. Pour toi, quelle est la qualité indispensable pour réussir pour un entrepreneur qui débute ?

  • Speaker #0

    Je t'en donnerai deux. Il faut être bien évidemment persévérant parce qu'il y a des obstacles. C'est normal, un enfant quand il commence à marcher, il va tomber, il va se relever, il va continuer sa route. Donc il y a des obstacles. Il faut être vraiment persévérant, être motivé. Et puis... Et l'autre conseil que je donnerais, c'est d'accepter d'être accompagné. Il faut taper à chaque fois qu'on a un besoin. Il faut ne jamais hésiter à taper aux bonnes portes. C'est l'image que je donne souvent. En fait, l'entrepreneuriat, c'est un peu comme une bobine de fil que l'on lance par terre et puis on tire le fil. Et à chaque fois, on va rencontrer des gens nouveaux. On va vivre des expériences nouvelles, etc. Donc, persévérance. Se faire accompagner, c'est quelque chose de... Et accepter, bien évidemment, quand on se fait accompagner, des fois, d'être remis en cause. Ça peut arriver. Si on accepte ça, si on rate quelque chose, ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Eh bien, tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On est bien placé pour comprendre ton message au portail auto-entrepreneur, puisque nous aussi, l'une de nos missions, c'est d'accompagner les auto-entrepreneurs dans leurs démarches. administrative et de rendre tout ce processus notamment de création plus simple pour les auto-entrepreneurs d'ailleurs à toi quel est ton rapport à l'administratif on en a parlé un petit peu au début où tu aidais tes parents quand tu étais jeune a priori tu es plus spécialiste en finance mais est-ce que sur une création les créations d'entreprises, les déclarations la fiscalité est-ce que c'est ta trésorerie ?

  • Speaker #0

    Alors Moi, l'administratif, c'est quelque chose qui est naturel parce qu'on ne peut pas être uniquement commercial. Il faut aussi être organisé et administratif. En revanche, je ne suis pas un spécialiste de l'administratif dans l'entrepreneuriat, mais on a la chance. On a une chance inouïe, c'est qu'on a des bénévoles impliqués, spécialisés à l'ADI. Et en fait, on a des gens qui sont véritablement spécialisés dans l'administratif. Donc un client ou une personne qui a besoin d'aide, elle va trouver à l'ADI les ressources nécessaires pour s'y matriculer, pour être accompagnée dans le temps au niveau administratif. Il y a vraiment zéro sujet sur le... sur cet aspect-là en fait.

  • Speaker #1

    D'ailleurs lors d'une des interviews précédentes, nous étions avec Jessica qui est employée par l'ADI et qui nous expliquait qu'elle accompagnait sur cette partie administrative les entrepreneurs. Tu as donné les qualités nécessaires, tu as expliqué que la persévérance était l'une d'elles. Pour toi quelles sont les difficultés les plus importantes que peut rencontrer un entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'il y a deux aspects. Il y a au niveau de la gestion de son entreprise, ça va être de faire face à ce rôle d'homme orchestre où il faut être bon pratiquement sur tous les plans. C'est-à-dire qu'il faut s'occuper de l'administratif, il faut s'occuper du commercial, il faut s'occuper de la relation avec les partenaires. Et ça, au départ, c'est un peu déstabilisant. C'est pour ça qu'il faut prendre les choses les unes derrière les autres et ne pas vouloir mener tous les combats en même temps. Ensuite, il y a les autres freins, des freins par rapport aux...

  • Speaker #1

    financier et là c'est autre chose donc si tu veux on en parle tout de suite si tu sens ça on en parle après comme comme comme tu veux mais c'était c'était le prochain le prochain thème la prochaine question justement on n'ose pas toujours parler d'argent pourtant c'est essentiel pour un projet ou quelqu'un qui veut devenir entrepreneur sans financement c'est toujours compliqué il ya sûrement pas une réponse exacte mais de combien a ton besoin pour commencer notre entreprise

  • Speaker #0

    Alors, Romaric, le besoin va être relatif à la dimension du projet. Il est clair que si tu veux démarrer une activité de consultant, tu ne vas pas avoir les mêmes besoins au départ que si tu veux ouvrir un restaurant. Parce que dans le restaurant, tu vas avoir à financer le local, tu vas avoir à financer le matériel, tu vas avoir… etc. Donc en fonction du projet, on va trouver des financements qui vont être adaptés. Je vais te donner deux exemples pour te montrer un peu le travail que l'on fait à la D. Moi, j'ai eu le cas, par exemple, d'une personne qui voulait ouvrir un restaurant. Ouvrir un restaurant, c'est un local, c'est des cautions à donner, c'est du matériel, etc. Il a très… En chiffrant le projet, parce que ça, c'est important de bien chiffrer le projet, on s'est aperçu que c'était… hors de ses possibilités. Eh bien, en discutant, en échangeant, etc., il a lancé une activité de chef à domicile. Et là, on a pu financer le matériel, on a pu financer la trésorerie de précaution, etc. Et il a pu donc démarrer. Autre exemple, une personne qui souhaitait ouvrir un institut de beauté, même problématique, à la fois le local, le matériel, etc. Aujourd'hui, elle a une activité qui fonctionne où elle va faire des soins à domicile. Donc voilà, c'est deux exemples où on a la possibilité, en fonction de la dimension, d'être aiguillé vers les bons partenaires et où on va trouver les sources de financement nécessaires.

  • Speaker #1

    Tu nous as donné deux exemples très concrets. C'est vrai qu'aujourd'hui, notamment pour les deux exemples, il n'y a pas de loyer à payer, donc c'est vrai que ça facilite la démarche. Mais j'imagine qu'il y a quand même un besoin de financement. Pourquoi c'est possible de se faire financer avec l'ADI, alors que ce ne serait pas possible peut-être avec une banque ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'ADI, déjà, on va financer tous les types de financement. C'est-à-dire que... Quand tu fais un plan de financement, tu vas avoir les besoins, les ressources. Dans les besoins, tu vas trouver par exemple les stocks. Les stocks, les banques ne financent pas les stocks. Tu vas trouver la trésorerie de précaution, le besoin en fonds de roulement, ce qu'on appelle le besoin en fonds de roulement, la différence entre les encaissements et les décaissements. Eh bien, la DIV va financer. La DIV va financer tout type de financement, bien sûr dans une enveloppe de 12 000 euros, mais elle va financer tout type de besoin. Donc là, c'est déjà une... une différence importante. Autre élément, la banque ne financera pas dans un projet plus de 70% de ce projet. Bon, l'ADI peut aller jusqu'à 100% de financement du projet, donc dans sa globalité. Je dirais qu'à l'ADI, il y a une notion aussi extrêmement importante de l'humain. À l'ADI, le prêt que l'on fait, c'est un prêt personnel à titre professionnel. Voilà, donc, et l'humain est extrêmement important. Donc, différence si on devait faire des différences, mais... Pourquoi LADY ? Tout simplement parce que LADY va pouvoir financer 100% de ton projet. LADY va pouvoir te financer des éléments de besoin que la banque ne te financera pas, comme la trésorerie de précaution, comme les stocks. Et puis, n'oublions pas l'aspect accompagnement qui est énorme. C'est-à-dire que nous, notre équipe de LADY, les bénévoles sont là pour accompagner dans le temps. aussi longtemps que les gens le souhaitent. Moi, je dis toujours, il faut qu'on soit présent sans être pesant. Mais aussi longtemps que le chef d'entreprise le souhaite, eh bien, on sera à sa disposition.

  • Speaker #1

    Et on a eu un super exemple avec Latifa, que j'ai eu la chance d'interviewer avant toi, qui a été accompagnée par Ladi. Et puis, on sentait dans son discours la reconnaissance qu'elle avait envers l'opportunité déjà d'avoir un financement, mais surtout... avec l'accompagnement qu'elle a eu. Elle a même dit, je la cite, que c'était une école pour elle. Donc, ça rejoint ce que tu nous expliques. On arrive presque à la fin de cette interview déjà, Ernest. La petite question pour la fin, c'est la question traditionnelle du PAE, du podcast Auto-Entrepreneur. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui voudrait se lancer dans l'entrepreneuriat en quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors... Le premier conseil, ce sera de vous faire accompagner. Faites-vous accompagner. Les entreprises qui se font accompagner ont beaucoup plus de chances de réussir que les autres. Vous trouverez toujours des gens à l'écoute, des gens bienveillants qui vous accompagneront. Et là, ça vous donnera la possibilité de chiffrer votre projet, de travailler ce projet, de l'améliorer. Et vraiment, c'est le conseil que je mettrais en avant. On a sur le site de l'ADI, www.adi.org, on a un outil qui est vraiment extra, qui permet de démarrer son projet, et de manière extrêmement simple, et puis bien sûr, être motivé. c'est essentiel. En fait, il faut donner envie aux partenaires de vous suivre dans votre projet. C'est très, très, très important.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour tous ces conseils, Ernest.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'était un grand plaisir d'échanger avec toi. Je suis certain qu'après cette interview, de nombreux entrepreneurs voudront être accompagnés et peut-être même être accompagnés par Ernest en personne. En tout cas, je l'espère. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Merci Romaric.

  • Speaker #1

    Comme vous avez pu le constater dans cet échange, Ernest aime aider et se rendre utile au quotidien. Apportant toute son expérience acquise au fil des années, il accompagne bénévolement les personnes qui font appel au service de l'ADI. Ces précieux conseils seront probablement bénéfiques pour vous, auditeurs et futurs entrepreneurs. Pour ceux qui sont à la recherche d'un moyen de financement pour débuter ou faire évoluer votre activité, vous connaissez désormais la démarche à suivre. Vous pouvez vous rendre... sur adi.org où vous pourrez simuler votre crédit et qui sait, peut-être rejoindre l'équipe d'Ernest en tant que bénévole. Je vous ajoute le lien en description de ce podcast. N'hésitez pas à aller le consulter. C'était déjà le dernier épisode de cette série dédiée à l'ADI. J'espère que vous avez apprécié découvrir cet acteur historique du monde de l'entrepreneuriat. Je tiens à chaleureusement remercier les intervenants, Jessica, Latifa et Ernest ainsi que Denise et Christelle pour cette passionnante collaboration. Quant à nous, nous nous retrouvons sur les réseaux sociaux du portail auto-entrepreneur pour encore plus d'informations et d'actualités sur l'auto-entreprise. Portez-vous bien !

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🤦‍♂️Trouver un financement lorsque l'on est entrepreneur n'est pas toujours chose aisée.

🙅 Face au refus des banques, certains projets peuvent peiner à se développer et parfois même ne pas voir le jour.

💰 Dans cette situation, l'Adie peut devenir un allié crucial en proposant des prêts allant jusqu'à 12 000€.


🤝 En plus d'un soutien financier, l'association apporte un réel soutien humain avec une équipe composée en partie de bénévoles.

Ernest est l'un d'eux. Ce retraité et ancien banquier apporte son expérience et ses conseils aux porteurs de projets.

🎤 Dans cet entretien, il revient sur sa carrière ainsi que sur les raisons qui lui ont fait choisir l'Adie.


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  • Speaker #0

    J'ai une phrase que j'aime beaucoup, en fait un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit Si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue, je suis Romaric, l'animateur du PAE, le podcast auto-entrepreneurs. C'est avec plaisir que je vous retrouve pour ce nouvel épisode où nous allons poursuivre notre découverte de l'ADI. Fondée en 1989 par Marianne Novak dans le but de rendre l'entrepreneuriat accessible à tous, l'ADI apporte une chance aux personnes jusque là écartées, telles que les femmes, les jeunes, les personnes immigrées, les bénéficiaires de minima sociaux ou encore les personnes sans diplôme. Aujourd'hui cette association solidaire a déjà financé plus de 300 000 porteur de projet. Lors d'un précédent témoignage, Latifa, entrepreneuse à la tête d'une société avec quatre employés, revenait avec reconnaissance sur le rôle de Ladi dans son développement. Son premier microcrédit lui avait permis d'acquérir son matériel de cuisine. Mais plus que le soutien financier, elle soulignait l'accompagnement humain dont elle a bénéficié. Derrière cet accompagnement, il y a des hommes et des femmes attachés à poursuivre la mission de Maria Novak. Certains sont salariés, comme Jessica, dont je vous invite à écouter ou réécouter l'interview, d'autres sont bénévoles, comme Ernest. Ce retraité qui ne manque pas de dynamisme alloue une majeure partie de son temps à apporter son soutien et son expérience aux entrepreneurs. Cet ancien banquier dont l'enfance a été bercée par le business familial revient sur son parcours et sur les raisons qui l'ont amené à choisir la vie. Sans plus attendre, écoutons Ernest nous livrer tes précieux conseils de l'année. pour réussir en auto-entreprise. Alors aujourd'hui, nous accueillons Ernest, qui est bénévole à l'ADI. Avant cette interview, on a eu un peu de difficulté à se rencontrer. A priori, Ernest, tu es un homme qui est très occupé. Tu peux nous en dire un peu plus sur toi, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Ok Romaric, content de te rencontrer. Donc, j'ai 66 ans, je suis retraité, je suis marié et j'ai un grand garçon. Et je suis bénévole à l'ADI maintenant depuis 6 ans et représentant des bénévoles de l'ADI depuis 3 ans et demi.

  • Speaker #1

    Représentant des bénévoles de l'ADI. On reviendra un peu sur ce rôle plus tard. Alors, est-ce que tu étais entrepreneur, Ernest ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été directement entrepreneur. En revanche, j'ai deux expériences dans l'entrepreneuriat. D'une part, au cours de mon enfance, adolescence et au début de mon âge adulte, c'est-à-dire que mes parents avaient un bar, hôtel, restaurant. C'était une génération où on ne faisait pas beaucoup d'études à l'époque. Très jeune, j'ai été en immersion et j'ai été amené à régler un certain nombre de problèmes pour eux. et d'être confronté au problème quotidien des entrepreneurs. Puis ensuite, j'ai fait ma carrière professionnelle. Là, j'étais dans la finance. Et là, j'étais au contact des entrepreneurs, tant au niveau privé que professionnel. Et j'ai été confronté aussi à trouver des solutions pour leur... leurs problèmes en matière de financement, en matière d'organisation de stratégie patrimoniale. Ça a été vraiment mon quotidien.

  • Speaker #1

    D'accord, on se rend compte avec ce que tu nous expliques. Tu as un peu eu ce contact avec des entrepreneurs tout au long de ta vie. Tu disais dès le plus jeune âge avec tes parents. À ce moment-là, sur quel point tu as pu les aider ?

  • Speaker #0

    Notamment sur le plan administratif et puis dans la relation. aussi avec les différents partenaires, notamment, alors bien sûr plus au moment de mon adolescence et au début de mon âge adulte, parce qu'on est toujours en tant qu'entrepreneur, on est confronté à un certain nombre de démarches administratives, de documents à remplir, etc. Et si c'était d'excellents commerçants, parce que c'était d'excellents commerçants, en revanche, ils n'avaient pas du tout cette fibre administrative et financière.

  • Speaker #1

    D'accord. Dès tes premiers coups de main, c'était déjà toi qui t'occupais de la partie administrative un petit peu pour tes parents ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. À l'adolescence, il m'arrivait fréquemment de leur donner un coup de main quand il y avait un coup de feu au niveau du restaurant. Et puis derrière, de devoir m'isoler pour remplir des documents parce qu'ils avaient à préparer des factures pour le comptable, ils avaient des documents administratifs à remplir. J'étais vraiment en immersion dans l'entreprenariat de tout jeune.

  • Speaker #1

    C'est assez drôle comme description, puisqu'on dirait, l'administratif en général, c'est quelque chose qu'on commence à mieux comprendre avec le temps. Et toi, très jeune, tu as pu aider tes parents qui sont à priori plus expérimentés que toi à ce moment-là. Ensuite, tu étais banquier.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Toute ta carrière, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Toute ma carrière. Toute ma carrière, j'ai occupé plusieurs postes. Mais j'ai toujours été dans le commercial et la plupart du temps en relation avec les entrepreneurs. Et donc, comme je te le disais, aussi bien pour leur financer leurs besoins en matériel, en local, en résidence principale et autres, mais également aussi à les suivre dans le temps en ayant cette nécessité de structurer aussi l'aspect. patrimonial de leur évolution. Après, dans le temps, je me suis spécialisé et ça allait également jusqu'à la transmission. C'est-à-dire qu'on aide l'entrepreneur au départ, on le finance, ensuite il se développe et puis à un moment donné peut-être qu'il va transmettre son entreprise. Je pouvais arriver à une des étapes de cette évolution et il fallait que je puisse les aider utilement.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc, tu as probablement aidé à passer des entreprises de père en fils ou de parents en enfants en tout cas. Toi, de ton côté, ça ne t'a pas intéressé ou il n'y a pas eu l'opportunité de reprendre le commerce de tes parents ?

  • Speaker #0

    J'ai été vraiment en immersion dès le plus jeune âge. Et donc, ça veut dire que moi, les repas de famille, c'était des repas avec une vingtaine de personnes parce que mon père, par exemple, à l'hôtel, on avait des pensionnaires. Il ne supportait pas de les voir seuls. Donc, dès Noël, des jours de l'an, etc. Il me disait tiens, va les chercher. Et puis, on se mettait tous autour de la table, etc. Alors ça, c'est extrêmement sympa. C'est aussi ce qui m'a donné envie, le plaisir plus tard d'être au contact des gens, etc. Moi, je dis toujours que... J'ai appris 30% de ce que je savais dans mon métier et 70% dans mon histoire familiale et dans le commerce. Donc voilà, ça a été quand même une vie jusqu'à 22-23 ans où c'était toujours plein de monde, etc. Et il y a des moments où j'aurais bien aimé avoir un peu mes parents pour moi. Et donc ça ne m'a pas donné envie de reproduire ce schéma-là.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu le disais en début de conversation, tu as un fils et peut-être que tu voulais avoir aussi une relation en dehors du travail avec lui. Voilà,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, tu es bénévole à l'ADI. Tu peux nous expliquer déjà quel est ton rôle en tant que bénévole à l'ADI ?

  • Speaker #0

    Déjà, si tu veux bien, pourquoi l'ADI ? Parce que quand j'ai arrêté ma carrière il y a six ans, j'avais plusieurs options. Et je dirais que l'ADI est venu très vite à moi parce que le crédo de Maria Novak qui était de permettre à des entrepreneurs de... de créer leur entreprise, d'avoir le droit de créer leur entreprise, quelle que soit leur situation, quel que soit leur niveau d'apport, quel que soit leur niveau de diplôme, etc. C'était quelque chose qui, vraiment, immédiatement m'a touché. Et j'avais envie, en fait, de m'impliquer dans l'économie réelle. Et c'est pour ça que j'ai choisi l'ADI. J'ai une phrase que j'aime. beaucoup, en fait, un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours Et ça, je me suis dit, c'est vrai qu'Aladi, dans le fait de financer des personnes et surtout de les accompagner, c'était vraiment une évidence. L'ADI aujourd'hui va fêter ses 35 ans et vraiment c'est une oeuvre qui a été faite et mise en place par notre fondatrice et c'est vraiment quelque chose qui m'a touché immédiatement. Je reviens, si tu veux, à mon activité au sein de l'ADI. J'anime des ateliers sur les financements. C'était mon cœur de métier.

  • Speaker #1

    La spécialité.

  • Speaker #0

    Voilà, ma spécialité. Comment donner les bons codes aux personnes pour gérer leurs relations avec la banque ? Quels sont les moyens de financer leur entreprise au démarrage de leur activité ? C'est des problématiques que j'ai... immédiatement perçu quand j'ai commencé à faire du bénévolat. Et donc, je me suis dit, je vais créer un atelier sur ce thème. Ensuite, je me suis aperçu qu'il y avait aussi un besoin au niveau du savoir-être, comment présenter en fait son entreprise. Et là, j'ai donc créé également un atelier sur le pitch et sur la présentation de son projet, la meilleure manière de présenter son projet d'entreprise. Et je représente l'ADI et j'anime ces ateliers auprès de différentes structures qui vont de la Cité des métiers en passant par les canaux à Paris, enfin plusieurs structures qui sont importantes dans l'économie sociale et solidaire. Et je le fais bien sûr aussi pour tous les événements de l'ADI.

  • Speaker #1

    Et ce rapport au bénévolat, est-ce que tu l'as découvert juste à la retraite ou tu as déjà participé en tant que bénévole avant à d'autres associations ?

  • Speaker #0

    Non, quand j'étais en activité, j'ai... aidé, alors là de manière beaucoup plus ponctuelle, mon frère. Et donc, je participais avec lui à des maraudes, je participais avec lui à des banques alimentaires, des choses comme ça. Mais c'était beaucoup plus ponctuel, alors que là, l'ADI, c'est vraiment quelque chose qui est présent dans mon quotidien.

  • Speaker #1

    Ce rapport du bénévolat, c'est peut-être une idée conçue, mais un peu opposée justement au rôle de banquier. puisque tout au long de ta carrière, tu étais dans la banque où les critères sont souvent par rapport aux revenus pour accorder des financements. C'est quand même un sacré virage.

  • Speaker #0

    Oui, mais à la fois, il faut, je pense, démystifier le rôle de la banque, justement auprès de gens qui n'ont pas l'habitude de commercer avec ses partenaires. et considérer que le banquier, c'est un partenaire comme n'importe qui. Et après, on a bien sûr, à la 10, on en parlera peut-être après, des critères un peu différents d'analyse, mais je dirais que moi, cette double expérience que j'ai eue au travers de mes parents, où j'ai pu constater quelles étaient leurs difficultés à appréhender justement tous ces codes et tout ça qu'ils n'avaient pas, je m'étais dit, le jour où j'arrête de... où je dispose de temps pour moi et où j'arrête de mener une carrière professionnelle, il est clair que je ferai en sorte demain de faciliter autant que faire se peut la vie des entrepreneurs qui, justement, partent de plus loin dans la démarche.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, le bénévolat, ça prend combien de temps à peu près dans ton quotidien ?

  • Speaker #0

    Le bénévolat, en fait, c'est très... On va dire qu'il y a des semaines où je peux passer 2-3 jours à œuvrer pour l'ADI. Mais après, je répartis. Disons que dans le mois, on va raisonner plutôt comme ça. Ça fait à peu près un peu plus d'une journée par semaine, donc entre un jour et deux jours par semaine. Plus également, comme je te l'ai dit en préambule, mon activité de… de représentants des bénévoles de Paris. Je suis un facilitateur et j'essaye d'être un peu le couteau suisse.

  • Speaker #1

    Et des bénévoles comme toi, il y en a combien à peu près qui représentent l'ADI ?

  • Speaker #0

    Alors, au niveau de l'ADI, au niveau national, on va dire, il y a actuellement 1 200 bénévoles et il y a à peu près 800 salariés. Et sur Paris ? puisque moi je suis sur le territoire parisien, on a 50 bénévoles, ce qui est important en termes de bénévolat, pour 13 salariés.

  • Speaker #1

    Alain Cogné, est-ce que tu aurais un petit conseil sur la démarche à suivre, si quelqu'un qui nous écoute a envie de devenir bénévole pour la DIT ?

  • Speaker #0

    Tout à fait, si vous avez envie d'aider, si vous avez envie de transmettre votre expérience, comme je vous le disais tout à l'heure, en ayant un impact directement sur la vie des gens, l'ADI, quel que soit votre profil, vous trouvera une mission. C'est-à-dire que nos missions sont diverses et variées. Ça va bien évidemment de gens qui sont spécialisés comme moi dans la banque, dans l'assurance, dans le droit, etc. une personne qui est très administrative peut tenir des permanences administratives. On peut répondre vraiment à tous les besoins d'engagement des personnes.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il y a une casquette qu'on n'a pas encore trop évoquée. Tu expliquais que tu pitchais sur comment bien se présenter aux entrepreneurs. J'ai pu constater que tu étais notamment sur les réseaux sociaux. Tu représentais l'ADI notamment sur TikTok.

  • Speaker #0

    Oui, comme je te disais Romaric, j'essaye vraiment d'être un peu le couteau suisse et puis essayer vraiment aussi de rendre service. Quand j'ai commencé mon bénévolat, je me suis dit où c'est que je peux être le plus utile ? Le plaisir est important, mais surtout avoir cette notion d'utilité. Et donc, à chaque fois que j'ai une expérience nouvelle… je l'attends. Le podcast qu'on fait aujourd'hui, c'est le premier que je fais, j'en ai fait. Ce sont des expériences nouvelles que l'on peut faire grâce notamment à nos collègues salariés de la vie qui nous permettent aussi d'avancer. Quand je suis parti en retraite, d'ailleurs le mot retraite, se dit en espagnol jubilation. Je ne sais pas si tu vois un peu la différence. Ce n'est pas parce qu'on est en retraite qu'on est en retrait. Au contraire, on écrit une nouvelle page. Dans cette nouvelle page, il y a des expériences nouvelles sur TikTok, sur Insta, sur faire des podcasts, etc. C'est vraiment ce qui fait le sel. du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est un super conseil que je vais pouvoir utiliser personnellement. Mon papa vient tout juste de partir à la retraite il y a quelques semaines. On va fêter ça et je pense que je vais lui parler de la jubilation pour lui donner un nouveau départ de ce côté-là. Alors, on va passer sur une partie où on va un peu plus donner des conseils aux entrepreneurs avec toute ton expérience aujourd'hui. Pour toi, quelle est la qualité indispensable pour réussir pour un entrepreneur qui débute ?

  • Speaker #0

    Je t'en donnerai deux. Il faut être bien évidemment persévérant parce qu'il y a des obstacles. C'est normal, un enfant quand il commence à marcher, il va tomber, il va se relever, il va continuer sa route. Donc il y a des obstacles. Il faut être vraiment persévérant, être motivé. Et puis... Et l'autre conseil que je donnerais, c'est d'accepter d'être accompagné. Il faut taper à chaque fois qu'on a un besoin. Il faut ne jamais hésiter à taper aux bonnes portes. C'est l'image que je donne souvent. En fait, l'entrepreneuriat, c'est un peu comme une bobine de fil que l'on lance par terre et puis on tire le fil. Et à chaque fois, on va rencontrer des gens nouveaux. On va vivre des expériences nouvelles, etc. Donc, persévérance. Se faire accompagner, c'est quelque chose de... Et accepter, bien évidemment, quand on se fait accompagner, des fois, d'être remis en cause. Ça peut arriver. Si on accepte ça, si on rate quelque chose, ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Eh bien, tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On est bien placé pour comprendre ton message au portail auto-entrepreneur, puisque nous aussi, l'une de nos missions, c'est d'accompagner les auto-entrepreneurs dans leurs démarches. administrative et de rendre tout ce processus notamment de création plus simple pour les auto-entrepreneurs d'ailleurs à toi quel est ton rapport à l'administratif on en a parlé un petit peu au début où tu aidais tes parents quand tu étais jeune a priori tu es plus spécialiste en finance mais est-ce que sur une création les créations d'entreprises, les déclarations la fiscalité est-ce que c'est ta trésorerie ?

  • Speaker #0

    Alors Moi, l'administratif, c'est quelque chose qui est naturel parce qu'on ne peut pas être uniquement commercial. Il faut aussi être organisé et administratif. En revanche, je ne suis pas un spécialiste de l'administratif dans l'entrepreneuriat, mais on a la chance. On a une chance inouïe, c'est qu'on a des bénévoles impliqués, spécialisés à l'ADI. Et en fait, on a des gens qui sont véritablement spécialisés dans l'administratif. Donc un client ou une personne qui a besoin d'aide, elle va trouver à l'ADI les ressources nécessaires pour s'y matriculer, pour être accompagnée dans le temps au niveau administratif. Il y a vraiment zéro sujet sur le... sur cet aspect-là en fait.

  • Speaker #1

    D'ailleurs lors d'une des interviews précédentes, nous étions avec Jessica qui est employée par l'ADI et qui nous expliquait qu'elle accompagnait sur cette partie administrative les entrepreneurs. Tu as donné les qualités nécessaires, tu as expliqué que la persévérance était l'une d'elles. Pour toi quelles sont les difficultés les plus importantes que peut rencontrer un entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'il y a deux aspects. Il y a au niveau de la gestion de son entreprise, ça va être de faire face à ce rôle d'homme orchestre où il faut être bon pratiquement sur tous les plans. C'est-à-dire qu'il faut s'occuper de l'administratif, il faut s'occuper du commercial, il faut s'occuper de la relation avec les partenaires. Et ça, au départ, c'est un peu déstabilisant. C'est pour ça qu'il faut prendre les choses les unes derrière les autres et ne pas vouloir mener tous les combats en même temps. Ensuite, il y a les autres freins, des freins par rapport aux...

  • Speaker #1

    financier et là c'est autre chose donc si tu veux on en parle tout de suite si tu sens ça on en parle après comme comme comme tu veux mais c'était c'était le prochain le prochain thème la prochaine question justement on n'ose pas toujours parler d'argent pourtant c'est essentiel pour un projet ou quelqu'un qui veut devenir entrepreneur sans financement c'est toujours compliqué il ya sûrement pas une réponse exacte mais de combien a ton besoin pour commencer notre entreprise

  • Speaker #0

    Alors, Romaric, le besoin va être relatif à la dimension du projet. Il est clair que si tu veux démarrer une activité de consultant, tu ne vas pas avoir les mêmes besoins au départ que si tu veux ouvrir un restaurant. Parce que dans le restaurant, tu vas avoir à financer le local, tu vas avoir à financer le matériel, tu vas avoir… etc. Donc en fonction du projet, on va trouver des financements qui vont être adaptés. Je vais te donner deux exemples pour te montrer un peu le travail que l'on fait à la D. Moi, j'ai eu le cas, par exemple, d'une personne qui voulait ouvrir un restaurant. Ouvrir un restaurant, c'est un local, c'est des cautions à donner, c'est du matériel, etc. Il a très… En chiffrant le projet, parce que ça, c'est important de bien chiffrer le projet, on s'est aperçu que c'était… hors de ses possibilités. Eh bien, en discutant, en échangeant, etc., il a lancé une activité de chef à domicile. Et là, on a pu financer le matériel, on a pu financer la trésorerie de précaution, etc. Et il a pu donc démarrer. Autre exemple, une personne qui souhaitait ouvrir un institut de beauté, même problématique, à la fois le local, le matériel, etc. Aujourd'hui, elle a une activité qui fonctionne où elle va faire des soins à domicile. Donc voilà, c'est deux exemples où on a la possibilité, en fonction de la dimension, d'être aiguillé vers les bons partenaires et où on va trouver les sources de financement nécessaires.

  • Speaker #1

    Tu nous as donné deux exemples très concrets. C'est vrai qu'aujourd'hui, notamment pour les deux exemples, il n'y a pas de loyer à payer, donc c'est vrai que ça facilite la démarche. Mais j'imagine qu'il y a quand même un besoin de financement. Pourquoi c'est possible de se faire financer avec l'ADI, alors que ce ne serait pas possible peut-être avec une banque ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'ADI, déjà, on va financer tous les types de financement. C'est-à-dire que... Quand tu fais un plan de financement, tu vas avoir les besoins, les ressources. Dans les besoins, tu vas trouver par exemple les stocks. Les stocks, les banques ne financent pas les stocks. Tu vas trouver la trésorerie de précaution, le besoin en fonds de roulement, ce qu'on appelle le besoin en fonds de roulement, la différence entre les encaissements et les décaissements. Eh bien, la DIV va financer. La DIV va financer tout type de financement, bien sûr dans une enveloppe de 12 000 euros, mais elle va financer tout type de besoin. Donc là, c'est déjà une... une différence importante. Autre élément, la banque ne financera pas dans un projet plus de 70% de ce projet. Bon, l'ADI peut aller jusqu'à 100% de financement du projet, donc dans sa globalité. Je dirais qu'à l'ADI, il y a une notion aussi extrêmement importante de l'humain. À l'ADI, le prêt que l'on fait, c'est un prêt personnel à titre professionnel. Voilà, donc, et l'humain est extrêmement important. Donc, différence si on devait faire des différences, mais... Pourquoi LADY ? Tout simplement parce que LADY va pouvoir financer 100% de ton projet. LADY va pouvoir te financer des éléments de besoin que la banque ne te financera pas, comme la trésorerie de précaution, comme les stocks. Et puis, n'oublions pas l'aspect accompagnement qui est énorme. C'est-à-dire que nous, notre équipe de LADY, les bénévoles sont là pour accompagner dans le temps. aussi longtemps que les gens le souhaitent. Moi, je dis toujours, il faut qu'on soit présent sans être pesant. Mais aussi longtemps que le chef d'entreprise le souhaite, eh bien, on sera à sa disposition.

  • Speaker #1

    Et on a eu un super exemple avec Latifa, que j'ai eu la chance d'interviewer avant toi, qui a été accompagnée par Ladi. Et puis, on sentait dans son discours la reconnaissance qu'elle avait envers l'opportunité déjà d'avoir un financement, mais surtout... avec l'accompagnement qu'elle a eu. Elle a même dit, je la cite, que c'était une école pour elle. Donc, ça rejoint ce que tu nous expliques. On arrive presque à la fin de cette interview déjà, Ernest. La petite question pour la fin, c'est la question traditionnelle du PAE, du podcast Auto-Entrepreneur. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui voudrait se lancer dans l'entrepreneuriat en quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors... Le premier conseil, ce sera de vous faire accompagner. Faites-vous accompagner. Les entreprises qui se font accompagner ont beaucoup plus de chances de réussir que les autres. Vous trouverez toujours des gens à l'écoute, des gens bienveillants qui vous accompagneront. Et là, ça vous donnera la possibilité de chiffrer votre projet, de travailler ce projet, de l'améliorer. Et vraiment, c'est le conseil que je mettrais en avant. On a sur le site de l'ADI, www.adi.org, on a un outil qui est vraiment extra, qui permet de démarrer son projet, et de manière extrêmement simple, et puis bien sûr, être motivé. c'est essentiel. En fait, il faut donner envie aux partenaires de vous suivre dans votre projet. C'est très, très, très important.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour tous ces conseils, Ernest.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'était un grand plaisir d'échanger avec toi. Je suis certain qu'après cette interview, de nombreux entrepreneurs voudront être accompagnés et peut-être même être accompagnés par Ernest en personne. En tout cas, je l'espère. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Merci Romaric.

  • Speaker #1

    Comme vous avez pu le constater dans cet échange, Ernest aime aider et se rendre utile au quotidien. Apportant toute son expérience acquise au fil des années, il accompagne bénévolement les personnes qui font appel au service de l'ADI. Ces précieux conseils seront probablement bénéfiques pour vous, auditeurs et futurs entrepreneurs. Pour ceux qui sont à la recherche d'un moyen de financement pour débuter ou faire évoluer votre activité, vous connaissez désormais la démarche à suivre. Vous pouvez vous rendre... sur adi.org où vous pourrez simuler votre crédit et qui sait, peut-être rejoindre l'équipe d'Ernest en tant que bénévole. Je vous ajoute le lien en description de ce podcast. N'hésitez pas à aller le consulter. C'était déjà le dernier épisode de cette série dédiée à l'ADI. J'espère que vous avez apprécié découvrir cet acteur historique du monde de l'entrepreneuriat. Je tiens à chaleureusement remercier les intervenants, Jessica, Latifa et Ernest ainsi que Denise et Christelle pour cette passionnante collaboration. Quant à nous, nous nous retrouvons sur les réseaux sociaux du portail auto-entrepreneur pour encore plus d'informations et d'actualités sur l'auto-entreprise. Portez-vous bien !

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🤝 En plus d'un soutien financier, l'association apporte un réel soutien humain avec une équipe composée en partie de bénévoles.

Ernest est l'un d'eux. Ce retraité et ancien banquier apporte son expérience et ses conseils aux porteurs de projets.

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Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

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Transcription

  • Speaker #0

    J'ai une phrase que j'aime beaucoup, en fait un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit Si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue, je suis Romaric, l'animateur du PAE, le podcast auto-entrepreneurs. C'est avec plaisir que je vous retrouve pour ce nouvel épisode où nous allons poursuivre notre découverte de l'ADI. Fondée en 1989 par Marianne Novak dans le but de rendre l'entrepreneuriat accessible à tous, l'ADI apporte une chance aux personnes jusque là écartées, telles que les femmes, les jeunes, les personnes immigrées, les bénéficiaires de minima sociaux ou encore les personnes sans diplôme. Aujourd'hui cette association solidaire a déjà financé plus de 300 000 porteur de projet. Lors d'un précédent témoignage, Latifa, entrepreneuse à la tête d'une société avec quatre employés, revenait avec reconnaissance sur le rôle de Ladi dans son développement. Son premier microcrédit lui avait permis d'acquérir son matériel de cuisine. Mais plus que le soutien financier, elle soulignait l'accompagnement humain dont elle a bénéficié. Derrière cet accompagnement, il y a des hommes et des femmes attachés à poursuivre la mission de Maria Novak. Certains sont salariés, comme Jessica, dont je vous invite à écouter ou réécouter l'interview, d'autres sont bénévoles, comme Ernest. Ce retraité qui ne manque pas de dynamisme alloue une majeure partie de son temps à apporter son soutien et son expérience aux entrepreneurs. Cet ancien banquier dont l'enfance a été bercée par le business familial revient sur son parcours et sur les raisons qui l'ont amené à choisir la vie. Sans plus attendre, écoutons Ernest nous livrer tes précieux conseils de l'année. pour réussir en auto-entreprise. Alors aujourd'hui, nous accueillons Ernest, qui est bénévole à l'ADI. Avant cette interview, on a eu un peu de difficulté à se rencontrer. A priori, Ernest, tu es un homme qui est très occupé. Tu peux nous en dire un peu plus sur toi, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Ok Romaric, content de te rencontrer. Donc, j'ai 66 ans, je suis retraité, je suis marié et j'ai un grand garçon. Et je suis bénévole à l'ADI maintenant depuis 6 ans et représentant des bénévoles de l'ADI depuis 3 ans et demi.

  • Speaker #1

    Représentant des bénévoles de l'ADI. On reviendra un peu sur ce rôle plus tard. Alors, est-ce que tu étais entrepreneur, Ernest ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été directement entrepreneur. En revanche, j'ai deux expériences dans l'entrepreneuriat. D'une part, au cours de mon enfance, adolescence et au début de mon âge adulte, c'est-à-dire que mes parents avaient un bar, hôtel, restaurant. C'était une génération où on ne faisait pas beaucoup d'études à l'époque. Très jeune, j'ai été en immersion et j'ai été amené à régler un certain nombre de problèmes pour eux. et d'être confronté au problème quotidien des entrepreneurs. Puis ensuite, j'ai fait ma carrière professionnelle. Là, j'étais dans la finance. Et là, j'étais au contact des entrepreneurs, tant au niveau privé que professionnel. Et j'ai été confronté aussi à trouver des solutions pour leur... leurs problèmes en matière de financement, en matière d'organisation de stratégie patrimoniale. Ça a été vraiment mon quotidien.

  • Speaker #1

    D'accord, on se rend compte avec ce que tu nous expliques. Tu as un peu eu ce contact avec des entrepreneurs tout au long de ta vie. Tu disais dès le plus jeune âge avec tes parents. À ce moment-là, sur quel point tu as pu les aider ?

  • Speaker #0

    Notamment sur le plan administratif et puis dans la relation. aussi avec les différents partenaires, notamment, alors bien sûr plus au moment de mon adolescence et au début de mon âge adulte, parce qu'on est toujours en tant qu'entrepreneur, on est confronté à un certain nombre de démarches administratives, de documents à remplir, etc. Et si c'était d'excellents commerçants, parce que c'était d'excellents commerçants, en revanche, ils n'avaient pas du tout cette fibre administrative et financière.

  • Speaker #1

    D'accord. Dès tes premiers coups de main, c'était déjà toi qui t'occupais de la partie administrative un petit peu pour tes parents ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. À l'adolescence, il m'arrivait fréquemment de leur donner un coup de main quand il y avait un coup de feu au niveau du restaurant. Et puis derrière, de devoir m'isoler pour remplir des documents parce qu'ils avaient à préparer des factures pour le comptable, ils avaient des documents administratifs à remplir. J'étais vraiment en immersion dans l'entreprenariat de tout jeune.

  • Speaker #1

    C'est assez drôle comme description, puisqu'on dirait, l'administratif en général, c'est quelque chose qu'on commence à mieux comprendre avec le temps. Et toi, très jeune, tu as pu aider tes parents qui sont à priori plus expérimentés que toi à ce moment-là. Ensuite, tu étais banquier.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Toute ta carrière, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Toute ma carrière. Toute ma carrière, j'ai occupé plusieurs postes. Mais j'ai toujours été dans le commercial et la plupart du temps en relation avec les entrepreneurs. Et donc, comme je te le disais, aussi bien pour leur financer leurs besoins en matériel, en local, en résidence principale et autres, mais également aussi à les suivre dans le temps en ayant cette nécessité de structurer aussi l'aspect. patrimonial de leur évolution. Après, dans le temps, je me suis spécialisé et ça allait également jusqu'à la transmission. C'est-à-dire qu'on aide l'entrepreneur au départ, on le finance, ensuite il se développe et puis à un moment donné peut-être qu'il va transmettre son entreprise. Je pouvais arriver à une des étapes de cette évolution et il fallait que je puisse les aider utilement.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc, tu as probablement aidé à passer des entreprises de père en fils ou de parents en enfants en tout cas. Toi, de ton côté, ça ne t'a pas intéressé ou il n'y a pas eu l'opportunité de reprendre le commerce de tes parents ?

  • Speaker #0

    J'ai été vraiment en immersion dès le plus jeune âge. Et donc, ça veut dire que moi, les repas de famille, c'était des repas avec une vingtaine de personnes parce que mon père, par exemple, à l'hôtel, on avait des pensionnaires. Il ne supportait pas de les voir seuls. Donc, dès Noël, des jours de l'an, etc. Il me disait tiens, va les chercher. Et puis, on se mettait tous autour de la table, etc. Alors ça, c'est extrêmement sympa. C'est aussi ce qui m'a donné envie, le plaisir plus tard d'être au contact des gens, etc. Moi, je dis toujours que... J'ai appris 30% de ce que je savais dans mon métier et 70% dans mon histoire familiale et dans le commerce. Donc voilà, ça a été quand même une vie jusqu'à 22-23 ans où c'était toujours plein de monde, etc. Et il y a des moments où j'aurais bien aimé avoir un peu mes parents pour moi. Et donc ça ne m'a pas donné envie de reproduire ce schéma-là.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu le disais en début de conversation, tu as un fils et peut-être que tu voulais avoir aussi une relation en dehors du travail avec lui. Voilà,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, tu es bénévole à l'ADI. Tu peux nous expliquer déjà quel est ton rôle en tant que bénévole à l'ADI ?

  • Speaker #0

    Déjà, si tu veux bien, pourquoi l'ADI ? Parce que quand j'ai arrêté ma carrière il y a six ans, j'avais plusieurs options. Et je dirais que l'ADI est venu très vite à moi parce que le crédo de Maria Novak qui était de permettre à des entrepreneurs de... de créer leur entreprise, d'avoir le droit de créer leur entreprise, quelle que soit leur situation, quel que soit leur niveau d'apport, quel que soit leur niveau de diplôme, etc. C'était quelque chose qui, vraiment, immédiatement m'a touché. Et j'avais envie, en fait, de m'impliquer dans l'économie réelle. Et c'est pour ça que j'ai choisi l'ADI. J'ai une phrase que j'aime. beaucoup, en fait, un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours Et ça, je me suis dit, c'est vrai qu'Aladi, dans le fait de financer des personnes et surtout de les accompagner, c'était vraiment une évidence. L'ADI aujourd'hui va fêter ses 35 ans et vraiment c'est une oeuvre qui a été faite et mise en place par notre fondatrice et c'est vraiment quelque chose qui m'a touché immédiatement. Je reviens, si tu veux, à mon activité au sein de l'ADI. J'anime des ateliers sur les financements. C'était mon cœur de métier.

  • Speaker #1

    La spécialité.

  • Speaker #0

    Voilà, ma spécialité. Comment donner les bons codes aux personnes pour gérer leurs relations avec la banque ? Quels sont les moyens de financer leur entreprise au démarrage de leur activité ? C'est des problématiques que j'ai... immédiatement perçu quand j'ai commencé à faire du bénévolat. Et donc, je me suis dit, je vais créer un atelier sur ce thème. Ensuite, je me suis aperçu qu'il y avait aussi un besoin au niveau du savoir-être, comment présenter en fait son entreprise. Et là, j'ai donc créé également un atelier sur le pitch et sur la présentation de son projet, la meilleure manière de présenter son projet d'entreprise. Et je représente l'ADI et j'anime ces ateliers auprès de différentes structures qui vont de la Cité des métiers en passant par les canaux à Paris, enfin plusieurs structures qui sont importantes dans l'économie sociale et solidaire. Et je le fais bien sûr aussi pour tous les événements de l'ADI.

  • Speaker #1

    Et ce rapport au bénévolat, est-ce que tu l'as découvert juste à la retraite ou tu as déjà participé en tant que bénévole avant à d'autres associations ?

  • Speaker #0

    Non, quand j'étais en activité, j'ai... aidé, alors là de manière beaucoup plus ponctuelle, mon frère. Et donc, je participais avec lui à des maraudes, je participais avec lui à des banques alimentaires, des choses comme ça. Mais c'était beaucoup plus ponctuel, alors que là, l'ADI, c'est vraiment quelque chose qui est présent dans mon quotidien.

  • Speaker #1

    Ce rapport du bénévolat, c'est peut-être une idée conçue, mais un peu opposée justement au rôle de banquier. puisque tout au long de ta carrière, tu étais dans la banque où les critères sont souvent par rapport aux revenus pour accorder des financements. C'est quand même un sacré virage.

  • Speaker #0

    Oui, mais à la fois, il faut, je pense, démystifier le rôle de la banque, justement auprès de gens qui n'ont pas l'habitude de commercer avec ses partenaires. et considérer que le banquier, c'est un partenaire comme n'importe qui. Et après, on a bien sûr, à la 10, on en parlera peut-être après, des critères un peu différents d'analyse, mais je dirais que moi, cette double expérience que j'ai eue au travers de mes parents, où j'ai pu constater quelles étaient leurs difficultés à appréhender justement tous ces codes et tout ça qu'ils n'avaient pas, je m'étais dit, le jour où j'arrête de... où je dispose de temps pour moi et où j'arrête de mener une carrière professionnelle, il est clair que je ferai en sorte demain de faciliter autant que faire se peut la vie des entrepreneurs qui, justement, partent de plus loin dans la démarche.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, le bénévolat, ça prend combien de temps à peu près dans ton quotidien ?

  • Speaker #0

    Le bénévolat, en fait, c'est très... On va dire qu'il y a des semaines où je peux passer 2-3 jours à œuvrer pour l'ADI. Mais après, je répartis. Disons que dans le mois, on va raisonner plutôt comme ça. Ça fait à peu près un peu plus d'une journée par semaine, donc entre un jour et deux jours par semaine. Plus également, comme je te l'ai dit en préambule, mon activité de… de représentants des bénévoles de Paris. Je suis un facilitateur et j'essaye d'être un peu le couteau suisse.

  • Speaker #1

    Et des bénévoles comme toi, il y en a combien à peu près qui représentent l'ADI ?

  • Speaker #0

    Alors, au niveau de l'ADI, au niveau national, on va dire, il y a actuellement 1 200 bénévoles et il y a à peu près 800 salariés. Et sur Paris ? puisque moi je suis sur le territoire parisien, on a 50 bénévoles, ce qui est important en termes de bénévolat, pour 13 salariés.

  • Speaker #1

    Alain Cogné, est-ce que tu aurais un petit conseil sur la démarche à suivre, si quelqu'un qui nous écoute a envie de devenir bénévole pour la DIT ?

  • Speaker #0

    Tout à fait, si vous avez envie d'aider, si vous avez envie de transmettre votre expérience, comme je vous le disais tout à l'heure, en ayant un impact directement sur la vie des gens, l'ADI, quel que soit votre profil, vous trouvera une mission. C'est-à-dire que nos missions sont diverses et variées. Ça va bien évidemment de gens qui sont spécialisés comme moi dans la banque, dans l'assurance, dans le droit, etc. une personne qui est très administrative peut tenir des permanences administratives. On peut répondre vraiment à tous les besoins d'engagement des personnes.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il y a une casquette qu'on n'a pas encore trop évoquée. Tu expliquais que tu pitchais sur comment bien se présenter aux entrepreneurs. J'ai pu constater que tu étais notamment sur les réseaux sociaux. Tu représentais l'ADI notamment sur TikTok.

  • Speaker #0

    Oui, comme je te disais Romaric, j'essaye vraiment d'être un peu le couteau suisse et puis essayer vraiment aussi de rendre service. Quand j'ai commencé mon bénévolat, je me suis dit où c'est que je peux être le plus utile ? Le plaisir est important, mais surtout avoir cette notion d'utilité. Et donc, à chaque fois que j'ai une expérience nouvelle… je l'attends. Le podcast qu'on fait aujourd'hui, c'est le premier que je fais, j'en ai fait. Ce sont des expériences nouvelles que l'on peut faire grâce notamment à nos collègues salariés de la vie qui nous permettent aussi d'avancer. Quand je suis parti en retraite, d'ailleurs le mot retraite, se dit en espagnol jubilation. Je ne sais pas si tu vois un peu la différence. Ce n'est pas parce qu'on est en retraite qu'on est en retrait. Au contraire, on écrit une nouvelle page. Dans cette nouvelle page, il y a des expériences nouvelles sur TikTok, sur Insta, sur faire des podcasts, etc. C'est vraiment ce qui fait le sel. du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est un super conseil que je vais pouvoir utiliser personnellement. Mon papa vient tout juste de partir à la retraite il y a quelques semaines. On va fêter ça et je pense que je vais lui parler de la jubilation pour lui donner un nouveau départ de ce côté-là. Alors, on va passer sur une partie où on va un peu plus donner des conseils aux entrepreneurs avec toute ton expérience aujourd'hui. Pour toi, quelle est la qualité indispensable pour réussir pour un entrepreneur qui débute ?

  • Speaker #0

    Je t'en donnerai deux. Il faut être bien évidemment persévérant parce qu'il y a des obstacles. C'est normal, un enfant quand il commence à marcher, il va tomber, il va se relever, il va continuer sa route. Donc il y a des obstacles. Il faut être vraiment persévérant, être motivé. Et puis... Et l'autre conseil que je donnerais, c'est d'accepter d'être accompagné. Il faut taper à chaque fois qu'on a un besoin. Il faut ne jamais hésiter à taper aux bonnes portes. C'est l'image que je donne souvent. En fait, l'entrepreneuriat, c'est un peu comme une bobine de fil que l'on lance par terre et puis on tire le fil. Et à chaque fois, on va rencontrer des gens nouveaux. On va vivre des expériences nouvelles, etc. Donc, persévérance. Se faire accompagner, c'est quelque chose de... Et accepter, bien évidemment, quand on se fait accompagner, des fois, d'être remis en cause. Ça peut arriver. Si on accepte ça, si on rate quelque chose, ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Eh bien, tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On est bien placé pour comprendre ton message au portail auto-entrepreneur, puisque nous aussi, l'une de nos missions, c'est d'accompagner les auto-entrepreneurs dans leurs démarches. administrative et de rendre tout ce processus notamment de création plus simple pour les auto-entrepreneurs d'ailleurs à toi quel est ton rapport à l'administratif on en a parlé un petit peu au début où tu aidais tes parents quand tu étais jeune a priori tu es plus spécialiste en finance mais est-ce que sur une création les créations d'entreprises, les déclarations la fiscalité est-ce que c'est ta trésorerie ?

  • Speaker #0

    Alors Moi, l'administratif, c'est quelque chose qui est naturel parce qu'on ne peut pas être uniquement commercial. Il faut aussi être organisé et administratif. En revanche, je ne suis pas un spécialiste de l'administratif dans l'entrepreneuriat, mais on a la chance. On a une chance inouïe, c'est qu'on a des bénévoles impliqués, spécialisés à l'ADI. Et en fait, on a des gens qui sont véritablement spécialisés dans l'administratif. Donc un client ou une personne qui a besoin d'aide, elle va trouver à l'ADI les ressources nécessaires pour s'y matriculer, pour être accompagnée dans le temps au niveau administratif. Il y a vraiment zéro sujet sur le... sur cet aspect-là en fait.

  • Speaker #1

    D'ailleurs lors d'une des interviews précédentes, nous étions avec Jessica qui est employée par l'ADI et qui nous expliquait qu'elle accompagnait sur cette partie administrative les entrepreneurs. Tu as donné les qualités nécessaires, tu as expliqué que la persévérance était l'une d'elles. Pour toi quelles sont les difficultés les plus importantes que peut rencontrer un entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'il y a deux aspects. Il y a au niveau de la gestion de son entreprise, ça va être de faire face à ce rôle d'homme orchestre où il faut être bon pratiquement sur tous les plans. C'est-à-dire qu'il faut s'occuper de l'administratif, il faut s'occuper du commercial, il faut s'occuper de la relation avec les partenaires. Et ça, au départ, c'est un peu déstabilisant. C'est pour ça qu'il faut prendre les choses les unes derrière les autres et ne pas vouloir mener tous les combats en même temps. Ensuite, il y a les autres freins, des freins par rapport aux...

  • Speaker #1

    financier et là c'est autre chose donc si tu veux on en parle tout de suite si tu sens ça on en parle après comme comme comme tu veux mais c'était c'était le prochain le prochain thème la prochaine question justement on n'ose pas toujours parler d'argent pourtant c'est essentiel pour un projet ou quelqu'un qui veut devenir entrepreneur sans financement c'est toujours compliqué il ya sûrement pas une réponse exacte mais de combien a ton besoin pour commencer notre entreprise

  • Speaker #0

    Alors, Romaric, le besoin va être relatif à la dimension du projet. Il est clair que si tu veux démarrer une activité de consultant, tu ne vas pas avoir les mêmes besoins au départ que si tu veux ouvrir un restaurant. Parce que dans le restaurant, tu vas avoir à financer le local, tu vas avoir à financer le matériel, tu vas avoir… etc. Donc en fonction du projet, on va trouver des financements qui vont être adaptés. Je vais te donner deux exemples pour te montrer un peu le travail que l'on fait à la D. Moi, j'ai eu le cas, par exemple, d'une personne qui voulait ouvrir un restaurant. Ouvrir un restaurant, c'est un local, c'est des cautions à donner, c'est du matériel, etc. Il a très… En chiffrant le projet, parce que ça, c'est important de bien chiffrer le projet, on s'est aperçu que c'était… hors de ses possibilités. Eh bien, en discutant, en échangeant, etc., il a lancé une activité de chef à domicile. Et là, on a pu financer le matériel, on a pu financer la trésorerie de précaution, etc. Et il a pu donc démarrer. Autre exemple, une personne qui souhaitait ouvrir un institut de beauté, même problématique, à la fois le local, le matériel, etc. Aujourd'hui, elle a une activité qui fonctionne où elle va faire des soins à domicile. Donc voilà, c'est deux exemples où on a la possibilité, en fonction de la dimension, d'être aiguillé vers les bons partenaires et où on va trouver les sources de financement nécessaires.

  • Speaker #1

    Tu nous as donné deux exemples très concrets. C'est vrai qu'aujourd'hui, notamment pour les deux exemples, il n'y a pas de loyer à payer, donc c'est vrai que ça facilite la démarche. Mais j'imagine qu'il y a quand même un besoin de financement. Pourquoi c'est possible de se faire financer avec l'ADI, alors que ce ne serait pas possible peut-être avec une banque ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'ADI, déjà, on va financer tous les types de financement. C'est-à-dire que... Quand tu fais un plan de financement, tu vas avoir les besoins, les ressources. Dans les besoins, tu vas trouver par exemple les stocks. Les stocks, les banques ne financent pas les stocks. Tu vas trouver la trésorerie de précaution, le besoin en fonds de roulement, ce qu'on appelle le besoin en fonds de roulement, la différence entre les encaissements et les décaissements. Eh bien, la DIV va financer. La DIV va financer tout type de financement, bien sûr dans une enveloppe de 12 000 euros, mais elle va financer tout type de besoin. Donc là, c'est déjà une... une différence importante. Autre élément, la banque ne financera pas dans un projet plus de 70% de ce projet. Bon, l'ADI peut aller jusqu'à 100% de financement du projet, donc dans sa globalité. Je dirais qu'à l'ADI, il y a une notion aussi extrêmement importante de l'humain. À l'ADI, le prêt que l'on fait, c'est un prêt personnel à titre professionnel. Voilà, donc, et l'humain est extrêmement important. Donc, différence si on devait faire des différences, mais... Pourquoi LADY ? Tout simplement parce que LADY va pouvoir financer 100% de ton projet. LADY va pouvoir te financer des éléments de besoin que la banque ne te financera pas, comme la trésorerie de précaution, comme les stocks. Et puis, n'oublions pas l'aspect accompagnement qui est énorme. C'est-à-dire que nous, notre équipe de LADY, les bénévoles sont là pour accompagner dans le temps. aussi longtemps que les gens le souhaitent. Moi, je dis toujours, il faut qu'on soit présent sans être pesant. Mais aussi longtemps que le chef d'entreprise le souhaite, eh bien, on sera à sa disposition.

  • Speaker #1

    Et on a eu un super exemple avec Latifa, que j'ai eu la chance d'interviewer avant toi, qui a été accompagnée par Ladi. Et puis, on sentait dans son discours la reconnaissance qu'elle avait envers l'opportunité déjà d'avoir un financement, mais surtout... avec l'accompagnement qu'elle a eu. Elle a même dit, je la cite, que c'était une école pour elle. Donc, ça rejoint ce que tu nous expliques. On arrive presque à la fin de cette interview déjà, Ernest. La petite question pour la fin, c'est la question traditionnelle du PAE, du podcast Auto-Entrepreneur. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui voudrait se lancer dans l'entrepreneuriat en quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors... Le premier conseil, ce sera de vous faire accompagner. Faites-vous accompagner. Les entreprises qui se font accompagner ont beaucoup plus de chances de réussir que les autres. Vous trouverez toujours des gens à l'écoute, des gens bienveillants qui vous accompagneront. Et là, ça vous donnera la possibilité de chiffrer votre projet, de travailler ce projet, de l'améliorer. Et vraiment, c'est le conseil que je mettrais en avant. On a sur le site de l'ADI, www.adi.org, on a un outil qui est vraiment extra, qui permet de démarrer son projet, et de manière extrêmement simple, et puis bien sûr, être motivé. c'est essentiel. En fait, il faut donner envie aux partenaires de vous suivre dans votre projet. C'est très, très, très important.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour tous ces conseils, Ernest.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'était un grand plaisir d'échanger avec toi. Je suis certain qu'après cette interview, de nombreux entrepreneurs voudront être accompagnés et peut-être même être accompagnés par Ernest en personne. En tout cas, je l'espère. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Merci Romaric.

  • Speaker #1

    Comme vous avez pu le constater dans cet échange, Ernest aime aider et se rendre utile au quotidien. Apportant toute son expérience acquise au fil des années, il accompagne bénévolement les personnes qui font appel au service de l'ADI. Ces précieux conseils seront probablement bénéfiques pour vous, auditeurs et futurs entrepreneurs. Pour ceux qui sont à la recherche d'un moyen de financement pour débuter ou faire évoluer votre activité, vous connaissez désormais la démarche à suivre. Vous pouvez vous rendre... sur adi.org où vous pourrez simuler votre crédit et qui sait, peut-être rejoindre l'équipe d'Ernest en tant que bénévole. Je vous ajoute le lien en description de ce podcast. N'hésitez pas à aller le consulter. C'était déjà le dernier épisode de cette série dédiée à l'ADI. J'espère que vous avez apprécié découvrir cet acteur historique du monde de l'entrepreneuriat. Je tiens à chaleureusement remercier les intervenants, Jessica, Latifa et Ernest ainsi que Denise et Christelle pour cette passionnante collaboration. Quant à nous, nous nous retrouvons sur les réseaux sociaux du portail auto-entrepreneur pour encore plus d'informations et d'actualités sur l'auto-entreprise. Portez-vous bien !

Description

🤦‍♂️Trouver un financement lorsque l'on est entrepreneur n'est pas toujours chose aisée.

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🤝 En plus d'un soutien financier, l'association apporte un réel soutien humain avec une équipe composée en partie de bénévoles.

Ernest est l'un d'eux. Ce retraité et ancien banquier apporte son expérience et ses conseils aux porteurs de projets.

🎤 Dans cet entretien, il revient sur sa carrière ainsi que sur les raisons qui lui ont fait choisir l'Adie.


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Crédit musical :

Yaki Tori by Smith The Mister https://smiththemister.bandcamp.com

Smith The Mister https://bit.ly/Smith-The-Mister-YT

Free Download / Stream: http://bit.ly/-yaki-tori

Music promoted by Audio Library https://youtu.be/oZ0U4Q5epUs  

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


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Transcription

  • Speaker #0

    J'ai une phrase que j'aime beaucoup, en fait un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit Si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue, je suis Romaric, l'animateur du PAE, le podcast auto-entrepreneurs. C'est avec plaisir que je vous retrouve pour ce nouvel épisode où nous allons poursuivre notre découverte de l'ADI. Fondée en 1989 par Marianne Novak dans le but de rendre l'entrepreneuriat accessible à tous, l'ADI apporte une chance aux personnes jusque là écartées, telles que les femmes, les jeunes, les personnes immigrées, les bénéficiaires de minima sociaux ou encore les personnes sans diplôme. Aujourd'hui cette association solidaire a déjà financé plus de 300 000 porteur de projet. Lors d'un précédent témoignage, Latifa, entrepreneuse à la tête d'une société avec quatre employés, revenait avec reconnaissance sur le rôle de Ladi dans son développement. Son premier microcrédit lui avait permis d'acquérir son matériel de cuisine. Mais plus que le soutien financier, elle soulignait l'accompagnement humain dont elle a bénéficié. Derrière cet accompagnement, il y a des hommes et des femmes attachés à poursuivre la mission de Maria Novak. Certains sont salariés, comme Jessica, dont je vous invite à écouter ou réécouter l'interview, d'autres sont bénévoles, comme Ernest. Ce retraité qui ne manque pas de dynamisme alloue une majeure partie de son temps à apporter son soutien et son expérience aux entrepreneurs. Cet ancien banquier dont l'enfance a été bercée par le business familial revient sur son parcours et sur les raisons qui l'ont amené à choisir la vie. Sans plus attendre, écoutons Ernest nous livrer tes précieux conseils de l'année. pour réussir en auto-entreprise. Alors aujourd'hui, nous accueillons Ernest, qui est bénévole à l'ADI. Avant cette interview, on a eu un peu de difficulté à se rencontrer. A priori, Ernest, tu es un homme qui est très occupé. Tu peux nous en dire un peu plus sur toi, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Ok Romaric, content de te rencontrer. Donc, j'ai 66 ans, je suis retraité, je suis marié et j'ai un grand garçon. Et je suis bénévole à l'ADI maintenant depuis 6 ans et représentant des bénévoles de l'ADI depuis 3 ans et demi.

  • Speaker #1

    Représentant des bénévoles de l'ADI. On reviendra un peu sur ce rôle plus tard. Alors, est-ce que tu étais entrepreneur, Ernest ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas été directement entrepreneur. En revanche, j'ai deux expériences dans l'entrepreneuriat. D'une part, au cours de mon enfance, adolescence et au début de mon âge adulte, c'est-à-dire que mes parents avaient un bar, hôtel, restaurant. C'était une génération où on ne faisait pas beaucoup d'études à l'époque. Très jeune, j'ai été en immersion et j'ai été amené à régler un certain nombre de problèmes pour eux. et d'être confronté au problème quotidien des entrepreneurs. Puis ensuite, j'ai fait ma carrière professionnelle. Là, j'étais dans la finance. Et là, j'étais au contact des entrepreneurs, tant au niveau privé que professionnel. Et j'ai été confronté aussi à trouver des solutions pour leur... leurs problèmes en matière de financement, en matière d'organisation de stratégie patrimoniale. Ça a été vraiment mon quotidien.

  • Speaker #1

    D'accord, on se rend compte avec ce que tu nous expliques. Tu as un peu eu ce contact avec des entrepreneurs tout au long de ta vie. Tu disais dès le plus jeune âge avec tes parents. À ce moment-là, sur quel point tu as pu les aider ?

  • Speaker #0

    Notamment sur le plan administratif et puis dans la relation. aussi avec les différents partenaires, notamment, alors bien sûr plus au moment de mon adolescence et au début de mon âge adulte, parce qu'on est toujours en tant qu'entrepreneur, on est confronté à un certain nombre de démarches administratives, de documents à remplir, etc. Et si c'était d'excellents commerçants, parce que c'était d'excellents commerçants, en revanche, ils n'avaient pas du tout cette fibre administrative et financière.

  • Speaker #1

    D'accord. Dès tes premiers coups de main, c'était déjà toi qui t'occupais de la partie administrative un petit peu pour tes parents ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. À l'adolescence, il m'arrivait fréquemment de leur donner un coup de main quand il y avait un coup de feu au niveau du restaurant. Et puis derrière, de devoir m'isoler pour remplir des documents parce qu'ils avaient à préparer des factures pour le comptable, ils avaient des documents administratifs à remplir. J'étais vraiment en immersion dans l'entreprenariat de tout jeune.

  • Speaker #1

    C'est assez drôle comme description, puisqu'on dirait, l'administratif en général, c'est quelque chose qu'on commence à mieux comprendre avec le temps. Et toi, très jeune, tu as pu aider tes parents qui sont à priori plus expérimentés que toi à ce moment-là. Ensuite, tu étais banquier.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Toute ta carrière, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Toute ma carrière. Toute ma carrière, j'ai occupé plusieurs postes. Mais j'ai toujours été dans le commercial et la plupart du temps en relation avec les entrepreneurs. Et donc, comme je te le disais, aussi bien pour leur financer leurs besoins en matériel, en local, en résidence principale et autres, mais également aussi à les suivre dans le temps en ayant cette nécessité de structurer aussi l'aspect. patrimonial de leur évolution. Après, dans le temps, je me suis spécialisé et ça allait également jusqu'à la transmission. C'est-à-dire qu'on aide l'entrepreneur au départ, on le finance, ensuite il se développe et puis à un moment donné peut-être qu'il va transmettre son entreprise. Je pouvais arriver à une des étapes de cette évolution et il fallait que je puisse les aider utilement.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc, tu as probablement aidé à passer des entreprises de père en fils ou de parents en enfants en tout cas. Toi, de ton côté, ça ne t'a pas intéressé ou il n'y a pas eu l'opportunité de reprendre le commerce de tes parents ?

  • Speaker #0

    J'ai été vraiment en immersion dès le plus jeune âge. Et donc, ça veut dire que moi, les repas de famille, c'était des repas avec une vingtaine de personnes parce que mon père, par exemple, à l'hôtel, on avait des pensionnaires. Il ne supportait pas de les voir seuls. Donc, dès Noël, des jours de l'an, etc. Il me disait tiens, va les chercher. Et puis, on se mettait tous autour de la table, etc. Alors ça, c'est extrêmement sympa. C'est aussi ce qui m'a donné envie, le plaisir plus tard d'être au contact des gens, etc. Moi, je dis toujours que... J'ai appris 30% de ce que je savais dans mon métier et 70% dans mon histoire familiale et dans le commerce. Donc voilà, ça a été quand même une vie jusqu'à 22-23 ans où c'était toujours plein de monde, etc. Et il y a des moments où j'aurais bien aimé avoir un peu mes parents pour moi. Et donc ça ne m'a pas donné envie de reproduire ce schéma-là.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu le disais en début de conversation, tu as un fils et peut-être que tu voulais avoir aussi une relation en dehors du travail avec lui. Voilà,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, tu es bénévole à l'ADI. Tu peux nous expliquer déjà quel est ton rôle en tant que bénévole à l'ADI ?

  • Speaker #0

    Déjà, si tu veux bien, pourquoi l'ADI ? Parce que quand j'ai arrêté ma carrière il y a six ans, j'avais plusieurs options. Et je dirais que l'ADI est venu très vite à moi parce que le crédo de Maria Novak qui était de permettre à des entrepreneurs de... de créer leur entreprise, d'avoir le droit de créer leur entreprise, quelle que soit leur situation, quel que soit leur niveau d'apport, quel que soit leur niveau de diplôme, etc. C'était quelque chose qui, vraiment, immédiatement m'a touché. Et j'avais envie, en fait, de m'impliquer dans l'économie réelle. Et c'est pour ça que j'ai choisi l'ADI. J'ai une phrase que j'aime. beaucoup, en fait, un proverbe d'un chinois Lao Tzu qui dit si tu donnes un poisson à un homme, il mange un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours Et ça, je me suis dit, c'est vrai qu'Aladi, dans le fait de financer des personnes et surtout de les accompagner, c'était vraiment une évidence. L'ADI aujourd'hui va fêter ses 35 ans et vraiment c'est une oeuvre qui a été faite et mise en place par notre fondatrice et c'est vraiment quelque chose qui m'a touché immédiatement. Je reviens, si tu veux, à mon activité au sein de l'ADI. J'anime des ateliers sur les financements. C'était mon cœur de métier.

  • Speaker #1

    La spécialité.

  • Speaker #0

    Voilà, ma spécialité. Comment donner les bons codes aux personnes pour gérer leurs relations avec la banque ? Quels sont les moyens de financer leur entreprise au démarrage de leur activité ? C'est des problématiques que j'ai... immédiatement perçu quand j'ai commencé à faire du bénévolat. Et donc, je me suis dit, je vais créer un atelier sur ce thème. Ensuite, je me suis aperçu qu'il y avait aussi un besoin au niveau du savoir-être, comment présenter en fait son entreprise. Et là, j'ai donc créé également un atelier sur le pitch et sur la présentation de son projet, la meilleure manière de présenter son projet d'entreprise. Et je représente l'ADI et j'anime ces ateliers auprès de différentes structures qui vont de la Cité des métiers en passant par les canaux à Paris, enfin plusieurs structures qui sont importantes dans l'économie sociale et solidaire. Et je le fais bien sûr aussi pour tous les événements de l'ADI.

  • Speaker #1

    Et ce rapport au bénévolat, est-ce que tu l'as découvert juste à la retraite ou tu as déjà participé en tant que bénévole avant à d'autres associations ?

  • Speaker #0

    Non, quand j'étais en activité, j'ai... aidé, alors là de manière beaucoup plus ponctuelle, mon frère. Et donc, je participais avec lui à des maraudes, je participais avec lui à des banques alimentaires, des choses comme ça. Mais c'était beaucoup plus ponctuel, alors que là, l'ADI, c'est vraiment quelque chose qui est présent dans mon quotidien.

  • Speaker #1

    Ce rapport du bénévolat, c'est peut-être une idée conçue, mais un peu opposée justement au rôle de banquier. puisque tout au long de ta carrière, tu étais dans la banque où les critères sont souvent par rapport aux revenus pour accorder des financements. C'est quand même un sacré virage.

  • Speaker #0

    Oui, mais à la fois, il faut, je pense, démystifier le rôle de la banque, justement auprès de gens qui n'ont pas l'habitude de commercer avec ses partenaires. et considérer que le banquier, c'est un partenaire comme n'importe qui. Et après, on a bien sûr, à la 10, on en parlera peut-être après, des critères un peu différents d'analyse, mais je dirais que moi, cette double expérience que j'ai eue au travers de mes parents, où j'ai pu constater quelles étaient leurs difficultés à appréhender justement tous ces codes et tout ça qu'ils n'avaient pas, je m'étais dit, le jour où j'arrête de... où je dispose de temps pour moi et où j'arrête de mener une carrière professionnelle, il est clair que je ferai en sorte demain de faciliter autant que faire se peut la vie des entrepreneurs qui, justement, partent de plus loin dans la démarche.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, le bénévolat, ça prend combien de temps à peu près dans ton quotidien ?

  • Speaker #0

    Le bénévolat, en fait, c'est très... On va dire qu'il y a des semaines où je peux passer 2-3 jours à œuvrer pour l'ADI. Mais après, je répartis. Disons que dans le mois, on va raisonner plutôt comme ça. Ça fait à peu près un peu plus d'une journée par semaine, donc entre un jour et deux jours par semaine. Plus également, comme je te l'ai dit en préambule, mon activité de… de représentants des bénévoles de Paris. Je suis un facilitateur et j'essaye d'être un peu le couteau suisse.

  • Speaker #1

    Et des bénévoles comme toi, il y en a combien à peu près qui représentent l'ADI ?

  • Speaker #0

    Alors, au niveau de l'ADI, au niveau national, on va dire, il y a actuellement 1 200 bénévoles et il y a à peu près 800 salariés. Et sur Paris ? puisque moi je suis sur le territoire parisien, on a 50 bénévoles, ce qui est important en termes de bénévolat, pour 13 salariés.

  • Speaker #1

    Alain Cogné, est-ce que tu aurais un petit conseil sur la démarche à suivre, si quelqu'un qui nous écoute a envie de devenir bénévole pour la DIT ?

  • Speaker #0

    Tout à fait, si vous avez envie d'aider, si vous avez envie de transmettre votre expérience, comme je vous le disais tout à l'heure, en ayant un impact directement sur la vie des gens, l'ADI, quel que soit votre profil, vous trouvera une mission. C'est-à-dire que nos missions sont diverses et variées. Ça va bien évidemment de gens qui sont spécialisés comme moi dans la banque, dans l'assurance, dans le droit, etc. une personne qui est très administrative peut tenir des permanences administratives. On peut répondre vraiment à tous les besoins d'engagement des personnes.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il y a une casquette qu'on n'a pas encore trop évoquée. Tu expliquais que tu pitchais sur comment bien se présenter aux entrepreneurs. J'ai pu constater que tu étais notamment sur les réseaux sociaux. Tu représentais l'ADI notamment sur TikTok.

  • Speaker #0

    Oui, comme je te disais Romaric, j'essaye vraiment d'être un peu le couteau suisse et puis essayer vraiment aussi de rendre service. Quand j'ai commencé mon bénévolat, je me suis dit où c'est que je peux être le plus utile ? Le plaisir est important, mais surtout avoir cette notion d'utilité. Et donc, à chaque fois que j'ai une expérience nouvelle… je l'attends. Le podcast qu'on fait aujourd'hui, c'est le premier que je fais, j'en ai fait. Ce sont des expériences nouvelles que l'on peut faire grâce notamment à nos collègues salariés de la vie qui nous permettent aussi d'avancer. Quand je suis parti en retraite, d'ailleurs le mot retraite, se dit en espagnol jubilation. Je ne sais pas si tu vois un peu la différence. Ce n'est pas parce qu'on est en retraite qu'on est en retrait. Au contraire, on écrit une nouvelle page. Dans cette nouvelle page, il y a des expériences nouvelles sur TikTok, sur Insta, sur faire des podcasts, etc. C'est vraiment ce qui fait le sel. du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est un super conseil que je vais pouvoir utiliser personnellement. Mon papa vient tout juste de partir à la retraite il y a quelques semaines. On va fêter ça et je pense que je vais lui parler de la jubilation pour lui donner un nouveau départ de ce côté-là. Alors, on va passer sur une partie où on va un peu plus donner des conseils aux entrepreneurs avec toute ton expérience aujourd'hui. Pour toi, quelle est la qualité indispensable pour réussir pour un entrepreneur qui débute ?

  • Speaker #0

    Je t'en donnerai deux. Il faut être bien évidemment persévérant parce qu'il y a des obstacles. C'est normal, un enfant quand il commence à marcher, il va tomber, il va se relever, il va continuer sa route. Donc il y a des obstacles. Il faut être vraiment persévérant, être motivé. Et puis... Et l'autre conseil que je donnerais, c'est d'accepter d'être accompagné. Il faut taper à chaque fois qu'on a un besoin. Il faut ne jamais hésiter à taper aux bonnes portes. C'est l'image que je donne souvent. En fait, l'entrepreneuriat, c'est un peu comme une bobine de fil que l'on lance par terre et puis on tire le fil. Et à chaque fois, on va rencontrer des gens nouveaux. On va vivre des expériences nouvelles, etc. Donc, persévérance. Se faire accompagner, c'est quelque chose de... Et accepter, bien évidemment, quand on se fait accompagner, des fois, d'être remis en cause. Ça peut arriver. Si on accepte ça, si on rate quelque chose, ce n'est pas un échec, c'est un apprentissage. Eh bien, tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On est bien placé pour comprendre ton message au portail auto-entrepreneur, puisque nous aussi, l'une de nos missions, c'est d'accompagner les auto-entrepreneurs dans leurs démarches. administrative et de rendre tout ce processus notamment de création plus simple pour les auto-entrepreneurs d'ailleurs à toi quel est ton rapport à l'administratif on en a parlé un petit peu au début où tu aidais tes parents quand tu étais jeune a priori tu es plus spécialiste en finance mais est-ce que sur une création les créations d'entreprises, les déclarations la fiscalité est-ce que c'est ta trésorerie ?

  • Speaker #0

    Alors Moi, l'administratif, c'est quelque chose qui est naturel parce qu'on ne peut pas être uniquement commercial. Il faut aussi être organisé et administratif. En revanche, je ne suis pas un spécialiste de l'administratif dans l'entrepreneuriat, mais on a la chance. On a une chance inouïe, c'est qu'on a des bénévoles impliqués, spécialisés à l'ADI. Et en fait, on a des gens qui sont véritablement spécialisés dans l'administratif. Donc un client ou une personne qui a besoin d'aide, elle va trouver à l'ADI les ressources nécessaires pour s'y matriculer, pour être accompagnée dans le temps au niveau administratif. Il y a vraiment zéro sujet sur le... sur cet aspect-là en fait.

  • Speaker #1

    D'ailleurs lors d'une des interviews précédentes, nous étions avec Jessica qui est employée par l'ADI et qui nous expliquait qu'elle accompagnait sur cette partie administrative les entrepreneurs. Tu as donné les qualités nécessaires, tu as expliqué que la persévérance était l'une d'elles. Pour toi quelles sont les difficultés les plus importantes que peut rencontrer un entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Je dirais qu'il y a deux aspects. Il y a au niveau de la gestion de son entreprise, ça va être de faire face à ce rôle d'homme orchestre où il faut être bon pratiquement sur tous les plans. C'est-à-dire qu'il faut s'occuper de l'administratif, il faut s'occuper du commercial, il faut s'occuper de la relation avec les partenaires. Et ça, au départ, c'est un peu déstabilisant. C'est pour ça qu'il faut prendre les choses les unes derrière les autres et ne pas vouloir mener tous les combats en même temps. Ensuite, il y a les autres freins, des freins par rapport aux...

  • Speaker #1

    financier et là c'est autre chose donc si tu veux on en parle tout de suite si tu sens ça on en parle après comme comme comme tu veux mais c'était c'était le prochain le prochain thème la prochaine question justement on n'ose pas toujours parler d'argent pourtant c'est essentiel pour un projet ou quelqu'un qui veut devenir entrepreneur sans financement c'est toujours compliqué il ya sûrement pas une réponse exacte mais de combien a ton besoin pour commencer notre entreprise

  • Speaker #0

    Alors, Romaric, le besoin va être relatif à la dimension du projet. Il est clair que si tu veux démarrer une activité de consultant, tu ne vas pas avoir les mêmes besoins au départ que si tu veux ouvrir un restaurant. Parce que dans le restaurant, tu vas avoir à financer le local, tu vas avoir à financer le matériel, tu vas avoir… etc. Donc en fonction du projet, on va trouver des financements qui vont être adaptés. Je vais te donner deux exemples pour te montrer un peu le travail que l'on fait à la D. Moi, j'ai eu le cas, par exemple, d'une personne qui voulait ouvrir un restaurant. Ouvrir un restaurant, c'est un local, c'est des cautions à donner, c'est du matériel, etc. Il a très… En chiffrant le projet, parce que ça, c'est important de bien chiffrer le projet, on s'est aperçu que c'était… hors de ses possibilités. Eh bien, en discutant, en échangeant, etc., il a lancé une activité de chef à domicile. Et là, on a pu financer le matériel, on a pu financer la trésorerie de précaution, etc. Et il a pu donc démarrer. Autre exemple, une personne qui souhaitait ouvrir un institut de beauté, même problématique, à la fois le local, le matériel, etc. Aujourd'hui, elle a une activité qui fonctionne où elle va faire des soins à domicile. Donc voilà, c'est deux exemples où on a la possibilité, en fonction de la dimension, d'être aiguillé vers les bons partenaires et où on va trouver les sources de financement nécessaires.

  • Speaker #1

    Tu nous as donné deux exemples très concrets. C'est vrai qu'aujourd'hui, notamment pour les deux exemples, il n'y a pas de loyer à payer, donc c'est vrai que ça facilite la démarche. Mais j'imagine qu'il y a quand même un besoin de financement. Pourquoi c'est possible de se faire financer avec l'ADI, alors que ce ne serait pas possible peut-être avec une banque ?

  • Speaker #0

    Alors, à l'ADI, déjà, on va financer tous les types de financement. C'est-à-dire que... Quand tu fais un plan de financement, tu vas avoir les besoins, les ressources. Dans les besoins, tu vas trouver par exemple les stocks. Les stocks, les banques ne financent pas les stocks. Tu vas trouver la trésorerie de précaution, le besoin en fonds de roulement, ce qu'on appelle le besoin en fonds de roulement, la différence entre les encaissements et les décaissements. Eh bien, la DIV va financer. La DIV va financer tout type de financement, bien sûr dans une enveloppe de 12 000 euros, mais elle va financer tout type de besoin. Donc là, c'est déjà une... une différence importante. Autre élément, la banque ne financera pas dans un projet plus de 70% de ce projet. Bon, l'ADI peut aller jusqu'à 100% de financement du projet, donc dans sa globalité. Je dirais qu'à l'ADI, il y a une notion aussi extrêmement importante de l'humain. À l'ADI, le prêt que l'on fait, c'est un prêt personnel à titre professionnel. Voilà, donc, et l'humain est extrêmement important. Donc, différence si on devait faire des différences, mais... Pourquoi LADY ? Tout simplement parce que LADY va pouvoir financer 100% de ton projet. LADY va pouvoir te financer des éléments de besoin que la banque ne te financera pas, comme la trésorerie de précaution, comme les stocks. Et puis, n'oublions pas l'aspect accompagnement qui est énorme. C'est-à-dire que nous, notre équipe de LADY, les bénévoles sont là pour accompagner dans le temps. aussi longtemps que les gens le souhaitent. Moi, je dis toujours, il faut qu'on soit présent sans être pesant. Mais aussi longtemps que le chef d'entreprise le souhaite, eh bien, on sera à sa disposition.

  • Speaker #1

    Et on a eu un super exemple avec Latifa, que j'ai eu la chance d'interviewer avant toi, qui a été accompagnée par Ladi. Et puis, on sentait dans son discours la reconnaissance qu'elle avait envers l'opportunité déjà d'avoir un financement, mais surtout... avec l'accompagnement qu'elle a eu. Elle a même dit, je la cite, que c'était une école pour elle. Donc, ça rejoint ce que tu nous expliques. On arrive presque à la fin de cette interview déjà, Ernest. La petite question pour la fin, c'est la question traditionnelle du PAE, du podcast Auto-Entrepreneur. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui voudrait se lancer dans l'entrepreneuriat en quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors... Le premier conseil, ce sera de vous faire accompagner. Faites-vous accompagner. Les entreprises qui se font accompagner ont beaucoup plus de chances de réussir que les autres. Vous trouverez toujours des gens à l'écoute, des gens bienveillants qui vous accompagneront. Et là, ça vous donnera la possibilité de chiffrer votre projet, de travailler ce projet, de l'améliorer. Et vraiment, c'est le conseil que je mettrais en avant. On a sur le site de l'ADI, www.adi.org, on a un outil qui est vraiment extra, qui permet de démarrer son projet, et de manière extrêmement simple, et puis bien sûr, être motivé. c'est essentiel. En fait, il faut donner envie aux partenaires de vous suivre dans votre projet. C'est très, très, très important.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour tous ces conseils, Ernest.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'était un grand plaisir d'échanger avec toi. Je suis certain qu'après cette interview, de nombreux entrepreneurs voudront être accompagnés et peut-être même être accompagnés par Ernest en personne. En tout cas, je l'espère. A bientôt.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Merci Romaric.

  • Speaker #1

    Comme vous avez pu le constater dans cet échange, Ernest aime aider et se rendre utile au quotidien. Apportant toute son expérience acquise au fil des années, il accompagne bénévolement les personnes qui font appel au service de l'ADI. Ces précieux conseils seront probablement bénéfiques pour vous, auditeurs et futurs entrepreneurs. Pour ceux qui sont à la recherche d'un moyen de financement pour débuter ou faire évoluer votre activité, vous connaissez désormais la démarche à suivre. Vous pouvez vous rendre... sur adi.org où vous pourrez simuler votre crédit et qui sait, peut-être rejoindre l'équipe d'Ernest en tant que bénévole. Je vous ajoute le lien en description de ce podcast. N'hésitez pas à aller le consulter. C'était déjà le dernier épisode de cette série dédiée à l'ADI. J'espère que vous avez apprécié découvrir cet acteur historique du monde de l'entrepreneuriat. Je tiens à chaleureusement remercier les intervenants, Jessica, Latifa et Ernest ainsi que Denise et Christelle pour cette passionnante collaboration. Quant à nous, nous nous retrouvons sur les réseaux sociaux du portail auto-entrepreneur pour encore plus d'informations et d'actualités sur l'auto-entreprise. Portez-vous bien !

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